PRÉSENT.E (Camille Bardin)

Bon, il va falloir se rendre à l’évidence. Je pense que je vais finir par confier la programmation de PRÉSENT.E à Flora Fettah… J’ai ENCORE interviewé une artiste que j’ai rencontré grâce à elle et je risque surement de récidiver une nouvelle fois. Mais que voulez-vous la demoiselle a bon gout ! Donc pour l’occasion je vous glisse ses jolis mots publiés il y a quelque temps sur Jeunes Critiques d’Art à propos de mon invitée, l’incroyable Marilou Poncin ! « Tous ces avatars sont théoriquement les projections d’une identité féminine unique, uniformisée, assignée et sexualisée ; pourtant, entre les mains-caméra de l’artiste, ils retrouvent une existence propre, une singularité sublime, qui nous rappelle le véritable sens du féminisme : laisser chaque femme libre de disposer de son corps comme elle l’entend, en acceptant de ne pas avoir l’apanage de la vérité absolue en matière de mœurs, d’apparences et de croyances, et ce sans jugements moraux. Je vous accorde qu’il ne s’agit pas là d’une mince affaire : sans vouloir me lancer ici dans une analyse des mouvements féministes et de leur histoire, force est de reconnaître que, bien trop souvent, nous faisons aujourd’hui face à un féminisme classiste et pas franchement décolonisé. La vulgarité fait partie de ces notions à forte connotation péjorative dont on oublie souvent qu’elle est fondamentalement construite sur des préjugés socio-économiques : ceux d’une classe dominante ayant les moyens économiques, politiques et culturels de définir ce qu’est le bon goût. Définir c’est contrôler. C’est établir ce qui est la norme et ce qui est la marge, ce qui est convenable et ce qui ne l’est pas. Ainsi, aujourd’hui, accordons-nous pour redéfinir la vulgarité, débarrassons-la de ses connotations négatives, afin de pouvoir posséder pleinement nos corps. » Et comme promis, voici les références de Marilou pour approfondir les concepts de féminisme pro-sexe : 
- Virginies Despentes " Mutantes" http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/61408_1 - "A quoi rêvent les jeunes filles ?" d'Ovidie, impossible de trouver le film en ligne, j'ai juste cette bande annonce : https://www.facebook.com/watch/?v=362192863978142 - Agnès Giard : "Un désir d'humain: les love doll au Japon" >https://www.lesbelleslettres.com/livre/2454-un-desir-d-humain - « Le sexe bizarre: Pratiques érotiques d'aujourd'hui" >https://www.librairielescyclades.fr/livre/9782915635645-le-sexe-bizarre-pratiques-erotiques-d-aujourd-hui-agnes-giard/ - John Waters & Divine pour le plaisir : https://www.youtube.com/watch?v=AIPF8mk1a4Q - La bande annonce de "Let out the inner Bitch":  https://vimeo.com/222253693 - La fin de "Roxy's room" :  https://vimeo.com/usermarilouponcin - « living for Art » de Sookoon Ang https://www.sookoonang.com/livingforart Et puis comme d'habitude : un immense merci à David Walters d'accepter que j'utilise son morceau «Mama» pour le générique !

Pour cet épisode qui inaugure ce partenariat avec la galerie Éric Mouchet je reçois l’une de leur artiste, Christine Crozat, qui a une actualité importante cette année puisqu’elle exposera on espère du 11 avril au 30 mai au domaine de Kerguénec puis au Musée de l’hospice Saint Roch à Issoudun du 4 juin au 30 septembre puis à la rentrée à la galerie Eric Mouchet, et verra publier une belle monographie préfacée par Éric Mouchet qui sortira en librairie le 8 avril prochain regroupant des textes de Matthieu Lelievre, Olivier Delavallade, Pierre Thomé, Pierre Wat et Marie Cantos. S’il fallait décrire le travail de Christine Crozat en quelques mots, je dirais qu'elle saisit les choses en vol, juste avant que le temps ne les emporte définitivement. Il y a quelque chose de terrible là dedans, quelque chose de presque désespéré, comme s’il s’agissait de survivre à l’oubli. Dans un texte qu’il a écrit sur votre travail, Matthieu Lelièvre parle même d’une tentative d’extraire les choses du temps... Un immense merci à elle d'avoir répondu avec tant de générosité à mes questions et à la Galerie Éric Mouchet pour leur soutien. Et enfin, comme d'habitude, mille mercis à David Walters d'accepter que j'utilise son morceau «Mama» pour le générique !

C’est grâce à un artiste que j’ai découvert mon invité d’aujourd’hui ! Un artiste que vous connaissez puisque je l’ai déjà reçu dans cette émission : il s’agit de Hugo Servanin qui fait partie des nombreux artistes avec qui Jeanne Vicerial, a collaboré. Jeanne c’est la toute première doctoresse en design textile en France. Elle a crée une technique révolutionnaire, une machine/robot capable de « tisser » des vêtements sur-mesure à échelle semi-industrielle. Elle est également la créatrice du studio de design, recherche et innovation Clinique Vestimentaire. Dans cet épisode on parle de mode, d'art contemporain, de révolution industrielle, de normes et de représentation sociale avec Jeanne Vicerial. Mon traditionnel merci à David Walters d'accepter que j'utilise son morceau «Mama» pour le générique !

J’ai découvert le travail de Hayoun Kwon en 2018, lors d’une de ces après-midi d’automne froide et pluvieuse lorsque le moral chute dans les chaussettes à mesure que le soleil se raréfie. J’étais venue trouver un peu de réconfort dans l’une des galeries que je chérie le plus à Paris : la galerie Sator. Où on célébrait l’ouverture de l’exposition d’Hayoun Kwon dont je ne connaissais pas du tout le travail. Lise Traino, la directrice de la galerie, me voyant émerveillée devant les œuvres exposées m’a proposée de m’en faire découvrir une autre. Dans le bureau du galeriste, Lise m’a confiée un casque VR. Je vous avoue que j’étais super intimidée et pas très rassurée d’avoir cet outil sur la tête qui allait me couper du monde. Mais, dès lors que la vidéo a commencé, je peux vous garantir que ce qui m’entourait n’avait que très peu d’importance. J’avais été projetée à des milliers de kilomètres de la galerie, dans la DMZ, la zone démilitarisée qui sépare les deux Corées. Accompagnée par les souvenirs de Monsieur Kim, un ancien soldat sud coréen qui racontait l’une des nuits qu’il a passé dans cet espace large d’à peine quatre kilomètres auquel l’humain n’a plus accès depuis plus de soixante ans. Cette œuvre, intitulée 489 years — temps qu’il faudrait compter pour retirer l’ensemble des mines présentes sur la zone — m’a tout simplement coupée le souffle. Trois ans après, cette œuvre fait partie de celles qui m’accompagnent et que j’aimerais partager avec la terre entière ! Je suis donc ravie qu'Hayoun ait accepté d'être mon invitée pour ce 25e épisode de PRÉSENT.E !

Le boulot de Pierre Gaignard fait du bruit, de ses œuvres jaillissent des feux d’artifice et émane une odeur d’essence. Pourtant il ne faut pas se méprendre, là où on pourrait fantasmer que se cache derrière celles-ci un gueulard excentrique, on découvre un type qui me semble finalement assez discret. Et cette discrétion me semble constitutive de son travail. Je lisais par exemple dans un échange que Pierre a eu avec Léo Guy-Denarcy qu'il ne cherche pas à être créatif et que des fois il avait des choses à dire et d’autres fois non. Finalement que plutôt d’inventer de nouvelles choses il préférait rejouer celles qui existent déjà. Si bien qu’on dit de son boulot qu’il s'agit d’un travail ethnographique, documentaire et qu’on dit de lui qu'il est un conteur. Pour ce deuxième épisode de ce partenariat avec la galerie Éric Mouchet je reçois Pierre Gaignard. Un artiste qui va avoir un été chargé ! Puisque dans le cadre de son programme de thèse, il présente à partir de la mi-mai jusque fin août une exposition au Musée d’Art Contemporain de Lyon et en parallèle on pourra également voir son travail à Paris tout l’été à la Galerie Eric Mouchet. Un immense merci à elle d'avoir répondu avec tant de générosité à mes questions et à la Galerie Éric Mouchet pour leur soutien. Et enfin, comme d'habitude, mille mercis à David Walters d'accepter que j'utilise son morceau «Mama» pour le générique !

À l’origine de Lusted Men il y a six femmes et un constat : il existe trop peu de photographies érotiques d’hommes* et celles qui existent sont soit cachées soit souvent perçues comme homoérotiques. Alors comment réinventer nos désirs ? C’est la question à laquelle mes invitées d’aujourd’hui ont tenté de répondre en lançant en 2019 un appel à contribution auprès de photographes professionnel.les ou amateurices. Il s’agissait simplement d’envoyer une photographie érotique d’un mec et de répondre à un petit questionnaire. Des contributions, elles en ont reçues plus d’un millier venant de 230 personnes. Vous verrez qu’à l’heure actuelle il y en a même beaucoup plus ! Alors on va tenter de décortiquer tout ça avec trois d’entre elles : Salomé Burstein, Laura Lafon et Marion Chevalier ! Saluons aussi chaleureusement : Margaux Oren, Morgane Tocco et Lucie Brugier, également membres de ce merveilleux collectif. *s’identifiant comme tel.le.s Mon traditionnel merci à David Walters d'accepter que j'utilise son morceau «Mama» pour le générique ! Mais aussi à Marc Beyney-Sonier et Lucas Blanchy du média Projets qui ont eu la gentillesse de m'offrir la possibilité d'enregistrer dans le formidable studio Penny Lane !

J’ai découvert le travail d’Elea Jeanne Schmitter en septembre dernier à l’occasion de l’exposition Jusqu’ici tout va bien qui était curatée par Hugo Vitrani, Mathieu Kassovitz, Ladj Ly et JR au Palais de Tokyo. Cette expo elle regroupait la première promo de l’école Kourtrajmé. Elea y présentait une série de photographies que je trouve formidable. Pour vous résumer un peu le principe, Elea a invité des femmes qu’elle admire pour leur engagement dans leur domaine respectif afin de réaliser leur portrait ! Parmi ces femmes il y a des grandes figures de la lutte féministe et antiraciste telle qu’Assa Traoré, des autrices comme Fatima Daas ou encore des artistes ou des curatrices comme Amandine Nana mais on y trouve aussi des mères de familles, des économistes, bref, des femmes puissantes. Mais ces portraits ont de particulier que ce n’est pas Elea qui a déclenché le moment de la prise de vue mais bien les femmes qu’elle prenait en photo qui activait le déclenchement de l’appareil en pressant sur une sorte de poire. Avec cette simple ruse, Elea a mis à mal les rapports de force qui peuvent exister entre un.e photographe et son modèle, elle a fait de la personne qu’elle photographiait un sujet agissant. Ah ! Et puis je ne vais pas tout vous spolier mais Elea développe aussi une série sur le manque de données qu’on a sur le corps des femmes cis notamment. On n’a pas particulièrement parlé des spécificités des personnes trans, en situation de handicap, grosses et/ou défavorablement racisées mais voir les dégâts que cela fait sur les corps des femmes cis laisse présager de l’impact que cela peut avoir sur les leur… Mon traditionnel merci à David Walters d'accepter que j'utilise son morceau «Mama» pour le générique !

J’ai découvert Gwendoline Perrigueux en 2019 lors de son exposition Velvet Lashes à la Galerie Eric Mouchet et en discutant avec elle j’ai vite compris que son exposition était aussi une invitation au lâcher prise. Du coup je me suis interrogée : à quel endroit j’aimerais être un peu plus libre. Évidemment, dans l’écriture. Du coup j’ai demandé à Gwendoline et à la galerie Eric Mouchet si je pouvais mener une expérience. Il s’agissait de rester seule dans cette exposition, le temps d’une nuit, que je consacrerai entièrement au fait d’écrire sur les œuvres. Cela a été un moment extraordinaire pour moi, plus douloureux que salvateur mais j’en garde aujourd’hui un super bon souvenir. Le texte qui est né lors de cette nuit est disponible sur la plateforme YACI de Jeunes Critiques d’Art ! Tout ça pour dire que j’ai une relation toute particulière avec le travail de Gwendoline Perrigueux du coup je suis ravie qu’elle ait accepté d’être mon invitée aujourd’hui pour ce 28e épisode de PRÉSENT.E ! Mon traditionnel merci à David Walters d'accepter que j'utilise son morceau «Mama» pour le générique !

IEL PRÉSENTE, c’est un hors-série qui multiplie les regards. J’en suis profondément convaincu, tout point de vue est nécessairement particulier et situé. Et le mien n’en est pas exempt. Il existe autour de moi d’autres manières de penser, d’autres façons d’envisager les choses, d’autres possibilités d’existence. Seulement pour découvrir cela il faut savoir se taire puis écouter les autres. Et c’est ce que j’ai essayé de faire avec IEL PRÉSENTE. Pour chacun des épisodes de ce hors-série je me suis m’éclipsée et j’ai confié mon micro à un ou une critique d’art ou commissaire d’expositions. Toutes et tous ont eu carte blanche dans la réalisation de l’épisode : du choix de leur invité à la rédaction des questions. Les entretiens de IEL PRÉSENTE sont donc gorgés de mots, d’interrogations et de manières de penser qui ne sont plus uniquement les miennes. Aujourd’hui l’épisode de IEL PRÉSENTE est pensé par Inès Geoffroy ! Chargée des expositions à la grande halle de la Villette, elle est titulaire d’un master de recherche en anthropologie des images à l’EHESS et d’un master professionnel en ingénierie culturelle à la Sorbonne Nouvelle. Après être passée par l’Institut du Monde Arabe et la Philharmonie de Paris, elle est actuellement en charge de la programmation des expositions d’art contemporain dans la Grande Halle et sur le parc de La Villette. Son domaine de prédilection est la jeune création, mise à l’honneur chaque année lors de l’événement 100% L’EXPO dont elle est responsable. Elle développe en parallèle une activité d’écriture et traite notamment de la perception des identités musulmanes ! Et puis comme d'habitude : un immense merci à David Walters d'accepter que j'utilise son morceau Mama pour le générique. Allez écouter son dernier album ! www.youtube.com/channel/UC8HwBw3CFjLlrqUqsJB428g

IEL PRÉSENTE, c’est un hors-série qui multiplie les regards. J’en suis profondément convaincu, tout point de vue est nécessairement particulier et situé. Et le mien n’en est pas exempt. Il existe autour de moi d’autres manières de penser, d’autres façons d’envisager les choses, d’autres possibilités d’existence. Seulement pour découvrir cela il faut savoir se taire puis écouter les autres. Et c’est ce que j’ai essayé de faire avec IEL PRÉSENTE. Pour chacun des épisodes de ce hors-série je me suis m’éclipsée et j’ai confié mon micro à un ou une critique d’art ou commissaire d’expositions. Toutes et tous ont eu carte blanche dans la réalisation de l’épisode : du choix de leur invité à la rédaction des questions. Les entretiens de IEL PRÉSENTE sont donc gorgés de mots, d’interrogations et de manières de penser qui ne sont plus uniquement les miennes. Aujourd’hui, l’épisode de IEL PRÉSENTE est pensé par un commissaire d’exposition indépendant. Il est le co-fondateur du collectif curatorial Syndicat Magnifique et commissaire d'exposition pour Societies. Depuis 2020, il est en résidence à la Maison populaire de Montreuil où il a concentré ses recherches curatoriale sur les pratiques contemporaines queer et les relationnalités. Je suis son travail de loin depuis maintenant trop longtemps et j’avais vraiment envie de le rencontrer. Je suis donc ravie qu’il ait accepté de participer à IEL PRÉSENTE ! Aujourd’hui je confie mon micro à Thomas Conchou. Et puis comme d'habitude : un immense merci à David Walters d'accepter que j'utilise son morceau Mama pour le générique. Allez écouter son dernier album ! www.youtube.com/channel/UC8HwBw3CFjLlrqUqsJB428g

IEL PRÉSENTE, c’est un hors-série qui multiplie les regards. J’en suis profondément convaincu, tout point de vue est nécessairement particulier et situé. Et le mien n’en est pas exempt. Il existe autour de moi d’autres manières de penser, d’autres façons d’envisager les choses, d’autres possibilités d’existence. Seulement pour découvrir cela il faut savoir se taire puis écouter les autres. Et c’est ce que j’ai essayé de faire avec IEL PRÉSENTE. Pour chacun des épisodes de ce hors-série je me suis m’éclipsée et j’ai confié mon micro à un ou une critique d’art ou commissaire d’expositions. Toutes et tous ont eu carte blanche dans la réalisation de l’épisode : du choix de leur invité à la rédaction des questions. Les entretiens de IEL PRÉSENTE sont donc gorgés de mots, d’interrogations et de manières de penser qui ne sont plus uniquement les miennes. Aujourd’hui, l’épisode de IEL PRÉSENTE est pensé par une curatrice indépendante. Elle est diplômée de l’école du Louvre et du Royal College of Art et concentre ses recherches sur les savoirs ésotériques et les espaces de résistance. Depuis 2018 elle est assistante curatoriale à la Fondation Van Gogh à Arles et conçoit des projets curatoriaux collectifs au sein de diverses structures comme par exemple dans l’antenne arlésienne de galerie Sultana ou elle proposait au printemps dernier l’exposition Animal Crossing ! En parallèle de cela elle développe une pratique d’écriture fictionnelle. Et comme si cela ne suffisait pas, elle s’occupe depuis 2018 de la résidence l’Opéra, un super projet de résidence, donc, qui a lieu dans sa maison arlésienne où elle reçoit chaque mois, un ou une curateur.ice, artistes, poétesse ou critique qui travaille pendant une semaine sur un projet de son choix sans nécessité de rendus. Aujourd’hui la personne qui va driver cet épisode de IEL PRÉSENTE est Margaux Bonopera. Et puis comme d'habitude : un immense merci à David Walters d'accepter que j'utilise son morceau Mama pour le générique. Allez écouter son dernier album ! www.youtube.com/channel/UC8HwBw3CFjLlrqUqsJB428g

IEL PRÉSENTE, c’est un hors-série qui multiplie les regards. J’en suis profondément convaincu, tout point de vue est nécessairement particulier et situé. Et le mien n’en est pas exempt. Il existe autour de moi d’autres manières de penser, d’autres façons d’envisager les choses, d’autres possibilités d’existence. Seulement pour découvrir cela il faut savoir se taire puis écouter les autres. Et c’est ce que j’ai essayé de faire avec IEL PRÉSENTE. Pour chacun des épisodes de ce hors-série je me suis m’éclipsée et j’ai confié mon micro à un ou une critique d’art ou commissaire d’expositions. Toutes et tous ont eu carte blanche dans la réalisation de l’épisode : du choix de leur invité à la rédaction des questions. Les entretiens de IEL PRÉSENTE sont donc gorgés de mots, d’interrogations et de manières de penser qui ne sont plus uniquement les miennes. Je pense que depuis le lancement de PRÉSENT.E j’ai du parler d’elle dans un épisode sur deux. C’est une femme dont j’admire les convictions et les combats. Elle est membre de Jeunes Critiques d’art et de Diamètre, vice présidente de l’association Contemporaines, elle a travaillé pour la monnaie de Paris, pour Manifesta 13 mais aussi pour Aware. En fait c’est ce genre de meufs dont on est hyper fière d’être la copine enfin bref ! Aujourd’hui je suis  raaaavie de laisser mon micro à Flora Fettah.  Et puis comme d'habitude : un immense merci à David Walters d'accepter que j'utilise son morceau Mama pour le générique. Allez écouter son dernier album ! www.youtube.com/channel/UC8HwBw3CFjLlrqUqsJB428g

IEL PRÉSENTE, c’est un hors-série qui multiplie les regards. J’en suis profondément convaincu, tout point de vue est nécessairement particulier et situé. Et le mien n’en est pas exempt. Il existe autour de moi d’autres manières de penser, d’autres façons d’envisager les choses, d’autres possibilités d’existence. Seulement pour découvrir cela il faut savoir se taire puis écouter les autres. Et c’est ce que j’ai essayé de faire avec IEL PRÉSENTE. Pour chacun des épisodes de ce hors-série je me suis m’éclipsée et j’ai confié mon micro à un ou une critique d’art ou commissaire d’expositions. Toutes et tous ont eu carte blanche dans la réalisation de l’épisode : du choix de leur invité à la rédaction des questions. Les entretiens de IEL PRÉSENTE sont donc gorgés de mots, d’interrogations et de manières de penser qui ne sont plus uniquement les miennes. La personne ayant pensé l’épisode d’aujourd’hui est une jeune chercheuse et curatrice membre du CEA, l’association française des commissaires d’expos !  Je l’ai rencontrée en Bourgogne il y a deux ans au festival transdisciplinaire Feÿ qu’elle a cofondé en 2018. Aujourd’hui elle est membre de plusieurs collectifs notamment Lusted Men, une investigation photographique autour de l'érotisation du corps des hommes... Cette notion de collectif est justement au coeur de sa pratique, jusqu'à devenir un champ de recherche puisqu’elle a intégré en septembre dernier un programme de recherche autour des "pratiques collectives" au Royal Institute of Art (KKH) de Stockholm. Mais au-delà de cet impressionnant CV ce que je préfère chez elle ce sont les conversations sororales que j’ai la chance d’avoir de temps en temps avec elle. Vous savez, mon invitée d’aujourd’hui cest cette personne qui a le pouvoir de vous faire déballer tout ce que vous avez sur le cœur sans vous couper la parole et sous un regard doux et bienveillant. Du coup c’est avec une confiance absolue que je confie mon micro à Salomé Burstein pour ce nouvel épisode du hors-série IEL PRÉSENT.E Et puis comme d'habitude : un immense merci à David Walters d'accepter que j'utilise son morceau Mama pour le générique. Allez écouter son dernier album ! www.youtube.com/channel/UC8HwBw3CFjLlrqUqsJB428g

Ces mots, l’artiste Laurent Lacotte les glisse au sein des paysages qu’il rencontre au grès de ses déambulations, de ses dérives… Depuis plus d’un an, il marche avec toujours dans son sac à dos : des pochoirs. 26 exactement, comme autant de lettres que comporte l’alphabet. Il a aussi deux bombes de peintures aérosol, l’une noire et l’autre blanche. Avec ces 26 lettres Laurent sème des mots, à même les situations qu’il récolte. En réponse à ces derniers, j’ai souhaité lui en proposer d’autres, les miens, mais pas seulement. Dans cet épisode vous allez entendre d’autres voix, celle de Léo Marin, le curateur de cette exposition et celle de Noémie Monier, artiste, critique d’art et cartomancienne. Tous les trois nous avons tenté de vous raconter l’exposition « Dormir à la belle étoile sur un lit de galets » que Laurent Lacotte présente à Doc du 17 au 26 septembre 2021.

C’est grâce à Camille Brechignac que j’avais invité à réaliser un épisode de IEL PRÉSENTE que j’ai découvert le travail de Ingrid Berthon Moine. Ingrid c’est une artiste française basée à Londres qui travaille sur la question du regard que l’on porte sur nos corps en fonction de nos genres respectifs. En fait, je dirai même que le corps est son matériau de prédilection et que les médiums qu’elle emploie ; que ce soit la peinture, l’installation ou la photographie lui servent à expérimenter ce dernier et à questionner les normes et leurs impacts sur nos comportements ! Et ce n’est pas pour rien qu’on parle de corps aujourd’hui car j’ai l’immense plaisir de vous annoncer que du 21 octobre prochain au 18 décembre 2021 se tiendra à la galerie Paris Beijing - Romain Degoul la toute première exposition dont j’ai assuré le commissariat. L’exposition s’appelle FAIRE CORPS, elle rassemble une dizaine d’artistes qui tentent d’aller au-delà des attributs normés du genre et de déconstruire notre regard. L’autre bonne nouvelle c’est que les plus assidu.es d’entre vous connaissent déjà un bon nombre de ces artistes puisque toutes et tous ont été reçu dans PRÉSENT.E ! Vous aurez donc la possibilité de découvrir enfin en vrai, les oeuvres de Sabrina Belouaar, Kubra Khademi, Marion Mounic, Pauline Rousseau, Elea Jeanne Schmitter, Hugo Servanin, Abel Techer, Ren Hang et Sarah Trouche. Parmi elleux, mon invitée d’aujourd’hui qui présente ses neufs sculptures thingy dont on va notamment parler aujourd’hui... Enfin, on reprend les bonnes habitudes : Merci à David Walters pour le générique !

Regarder le travail de Sophie Varin c’est comme découvrir le monde à travers le trou d’une serrure. Il faut s’approcher, plisser un peu les yeux pour affiner sa vue, et même comme ça, ce n’est pas dit qu’on soit sûr de ce qui se passe véritablement derrière la porte. Aujourd’hui on va parler d'ambiguïté, d’indices et d’enquête… Et je suis ravie parce que pour une fois un épisode de PRÉSENT.E est diffusé alors que le travail de mon invitée est visible. Ça se passe jusqu’au 23 octobre à la galerie Sultana dans le quartier de Belleville et l’exposition s’appelle Ni Bien ni mal...

Pour ce nouvel épisode de PRÉSENT.E je reçois l’artiste Léonore Camus-Govoroff. Ce n’est pas un hasard puisque toustes les deux nous travaillons depuis plusieurs mois sur un projet d’exposition qui sera inauguré le 7 mai prochain à Reims dans un super tiers-lieux qui s’appelle The Left Place. L’exposition s’appelle "Dans un jardin qu’iels ont su garder secret", c’est une sorte de cloître abandonné anciennement détenu par des sœurs lesbiennes et mercenaires au centre duquel se trouve une fontaine dont l’eau a des vertus contraceptives. L’exposition reprend en fait l’esthétique des jeux vidéos fantasy et nous sommes propulsé.es, visiteurices, dans cet espace avec comme mission d’atteindre, dans un premier temps, cette fontaine magique et de trouver tous les items qui sont disséminés ça et là dans l’exposition et dans un second temps nous serons amenées à passer à la deuxième étape de ce jeux vidéos fictif en plongeant tout à fait dans un état de transition… Dans cet épisode nous parlons donc de communautés, de transitions, mais aussi de marges et d’empouvoirement.

Pour ce nouvel épisode de PRÉSENT.E je reçois deux artistes : Lucas Ramon et Andréa Leguellec toustes les deux membres de l’association The Left Place / The Right Space, un tiers lieux fondé il y deux ans par quatre artistes originaires de Reims qui venaient d’être diplomé.es des Beaux Arts. Aujourd’hui l’asso regroupe sept artistes et pense une chouette programmation à laquelle je suis ravie de participer puisque je curate du 7 au 31 mai prochain l’exposition de Léonore Camus-Govoroff ! Dans cet épisode on parle de la sortie d’école, du travail en collectif et du fait d’investir une ville encore considérée en marge des gros centres du marché de l’art contemporain. Artistes membres : Ouassila Arras, Adriann BEGHIN, Victoria David, Andréa Le Guellec, Thomas Schmahl, Adrien Tinchi, Vincent Villain, Lucas Ramond. Adresse : 99 Rue de Fismes, 51100 Reims

C’était la toute première fois que nous nous rencontrions avec Rose-Mahé Cabel. C’est Léonore Camus-Govoroff qui m’a parlée de son travail et qui a souhaité l’avoir à nos côtés lors de la journée performance du 28 mai prochain dans l’exposition que nous organisons à The Left Place : “Dans un jardin qu’iels ont su garder secret”. Avec iel on a parlé de Rose de Bordel, son personnage de dragqueer, d'espèces déviantes, d'herboristerie et de soin. J'espère que l'épisode vous plaira et je vous donne rendez-vous le 28 mai prochain à Reims pour voir sa performance !

Son monde est peuplé d’héroïnes, de créatures chimériques et de monstresses… Dans cet espace retrofuturiste, les gentes dames ne sont aucunement sauvées par des chevaliers. Ici, on avance entre adelphes et lesbiennes, le tout sur des samples de JuL. Aujourd’hui je reçois Héloïse Farago aka TroubaDure. Je l’ai découvert cet hiver à Noisy Le Sec dans l’exposition “𝑾𝒉𝒂𝒕 𝒘𝒆 𝒅𝒐 𝒊𝒏 𝒕𝒉𝒆 𝒔𝒉𝒂𝒅𝒐𝒘𝒔”, elle y présentait une performance complètement ouf pour laquelle elle reprenait des chansons médiévales en remplaçant les histoires violentes par des histoires d'amour lesbiens, le tout sur des samples de JuL. Celleux qui souhaite la découvrir sont convier le 28 mai prochain lors de la journée performance qu’on organise à l’occasion du premier solo show de Léonore Camus-Govoroff qui s’appelle “Un jardin qu’iels ont su garder secret” !

La pratique du réalisateur Valentin Noujaïm s’articule autour de trois axes : les luttes anti-racistes, l’utopie spatiale et les corps traumatisés. J’ai découvert son travail grâce à la critique d’art et curatrice Flora Fettah lors de visites d’ateliers à Artagon Marseille. Un lieu dédié aux jeunes professionnel·les de l’art qui se trouve dans l’ancienne usine Ricard de Saint-Marthe où Valentin travaille et où nous avons enregistré cet entretien. Aujourd’hui je vous propose de parler d’amours révolutionnaires et de l’amour de la révolution aux travers du parcours et des films de Valentin Noujaïm. Références : - Born in flames, Lizzie Borden - Héliogabale ou l'anarchiste couronné d'Antonin Artaud, Ed. Galimmard - Rester barbare de Louisa Yousfi, Ed. La fabrique - Derek Jarman - La Stadelschule à Francfort Épisode retranscrit : https://podcastpresente.fr/2022/09/12/valentin-noujaim/ Crédits : Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet entretien a été enregistré le 24 août 2022 à Artagon Marseille. Réalisation et mixage : Camille Bardin. Générique : David Walters.

En mars dernier j’ai eu le plaisir d’intervenir à Artagon à Marseille et de rencontrer individuellement une petite dizaine d'artistes. Sauf qu’à 17h00, ce jour, on m’a appris que mon dernier rdv avait loupé son train pour Sainte Marthe. On a alors essayé d’entreprendre une conversation sur zoom qui s’est vite transformée en fiasco : le wifi déconnait, nos voix étaient robotiques et nos phrases sans cesse interrompues. Alors on s’est dit que le mieux serait encore de se rejoindre dans le centre et de se boire un café aux Réformés. Et c’qui devait être un rdv d’une heure a pris fin sur les coups de 23h00. J’en suis sortie complètement surexcitée, presque assommée, essoufflée par cet échange bouleversant bien que complètement fortuit que nous venions d’avoir. Après le tumulte de l’année passée, j’ai pris le temps cet été de me replonger dans le portfolio de Théophile et aussi de lire son livre. Et comme lors de notre rencontre, je n’ai pas pu décoller de ma chaise en le lisant. J’ai dévoré les 200 pages de celui-ci en quelques heures sans jamais relever la tête de l’ouvrage. Et croyez-moi ou non mais la dernière fois que j’ai pris une telle claque en lisant un bouquin c’était en découvrant King Kong Theory. Alors sachez que je vais faire du lobbing toute l’année pour que ce bouquin soit publié au plus vite. Mais avant de me lancer dans ma quête, je voulais partager avec vous un petit bout de cette folle rencontre en recevant Théophile dans ce nouvel épisode de PRÉSENT.E… Références : - Hi-NRJ par Patrick Coly - I feel love de Donna Summer - VIH/sida: L'épidémie n'est pas finie! au Mucem du 15 décembre 2021 au 2 mai 2022 - Podcast VIH/sida: L'épidémie n'est pas finie! par Manifesto XXI - Double Je de Christophe Willem - Elle me dit de Mika - Action de Act Up à la Concorde le 1e décembre 1993 - Les vlogs de Lavande (@lavandersteen)https://www.youtube.com/channel/UCRHnwpb8qbMTBYKQvZRTGmg - Julien Bourgain @uniteton - Nello Geyvers @nelloid Retranscription pour les personnes sourdes et malentendantes : https://podcastpresente.fr/2022/09/05/theophylle-dcx/ Crédits : Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet entretien a été enregistré le 25 août 2022 à Marseille. Réalisation et mixage : Camille Bardin. Générique : David Walters.

Vous l’aurez remarqué, depuis le premier épisode de PRÉSENT.E, dans chaque intro, je ne dresse pas le CV de l’artiste que je reçois. Que mon invité·e soit une star de l’art contemporain ou un ou une jeune artiste encore étudiante, je m'applique à me souvenir de la personne, de l’exposition, de la conversation ou même du post Instagram, grâce auquel j’ai découvert son travail. Parce que je pense que dans notre monde il est nécessaire de tisser des liens, d’expliciter le fait que tout est constellation et que le savoir et la connaissance ne tombent pas du ciel. Pour Rayane Mcirdi, j’ai dû aller chercher aux confins de ma mémoire pour me rappeler de la première fois que j’ai vu son travail. Je pensais que c’était il y a quatre ans, lors de l’été 2018 durant lequel je m’étais arrêtée devant une vidéo qui était montrée au festival Par amour du Jeu aux Magasins Généraux où Rayane exposait, une oeuvre qui s’appelle You’ll Never Walk Alone dans laquelle on voit son cousin Samir jouer à FIFA. C’était mon souvenir le plus lointain mais hier Rayane m'a rappelée que la première fois qu’on s’était vraiment rencontré, c’était quelques mois plus tard, dans un bar, le soir du Prix Marcel Duchamp. Cela fait donc pile 4 ans qu'on se connait ! J'étais donc ravie de pouvoir discuter avec lui de cinéma, de devoir de mémoire, de voix marginalisées et de récits intimes... Les expositions : - "Par amour du jeu 1998-2018" aux Magasins Généraux du 9 juin au 5 août 2019, - "Les amis durent" à la galerie Anne Barrault jusqu'au 8 octobre 2022 avec Neïla Czermak Ichti, Flo*Souad Benaddi, Lassana Sarre, Ibrahim Meïté Sikely, Luna Petit. - "Désolé" à la galerie Edouard Manet de Gennevilliers du 3 octobre au 14 décembre 2019. Les films et réalisateurs : - La jetée et Sans soleil de Chris Marker, - Hou Hsia-Hsien, - Wong Kar-Wai Les artistes et critiques : - Neïla Czermak Ichti, - Horya Makhlouf, - Valentin Noujaïm, - Silina Syan, - Seumboy Vrainom :€, - Aïda Bruyère, - Zineb Sedira, - Mohamed Bourrouissa, - Julien Sirjacq. Épisode retranscrit : https://podcastpresente.fr/2022/10/04/rayane-mcirdi/ Crédits : Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet entretien a été enregistré le 6 septembre 2022 à Paris. Réalisation et mixage : Camille Bardin. Générique : David Walters.

Il y a quelques semaines, lors d’une réunion de Jeunes Critiques d’Art on a eu une grosse conversation sur le fait qu’on était encore à grande majorité blancs et blanches dans notre collectif et qu’on avait du mal à vraiment aborder les questions liées à la race sociale. Du coup, on s’est dit qu’il fallait qu’on consacre du temps pour apprendre et tenter d’articuler une pensée autour de cela. On a donc choisi d’aborder ce problème en prenant un angle bien précis qui serait, le regard blanc. Et je ne sais pas si c’est parce que je suis matrixée par cette conversation, mais en préparant cet entretien, j’ai eu l’impression que tout le travail de Silina Syan parlait de regards, de regard que l’on pose sur l’autre, de cultures qui se contemplent, du regard que l’on peut poser sur la culture de ses parents quand on est issu d’un couple que l’on dit “mixte” mais aussi du regard de celles et ceux qui vont voir notre travail quand on est artiste… Bref, vous l’aurez compris, pour moi le boulot de Silina il parle essentiellement de regards. Du coup je suis ravie de la recevoir dans cet épisode pour échanger autour de tout cela avec elle ! Références citées dans l'épisode : - Les diadates de l'association Diametre/a - 100% L'expo à La Villette du 6 au 30 avril 2022 - Zineb Sedira - Association pour la Recherche et l'Archivage de la Mémoire Arménienne (ARCAM) - Triangle-Astérides à Marseille Ses oeuvres dont on a parlé : - Bengali Interior - Pink Paradise - J'aurai pas osé Épisode retranscrit : https://podcastpresente.fr/2022/10/24/silina-syan/ Crédits : Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet entretien a été enregistré le 3 octobre 2022 à Pantin. Réalisation et mixage : Camille Bardin. Générique : David Walters.

Je crois que j’ai découvert le travail de Sharon Alfassi grâce à mon amie Roxane Rabieaux ! Elle m’avait conseillée d’aller suivre son compte Instagram, notamment parce que sur celui-ci, elle poste autant des choses liées à sa pratique artistique qu’à son statut d’artiste : elle nous parle de son boulot de vendeuse, du stresse qui monte avant un vernissage, de la CAF qui répond pas, des galères et des joies qu’elle peut rencontrer lors d’un tournage. Enfin bref, toutes ces petites et grandes choses qui entourent la vie d’artiste et dont on parle trop peu… En découvrant plus tard son travail, c’est une plongée dans un monde fantastique que j’ai faite, où les mythes populaires et les amitiés contemporaines se rencontrent et composent ensemble des histoires nouvelles. Je suis donc ravie de recevoir Sharon Alfassi au micro de PRÉSENT.E pour parler de tout ça !  Références citées dans l'épisode : Le Salon de Montrouge 2021 Le prix des Ateliers Médicis Les ateliers Wonder Le créateur Paul Smith Bruno Latour Le Master en Arts politiques de l'École d'affaires publiques de Sciences Po (Spip) Ses oeuvres dont on a parlé : Sing Goddess the Wrath of  Question de Feeling Autoportrait en centaure Épisode retranscrit : https://podcastpresente.fr/2022/11/03/sharon-alfassi/ Crédits : Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet entretien a été enregistré le 17 octobre 2022 à Paris. Réalisation et mixage : Camille Bardin. Générique : David Walters.

Dans cet épisode j’ai souhaité mettre en avant une initiative qui a vu le jour il y a quelques mois au Beaux Arts de Montpellier. Cette initiative elle s’appelle Trashpress et elle réunit des étudiants et des étudiantes qui ont souhaité contester l’existence de la biennale Art Press… Pour celles et ceux qui n’auraient pas suivi, Art Press c’est sans doute la plus grosse revue spécialisée en art contemporain en France. Elle a été fondée au début des années 1970 par Catherine Millet qui est encore aujourd’hui sa rédactrice en chef. Énormément de colère se cristallise autour de la figure de cette femme et de la revue Artpress car depuis le début du mouvement MeToo, Catherine Millet a beaucoup pris la parole et s’est positionnée comme l’une des figures d’opposition aux luttes féministes et intersectionnelles en France. Pour vous donner quelques exemples : seulement quelques mois après le début du mouvement MeToo elle signe notamment la tribune sur le droit à être importunée au côté d’autres personnalités comme Catherine Deneuve. Et l’année dernière en 2021, au moment des révélations concernant Claude Lévèque qui est accusé de pédocriminalité, ArtPress diffuse une tribune signée par une poignée de personnalités du monde de l’art et de la culture qui apportent leur soutien à l’artiste. Cette tribune elle ne passe pas auprès d’un grand nombre de contributeur·ices de la revue qui se fendent quelques jours plus tard d’une contre tribune pour se désolidariser du média et apporter leur soutien aux personnes ayant été victimes de Claude Lévèque. Aujourd’hui, Art Press c’est le symbole de ce monde de l’art réactionnaire qui soutient la division de l’homme et de l’artiste et lutte contre les mouvements féministes et décoloniaux. Alors quand le MOCO annonce qu’il accueillera la deuxième édition de la biennale « Après l’école » organisée par la revue, ça coince. Les Beaux Arts d’Annecy, de Grenoble, de Toulouse et de Lyon décident de boycotter l’évènement et de nombreux artistes refusent d’exposer leur travail dans le cadre de cet événement. En réponse à cela, trois étudiantes du MOCO crée Trashpress. Une manière pour elles de soutenir les artistes refusant.es et de signifier qu’aujourd’hui, la voix des étudiantes et des artistes émergent.es compte et qu’iels sont agissantes. C’est pour parler de leur initiative et en soutien à celle-ci que j’ai décidé de les recevoir dans le quarantième épisode de PRÉSENT.E. Je suis donc ravie d’accueillir Meryam, en 4e année au Moco et Émeline et Anouk qui sont en 5eme année là bas. Crédits : Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet entretien a été enregistré le 2 octobre 2022 entre Paris et Montpellier. Réalisation et mixage : Camille Bardin. Générique : David Walters.

Aujourd’hui exceptionnellement, je ne me suis pas rendue dans l’atelier d’un ou d’une artiste pour discuter de son travail mais j’ai partagé mon micro avec Flora Fettah et Mathilde Rouiller, qui au delà d’être deux de mes très bonnes amies, sont aussi des bénévoles au sein de Contemporaines. Contemporaines, c’est une association composée d’une trentaine de membres qui lutte pour offrir les mêmes opportunités, une meilleure représentation et une rémunération équivalente pour les artistes contemporaines dans un cadre bienveillant. L’association se déploie entre Paris et Marseille et propose des accompagnements, des formations, des tables rondes ou encore des expositions.  À force d’échanger toutes les trois sur ces sujets, nous avons souhaité penser une série de podcasts qui porte le nom d’un cycle de recherche par la pratique que Mathilde et Flora ont fondé au sein de leur asso. La série s’appelle “Féminismes intersectionnels et territoires artistiques” et elle est composée de quatre épisodes ! Le premier, que vous écoutez actuellement se concentre sur la question de la carrière artistique et des spécifiicités de sa construction lorsque l’on est issue d’une minorité de genre et/ou que l’on subit d’autres discrimination relatives à notre origine sociale ou géographique, au racisme et / ou au validisme.  Pour ce faire, nous avons choisi d’inviter deux spécialistes des « carrières artistiques », si je puis dire : Olivia Hernaiz, qui est une artiste qui vit et travaille à Bruxelles. En 2020, elle a créé le jeu de société L’Art & Ma Carrière qui aborde la question de la sous représentation des femmes et des minorités de genre dans le monde de l’art contemporain et Mathilde Provansal, sociologue et autrice d’une thèse intitulée « Artistes mais femmes. Formation, carrière et réputation dans l’art contemporain. » Références citées dans l'épisode : - Marie Buscatto, sociologue au CNRS et à l’Université Paris 1, - Feuille de Route Égalité 2019-2022 du Ministère de la Culture, - Jeu de société « Careers » 1976 - Article Effigies sur le savoir situé Épisode retranscrit :
 https://podcastpresente.fr/2022/12/15/contemporaines-1/ Crédits :
Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet entretien a été enregistré en juin 2021 à Chapelle XIV à Paris.
Réalisation et mixage : Camille Bardin. Générique : David Walters.

J’ai découvert le travail de Socheata dans l’atelier d’une autre artiste, celui de Prune Phi à Marseille. J’étais, comme souvent, avec Flora Fettah et Horya Makhlouf, nous parlions de traditions Khmer,  de la culture bouddhiste et des morts que l’on fête chaque année le 2 novembre quand Horya nous a parlé d’une artiste qu’elle avait rencontré à Toulouse… Socheata Aing. Et je dois dire que cette rapide plongée dans le travail de Socheata aux travers des mots d’Horya m’a tout de suite émerveillée. J’avais envie d’en savoir plus et c’est pour ça que je voulais absolument l’inviter à venir nous en parler dans PRÉSENT.E, je suis donc ravie qu’elle ait accepté mon invitation aujourd’hui. Références citées dans l'épisode : - Épisode de PRÉSENT.E de Rose-Mahé Cabel - Ren Hang - Performance au Musée Guimet - Se défendre, une philosophie de la violence de Elsa Dorlin - Groupe de recherche Genre 2030 – isdaT  Ses oeuvres dont on a parlé :
 - Lâcher prise, - S'occuper de ses oignons, - Rester zen, - Le secret de mon père pour réussir un bon plat. Aller sur le site de Socheata : https://socheataaing.wixsite.com/socheata Épisode retranscrit :
https://podcastpresente.fr/2022/12/27/socheata-aing/ Crédits :
 Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet entretien a été enregistré le 9 décembre 2022 à Bagnolet.
Réalisation et mixage : Camille Bardin. Générique : David Walters.

En mars dernier, je suis partie à Lille pour voir l’exposition qu’avait curaté une amie que vous connaissez bien si vous êtes des auditeurices assidues de PRÉSENT.E, parce que je dois parler d’elle dans un épisode sur deux, il s’agit de Flora Fettah ! Elle organisait dans l’exposition “Habiter le trouble”, une conférence performée de Vir Andres Hera et Clovis Maillet sur les amitiés queer au Moyen-âge. C’était absolument génial alors je leur ai proposé de récidiver lors de la journée de perf que nous organisions à The Left Place, à Reims, dans le solo show de L. Camus Govoroff que je curatais. Ce jour-là, les voix de L., Rose-Mahé Cabel, Héloïse Farago et Vir Andres Hera se sont jointes, on a beaucoup ri et aussi beaucoup pleuré. C’était une journée vraiment très très intense. Si vous le voulez, vous avez un épisode consacré à chaque artiste que vous pouvez réécouter. Mais aujourd’hui, c’est Vir Andres que je reçois (enfin !) dans PRÉSENT.E, pour parler de voix qui se croisent, se rencontrent et se répondent… Références citées dans l'épisode : - Sor Juana Inès de la Cruz - El Ajamiado - Casa de Velazquez à Madrid - "Primero Sueno" de Soeur Juana - "The vulnerable observer" de l'ethnologue Ruth Behar - L'écrivaine Carmen Boullosa - Son exposition aux Tanneries à Dijon en 2023 - Association Qalqalah Épisode retranscrit :
 https://podcastpresente.fr/2023/01/19/vir-andres-hera/ Crédits :
 Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet entretien a été enregistré le 29 octobre 2022 à Paris.
Réalisation et mixage : Camille Bardin. Générique : David Walters.

Vous allez sans doute reconnaître la voix d’Andréa car je l’avais reçue en mai dernier à ce micro pour parler de The Left Place, un tiers lieu basé à Reims qui réunit une dizaine d’artistes et qui organise des expositions, des concerts et autres évènements. Aujourd’hui, c’est pour parler de sa pratique artistique que je la reçois. On va échanger autour de la figure de la mante religieuse qu’elle convoque dans l'œuvre sur laquelle elle travaille en ce moment, on parlera aussi de misandrie, de savoirs techniques et de la manière dont elle tente de déconstruire son regard pour proposer des images et représentations nouvelles.  Références citées dans l'épisode : 
- Le regard féminin - Une révolution à l’écran, 2020. Iris Brey - Association Afro Gameuses @afrogameuses - « Cyberharcèlement : les streameuses lancent un cri d’alerte » Article médiapart oct. 2022. Ses oeuvres dont on a parlé :
 - Merci pour tout ; - Oohteca. Épisode retranscrit : https://podcastpresente.fr/2023/02/11/andrea-le-guellec/ Crédits :
 Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet entretien a été enregistré le 1 février 2023 à La Villa Belleville. 
Réalisation et mixage : Camille Bardin. Générique : David Walters.

PRÉSENT.E et Contemporaines collaborent pour rendre visibles et tenter de mettre à mal les inégalités de genre dans l’art contemporain ! À travers une série de quatre épisodes, nous revenons sur les obstacles et discriminations auxquels font face les travailleurses de l’art femmes, non-binaires et transgenres. Après un état des lieux du secteur esquissé dans le premier épisode, Camille Bardin et Mathilde Rouiller s’intéressent à la compatibilité de la parentalité et de la carrière dans l’art. Pour ce faire, elles reçoivent Nour Awada et Emilie Mcdermott, deux artistes qui sont également mères et qui ont fondé l’association [Re]production. Avec elles, nous tentons de comprendre les difficultés auxquelles font face les travailleurses de l'art lorsqu'iels deviennent parent·es. On parle évidemment de postpartum, de la gestion d'une potentielle pause dans sa carrière, du risque d'être essentialisé·e, des mesures qu'il reste encore à mettre en place et de la notion de "progrès" dont il faut parfois se méfier. Épisode retranscrit :
 podcastpresente.fr/2022/12/15/contemporaines-1/ Crédits :
 Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet entretien a été enregistré en janvier 2023 à Paris.
 Réalisation et mixage : Camille Bardin. Générique : David Walters.

En avril dernier, Mathilde Leïchlé et moi avons réalisé un reportage pour Jeunes Critiques d’art, le collectif dont on est toutes les deux membres. C’était dans le cadre de 100% L’expo à La Villette et nous avions choisi de suivre une association qui s’appelle « les souffleurs de sens » et qui propose des visites commentées pour des personnes aveugles et malvoyantes. Nous étions donc avec Serge, un des bénéficiaires de l’association et deux bénévoles quand on est tombé·es sur l’artiste Joël Harder qui était juste à côté de son installation. Serge n’avait encore jamais fait d’exposition d’art contemporain alors les bénévoles de l’association ont demandé à Joël s’il voulait bien parler un petit peu de son travail… Et je ne pense pas trop m’avancer en disant que Mathilde et moi avons adoré ce moment. Déjà parce qu’on découvrait un petit bout du travail prolifique de cet artiste dont on avait encore jamais entendu parlé et parce que Serge était émerveillé de découvrir à quel point l’art contemporain pouvait être riche et rassembler des pratiques aussi diverses et multiples. Je crois que ce moment est de ceux qui participent à nous rappeler pourquoi on fait ce boulot… Depuis ce jour, j'ai envie de consacrer un épisode de PRÉSENT.E à Joël, je suis donc ravie que ce moment soit enfin arrivé et qu’on puisse parler dans ce podcast du projet fleuve de Joël Harder... Références citées dans l'épisode :

 - Exposition 100% à La Villette en 2022 
- Podcast "Prendre Place" réalisé par Jeunes Critiques d'Art
 - Compagnons du devoir
- Ryōko Sekiguchi
 - Retour à Reims de Didier Eribon
 - Éloge de l'ombre de Jun'ichirō Tanizaki
 - La puissance invaincue des femmes de Mona Chollet. - Alyson Sillon Épisode retranscrit : https://podcastpresente.fr/2023/02/24/joel-harder/ Crédits :
 Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet entretien a été enregistré en Octobre 2022 à Paris. 
Réalisation et mixage : Camille Bardin. Générique : David Walters.

Brandon Gercara tente par son travail artistique de construire des espaces et de faire s’élever les voix des personnes membres de la communauté LGBTQIA+ de La Réunion notamment grâce à son association Requeer. Avec iel aujourd’hui, on va parler de la nécessité de construire des archives, de retournement, et de la manière dont iels réussit à articuler le fait d’être artiste, militant.e et chercheurse. Je crois que c’est grâce à des stories du curateur Thomas Conchou que j’ai découvert le travail de Brandon… Depuis quelques mois déjà on a eu plusieurs occasions de discuter toustes les deux mais je voulais absolument que l’une de ces conversations soit pérenne et devienne un épisode de PRÉSENT.E ! Je suis donc trop contente que Brandon ait accepté de me consacrer un petit temps alors qu’iel est de passage à Paris… Références citées dans l'épisode : 

- Episode de PRÉSENT.E d’Abel Techer : https://soundcloud.com/camillebardin/abel-techer-8 - Texte « Abel Techer et la fluidité du genre » : https://yaci-international.com/fr/abel-techer-et-la-fluidite-du-genre/ - Association Requeer - Myriam Omar Awadi - Nicolas Grivau - Eric Lebeau - Bad feminist de Roxane Gay - « Boumboum » de Brandon Gercara et Yannick Peria : https://www.youtube.com/watch?v=kMgjTv9M9Jk - Interview de Syhan Weigant : https://contemporaryand.com/fr/magazines/brandon-gercara-i-have-the-impression-of-being-in-a-permanent-state-of-displacement/ - L’amour fait loi : https://www.lamourfaitloi.com/qui-sommes-nous Épisode retranscrit : https://podcastpresente.fr/2023/03/03/607/ Crédits : Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet entretien a été enregistré en Janvier 2023 à Paris. Réalisation et mixage : Camille Bardin. Générique : David Walters.

PRÉSENT.E et Contemporaines collaborent pour rendre visibles et tenter de mettre à mal les inégalités de genre dans l’art contemporain ! À travers une série de trois épisodes, nous revenons sur les obstacles et discriminations auxquels font face les travailleurses de l’art femmes, non-binaires et transgenres. Après un état des lieux du secteur esquissé dans le premier épisode puis une deuxième conversation sur la parentalité dans les mondes de l’art, Camille Bardin et Florie Bavard s’intéressent aux violences sexuelles et sexistes qui sévissent encore dans nos milieux. Pour ce faire, elles reçoivent Magali Lesauvage, journaliste à l’origine de l’enquete sur Claude Lévèque et Louna Maurice-Amisse, co-fondatrice que l’association Les Mots de Trop. Avec elles, nous tentons de comprendre pourquoi il n’y a jamais eu de #MeToo dans l’art contemporain. Nous nous demandons quel rôle la presse spécialisée peut-elle prendre dans la lutte contre les VSS et enfin comment les écoles d’art peuvent-elles devenir des endroits plus sûrs. Épisode retranscrit : https://podcastpresente.fr/2023/03/22/lutter-contre-les-vss/ Crédits :
 Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet entretien a été enregistré en février 2023 à Paris.
 Réalisation et mixage : Camille Bardin. Générique : David Walters.

Depuis le mois de février j’ai la chance d’être en résidence d’écriture à La Ferme du Buisson. Là-bas, j’ai imaginé une série d’épisodes à partir de l’exposition les Sillons. Les Sillons c’est la première occurence d’un cycle d’expositions imaginé par Thomas Conchou, le nouveau directeur artistique du lieu. C’est aussi un programme d’accompagnement et de professionnalisation pour les artistes en début de carrière. L’exposition est volontairement non thématique. Aussi, les artistes qui s’y trouvent ont des profils très différents : iels touchent à une multitude de médiums, iels n’habitent pas les même villes et ne sont pas diplômé·es des même écoles. Néanmoins, il m’a semblé que de la rencontre entre leurs recherches naissaient parfois de passionnantes réflexions. C’est pour cela que j’ai choisi de les faire échanger entre elleux… Aujourd’hui je reçois donc quatre des artistes des Sillons ! Le duo formé par Juliette Jaffeux et Vincent Caroff, Benoît Le Boulicaut et Grand Chemin…   Dans cet épisode on a parlé de psychanalyse, de thread horreurs et d’ARG. On a discuté de notre rapport au réel, de Jeanne La Papesse et de Sex and the City. Un sacré programme ! Références citées dans l'épisode : - Chaîne YouTube ToiletFan1 https://www.youtube.com/@toiletfan1 - True Detective avec Matthew McConaughy, - La Maison des feuilles de Mark Z. Danielewski - Jeanne la Papesse - Série : Sex and the City - Clarisse Lispector, - Thread : unsolvedmysteries https://www.reddit.com/r/UnresolvedMysteries/ - La bête du Gévaudan - Jacques Lacan - Willem Reich, psychanaliste. - le Cloud Burster - Album Hounds of Love de Kate Bush - Résidence la Métive (23) https://lametive.fr/ Épisode retranscrit : À venir Crédits : Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet entretien a été enregistré en mars 2023 à La Ferme du Buisson dans le cadre d'un partenariat avec le centre d'art. Réalisation et mixage : Camille Bardin.

Chaque lundi, pendant toute la durée de 100% L’Expo, Camille Bardin et La Villette vous proposent un épisode hors-série du podcast PRÉSENT.E ! Voici le premier épisode de cette série, dans lequel trois des artistes de l’exposition, Lou Fauroux, Liên Hoàng-Xuân et Mona Cara, échangent autour des récits post-apocalyptiques. Car chacune à leur manière, elles tentent de dessiner les contours que nos sociétés prendront lorsqu’elles seront dépourvues de technologies, quand elles auront des géographies nouvelles ou que le désastre écologique sera arrivé à son paroxysme. Étonnamment, tout cela avec beaucoup d’humour et d’absurdité. 100% L'EXPO est à retrouver en accès libre du 5 au 23 avril à La Villette. Références citées dans l'épisode : - La guerre n'a pas un visage de femme de Svetlana Alexievich - South of No North de Bukowski - Episode de IEL PRÉSENTE avec Naomi Lulendo x Horya Makhlouf - Philosophe Jean Baudrillard - La sociologue Shoshana Zuboff - La Vierge de Miséricorde du XVe siècle - Le film Don't Look Up : déni cosmique de Adam McKay - le show de Michel Hayek Épisode retranscrit : https://podcastpresente.fr/2023/04/03/100-lexpo-1/ Crédits : Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet entretien a été enregistré en mars 2023 à Paris XIe dans le cadre d'un partenariat avec La Villette. Réalisation et mixage : Camille Bardin. Générique : David Walters.

Chaque lundi, pendant toute la durée de 100% L’Expo, Camille Bardin et La Villette vous proposent un épisode hors-série du podcast PRÉSENT.E ! Voici le deuxième épisode consacré aux archives et à l’écriture de l’Histoire dans lequel je reçois trois artistes : Lena Hervé, Chedly Atallah et Rayan Yasmineh. J’ai souhaité les faire échanger entre elleux parce qu’il m’a semblé que dans leur travaux toustes montrent la façon dont les récits historiques et mythologiques impactent notre manière d’appréhender notre époque contemporaine. Leurs oeuvres réunissent des histoires intimes parfois même familiales et des récits historiques qui sont tantôt les fruits de romans nationaux, tantôt des histoires qu’on a voulu taire ou enfouir. 100% L'EXPO est à retrouver en accès libre du 5 au 23 avril à La Villette. Références citées dans l'épisode : - L’artillerie coloniale de Montauban, à Sousse, en Tunisie - Mission Apollo de 1969 - Écrivain Jacques Lusseyran - « Le livre de sable » de Jorge Luis Borges - Maurice Denis - « L'orientalisme : l'Orient créé par l'Occident » d'Edward Saïd - « Mésopotamie : l'écriture, la raison et les dieux » de Jean Bottéro, assyriologue - Le songe de Gilgamesh - La Liberté guidant le peuple de Delacroix - « Iliade et l’Odyssée » d’Homère - « Data Mossoul » de Joséphine Serre - Incendie de La Bibliothèque royale d’Assurbanipal - Majnoun Leïla - Judith et Holopherne - Orphée et Eurydice Épisode retranscrit : https://podcastpresente.fr/2023/04/10/100-lexpo-2/ Crédits : Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet entretien a été enregistré en mars 2023 à Paris XIe dans le cadre d'un partenariat avec La Villette. Réalisation et mixage : Camille Bardin.
Générique : David Walters.

Tous les lundis, depuis l’ouverture de 100% L’Expo à La Villette, Camille Bardin vous propose un épisode hors-série du podcast PRÉSENT.E ! Voici le troisième et dernier épisode ! Aujourd’hui, je reçois Chloé Sassi, Laura Bartier et Marine Comte pour parler des relations qu'on entretient avec notre environnement. Toutes les quatre, on se demande comment créer ou accroître notre empathie vis-à-vis du monde et des autres formes de vie et quels modes de sociabilité peuvent être mis en place pour relationner avec le vivant et les autres ? 100% L'EXPO est à retrouver en accès libre du 5 au 23 avril à La Villette. Références citées dans l'épisode : - « Le désenchantement du Monde » de Max Weber, - « L’écosexualité » de Annie M. Sprinkles et Elizabeth M. Stephens - « La crise du sensible » de Baptiste Morizot, https://aussitotdit.net/2020/08/17/la-crise-ecologique-comme-crise-de-la-sensibilite-baptiste-morizot-texte-n36/ - « Everything » de David O’Reilly - « Les émotions de la Terre » de Glenn Albrecht Tout au long de cet épisode, nous sommes également accompagnées de Victoria Patricot, interprète en langue des signes française, qui porte les mots de Marine Comte pour la partie audio de ce podcast. Exceptionnellement, sachez aussi que vous pouvez retrouver cet épisode sur la chaîne YouTube de La Villette pour voir notre échange. Sinon, cet épisode est disponible sur toutes les plateformes d’écoute. Épisode retranscrit : https://podcastpresente.fr/2023/04/12/100-lexpo-3/ Crédits : Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet entretien a été enregistré en mars 2023 à La Villette, à Paris, dans le cadre d'un partenariat avec La Villette. Réalisation et mixage : Camille Bardin.
 Générique : David Walters.

Comment parler de son vécu, de ses traumas et de son intimité tout en se préservant et sans être tokenisé·e ? Dans ce deuxième épisode, de PRÉSENT.E en partenariat avec le Centre d’art contemporain de La Ferme du Buisson, je reçois deux des artistes de l’exposition : Nesrine Salem et Théophylle Dcx ! Un épisode enregistré dans le cadre de l’exposition Les Sillons, présentée au Centre d’art contemporain de la Ferme du Buisson jusqu’au 16 juillet prochain . . Références citées dans l'épisode : L’artiste Lavande Chaïma Boumaaz Artagon Marseille La Pensée Straight de Monique Wittig . Épisode retranscrit : https://podcastpresente.fr/2023/04/27/les-sillons-2-4/ . Crédits : Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet entretien a été enregistré en mars 2023 à La Ferme du Buisson dans le cadre d'un partenariat avec le centre d'art. Réalisation et mixage : Camille Bardin.

Je crois que d’une certaine manière, les artistes que je reçois dans cet épisode s’intéressent tous à la façon dont les mythes et les croyances contemporaines ont vu le jour. Tous tentent ainsi de montrer comment par la suite, iels ont été mis en concurrence — tout cela avec parfois beaucoup d’absurdité. Cet épisode a été enregistré avec Omar Castillo Alfaro, Charles-Arthur Feuvrier et Jacopo Belloni dans le cadre de l’exposition Les Sillons, présentée au Centre d’art contemporain de la Ferme du Buisson jusqu’au 16 juillet prochain
.
 . 
Références citées dans l'épisode :
 - kumari kandam  
- Les Dravidiens 
- MH370 Malaysia Airlines 
- La Lémurie 
 - La Naab - Xibalba 
 - Les Nymphéas de Claude Monet 
- Le Chevalier aux fleurs, Georges-Antoine Rochegrosse, 1894. Musée d'Orsay à Paris. 
- Las Siluetas d’Ana Mendieta 1973-1977 
- Álvaro Urbano et Petrit Halilaj
 - Selena y Los Dinos - Como la flor
 - La chaine Youtube Dude Perfect
 - China Export / Conformité Européenne  
- Telenovela Marimar 
- Michael Taussig, anthropologue
 - Bolivar Echeverria, philosophe marxiste latino-américain. .
 Épisode retranscrit : podcastpresente.fr/2023/05/09/les-sillons-3-4/ 
.
 Crédits : Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet entretien a été enregistré en mars 2023 à La Ferme du Buisson dans le cadre d'un partenariat avec le centre d'art.
Réalisation et mixage : Camille Bardin.

J’ai rencontré le travail de Floryan Varennes lors du Salon de Montrouge de 2019. Si j’ai voulu lui consacrer un épisode de PRÉSENT.E c’est parce qu’il se saisit de concepts qui sont légions aujourd’hui dans de nombreuses productions émergentes : il y a le care, la faitasy, le queer. Aussi, son travail s'ancre dans le Moyen-Age, une temporalité qui est elle aussi largement convoquée aujourd’hui. Je voulais donc qu’on revienne sur toutes ces notions et qu’on décortique ensemble ses recherches et les œuvres qui les matérialisent. C’est pourquoi je suis ravie de pouvoir échanger avec lui dans ce nouvel épisode de PRÉSENT.E…  Références citées dans l'épisode : - Jeanne d’Arc, - Hildegarde de Bingen - « Folles / Pendules ! Pratiques artistiques queer et chronopolitiques » de Thomas Conchou pour Textwork https://www.fondation-pernod-ricard.com/fr/textwork - Jacques Legoff, historien - The Elder Scrolls - Diablo - Halo - Le Seigneur des Anneaux - Franck Collard, historien, Professeur d'histoire médiévale - Association nationale des écoles supérieures d’art ANdÉA - Benoît Lamy de La Chapelle directeur du Centre d'art contemporain - la synagogue de Delme Épisode retranscrit : https://podcastpresente.fr/2023/05/28/floryan-varennes/ Crédits : Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet entretien a été enregistré en Octobre 2022 à Paris. Réalisation et mixage : Camille Bardin. Générique : David Walters.

En décembre dernier, je suis allée au Palais de Tokyo avec Claire Luna, une amie critique d’art et commissaire d’exposition indépendante. Claire voulait absolument voir la performance d’une artiste qu’elle aime beaucoup : Carla Adra. Sauf qu’à chaque fois qu’on demandait à quelqu’un ou quelqu’une notre chemin, iel était incapable de nous dire où nous pouvions la trouver. À force d’errer dans les allées bétonnées du Palais, nous sommes finalement tombées, si ce n’est sur l’artiste, sur une panoplie de sosies de celle-ci. Des performeuses coiffées et habillées comme Carla venue réciter à l’unisson, des paroles recueillies par l’artiste. J’ai adoré cette performance, alors quand j’ai vu que Carla exposait quelques semaines plus tard chez Valeria Cetraro, j’ai couru revoir son travail. À nouveau, s'échappaient de ses œuvres une multitude de voix… C’est pour parler de celles-ci que j’ai voulu que Carla Adra soit mon invitée. Références citées dans l'épisode : - La famille du Bureau des Pleurs, 2022 - Sonde (film), 2020 - Ailes (performance), 2019 - Exposition Le Grand désenvoûtement, Palais de Tokyo, décembre 2022. - Exposition Ouassila Arras, Frac Champagne, - Solo show "ça te colle à la peau" curaté par Raphaël Brunel, mars-juin 2023. Épisode retranscrit : https://podcastpresente.fr/2023/06/10/carla-adra/ Crédits : Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet entretien a été enregistré en Mars 2023 à Paris. Réalisation et mixage : Camille Bardin. Générique : David Walters.

Il y a quelque chose de jouissif dans le travail de Damien Rouxel. Ce quelque chose relève sans doute du caractère inédit des images qu’il crée. Damien Rouxel est fils d’agriculteurices, il a grandi dans une ferme bretonne. Aujourd’hui il est artiste, photographe et performeur. Dans son travail, il montre son corps. Celui d’un être hybride dont les membres se sont déployés au point d’exploser les carcans et les normes qui tentaient de l’atrophier. Damien Rouxel imprime sur nos rétines son homosexualité, son animalité, sa monstruosité. Nu ou en tenue de travail, une fourche à la main ou une couronne perchée sur la tête, Damien Rouxel documente sa métamorphose. Références citées dans l'épisode : - Ouvrage collectif "Pédés" aux ed. Points - Exposition “Résistance des fluides” chez Marcelle Alix février 2023 - Documentaire "Homo en France" co-écrit par Vincent Dedienne et Aurélia Perreau - One Woman Show "Nanette" de Hannah Gadsby - Ru Paul Drag Race - Trouble dans le genre de Judith Butler - Moulin Rouge de Baz Luhrmann - Prix Utopi.e Épisode retranscrit : https://podcastpresente.fr/2023/07/27/damien-rouxel/ Crédits : Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet entretien a été enregistré en Mai 2023 à Paris. Réalisation et mixage : Camille Bardin. Générique : David Walters.

Il me semble que HaYoung et Mélina Ghorafi s’intéressent toustes les deux à la manière dont les structures - même invisibles - contraignent nos inconscients. Comment nos environnements contraignent nos manières d'habiter le monde. Iels montrent les constructions insidieuses, iels parlent de leur omniprésence. Iels analysent finalement la manière dont nos déplacements, nos rétines et nos vies sont contraintes par l'extérieur. Cet épisode a été enregistré avec HaYoung et Mélina Ghorafi dans le cadre de l’exposition Les Sillons, présentée au Centre d’art contemporain de la Ferme du Buisson jusqu’au 16 juillet prochain
.

 Références citées dans l'épisode : - Geneviève Fraisse,  - "Junkspace. Repenser radicalement l'espace urbain." Rem Koolhaas, - "Data Perfume" de HaYoung, - "Les Anges de Rebut" de Mélina Ghorafi, - "L'ami des femmes" d'Alexandre Dumas fils, 

. 

Épisode retranscrit : https://podcastpresente.fr/2023/06/30/les-sillons-4-4/ 

.

 Crédits : Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet entretien a été enregistré en mars 2023 à La Ferme du Buisson dans le cadre d'un partenariat avec le centre d'art.
Réalisation et mixage : Camille Bardin.

Dans le travail de Prune Phi il y a des images. Des images manquantes, des images déchirées et d’autres retrouvées. Prune Phi remonte le fil des histoires. Elle travaille sur les liens que le temps a rompu. Vous avez peut-être déjà vu son travail l’été dernier à  Triangle - Astérides, à la Friche Belle de Mai, au Salon de Montrouge ou encore à Artagon Marseille où elle était résidente de 2021 à 2022.  Références citées dans l'épisode :
 - Buffy contre les vampires
 - Charmed
 - Spice girls
 - De Anza College
 - Têt Nguyên Dán - la fête du Têt
 - Les cires de Clemente Susini au Musée de la Specola à Florence
 - Pascal Roullet - Résidence 1+2 à Toulouse Épisode retranscrit : https://podcastpresente.fr/2023/10/10/prune-phi/ Crédits : Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet entretien a été enregistré en Septembre 2023 à Paris. Réalisation et mixage : Camille Bardin. Générique : David Walters.

Au cœur du Centre d’art contemporain de la Ferme du Buisson à Noisiel (77), la Zone à Partager (ZAP) est un espace destiné à réinventer la rencontre avec les œuvres. Un lieu convivial conçu pour la médiation en autonomie, qui vise à replacer le public au centre des usages par la pratique et l’expérimentation. Dans cet épisode, je vous glisse dans ma poche pour partir à la rencontre de celleux qui pensent et font ce lieux. Références citées dans l'épisode :
 - Marie Preston - Club de Bridge - Lae Club Maed - CAC Brétigny et Céline Poulin. - Les Nouveaux Commanditaires de la Fondation de France - Salon de Montrouge avec Guillaume Désanges et Coline Davenne - Julie Pellegrin - cluelesS par Saloméja Jacquet et Clara Stengel Avec Sonia Salhi, Terah Noll, Christian Jiordano, Guillaume Vilchien, Thomas Conchou, Celine Bertin mais aussi Nina, Lucie, Camille, Zélia, Léa, David, Zoé, Audrey, Alice et j’en passe. Crédits : Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet épisode a été produit en partenariat avec La Ferme du Buisson. Réalisation et mixage : Camille Bardin. Générique : David Walters.

C’est à Rome que commence notre histoire d’aujourd’hui, à quelques pas seulement de la Piazza del Popolo. Dans l’atelier construit et occupé par le peintre et collectionneur Jean-Baptiste Wicar dès 1825 et légué à la Ville de Lille quelques années plus tard. Dans cet atelier, défilent chaque année des artistes Lillois.es de moins de 40 ans, lauréat·es du Prix Wicar. Mes invité·es d’aujourd’hui sont les quatre artistes qui à tour de rôle ont occupé l’atelier romain au cours de l’année 2023. Sauf au mois d’août ! Parce qu’à ce moment là, c’était moi qui y était… Pour préparer l’exposition Format à l’Italienne. Une exposition qui est en train de voir le jour en ce moment-même à l’Espace Carré, à Lille. Nous sommes au milieu de celle-ci, les cimaises sont posées, la plupart des oeuvres accrochées. On va passer les prochains jours à peaufiner tout cela afin de vous accueillir dans les meilleures conditions du 26 janvier au 17 mars prochain. Je suis ravie de vous faire entendre les voix de Fanny Béguély, duo ORAN et Ludivine Large-Bessette Remerciements : Pauline Ozon, Charlotte Morel et Laurie Chevrot qui nous accompagnent depuis le début du projet, Sébastien Clavette, le régisseur de l’exposition qui est aussi un peu un magicien et qui a donné beaucoup d'amour à cette exposition. Camille Deleplanque qui nous a aidé à installer l'arbre présent dans l'exposition. Céleste Gallet chargée de médiation, qui vous accueillera dans l'espace mais aussi les personnes du nouveau Grand Tour : Dora Pentchev et Emilie Renouvin qui travaillent à l'Institut Français de Rome et enfin Flaminia Petrassi pour son accueil chaleureux à Rome. Crédits : Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet épisode a été produit en partenariat avec l'Espace Carré. Réalisation et mixage : Camille Bardin. Générique : David Walters. Quelques informations supplémentaires sur le Prix Wicar : Le Prix Wicar est la résidence de création de la Ville de Lille à Rome. Chaque année la Ville de Lille organise au printemps un appel à candidature pour 3 résidences de création, de trois mois consécutifs chacune. A l’issue du Jury, présidé par l’élue à la Culture de la Ville de Lille, 3 lauréats sont sélectionnés. Le Prix Wicar, c’est quoi ? - Une bourse : de 4 000 euros - Une exposition, « Format à l’italienne » : l’œuvre réalisée par le résident dans le cadre de cette résidence est présentée lors d’une exposition collective intitulée « Format à l’Italienne » à l’Espace Le Carré, Espace municipal d’art contemporain de la Ville de Lille. - Une acquisition : La Ville de Lille achète à l’issue une œuvre produite lors de la résidence, afin qu’elle intègre le fonds municipal d’art contemporain. Pour qui ? - La résidence est dédiée aux artistes plasticiens (peinture, installation, vidéo, photo, …), architectes, designers émergents de Lille ou de la Métropole, de moins de 40 ans. La collaboration dans le cadre du Nouveau Grand Tour - Dans le cadre du Nouveau Grand Tour 2023, programme de résidence porté par l’Institut français d’Italie et l’Ambassade de France en Italie, la Ville de Lille a proposé une résidence de recherche à Rome pour un ou une commissaire d’exposition, qui a intégré la préparation de l’exposition de restitution des lauréats du Prix Wicar. - Cette résidence a permis à la Ville de Lille d’accueillir Camille Bardin à l’atelier Wicar en aout 2024, afin de préparer l’exposition « Format à l’italienne XIV » à l’Espace Le Carré.

Ce n'est pas impossible que vous ayez déjà croisé une oeuvre d'Amine Habki depuis la rentrée 2023. Parce que ces derniers mois, son actualité est particulièrement dense. J'ai moi-même eu le plaisir de le rencontrer au Centre Pompidou où il avait imaginé un atelier à destination des jeunes du Studio 13/16. Mais son travail a également été présenté au Salon de Montrouge, au Consulat à Voltaire où il avait son atelier et enfin, à la galerie Andrehn Schiptjenko dans l'exposition Weaving, Stitching, Painting. Je suis très heureuse qu'il soit mon invité aujourd'hui ! Références citées dans l'épisode :
 - Reel Bad Arabs : How Hollywood vilifies a People de Jacks G. Shaheen, - Silvia Naef, professeure à l'unité d'arabe de l'Université de Genève, - Oleg Grabar, archéologue et historien d'art. - Mercerie Nadia d'Éragny Épisode retranscrit sur https://podcastprsente.com/ Crédits : Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet entretien a été enregistré en Janvier 2024 à Paris. Réalisation et mixage : Camille Bardin. Générique : David Walters.

“Je n’utiliserai pas Instagram. Mais je suis quand même là car mon conseiller pôle emploi trouve ça suspect qu’une artiste n’ai pas de compte insta.” suivie de quelques mots dièses : “des droits sociaux, pas de conseils marketing, pas d’insta pas de chocolat, c’est la lutte finale et résiste” voici ce qu’on peut lire en grand sur le compte Instagram de mon invitée d’aujourd’hui. Ce sont des membres d’Art en grève Caen qui m’ont parlé·es de son travail il y a plus d’un an. Je m’étais tout de suite empressée d’aller voir son portfolio. J’avais alors découvert un travail qui se situe à l'orée du documentaire et qui soulevait des questions que je trouve passionnantes sur le militantisme dans l’art, sur le rôle des images dans les luttes sociales… C’est ce dont on parle dans cet épisode consacré à l’artiste Mélissa Mérinos. Références citées dans l'épisode :
 - "Les dangers de l'histoire unique" de Chimamanda Ngozi Adichie - L'association Genepi - L'ONG Caritas - Les accords du Touquet - Le règlement Dublin - Hélène Gugenheim, artiste Épisode retranscrit sur podcastprsente.com/ Crédits : Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet entretien a été enregistré en Février 2024 à Paris. Réalisation et mixage : Camille Bardin. Générique : David Walters.

Il y a quelques mois, j’ai déjeuné avec Marine Lang. Marine c’est la directrice de Mécènes du Sud Montpellier-Sètes-Bézier et j’ai vraiment beaucoup aimé son énergie, le regard qu’elle porte sur l’art contemporain et la manière dont elle travaille avec les artistes. Du coup je lui ai proposé qu’on imagine un partenariat avec PRÉSENT.E. Le but étant de vous proposer des épisodes sur les projets et expositions que porte l’association. Vous écoutez le premier d’entre eux qu’on a choisi de consacrer à The Office, un festival, qui s’est tenu plusieurs jours dans l’espace de Mécènes du Sud à Montpellier et qui proposait une série d’ateliers et de micro-temps de résidences autour de ce sujet cliché du design qu’est l’aménagement de bureaux. Un temps précieux pour parler de visibilisation du travail dans l'art, des manières qu'on a d'occuper ou pas cet espace et de corps qu'on souhaite performants à tout prix. Par ordre d'apparition : - Marine Lang, directrice de Mécènes du Sud - Alexis Lautier et de Pierre Talagrand de Mr&Mr - Pat, Elouan & Max de l'atelier Palouma - Clément de Erba Erba Les autres artistes participant·es : - Émilie Fayet, - Marie-Laure Sagnier, - Heim+Viladrich. Épisode retranscrit sur podcastprsente.com/ Crédits : Cet épisode est produit en partenariat avec Mécènes du Sud Montpellier-Sète-Béziers. Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet entretien a été enregistré en Mai 2024 à Montpellier. Réalisation et mixage : Camille Bardin. Générique : David Walters.

S’il m’arrive souvent de passer complètement à côté des peintures que je croise, je suis parfois aussi complètement projetées vers elles. Je dois dire que c’est ce qui s’est passé quand je suis rentrée dans l’atelier d’Adèle Salaün Meuriot. Ce qui m’a fascinée ce sont ces fluides qui perlent sur les visages, qui dégoulinent des bouches et glissent sur les doigts. C’est cette lumière qui frappe le tout et qui vient créer de déroutants clairs obscurs. Devant ces toiles j’avais du mal à dire s’il fallait que je me prélasse ou s’il fallait que je me méfie. C’est pour discuter de tout cela que j’ai le plaisir de recevoir Adèle Salaün Meuriot dans PRÉSENT.E aujourd’hui… Références citées dans l'épisode :
 - Psychose d'Alfred Hitchcock - Mutantes (Féminisme Porno Punk) de Virginie Despentes - Pink Flamingo de John Waters - David Lynch - Under the Skin de Jonathan Glazer - Blissfully yours de Apichatpong Weerasethakul - Fiodor Dostoïevski - La symbolique de l'organicité de Nicole Brenez - Tracey Emin - Nan Goldin - Le regard féminin d'Iris Brey - Land of my dream de Yann Gonzalez Épisode retranscrit sur podcastprsente.com/ Crédits : Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet entretien a été enregistré en Mars 2024 à Paris. Réalisation et mixage : Camille Bardin. Générique : David Walters.

« Comment construire des amitiés positives et solidaires face à ces références défaillantes ? Comment les réinventer pour affirmer leur force, non seulement émotionnelle, mais aussi politique ? Avec la complicité de Morgane Baffier, Flo*Souad Benaddi & Luna Petit, Konstantinos Kyriakopoulos & Frank Zitzmann, Ninon Hivert et Céleste Moneger, AMIEX souhaite faire sortir l’amitié de son cadre patriarcal et hétéronormatif. Elle nous invite à « s’engager en amitié », pour reprendre le titre de l’essai de Camille Toffoli. Les œuvres se réapproprient les espaces dédiés, l’humour, le désir, la narration, les objets, les références, la parole, les vêtements qui traversent nos liens de proximité et d’amitié, pour les déplacer vers des horizons plus conscientisés et plus inclusifs. » Andréanne Béguin, à propos de l’exposition Amiex qu’elle curate à Mécènes du Sud jusqu’au 14 septembre prochain. Références citées dans l'épisode :
 - S’engager en amitié, de Camille Toffoli, - C’est quoi ton genre d’humour de Charlotte Finet, - Utopies féministes sur nos écrans, Les amitiés féminines en action de Pauline Le Gall - 3 : une aspiration au dehors de Geoffroy de Lagasnerie Épisode retranscrit sur podcastprsente.com/ Crédits : Cet épisode est produit en partenariat avec Mécènes du Sud Montpellier-Sète-Béziers. Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet entretien a été enregistré en Mai 2024 à Montpellier. Réalisation et mixage : Camille Bardin. Générique : David Walters.

Ça fait plusieurs années que je suis fascinée par le travail de Chloé Desmoineaux. Sans doute parce que ses recherches ont quelque chose qui est presque de l’ordre de la magie. Chloé détourne des jeux vidéo et réfléchit à des manières alternatives de concevoir l’interaction écran-manette. Elle est une sorte de hackeuse qui perturbe les systèmes pour les émanciper des cadres auxquels on les a initialement programmés. Sa pratique est résolument queer et elle s’inscrit dans une histoire plus large qui est celle du transhackféminisme. Que de concepts qui m’excitent beaucoup trop et dont je suis ravie de pouvoir discuter avec elle aujourd’hui… Références citées dans l'épisode :
 - Pierre Corbinais, journaliste pour L’oujevipo et Shake That Button, - The Legend of Zelda: Ocarina of Time, - Video Games Have Always Been Queer de Bonnie Ruberg, - Nathalie Magnan, théoricienne activiste des médias et cyberféministe, - No Man's Sky, - Vandalisme queer de Sara Ahmed, - Pang pang Club - Doom, - Zone autonome temporaire de Hakim Bey - FluidSpace - 100 Antithèses du cyberféminisme - Collectif Penchablenda - Collectif Gynepunk Épisode retranscrit sur podcastprsente.com/ Crédits : Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet entretien a été enregistré en mai 2024 à Paris. Réalisation et mixage : Camille Bardin. Générique : David Walters.

Dans les œuvres d’Anna Solal il y a débris du monde contemporain : des écrans cassés, des semelles de Nike ou des pommeaux de douche. On trouve aussi tout un bestiaire : des ânes, des lièvres, des corbeaux que notre société ingère puis recrache en logo. Les visages en sont plutôt absents, dissimulés derrière des filtres, symboles de l’hyper contrôle qu’on nous impose. Anna Solal rassemble des auteurs, artistes et personnages religieux pour en faire les icônes d’un monde contemporain entre violence en puissance et possibilité de rédemption. Dans cet épisode, je la reçois accompagnée de Marine Lang, la commissaire de l’exposition Mille Projectiles visible jusqu’au 28 décembre au FRAC Occitanie à Montpellier. Une exposition qui rassemble certains grands formats que l’artiste a produit l’année dernière alors qu’elle était en résidence à la Villa Médicis à Rome. Références citées dans l'épisode :
 - Robert Bresson - Paul Virilio - Amalia Ulman - Jean Genet - Walker Evans - August Sander - Joris-Karl Huysmans - El Greco - David Tibet Épisode retranscrit sur podcastprsente.com/ Crédits : Cet épisode est produit en partenariat avec Mécènes du Sud Montpellier-Sète-Béziers. Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet entretien a été enregistré en Juin 2024 à Montpellier. Réalisation et mixage : Camille Bardin. Générique : David Walters.

Je crois qu’un des trucs que je préfère dans le fait de travailler avec des artistes c’est quand iels m’ouvrent les yeux sur des choses qui nous accompagnent au quotidien mais auxquelles on ne fait plus attention, c’est leur capacité révélatrice. Mon invitée d’aujourd’hui s'intéresse au processus qui fait de la nature un paysage, puis une carte postale et enfin un support de communication. Elle nous montre les soubassements politiques de la culture visuelle occidentale et la manière dont elle vient formater nos esprits et contraindre notre rapport au monde. Aujourd’hui, je suis ravie de recevoir l’artiste Hélène Bellenger. Références citées dans l'épisode : - Maquillages Max Factor - Louis Candide Boulanger - Happycratie - Comment l'industrie du bonheur a pris le contrôle de nos vies de Eva Illouz - Carl Gustav Jung Épisode retranscrit sur podcastprsente.com/ Crédits : Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet entretien a été enregistré en juin 2024 à Paris. Réalisation et mixage : Camille Bardin. Générique : David Walters.

Cet épisode est le premier que j’enregistrais en live et devant un public ! C’était à la librairie du Palais de Tokyo avec Quentin Petit Dit Duhal. Quentin est historien de l’art, auteur d’une récente thèse sur les représentations de la non-binarité de genre dans l’art contemporain. Il a également enseigné à l'université Paris-Nanterre, Aix-Marseille et Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, ainsi qu’en école d’art et de design. Ses travaux portent sur les questions liées aux gender studies, aux queer studies, au post humain et, de manière plus générale, à l’art engagé à partir de la seconde moitié du XXe siècle. Mais si je le reçois aujourd’hui c’est pour parler plus spécifiquement de son ouvrage : Art Queer, Histoire et théorie des représentations LGBTQIA+ récemment paru aux éditions Double ponctuation dans lequel Quentin montre l’impact que l’art queer et ses représentations peut avoir sur la transformation de nos sociétés en déplaçant les catégories de genre. Il montre comment l’art queer nourrit de nouveaux discours sur le hors-norme, l’exclusion et la hiérarchie.  Références citées dans l'épisode : - Élisabeth Lebovici - Art Queer de Renate Lorenz - Pour une esthétique de l'émancipation : Construire les lignées d'un art queer d’Isabelle Alfonsi - Disidentifications de José Esteban Muñoz - Smith - Abigail Solomon-Godeau - Félix González-Torres - Fadi Elias - Cy Lecerf Maulpoix - Aïcha Snoussi - Programme de désordre absolu de Françoise Vergès - Musée Queer Circle - Musée de transologie de Brighton Épisode retranscrit sur podcastprsente.com/ Crédits : Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet entretien a été enregistré en juin 2024 à la librairie du Palais de Tokyo à Paris. Réalisation et mixage : Camille Bardin. Générique : David Walters.

Les personnes que figure Camille Soualem dans ses peintures ne nous fixent jamais. Comme si elles n’avaient que faire d’être observées. Elles sont simplement là, à se prélasser ou à s'entraîner pour le Grand Soir. Bien qu’armées, elles ont quelque chose de naïf ou plutôt de serein. En tous cas c’est ce qu’elles provoquent en moi : une sérénité et une force sans faille. Et je crois qu’en ces temps troublés j’avais besoin de leur présence à mes côtés. Alors quoi de mieux que de recevoir celle qui les a engendrées. Aujourd’hui, c’est l’artiste Camille Soualem qui est mon invitée.  Références citées dans l'épisode :
 - Pauli Bertholon - Alina Szapocznikow - Mathieu Rigouste - Elsa Dorlin - Enter the dragon avec Bruce Lee - Mangeuses : histoire de celles qui dévorent, savourent ou se privent à l’excès de Lauren Malka - Faiminisme : quand le sexisme passe à table de Nora Bouazzouni - Épisodes « Nourrir son homme » des Couilles sur la table - Zone autonome temporaire de Hakim Bey Épisode retranscrit sur podcastprsente.com/ Crédits : Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet entretien a été enregistré en juillet 2024 à Paris. Réalisation et mixage : Camille Bardin. Générique : David Walters.

Quand j’ai rencontré Marielle Chabal, j’ai dû lui demander je ne sais combien de fois de me préciser de quoi elle me parlait, si ce qu’elle me disait était fictif, avait trait à sa pratique ou était bien ancré dans le réel. J’avais du mal à identifier ce à quoi je me confrontais en découvrant sa pratique. J’étais face à des mondes complexes et franchement crédibles. En fait, Marielle Chabal construit des fictions socles puis invite des spécialistes de diverses disciplines à les investir, à réfléchir à l'intérieur d’elles. Marielle pense des récits spéculatifs et appréhende ainsi des dispositifs contre-hégémoniques. Ces exercices de pensée sont absolument passionnants. Si bien que je me demande comment on a fait pour que cet épisode ne dure pas 3h... Références citées dans l'épisode :
 - Womyn's land / Terres lesbiennes - Occupy Wall Street (OWS) - Karim Kattan, écrivain palestinien - Michael Levy, architecte - el-Atlal, résidence à Jéricho, en Palestine - Constance Tenvik, artiste - Eric Stephany, artiste - Soufiane Ababri, artiste - Jeanne La Fonta, compositrice, interprète Crédits : Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet entretien a été enregistré en juillet 2024 à Paris. Réalisation et mixage : Camille Bardin. Générique : David Walters.

Poésie contre fin du monde c'est une exposition comme une réponse à la question "ça va ?" mais sans sourire gêné ou oui automatique. C’est en ces termes que mes invité·es d’aujourd’hui on choisit de présenter l’exposition qu’iels montrent à Mécènes du Sud Montpellier-Sète-Bézier. L’une est senior curator à Kanal Centre Pompidou à Bruxelles, il s’agit de Devrim Bayar ; quand l’autre Ethan Assouline est artiste. Ensemble iels ont pensé la quatrième occurence d’un projet que porte Ethan depuis 2021 : la médiathèque autonome. Un espace de consultation et de partage de textes qu’Ethan glane ça et là depuis ses études. Jusqu’au 4 janvier prochain, vous pouvez les découvrir au milieu d’oeuvres d’artistes qui tentent elles et eux aussi d’esquisser de nouveaux récits et de répondre par la fiction, les mots et la poésie aux maux de notre époque. Parmi elleux Neïla Czermak Ichti, Youri Johnson, Luna Mahoux, Rafael Moreno, Cecilia Vicuña, Walter Swennen, Agatha Wara et Slow Reading Club. C’est pour mettre en commun toutes ces pensées que je les reçois aujourd’hui dans PRÉSENT·E ! Références citées dans l'épisode :

 - A few tricks up the sleeve… (Part One) Exposition curated par Lou Ferrand et Katia Porro avec Ethan Assouline, Sara Blosseville, Claire Finch, Youri Johnson, Silvana Mc Nulty, and guests: Marguerite Bones, Danaé Falcoz, Emmanuel Guy, Lome Lu, Callisto Mc Nulty, Revue Show, The Big Dumb Object à Doc! Paris en mai 2021. - Exposition "Four Sisters" au musée juif de Bruxelles - Marcher à côté de ses lacets dans un frigidaire vide. Chantal Akerman. Épisode retranscrit sur podcastprsente.com/ Crédits : Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet entretien a été enregistré en septembre 2024 à Montpellier, il est produit par Mécènes du Sud Montpellier-Sète-Bézier. Réalisation et mixage : Camille Bardin. Générique : David Walters.

Jusqu’au 6 janvier prochain, dans la galerie 4 du Centre Pompidou, vous accueille une grande installation de liège, comme une coulée de lave venue s’emparée des espaces du musée. Cette lave, elle éructe des mains et du coeur de l’artiste Gaëlle Choisne qui le 14 octobre dernier s’est vue décernée le Prix Marcel Duchamp 2024. Une récompense créée en 2000 par l’Adiaf, l’Association pour la diffusion de l’art français. Cette année, la curatrice du prix était Jeanne Brun, directrice adjointe du Musée d’Art Moderne. Elles sont toutes les deux les invitées de cet épisode de PRÉSENT·E enregistré en live le 16 octobre dernier au Centre Pompidou. Références citées dans l'épisode :
 - La perspective inversée de Pavel Florensky, - Jacques Rancière, - Audrey Parisot, conférencière et chamane, - Chaordique de Dee Hock, - Entreprise les liégeurs, - Bill Mollison, scientifique, père de la permaculture Crédits : Cet épisode est produit par le Centre Pompidou, il a été enregistré en live en septembre 2024 dans l’exposition du Prix Marcel Duchamp au Centre Pompidou. Écriture et montage : Camille Bardin. Générique : David Walters.

Les plus assidu·es d’entre vous reconnaîtront peut-être la voix de mon invitée d’aujourd’hui. Je l’ai reçu il y a deux ans à ce même micro pour parler de Trash Press, une initiative qu’elle avait lancée avec d’autres étudiantes des Beaux-Arts de Montpellier pour contrer la biennale Art Press qui se jouait au MOCO. J’avais alors été touchée par sa détermination mais aussi par sa colère. Ce qui m’avait poussé à m'intéresser plus spécifiquement à son travail. Meryam Benbachir tentait à l’époque déjà d’esquisser des formes qui ne pouvaient pas être récupérées, qui ne la laisseraient pas être tokenisée. J’avais trouvé ses questionnements passionnants et sa capacité à les pousser jusqu’au bout admirable. Depuis, Meryam est devenue membre de Jeunes Critiques d’Art, collectif dont je fais moi-même partie et je crois pouvoir dire que nous sommes devenues amies. Je suis donc ravie de la recevoir une fois de plus à ce micro. Références citées dans l'épisode :
 - "The Case Against 'Tokenism'" de Martin Luther King dans le New York Times d'aout 1962, - Interview de Melha Bedia pour Konbini, - Gaviscon, - Seumboy Vrainom :€ - ThunderCage : Hallal & Queer edition - exposition sauvage curatée par Inès Geoffroy après une invitation de Romain Vicari, - Aïcha Snoussi - Le meilleur système d'Anne-Sarah Huet, - Sarah Netter, - Collectif Jeunes Critiques d'Art. Crédits : Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet entretien a été enregistré en septembre 2024 à Paris. Réalisation et mixage : Camille Bardin. Générique : David Walters.

Dans le travail de Pauline Pastry il est question de corps. De corps usés, de corps fatigués, de corps que le travail a abîmé. Mais il est aussi question de communauté, de prise de conscience et d’émancipation. Au Salon de Montrouge, Pauline Pastry présente une partie des recherches qu’elle mène sur les soirées ouvrières qui se tenaient au XIXe siècle à Montreuil. Pour cet épisode de PRÉSENT.E produit en partenariat avec le Salon de Montrouge, elle revient sur les oeuvres qu’elle donne à voir du 7 au 23 février prochain… Crédits : Cet épisode est produit par le Salon de Montrouge, il a été enregistré en février 2025 à Paris. Écriture et montage : Camille Bardin. Générique : David Walters.

On pourrait voir le travail de Noémi Lancelot comme un appel à la grève, ou même à la démission. Ce qui est sûr c’est que Noémi nous enjoint à la remise en question, elle nous pousse à nous interroger sur notre rapport au travail, au succès, à la performance de soi. Du 7 au 23 février prochain, elle présente plusieurs vidéos au Salon de Montrouge ainsi qu’une performance qui s’est déroulée le soir du vernissage et durant laquelle j’ai eu le plaisir de lui poser quelques questions… Salon de Montrouge Du 7 au 23 février 2025 Le Beffroi
2, Place Emile Cresp
92120 MONTROUGE
M4 Mairie de Montrouge Cet épisode est produit en partenariat avec la 68e édition du Salon de Montrouge. J’espère qu’il vous plaira. ❤️‍🔥 🎙 @camille_bardin 🎼 Comme d’habitude, un immense merci à David Walters d’accepter que j’utilise son morceau «Mama» pour le générique !

Depuis qu’elle est aux Beaux-Arts, Amie Barouh s’applique à documenter la vie de communautés méprisées et mises en minorité. À travers la fiction, elle montre les violences et discriminations que ces dernières subissent au quotidien. Elle présente plus spécifiquement au Salon de Montrouge le travail entreprit pendant plusieurs années avec les familles roms chez qui elle vivait. Avec elles, elle a co-créé plusieurs vidéos qu’elle nous donne à voir du 7 au 23 février prochain. Salon de Montrouge Du 7 au 23 février 2025 Le Beffroi
2, Place Emile Cresp
 92120 MONTROUGE
 M4 Mairie de Montrouge Cet épisode est produit en partenariat avec la 68e édition du Salon de Montrouge. J’espère qu’il vous plaira. ❤️‍🔥 🎙 @camille_bardin 🎼 Comme d’habitude, un immense merci à David Walters d’accepter que j’utilise son morceau «Mama» pour le générique !

Suppression des budgets, gèle du pass culture pour 2025, réforme du RSA, de l’assurance chômage, de la franchise de TVA… Depuis plusieurs mois la culture subit des attaques répétées du gouvernement et de l’extrême droite. Face à cela, nous sommes nombreux et nombreuses à ne plus savoir où donner de la tête, à ne pas savoir quelles actions menées. Pour sortir de cet état de sidération et nous mettre en mouvement, j’ai souhaité consacrer cet épisode au SNAP-CGT en recevant deux de ses militant·es, Clémence et Jimmy. Dans cet épisode, iels nous proposent un état des lieux des attaques et des contre-attaques qui se profilent aujourd’hui mais reviennent également sur les luttes qu’iels mènent depuis plusieurs mois pour faire adopter une loi pour que les artistes auteurices aient une continuité de revenu. J’espère que cet épisode vous fera du bien, vous donnera de la force pour affronter les prochaines semaines. Je vous invite dors et déjà à rejoindre des syndicats et surtout à venir aux Assemblées Générales qui sont organisées en ce moment partout en France. La prochaine aura lieu mardi 18 février, à 18h30 à la Bourse du Travail à Paris. Venez nombreux et nombreuses, sortons de notre solitude et allions nos forces. Références citées dans l'épisode :
 - Le site de la proposition de loi : https://continuite-revenus.fr/ - Signer la tribune pour la continuité de revenu sur les artistes-auteurices ; https://continuite-revenus.fr/tribune.php?fbclid=PAZXh0bgNhZW0CMTEAAaZ1UAsAU8mDrgbhtqAUSaQNn-5uWAJi7Ko98qOAtk753Z25UjPyTZj7o-Q_aem_jQkEjqfK8SnZv4Jj8I5J-g - Se syndiquer : https://snap-cgt.assoconnect.com/collect/description/360423-u-adhesion-2024 Crédits : Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet entretien a été enregistré en février 2025 à Paris. Réalisation et mixage : Camille Bardin. Générique : David Walters.

Chez Sehyoung Lee, c'est le texte et la poésie qui mettent en mouvement les corps. D'abord, il y a l'envie de décrypter son environnement, les frictions et conflits qui persistent entre l'Orient et l'Occident ; entre le pays où il est né, la Corée du Sud et la ville où il vit aujourd'hui, Paris. Ensuite, il y a la mise en espace de ces schémas, notes et croquis arithmétiques qu'il imagine. Souvent, c'est à travers la performance que cela prend forme mais au Salon de Montrouge, jusqu'au 23 février prochain, Sehyoung Lee nous donne à voir des sculptures qui portent ces réflexions intimes. Salon de Montrouge Du 7 au 23 février 2025 Le Beffroi
2, Place Emile Cresp
 92120 MONTROUGE
 M4 Mairie de Montrouge Cet épisode est produit en partenariat avec la 68e édition du Salon de Montrouge. J’espère qu’il vous plaira. ❤️‍🔥 🎙 @camille_bardin 🎼 Comme d’habitude, un immense merci à David Walters d’accepter que j’utilise son morceau «Mama» pour le générique !

C’est grâce à Lucie Camous que j’ai rencontré le travail de Lou Chavepayre. En octobre dernier, iel montrait quelques-unes de ses œuvres dans l’exposition ”En-dehors” dont iel était lae curateurice au Crac Occitanie à Sète. Là bas, j’ai découvert un travail intime mais aussi drôle et incisif. Alors quand j’ai appris que Lou Chavepayre était l’une des quarante artistes exposé·es du 7 au 23 février dans la 68e édition du Salon de Montrouge, je me suis empressée de l’inviter à ce micro. Je la remercie d’avoir accepté de répondre à mes questions. Salon de Montrouge Du 7 au 23 février 2025 Le Beffroi
2, Place Emile Cresp 92120 MONTROUGE M4 Mairie de Montrouge Cet épisode est produit en partenariat avec la 68e édition du Salon de Montrouge. J’espère qu’il vous plaira. ❤️‍🔥 🎙 @camille_bardin 🎼 Comme d’habitude, un immense merci à David Walters d’accepter que j’utilise son morceau «Mama» pour le générique !

Pour le premier épisode de PRÉSENT.E j’ai proposé à Marion Mounic d’être mon invitée. D’abord parce que c’est mon amie et que j’avais envie de commencer avec une personne qui sait à quel point je peux être stressée à l'idée de vous présenter ce podcast mais aussi parce que je suis immensément fan de son travail. Dans PRÉSENT.E #1 on a surtout parlé du syndrome de Stargardt dont sa mère est atteinte, de ses origines marocaines et du fait de débuter sa carrière d'artiste en habitant à Sète, c'est-à-dire, hors des centres névralgiques de l'art contemporain. Je te glisse ici toutes les infos qui concernent les sujets qu'on a abordés : Site & instagram de Marion : marionmounic.com/ www.instagram.com/marionmounic/?hl=fr Références des ouvrages : - "Chroma, un livre de couleurs" de Derek Jarman, éd. L'éclat poche. - "L'Invention du quotidien. Habiter, cuisiner. Tome II" de Luce Giard, éd. Folio. Lien vers le visuel des oeuvres Chroma et Sama : - marionmounic.com/chroma/ - marionmounic.com/sama-3/ Et aussi un grand merci à Tom Delangle pour le visuel et le soutien ainsi qu'à David Walters d’avoir accepté que j'utilise sa musique pour le générique.

Pour le deuxième épisode de PRÉSENT.E je reçois Camille Juthier ! On a essentiellement discuté des oeuvres qu'elle réalise à quatre mains avec son petit frère autiste, de la complexité de s'inscrire dans une démarche marchande quand on fait des installations mais aussi de la manière dont les écoles d'art poussent (ou pas) leurs étudiant.e.s à s'interroger sur la construction sociale de la réalité. Je te glisse ici toutes les infos qui concernent les sujets qu'on a abordés : Site & instagram de Camille : www.camillejuthier.com/ www.instagram.com/camgugu/ Références des ouvrages : - "Un appartement sur Uranus : chroniques de la traversée" de Paul B. Preciado, éd. Grasset. - "Les arbres disent « nous »" de Emanuele Coccia, revue AOC du 2/10/19. Et aussi un grand merci à Tom Delangle pour le visuel et le soutien ainsi qu'à David Walters d’avoir accepté que j'utilise sa musique pour le générique.

Pour le troisième épisode de PRÉSENT.E je reçois Charlotte Heninger !
On a discuté des environnements étonnants qu’elle construit et dans lesquels des espèces fantastiques se meuvent… Mais on a surtout beaucoup discuté de deux résidences qu’elle a faites il y a quelques mois : la première dans le désert d’Atacama au Chili et la seconde dans la jungle au Panama ! Je lui ai demandé comment c’était de faire son boulot d’artiste dans de tels environnements ! Site & instagram de Charlotte : https://www.charlotteheninger.com/
https://www.instagram.com/charlotteheninger/ Références des ouvrages : - "En dehors des limites du lac futur. C. Auris." de Charlotte Heninger et Laetitia Toulout. Disponible ici : https://www.charlotteheninger.com/c-auris-teaser Confinement oblige, quelques petits bruits de fond ont résisté au montage mais ce que raconte Charlotte est super intéressant donc on fait avec ! Et aussi un grand merci à Tom Delangle pour le visuel et le soutien ainsi qu'à David Walters d’avoir accepté que j'utilise sa musique pour le générique. À la semaine prochaine !

Pour le quatrième épisode de PRÉSENT.E je reçois Adrien Tinchi ! 
On a discuté de la complexité de faire de l’art conceptuel et du fait qu’on ne se marrait pas assez dans l’art contemporain mais aussi de The Right Place, un nouveau lieu d’exposition qu’il ouvre à Reims à la rentrée avec trois autres artistes : Ouassila Arras, Victoria David et Thomas Schmahl. J’espère que cet épisode vous plaira. Site et Instagram d’Adrien : https://adrientinchi.com/
 www.instagram.com/adrientinchi/ Références des artist runspaces de Reims et d’ailleurs dont on parle : - Association TocToc https://www.instagram.com/t.o.c.t.o.c/?hl=fr - Le Local / Reims https://www.instagram.com/_le_local_/?hl=fr - Maison Louis Jardin https://www.instagram.com/maison_louisjardin/?hl=fr - Firstlaid Publishing house https://www.instagram.com/first_laid/?hl=fr Et aussi un grand merci à Tom Delangle pour le visuel et le soutien ainsi qu'à David Walters d’avoir accepté que j'utilise sa musique pour le générique. À la semaine prochaine !

Pour le cinquième épisode de PRÉSENT.E je reçois Sabrina Belouaar ! On a discuté des rencontres qu’elle met en avant dans ses oeuvres, on a aussi parlé de ces femmes racisées que la société laisse à la marge et de sa volonté de créer des synergies entre les cultures orientales et occidentales. Un grand merci à elle d’avoir accepté mon invitation. Site & instagram de Sabrina :
 http://www.sabrinabelouaar.com/ https://www.instagram.com/sabrinabelouaar/
 Et aussi un grand merci à Tom Delangle pour le visuel, l’aide pour le montage et le soutien quotidien. Merci également à David Walters d’avoir accepté que j'utilise sa musique pour le générique. À la semaine prochaine !

Dans le contexte de crise que nous connaissons aujourd’hui, comment réinventer l’exposition ? Comment composer avec les contraintes actuelles et celles qui vont découler du programme de déconfinement ? Comment transformer ces obligations nouvelles en expérience positive ? Engagé dès la mise en place du confinement pour continuer à faire vivre l’art, à travers notamment un « Journal de la Culture » dans lequel il partage le travail d’artistes contemporains qui ont vu leurs actualités interrompues, Olivier Masmonteil poursuit sa réflexion et ses actions pour multiplier les portes d’entrées à l’art. Son exposition à la Galerie Thomas Bernard est l’occasion de revisiter les codes habituels de l’exposition et de proposer une expérience nouvelle. Inaugurée en plein confinement en live sur Instagram*, l’exposition « Le voile effacé » rencontrera le public dans un premier temps de manière virtuelle. À travers la photo, l’audio et la vidéo, l’artiste et la galerie chercheront à reproduire l’expérience de l’exposition pour les « visiteurs » qui auront un véritable travail de reconstitution à effectuer. Plutôt qu’éditer un catalogue, trois podcasts sont proposés au public pour se promener dans l’exposition. « Nous souhaitons composer une vraie narration de l’exposition, transmettre au spectateur l’émotion de la visite pour lui faire vivre l’expérience charnelle au-delà de la peinture », déclare Olivier Masmonteil. Dans ce premier épisode, je rencontre Olivier Masmonteil. Tous les deux, nous dressons le portrait de cette exposition. D’abord en vous décrivant les tableaux, en retranscrivant la manière dont ils dialoguent dans l’espace, on vous raconte leur histoire et la façon dont ils ont vu le jour. https://www.oliviermasmonteil.com/ http://www.galeriethomasbernard.com/ https://www.instagram.com/oliviermasmonteil/ https://www.instagram.com/galeriethomasbernard/ Bonne écoute !

Pour le sixième épisode de PRÉSENT.E je reçois Nicolas Daubanes ! Évidemment on a discuté de ses sujets de prédilection à savoir la prison, l'enfermement et inévitablement la résistance et la liberté. Mais on a aussi parlé de sa maladie et du rejet qu'il a fait de sa greffe de rein. Nicolas explique que dans son travail, cet élément est utilisé "comme un matériaux plus qu'un sujet". Enfin, je l'ai interrogé sur le fait d'avoir une exposition au Palais de Tokyo, l'impact que cela avait eu sur sa carrière ! Site & instagram de Nicolas :
 https://www.nicolasdaubanes.net/ https://www.instagram.com/nicolasdaubanes_jdp/ Un grand merci à Tom Delangle pour le visuel, l’aide pour le montage et le soutien quotidien. Merci également à David Walters d’avoir accepté que j'utilise sa musique pour le générique. À la semaine prochaine !

Dans le contexte de crise que nous connaissons aujourd’hui, comment réinventer l’exposition ? Comment composer avec les contraintes actuelles et celles qui vont découler du programme de déconfinement ? Comment transformer ces obligations nouvelles en expérience positive ? Engagé dès la mise en place du confinement pour continuer à faire vivre l’art, à travers notamment un « Journal de la Culture » dans lequel il partage le travail d’artistes contemporains qui ont vu leurs actualités interrompues, Olivier Masmonteil poursuit sa réflexion et ses actions pour multiplier les portes d’entrées à l’art. Son exposition à la Galerie Thomas Bernard est l’occasion de revisiter les codes habituels de l’exposition et de proposer une expérience nouvelle. Inaugurée en plein confinement en live sur Instagram*, l’exposition « Le voile effacé » rencontrera le public dans un premier temps de manière virtuelle. À travers la photo, l’audio et la vidéo, l’artiste et la galerie chercheront à reproduire l’expérience de l’exposition pour les « visiteurs » qui auront un véritable travail de reconstitution à effectuer. Plutôt qu’éditer un catalogue, trois podcasts sont proposés au public pour se promener dans l’exposition. « Nous souhaitons composer une vraie narration de l’exposition, transmettre au spectateur l’émotion de la visite pour lui faire vivre l’expérience charnelle au-delà de la peinture », déclare Olivier Masmonteil. Dans ce deuxième épisode, j'interroge Olivier Masmonteil et son galeriste Thomas Bernard sur les particularités de cette exposition. Comment partager son travail quand masques et distances de sécurité sont de mises ? Comment imaginer de nouvelles sortes de monstrations ? Quel avenir pour l'ensemble des métiers qui participent à la mise en place des expositions ? www.oliviermasmonteil.com/ www.galeriethomasbernard.com/ www.instagram.com/oliviermasmonteil/ www.instagram.com/galeriethomasbernard/ Bonne écoute !

Pour le septième épisode de PRÉSENT.E je reçois Estelle Decléènne ! Estelle est une photographe qui fait de l’urbex, de l’exploration urbaine :  elle part seule avec son appareil photo pour découvrir des lieux oubliés qui sont à l’abandon et fermés au public depuis des années.  À Arles elle présentait donc sa dernière série photographique qu’elle avait réalisée sur l'île de Poveglia qui se situe au large de Venise. Cette île est surtout réputée pour son histoire douloureuse qui a fait d’elle un véritable repère de chasseurs de fantômes. Estelle regorge d’incroyables anecdotes donc je suis ravie de pouvoir en discuter avec elle. Site & instagram d’Estelle : 
https://www.decleennephotos.com/
https://www.instagram.com/estelle_decleenne/
 Un grand merci à Tom Delangle pour le visuel et le soutien quotidien. Merci également à David Walters d’avoir accepté que j'utilise sa musique pour le générique. À la semaine prochaine !

Pour le huitième épisode de PRÉSENT.E je reçois Abel Techer ! Abel est un artiste que j’ai découvert grâce à sa galeriste Olivia Breleur, la fondatrice de la Maëlle galerie. J’ai tout de suite été touchée par ses réflexions autour de la fluidité du genre, de la déconstruction et du queer. Aujourd’hui on parle donc de tout cela et de son envie d’avoir un travail de plus en plus intersectionnel qui aborderait davantage l’ensemble des oppressions quelles soient liées au genre, aux personnes racisées, aux personnes transgenre, à la classe, au validisme, etc. Site & instagram d’Abel : 

https://www.instagram.com/abel_techer/ http://www.maellegalerie.com/fr/detail-artiste.php?art=Abel-TECHER&id=bdhdd
 Un grand merci à Tom Delangle pour le visuel et le soutien quotidien. Merci également à David Walters d’avoir accepté que j'utilise sa musique pour le générique. À la semaine prochaine !

Dans le contexte de crise que nous connaissons aujourd’hui, comment réinventer l’exposition ? Comment composer avec les contraintes actuelles et celles qui vont découler du programme de déconfinement ? Comment transformer ces obligations nouvelles en expérience positive ? Engagé dès la mise en place du confinement pour continuer à faire vivre l’art, à travers notamment un « Journal de la Culture » dans lequel il partage le travail d’artistes contemporains qui ont vu leurs actualités interrompues, Olivier Masmonteil poursuit sa réflexion et ses actions pour multiplier les portes d’entrées à l’art. Son exposition à la Galerie Thomas Bernard est l’occasion de revisiter les codes habituels de l’exposition et de proposer une expérience nouvelle. Inaugurée en plein confinement en live sur Instagram*, l’exposition « Le voile effacé » rencontrera le public dans un premier temps de manière virtuelle. À travers la photo, l’audio et la vidéo, l’artiste et la galerie chercheront à reproduire l’expérience de l’exposition pour les « visiteurs » qui auront un véritable travail de reconstitution à effectuer. Plutôt qu’éditer un catalogue, trois podcasts sont proposés au public pour se promener dans l’exposition. « Nous souhaitons composer une vraie narration de l’exposition, transmettre au spectateur l’émotion de la visite pour lui faire vivre l’expérience charnelle au-delà de la peinture », déclare Olivier Masmonteil. Dans ce troisième épisode, Olivier Masmonteil et revenons sur les évènements fondateurs de sa carrière : de son enfance à son engagement dans la promotion de l’art contemporain en passant par sa résidence à La Source de Gérard Garouste en 2000. www.oliviermasmonteil.com/ www.galeriethomasbernard.com/ www.instagram.com/oliviermasmonteil/ www.instagram.com/galeriethomasbernard/ Bonne écoute !

Pour le neuvième épisode de PRÉSENT.E je reçois Laura Gozlan ! J'ai découvert Laura lors de son exposition à la galerie Valeria Cetraro. J'avais d'ailleurs publié un texte sur YACI peu de temps après, dont voici un extrait : "Il m’a d’abord été très compliqué de réussir à identifier ce que je ressentais en regardant MUM. Pour tout vous dire, j’ai longtemps méprisé ces femmes désireuses de rester jeunes ; ces femmes qui foutent un pognon délirant dans des crèmes anti-âge ou celles dont la peau est outrageusement tendue et dont les lèvres sont lourdes d’injections. Je n’avais pas compris que l’oppression machiste pouvait à ce point investir nos corps et faire de la ménopause une date de péremption. Je n’avais pas pris conscience qu’en moi-même s’immisçait le poison injonctif d’une société phallocrate imposant à nos corps d’être lisses, pénétrables et féconds. Être porteuse de ce mépris c’était également soutenir cette double injonction qui nous réclame d’une part une beauté normée et nécessairement figée, et d’autre part qui tourne au ridicule toute personne qui tâchera de rester désirable le plus longtemps possible." Je suis donc ravie de discuter de tout cela avec elle dans ce nouvel épisode ! Site & instagram de Laura : www.instagram.com/lauragozlan/ https://lauragozlan.com/ www.galerievaleriacetraro.com/artistes/l…ra-gozlan/ Un grand merci à Tom Delangle pour le visuel et le soutien quotidien. Merci également à David Walters d’avoir accepté que j'utilise sa musique pour le générique. À la semaine prochaine !

Pour le dixième épisode de PRÉSENT.E je reçois Cecilia Granara ! Toutes les deux, nous discutons de la représentation des femmes dans l’art, du fait de faire de la peinture figurative en France aujourd’hui et de ses réflexions de manière générale. Je suis ravie de discuter de tout cela avec elle dans ce nouvel épisode ! Instagram de Cecilia :
https://www.instagram.com/ceciliagranara/
 Un grand merci à Tom Delangle pour le visuel et le soutien quotidien. Merci également à David Walters d’avoir accepté que j'utilise sa musique pour le générique. À la semaine prochaine !

Pour le onzième épisode de PRÉSENT.E je reçois Lionel Sabatté ! Cela faisait des années que j'avais envie de faire quelques choses avec cet artiste. Je suis donc ravie d'avoir pu converser avec lui au milieu de ses oeuvres, dans son atelier. Pendant une demie-heure on a notamment parlé des matériaux avec lesquels il travaille : les cheveux, les ongles, la poussière du métro parisien à Châtelet... Que des éléments généralement considérés comme repoussants dans nos sociétés occidentales mais qui revêtent ici une grande poésie. J'espère que cet épisode vous plaira. N'hésitez pas à venir poursuivre la conversation avec moi sur Instagram ou ailleurs ! Site & instagram de Lionel : https://www.instagram.com/lionel_sabatte/ https://lionelsabatte.org/ https://www.ceyssonbenetiere.com/fr-artiste-Lionel-Sabatte.html Un grand merci à Tom Delangle pour le visuel et le soutien quotidien. Merci également à David Walters d’avoir accepté que j'utilise sa musique pour le générique. À la semaine prochaine avec Hugo Servanin !

Depuis que j’ai créé PRÉSENT.E une question revient régulièrement de la part des personnes qui me sont proches c’est : Quand est-ce que tu fais un épisode avec Hugo Servanin ? Parce qu’Hugo c’est sans doute l’artiste dont je suis la plus proche avec Marion Mounic que vous connaissez déjà ! Le tout premier texte que j’ai écrit sur Jeunes Critiques d’Art c’était sur son travail il y a maintenant trois ans. Depuis il me parle de son boulot autant que je lui parle du mien c’est-à-dire beaucoup. Je suis donc ravie de le recevoir pour ce 12e épisode de PRÉSENT.E. Bonne écoute ! Site & instagram d'Hugo : https://www.instagram.com/hugo.servanin/ https://www.instagram.com/foule.foule.foule/ Le texte que j'ai écrit sur son travail en 2017 ! https://yaci-international.com/fr/hugo-servanin-larchitecte-des-corps/ Un grand merci à Tom Delangle pour le visuel et le soutien quotidien. Merci également à David Walters d’avoir accepté que j'utilise sa musique pour le générique. À la semaine prochaine avec Hugo Servanin !

Jusqu'au 5 juillet je présente l'exposition BOYS DON'T CRY ! C'est une exposition qui traite des masculinités et qui réunit Jean Claracq, Lenny Rébéré, Mathieu Roquigny et Romain Vicari ! Voici quelques mots que j'ai écrit à leur propos... —— Il ne faudrait pas pleurer, ne pas jouer à la poupée, ne jamais se montrer vulnérable, ne pas être trop féminin, ne pas avoir peur. Il faudrait savoir se battre, avoir des muscles et des poils, tenir l’alcool, être bien membré et toujours prêt à bander, avoir de l’ambition, être un bon père de famille, être hétéro, être un homme accompli, se surpasser, être viril et courageux. Un homme, un « vrai », apprend depuis son plus jeune âge à tendre vers une masculinité qui serait toute naturelle, qui irait de soi. Si bien que toute personne qui sortirait de ce cadre serait amputée d’une partie de cette masculinité dont on fait arbitrairement l’hégémonie. Malheureusement, comme l’écrivait Simone de Beauvoir : « Un homme ne commence jamais par se poser comme un individu d’un certain sexe ; qu’il soit homme, cela va de soi. » Cette entreprise de naturalisation des identités de genre constitue dès lors un frein à toutes réflexions autour de ce qu’est un homme, de la manière dont il a été éduqué et dont on a construit son genre. Si les consciences féministes émergent aujourd’hui, les hommes doivent donc eux aussi initier leur déconstruction. Car nombreux sont les stéréotypes sexués masculins qui assoient la domination de l’homme sur la femme mais aussi, de manière plus insidieuse encore, qui motivent la domination de l’homme sur lui-même. Pour lire la suite du texte… C'est par là : https://mailchi.mp/8378a312e443/boys-dont-cry?fbclid=IwAR0XcQyxyDDMjtaMtB6GVko4d6kTe0MD7mUrDPMx9aB2zMfRlnHj9Z4_xfw Camille Bardin, juin 2020. ----- Atelier Le Houloc 3, rue du Tournant 93300 Aubervilliers Mail : le.houloc@gmail.com

Pour le dernier épisode de cette saison je me suis rendue dans l'atelier d'Apolonia Sokol. Ce jour je cumulais l'annonce du remaniement ministériel, un tas de boulot et des SPM bien vénères. Je vous avoue que je suis donc arrivée chez elle en toute petite forme. Mais Apolonia Sokol a ce pouvoir inexplicable sur les choses. Une force et un enthousiasme dingue se dégage de sa personne comme de son travail. Une énergie qui vous donne la motivation d'avancer. Un grand merci à elle pour ce joli moment. Je te glisse ici toutes les infos qui concernent les sujets qu'on a abordés : Site & instagram d'Apolonia : https://www.instagram.com/apolonia_painter/ http://thepill.co/ Références : - Exposition galerie Hussenot X Exo Exo : "Piégé.e.s inextricablement dans la formulation d’une émotion" avec Thomas Cap de Ville. - Jean Claracq & Simon Martin - Artemisia Gentileschi - Galerie The Pill par Suela Jane à İstanbul Et aussi un grand merci à Tom Delangle pour le visuel et le soutien ainsi qu'à David Walters d’avoir accepté que j'utilise sa musique pour le générique.

Pour le premier épisode de cette saison je me suis rendue dans l'atelier de Kubra Khademi. Kubra, c’est une artiste diplômée des Beaux-Arts de Kaboul. En 2015, suite à sa performance « armure » qu’elle a réalisé dans les rues de la capitale Afghane elle a été contrainte de quitter son pays. Aujourd’hui réfugiée en France elle poursuit son travail d’artiste avec une force et un engagement qui force l’admiration. Un grand merci à elle de m’avoir reçue. Site & instagram de Kubra : https://www.instagram.com/kubra_khademi/
 http://www.ericmouchet.com/gem/kubra-khademi/ Et aussi un grand merci à Tom Delangle pour le visuel et le soutien ainsi qu'à David Walters d’avoir accepté que j'utilise sa musique pour le générique. Découvrir David Walters : https://www.youtube.com/channel/UCbb_I--18crGWl6YkRnZyyw

Pour le seizième épisode de PRÉSENT.E je me suis rendue dans l'atelier de Randa Maroufi ! Une artiste que j'ai découverte grâce à Sabrina Belouaar que j'ai déjà reçu ici. Le travail de Randa se concentre essentiellement autour de la photographie et de la vidéo. Si Randa n'avait pas été artiste, elle serait sans doute devenue journaliste ou avocate. Ses oeuvres combattent les inégalités sociales avec poésie, sans jamais oublier l'aspect esthétique. J'ai beaucoup aimé cette phrase qu'elle m'a dite pendant l'enregistrement : "Je ne vais pas me voiler la face : mon travail a sans doute une dimension politique puisque je mets le doigt sur la plaie ! Ou plutôt je mets mes mains et mes pieds sur les plaies. J'ai une certaine sensibilité en ce qui concerne l'injustice et les inégalités sociales." Bonne écoute !! Site & instagram de Randa : https://www.instagram.com/randa_maroufi/ https://www.randamaroufi.com/ Et aussi un grand merci à Tom Delangle pour le visuel et le soutien ainsi qu'à David Walters d’avoir accepté que j'utilise sa musique pour le générique. Découvrir David Walters : www.youtube.com/channel/UCbb_I--18crGWl6YkRnZyyw

Dans cet épisode de PRÉSENT.E je reçois Laurent Lacotte ! Vous verrez, ses oeuvres recèlent d'une telle quantité d'anecdotes que pour une fois nous avons fait un sacré tour de son portfolio... Ce qui m'a passionnée parce que Laurent travaille sur les rapports de pouvoirs qui s’expriment au sein de l’espace public. Il met en avant toutes les violences symboliques, toutes les exclusions qui s’imaginent discrètes et montre leur agressivité et leur perversité. On a discuté de la manière dont notre société favorise la naissance de ces tensions et des raisons pour lesquelles elle est créatrice de marges autant dans les espaces urbains que ruraux.

Dans cet épisode de PRÉSENT.E je reçois Pauline Rousseau ! C'est une artiste qui travaille notamment sur les masculinités hégémoniques. J'ai découvert son travail il y a deux ans, lors du salon Galeristes. À l'époque, c'était Elsa Paradol qui m'avait montrée sa série photographique "The Would be me". Une série dans laquelle elle s'est photographiée avec tous les hommes avec qui elle a eu une histoire. Fondamentalement, son travail porte sur le déterminisme, sur notre capacité à nous extirper ou non d’un schéma de vie préétabli. Pauline Rousseau propose un retournement, un inversement des rapports femme / muse et homme / créateur…

Sarah Trouche privilégie des endroits où la mondialisation est un échec, où elle est productrice de frictions, si ce n’est d'oppressions. J’aime à penser que c’est une sorte de médiatrice si ce n’est de guérisseuse. Au fil de ses résidences, elle se plonge dans l’histoire d’un lieu et dans celle de ses habitants. Cette histoire devient alors son matériau de travail. Pour mettre en lumière ces angles morts, elle se met à nu. Son corps devient un étendard qui porte les maux des autres qu'iels soient originaires de Macédoine, du Japon ou encore de certains milieux ruraux français. Site & instagram de Sarah : https://www.instagram.com/sarah.trouche/ https://www.instagram.com/winterstory_in_a_wildjungle/ https://www.sarahtrouche.com/ https://galeriemargueritemilin.com/2018/12/10/sarah-trouche/ Et aussi un grand merci à David Walters d’avoir accepté que j'utilise sa musique pour le générique. Découvrir David Walters : www.youtube.com/channel/UCbb_I--18crGWl6YkRnZyyw

Les oeuvres de Gaëlle Choisne sont des louanges à la magie, à la mythologie, à l’erreur, aux monstres et aux marges. Ses installations sont des espaces-temps inclusifs et bienveillants où l'amour est une réponse politique. Gaëlle Choisne propose des oeuvres hybrides et polymorphes. C'est un travail qu'elle décrit comme métissé ce qui s'explique par le fait qu'elle soit fondamentalement emprunte de l’envie de ne pas rentrer dans des cases car celles-ci sont excluantes et découlent directement de notre passé colonial.

IEL PRÉSENTE, c’est un hors-série qui multiplie les regards. J’en suis profondément convaincu, tout point de vue est nécessairement particulier et situé. Et le mien n’en est pas exempt. Il existe autour de moi d’autres manières de penser, d’autres façons d’envisager les choses, d’autres possibilités d’existence. Seulement pour découvrir cela il faut savoir se taire puis écouter les autres. Et c’est ce que j’ai essayé de faire avec IEL PRÉSENTE. Pour chacun des épisodes de ce hors-série je me suis m’éclipsée et j’ai confié mon micro à un ou une critique d’art ou commissaire d’expositions. Toutes et tous ont eu carte blanche dans la réalisation de l’épisode : du choix de leur invité à la rédaction des questions. Les entretiens de IEL PRÉSENTE sont donc gorgés de mots, d’interrogations et de manières de penser qui ne sont plus uniquement les miennes.

IEL PRÉSENTE, c’est un hors-série qui multiplie les regards. J’en suis profondément convaincu, tout point de vue est nécessairement particulier et situé. Et le mien n’en est pas exempt. Il existe autour de moi d’autres manières de penser, d’autres façons d’envisager les choses, d’autres possibilités d’existence. Seulement pour découvrir cela il faut savoir se taire puis écouter les autres. Et c’est ce que j’ai essayé de faire avec IEL PRÉSENTE. Pour chacun des épisodes de ce hors-série je me suis m’éclipsée et j’ai confié mon micro à un ou une critique d’art ou commissaire d’expositions. Toutes et tous ont eu carte blanche dans la réalisation de l’épisode : du choix de leur invité à la rédaction des questions. Les entretiens de IEL PRÉSENTE sont donc gorgés de mots, d’interrogations et de manières de penser qui ne sont plus uniquement les miennes.

IEL PRÉSENTE, c’est un hors-série qui multiplie les regards. J’en suis profondément convaincu, tout point de vue est nécessairement particulier et situé. Et le mien n’en est pas exempt. Il existe autour de moi d’autres manières de penser, d’autres façons d’envisager les choses, d’autres possibilités d’existence. Seulement pour découvrir cela il faut savoir se taire puis écouter les autres. Et c’est ce que j’ai essayé de faire avec IEL PRÉSENTE. Pour chacun des épisodes de ce hors-série je me suis m’éclipsée et j’ai confié mon micro à un ou une critique d’art ou commissaire d’expositions. Toutes et tous ont eu carte blanche dans la réalisation de l’épisode : du choix de leur invité à la rédaction des questions. Les entretiens de IEL PRÉSENTE sont donc gorgés de mots, d’interrogations et de manières de penser qui ne sont plus uniquement les miennes.

IEL PRÉSENTE, c’est un hors-série qui multiplie les regards. J’en suis profondément convaincu, tout point de vue est nécessairement particulier et situé. Et le mien n’en est pas exempt. Il existe autour de moi d’autres manières de penser, d’autres façons d’envisager les choses, d’autres possibilités d’existence. Seulement pour découvrir cela il faut savoir se taire puis écouter les autres. Et c’est ce que j’ai essayé de faire avec IEL PRÉSENTE. Pour chacun des épisodes de ce hors-série je me suis m’éclipsée et j’ai confié mon micro à un ou une critique d’art ou commissaire d’expositions. Toutes et tous ont eu carte blanche dans la réalisation de l’épisode : du choix de leur invité à la rédaction des questions. Les entretiens de IEL PRÉSENTE sont donc gorgés de mots, d’interrogations et de manières de penser qui ne sont plus uniquement les miennes.

IEL PRÉSENTE, c’est un hors-série qui multiplie les regards. J’en suis profondément convaincu, tout point de vue est nécessairement particulier et situé. Et le mien n’en est pas exempt. Il existe autour de moi d’autres manières de penser, d’autres façons d’envisager les choses, d’autres possibilités d’existence. Seulement pour découvrir cela il faut savoir se taire puis écouter les autres. Et c’est ce que j’ai essayé de faire avec IEL PRÉSENTE. Pour chacun des épisodes de ce hors-série je me suis m’éclipsée et j’ai confié mon micro à un ou une critique d’art ou commissaire d’expositions. Toutes et tous ont eu carte blanche dans la réalisation de l’épisode : du choix de leur invité à la rédaction des questions. Les entretiens de IEL PRÉSENTE sont donc gorgés de mots, d’interrogations et de manières de penser qui ne sont plus uniquement les miennes.

On commence l'année avec un épisode de PRÉSENT.E consacré à l'artiste Mounir Ayache ! Mounir est autant un artiste qu’un savant fou. Peut-être est-ce le fait qu’il ait été biberonné à la Science Fiction depuis gamin mais il semble que pour Mounir rien est impossible. Ses oeuvres sont une somme de codes informatiques tout droit issus de logiciels de gaming, d’histoires personnelles inspirées de sa famille originaire du Maroc. Bref, pour ce nouvel épisode de PRÉSENT.E, je vous propose une plongée dans l’univers arabo-futuriste de Mounir Ayache ! Et puis comme d'habitude : un immense merci à David Walters d'accepter que j'utilise son morceau Mama pour le générique. Allez écouter son dernier album ! https://www.youtube.com/channel/UC8HwBw3CFjLlrqUqsJB428g

IEL PRÉSENTE, c’est un hors-série qui multiplie les regards. J’en suis profondément convaincu, tout point de vue est nécessairement particulier et situé. Et le mien n’en est pas exempt. Il existe autour de moi d’autres manières de penser, d’autres façons d’envisager les choses, d’autres possibilités d’existence. Seulement pour découvrir cela il faut savoir se taire puis écouter les autres. Et c’est ce que j’ai essayé de faire avec IEL PRÉSENTE. Pour chacun des épisodes de ce hors-série je me suis m’éclipsée et j’ai confié mon micro à un ou une critique d’art ou commissaire d’expositions. Toutes et tous ont eu carte blanche dans la réalisation de l’épisode : du choix de leur invité à la rédaction des questions. Les entretiens de IEL PRÉSENTE sont donc gorgés de mots, d’interrogations et de manières de penser qui ne sont plus uniquement les miennes. Aujourd’hui l’épisode de IEL PRÉSENTE est pensé par la co-fondatrice de Wassani Ya Leo qui est une agence de valorisation des artistes. Elle s’adresse à toutes et tous les acteurices du monde de l’art et centralise les questionnements autour de celui-ci. Ce qui les amène à repenser les termes et concepts attachés à l’histoire de l’art de manière à la rendre plus inclusive. Ce qui me plait dans l’approche de mon invitée c’est que cette agence tente de décentraliser les regards de manière à créer une nouvelle cartographie artistique. Aujourd'hui je vous confie à Cindy Olohou. Et puis comme d'habitude : un immense merci à David Walters d'accepter que j'utilise son morceau Mama pour le générique. Allez écouter son dernier album ! www.youtube.com/channel/UC8HwBw3CFjLlrqUqsJB428g

IEL PRÉSENTE, c’est un hors-série qui multiplie les regards. J’en suis profondément convaincu, tout point de vue est nécessairement particulier et situé. Et le mien n’en est pas exempt. Il existe autour de moi d’autres manières de penser, d’autres façons d’envisager les choses, d’autres possibilités d’existence. Seulement pour découvrir cela il faut savoir se taire puis écouter les autres. Et c’est ce que j’ai essayé de faire avec IEL PRÉSENTE. Pour chacun des épisodes de ce hors-série je me suis m’éclipsée et j’ai confié mon micro à un ou une critique d’art ou commissaire d’expositions. Toutes et tous ont eu carte blanche dans la réalisation de l’épisode : du choix de leur invité à la rédaction des questions. Les entretiens de IEL PRÉSENTE sont donc gorgés de mots, d’interrogations et de manières de penser qui ne sont plus uniquement les miennes. Aujourd’hui l’épisode de IEL PRÉSENTE est pensé par une critique d’art et curatrice qui, pour la parisienne que je suis, est internationale. Elle a vécu dix ans en Argentine, cinq ans au Canada, deux ans et demi à Londres puis Bruxelles et enfin on a la chance de l’avoir avec nous à Paris où elle est artiste-liaison à la galerie Jérôme Poggi. Je suis ravie de vous confier à Camille Bréchignac. Et puis comme d'habitude : un immense merci à David Walters d'accepter que j'utilise son morceau Mama pour le générique. Allez écouter son dernier album ! www.youtube.com/channel/UC8HwBw3CFjLlrqUqsJB428g

IEL PRÉSENTE, c’est un hors-série qui multiplie les regards. J’en suis profondément convaincu, tout point de vue est nécessairement particulier et situé. Et le mien n’en est pas exempt. Il existe autour de moi d’autres manières de penser, d’autres façons d’envisager les choses, d’autres possibilités d’existence. Seulement pour découvrir cela il faut savoir se taire puis écouter les autres. Et c’est ce que j’ai essayé de faire avec IEL PRÉSENTE. Pour chacun des épisodes de ce hors-série je me suis m’éclipsée et j’ai confié mon micro à un ou une critique d’art ou commissaire d’expositions. Toutes et tous ont eu carte blanche dans la réalisation de l’épisode : du choix de leur invité à la rédaction des questions. Les entretiens de IEL PRÉSENTE sont donc gorgés de mots, d’interrogations et de manières de penser qui ne sont plus uniquement les miennes. Aujourd’hui l’épisode de IEL PRÉSENTE est pensé par une personne que j’admire profondément. Chacun de nos échanges a provoqué en moi des explosions remettant tous mes fondamentaux en question. Il me tirerait les oreilles si je le présentais en le disant critique d’art, commissaire d’exposition, écrivain, philosophe, conteur ou encore poète car il ne cesse de rappeler que nous sommes fluides, un instant cela, et celui d’après tout autre chose. Aujourd’hui je vous confie à Chris Cyrille. Et puis comme d'habitude : un immense merci à David Walters d'accepter que j'utilise son morceau Mama pour le générique. Allez écouter son dernier album ! www.youtube.com/channel/UC8HwBw3CFjLlrqUqsJB428g

Aujourd’hui l’épisode de IEL PRÉSENTE est pensé par une historienne de l’art également critique d’art et curatrice. J’ai la chance de travailler avec elle dans le cadre de la confédération internationale YACI pour laquelle elle est responsable de développement du pôle Amérique Latine. Notamment parce qu’elle a travaillé successivement plus d’une quinzaine d’années au Pérou, au Paraguay et en Colombie. Elle est aussi lauréate du programme inédit de résidence curatoriale à la Cité internationale des arts & le CNAP ! Aujourd’hui je suis ravie de vous confier à Claire Luna. L’artiste qu’elle présente ici c’est Violaine Lochu ! Vous allez l’entendre, elles citent beaucoup de références et parlent de nombreuses personnes qui ont pu marquer le travail de Violaine. Elles vous les ont réunies ici : Là, vous avez les noms cités avec un lien vers leur site : Martina Catella - professeur de chant : http://www.lesglottetrotters.com/ Marie-Suzanne de Loye - gambiste Julien Desprez - guitariste : https://www.juliendesprez.com/ Joao Fiadeiro - chorégraphe, théoricien de la danse : https://joaofiadeiro.pt/ Cécile Friedmann - vidéaste, photographe : https://www.chill-okubo.com/ Florian Gaité - critique et commissaire Christophe Hamery - graphiste : http://www.violainelochu.fr/?page_id=822 Pierrick Hardy - guitariste, compositeur et pédagogue : https://www.pierrickhardy.com/ Joëlle Léandre - contrebassiste: https://www.joelle-leandre.com/ Valérie Philippin - chanteuse et pédagogue : http://valerie-philippin.com/ Céline Régnard - maquilleuse : https://www.instagram.com/celineregnard_makeup/?hl=fr Serge Teyssot Gay - guitariste : http://sergeteyssot-gay.fr/ Et ici, ce sont les liens vers les pièces mentionnées : Modular K - http://www.violainelochu.fr/?page_id=2111 Eden B4 - http://www.violainelochu.fr/?page_id=2138 Moving Things - https://movingthings.org/ Hybird - http://www.violainelochu.fr/?page_id=1266 Saddat - http://www.violainelochu.fr/?page_id=1482 Mémoire Palace - http://www.violainelochu.fr/?page_id=760 Animal Mimesis - http://www.violainelochu.fr/?page_id=729 Et puis pour aller plus loin, Claire a souhaité vous donner des références des textes ou des articles sur lesquels elle s’est appuyée pour préparer cet entretien (vous allez voir, il y a des pépites !) : D’abord Claire souhaitait citer Homi Bhabha, qui parle de l’hybridité comme le lieu du dépassement du binarisme culturel : « il est pour moi le « tiers-espace » qui rend possible l’émergence d’autres positions ». Parce que l’autre, dans la bouche de Violaine, n’est pas seulement humain, il est des existences, celle de l’esprit, de la machine, du minéral, de l’animal, en encore du végétal… Avec Un appartement sur Uranus, de Paul B. Preciado, Claire a souhaité aborder la notion de « voix de la traversée » qu’il emploie pour parler de la mutation transgenre opérée par la testostérone. Il ajoute « la voix qui tremble en moi est la voix de la frontière ». Ce tremblement de Preciado, auto-cobaye, qui pense sa propre somathèque (une collection de postures, de gestes, de corps, etc.) Claire le voit très présent dans l’œuvre de Violaine lorsqu’elle parle de ce point de jonction. Car il est en partie celui qui permet l’existence du collectif dans sa dimension élargie (transespèce). Enfin, parce que l’esthétique et les sujets de Violaine sont très changeants au sein d’une même oeuvre et qu’elle peut ainsi nous faire vaciller par des mouvements radicaux, Claire pensait à ce qu’a dit Isabelle Alfonsi dans son ouvrage Pour une esthétique de l’émancipation : construire les lignées d’un art queer. Lorsqu’elle dit « je n’ai jamais compris ce que signifiait « être soi ». Je ne sais pas ce que je suis ou plutôt je me définis par la multitude (…). J’aime être un flux ». Claire y voit le flux comme l’une des conditions d’un être queer…