We are all Medias (Simon LE DEAUT)

Dans cet épisode, j’ai l’immense plaisir de m’entretenir avec Alex Berger. Un homme de médias, entrepreneur, conseiller de Pierre Lescure, et surtout producteur, entre autres de l’émission culte Rapido et plus récemment de la série le Bureau des Légendes.

Pour Alex, savoir raconter des histoires est ce qui nous distingue en tant qu’êtres humains. Et il nous en raconte une incroyable : la sienne. Les débuts à Télé Monte Carlo, ses premières productions en France pour TF1 et Canal+ puis la BBC avec notamment Antoine de Caunes, la stratégie pour hisser Canal + dans le top 100 Vanity Fair ou encore le récit du rachat incroyable de Universal par Vivendi qu’il a initié. 

Enfin il nous explique comment, pour le Bureau des Légendes, il a importé et adapté les techniques de production américaines industrielles en plaçant un showrunner au centre de la création. On discute des hasards de la vie qu’il faut transformer en opportunités, et de la nécessité de réinventer des processus pour réussir dans le monde mouvant des médias et des technologies.    

Ceci est le premier épisode puisque l'entretien sera découpé en 2 parties. 

J’ai le plaisir de recevoir Fabrice Florent, le fondateur du magazine féminin MadMoizelle. On revient sur son histoire, ses premiers magazines bricolés quand il était jeune, son passage à Pimkie où il a créé tel un précurseur le Consumer Magazine de la marque, jusqu’à la naissance (puis la revente récente) de son magazine Madmoizelle, devenue une marque media référente pour les jeunes femmes.   

Au travers de ce succès, Fabrice nous démontre l’importance de la communauté et du dialogue avec elle pour faire grossir son media. Adresser une audience non touchée par les medias traditionnels, écouter régulièrement leurs feedbacks, publier du contenu généré par la communauté et faire preuve d’une transparence radicale sont autant d’enseignements que l’on peut tirer tout au long de cet épisode. 

On parle aussi de sa nouvelles vie, ses 3 podcasts actuels (Histoire de Succès, Histoire de darons, Histoires de mecs), qui génèrent quand même plusieurs centaines de milliers d’écoutes chaque mois. 

Enfin, on termine sur une discussion autour de Twitch et les nouvelles plateformes medias, sur ce qui explique leur succès, notamment l’interactivité et le caractère communautaire, et qui façonneront certainement les médias de demain. Bon épisode ! 

Références:

https://fabflorent.com/

https://www.darons.fr/

https://www.histoiresdesucces.com/

https://fabflorent.com/the-boys-club

Livre:

La naissance d’un père Alexandre La Croix: https://www.darons.fr/alexandre-lacroix-naissance-dun-pere

Crédit Photo Chloé Vollmer-Lo

Je voulais parler de presse et de magazine depuis un moment sur We are all Medias. Et quoi de mieux pour le faire que d’inviter sur ce podcast David Swaelens-Kane un entrepreneur belge qui a racheté deux magazines iconiques, et pour le moins glamour, que sont PLAYBOY et PHOTO Magazine. Passionné d’art et de musique, David nous raconte comment il a frayé son cheminvers l’advertainement: un mélange stratégique de medias de marques et de management de talents. 

Il nous partage sa vision du magazine, un objet premium, collectionnable, à la légitimité incontestable. On revient sur les enjeux et difficultés de racheter et restructurer un  magazine, ainsi que les coulisses de sa distribution en France. 

Enfin, on échange sur l’avenir de la presse, les leviers pour contrebalancer la baisse de ventes constatée depuis maintenant quelques années, mais également ceux pour lutter contre Instagram et les GAFAS. David nous donne d’ailleurs sa vision stratégique sur ses propres titres. J’ai personnellement beaucoup appris dans ce podcast, et j’espère que vous aussi ! 

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Dans ce nouvel épisode de We are all Medias, c’est un entrepreneur avant tout journaliste que je suis heureux de recevoir. Johan Hufnagel, avant d’être le co-fondateur du media social Loopsider, un media digital d’actualité à la croissance exponentielle a eu une brillante carrière dans la presse d’information. Sans diplôme de journalisme, il a commencé en stage à Libération où il a fait ses armes, avant d’y revenir en 2016 comme numéro 1 bis aux côtés de Laurent Joffrin, en passant entre temps par 20 Minutes ou Slate. 

On revient sur ces expériences variées où l’intégration d’une culture Internet dans des medias traditionnels revient comme un fil rouge, et où porter une information de qualité à ceux qui ne semble pas s’y intéresser apparait comme une nécessité. 

On parle de loopsider et de period, les 2 medias digitaux bâtis sur la data et l’intelligence artificielle, dont l’obsession est justement de générer l’obsession (de leur audience) sur des sujets sociétaux. Et pour lesquels la métrique d’engagement est aussi importante que de raconter l’actualité différemment en mettant en avant les sujets peu traités par les medias traditionnels.

Enfin, dans la dernière partie on évoque les nouvelles technologies, comme celles de la réalité virtuelle au service du futur du journalisme.

Si vous pensiez que le futur de la télévision serait uniquement un modèle à la Netflix, i.e un abonnement payant pour accéder à du contenu à la demande, cet épisode pourrait bien vous faire changer d’avis.

Pluto TV, né aux Etats-Unis en 2013 est un service de chaines tv linéaires et gratuites (financé par la publicité)... Et qui cartonne ! Plus de 250 chaines thématiques, 24 millions d’utilisateurs actifs et un rachat par CBSViacom de 340 millions de dollars. J’ai voulu comprendre les enjeux de ce que l’on appelle un pur media OTT qui prend Netflix à contre-pied, et pour cela rien de mieux que d’en discuter avec son Directeur Europe, Olivier Jollet.

Avec Olivier, on parle de l'industrie de la musique, de sa carrière à Universal et de ses différentes aventures entrepreuneriales, toutes animées par la volonté de tester de nouveaux modèles pour apprendre vite dans le monde mouvant du digital. On parle évidemment du modèle unique de Pluto TV qui prend le meilleur de la télévision  traditionnelle pour la réinventer, ainsi que de sa stratégie pour conquérir l’Europe grâce à une publicité toujours plus segmentée et premium.

Aujourd’hui je reçois Alexandre Coffre, scénariste, directeur artistique et réalisateur de cinéma. Alexandre avait un rêve petit : être cinéaste. Il l’a rêvé et voulu si fort, que, quelques dizaines d’années plus tard, à 46 ans il a déjà tourné 4 longs-métrages, lancé François Damiens dans son premier rôle principal, dirigé Dany Boon, Tahar Rahim ou encore Christian Clavier, géré des budgets à presque 20 millions d’euros, et ses films ont été vus par des dizaines de millions de français.

Autodidacte, Alexandre nous raconte son parcours atypique et comment il s’est frayé un chemin dans le monde du cinéma à force de travail mais aussi en se nourrissant du travail de ses mentors ou à travers des lectures. 

On aborde le thème de la créativité, ainsi que la part de la chance dans la réussite. On parle des difficultés de monter un projet de long métrage mais aussi des coulisses de la réalisation d’un film. Enfin, on discute de l’avenir du cinéma et de la scission entre art et grand divertissement.

J’espère qu’à l’écoute de ce podcast, comme moi, vous apprendrez beaucoup sur le métier de réalisateur et le cinéma. Mais surtout à travers son histoire, Alexandre nous montre que le plus important quand on a un rêve c’est d’y croire et de tenir.

On ne présente plus Fabien Olicard. Vous avez forcément été bluffé par une de ses vidéos, ou surpris par cette personnalité qui mélange subtilement mentalisme, magie et humour, sur YouTube ou dans ses spectacles. Le bluff justement, c’est ce qui l’anime. Voir dans les yeux de son audience de l’émerveillement est ce qui l’a poussé à entreprendre divers projets dans les médias. 

Dans cet épisode il nous raconte tout, comment il articule autour de son personnage une triple activité (spectacle, chaine YouTube, éditions de livres et magazines) pour diversifier ses contenus tout en touchant différentes audiences. Et le succès est là: 1.5 Millions d’abonnés sur sa chaine YouTube, des livres vendus dans 7 pays, des spectacles complets partout en France, et un nouveau magazine Curiouz. Et quand il va sur des plateaux de télévision, les extraits de ses passages qu’il ajoute sur sa chaine YouTube font 8 fois plus d’audience que l’émission en directe.

La recette tient en plusieurs points : des contenus uniques, originaux, honnêtes, interactifs, et un lien constant entretenu avec sa communauté. Fabien nous explique aussi la genèse et les coulisses de ces différentes activités : comment il a trouvé un éditeur pour ses livres, comment il a fait passer sa chaine YouTube en 1 an de 0 à 250 000 abonnés, comment il a auto-produit un spectacle à l’Olympia et aussi la stratégie pour lancer son nouveau magazine papier Curiouz. 

Aujourd’hui j’ai le plaisir de m’entretenir avec Gilles Tanguy, Rédacteur en Chef chez Capital.fr et Business Insider France, 2 titres phares de l’actualité économique en France et édités par Prisma Media.

Ensemble on revient sur le parcours de Gilles dans le journalisme, sa vision de l’actualité sous le prisme économique. On évoque son passage du magazine papier au digital, mais aussi de ce qu’est le métier de rédacteur en chef pour le premier magazine d’actualité économique en France.

On discute des business models gratuits ou payants pour la presse, des initiatives et nouveaux modèles comme leur newsletter payante “21 Millions”, du projet peut-être trop visionnaire “Infonity” ou encore des systèmes de débats communautaires mis en place sur leurs sites.

En fin d’épisode, dans la partie "futur des médias", Gilles réagira à différents usages de l’intelligence artificielle dans le journalisme. Bonne écoute.

Chaque jour il y a 250 nouveaux livres publiés en France. Je me suis toujours demandé quelle était l’économie derrière cette industrie, quels étaient les métiers et les enjeux de demain?

Dans cet épisode vous l’aurez compris nous n’allons pas parler que de medias mais aussi de maisons d’éditions, puisque je reçois Xavier Pryen, Directeur Général du groupe l’Harmattan, première maison d’édition en France en terme de nombre de titres publiés mais aussi libraire, producteur de TV et de théâtre. 

Ensemble on revient à la naissance de la maison d’édition familiale et indépendante, et sa structuration au fil des ans pour devenir le groupe important qu’il est aujourd’hui. On discute de la méthodologie atypique de l’Harmattan: investir les marché de niche, proposer aux auteurs un fonctionnement participatif avec partage des risques et des revenus, intégrer toute la chaine de valeur de la production à la distribution, le tout avec des coûts extrêmement maitrisés.

Enfin, on rentre dans les coulisses du métier d’éditeur, et on explore le développement de nouvelles activités qui feront peut-être le futur du livre (comme par exemple le marché du livre d’occasion piloté par la data).

J’ai l’immense plaisir de recevoir Franck Annese, entrepreneur média s’il en est puisqu’il a fondé l’empire So Press, un groupe indépendant qui pèse dans le paysage médiatique français depuis presque 20 ans. Avec So Foot, So Films, So Ciety ou encore So Good le dernier titre en date, c’est la création de plusieurs dizaines de magazines, des sociétés de production audiovisuelle ou encore un label de musique.

Franck nous explique comment il lance des médias: à l’instinct, puis comment il se développe à la manière d’un artisan: du contenu léché, dont la patte So Press est reconnaissable quelque soit la thématique, et avec pour seule rigueur: celle de savoir s’arrêter quand ce n’est pas rentable.

On parle de ses partenariats avec Ubisoft pour Gtv ou encore avec Ulule pour So Good et son modèle de financement original. 

C’est épisode c’est aussi un épisode un peu fou où Franck nous raconte ses sketchs qui ont mal tourné sur le Grand Journal, et où l’on parle aussi bien de only fans que de médias d’impact et de RSE, et c’est pour le moins savoureux. Bonne écoute. 

Aujourd’hui avec moi : Pierre Orlac’h fondateur de BaBaBam l’un des studios de podcasts les plus importants sur le marché francophone. 

Ensemble on revient d’abord sur son parcours plutôt impressionnant: associé de Cerise Media, un groupe media passé de 5 à 150 personnes en moins de 10 ans, racheté ensuite par Prisma Media. 

Puis le lancement de Bababam dont il est le CEO, un studio de podcasts et d’accompagnement des marques sur le marché de l’audio digital. Et l’audio d’ailleurs, on en parle: les chiffres d’usages sont hallucinants ! Pierre nous donne quelques éléments d’explications et de décryptage de cette petite révolution dans le secteur des medias. On discute aussi de la fabrication d’un podcast, et de sa distribution. 

On s’attarde sur l’audio et ses enjeux futurs: les nouveaux services autour de la voix (Voice service, voice commerce) et les nouvelles expériences immersives qu’il va permettre d’offrir. Et c’est passionnant. Bonne écoute !

Références

Bababam: https://www.ba-ba-bam.com/​​

Podinstall: https://www.podinstall.com/​

​​

Medias conseillés:

Podnews : https://podnews.net/

Benoit Zante: TDR: https://www.benoitzante.com/

https://www.petitweb.fr/

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Conseils de lectures: 

Le discours, Fabrice Caro

Pataques

Quoi de plus naturel pour le premier épisode de We are all Medias que de recevoir le premier groupe de production audiovisuel indépendant au Monde? 

Je suis donc honoré dans cet épisode d'accueillir Florence Fayard, la directrice générale de Banijay Productions France. La marque Banijay ne parle peut-être pas à tout le monde, mais leurs formats TV et multiples sociétés de production vous seront forcément familiers:  Koh Lanta, Fort Boyard, Touche pas à mon poste ou L’île de la Tentation sont produits par les nombreuses sociétés du groupe (plus de 50 sociétés dans16 pays , dont celles de Nagui ou Cyril Hanouna).

Florence nous raconte son parcours impressionnant dans la TV commencé avec Star Academy, puis le Loft 2 et aujourd’hui Les Marseillais ou Moundir et les aventuriers. On discute du métier de producteur: de la recherche d’idée, au tournage en passant par les négociations avec les chaines de TV.

Florence nous explique comment son équipe et elle cherche sans arrêt à "craquer les codes" des formats TV pour se réinventer avec comme unique objectif de raconter des histoires en révélant des personnalités.

Enfin, on parle des nouvelles plateformes de streaming ou des contenus vidéos sur les réseaux sociaux et Florence donne, avec recul et humilité, des conseils pour ceux qui veulent se lancer dans le grand bain de la production audiovisuelle.  

(c) Compositeur: Waly

Suite et fin de l’épisode avec Alex Berger. On s’attarde dans cette deuxième partie sur les process de production du bureau des légendes et l’exigence d’écriture nécessaire afin de comprendre ce qui fait la réussite d’une des séries françaises les plus chères de l’histoire. 

On parle ensuite du futur: est-ce que les nouveaux usages sur les plateformes modifient les façons d’écrire et de produire, l’arrivée très attendue de Quibi, les raisons des echecs des initiatives Blackpills et Studio Plus, et surtout de comment les marques seront vraisemblablement les medias de demain.

Alex nous partage pour finir quelques suggestions de lecture et des conseils pour tous ceux qui veulent se lancer dans un projet media.

Si vous gravitez autour des medias, vous avez certainement entendu parler de Dare.Win la première agence spécialisée dans le divertissement. D’ailleurs, quand Netflix se lance en France en 2015, ils font appel à Dare.win. Son fondateur, Wale, a une obsession qui l’anime: créer du lien à travers le divertissement, et faire passer des messages plus intensément grâce aux émotions.

Ensemble, on revient sur le déclic qui l’a fait passer d’un cursus de maths au monde de l’audiovisuel. Puis, ses différentes expériences chez Endemol, TF6 ou encore Coyote, la boite de Christophe Dechavanne, pour qui il développe ou adapte des formats, comme la ferme Célébrité.

Quelques années plus tard, et un tour du monde de 18 mois, Wale a une autre déclic: l’importance du digital pour faire vivre des contenus TV. Il nous raconte comment nait en fanfare l’aventure Dare.Win… puisqu’il fait quasiment tomber les serveurs de Facebook pour sa première opération avec Canal+ autour de la série « Bref ». 

On discute du concept de Social TV et comment l’agence a évolué vers sa mission d’aujourd’hui: créer de l’engagement fort avec du contenu tout en s’adaptant aux nouveaux usages.

Aujourd’hui je reçois Bruno Laforestrie, homme de radio et entrepreneur. À la tête de la station publique Mouv’, il a aussi été le co-fondateur de la radio mythique “Générations” ainsi que du célèbre groupe HiMedia spécialisé dans la publicité digitale. 

Bruno nous raconte d’abord l’histoire de “Générations”, ou comment une radio d’hôpital pour les personnes âgées est devenue une référence de la culture urbaine et hip-hop. 

Avec comme fil rouge la passion de la radio et celui de créer des projets inter-générationnels portés sur le dialogue, on revient avec Bruno sur les années folles du hip hop et de la bulle Internet. On parle de l’explosion du rap, et de pourquoi il est devenu le style musical le plus écouté en France. 

On discute de son arrivée en 2014 chez Mouv’, alors en difficulté, pour en faire avec succès ce média conversationnel qu’il est devenu mélangeant les genres, les générations et les cultures (comme avec l’excellent projet Hip-Hop Symphonique dont il nous relate la genèse).

Enfin, on évoque sa vision de la radio dans les prochaines années, la nécessité de construire une marque média puissante dont les contenus sont trans-plateformes, tout en capitalisant sur le savoir-faire de la radio, celui de produire du format audio innovant et de qualité. Bon épisode !

Livres

Hasch, la honte de la République : https://amzn.to/3wUDcGP  

Petit pays: https://amzn.to/3a3mQBD 

Dans cet épisode, je reçois Romain Marsily, Directeur Général de Vice TV France. On évoque son parcours et ses expériences à Canal+ et Vivendi, avant de discuter ensemble de ce qu’est Vice, un media international dont le rôle est de dépeindre le monde tel qu’il est, sans filtre, et de donner des clés pour mieux le comprendre.

On parle de la façon dont Vice produit des contenus, la synergie entre les différents pays, mais aussi le business model de cet imposant groupe aux marques et activités diverses. Je profite également du fait que Romain soit prof à Science Po avec un cours intitulé “Futur of TV” pour parler de l’évolution de la télévision.

Dans cet épisode on aborde des thèmes très importants pour comprendre la télévision d’aujourd’hui et de demain: notamment la force du contenu local, et le changement de notre rapport au temps qui influence la façon dont on raconte des histoires.

Références et liens utiles

Vice: https://www.vice.com/fr

​

Etude Reuters sur les contenus locaux: https://reutersinstitute.politics.ox.ac.uk/publish-less-publish-better-pivoting-paid-local-news

​

Charte pour les piges de Vice: https://www.vice.com/fr/article/4aykep/comment-piger-pour-vice

​

Census: https://www.vice.com/fr/article/zna7e5/census-les-jeunes-francais-nous-resument-la-france-en-un-mot

​

Lien vers l'émission "Devise": https://www.canalplus.com/decouverte/devise/h/14925067_50069

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Conseils de lectures: 

https://i-d.vice.com/fr/article/7kzjzx/5-citations-litteraires-pour-affronter-le-confinement

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Pensées, Blaise Pascal

Illusions perdues, Honoré De Balzac

Bel Ami, Guy De Maupassant

Nicolas Malinur, co-fondateur de 2 chaines de télévision, OFIVE et OKLM TV (qu’il a monté avec l’artiste Booba) est l'invité cette semaine.

Nicolas nous parle de son parcours de basketteur professionnel, passionné de musique, qui, après avoir essuyé plusieurs refus pour la diffusion de ses clips sur les télévisions et radios, a décidé de créer sa propre chaine: OFIVE TV 

Il nous raconte aussi comment sa persévérance lui a ouvert les portes du CSA et des opérateurs, ainsi que les préparatifs “à l’arrache” du lancement de la sa chaine quelques jours seulement avant le démarrage de la diffusion.

On parle aussi de sa rencontre avec BOOBA, et la naissance de son deuxième projet OKLM TV. On aborde aussi les thèmes de l’importance d’une marque forte pour un media, ainsi que d’une communauté engagée pour diversifier ses activités.

Cette semaine j’accueille Emmanuel Jayr, le fondateur de Goom Radio. Passionné de radio depuis tout petit, il nous raconte son histoire: comment à la suite d’une journée qui a changé sa vie, il abandonne ses études de médecine pour se lancer dans une carrière à la radio. Puis comment, de stagiaire à Cherie FM, il est devenu chroniqueur sur NRJ, pour passer ensuite à la direction de la communication internationale du groupe.

Il nous relate ensuite l’aventure de GOOM: comment il a levé 18 millions d’euros, ouvert des bureaux à New-York et embauché plus de 200 salariés pour tenter de révolutionner la radio. Puis comment il a pivoté d’un modèle B-to-C (bouquet de radios de niche) à un modèle B-to-B (avec la création de radios de marques ou encore de la production de contenus). On revient aussi sur son idée folle, qui aura presque aboutie de racheter Virgin radio au groupe Lagardère, ainsi que sur ses projets actuels, comme celui de démocratiser l’art ou celui permettant d’organiser des soirées à domicile avec les plus grands DJs. On finit en débattant sur l’avenir de la radio, et l’importance de créer des contenus toujours puis attractifs pour réussir dans ce nouveau monde mouvant des médias. 

Dans cet épisode je reçois Franck Cymes, co-fondateur du magazine Dr Good, avec son frère le célèbre Docteur Michel Cymes. On revient sur le parcours de Franck, du PSG à France Télévisions, en passant par TF1. Sa trajectoire nous montre qu’il est possible de passer de l’intrapreneuriat comme à France TV où il a créé et développé le département des droits dérivés avant de se lancer dans le pur entrepreneuriat avec sa société le Club Santé Débat, organisateur de conférences hors media sur la santé publique, et éditeur du magazine Dr Good.

Durant notre entretien, on parle de licensing, c’est à dire de la vente de license de marques medias mais aussi des étapes de création et de lancement d’un magazine papier à l’heure du digital. On revient sur le rachat de son titre par Webedia à peine 1 an après son lancement, et on discute de ce qui fait le succès d’un media presse en 2020. 

En invitant Romuald, je voulais parler de radio avec quelqu’un qui connait bien ce media pour avoir été l’un des animateurs phares de NRJ pendant plus de 15 ans. A la fin de notre conversation, je suis reparti avec beaucoup plus que ça: son expérience à la radio bien sûr, mais aussi de la pub, de la TV, du cinéma et surtout un concentré de retours d’expériences inspirants et d’anecdotes incroyables qui promettent de vous donner la pêche.

On parle de son parcours à la radio, comment il a interviewé les plus grands artistes internationaux: de Madonna à George Lucas. Comment il a trouvé un casting de rêve pour son premier court métrage, grâce à son bagout (et aussi il faut bien l’avouer son talent), puis il nous explique comment transformer une contrainte en opportunité, en usant de beaucoup d’ingéniosité pour tourner son premier long métrage en un temps record et dans des conditions de pandémie mondiale.

On parle aussi beaucoup de la notion de résilience, de savoir prendre 100 “non” pour un seul “oui” et des principales différences avec la culture américaine quand on veut monter des projets TV ou Ciné. Enfin, on échange sur le futur du cinéma, sur l’authenticité versus la technologie, et c’est passionnant. 

https://www.weareallmedias.com/romuald-boulanger

Laure a cofondé Minute Buzz, avec Maxime Barbier, en 2010. On revient sur cette incroyable aventure : de la naissance d'un blog de curation de vidéos divertissantes à l’éclosion de l’une des media pure player les plus populaires de sa génération. Pas étonnant qu’en 2016, TF1 l’absorbe (et le renomme Vertical Station), pour en faire sa filiale de production de brand content pour les réseaux sociaux.

On discute des facteurs clés de succès pour un media digital, de l’importance de mixer l’envie d’une audience avec les besoins des annonceurs. Enfin, on débat de la place de l’intelligence artificielle dans le futur des medias, mais aussi de l’évolution d’un modèle media e-commerce, où nous devenons tous créateurs de contenus pour façonner un univers singulier qui nous permet de vendre des produits ou des services. 

Cette semaine j’ai l’immense plaisir de recevoir Hapsatou Sy. Entrepreneure auto-didacte, elle nous raconte comment elle est entrée dans le monde de la télévision, au début, un peu par hasard, puis comment elle y a fait sa place en abordant cette nouvelle expérience, de la même manière que chacune des autres expérience de sa vie, commme une aventure entrepreuneuriale.

Elle nous parle de son media, Hapsatou Sy TV, qui au-delà de proposer une ligne éditoriale fraiche et différente, sert aussi sa stratégie plus globale de créer un véritable lifestyle, et de promouvoir avant tout les valeurs qu’elle défend et des histoires nouvelles. Son business model, qui déspoussière le télé-achat, nous fait réfléchir à ce que peut être un media: un vecteur de pluralité, un dénicheur de tendance, et l’incarnation d’un véritable style de vie.

Aujourd’hui je reçois Bertrand de Volontat, Directeur France de Upday.

La marque Upday ne vous dit peut-être rien comme marque média, mais c’est un acteur majeur de l’information en Europe. Fruit d’une alliance entre Samsung et le géant allemand des médias Axel Springer, Upday est une application mobile only, pré-installée sur tous les appareils Samsung en Europe. Soit près de 30 millions d’utilisateurs actifs par mois. Leur mission : sélectionner et hiérarchiser les meilleurs contenus d’informations.

Bertrand nous parle de son parcours avant Upday en tant que journaliste, mais aussi entrepreneur. On revient également sur son expérience de responsable éditorial pour une SSII, une tendance de plus en plus développée par les entreprises traditionnelles consistant à se muter en véritables médias. Ensuite on discute du modèle de Upday, de leur relation avec les médias d’information français (et quand on est en position de générer 50 millions de clics par mois vers ses partenaires médias, forcément ça aide dans les discussions).

Enfin, on échange sur le futur des médias d’actualités face à Facebook ou Google, les différents business models possibles pour la presse et les défis à venir.

Références et liens utiles

https://news.upday.com/fr/ 

https://earli.audio

Livres recommandés: 

No Society, Christophe Guilluy

No Fake, Jean-Laurent Cassely

Tour de France des villes incomprises, Vincent Noyoux

La faiblesse du vrai, Myriam Revault d'allonnes

Aujourd’hui je reçois Laurent Moreau, co-fondateur de Topito. Si vous avez vu passer des listes ou des Tops 10 sur Internet, c’est forcément eux. Lancé comme un blog juste pour se marrer en 2006, Topito est devenu l’un des médias de divertissement pour les 18-35 les plus important sur le digital. 

On revient sur le parcours de Laurent, baigné très tôt dans le bain des startups en ultra croissance: de Kelkoo jusqu’à la revente et l’intégration chez Yahoo. Puis les démarrages de Topito d’abord comme un blog, puis sa croissance pour devenir le media qu’il est. On rentre dans les coulisses de leur organisation, de leur business model ainsi que de leur diversification. 

Laurent nous explique sa vision sur la dépendance des GAFAS, et nous donne un bel enseignement: celui de faire parfois des choses pour se faire plaisir, sans penser aux revenus, et que la passion finira toujours par créer un cercle vertueux.

Je reçois pour cet épisode Guillaume Josse le fondateur du média Futura (ex Futura-Science). Ce média, au carrefour de l’exploration, de la technologie et des sciences a connu un parcours plutôt remarquable, et pour le décrire, un nombre symbolique: 20. 

20 comme 20 ans d’existence.

20 comme sa présence dans le Top 20 des médias français.

On revient sur l’aventure depuis sa création comme pur player dans les prémices du Web 2.0, jusqu’à la création du groupe indépendant qu’il est aujourd’hui, pilotant sa propre régie publicitaire (détenue à 50% avec Humanoid) et sa filiale d’agence marketing Mediazeen.

On parle aussi du développement récent de leur offre de contenu, comme l’audio ou encore leurs initiatives sur TikTok qui leur permettent de croître à vitesse Grand V auprès de nouvelles audiences. 

On aborde aussi leur business model, avec une arrivée du payant, mais pas sous le format classique du paywall.

Enfin, on ne pouvait pas ne pas parler de futur, et on échange en fin d’épisode sur les technologies qui vont révolutionner les médias dans les prochaines années, et notamment la blockchain. 

Cette semaine j’accueille André de Semlyen, qui est pour moi la véritable définition d’un entrepreneur media, puisqu’il n’a cessé de développer et construire des projets au fil de sa carrière:

• d’abord avec la co-création de la marque jeunesse de TF1 (TFOU)
• puis le lancement de la chaine Teletoon sur TPS,
• avant de passer chez les américains de Warner Bros pour déployer Cartoon Networks.

Ensuite avec GONG, il lance le pari fou d’un service de TV 100% digital en SVOD, avant même que Netflix fasse son virage du numérique.

Ensemble, on aborde le métier d’acheteur de programme de TV, la co-production, et la nécessité d’une stratégie marketing appuyé sur des marques fortes et des communautés. Vous apprendrez comment la ligne éditoriale d'un media est avant tout fait de combinaisons de belles marques.

Nous discutons également de ses projets actuels, qui vont des sports de combat à la musique symphonique. 

Nous refaisons l'histoire, en revenant sur le lancement des bouquets de chaines par satellite et la guerre entre Canal Satellite et TPS.

Enfin, nous nous amusons à prédire le futur des médias puisqu’André nous donne sa vision presque déconcertante de l'usage des medias en 2070. 

Dans cet épisode on parle de cinéma et d’animation, puisque j’accueille Franck Samuel, producteur chez la Station Animation, un studio d’animation français qui produit de nombreuses séries jeunesse pour la télévision, mais également des films de cinéma.

Avec un budget de 12,5 millions d’Euros, leur premier long métrage “Sahara” sorti en 2017 avec les voix de Omar Sy, Louane, Jean Dujardin a fait plus de 1 100 000 entrées en France et a bénéficié d’un diffusion mondiale sur Netflix. 

Initialement engagé dans des études de finance, Franck a finalement changé de voie pour travailler dans les medias. 

Il nous parle du métier de producteur d’animation, des grandes étapes pour lancer un film de cinéma: de la recherche de distributeur, de diffuseurs, jusqu'au plan marketing, en passant évidemment par les différentes étapes techniques de fabrication d'un film d’animation.

On discute des relations entre auteurs et producteurs et de la nécessité d’être sincère avec les projets que l’on porte. Si, comme moi, l’animation et le cinéma vous fascinent, vous trouverez dans ce podcast passionnant plein d’informations éclairantes. 

Aujourd’hui, Alexandre Malsch à l’origine de Metly me fait l’honneur d’échanger avec moi. Quand il était ado, Alexandre ne trouvait pas de médias lui proposant les contenus qui l’intéressait. Il a donc décidé de créer le sien. Et quelques années après, Melty était né. 

Alexandre nous raconte tout : le lancement alors qu’il était encore étudiant à Epitech, la croissance folle, les levées de fonds, les lancements dans plus de 10 pays, sa vision d’une boite à l’ADN avant tout d’ingénieur, développant très vite un algorithme pour les guider dans leurs choix éditoriaux. 

On revient sur leur décision stratégique qui les ont fait passer d’un média à une marque globale de divertissement, devenant les faiseurs de leur propre actualité. 

On discute ensuite de sa nouvelle aventure, Fulllife, une marque de vêtements inspirée du gaming et de l’E-Sport et il nous raconte comment, fort de son expérience dans les médias et chez Quick Silver, ils réinventent l’expérience de shopping en ligne grâce aux codes du jeu vidéo et à la gamification. C’est tout simplement passionnant !

On discute d’ailleurs dans la dernière partie des frontières de plus en plus fines entre marques et medias, la puissance de la narration et des contenus dans l’e-commerce, et la tendance du « shoppertainment » (restez donc bien jusqu’à la fin si vous voulez apprendre un nouveau terme). 

Bonne écoute ! 

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