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Explorez tous les épisodes de Le Bruit de l'art

Plongez dans la liste complète des épisodes de Le Bruit de l'art. Chaque épisode est catalogué accompagné de descriptions détaillées, ce qui facilite la recherche et l'exploration de sujets spécifiques. Suivez tous les épisodes de votre podcast préféré et ne manquez aucun contenu pertinent.

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03 Apr 20191/5 - Hors-Série « Jeunes Artistes en Europe. Les Métamorphoses » - Thomas Delamarre, commissaire de l'exposition00:25:13

À l’occasion de l’exposition « Jeunes artistes en Europe. Les Métamorphoses » présentée du 4 avril au 16 juin 2019 à la Fondation Cartier pour l’art contemporain, le Bruit de l’art vous propose une série de podcasts inédits en cinq épisodes.

À l’Hôtel de Lille, pour ce premier épisode hors-série, nous recevons Thomas Delamarre, commissaire de l’exposition « Jeunes artistes en Europe. Les Métamorphoses ».

À travers la peinture, la sculpture, la mode, le design ou le film, l’exposition « Jeunes artistes en Europe. Les Métamorphoses » réunit 21 artistes de 16 pays. Elle est consacrée à la diversité des voix et à la vitalité des échanges qui animent le vaste territoire artistique européen, de Paris à Tbillissi en passant par Lisbonne ou encore Moscou.

Dans cet épisode, Thomas Delamarre revient sur sa découverte des artistes présentés dans l’exposition, leur sélection - fruit de plus d’un an de voyages - et les étapes de cette recherche - en posant notamment la question de ce qu’est « être européen » aujourd’hui.

Musique originale de Rinôçérôse.


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12 Apr 20192/5 - Hors-Série « Jeunes Artistes en Europe. Les Métamorphoses » - Jonathan Vinel, réalisateur00:28:48

À l’occasion de l’exposition « Jeunes artistes en Europe. Les Métamorphoses », présentée du 4 avril au 16 juin 2019 à la Fondation Cartier pour l’art contemporain, le Bruit de l’art vous propose une série de podcasts inédits en cinq épisodes.

À l’Hôtel Aiglon, pour ce deuxième épisode hors-série, nous recevons Jonathan Vinel, cinéaste français dont le court-métrage Martin Pleure est à découvrir en ce moment à la Fondation Cartier.

Jonathan Vinel a étudié le montage à la Femis. En 2017 il réalise Martin pleure, alors qu’ils écrivent avec Caroline Poggi leur premier long métrage, Jessica Forever. Travaillant régulièrement ensemble, ils co-signent par exemple les courts-métrages After School Knife Fight réalisé en 2017 ou encore Tant qu’il nous reste des fusils à pompe, qui a reçu en 2014 l’Ours d’Or à la Berlinale. Dans chacun de ces films, on trouve un vocabulaire d’images et de thèmes communs: les liens communautaires, l’amour, la violence, la perte…. Articulés autour d’images liées à la culture de sa génération, les films que Jonathan Vinel propose sont en dehors des contraintes de narrations et des canons cinématographiques traditionnels.

Dans cet épisode, Jonathan Vinel revient sur son parcours et parle du processus créatif qui guide l’écriture et la réalisation de ses films. Il évoque également son intérêt pour les moments de transitions, de changement - de métamorphoses, en quelque sorte. Il aime capter, puis retranscrire en images les sensations, les émotions qu’ils provoquent.

Musique originale de Rinôçérôse.


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25 Apr 20193/5 - Hors-Série « Jeunes Artistes en Europe. Les Métamorphoses » - Marion Verboom, artiste00:31:30

À l’occasion de l’exposition « Jeunes artistes en Europe. Les Métamorphoses » présentée du 4 avril au 16 juin 2019 à la Fondation Cartier pour l’art contemporain, le Bruit de l’art vous propose une série de podcasts inédits en cinq épisodes.

Pour ce troisième épisode hors-série, c’est la plasticienne française Marion Verboom qui nous reçoit dans son atelier, situé dans le 20e arrondissement de Paris. Ses Achronies, sculptures prenant la forme de colonnes ou de totems, selon ce que l’on a envie d’y voir, témoignent de l’évolution de sa pratique artistique et de ses influences. Accompagnées d’une fresque réalisée in situ, et d’une corne d’abondance revisitée, Cornucopia, ces travaux sont à découvrir en ce moment à la Fondation Cartier.

Marion Verboom est diplômée de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris et a suivi le programme de résidence DE ATELIERS à Amsterdam (2009-2011). Représentée par la galerie parisienne Jérôme Poggi, mais aussi par The Pill à Istanbul, son travail a fait l’objet de plusieurs expositions personnelles et collectives en France et à l’étranger. Souvent à la croisée de l’architecture et de la sculpture, ses œuvres peuvent être vues comme les fruits hybrides d’explorations relatives à l’histoire cosmopolite, l’archéologie ou encore la géologie.

Dans cet épisode, elle revient sur son parcours et ses voyages. Elle évoque également son intérêt pour les objets, ses « trouvailles », qui l’inspirent. Enfin, elle revient sur la genèse des œuvres présentées à l’exposition « Jeunes Artistes en Europe. Les Métamorphoses » .

Musique originale de Rinôçérôse.


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04 May 2019Épisode 22 - Imane Farès, galeriste00:29:14

Pour cet épisode, Imane Farès nous reçoit dans sa galerie, située rue Mazarine dans le quartier de Saint-Germain des Prés à Paris. Imane Farès est une galeriste d'une cinquantaine d'années.

Passionnée de cinéma, c’est son attrait pour la vidéo d’artiste qui la pousse à ouvrir sa galerie en 2010. D’origine libanaise, née au Sénégal et basée à Paris elle décide de consacrer sa galerie à la représentation de la scène artistique d’Afrique et du Moyen-Orient. Collectionneuse et galeriste, Imane Farès est avant tout une femme d’engagement: ce qui compte pour elle, c’est l’indépendance de son goût, de ses jugements, de nouer un contact intuitif et personnel avec ses artistes. Elle est aujourd’hui assistée au quotidien par Line Ajan, qu’elle évoque au cours de l’interview.

Dans cet entretien, Imane Farès revient sur son parcours, nous explique son approche engagée du métier de galeriste et nous parle aussi du travail de Basma Alsharif, artiste dont elle présente l’exposition “24/7” jusqu’au 20 juillet 2019.

imanefares.com



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09 May 20194/5 - Hors-Série « Jeunes Artistes en Europe. Les Métamorphoses » - Gabriel Abrantes, réalisateur00:26:25

À l’occasion de l’exposition « Jeunes artistes en Europe. Les Métamorphoses » présentée du 4 avril au 16 juin 2019 à la Fondation Cartier pour l’art contemporain, le Bruit de l’art vous propose une série de podcasts inédits en cinq épisodes.

Pour ce quatrième épisode hors-série, nous recevons le réalisateur américano-portugais Gabriel Abrantes dont le court-métrage A Brief History of Princess X est à découvrir en ce moment à la Fondation Cartier.

Gabriel Abrantes a étudié à la Cooper Union à New York, aux Beaux-Arts de Paris et au Fresnoy à Tourcoing. Son travail, d’abord plus proche de la vidéo d’artiste, s’est rapproché ces dernières années du cinéma de fiction grand public. Il a ainsi été présenté à la Semaine de la Critique de Cannes (Grand Prix), à la Berlinale (Prix EFA) ou au Festival du Film de Locarno (Léopard d’or), mais également été exposé à la Tate Britain (Londres), au KW Institute for Contemporary Art (Berlin), au Palais de Tokyo (Paris)... Dans ses films, l’humour décalé et l'absurde sont souvent utilisés pour revisiter des mythes d’une culture mi-pop mi-historique et faire écho à d’importants questionnements contemporains.

Dans cet épisode, il revient sur son parcours, son passage de son activité de peintre à celle de cinéaste, explique ce qui le pousse encore à faire des aller-retour entre peinture et vidéo, et nous raconte la genèse de son court-métrage A Brief History of Princess X.

Musique originale de Rinôçérôse.


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07 Jun 20195/5 - Hors-Série « Jeunes Artistes en Europe. Les Métamorphoses » - Tenant of Culture, artiste00:32:28

Pour ce cinquième et dernier épisode hors-série, nous recevons l’artiste plasticienne néerlandaise Hendrickje Schimmel, plus connue sous son nom d’artiste : Tenant of Culture. Son travail est à découvrir en ce moment à la Fondation Cartier.

Tenant of Culture a étudié le design de mode à l’école d’art ArtEZ à Arnhem, ville des Pays-Bas dont elle est originaire. C’est pour poursuivre sa formation au Royal College of Art qu’elle a ensuite déménagé à Londres. Son travail a été présenté lors d’expositions personnelles à la Outpost Gallery de Norwich à Sarabande (2018), à la Lee Alexander McQueen Foundation à Londres (2018) et à Clearview Ltd à Londres (2017).

En collectant, décomposant puis ré-assemblant des vêtements de seconde main qu’elle prend comme principal médium, c’est la mode prise comme une industrie mondialisée qu’elle interroge. Jouant des usures, taches et trous qui les ornent, elle élève ses tissus « bons à jeter » au rang d’œuvres d’arts, et propose une réflexion sur la surproduction et la surconsommation.

Dans cet épisode, elle revient sur son parcours, nous explique pourquoi elle a choisi de nommer sa pratique artistique Tenant of Culture et nous raconte la genèse de la série Works and Days (2018).


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05 Jun 2019Épisode 23 - Bernard Frize, artiste00:20:52

Au Centre Pompidou, accompagnés de Delphine Coffin du Centre Pompidou, nous recevons Bernard Frize, dans la salle titrée Sans Effort de son exposition personnelle Sans repentir, qui se tient jusqu’au 26 août 2019.

Né au milieu des années 1950 en France, il vit aujourd’hui entre Paris et Berlin. Représenté par la Galerie Perrotin, Bernard Frize est une figure incontournable de la scène artistique internationale. Sa peinture, mêlant abstraction conceptuelle et éléments figuratifs, cherche à créer un rapport loyal et distant avec le regardeur.

Dans cet épisode, il revient sur son exposition rétrospective Sans repentir. Il nous explique aussi le rapport qu’il entretient au travail quotidien qu’il aime : peindre à l’atelier. Enfin, il parle de son travail de recherche picturale : perpétuellement orientée vers le prochain tableau, elle ne cesse jamais.


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08 Oct 2019Épisode 24 - Isabelle Bonnet, commissaire d'exposition, historienne de l'art00:34:29

A l’Hôtel de Lille, nous recevons Isabelle Bonnet, commissaire de l’exposition « L’inventaire Infini », présentant, au Centre Pompidou et jusqu'au 11 novembre 2019, la collection de photographies du cinéaste Sébastien Lifshitz. 

Dans une première vie professionnelle, Isabelle Bonnet a été maquilleuse pour de grands photographes et de grands couturiers. En 2011, après vingt-cinq ans de métier, elle reprend des études d’histoire de l’art. Aujourd’hui, en parallèle de ses recherches sur la photographie contemporaine, elle réalise également le commissariat d’expositions, comme « Home sweet home », présentée aux Rencontres d’Arles 2019. 

Dans cet entretien, Isabelle Bonnet revient sur son parcours, raconte ce qui l’a amené à faire de la recherche en histoire de l’art et nous explique la conception ainsi que les enjeux de l’exposition « L’inventaire Infini ». 

Cet épisode est réalisé en partenariat avec le Centre Pompidou.


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23 Oct 2019Épisode 25 - Daniele Balice, galeriste00:36:09

A l'Hôtel de Lille, nous recevons Daniele Balice. C'est un galeriste italien établi en France.

Arrivé à Paris pour faire ses études, il part ensuite habiter à Milan puis New York, et écrit alors pour Vogue, Interview Magazine ou encore Flash-art. En 2007, il revient finalement à Paris et fonde, aux côtés d’Alexander Hertling, la galerie Balice-Hertling, alors située dans le quartier de Belleville. 

Dans cet entretien, Daniele Balice revient sur ce qui l’a amené à écrire dans la presse spécialisée en art contemporain, raconte la fondation de la galerie Balice-Hertling, et partage avec nous son grand intérêt pour les scènes extra-occidentales. 

Une émission créée, co-produite et présentée par Victoria Le Boloc’h-Salama et Florian Champagne.

Musique originale d'Estelle Morfin.


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13 Nov 2019Épisode 26 - Hoël Duret, artiste00:32:28

À l’Hôtel de Lille, nous recevons Hoël Duret. C’est un artiste français d’une trentaine d’années qui habite entre Nantes et Paris. Il travaille actuellement à la résidence Saint Ange à Grenoble.

Après des études à l’école des Beaux Arts de Nantes, Hoël Duret consacre ses recherches plastiques à l’esthétique do it yourself. Il les synthétise à l’occasion de deux publications titrées I can do anything badly. Tout en restant fidèle à cet esprit DIY, son travail est aujourd’hui une série de fictions, dont les chapitres et les univers sont composés par les pièces qu’il crée. Chacune de ces pièces dévoile une facette d’une histoire qui lui préexiste, écrite par Hoël.

Dans cet épisode, il nous raconte comment il construit ses fictions et les œuvres qui les accompagnent, évoque son goût et son intérêt particulier pour le spectacle vivant, et, enfin, nous livre sa lecture du marché et de l’histoire de l’art d’aujourd’hui.


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04 Dec 2019Épisode 27 - Ronan Guillou, photographe00:34:09

Aujourd’hui, nous recevons le photographe français Ronan Guillou. Cet épisode a été enregistré en public le 9 novembre 2019 au Silencio, sur une invitation de son équipe.

Vivant entre la France et les Etats-Unis, Ronan Guillou a une pratique décloisonnée de tous les genres. Images sociologiques, observation réflexives de paysages et récits personnels se croisent dans ses photographies d’expériences. Son travail fait partie de la collection Neuflize OBC et a été présenté lors des Rencontres d’Arles.

Dans cet épisode, il nous raconte comment il a appris la photographie en autodidacte, parle des origines de son travail et des dynamiques qui le traversent, et explique en quoi la photographie américaine est genre à part entière.

Pour découvrir le travail de Ronan Guillou, rendez-vous sur notre compte Instagram (@lebruitdelart).


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28 Feb 2020Épisode 28 - Rayane Mcirdi, artiste vidéaste00:32:28

À l’Hôtel de Lille, nous recevons Rayane Mcirdi. C’est un artiste vidéaste d’une vingtaine d’années qui habite à Paris

Après des études à l’école des Beaux-arts d’Angers, Rayane Mcirdi a été diplômé des Beaux-arts de Paris en 2019. Avec ses œuvres vidéos, il met en scène sa famille, des proches, des voisins chez eux ou à l'intérieur des lieux du quotidien. Dans ces vidéos, ils se racontent ou se laissent raconter par les images. Ce qui peut avoir l’air d’un film documentaire est nuancé par touches d’humour ou d’irréel. Par ses travaux, Rayane Mcirdi capture en creux des images d’Asnières Gennevilliers, dont il réalise un portrait rêvé, imaginé par ses propres habitants.

Dans cet épisode, il nous raconte son évolution de l’illustration vers la vidéo, sa quête d’un art sensible, accessible et compréhensible, ainsi que la manière dont il s’est rendu compte qu’il y avait peut-être un engagement dans le fait de montrer la banlieue, en voulant parler de son entourage proche.


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30 Mar 2020Épisode 29 - Léonard Martin, artiste00:46:25

À l’Hôtel de Lille, nous recevons Léonard Martin. C’est un artiste plasticien de vingt huit ans qui vit et travaille à Paris. 

Après des études à l’Ecole des Beaux-arts de Paris, il intègre le Fresnoy de Tourcoing. Pratiquant initialement la peinture, c’est dans l’hybridation de différentes techniques - particulièrement la vidéo - que ses œuvres trouvent leurs formes actuelles. Son travail est une recherche autour des langages, des gestes, des mouvements, dans une forme de syncrétisme entre cinéma, littérature, peinture, performance : c’est un travail vorace, gourmand, comme le géant Gargantua qu’il cite dans ses références.

Après avoir gagné le prix de l’ADAGP en tant que révélation art numérique, art vidéo (2017), le Prix Dauphine (2018), les Audi Talents Awards (2018), Léonard Martin est nominé cette année pour le Prix Maif pour la sculpture.

Dans cet épisode, il, évoque son goût pour l’imperfection, nous raconte ses résidences notamment celle à la Villa Médicis à Rome, et nous parle du dialogue entre la littérature et l’histoire de l’art comme point de départ récurrent de ses réflexions et de son travail.


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23 Apr 2020Épisode 30 - Bianca Bondi, artiste00:32:02

Aujourd’hui, nous recevons l’artiste plasticienne sud-africaine Bianca Bondi. Cet épisode a été enregistré en public le 6 mars 2020 à Beau Regard à Paris, sur une invitation de l’équipe du Silencio. 

Vivant en France depuis près de 15 ans, Bianca Bondi réalise des œuvres évolutives, souvent spécifiques au lieu où elles sont exposées, à la croisée de plusieurs disciplines. Inspirée par l’écologie et les sciences occultes, elle travaille, transforme et développe des matières organiques ; tout en domptant l’effet du temps sur elles, l'invisible et l’immatériel qui les enveloppent.

Son travail a été montré à la 15e biennale d’art contemporain à Lyon en 2019, et fera l’objet d’une exposition personnelle au Centre d’art Le Parvis à Tarbes en 2020. 

Dans cet épisode, Bianca Bondi nous raconte les raisons qui l’ont poussé à déménager à Paris, comment, de ses rêves de pilote de ligne, elle a finalement décidé d'intégrer les Beaux Arts de Cergy, et nous explique enfin la manière dont elle se positionne en tant qu’artiste et femme engagée. 


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07 Jun 2020Épisode 31 - Martha Kirszenbaum, curatrice00:49:53

Pour cet épisode, c’est notre invitée, Martha Kirszenbaum, qui nous reçoit chez elle. Martha Kirszenbaum est une curatrice indépendante française de 37 ans.  

Martha Kirszenbaum est curatrice, mais ne saurait être résumée à ce rôle. Du violon alto à la batterie, de la danse du ventre à la curation du pavillon français de la 58è Biennale de Venise, son parcours à l’international est représentatif de sa volonté de multiplier les expériences, de ne négliger aucune des facettes de sa personnalité, de réinventer les codes.

Dans cet entretien, Martha Kirszenbaum nous raconte le rapport familial entretenu à la photo, comment cela l’a amenée, lors d’un échange à l’université de Columbia, à passer quelques mois en tant que stagiaire au MoMa ; puis comment, de ce stage, elle a lancé une très belle carrière indépendante dans l’art contemporain. Elle nous parle des luttes qu’elle mène en France, à l’échelle de la curation, et nous explique comment celles-ci se sont illustrées lors de la création et mise en place du pavillon français de la 58è Biennale de Venise.


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30 Jul 2020Épisode 32 - Danièle Kapel-Marcovici, collectionneuse00:23:37

Pour cet épisode, Victoria est reçue par Danièle Kapel-Marcovici à la Fondation Villa Datris, à

l’Isle-sur-la-Sorgue. Cette cheffe d’entreprise est aussi mécène, collectionneuse d'art contemporain et la fondatrice de la Villa Datris.

 

Sans passer par la case lycée ou université, Danièle Kapel-Marcovici a commencé dans la petite entreprise familiale : Raja. Si elle en a gravi les échelons, en a pris la tête et en a fait un groupe européen, Danièle Kapel-Marcovici n’a pas cessé d’alimenter sa curiosité pour la culture.

Alors que dans les années 1968, c'est le théâtre qui l’anime, dès les années 1990, l’ascendant est pris par l’art contemporain. Elle ne tarde pas à doter Raja d’une collection, et plus tard, à créer aux côtés de l’architecte Tristan Fourtine, un lieu dédié à la sculpture contemporaine : la Fondation Villa Datris. 

 

Dans cet entretien, Danièle Kapel-Marcovici revient sur son parcours d’entrepreneuse et nous raconte comment, en parallèle, elle n’a cessé de tisser son intérêt pour l’art. Elle revient également sur ses combats : celui de l’accessibilité à l’art contemporain, croisant parfois celui qu’elle mène pour les femmes.


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21 Apr 2025 Saison 4 - Bande annonce00:00:45
Le Bruit de l’art revient bientôt dans une nouvelle formule. Victoria le Boloc'h-Salama et Florian Champagne y reçoivent des invités du monde de l'art contemporain, mais aussi de celui du cinéma, de la musique, de la cuisine, de la mode... Tout ce qui fait culture aujourd'hui. Rendez-vous le 23 avril !

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23 Apr 2025Épisode 33 - Erwan Sene, artiste, musicien00:30:59

Aujourd'hui, nous recevons l'artiste et musicien français Erwan Sene, âgé d’une trentaine d’années. 

Depuis 2016, Erwan Sene est diplômé des beaux-arts de Reims, mais c’est par la musique que tout a commencé pour lui. 

Il partage maintenant sa pratique entre la composition musicale, les sets en club, mais aussi la peinture et la sculpture. Ses œuvres évoquent des récits énigmatiques et hypnotiques, bercées par l’univers post-industriel et les fictions d’anticipations. Ces références communes amènent Erwan Sene a collaborer, depuis de nombreuses années, avec la maison de mode Courrèges et son designer, Nicolas Di Felice. 

Dans cet entretien, Erwan nous raconte comment sa pratique de la musique et des arts visuels s’inscrit dans une démarche unique où tout se complète et fait monde. Il nous raconte ce que représente pour lui le postmodernisme, et nous parle de son goût pour l’œuvre de l’artiste plasticien Guy de Cointet. Enfin, il explique son attachement pour le 15e arrondissement de Paris…


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07 Feb 2018Épisode 1 - Michèle Didier, éditrice, galeriste00:36:52

A l’Hôtel de Lille, nous recevons Michèle Didier.

En 1987, elle fonde sa propre maison d’édition, mfc-michèle didier, avant d’ouvrir une galerie du même nom au 66, rue de Nazareth, dans le troisième arrondissement à Paris. Spécialisée dans l’édition d’œuvres multiples, passionnée par le « livre d’artiste », elle travaille ou a travaillé avec Saâdane Afif, Philippe Parreno, Robert Barry, ou encore Carl Andre. Certains des ouvrages qu’elle a édités au cours de sa carrière se trouvent dans les collections du MoMa de New York, ainsi que du Centre Pompidou.

Elle évoque ici son parcours, sa vision de sa double activité d’éditrice et de galeriste, les enjeux liés à l’édition et à la présentation d’une œuvre multiple, et son rôle d’intermédiaire central entre l’artiste, les fabricants et le public.

Musique originale de Pablo Jacquart.


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21 Feb 2018Épisode 2 - Fred le Chevalier, dessinateur00:31:35

A l’Hôtel de Lille, nous recevons Fred Le Chevalier.

Il y a un peu plus de cinq ans, il a recommencé le dessin, dont la vie l’avait éloigné. Aujourd’hui, à une quarantaine d’années, il vit en tant qu’artiste ; même s’il n’aime pas ce terme. Il réalise des dessins de personnages en noir et blanc : des hommes et des femmes à petit corps, dont le large visage allongé a une expression caractéristique, impassible, qui laisse pourtant transparaître une certaine émotion. Au gré de ses pérégrinations, il colle son travail dans la rue : Paris, Berlin, Angoulême, Miami... Parfois, il en fait également des livres ; et l’expose en galerie : il revient juste de Tokyo, où il a réalisé l’exposition Dedans dehors. Peut-être encore avez-vous vu ses silhouettes habiter le Bon Marché à l’automne 2016 ?

Fred Le Chevalier évoque ici ces aspects de son travail, mais aussi son intérêt pour l’édition, son lien avec la galerie qui l’accueille, sa vision et sa conception de son métier, et l’influence de la culture punk rock des années 1990/2000 dans son travail.

Musique originale de Pablo Jacquart.


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07 Mar 2018Épisode 3 - Jean-Claude Mouton, photographe00:25:28

A l’Hôtel de Lille, nous recevons Jean-Claude Mouton.

C’est un photographe français d’une cinquantaine d’années, également professeur à l’école d’art de Dunkerque. Dans sa pratique artistique, il fait apparaître peu de portraits et de sujets humains. On y voit plutôt leurs traces, à travers la présence d’objets industriels, de panneaux de signalisation, de voitures, de barres d’immeubles, comme autant de métonymies. Jean-Claude Mouton capture des espaces urbains et péri-urbains qu’il fréquente ou dans lesquels il n’est que de passage : lieux traversés en y marchant, appareil photo à la main. A travers les clichés qu’il réalise, il met en jeu des thématiques récurrentes, comme le questionnement de la mémoire, de la fragilité du médium photographique, l’expérience de la limite, ou des limites, et la présence d’un vide envahissant.

Il évoque ici son parcours, Bernard Plossu et John Batho qu’il considère comme ses mentors, et sa vision de son métier de photographe.

Musique originale de Pablo Jacquart.


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21 Mar 2018Épisode 4 - Nina Koltchitskaia, photographe, réalisatrice, dessinatrice00:33:00

A l’Hôtel de Lille, nous recevons Nina Koltchitskaia.

C'est une photographe, réalisatrice et dessinatrice d'origine russe. Depuis une dizaine d’années, elle s'est installée à Paris.

Avec un vieil appareil argentique, dont elle nous raconte ici l'histoire, elle réalise des photographies de ses amis, d’amoureux, ou de l’homme qu’elle aime. Seule dans son atelier, elle dessine d’une main tremblante des fleurs, des portraits, sur des papiers de couleur. Tout chez elle est instinctif : il s’agit de rester le plus proche possible des émotions qui la traversent. Elle ne met pas trop de mots sur son activité, ne cherche pas à trop l’organiser, pour qu’elle conserve la fraîcheur et spontanéité qu'elle recherche.

En notre compagnie, elle parle aussi de son rapport aux collaborations, la dimension essentielle qu’elle accorde à ses rencontres, à ses relations ; ainsi que les liens qu’elle entretient - ou pas - avec l’univers de la mode.

Musique originale d'Estelle Morfin.


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07 Apr 2018Épisode 5 - Pascale Obolo, plasticienne activiste00:29:41

A l’Hôtel de Lille, nous recevons Pascale Obolo.

C’est une femme d’une cinquantaine d’années, activiste, féministe, cinéaste, plasticienne et fondatrice, ainsi que rédactrice en chef de la revue Afrikadaa. Dédiée à l’art contemporain africain, Afrikadaa a été fondée en 2012 par un collectif d’artistes, qui la considèrent comme un laboratoire et un espace curatorial. Chaque numéro donne lieu à un « acte éditorial live », défini et expliqué par notre invitée dans cet épisode. 

Pascale Obolo s’envisage comme activiste de la décolonisation : il s’agit de laisser l’Afrique - ses résidents actuels, mais aussi ceux dispersés dans différentes parties du globe - écrire son histoire, et son histoire de l’art, jusqu’alors essentiellement pensées en Occident.

En notre compagnie, elle parle de l’importance de la culture hip-hop dans sa vie d’adolescente, de la création de l’African Art Book Fair à la Biennale de Dakar aux côtés de Kader Attia, et de la position de détachement qu’elle entretient avec le marché de l’art.

Musique originale de Pablo Jacquart.


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18 Apr 2018Épisode 6 - Vincent Naba, artiste peintre00:39:05

A l'Hôtel de Lille, nous recevons Vincent Naba. C’est un artiste de vingt six ans, qui vit et travaille à Marseille.

Pendant ses années de formation aux Beaux-Arts d’Angoulême, sa pratique artistique s’était éloignée de la bande dessinée, malgré les liens forts entretenus par la ville avec ce mode d’expression. Pourtant, cela ne l’a pas empêché de se rapprocher du monde du livre, en faisant partie des membres fondateurs de La Fâcheuse Édition, maison de micro-édition éditant les artistes qui la constituent.

Aujourd’hui, dans son atelier installé au couvent Levat, il réalise, sur papier, à l’aide de pigments et de beaucoup d’eau, des travaux abstraits, qui entretiennent un lien fort avec la vie de l’esprit : le sien, mais aussi, s’ils le veulent bien, celui des autres. Quand il n’est pas dans son atelier, il voyage avec un carnet et des couleurs pour dessiner ce qu’il voit.

Il évoque avec nous son enfance aux Ulis en banlieue parisienne, le voyage à Shanghai et le paysage de dunes normandes qui l’ont amené à l’abstraction, et l’importance essentielle de la joie, de la fête, dans son monde de l’art.

Musique originale de Pablo Jacquart.


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02 May 2018Épisode 7 - Édouard Taufenbach, artiste00:34:44

A l’Hôtel de Lille, nous recevons Edouard Taufenbach. C’est un artiste français d’une trentaine d’années, qui habite à Paris. Il a commencé par y étudier le cinéma, réalisant notamment des travaux réutilisant des morceaux de films mythiques.

Un jour, attiré par des photos de famille en noir et blanc, il décide d’en faire le point de départ d’un travail artistique. Il les découpe, puis les réagence, avec grand soin. Rapidement, en suivant les mêmes procédés, il emploie les photos de famille des autres. Ainsi, son travail s’élargit à la photographie vernaculaire.

Une seule constante dans ses choix : le sujet humain. Il ne s’agit pas pour lui de faire mentir les images, mais de créer à partir d’elles une nouvelle histoire.

Dans cet entretien, il évoque avec nous la conception de sa dernière série Spéculaire, réalisée à partir de photographies de la collection du réalisateur Sebastien Lifshitz, sa vision du marché de l’art -notamment son intérêt pour les collectionneurs et la collection- et la manière dont il envisage les foires d’art contemporain où il expose, et achète parfois.

Musique originale de Pablo Jacquart.

 

 

 


 


 


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16 May 2018Épisode 8 - Stéphane Corréard, critique d'art opérationnel00:36:12

À l'Hôtel de Lille, nous recevons Stéphane Corréard. Ce parisien d’origine savoyarde, d’une cinquantaine d’années, a une expérience très large du monde de l’art : de critique d’art à galeriste, en passant par collectionneur, et fondateur d’une foire d’art à taille humaine, Galeristes.

Les fils conducteurs de ses expériences : l’amour du contact personnel avec les artistes ; la volonté d’indépendance, de pouvoir dire ce qu’il pense, et de défendre ce qu’il aime, ou ce qu’il pense qui mérite d’être défendu.

Dans cet entretien, il nous raconte comment son amour de l’art débute dans une exposition de tableaux à l’hôtel Drouot, en quoi la volonté d’être utile, de faire entendre son opinion, différente de la doxa, a toujours guidé sa carrière ; et explique les changements profonds qui ont eu lieu dans le monde de l’art entre les années 1990 et aujourd’hui.


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30 May 2018Épisode 9 - Hugo Ruyant, artiste00:33:27

A l’Hôtel de Lille, Florian, exceptionnellement tout seul, reçoit Hugo Ruyant. C'est un jeune artiste français, qui habite à Paris, mais travaille aussi parfois à Bruxelles, où il a étudié.

Le travail d’Hugo commence avec la bande dessinée : à 17 ans, il remporte un des prix Jeunes Talents du Festival d’Angoulême. À l’époque, il réalise des strips, ou des planches, qui racontent des histoires humoristiques. Aujourd’hui, son travail explore l’image imprimée sous diverses formes, depuis la sérigraphie jusqu'à la participation à des revues, notamment Lagon. Il puise toujours dans l’univers de la bande dessinée, mais en éclate les codes, y intègre ceux d’autres pratiques. Hugo cherche à ne pas figer les choses : il propose un travail en mouvement, fruit d’une recherche et d’un questionnement perpétuels, où le doute a sa place.

Dans cet épisode, il raconte ce qui fait passer son travail de la narration linéaire à une bande dessinée moins traditionnelle ; la manière dont il utilise différentes techniques d’impression, ce qu’elles apportent à ses œuvres, à sa manière de s’exprimer. Il évoque également sa collaboration avec Ellie Orain : avec elle, il a travaillé au sein de l’agence Upian, et créé Alliées, un collectif avec lequel ils ont notamment réalisé, dans les vitrines de la DRAC Île-de-France, Les étoiles, les montagnes, les rochers, les rochers, la pluie...

Musique originale de Pablo Jacquart.


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13 Jun 2018Épisode 10 - Jeanne Barral, curatrice00:34:09

À l'Hôtel de Lille, nous recevons Jeanne Barral. C'est une curatrice indépendante d’une trentaine d’années, qui vit actuellement à Paris après quelques années passées sur la côte californienne. 

Qu’est-ce qu’une curatrice ? C’est l’une des questions auxquelles elle répond dans cet épisode.

Comme elle le raconte ici, ce métier lui tient tout spécialement à coeur. Particulièrement attirée par la découverte des travaux de jeunes artistes encore hors-marché, elle est très attachée à leur mise en valeur.

En plus de son rôle de curatrice, elle est en charge de la communication à la galerie kamel mennour. Elle a notamment travaillé sur quelques unes des grandes expositions monographiques des artistes de la galerie, comme Anish Kapoor à Versailles, et revient avec nous sur ces événements.

Dans cet entretien, elle parle également de l’importance de cultiver, ou créer, un rapport curieux et dé-dramatisé à l’art ; de son expérience de quelques années à San Francisco - notamment la mise en place d’une rétrospective de Sophie Calle, Missing; et de l’équilibre qu’elle recherche dans la curation, entre la volonté de proposer des projets à l’objectif plus intellectuel & esthétique que financier, et celle que cette profession soit largement reconnue, qu’un modèle lui permettant d’être systématiquement rémunéré soit mis en place.

Musique originale de Pablo Jacquart.


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27 Jun 2018Épisode 11 - Iván Argote, artiste00:34:36

Pour l’épisode final de la saison, Iván Argote nous reçoit dans son atelier en région parisienne. Cet artiste colombien de 34 ans passe, depuis sept ans, le plus clair de son temps à Paris, mais n’a pas cessé de voyager pour autant.

Ses travaux sont des photographies, des installations, des vidéos, ou encore des sculptures. Comme il le raconte ici, il envisage ses pièces comme des propositions de lecture du monde actuel : de son contexte, de son histoire, de ses traditions. Iván Argote tente de questionner la place des individus dans la société qui les entoure, en l’envisageant parfois au travers du prisme politique. Son œuvre joue ainsi des individualités, et de la relativité des points de vue.

Lauréat du prix Sam Art Projects (2011), Audi Talents Award (2013) ou encore CIFO Cisneros Fontanals Foundation (2015), il a désormais exposé son travail dans une trentaine de pays.

Dans cet entretien il évoque également sa rencontre avec son galeriste, Emmanuel Perrotin, ses résidences à l’étranger - de New York à Dubaï, en passant par Taipei ou Neuchâtel, mais aussi la manière dont il imagine peut-être, au sein de l’atelier où il nous reçoit, faire évoluer la nature de son travail.

L’exposition Deep Affection est à voir jusqu’au 28 juillet 2018 à la galerie Perrotin, au 76, rue de Turenne, dans le troisième arrondissement de Paris.

PS : Nous tenons à remercier du fond du coeur ceux qui nous suivent depuis le début, mais aussi ceux qui nous ont rejoint plus récemment. Nous vous donnons rendez-vous en septembre pour de nouvelles aventures !


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29 Sep 2018Épisode 12 - Andrea Montano, photographe, réalisateur00:30:11

À l’Hôtel de Lille, pour le premier épisode de la saison deux du Bruit de l’art, nous recevons Andrea Montano. C’est un photographe parisien de vingt-sept ans.

Alors qu’il étudie encore à La Cambre à Bruxelles, il participe à fonder la galerie ABILENE. Lorsqu’il revient à Paris, son micro-monde formé d’artistes et de musiciens l’amène à partager ses activités de photographe entre commandes et travaux personnels. Ainsi, en parallèle de ses collaborations avec Paradis, Moodoïd et son leader Pablo Padovani, ou encore Flavien Berger, il réalise une œuvre photographique qui tente d’accéder à la simplicité, à la recherche du symbole et de l’épure.

Dans cet entretien, Andrea Montano évoque la dimension essentielle de la musique dans son travail, son amour de la peinture de la Renaissance, et sa quête d’une esthétique pop et universelle.

Musique originale de Pablo Jacquart.


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13 Oct 2018Épisode 13 - Part 1 - Alex Ayed, artiste00:18:45

À l’occasion de la première édition de Feÿ - Rencontres d’arts en Bourgogne, nous recevons Alex Ayed, Chloé Bourgès, Louis Granet et Constance Tenvik.

Feÿ est un festival rassemblant les travaux d’une centaine d’artistes - plasticiens, cinéastes, musiciens, chefs cuisiniers… C’est pour refléter cette diversité que nous vous proposons, exceptionnellement, un épisode en quatre chapitres.

Dans cette première partie, nous recevons Alex Ayed. C’est un artiste plasticien qui habite entre Bruxelles et Tunis. En composant des associations d’objets qu’il trouve au gré de ses voyages, il reconstitue des univers intemporels dépassants les cadres culturels.

Musique originale de Pablo Jacquart.


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13 Oct 2018Épisode 13 - Part 2 - Chloé Bourgès, réalisatrice00:12:10

À l’occasion de la première édition de Feÿ - rencontres d’arts en Bourgogne, nous recevons Alex Ayed, Chloé Bourgès, Louis Granet et Constance Tenvik.

Feÿ est un festival rassemblant les travaux d’une centaine d’artistes - plasticiens, cinéastes, musiciens, chefs cuisiniers… C’est pour refléter cette diversité que nous vous proposons, exceptionnellement, un épisode en quatre chapitres.

Dans cette deuxième partie, nous recevons Chloé Bourgès. C’est une réalisatrice et scénariste française. Ancienne musicienne, elle accorde une grande importance au rythme - sons et silences. On retrouve dans ses films cette sensibilité, entre espoirs et errances dans un décor de végétation luxuriante.

Musique originale de Pablo Jacquart.


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20 Oct 2018Épisode 13 - Part 3 - Louis Granet, artiste peintre00:20:05

A l’occasion de la première édition de Feÿ - rencontres d’arts en Bourgogne, nous recevons Alex Ayed, Chloé Bourgès, Louis Granet et Constance Tenvik.

Feÿ est un festival rassemblant les travaux d’une centaine d’artistes - plasticiens, cinéastes, musiciens, chefs cuisiniers… C’est pour refléter cette diversité que nous vous proposons, exceptionnellement, un épisode en quatre chapitres.

Dans cette troisième partie, nous recevons l’artiste peintre Louis Granet. Initialement formé aux Beaux-Arts de Bordeaux, puis à la bande dessinée à Angoulême, il se tourne finalement vers la peinture. Il puise dans les codes narratifs et visuels des comics, et s’inspire de son quotidien qu’il détourne et rend abstrait sur des toiles acidulées.

Musique originale de Pablo Jacquart.


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20 Oct 2018Épisode 13 - Part 4 - Constance Tenvik, artiste00:21:21

A l’occasion de la première édition de Feÿ - rencontres d’arts en Bourgogne, nous recevons Alex Ayed, Chloé Bourgès, Louis Granet et Constance Tenvik.

Feÿ est un festival rassemblant les travaux d’une centaine d’artistes - plasticiens, cinéastes, musiciens, chefs cuisiniers… C’est pour refléter cette diversité que nous vous proposons, exceptionnellement, un épisode en quatre chapitres.

Dans cette quatrième et dernière partie, nous recevons l’artiste norvégienne Constance Tenvik. Par la peinture, la vidéo ou encore la performance, elle propose une œuvre comme une sorte de grand carnaval : la réalité et le monde imaginaire y convergent. À travers ses travaux, elle questionne avec liesse les identités et le positionnement du « soi » dans le monde.

Doublage de Clara Paumé. 

Musique originale de Pablo Jacquart.


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03 Nov 2018Épisode 14 - Ingrid Luquet-Gad, critique d'art00:37:32

À l’Hôtel de Lille, nous recevons Ingrid Luquet-Gad. C’est une critique d’art de 28 ans.

Après des études de philosophie, elle commence la critique d’art en parallèle d’un master d’Histoire de l’art. Pour Ingrid Luquet-Gad, l’écriture est initialement une manière d’organiser ses idées. C’est aussi un moteur qui la pousse à aller visiter des expositions et à se confronter à l’art contemporain. Petit à petit, cette activité devient une évidence professionnelle : elle collabore alors avec i-D, Artpress, Les Inrockuptibles ou encore la Revue 02. Depuis la rentrée 2018, elle s’essaye à un autre médium, la radio, en participant régulièrement à l’émission de France Culture, La Dispute.

Dans cet entretien, elle évoque son rapport à l’écriture, les réalités de son métier de critique d’art et livre une analyse de la création contemporaine française dans les années 2010.

Musique originale de Pablo Jacquart


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24 Nov 2018Épisode 15 - Yûki Yoshikawa & Frédéric Migayrou, commissaires d'exposition00:43:17

A l’Hôtel de Lille, nous recevons Yûki Yoshikawa et Frédéric Migayrou, commissaires de l’exposition Tadao Ando du Centre Pompidou.

Il y a une dizaine d’années, alors qu’il est conservateur en chef du design et de l’architecture de Centre Pompidou, et directeur adjoint du Musée national d’art moderne, Frédéric Migayrou fait la connaissance de Yûki Yoshikawa, conservatrice et éditrice au Japon. Elle vient de reprendre des études d’histoire de l’art en France. Après plusieurs années de recherches côte à côte, et en alliant leur curiosité et leur intérêt scientifique pour l’architecture japonaise d’après-guerre, ce tandem professionnel a réalisé en 2014 l’exposition Japan-ness. Architecture et urbanisme au Japon depuis 1945. Cette exposition est d’abord organisée au Musée d’Art Contemporain de Kanazawa au Japon, puis au Centre Pompidou-Metz. C’est la première à rassembler autant d’archives d’architectes de renom, comme Itsuko Hasegawa, Kenzô Tange, Arata Isokaki ou encore Tadao Ando.

Dans cet entretien, ils évoquent leur parcours respectifs, le changement du monde de l’art entre les années 1980 et aujourd’hui ; expliquent leur amour de l’architecture, ce qui les touche dans cet art particulier, et reviennent également sur la conception de l’exposition événement Tadao Ando, à visiter à la Galerie 3 du Centre Pompidou à Paris jusqu’au 31 décembre 2018.

 

Cet épisode est réalisé en partenariat avec le Centre Pompidou.

Musique originale d'Estelle Morfin.


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08 Dec 2018Épisode 16 - Des artistes de l'atelier « Le Marquis »00:29:34

À l’Hôtel de Lille, nous recevons Camille Besson, Raphaël Rossi, Maxime Testu et Victor Vaysse, quatre jeunes artistes français.

Dès 2017, au sortir de la Haute école d’art et de design de Genève, de l’Ecole nationale des Beaux-arts de Paris et Lyon, du Fresnoy à Tourcoing ou encore de l’Ecole supérieure d’art de design de Reims, ils forment ensemble, aux côtés d’autres artistes, l’atelier Le Marquis, situé sur l’Île-Saint-Denis en région parisienne. Quoi qu’ils travaillent dans un même lieu et conçoivent régulièrement des expositions ensemble - comme à l’occasion du vingtième Prix de la Fondation Ricard à l’automne 2018, ou au FRAC Champagne-Ardenne en janvier 2019 - ces quatre artistes ne se définissent pas comme un groupe, et encore moins un mouvement artistique. Tandis que leurs œuvres sont à concevoir et appréhender de manière autonome, Le Marquis est un outil et un label collectif. À côté des institutions et du marché de l’art, à mi-chemin entre l’atelier partagé et le run-space, cette entité protéiforme est un lieu de création, mais aussi une plateforme au travers de laquelle ils rencontrent d’autres artistes, les exposent et s’exposent pour se rendre visible individuellement.

Dans cet entretien, ils retracent leurs années de formations durant lesquelles ils se sont rencontrés ; évoquent des problématiques de visibilité et de reconnaissance symptomatiques d’une génération de jeunes artistes émergents en France en cette fin des années 2010 et expliquent et définissent le rôle et l’influence collective du Marquis sur leur travail personnel.

 

Musique originale de Pablo Jacquart


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12 Jan 2019Épisode 17 - Justin Morin, artiste, curateur, professeur à la Parsons Paris00:32:55

À l’Hôtel de Lille, nous recevons Justin Morin. C’est un artiste français d’une trentaine d’années.

Ses oeuvres sont des étoffes de soie nouées recouvertes de motifs abstraits, des plaques d’aluminium découpées au laser, ou encore des formes géométriques en plexiglass. Elles se jouent des illusions et des jeux optiques, et sont souvent rapprochées du mouvement Light and Space, du minimalisme new yorkais, ou encore de l’art optique. Après ses études aux Beaux-Arts de Metz, il travaille quelques temps en tant que scénographe et curateur. Aujourd’hui, à côté de ses activités d’artiste et de professeur à l’école Parsons de Paris, il s’occupe de la direction artistique du journal Revue et réalise le set design d’événements - comme le défilé Louis Vuitton automne/hiver 2016. Tant à travers toutes ses activités, que dans la conception de ses œuvres, la problématique de la mise en scène est centrale pour lui.

Dans cet entretien, il explique comment ses multiples casquettes nourrissent son travail d’artiste, et parle de ses œuvres où il est régulièrement question d’industries liées à la consommation: la musique, la mode, le tourisme, les cosmétiques… Représenté par la galerie Last Resort à Copenhague, Justin Morin évoque également son rapport aux galeries d’art françaises.

 

Musique originale de Pablo Jacquart


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27 Jan 2019Épisode 18 - Théophile's Papers - Théophile Calot, éditeur, libraire, curateur00:30:18

A l’Hôtel de Lille, nous recevons Théophile Calot. C’est un éditeur et curateur d’une trentaine d’années.

En 2011, alors qu’il est encore étudiant à l’Ecole de Recherche Graphique (ERG) à Bruxelles, il fonde Théophile’s Papers. Au début, c'est une plateforme nomade de présentation de publications francophones ou étrangères. 

Ensuite, Théophile’s Papers prend également la forme d'une librairie, puis, en 2013, d'une, maison d’édition avec la publication du livre de l’artiste Valérian Goalec, Éléments - structure horizontale 01.

Quelques éditions de livres d’artistes plus tard, Théophile Calot signe la curation de l’exposition Copies à la galerie Eric Mouchet à l’automne 2018.

Dans cet entretien, Théophile Calot retrace la naissance de Théophile’s Papers, explique son rapport au livre, ses réflexions sur la présentation au public de cet objet, et revient sur le protocole curatorial qu'il a mis en place à l'occasion de Copies, réalisant un véritable exercice de décomposition et de mise en parallèle du travail d’éditeur et de celui du curateur.

 

Musique originale de Pablo Jacquart


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09 Feb 2019Épisode 19 - matali crasset, designer00:35:36

Pour cet épisode, matali crasset nous reçoit dans son studio, situé dans le quartier de Belleville, à Paris. matali crasset est une designeuse française d'une cinquantaine d'années.

Diplômée en 1991 de l’Ecole Nationale Supérieure de la Création Industrielle de Paris (ENSCI), ses productions ne se limitent toutefois pas à cette unique forme de design. En effet, matali crasset a une vision totale du métier de designer : ses créations protéiformes sont le fruit de la remise en question des lieux communs du quotidien. Meubles, objets éléctroniques, espaces culturels, d'éducation ou de passages sont repensés pour proposer des scénarios de vie et de partage. Ce qui compte pour elle, c’est d’être ensemble, de vivre ensemble.

Dans cet entretien, matali crasset revient sur son parcours. Elle explique pourquoi et comment elle envisage le designer comme un anthropologue du temps présent et parle de son engagement en faveur de l’enfance. Ainsi, elle revient notamment sur son tour musical « Saule et les Hoopies » . Créé avec le Centre Pompidou, il voyage dans toute la France : avec lui, elle propose aux plus jeunes une invitation à la découverte de formes culturelles nouvelles, innovantes, audacieuses.

Cet épisode est réalisé en partenariat avec le Centre Pompidou.

Musique originale d'Estelle Morfin.


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23 Feb 2019Épisode 20 - Hicham Berrada, artiste00:34:37

À la Fabrique du Centre Pompidou, nous recevons Hicham Berrada. C’est un artiste franco-marocain d’une trentaine d’années.

Diplômé de l’Ecole Nationale des beaux-arts de Paris et du Fresnoy, et aujourd’hui représenté par la galerie Kamel Mennour, Hicham Berrada utilise des théorèmes physiques et des formules chimiques pour créer des formes naturelles qu’il manipule et façonne dans des cadres qu’il définit. Au travers d’un travail qui réalise un pont entre art et science, il livre des œuvres esthétiques qui documentent le génie de la nature.

Dans cet entretien, Hicham Berrada revient sur ses études, et plus particulièrement sur son expérience au Fresnoy. Il parle des résidences d’artistes, en se souvenant de son année passée à la Villa Médicis à Rome (2013-2014) et en parlant de celle qu’il passe en ce moment à la Pinault Collection à Lens (depuis septembre 2018). Enfin, il décrit son processus créatif en évoquant, notamment, la conception de l’œuvre qu’il présente dans l’exposition « La Fabrique du Vivant »  présentée au Centre Pompidou jusqu’au 15 avril 2019.

Cet épisode est réalisé en partenariat avec le Centre Pompidou.

Musique originale d'Estelle Morfin.


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24 Mar 2019Épisode 21 - Iris de Moüy, artiste

À l’Hôtel de Lille, nous recevons Iris de Moüy. C’est une artiste française d’une quarantaine d’années.

Après des études de graphisme à Penninghen et à l’université d’art et de design d’Helsinki, Iris de Moüy partage sa carrière entre l’art et la littérature jeunesse. En parallèle de l’écriture et de l’illustration de livres pour enfants, elle dessine pour la presse, et pour des marques comme Hermès, Air France, l’ancien concept-store mythique colette ou encore Bonpoint. Très inspirée par les mouvements des corps, et en recherche perpétuelle de la représentation des émotions, Iris de Moüy a également exposé ses dessins et céramiques à l’occasion de plusieurs expositions, comme Petite conne à la librairie-galerie parisienne OFR en 2017.

Dans cet entretien, Iris de Moüy parle de ses rituels de création, de l’importance de la danse dans son travail et la sortie de son livre Horses Are Blue, édité chez Chose Commune, qui sera présenté à la librairie Yvon Lambert à Paris le 4 avril 2019, puis à Los Angeles.

Musique originale de Pablo Jacquart.


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