Savoirs Sensibles (Mission Recherche - La Manufacture)

Éloge des capacités de jeu et d'improvisation des acteur·rices, Chatbot offre la possibilité de s'interroger sur les biais sociaux que nous transmettons aux robots. Ce projet, mené par le metteur en scène Nicolas Zlatoff entre 2019 et 2021, réunit une équipe de comédiens et des spécialistes de l’informatique pour fabriquer et représenter une intelligence artificielle capable d’improviser avec un·e partenaire humain·e de la même façon qu’un·e acteur·rice le ferait en répétition. Dépositaire des textes générés par la machine, les comédien·nes deviennent des êtres hybrides, des cyborgs. 

Equipe de recherche:
Guillaume Ceppi (comédien)
Elsa Thébault (comédienne)
Lucas Savioz (comédien)
Bartek Sozanski (assistant metteur en scène, assistant d'enseignement et de recherche)
Lisa Veyrier (comédienne, assistante d'enseignement et de recherche)
Jérémie Wenger (développeur IT)
Nicolas Zlatoff (metteur en scène)

Photos: Ivo Fovanna

Ce podcast est réalisé par Alice Boccara-Lefèvre

Le projet Chatbot a été soutenu par le programme Spark du FNS, le théâtre de l'Arsenic (Lausanne) et Les Subs (Lyon).

La nostalgie évoque un processus de réactivation du passé dans le moment et le lieu présents. Pour y parvenir, Sarah Calcine (metteuse en scène et comédienne) et Florian Opillard (géographe) font appel à un courant de la géographie sociale qui définit le concept de « tomason », objets du paysage urbain ayant perdu leur fonction première.

Les chercheurs questionnent ces anachronismes pour aller à la rencontre des souvenirs des habitants et constituer une cartographie sensible du quartier Saint-Gervais à Genève. Ils mettent ainsi en lumière les mémoires des groupes sociaux passés et présents qui s’entrechoquent dans un même lieu. 

Equipe de recherche:
Sarah Calcine , metteure en scène
Florian Opillard, géographe
Géraldine Chollet, chorégraphe 
Claire De Ribaupierre, dramaturge 
Bartek Sozanski, comédien, assistant d'enseignement et de recherche
Lisa Veyrier, comédienne, assistante d'enseignement et de recherche
Audrey Bersier, artiste sonore

Ce podcast est réalisé par Alice Boccara-Lefèvre et publié en partenariat avec le quotidien Le Courrier 
Le projet Tomason a été soutenu par la HES·SO et le Théâtre St-Gervais.

Comment rendre pérenne une danse, en faire un rite ? Si des danses ont été archivées par des images ou des mots depuis l'Antiquité, et si les pratiques de notations chorégraphiques se multiplient depuis le 17e siècle avec des systèmes de partitions, de schémas et d’enregistrements photo et vidéo, la question de comment transmettre une danse reste encore aujourd’hui largement irrésolue. Finalement, c’est toujours le corps qui reste le meilleur moyen de transmission d’une danse ; parce qu’il est son premier réceptacle et son instrument.

Le chorégraphe Rémy Héritier et son équipe ont travaillé sur la place de Corminjoz, à Prilly, dans l’Ouest lausannois. Leur but : solliciter des contributeurs et contributrices volontaires (habitant·es du quartier, enfants et adultes, historien·nes, archivistes, artistes) afin de créer une danse, qui devienne un rite propre au lieu où elle est née, où elle sera dansée chaque année à la même date par Délia Krayenbühl.

Equipe
Rémy Héritier, danseur et chorégraphe
Délia Krayenbühl, danseuse
Ondine Cloez, danseuse et chorégraphe
Julie-Kazuko Rahir, comédienne
Laura Gaillard, danseuse et assistante d'enseignement et de recherche

Intervenant
Michel Fuchs, professeur d’archéologie des provinces romaines à l’Université de Lausanne.
Michel Fuchs lit un extrait De la danse, de Lucien de Samosate (traduction d'Eugène Talbot).

Ce podcast est réalisé par Alice Boccara-Lefèvre et publié en partenariat avec le quotidien Le Courrier
Le projet Une danse ancienne a été soutenu par la HES·SO et la Commission Prilly Animation et le Théâtre Sévelin 36.

Dans son livre intitulé « Le geste mineur », la philosophe et artiste Erin Manning raconte le moment où elle a pris conscience de l’existence de gestes mineurs : des gestes faits de presque rien, quasiment imperceptibles, sans sujet, comme anonymes, par lesquels des changements se produisent comme sans en avoir l’air.

La metteure en scène Maria da Silva et l’artiste et paysagiste Nicolas Dutour ont voulu partir à leur tour en quête de gestes mineurs. Rejoints par Ali Lamaadli et Louise Bentkowski, ils et elles ont réalisé plusieurs temps de résidence au Pavillon de la Danse – ADC à Genève ainsi qu’au far° à Nyon, où iels ont pu expérimenter des gestes mineurs.

Mais comment créer sans intentionnalité ? Comment faire apparaître des gestes artistiques qui ne soient pas spectaculaires ? Et quel protocole faut-il mettre en place pour pouvoir manipuler ce concept si fuyant et poétique qu’est le geste mineur ?

Equipe
Maria Da Silva, metteure en scène 
Nicolas Dutour, architecte paysagiste HES
Ali Lamaadli, comédien
Louise Bentkowski, metteure en scène

Ce podcast est réalisé par Alice Boccara-Lefèvre et publié en partenariat avec le quotidien Le Courrier
Le projet Geste Mineur a été soutenu par la HES·SO, en partenariat avec le far° - fabrique des arts vivants, Nyon et le Pavillon ADC, Genève