Genre de Fille (Genre de Fille)

🎙️ Aujourd’hui au micro de Genre de Fille je reçois Charlotte Fairbank. 

Après un accident à l'âge de 15 ans qui l'a laissée paraplégique, Charlotte est devenue championne de Paratennis - ou Tennis fauteuil - et a participé aux JO Paralympiques de Tokyo cet été.

⚡Alors ça c’est évidemment la version synthétique, dans cet épisode Charlotte nous raconte en détails et avec beaucoup de sincérité comment elle est arrivée à ce niveau là de tennis, son parcours et la pugnacité dont elle fait preuve chaque jour. 

💬 Le déclic pour devenir joueuse de tennis-fauteuil pro, le jour où on lui a annoncé qu’elle participait aux JO, ce qu’elle a ressenti, comment elle a vécu cette expérience unique : Charlotte raconte son parcours, son cheminement, l’accident, les études de droit, le voyage en Argentine et plein d’autres choses. Vous verrez qu’elle n’a jamais rien lâché et a atteint un niveau de tennis pro en un rien de temps. 

💡 Volonté, pugnacité, vulnérabilité : les trois peuvent se conjuguer (manière de parler ;)

👉 Merci à Eugénie de Soultrait pour la mise en relation. 

Et go go go Charlotte pour les JO de Paris ! Merci à toi pour cet échange. 

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🎙️ Aujourd’hui au micro de Genre de Fille je reçois Stéphanie Gicquel . Ancienne avocate en fusion acquisition, Stéphanie a toujours été attirée par l’aventure et le fait de partir en expédition.

💡 En 2015 après plusieurs mois d’entrainements et de préparation, elle se lance à la conquête de l’Antarctique. Sportive de haut niveau, Stéphanie fait partie des quelques privilégiés à y avoir mis le pied et est cependant la seule française à détenir le record mondial de la plus longue traversée d’une distance 2.045 km sans être assistée de voile à traction. Il s’agit de la plus longue traversée à pied et ce, dans des conditions extrêmes.

⚡ Dans cet épisode, Stéphanie nous dévoile son parcours qui l’a amené à ce qu’elle est aujourd'hui : une femme exploratrice de l’extrême, sportive de haut niveau, mais aussi engagée.

💬 On a aussi parlé de dépassement de soi, l’acceptation de la question du temps long, mais aussi des moments de doute, d'acharnement du travail, de manque de sommeil...etc.

👉 Merci Mille fois Stephanie pour cet échange passionnant. Et hâte de découvrir tes prochaines expeditions.    

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🎙️Aujourd’hui au micro de genre de fille je reçois Marie Comacle. 

⚡Marie est la fondatrice de Puissante, je cite  “une marque de bien-être pour les femmes qui touche l'épanouissement sexuel comme personnel. L’objectif de Puissante est de détabouiser la masturbation, de faire entendre que c'est sain, important et au combien agréable.”. A l’issue d’une campagne Ulule qui a explosé les compteurs, Coco est née en 2021. 

💡Coco c’e st un vibromasseur nouvelle génération qui dépoussière tout ce que vous avez entendu ou testé jusqu’à maintenant sur les sex toys. Autant par son discours que par son design, Coco c’est tout nouveau.  Coco a été créé par Marie, 28 ans, issue d’une école d’ingénieur. Un parcours scolaire classique pour un projet entrepreneurial qui ne manque pas de piquant, de risque et d’originalité. 

💬 Dans cet episode, Marie évoque la génèse du coco, ses convictions, comment elle a réussi à fédérer et à construire la communauté "Puissante" autour de son produit phare. 

Pourquoi le plaisir féminin fait encore peur aujourd"hui ? Pourquoi c'est encore tabou pour les femmes de se masturber et d'avoir du plaisir seule ? Marie répond avec franchise à ces questions, explique aussi le choix de son ambassadrice pour représenter la marque et s'adresser ainsi à toutes les femmes. Comme le dit bien le manifesto de Puissante :  "Nous sommes toutes parfaites, maintenant soyons puissantes."
 

Merci Marie pour cet échange. 

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Pour ce premier épisode de Genre de Fille, je reçois Clémentine Chatroussat. 

Clémentine a eu plusieurs vies avant de trouver sa voie, et c'est ce que je vous propose de découvrir. Un grand écart professionnel qui la mène aujourd'hui à Trouville, et à la création de Self-Love Home. 

La passion du féminin et de l'accompagnement sont ses moteurs, et elle nous raconte ainsi comment elle s'est reinventée malgré les obstacles.  

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🎙️ Aujourd’hui au micro de Genre de Fille je reçois Anna Roy. 

Octobre 2017 : enceinte de mon 2eme enfant, je participe à l’émission la maison des maternelles. Une expérience unique, déjà parce que je me suis fait ravaler la facade par une maquilleuse et que je n'ai jamais été aussi canon. Je vous passe le sujet sur lequel j’étais interrogée, j’ai un vague souvenir de saumon fumé à ne pas manger quand on est enceinte, de l’air très concerné que j’ai pris à chaque fois que j'avais l’impression de dire un truc intelligent. 

Bref, j’ai rencontré à cette occassion Anna Roy, la sage femme emblématique de l’émission. Elle écrit des livres, a créé son podcast Sage-meuf, et a aussi lancé le hashtag #jesuismaltraitante il y a un an et un jour, pour alerter sur la prise en charge des patientes. 

⚡ Dans cet épisode, Anna nous raconte ce qui s’est passé depuis ce fameux hashtag Je suis maltraitante, si les choses ont bougées, que ce soit pour elle ou pour les sages-femmes en France. 

De comment elle vit de ne plus être en salle de naissance depuis qu’elle a démissionné de la maternité où elle exerçait (spoiler, moment émouvant), des avantages concrets et financiers qui devrait interesser l'état si on appliqait le principe d’une sage-femme pour une femme en salle de naissance. 

💬 On a aussi parlé en vrac du fait d’être brave, d’être une femme exercant une profession à l’attention des femmes, de ce que cela signifie dans l’inconscient collectif : “On est des femmes au service des femmes”. 

💡 Pourquoi l’obstétrique est un métier d’art ? Comment Anna vit le fait d’être la sage-femme la plus médiatique de France et comment cela se transpose dans ses rapports avec ses patientes ? Tentative de réponse dans cet épisode.

👉 On a parlé en vrac de : Le fait d’idéaliser - parfois à tort - la nature, l’importance de protéger et de préserver son couple quand on a des enfants, lancer ou pas le petit troisième, la question de la fatigue qui nous fait vraiment tous vriller (sauf certains mais ils sont rares hein), le parallèle entre le remboursement des soins chez un dentiste et le remboursement d’un accouchement. 

Merci Anna pour cet échange, et surtout pour la superbe déclaration d’amour faite à tes parents à la fin de l'épisode. 

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Aujourd’hui, je reçois Aurélie Marchi. 

Avec Aurélie nous avons en commun d’avoir fait le même programme chez Switch Collective il y a quelques années. Et aussi un goût certain pour l’écriture. Si j’ai eu envie de l’interviewer aujourd”hui c’est parce que son geste de se raser la tête et d’écrire sur cet acte est pour moi à la fois fou et passionnant. Et aussi une manière raffraichissante d’analyser les injonctions que les femmes se tapent à longueur de journée, même quand ça concerne leurs cheveux. 

Dans cet épisode, Aurélie revient sur cet acte de se raser la tête, et sur le fait d'écrire un livre sur ce sujet ("La Vénus se rebelle", éditions Leduc). "De cet acte purement personnel, j'ai tenté d'analyser notre rapport aux cheveux et au corps des femmes". Aurélie a du dépasser un sentiment d'imposture et oser écrire. 

Nous avons parlé en vrac du rôle de son mari, de la réaction de ses proches et de l'impact de son éducation. Mais aussi du côté libératoire de cet acte qui est à priori anodin, et des conséquences que cela a eu sur sa vie professionnelle. Logiquement on a échangé sur le féminisme et sur comment Aurélie gère "son" féminisme depuis cet acte. Enfin, on a parlé créativité, sur comment Aurélie l'exprime aujourd'hui cette fameuse créativité et comment elle a décidé de l'assumer totalement. 

Merci Aurélie pour cet échange.

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🎙️Aujourd’hui au micro de genre de fille je reçois Aude Pépin

⚡ C’est l’épisode le plus long de Genre de Fille, mais il faut dire qu’ Aude a eu 40 ans récemment comme moi (je sais, rien à voir avec le schmilblick) et qu’entre vieilles biques, pardon entre virgo dans la force de l’âge, on avait des trucs à se raconter. 

Et Aude pour ses 40 ans, sort son premier film, "À la vie”, en tant que réalisatrice. Un film documentaire où elle suit chantal Birman, une sage-femme libérale et féministe, qui a consacré sa vie à défendre le droit des femmes dont le droit à l’avortement.

À presque 70 ans, elle continue de se rendre auprès de celles qui viennent d’accoucher pour leur prodiguer soins et conseils.

Mais avant de sortir ce film, Aude a été actrice, miss météo sur @canalplus, elle a bossé pour le zapping de canal pendant plus de 10 ans, a aussi été actrice pour des pubs dont celle du site de rencontre Meetic réalisée par Maïwenn il y a quelques années (regardez cette pub qui n’a pas pris une ride, elle est top et a dépoussiéré ce qui existait à l’époque). Aude a aussi été journaliste pour l’émission la Maison des maternelles et fait aussi des voix-off (vous comprendrez en entendant sa voix). .

💬 Dans cet épisode, Aude raconte tout, sans tabous et sans langue de bois : son expérience en tant que Miss Météo, comment elle est passé d’actrice à réalisatrice, sa rencontre avec le personnage principal de son premier film, comment c’est de tourner avec Maïwenn, ce que cette pub lui a apporté, l’absence de sororité qu’elle déplore etc. 

💡 Cet épisode est truffé d’anecdotes savoureuses, d’expériences de vie et de hasards qui donnent ce parcours riche et inspirant d’une femme pleine de convictions, drôle et franche. 

Merci Aude pour cet échange. Le film A la vie sort en salles le 20 octobre prochain 

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🎙️ Aujourd’hui au micro de Genre de Fille je reçois Imène Maharzi, fondatrice du site Own Your Cash, une plateforme éducative qui a pour but de stimuler l'indépendance économique des femmes et qui forme aussi une nouvelle génération de Business Angels. 

💡 L’objectif d’ Own Your Cash, c’est de fluidifier l'accès au capital de projets aujourd'hui mal financés car sous-estimés. Des projets fondés/co-fondés par des femmes, qui sortent de l'archétype du startuppeur à la mode, avec des projets à impact social/environnemental positif. Mal financés, et donc qui ne peuvent se développer à la mesure de leur réel potentiel. 

⚡  Imène a passé plus de 20 ans dans l'univers de la finance et de l'entrepreneuriat et fait le  constat suivant : les entrepreneures souffrent d'un réel déficit de financement de leurs projets et les tabous de l'argent affectent plus les femmes que ce soit dans la sphère professionnelle ou personnelle.

💬 On a aussi parlé dans cet épisode du manque de fonds propres qui handicapent les projets des femmes. “ça condamne les femmes à faire moins grand”. Du pouvoir des campagnes de crowdfunding, de l’importance du réseau, "accélérateur d’opportunités” mais qu’il ne “faut pas attendre d’avoir besoin du réseau pour le construire”, de la plateforme LITA cré ée par Eva Sadoun pour investir dans des entreprises durables, des femmes Business Angels, de l’investissement et de conseils pour investir, de l'appli RIFT.
 

👉 Merci Mille fois Imène pour cet échange.

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🎙️ Aujourd’hui au micro de Genre de Fille je reçois Mai Hua. 

C’est Camille Sfez, invitée d’un precedent épisode, qui m’avait alors soufflé son nom comme une femme qu’elle aimerait entendre au micro de Genre de Fille.

Je savais que Mai était la réalisatrice du film Les rivières sorti il y a plus d’un an, un film sur sa famille et sur sa lignée de femmes. J’ai loué le film, j’ai beaucoup pleuré, j’ai adoré. Mai est une artiste française d’origine vietnamienne. Elle a été Color Designer pour des grandes marques, elle est surtout réalisatrice où elle explore nos liens à l’intime, à la quête de vérité et au genre.

"Vous êtes toutes promises à être malheureuses avec les hommes." C'est ce que Mai a entendu de la bouche de son oncle et c’est le point de départ des Rivières. Désirant échapper à cette "malédiction", elle se lance donc dans une épopée familiale filmée. Et plus récemment avec “Make Me a man” , son nouveau documentaire, Mai a pu filmer un groupe de parole exclusivement masculin, animé par le psychothérapeute Jerry Hide. Des entretiens qui permettent d'explorer la notion de masculinité et qui en post ère #metoo rebattent les cartes sur ce que c’est d’être un homme aujourd’hui. 

⚡ Dans cet épisode, Mai revient sur la genèse des Rivières, sur sa relation avec sa maman, "le noeud de ma quête c'était ma relation avec ma mère", sur les attentes demesurées qu'on a vis à vis de nos génitrices. 

💬 On a aussi parlé en vrac des constellations familiales, de la colère, des réunions familiales où tout le monde prend sur soi, du fantasme de vouloir préserver la famille et donc de ne pas dire "sa" vérité (spoiler : toutes les familles sont dysfonctionnelles). 

💡 On a discuté de masculinité, de cercles d' hommes, de séparation et de guerre des sexes, de culture patriarcale et de son film "Make me a man", tout ça au prisme d'une ère post #metoo. 

"Si on change la culture de l'intime pour les hommes, les choses iront beaucoup mieux".

"Séparer les sexes, c'est faciliter un chemin difficile, celui de la vulnérabilité, de se montrer nu tel qu'on est". 

👉 On a enfin parlé d'ayahuasca, et de ce que nous avons à apprendre des cultures qui travaillent avec cette plante. "C'est beau d'apprendre des peuples et des cultures qui reconnaissent la valeur sacrée des choses". 

Merci Mille fois Mai pour cet échange passionnant. 

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« C’est cool l’astrologie ça permet de trouver une explication à tout ce qui nous emmerde dans la vie  ».   

Ça c’est la fine et subtile analyse de ma sœur quand je lui dis que mercure rétrograde ou qu’il y a une puissante éclipse lunaire (et que ça explique pourquoi ça merde dans un pan de sa vie - où juste parce que les choses ne vont pas dans son sens). 

Introduction en forme de dédicace pour vous présenter mon invitée du jour, Sandra Saldana. 

Parce que j’ai suivi des cours d’astrologie avec Sophie Keller, parce que je crois profondément que l’astrologie peut être un puissant outil de développement personnel, et enfin parce que je suis moi même en plein carré plutonien - celles qui savent savent - Sandra est mon invitée du jour. 

Sandra a un don et même plusieurs. Vous le découvrirez en écoutant cet épisode. Avec Sandra on a parlé de son ancienne vie dans la musique et lors des tournées, du festival Sisterhood, de Lili Barbery-Coulon et de la révélation que Sandra a eue en lisant son livre la réconciliation. 

On a aussi évoqué sa rencontre avec Sophie Keller,  puis en vrac de la puissance du tarot, d’accepter « ses ombres et ses lumières » et de lâcher le mental pour écouter son corps. 

« Pourquoi j’aurais besoin de catégoriser tout ce que je suis ? » Cette phrase de Sandra m’a beaucoup marquée. 

Elle a tellement raison, nous sommes riches et multiples. Sandra a ainsi créé la maison neuf pour rassembler tous ses talents et ses expertises. 

On a aussi parlé de l’ère du Verseau, de sororité et de se faire challenger par des personnes ultra rationnelles. Et de ne jamais avoir de certitudes figées. 

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🎙️ Aujourd’hui au micro de Genre de Fille je reçois Tiffany Cooper, illustratrice et autrice. 

Comme souvent dans les métiers créatifs, les choses sont rarement linéaires et peuvent commencer avec un blog. Car oui, Tiffany n’a pas publié ses albums en un claquement de doigts.

💡  L’histoire de Tiffany est faite de rencontres, de hasards et d’audace, beaucoup d’audace. Surtout quand les rencontres sont celles avec Karl Lagerfeld ou le magasin  colette. Il y  a eu aussi parfois des échecs et des déceptions, mais non seulement elle sait en parler simplement et avec humour, mais en plus elle a su le retranscrire dans ses livres et ses dessins et c'est tout aussi drôle.  
 

⚡ Elle est donc l'auteure du blog Le Meilleur des Mondes Possibleset de nombreux albums dont Homme sweet homme où elle traite avec finesse et humour de la charge mentale et de l'inégale répartition des travaux domestiques au sein de son foyer. Elle est aussi l'autrice de Moi, Maman ? et du fameux album Karl's secrets . 

💬 On a aussi parlé de son voyage avorté en Chine, de ses différents boulots avant de devenir illustratrice à plein temps, des hasards, des audaces, de sa fameuse rencontre avec Karl Lagerfeld, de son féminisme, de l'arrivée de la parentalité dans sa vie, de la vie à 2, et enfin de la vie de maman solo. 

👉 Merci Mille fois Tiffany pour cet échange passionnant et drôle, et ta parole sans langue de bois.  

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Aujourd’hui je reçois Camille Sfez. En 2018 je lisais son premier livre intitulé "La puissance de féminin". Cet ouvrage a ouvert la voie à d’autres auteures, mais il reste pour moi  le premier livre a évoquer aussi bien le féminin sacré et tout ce que cela implique.  

Et jai ensuite fait l’expérience des cercles de femmes, en participant à l’un d’eux avec Camille, qui était alors gardienne de ce cercle. Une expérience unique, remuante et émouvante.

Dans cet épisode, Camille revient sur le succès de son premier livre et des difficultés à écrire le deuxième quand on sait qu'il est attendu. 

Du sujet à choisir, ou qui plutôt s'est imposé à elle, et du lien entre son premier livre et le second qui sortira à la rentrée. Des liens qu'elle a créée depuis 3 ans et des centaines de femmes qu'elle a rencontré sur sa route. 

Nous avons discuté de la vulnérabilité et de cette part que nous avons tous en nous.
Je finis avec cette phrase de Camille, qu'elle a partagé dans un post instagram alors qu'elle venait de mettre le point final à son manuscrit : “chacun allait pouvoir suivre sa route, la mienne peut être avec moins de crainte de la vulnérabilité, la sienne avec vos yeux et vos oreilles, vos coeurs aussi et vos mémoires anciennes. J’espère que tout ça fera bon ménage.”

           "Encore une fois, vous êtes des centaines à avoir croisé ma route ces 3 dernières années, le temps que cette histoire se tisse. C’est à vous d’abord que je devrais dédier ce livre. Merci pour les miroirs, les echos et les étreintes, merci pour les chants et les larmes”

Merci Camille pour cet échange.

Credit photo @Yasmine Bennis

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🎙️ Aujourd’hui au micro de genre de fille je reçois Alienor de Sentenac. 

Alienor est Responsable Communication de Lazare. 

⚡J’ai découvert Lazare en lisant un de leur post sur facebook, complètement par hasard. Un post émouvant, ou une famille témoignait de son engagement dans ces colocations particulières en même temps que l’arrivée de leur premier enfant, longtemps désirée. 

Lazare, c’ est une association qui met en place des colocations solidaires entre jeunes actifs et sans abris. Le but est de recréer du lien social et de donner un tremplin et une deuxième chance à des personnes victimes des accidents de la vie.  

💬 Dans cet épisode, Aliénor revient sur son parcours, son envie profonde de changer de voie pro et de se sentir alignée avec ses convictions, ses valeurs et sa foi. C'est un épisode autant sur Lazare que sur la quête de soi et de la recherche de sa mission de vie. 

💡 On a parlé en vrac du discours d'Emmanuel Faber à HEC alors qu'il était Président de Danone, ce qu'il a déclenché chez Alienor, notamment quand il dit "On peut créer de la valeur sans que cela soit un moins pour la société ou la planète". 

La question du sens, le rapport à la foi, ou plutôt à sa foi : comment Alienor s'est approprié sa foi au fil des rencontres, des expériences et de ce questionnement continu pour être en accord avec ses propres valeurs.

👉On a aussi parlé d'Ikigai, d'un pelerinage en Bosnie, d'une discussion marquante avec un prêtre, de week-end d'exploration avec Ticket for Change, d'attendre un déclic qui n'arrive pas, de Saint François d'Assise et d'une conversation qui a tout fait basculer. Puis son arrivée chez Lazare. "C'était une évidence". 

💬Et on a donc parlé en détails de Lazare, de son fonctionnement, de l'engouement des familles pour participer à ce projet qui s'étend maintenant dans plusieurs villes et à l'étranger. 

Alienor a vécu elle-même en collocation Lazare pendant un an, son engagement est puissant quand on l'entend parler et décrire les collocataires de Lazare qu'elle connaît par leur prénom. 

👩Nous avons aussi évoqué les différences entre les hommes et les femmes, et pourquoi Lazare peine à attirer les femmes dans ses collocations. Probablement un des challenges à venir de Lazare quand on sait que la pauvreté et la précarité en France a un genre et qu'il est féminin. 

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A l'aube de ses 35 ans, et n'ayant pas rencontré la bonne personne, Marion décide de se lancer dans un parcours de PMA à l'étranger pour faire un bébé toute seule.

Marion est enceinte de 8 mois d'une petite fille au moment de l'enregistrement de cet épisode et elle se livre avec franchise sur ce désir de maternité solo et sa concrétisation en France, alors que notre pays ne reconnaît toujours pas aux femmes célibataires le droit à la PMA.

Marion parle de son éducation, de la deadline qu'elle s'était fixée pour prendre les choses en main, du soutien qu'elle a trouvé avec ses proches mais aussi avec toutes les femmes qui vivaient la même chose qu'elle. On a aussi parlé de la loi bioéthique et des enjeux qu'elle cristallisait. Marion s'est confiée sur son changement de regard sur la maternité et ses droits, maintenant qu'elle avait traversé ce parcours de PMA à l'étranger.

Le terme de Marion était le 15 juin et cet épisode est diffusé le 16 juin. Cette date plaisait bien à Marion, mais Maxime n'a pas voulu respecter le planning et est née en avance le 29 mai dernier. Une petite en avance sur son temps, comme sa maman.

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Pour ouvrir la rentrée 2021 de Genre de Fille, je reçois Gabrielle Larock.

Difficile de résumer cet épisode, tant le parcours et les convictions de Gabrielle sont riches, mais il pourrait tenir à cette phrase d'elle : “Je ne sais pas où tout cela va me mener mais je sais qu' avoir un impact positif, révéler le talent des femmes, et me reconnecter, seront les bases de ma vie”. 

Dans cet épisode, Gabrielle nous raconte donc son goût pour révéler le talent des femmes à travers son action au sein du Curiosity Club.

Sa passion pour les parcours non rectilignes et son envie de donner le plus d'écho possible à ces femmes, qui doutent souvent elles-mêmes de l'intérêt de leur parole !

"Se reconnecter". Après s'être longtemps forcée à faire des choses "parce que c'était ce qu'il fallait faire", Gabrielle s'est confrontée à des problèmes de santé et est partie à la rencontre d'elle-même. Au gré des rencontres et des événements de la vie, elle découvre le féminin sacré, les cercles de paroles, les tentes rouges. Et tout un univers qui fait aujourd'hui partie de sa vie.

Sa rencontre avec Lucie Codiasse, d'Action contre la Faim, l'école des 13 lunes pour devenir à son tour une gardienne de cercle l'ont amenée à animer sa première tente rouge cette année.

"Se sentir faire partie d'un tout". Cela pourrait être aussi le mot de la fin concernant cet épisode et ce à quoi tend Gabrielle.
 

Merci Gabrielle pour cet échange. 

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Dans cet épisode 0, je vous en dis plus sur la genèse du podcast Genre de Fille. 

C'est le pourquoi du comment en essayant de la faire courte, sympa et fun. 

Spoiler : il y a encore du taf. 

Spoiler 2 : une déclaration d'amour implicite est cachée dans cet épisode

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🎙️Aujourd’hui au micro de Genre de Fille je reçois Sandrine Roudeix.

⚡ Sandrine est beaucoup de choses à la fois. Je me souviens d’un post instagram sur Jean D’Ormesson qu’elle avait photographié il y a quelques années pour Madame Figaro. La photo était superbe et le texte qui l’accompagnait aussi. Un portrait qui se lit, un portrait qui se voit. Et c’est là que j’ai découvert une autre facette de Sandrine puisqu’elle écrivait, et pas que des posts instagrams, elle écrivait des livres. Et quand j’ai creusé, j’ai découvert qu’elle était aussi scénariste. Encore quelque chose de différent. 

💬 Comment passe-t-on de l’une à l’autre ? Comment on assume d’être tout ça à la fois ?

Dans cet épisode, Sandrine raconte comment elle s’est autorisée à explorer toutes ces facettes créatives, parfois grâce aux circonstances, parfois grâce à une volonté farouche. Des portraits pour le Madame Figaro aux salons de L’Elysée pour photographier un Président qui ne tenait pas en place, Sandrine partage des anecdotes savoureuses, ses ressentis face à ces “personnalités” qu’elle voit évoluer dans le temps et dont elle doit capter l’essence, parfois en 5 minutes chrono. 

💡 Son dernier livre, paru cette année et intitulé, “Ce qu’il faut d’air pour voler”, éditions Le Passage, traite de la relation mère-fils de la naissance à l'âge adulte et aussi du syndrome du nid vide, quand son fils Malo, qu’elle a élevé seule, a 18 ans, et quitte le nid familial. 

Comment on fait pour s’épanouir professionnellement quand on est maman solo ? Comment on gère le départ de son fils unique quand on est mère célibataire et qu’on a construit beaucoup de choses autour de lui pendant 18 ans ?

Et enfin la facette de scénariste. Sandrine se forme à la FEMIS puis coécrit en 2018 un premier scénario de fiction, Moi, grosse, avec la romancière Murielle Magellan. Un 90 minutes tiré de l’essai On ne nait pas grosse de Gabrielle Deydier, diffusé sur France 2 en 2019.

Merci Sandrine pour cet échange riche !

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🎙️ Aujourd’hui au micro de Genre de Fille je reçois Sarah Durieux . Ex-directrice de la branche française au sein de Change.org, la plus  grande plateforme mondiale de pétition en ligne. D'ailleurs, si vous avez déjà signé une pétition en ligne, il est fort probable que celle-ci est été hébérgée par la plateforme. Sarah a déjà travaillé auprès de plusieurs ONG. Elle fait également partie des 35 leaders en Europe à avoir été sélectionné au sein de la fondation Obama et a ainsi échangé avec le 44e président des États-Unis. Elle est aussi l'autrice de Changer le monde, Manuel d'activisme pour reprendre le pouvoir.  

⚡ Dans cet épisode, Sarah nous raconte son parcours qui l'a amenée à être à la tête de la plus grande plateforme mondiale de pétition en ligne et nous présente sa vision des choses, ses convictions, ses engagements : nous pouvons changer le monde mais nous devons nous engager. On a parlé justice sociale, lutte contre les discriminations, activisme, former les autres à être des activistes, éducation politique etc. 

Les pétitions qui l'ont marquées, la difficulté à "décrocher" de cette mission tellement prenante, les rencontres, le fait d'accompagner les gens dans leur "potentiel politique", de faciliter les choses, de ne rien forcer. Mais aussi apprendre "à ne pas être en empathie absolue avec tout ce qui se passe dans le monde". Et ça passe aussi par le fait d' "arrêter de survaloriser le militantisme sacrificiel". 

💬 On a aussi parlé des liens entre femme activiste et féministe, et notamment comme facteur d'émancipation. Sarah raconte avec beaucoup de sincérité comment son expérience en tant qu'activiste, au contact de causes comme les violences faites aux femmes, lui a fait réaliser qu'elle-même subissait une relation "problématique". "J'ai compris en militant avec des féministes que j'étais moi aussi concernée". 

💡 Aujourd'hui Sarah a quitté Change.org et elle "accompagne"  notamment les activistes sur différents points : comment on arrive quand on est activiste à ancrer son action dans son histoire à soi ? Comment raconter son histoire pour féderer ?

🎤Et puis il y a ce superbe projet tout récent, c'est le lancement de son podcast Le coeur et le poing où Sarah interroge les proches des activistes." Ils et elles vivent tout près de nous. Ils nous voient nous affoler, nous engueuler, nous épuiser. Quel regard portent nos proches sur nos folies militantes ? Sur nos obsessions radicales ? Sur nos victoires et nos échecs."

Enfin, Sarah nous explique ce qu'est la Fondation Obama - regroupant notamment 35 leaders Européens à suivre - et ce que cela lui a apporté. Déjà de rencontrer Barack Obama par zoom c'est pas mal...😎

👉 Merci Mille fois Sarah pour cet échange passionnant.

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🎙️ “Qu’elles soient salariées, entrepreneures, indépendantes, fonctionnaires, contractuelles de la fonction publique, ou encore en recherche d’emploi, chaque femme se retrouve au moins une fois dans sa vie confrontée au tabou de l’argent, et notamment, renvoyée à son genre lorsqu’il s’agit de de demander et obtenir une rémunération reflétant sa juste valeur sur le marché du travail.” Cette phrase est d’ Insaff El Hassini, invitée aujourd'hui de Genre de Fille.

Insaff El Hassini, avocate d’affaires, est aussi une experte internationalement reconnue en négociation de rémunération et égalité salariale. Fervente militante sur les sujets d'égalité professionnelle et d'empouvoirement économique des femmes, elle a enseigné à plus de 5000 femmes à travers le monde comment défendre leur juste valeur sur le marché de l'emploi en négociant de plus justes rémunérations.

Insaff est également la créatrice du Podcast à succès : "Ma Juste Valeur" qui lève le tabou sur les femmes et l'argent. C’est LE podcast français qui apprend aux femmes à identifier, assumer et à défendre leur juste valeur sur le marché du travail. Activiste engagée pour le droit des femmes, elle est aussi à l’origine de Lean in France , qui vise à l'empowerment, à la promotion et à l'avancement des carrières des femmes.

💡 C'est lors qu'une pause café avec un collègue qu'Insaff découvre que son salaire est nettement inférieur à celui de son interlocuteur. Pourtant, elle s'occupe de dossiers bien plus importants que son collègue, avec des horaires à rallonge...etc. Pensant à une erreur, Insaff décide d'en discuter avec son manager qui lui refuse une augmentation et la renvoie inconsciemment à son genre, c'est à dire une femme et qui devrait être déjà satisfaite de bien gagner sa vie. 

⚡ Déterminée à mettre un terme aux inégalités salariales que subissent les femmes, Insaff a parcouru la France entière sous forme de Tour de France et de Tour du monde de la négociation de rémunération. 

💬 Dans cet épisode, on a parlé de négociation de salaire, de l’importance du réseau, du livre Lean In de Sheryl Sandberg, de la rencontre d’Insaff avec Sheryl, de comment prendre conscience de sa propre valeur et de s'affranchir des biais de genre.

👉 Merci Mille fois Insaff pour ton partage d’expérience.

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🎙️ Aujourd’hui au micro de Genre de Fille je reçois Axelle Tessandier. Axelle a fait beaucoup de choses dans sa vie, difficile de synthétiser le tout en quelques lignes ! Elle a vécu 5 ans dans la Silicon Valley avant de revenir en France début 2016 où elle rejoint En Marche lors de la campagne présidentielle de 2017, en y exerçant la fonction de déléguée nationale du mouvement. Entrepreneuse, Axelle fonde AXL Agency, une agence de réflexion et d’action sur la transition numérique. Elle est également l'autrice du livre Une marcheuse en campagne (qui revient sur sa vision de l'engagement, ses peurs, et les défis inédits lors de la campagne présidentielle avec les équipes d'Emmanuel Macron) ainsi que La révolution silencieuse. Elle a récemment été la rédactrice en chef de Wonder un média féministe diffusé sur Instagram.

Ça fait plusieurs mois que je voulais l’interroger, et ça fait plusieurs années que je la suis. Première anecdote, son compte insta est une mine de recos cinéma et séries passionnantes, ça me parle à chaque fois, et surtout la manière dont elle en parle, et deuxième anecdote, quand lors d’un cours d’astrologie, Sophie Keller a parlé d’elle en soulignant l’importance qu’elle avait eu dans son parcours, je savais qu’on se parlerait un jour.

💡 Axelle, c'est le genre de fille qui ne regrette pas ses actions passées, elle a toujours eu confiance en son intuition et dans son instinct. C'est cette force qui lui a permis d'avancer et de faire ce qui lui semblait bon et juste pour elle. Après la campagne présidentielle de 2017, elle refuse le poste de secrétaire d'État au numérique proposé par Edouard Philippe, car elle avait notamment besoin de se retrouver après avoir passé plusieurs mois sous pression.

⚡ Attachée à ses valeurs de partage, d'inspiration, de création et de rencontre, Axelle apprécie d'alterner entre collaborations et projets plus solitaires.

💬 On a aussi parlé de la pression qu’on se met, à vouloir se définir par ce qu’on fait, du luxe immense que c’est de pouvoir réfléchir à la prochaine étape de sa vie pro et aussi de profiter du chemin même quand la vue n’est pas dégagée.

👉 Merci Axelle pour ton partage d’expérience.

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🎙️ Aujourd’hui au micro de Genre de Fille je reçois Joana Balavoine. Joana n'a pas connu son père, tué dans un accident d'hélicoptère cinq mois avant sa naissance. Joana est surtout une rescapée de la drogue, dont elle a subi l’emprise pendant 15 ans et elle a cœur d’aujourd’hui de partager son parcours. Elle publie en septembre 2021 Les lions endormis, réalisée en collaboration avec la scénariste Sylvie Gaillard et la dessinatrice Fanny Montgermont. Une bande dessinée qui retrace son parcours, et notamment son combat contre la drogue.

💡 Alors que Joana était en compagnie de Sylvie, une amie de longue date qui avait accepté de l'aider pour son sevrage, ses enfants encore collégiens avaient raconté à leur mère que des personnes avaient essayé de leur vendre de la drogue. Ce fut un choc, mais aussi un déclic pour Joana : elles décident alors d'écrire Les lions endormis.

⚡ Pendant l'écriture de la BD, Joana rechute et prend conscience du terme "addiction" en cure de désintoxication, ainsi que de se reconstruire une vie et une identité. Ce sont quatorze ans d'addiction dont Joana essaie de se débarrasser, avec une volonté et un courage hors norme. Lors des séances de psychanalyse, Joana se rend enfin compte de ce lien fort et invisible qui n'est d'autre que son nom, l'héritage et l'amour d'un père qu'elle n'a pas connu.

💬 Dans cet épisode, on a donc parlé d’addiction, de survie, de legs mortifère, d’apprendre à savoir qui on est. Mais cet épisode, c'est surtout une pulsion de vie. J’espère qu’il vous touchera autant qu’il m’a touché. Joana a aussi participé au podcast Une histoire intime de Nadia Daam où elle évoque son parcours jusqu'à être la femme qu'elle est aujourd'hui, plus sereine et avec une volonté de vivre plus que forte que tout.

👉 Merci Joana pour ton témoignage puissant. Et merci à Tiffany Cooper pour la mise en relation.

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🎙️ Aujourd’hui au micro de Genre de Fille je reçois Margot Turcat, 33 ans, professeur en art plastique, ainsi que jeune maman. Le 17 novembre 2018, l’AVC entre dans sa vie. Ce jour-là, tout s’enchaîne, les secours, l’arrivée aux urgences, une IRM et le verdict tombe : accident vasculaire cérébral, un caillot obstrue une artère de son cerveau. Passé le choc de l’annonce et l’acceptation du handicap, Margot prend les crayons pour laisser une trace et partager son vécu sur son compte Instagram Mon petit AVC puis dans un livre Mon petit AVC édité aux éditions Larousse.

Avec force, sincérité et humour, elle nous raconte son chemin de résilience : les séquelles, la rééducation et les rencontres aussi bouleversantes qu’amusantes. Elle ne cache pas non plus qu’il faut apprendre à vivre avec le regard des autres et faire face aux interrogations sur l’avenir.

💡 Dans cet épisode, Margot raconte l'enchainement des évènements, le fait de ne pas avoir été cru par les secours, les minutes perdues et les conséquences que cela aura sur sa santé.

⚡ Ni le SAMU au téléphone, ni SOS Médecin présent sur place ne prennent son cas au sérieux et ne concluent qu'à une migraine avec aura. Margot sera prise en charge par une ambulance privée et seulement 4h après le début des symptômes. Après un scanner cérébral, le diagnostic tombe et Margot a un AVC. S'ensuivent 4 jours en soins intensifs avant placée dans le service de neuromusculaire et de plusieurs mois de rééducation.

💬 Dans cet épisode, on a donc parlé de la méconnaissance de cette maladie qui peut tous nous toucher, des conséquences rencontrées avec sa famille suite à son AVC, de comment la douleur est perçue différemment par le personnel médical selon que l'on soit un homme ou une femme, de l'envie de Margot d'avancer et de recommencer à travailler.

👉 Merci Margot pour cet échange passionnant, ta bonne humeur, ta résilience et ton envie de faire bouger les choses.

👉 Crédit photo @ Léo Turcat

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🎙️ Aujourd’hui au micro de Genre de Fille je reçois Caroline Mignaux. J’ai découvert Caroline sur LinkedIn et c’est surtout grâce à elle que j’ai découvert la puissance de ce réseau professionnel, même si j’avoue que je n’ai pas encore compris toutes les subtilités. Caroline est passionné par tout ce qui touche aux growth marketing, au digital, à LinkedIn, au marketing en général et aussi aux Podcasts, ce qui nous fait quand même un sacré point commun. 

💡 Caroline devait partir en stage de 6 mois à New York, mais elle y restera… plus de 9 ans. Elle tombe sous le charme de cette ville, de son énergie, de sa diversité. Quand elle décide de rentrer, Caroline postule en France dans une entreprise avec un recrutement 100% à l'affect. Mais tout s'arrête lorsqu'on lui dit qu'elle est virée avant même de commencer. Gros coup dur pour elle, alors qu'elle se retrouve en France mais sans aucun job.

⚡ Elle décide de ne pas baisser les bras, et accepte le poste de directrice de communication au sein d'une entreprise de transport routier. Elle se rend compte d'une forme de segmentation des métiers en France, chaque branche restant dans sa niche et qu'il y a un réel problème de communication, chose qui n'existait pas aux États-Unis. Caroline prend les choses en main et décide de créer un partenariat : c'est le moyen pour elle pour que les branches se mettent à discuter entre elles. Et surtout l'avant-gout de la création de sa propre boite.

💬 Dans cet épisode, on a aussi parlé de Refer, l'application (gratuite) qui permet de matcher et développer son réseau sur LinkedIn pour y débloquer des opportunités, de son podcast Marketing Square : Méthodes Growth Marketing, de sa vision du marketing en France, et du pouvoir que peut apporter notre réseau lorsqu'il est compétent et qualifié. On a donc logiquement parlé de LinkedIn, de comment elle s'y était fait une place alors qu'elle partait de zéro.

On a aussi beaucoup parlé de Aline de thebboost qui est la première à donner sans compter pour sa communauté et qui intervient aussi souvent dans Marketing square ! 🔥 Un bel exemple de générosité et de spontanéité sur Instagram dont je suis perso assez fan 👏🏻

👉 Merci Caroline pour cet échange passionnant, ta bonne humeur et ton envie de faire bouger les choses.

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🎙️ Aujourd’hui au micro de Genre de Fille je reçois Lucile Quillet, experte de la vie professionnelle des femmes, journaliste indépendante, autrice de l'essai "Le Prix à payer, ce que le couple hétéro coûte aux femmes" et du livre de coaching "Libre de prendre le pouvoir sur ma carrière". Lucile écrit aussi pour le Lab de Welcome to the jungle, avec sa chronique Badass.

💡 Dans son dernier livre, Lucile y interroge le poids des attentes et injonctions qui pèsent sur les femmes vivant en couple hétérosexuel, et fait le calcul de ce que tout cela coûte, littéralement, aux femmes. Grosse surprise (ou non), ça revient nous très cher.

⚡ Aujourd'hui, la plupart des couples vont privilégier la carrière avec le revenu le plus élevé et dans 75% des couples, c'est la femme qui gagne le moins. L'entourage, la société, vont souvent reprocher à celle qui gagne le moins, c'est-à-dire à la femme, de ne pas assez travailler ou bien d'avoir pris l'initiative de réduire son temps de travail. Il n'y a aucune reconnaissance de ce travail invisible, domestique, qui permet justement à l'autre personne du couple de s'épanouir dans sa vie pro. Pendant que l'autre (et donc la femme) s'appauvrit concrètement.

💬Lucile répond avec franchise aux questions plus personnelles que je lui ai posé, et je l'en remercie. Qu'est ce que ça change dans sa vie de couple, et dans un possible désir de maternité, d'avoir autant étudier les inconvénients d'être une femme dans un couple hétéro et de vouloir avoir une "carrière" ?

💬 Dans cet épisode, on a aussi parlé en vrac du fait que le monde du travail n'est pas adapté à la parentalité (et surprise, ce sont encore les femmes qui trinquent), de récents posts de Lucile sur les réseaux sociaux et des réactions que cela a entraîné, comme notamment son analyse du personnage de Miranda Priestly (joué par Meryl Streep) dans le film Le diable s'habille en Prada, qui joue le rôle d'une femme badass qui arrête de s'excuser d'être là. On aime ou on aime pas (perso j'adore).

On a aussi parlé de Titiou Lecoq, de son podcast Rends l'argent et de son ouvrage Libérées, le combat féministe...qui prône justement la fin du tabou de l'argent dans la sphère domestique.

👉 Merci Lucile pour cet échange !

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A l'aube de ses 35 ans, et n'ayant pas rencontré la bonne personne, Marion décide de se lancer dans un parcours de PMA à l'étranger pour faire un bébé toute seule.

Marion est enceinte de 8 mois d'une petite fille au moment de l'enregistrement de cet épisode et elle se livre avec franchise sur ce désir de maternité solo et sa concrétisation en France, alors que notre pays ne reconnaît toujours pas aux femmes célibataires le droit à la PMA.

Marion parle de son éducation, de la deadline qu'elle s'était fixée pour prendre les choses en main, du soutien qu'elle a trouvé avec ses proches, mais aussi avec toutes les femmes qui vivaient la même chose qu'elle. On a aussi parlé de la loi bioéthique et des enjeux qu'elle cristallisait. Marion s'est confiée sur son changement de regard sur la maternité et ses droits, maintenant qu'elle avait traversé ce parcours de PMA à l'étranger.

Le terme de Marion était le 15 juin et cet épisode est diffusé le 16 juin. Cette date plaisait bien à Marion, mais Maxime n'a pas voulu respecter le planning et est née en avance le 29 mai dernier. Une petite en avance sur son temps, comme sa maman.

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🎙️ Aujourd’hui au micro de Genre de Fille je reçois Chiara Kirschner, créatrice de l'Art de l'Itinérance© une méthode créative de transition pro pour la reconversion professionnelle, et elle est aussi mentoring créatif pour la reconversion professionnelle. Elle était enfin jusqu'à récemment la responsable de Lean in Network des Savoie, l'association qui vise à l'empowerment, à la promotion et à l'avancement des carrières des femmes et qui plus est, fondée par Insaff El Hassini avec qui on a eu le plaisir de discuter dans un épisode précèdent de Genre de Fille (épisode disponible ici).

💡 Chiara s'est installée à Paris en 1997 afin de poursuivre son doctorat en sciences sociales et elle se destinait à devenir chercheuse. Elle s'orientera d'abord finalement vers le marketing (les raisons sont à découvrir dans l'épisode ;), et ce n'est que des années plus tard, en plein déménagement de la région parisienne vers la Haute-Savoie que Chiara veut alors reprendre ses études et fonde l'Art de l'Itinérance©, une méthode directement issue de son travail de thèse qu'elle applique alors afin d'accompagner les individus vers une transition professionnelle.

⚡ En 2018, Chiara découvre Option B: Surmonter l'adversité, être résilient, retrouver l'aptitude au bonheur, un livre sur le deuil et le dépassement de soi de Sheryl Sandberg qui n'est autre que l'une des fondatrices de Lean in. Tout va s'accélérer, Chiara crée son propre cercle, rapidement rejoint par de nouveaux membres et dans la même période, devient la responsable de Lean in Network des Savoie.

💬 Dans cet épisode, on a aussi parlé en vrac du développement du leadership chez les femmes dans leur milieu pro, du film de Mai Hua Make me a Man et qui parle des cercles de parole pour hommes et aussi de la déconstruction des stéréotypes hommes/femmes qui sont véhiculées dans notre société.

👉 Merci Chiara pour cet échange !

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🎙️ Pour les 1 an du podcast, c’est un épisode un peu spécial puisque je me reçois moi-même #egotrip. Enfin, j’ai demandé à mes deux sœurs chéries, Isa et Béa, de m'interviewer. Elles ont accepté alors que ce n’est pas du tout leur métier. Mais je crois qu’elles ont kiffé !

Dans cet épisode, je parle de mon parcours, de mon agence éditoriale, Baratin etc., comment tout à commencé, du livre Les Bécasses que j’ai écrit, du podcast Genre de Fille. Je n’avais aucune idée des questions, elles ont tout géré seules. 

💡 Après une année d'interviews au rythme effréné de quasi un épisode par semaine, soit plus de 40 épisodes, c’est un épisode qui vient clore cette saison 2.  

⚡ On y parle en vrac d’un atelier que j’ai créé sur la charge mentale, de Switch Collective et de son programme qui a changé beaucoup de choses dans ma vie pro, de féminisme, de l’importance du “why” qui m’a beaucoup guidée (coucou Bea Moulin), de process d’écriture, d’une chambre à soi de Virginia Woolf, de discipline, de se sentir légitime, de livre de Stephen King “Mémoires d’écrivain”, des pages du matin, de Julia Cameron et de son livre Libérez votre créativité.

💬 Dans cet épisode, on a aussi parlé de l’école d’écriture Les Mots, d’une newsletter que je devrais écrire, des épisodes du podcast qui m’ont marqué. 

On a parlé en vrac de Margot Mon petit avc, de Jeanne Broucq et de son livre, de Jo Balavoine, de Tiffany Cooper, Aude Pepin, Titiou Lecoq, de Elsa Wolinski, de Mai Hua, de Marie Comacle et de son COCO, de Marion et de l’épisode sur la PMA en solo, de Rebecca Fitoussi et de plein d’autres.

J’ai évoqué la charge mentale de la podcasteuse, du boulot titanesque que ça représentait, de la monétisation de Genre de Fille, du fait que je tape parfois sur mon ordi (spoiler : ça ne sert à rien), de la possibilité peut-être un jour d’inviter des hommes comme Jerry Hyde. 

Ressenti, émotions, expériences : ce sont des mots qui sont revenus pour parler de Genre de Fille. Pour faire un parallèle aussi sur le fait que les hommes écoutaient moins ce genre de format. J’évoque aussi les épisodes que j’ai fait en face à face (Julie Hainaut et Sylvie Ganter). Celui de Mai Hua qui m’a profondément marquée. 

J’évoque aussi le vent phénoménal que je pense avoir reçu de la part d’une actrice et réalisatrice. 

On a aussi parlé de ma rencontre avec Macron, de Boys Club.

Cet épisode est dédié à Maude Jullien. 

Merci mes soeurs chéries, j’ai tellement de chance de vous avoir dans ma vie.

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🎙️ Aujourd’hui au micro de Genre de Fille, pour ouvrir cette saison 3, je reçois Cécile Reinaud. Cécile est la fondatrice de Séraphine, une enseigne de prêt à porter pour femmes enceintes, qu’elle a lancée à Londres en 2002, qui cartonne et qu’elle a revendue depuis. 

Mais c’est surtout la seule manager pendant ma longue époque de salariat, que j’ai sincèrement admiré et que je trouvais excellente. Car oui, lorsque je vivais à Londres j’ai travaillé 2 ans chez Séraphine, en occupant différent postes. La marque était en pleine expansion, mais c’était à ce moment encore une petite équipe, bref j’ai adoré mon passage chez elle. 

💡 Cécile raconte comment Séraphine a réussi à habiller la duchesse de Cambridge, Kate Middleton, la fameuse photo officielle où elle portait une robe de la marque, comment elle a anticipé cette grossesse et s'est fiée à son intuition notamment pour faire attention à ce que les serveurs de la marque ne crashent pas en cas de rush sur un produit. Les serveurs n'ont pas crashé, well done Cécile ;)

Séraphine est deux fois récompensée par le Queen's Award for Enterprise, la plus haute distinction britannique pour le monde des affaires, et Cécile a donc rencontré the Queen (oui j'adore ces moments people - spoiler : dans cet épisode on évoque aussi Megan Markle).

⚡ Dans cet épisode, Cécile raconte aussi pourquoi elle a décidé de vendre son entreprise, comment cela s'est passé, et pourquoi elle a aussi quitté l'équipe dirigeante suite au rachat.

Aujourd'hui, Cécile se réinvente et "renvoie l'ascenseur" pour aider d'autres femmes entrepreneures. Elle était déjà comme ça à l'époque ou je travaillais pour Séraphine, et je ne suis pas étonnée qu'elle explore encore plus cette voie. Elle s'engage désormais auprès d'associations, notamment au sein de la Cherie Blair Foundation for Women qui soutient les femmes entrepreneures dans les pays en développement

💬 Dans une interview, Cécile disait “soyons plus comme les hommes”, durant notre échange elle développe encore plus sa pensée et raconte les différences qu'elle a constaté entre les hommes et les femmes.

👉 Merci Cécile pour cet échange !

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🎙️ Aujourd’hui au micro de Genre de Fille, je reçois Anne-Cécile Sarfati : alors si j’ai eu envie d’interroger Anne-Cécile Sarfati c’est parce que le titre de son dernier livre me parle énormément. Ça s’appelle, Nous réussirons ensemble et Anne-Cécile y explore la notion de couple à double carrière notamment autour de plusieurs sujets : l'hyperparentalité, le rythme de carrières décalées, l'irruption du féminisme au sein du couple, la question de l'argent. Peut-on aspirer à une même réussite professionnelle tout en étant en couple ? Est-ce qu'à un moment donné, pourra-t-on parler de sacrifice pour le bonheur de son partenaire au détriment de soi ? Telles sont les questions auxquelles Anne-Cécile Sarfati tente de répondre dans son livre.

💡 Ancienne avocate, Anne-Cécile s'est reconvertie dans le journalisme. Sans diplôme dans ce domaine, elle enchaîne plusieurs stages non rémunérés dans plusieurs cabinets, tout en étant maman solo en charge de ses enfants. Elle sera ensuite embauchée par le magazine ELLE et créera notamment le forum Elle Active pour promouvoir le travail des femmes, des évènements qui auront lieu dans plusieurs villes en France.

⚡ Après avoir travaillé plus de 25 ans au sein du magasine Elle, Anne-Cécile décide de créer sa propre start-up de conseil éditorial et événementiel pour les entreprises pour les accompagner à être plus féministe et inclusive, ACTUALLY, du nom du film love Actually.

💬 Dans cet épisode, on a aussi parlé de la charge mentale lié à gestion des tâches domestiques en couple, d'élever ses enfants seule lorsqu'on est jeune et divorcée et de son entreprise ACTUALLY.

Merci Anne-Cécile pour cet échange !

Crédit photo : Laurence Laborie

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🎙️ Aujourd’hui au micro de Genre de Fille, je reçois Amélie Ebongué. Amélie est une véritable experte en stratégie de contenus sur les réseaux sociaux. Passionnée par les grandes mutations de notre société, elle analyse les territoires d'expression numérique et prédit les tendances d'usage qui façonneront les comportements de demain. De Skyblog à TikTok, Amélie Ebongué a évolué au fil du temps avec les réseaux sociaux qui composent la scène mondiale d'aujourd'hui.

💡 Le réseau social Tik Tok est-il un bon moyen de se faire connaître de ses utilisateurs ? Est-il nécessaire de l'intégrer dans une stratégie de communication ? Amélie est l'autrice de Génération Tik Tok, un nouvel eldorado pour les marques aux éditions Dunod sorties en 2021 et qui se présente sous forme de guide pour aider les entreprises à apprivoiser Tiktok. Pour mémo, Tiktok c'est l'application tendance auprès de la jeune génération Z (après 1997), il s'agit d'une plateforme en ligne qui propose des courtes vidéos sur des sujets très variés : humour, éducation, sensibilisation...etc. Un peu comme les Réels sur Instagram. Le livre d'Amélie est un carton, il a déjà été réédité.

⚡ Après le confinement, Amélie avait envie de changement. Elle avait fait le tour de son métier dans les agences, de publicités, de médias… Amélie était à la recherche d'une tranquillité d'esprit et d'une spécialisation de son métier afin d'en apprendre davantage. C'est donc naturellement qu'Amélie se tourne après 1 an de réflexion (et de préparation) vers la Suède, un pays très en avance notamment sur tout ce qui touche au digital.

💬 Dans cet épisode, on a aussi parlé de la société suédoise qui valorise l'éducation des enfants, la flexibilité des entreprises concernant la vie privé des salariés, le fait qu'il soit possible pour une maman solo d'éduquer sereinement ses enfants en parallèle de son travail. On a aussi parlé de notre passion et notre fascination pour le travail de Mai Hua, on a aussi évoqué Duolingo, l'un des comptes TikTok les plus suivis en termes de croissance, et aussi Fenty Beauty de Rihanna qui a totalement changé l'univers de la beauté en promouvant l'inclusion de toutes.

Merci Amélie pour cet échange passionnant !

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Aujourd’hui je reçois Camille Sfez. En 2018 je lisais son premier livre intitulé "La puissance de féminin". Cet ouvrage a ouvert la voie à d’autres auteures, mais il reste pour moi le premier livre a évoquer aussi bien le féminin sacré et tout ce que cela implique. 

Et jai ensuite fait l’expérience des cercles de femmes, en participant à l’un d’eux avec Camille, qui était alors gardienne de ce cercle. Une expérience unique, remuante et émouvante.

Dans cet épisode, Camille revient sur le succès de son premier livre et des difficultés à écrire le deuxième quand on sait qu'il est attendu. 

Du sujet à choisir, ou qui plutôt s'est imposé à elle, et du lien entre son premier livre et le second qui sortira à la rentrée. Des liens qu'elle a créée depuis 3 ans et des centaines de femmes qu'elle a rencontré sur sa route. 

Nous avons discuté de la vulnérabilité et de cette part que nous avons tous en nous.

Je finis avec cette phrase de Camille, qu'elle a partagé dans un post instagram alors qu'elle venait de mettre le point final à son manuscrit : “chacun allait pouvoir suivre sa route, la mienne peut être avec moins de crainte de la vulnérabilité, la sienne avec vos yeux et vos oreilles, vos coeurs aussi et vos mémoires anciennes. J’espère que tout ça fera bon ménage.”

           "Encore une fois, vous êtes des centaines à avoir croisé ma route ces 3 dernières années, le temps que cette histoire se tisse. C’est à vous d’abord que je devrais dédier ce livre. Merci pour les miroirs, les echos et les étreintes, merci pour les chants et les larmes”

Merci Camille pour cet échange.

Credit photo @Yasmine Bennis

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🎙️ Aujourd’hui au micro de Genre de Fille, je reçois Andréa Bescond. Andrea c’est une des personnes que j’ai mis le plus de temps à contacter pour lui proposer de passer dans le podcast. Je pensais qu’elle dirait non, qu’elle était trop occupée, bref toutes les excuses qu’on se trouve quand on est impressionnée face à quelqu'un. Car oui Andrea elle m’impressionne. Depuis que j’ai vu son film Les Chatouilles qui m’a bouleversé, je suis son engagement pour les enfants victimes des pédocriminels, mais aussi pour les femmes victimes de violences.

Quelle force, quelle pulsion de vie on ressent, rien qu’en l'écoutant. Andrea c'est "Les chatouilles" écrit et mis en scène avec son compagnon Eric Metayer, mais elle a aussi écrit des livres, "Et si on se parlait ?" pour parler aux enfants de sujets tabous comme la pedocriminalité, elle s’est engagée auprès de Brigitte Macron - je me souviens encore de cette couverture du ELLE -

💡 Andréa est à la fois danseuse, comédienne, metteur en scène, scénariste, réalisatrice et autrice, elle incarne une énergie, une colère, une force, qu'elle a décidé de mettre au service des autres et notamment de ceux qui ont été abusés enfants.

⚡ C'est en écrivant "Les Chatouilles" dans un premier temps pour le théâtre, puis ensuite au cinéma, qu'elle raconte son histoire, victime de pédocriminalité à l'âge de 8 ans par un ami de ses parents.

💬 Dans cet épisode, on a aussi parlé la suite de ses projets, notamment cinématographiques, de son combat pour la protection de l'enfance, du problème du lien parental en France lorsque l'enfant est envoyé en famille d'accueil, du collectif Nous Toutes, du manque de prévention des institutions concernant l'inceste et de l'éducation sexuelle à l'école et dans les manuels scolaires, de ses livres adaptés sous forme de podcast par Mathieu Tucker et Harper Collins, du livre de Mai Lan "Le loup", de sa relation avec ses enfants, et enfin de l'impassibilité de l'Etat face à certains harceleurs.

Merci Andréa pour cet échange puissant et ta capacité concrète à faire bouger les choses, faire avancer le débat. Et protéger nos enfants.

“Un enfant INFORMÉ

est un enfant plus fort.

Un enfant RESPECTÉ

est un enfant plus fort.

Un enfant ÉCOUTÉ

est un enfant plus fort”

Crédit photo : Sylvie Castioni

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🎙️ Aujourd’hui au micro de Genre de Fille, je reçois Amélie Challéat, fondatrice de Allez L'amour, et du compte Instagram The Very Good Mother qui raconte avec beaucoup d'humour les injonctions faites aux mères de nos jours. Le compte est en stand-by et on comprend pourquoi au vu des évènements qui ont quelque peu secoué sa vie ces derniers mois.

💡 Il y a quelques mois, alors enceinte de 6 mois, Amélie est transportée en urgence à l'hôpital où elle fait une hémorragie interne. C'est un combat contre-la-montre qui débute, un jour de passé est un jour de gagné. Amélie donnera naissance à une petite fille de 26 semaines, Shéhérazade, extrêmement prématurée.

⚡ Encore marquée par les nuits passées à encourager son bébé à respirer sous sa couveuse, Amélie créé Allez L'Amour dont le but est de déclarer, porter et partager son amour à travers des collaborations, avec des marques qui l'inspirent au quotidien, en proposant des objets qui donnent de l'amour. Il s'agit aussi d'un message pour sa fille qui grandit, un message pour la vie.

💬 Dans cet épisode, on a donc parlé de la naissance de sa fille Shéhérazade, des longs jours d'hospitalisation, mais surtout de comment on reprend le quotidien, son boulot, de comment on envisage sa vie pro quand on a un enfant née prématuré.

On a aussi parlé de son agression physique quelques semaines après dans son hall d'immeuble et de faire bouger les choses suite à ça, notamment concernant le dépôt de plainte, des difficultés justement rencontrées lorsqu'elle a voulu porter plainte et de sa volonté de le raconter sur son compte Instagram. De son post insta qui a énormément buzzé ( +700 000 likes) et qui a fait bouger les choses. Mais aussi la création de sa marque Allez l'Amour, ou encore ses galères notamment dans sa gestion du temps lié aux écrans lorsqu'elle se trouve avec sa famille et aussi le problème lié aux réseaux sociaux notamment des haters à cause de sa position d'influenceuse, féministe et militante.

Dans cet épisode, on a aussi mentionné Fiona Schmit, Lauren Bastide, Nous Toutes, des figures emblématiques du féminisme et aussi Julie Hainaut (coucou au passage) une de mes anciennes invitées au micro de Genre de Fille victime, elle aussi, de cyberharcèlement sur les réseaux sociaux.

Merci Amélie pour cet échange passionnant, ta bonne humeur et tes projets.

Pour info, concernant Allez L'amour, 10% des bénéfices sont reversés à SOS Préma.

Pour toutes celles et ceux qui veulent écouter le témoignage d'Amélie concernant son hospitalisation et la naissance de sa fille plus en détails, filez écouter son épisode avec Clémentine du podcast Bliss stories c'est par ici.

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🎙️ Aujourd’hui au micro de Genre de Fille, je reçois Bérengère Krief, comédienne et humoriste (Marla dans la série Bref, c'était elle, et depuis on l'a vue au cinéma, sur scène dans ses spectacles etc). Épisode un peu particulier pour Genre de Fille, car il y aura deux parties ! Et oui on a beaucoup papoté, et sans fausse modestie c'est passionnant.

💡 En 2017, suite à une rupture difficile, Bérengère prend un billet de dernière minute pour l'Australie. Une aventure au bout du monde, un voyage dans lequel Bérengère va finalement se ressourcer et trouver l'inspiration pour son prochain spectacle.

⚡ Après 3 ans sans être montée sur scène, Bérengère présente donc son nouveau spectacle intitulé “Amour” dans lequel elle revient sur la fameuse rupture amoureuse après une demande en mariage.

💬 Dans cet épisode, on a aussi parlé de la place des émotions dans sa famille, de son hypersensibilité, de blessures, du podcast de Kyan Khojandi et Navo auquel elle a participé, de la place qu’elle donne à la peur et à la colère dans sa vie. Comment elle a grandi, appris et évoluer. Comment on découvre qu'on peut être humoriste et comédienne sans se rouler par terre de rire en permanence. Que parfois c'est quand on a tout ce dont on a rêvé qu'on est au fond du trou.

On a aussi parlé en vrac dans ce premier épisode de Sabine Barrot, la sophrologue qui a accompagné Bérengère, de ses lipsing & playback sur Nicole Croisille, Britney Spears, Aya Nakaruma, The Pussycat Dolls, de son coach Bruno Clérin, du livre Les cinq blessures qui vous empêchent d'être vous-même de Lise Bourbeau et des humoristes Hannah Gadsby et de Florence Foresti.

Merci Bérangère pour cet échange puissant ! Et la suite à découvrir la semaine prochaine.

Merci Joana Balavoine pour la mise en relation.

Crédit photo : Elodie Daguin

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🎙️ Deuxième partie de l'épisode de Bérengère Krief ou on évoquait dans le premier épisode de la place des émotions dans sa famille, de son hypersensibilité, de blessures... Comment on découvre qu'on peut être humoriste et comédienne sans se rouler par terre de rire en permanence. Que parfois, c'est quand on a tout ce dont on a rêvé qu'on est au fond du trou.

💬 On a parlé de beaucoup de choses en vrac d'Esther Perel autrice du livre Je t'aime, je te trompe: Repenser l'infidélité pour réinventer son couple, de l'interview d'Hélène de Fougerolles invitée dans le podcast métamorphose, de ses humoristes et personnalités préférés : Blanche Gardin, Florence Foresti, Amy Schumer, Ali Wong pour les femmes et Muriel Robin, Thomas VDB, Aymeric Lompret concernant les hommes. On a aussi évoqué le sexisme vécu lorsqu'on est humoriste avec une petite référence à Jean-Claude sexiste. Et enfin son podcast Phoenix qui parle d'amour et de cœurs brisés avec Marianne Baousson (allez l'écouter ! ).

Merci Bérangère pour cet échange !

Merci Joana Balavoine pour la mise en relation.

Crédit photo : Elodie Daguin

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🎙️ Aujourd’hui au micro de Genre de Fille je reçois Mai Hua. 

C’est Camille Sfez, invitée d’un precedent épisode, qui m’avait alors soufflé son nom comme une femme qu’elle aimerait entendre au micro de Genre de Fille.

Je savais que Mai était la réalisatrice du film Les rivières sorti il y a plus d’un an, un film sur sa famille et sur sa lignée de femmes. J’ai loué le film, j’ai beaucoup pleuré, j’ai adoré. Mai est une artiste française d’origine vietnamienne. Elle a été Color Designer pour des grandes marques, elle est surtout réalisatrice où elle explore nos liens à l’intime, à la quête de vérité et au genre.

"Vous êtes toutes promises à être malheureuses avec les hommes." C'est ce que Mai a entendu de la bouche de son oncle et c’est le point de départ des Rivières. Désirant échapper à cette "malédiction", elle se lance donc dans une épopée familiale filmée. Et plus récemment avec “Make Me a man” , son nouveau documentaire, Mai a pu filmer un groupe de parole exclusivement masculin, animé par le psychothérapeute Jerry Hide. Des entretiens qui permettent d'explorer la notion de masculinité et qui en post ère #metoo rebattent les cartes sur ce que c’est d’être un homme aujourd’hui. 

⚡ Dans cet épisode, Mai revient sur la genèse des Rivières, sur sa relation avec sa maman, "le noeud de ma quête c'était ma relation avec ma mère", sur les attentes demesurées qu'on a vis à vis de nos génitrices. 

💬 On a aussi parlé en vrac des constellations familiales, de la colère, des réunions familiales où tout le monde prend sur soi, du fantasme de vouloir préserver la famille et donc de ne pas dire "sa" vérité (spoiler : toutes les familles sont dysfonctionnelles). 

💡 On a discuté de masculinité, de cercles d' hommes, de séparation et de guerre des sexes, de culture patriarcale et de son film "Make me a man", tout ça au prisme d'une ère post #metoo. 

"Si on change la culture de l'intime pour les hommes, les choses iront beaucoup mieux".

"Séparer les sexes, c'est faciliter un chemin difficile, celui de la vulnérabilité, de se montrer nu tel qu'on est". 

👉 On a enfin parlé d'ayahuasca, et de ce que nous avons à apprendre des cultures qui travaillent avec cette plante. "C'est beau d'apprendre des peuples et des cultures qui reconnaissent la valeur sacrée des choses". 

Merci Mille fois Mai pour cet échange passionnant. 

Cet épisode a été rendu possible grâce à Baratin etc. 

Baratin etc, c’est l’agence de création éditorial qui accompagne les entreprises engagées s’adressant aux femmes et ayant à cœur de leur donner de la voix. Vous pouvez aussi suivre Genre de Fille sur instagram pour pouvoir découvrir d'autres interviews de femmes engagées. 

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🎙️ Aujourd’hui au micro de Genre de Fille je reçois Tiffany Cooper, illustratrice et autrice. 

Comme souvent dans les métiers créatifs, les choses sont rarement linéaires et peuvent commencer avec un blog. Car oui, Tiffany n’a pas publié ses albums en un claquement de doigts.

💡 L’histoire de Tiffany est faite de rencontres, de hasards et d’audace, beaucoup d’audace. Surtout quand les rencontres sont celles avec Karl Lagerfeld ou le magasin colette. Il y a eu aussi parfois des échecs et des déceptions, mais non seulement elle sait en parler simplement et avec humour, mais en plus elle a su le retranscrire dans ses livres et ses dessins et c'est tout aussi drôle. 

⚡ Elle est donc l'auteure du blog Le Meilleur des Mondes Possibleset de nombreux albums dont Homme sweet homme où elle traite avec finesse et humour de la charge mentale et de l'inégale répartition des travaux domestiques au sein de son foyer. Elle est aussi l'autrice de Moi, Maman ? et du fameux album Karl's secrets . 

💬 On a aussi parlé de son voyage avorté en Chine, de ses différents boulots avant de devenir illustratrice à plein temps, des hasards, des audaces, de sa fameuse rencontre avec Karl Lagerfeld, de son féminisme, de l'arrivée de la parentalité dans sa vie, de la vie à 2, et enfin de la vie de maman solo. 

👉 Merci Mille fois Tiffany pour cet échange passionnant et drôle, et ta parole sans langue de bois. 

Cet épisode a été rendu possible grâce à Baratin etc.

Baratin etc, c’est l’agence de création éditorial qui accompagne les entreprises engagées s’adressant aux femmes et ayant à cœur de leur donner de la voix. 

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🎙️Aujourd’hui au micro de genre de fille je reçois Aude Pépin

⚡ C’est l’épisode le plus long de Genre de Fille, mais il faut dire qu’ Aude a eu 40 ans récemment comme moi (je sais, rien à voir avec le schmilblick) et qu’entre vieilles biques, pardon entre virgo dans la force de l’âge, on avait des trucs à se raconter. 

Et Aude pour ses 40 ans, sort son premier film, "À la vie”, en tant que réalisatrice. Un film documentaire où elle suit chantal Birman, une sage-femme libérale et féministe, qui a consacré sa vie à défendre le droit des femmes dont le droit à l’avortement.

À presque 70 ans, elle continue de se rendre auprès de celles qui viennent d’accoucher pour leur prodiguer soins et conseils.

Mais avant de sortir ce film, Aude a été actrice, miss météo sur @canalplus, elle a bossé pour le zapping de canal pendant plus de 10 ans, a aussi été actrice pour des pubs dont celle du site de rencontre Meetic réalisée par Maïwenn il y a quelques années (regardez cette pub qui n’a pas pris une ride, elle est top et a dépoussiéré ce qui existait à l’époque). Aude a aussi été journaliste pour l’émission la Maison des maternelles et fait aussi des voix-off (vous comprendrez en entendant sa voix). .

💬 Dans cet épisode, Aude raconte tout, sans tabous et sans langue de bois : son expérience en tant que Miss Météo, comment elle est passé d’actrice à réalisatrice, sa rencontre avec le personnage principal de son premier film, comment c’est de tourner avec Maïwenn, ce que cette pub lui a apporté, l’absence de sororité qu’elle déplore etc. 

💡 Cet épisode est truffé d’anecdotes savoureuses, d’expériences de vie et de hasards qui donnent ce parcours riche et inspirant d’une femme pleine de convictions, drôle et franche. 

Merci Aude pour cet échange. Le film A la vie sort en salles le 20 octobre prochain 

Cet épisode a été rendu possible grâce à Baratin etc. 

Baratin etc, c’est l’agence de création éditorial qui accompagne les entreprises engagées s’adressant aux femmes et ayant à cœur de traiter leurs problématiques. 

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“Aujourd'hui, après 12 textos des impôts, j'ai enfin fait ma déclaration, j'ai aussi fait l'urssaf, et j'ai même payé ma cotisation retraite. Et bah je crois que je m'attendais un peu à ce qu'une couronne m'attende quelque part. Mais en vrai, maintenant, il faut faire à manger.” 

Voilà, ça c'est Titiou.

Titiou Lecoq est journaliste et autrice. Elle a notamment écrit un livre sur la charge mentale et un autre sur Honoré de Balzac. Et son prochain livre sort à la rentrée (il fera l'objet d'un autre épisode). Elle écrit aussi pour Slate une newsletter chaque semaine. 

Dans cet épisode, nous parlons de son podcast "Rends l'argent" qui traite de l 'argent dans le couple, et sans surprise c'est passionnant (son podcast et mon épisode ;). De pourquoi elle a voulu creuser ce sujet encore tabou dans les couples, après avoir écrit son livre "Libérées, le combat féministe se gagne devant le panier de linge sale". 

Titiou parle notamment du fait que lorsqu'on rapporte moins d'argent à la maison, on se sent coupable et donc redevable, et donc on compense en faisant "plus" à la maison (quand on est une femme). Que effectivement, "ils ne font pas la comptabilité dans les comtes de fées" donc c'était pas gagné pour nous les femmes. 

Qu'il y a toujours ce "cliché de la femme et l'argent", comme si l'association femme + argent ne passait pas dans les esprits. 

Titiou nous explique que l'argent dans un couple est un enjeu féministe étrangement absent des débats, ou alors seulement lors des séparations. Nous aurions toutes intéret à nous intéresser à la question, et heuresement pour nous, quand Titiou en parle, c'est concret, drôle et vivant. 

Et si ce n'est pas déjà fait, allez écouter son podcast qui est passionnant. 

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🎙️ Aujourd’hui au micro de Genre de Fille je reçois Anna Roy. 

Octobre 2017 : enceinte de mon 2eme enfant, je participe à l’émission la maison des maternelles. Une expérience unique, déjà parce que je me suis fait ravaler la facade par une maquilleuse et que je n'ai jamais été aussi canon. Je vous passe le sujet sur lequel j’étais interrogée, j’ai un vague souvenir de saumon fumé à ne pas manger quand on est enceinte, de l’air très concerné que j’ai pris à chaque fois que j'avais l’impression de dire un truc intelligent. 

Bref, j’ai rencontré à cette occassion Anna Roy, la sage femme emblématique de l’émission. Elle écrit des livres, a créé son podcast Sage-meuf, et a aussi lancé le hashtag #jesuismaltraitante il y a un an et un jour, pour alerter sur la prise en charge des patientes. 

⚡ Dans cet épisode, Anna nous raconte ce qui s’est passé depuis ce fameux hashtag Je suis maltraitante, si les choses ont bougées, que ce soit pour elle ou pour les sages-femmes en France. 

De comment elle vit de ne plus être en salle de naissance depuis qu’elle a démissionné de la maternité où elle exerçait (spoiler, moment émouvant), des avantages concrets et financiers qui devrait interesser l'état si on appliqait le principe d’une sage-femme pour une femme en salle de naissance. 

💬 On a aussi parlé en vrac du fait d’être brave, d’être une femme exercant une profession à l’attention des femmes, de ce que cela signifie dans l’inconscient collectif : “On est des femmes au service des femmes”. 

💡 Pourquoi l’obstétrique est un métier d’art ? Comment Anna vit le fait d’être la sage-femme la plus médiatique de France et comment cela se transpose dans ses rapports avec ses patientes ? Tentative de réponse dans cet épisode.

👉 On a parlé en vrac de : Le fait d’idéaliser - parfois à tort - la nature, l’importance de protéger et de préserver son couple quand on a des enfants, lancer ou pas le petit troisième, la question de la fatigue qui nous fait vraiment tous vriller (sauf certains mais ils sont rares hein), le parallèle entre le remboursement des soins chez un dentiste et le remboursement d’un accouchement. 

Merci Anna pour cet échange, et surtout pour la superbe déclaration d’amour faite à tes parents à la fin de l'épisode. 

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🎙️ Aujourd’hui au micro de Genre de Fille, je reçois Rénée Greusard, journaliste, autrice.

💡Dans son livre « Choisir d’être mère : tout ce qu'on ne vous a pas dit sur la parentalité », la journaliste, déjà auteure de « Enceinte tout est possible » dit tout sur la réalité du post-partum et de l’éducation d’un enfant. Elle parle notamment de la solitude (mais nan on se sent pas du tout seule quand son mec retourne bosser et qu'on est alone avec un nouveau né chez soi, PAS DU TOUT c'est un mythe bien sur), la grande arnaque du "congé" mat, l'ennui au parc, la dépression, la douleur, les inégalités sexistes et toutes ces choses dont personne ne parle. Ou alors on en parle et on a la légère impression qu'on gêne avec nos ressentis "alors qu'il est siiii mignon ton bébé".

⚡ Heureusement dans cet épisode (et aussi dans ses livres), quand Renée en parle c'est drôle et pas plombant. Renée est enceinte de son deuxième enfant pendant l'enregistrement de cet épisode, on a donc parlé des différences entre ses deux grossesses, de ce qui avait changé aussi entre l'écriture de ses deux livres, de pourquoi ce sujet de la maternité et de la grossesse la fascinait.

💬 Dans cet épisode, on a aussi parlé du tabou lié à l'accouchement, des violences obstétricales, du stress post-traumatique lié à l'accouchement, de la notion de "consentement" à la maternité qui est une notion chère à Renée. Parce que la maternité a un prix pour les femmes, que Renée explore, alors qu'on parle encore beaucoup aujourd'hui du "don" des femmes pour la maternité.

Merci Renée pour cet échange passionnant.

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🎙️ Aujourd’hui au micro de Genre de Fille, je reçois Narjisse Temmim, fondatrice de Ellozze (anciennement Carolina Ritzler), la marque de combinaison pour femme et made in France.

💡 Narjisse Temmim, c'est l'histoire d'une femme audacieuse et courageuse, chimiste de formation, née en Algérie et arrivée en France à l'âge de 16 ans dans les années 90 suite à l'assassinat de son père.

⚡ Narjisse s'est rapidement rendue compte que le métier de chimiste n'était pas fait pour elle. De la robe de mariée à la combinaison, son histoire mêle hasards, rencontres et choix, mais toujours en osant et avec une farouche volonté. Celle d'aider les femmes, de les accompagner, de les booster.

💬 Dans cet épisode, on a aussi parlé de l'acceptation de soi par la combinaison, de la société et de #MeToo, de l'évolution de la combinaison au fil du temps, du regard porté sur les tenues vestimentaires des femmes, des challenges pour une entreprise à produire en France, et des défis pour Ellozze suite à la crise du covid qui touche beaucoup d'entreprises dans le textile.

Merci Narjisse pour cet échange !

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🎙️ Aujourd’hui au micro de Genre de Fille, je reçois Aliette de Laleu, chroniqueuse sur France Musique où elle déconstruit les clichés sur les femmes dans la musique classique, parle de féminisme. Journaliste dans un milieu figé et loin d'être paritaire, Aliette est l'autrice de Mozart était une femme et qui a cœur de mettre en avant toutes ces musiciennes célèbres de leur temps, tombées dans l'oubli.

💡 "Qui peut se vanter de pouvoir citer ne serait-ce qu’une compositrice ? Connaissez-vous…Cassienne de Constantinople, l’une des premières de l’histoire ? La flamboyante Hildegarde de Bingen, femme de pouvoir et pionnière de la musique médiévale ? Ou encore Élisabeth Jacquet de La Guerre, protégée de Louis XIV et claveciniste de génie ? Quant à Hélène de Montgeroult, après avoir échappé à la guillotine grâce à sa virtuosité, elle rédige l’une des plus importantes méthodes d’enseignement du piano de l’histoire. D’autres, comme Clara Schumann, Fanny Mendelssohn ou Alma Mahler, ont vu leur talent et leur prénom rester dans l’ombre d’un grand homme.

Compositrices, instrumentistes, cheffes d’orchestre, fondatrices d’ensembles… nombreuses sont celles qui ont dû renoncer au succès. Pourtant, la musique classique leur doit beaucoup. Et si on réécrivait l’histoire ?"

⚡ Mozart était une femme ? Un titre un peu provocateur afin de bousculer un milieu qui a du mal à l'être : la musique classique. Non, Mozart n’était pas une femme. Mais Mozart aurait pu être une femme : Maria Anna Mozart fut, comme son frère, un prodige de la musique, avant de devoir se marier et de disparaître de la scène – mais aussi des livres, des films et de l’histoire. On sait qu’elle a composé, car elle en parlait à son frère. Les partitions ont été perdues. Elle est considérée comme le symbole de l'effacement des noms des femmes dans l'histoire de la musique classique.

💬 Dans cet épisode, on a aussi parlé en vrac du livre de Titiou Lecoq, de l'invisibilisation des compositrices féminines tout au long de l'histoire, des actions faites pour attirer le public dans les salles de musiques classiques, du succès des concerts à la bougie, des salles qui se vident, de l'avenir de la musique classique…

Merci Aliette pour cet échange !

Crédit : Marie Rouge

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🎙️ Aujourd’hui au micro de Genre de Fille, je reçois Elise Fabing, avocate au Barreau de Paris. Elle est la co-fondatrice du cabinet Alkemist Avocats, spécialiste en droit du travail, engagée dans la lutte contre les violences au travail. Elle est aussi l'autrice du Manuel contre le harcèlement, édition Hachette.

💡 Elise est particulièrement engagée afin de rendre le droit du travail accessible à tous, et pour ça elle fait preuve de beaucoup de générosité et d'une grande force de travail.

⚡ Élise Fabing c'est aussi un des visages de @BalanceTonAgency et @BalanceTaStartup, ces fameux comptes insta qui ont brisé l'omerta sur le harcèlement subi par des dizaines de salarié-es dans des start-ups ou dans des agences de pubs. Elle a été présente en live sur Instagram où elle a traité de nombreux sujets tels que le harcèlement justement, les démissions...elle a généreusement expliqué et a aidé à faire prendre conscience que les salariés ont des droits et sont protégés par des textes de lois.

💬 Dans cet épisode, on a aussi parlé en vrac d’accès au droit, de sa manière de vivre sans cloisonner, des liens qu’elle crée avec ses clients, de sa manière de se ressourcer aussi face aux dossiers très lourds qu’elle traite. On a parlé de syndrome de l’imposteur, d’intuition, de fierté…

Merci Elise pour cet échange généreux et inspirant !

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🎙️ Aujourd’hui au micro de Genre de Fille, je reçois Héloïse Bolle ancienne journaliste de la presse économique (@challenges @magazinecapital ) spécialisée sur les sujets patrimoniaux et aujourd’hui cheffe d’entreprise et auteure à succès, puisqu’elle est à la tête d’une société de conseil en gestion de patrimoine indépendante : Oseille et compagnie ; et a écrit deux livres sur les finances personnelles : « Les bons comptes font les bons amants » et « Démarrez en Bourse »

💡 On peut innover partout, même dans la gestion de patrimoine. Héloïse en est la preuve !

⚡ “Je me suis fixé pour objectif de servir tous les patrimoines, petits et gros, et de mettre les sujets financiers et patrimoniaux à la portée de tous." Héloïse nous raconte les conseils qu'elle propose à ses clients ainsi que de son livre qui porte sur la gestion de l'argent dans le couple. 

💬 Dans cet épisode, on a aussi parlé en vrac de ses ateliers d'éducation financière et patrimoniale, de ses interventions dans des événements sur l’argent au féminin, de son accompagnement auprès des entreprises du secteur de la finance et de l'immobilier sur leur stratégie éditoriale, de ses années en tant que journaliste, des erreurs à ne pas commettre lorsqu'on est en couple…

Merci Héloïse pour cet échange inspirant !

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🎙️ Aujourd’hui au micro de Genre de Fille, je reçois Julie Douarin, agente immobilière de formation, elle est aujourd'hui à la tête de la première société mondiale d’influence, d’incarnation et de mentoring dans l’immobilier. Mais Julie, c'est surtout une envie de transmettre au maximum sa vision positive et innovante du monde immobilier. 

💡 Après avoir rejoint un groupe américain en France, Julie finira par quitte la stabilité de son emploi et créer sa propre société en 2020, faisant dans le même temps décoller son compte Instagram durant le confinement, atteignant aujourd'hui plus d'un million d'abonnés. 

⚡ Julie s'est vite rendu compte qu'elle n'était pas la seule à être bouleversée par le milieu et l'image de l'immobilier. En France, on a cette vision que l'immobiliser n'est pas encadré et que les honoraires se sont envolés. Julie entend permettre plus d'accessibilité, briser cet isolement et revenir à l'humanité originelle du métier.

💬 Dans cet épisode, on a aussi parlé en vrac de sa passion pour l'immobilier, de son envie de faire bouger les choses, de l'importance d'être présent sur les réseaux sociaux afin de construire une communauté et surtout dans l'immobilier, de la présence des femmes dans ce milieu, de l'avenir de l'immobilier dans les prochaines années et aussi de Lauranne Schield, invitée au micro de Genre de Fille en décembre dernier où elle était engagée pour une promotion immobilière responsable et éthique.

Merci Julie pour cet échange généreux et inspirant !

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🎙️ Aujourd’hui au micro de Genre de Fille, je reçois Anne Bianchi. C’est un épisode assez particulier pour moi puisque je connais Anne contrairement à la plupart de mes invitées. C’est grâce à elle que j’ai découvert à la puissance du yoga Kundalini que j'essaie de pratiquer régulièrement. Et au-delà de ça, c’est une femme qui humainement et spirituellement parlant m’apporte énormément. Anne est enseignante de kundalini yoga et sexothérapeute. Elle est la fondatrice de Satnam Montmartre, situé dans sa propre maison, un hôtel particulier classé qui accueille des cours de yoga, des accompagnements thérapeutiques. Journaliste de formation, Anne a travaillé pendant 15 ans dans la presse féminine où elle a créé et dirigé le magazine Be. En 2014, elle quitte une vie où elle ne se sent plus à sa place pour tout recréer, transition qu’elle a raconté notamment dans une vidéo des Déviations.

💡 Dans cet épisode on a parlé en vrac de mission de vie, de transmission, d'intégration, de la notion de temps. Anne évoque notamment la vidéo des Déviations dans laquelle elle raconte sa reconversion, elle parle aussi du faire de savoir dire Non, d'apprendre à dire Non, un non "protecteur et salvateur", pour aller vers un "oui authentique", alors qu'on nous a souvent appris à dire oui à tout.

⚡ On a aussi parlé de jeûne, de ressentir de la gratitude pour ce qu'on est à un moment donné, à l'opposé d'un prétendu "devenir une meilleure version de soi-même". Comment se rapprocher de ce qui est juste pour nous, de ce qui fait sens : "Une vie qui n'a pas de sens, n'a pas de centre". Et c'est là justement une des forces du yoga qu'enseigne Anne. Garder aussi son libre arbitre et ne pas "idéaliser" son prof. Et ne pas chercher à convaincre et à expliquer à tout prix à ses proches ce qu'on ressent quand on pratique le kundalini. Et d'autres choses à découvrir dans l'épisode…

Merci Anne pour cet échange généreux et inspirant !

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🎙️ Aujourd’hui au micro de Genre de Fille, je reçois Lucile Peytavin historienne spécialiste du travail des femmes et autrice de "Le coût de la virilité, ce que la France économiserait si les hommes se comportaient comme les femmes" aux ed. Anne Carrière. Elle est la co-fondatrice de l'association Genre et Statistiques et membre du Laboratoire de l'égalité. Dans cet épisode, on va parler virilité, chiffres, coût humain et financier. En définitive, n’aurions-nous pas tous intérêt à nous comporter… comme les femmes ?!

💡 Quelques mois après avoir soutenu sa thèse, Lucile Peytavin se lance dans un ambitieux projet d'écriture. « Cela faisait des années que je m’intéressais aux différences entre les genres dans la société. Un jour, un chiffre m’a interpellé : 96 % de la population carcérale en France est masculine. Pourquoi la violence et la délinquance semblent toucher davantage les hommes ? » En France, les hommes sont responsables de la majorité des incivilités : ils représentent 84 % des auteurs d'accidents mortels de la route, 92 % des élèves sont sanctionnés pour des faits liés à des atteintes aux biens et ceux du collège, 90 % des personnes condamnées par tribunal, 86 % des personnes accusées de meurtre, 97 % des auteurs de violences sexuelles, etc... La liste semble interminable.

⚡ Ces chiffres s'accompagnent de coûts directs pour l'État, qui dépense chaque année des milliards d'euros en services de police, judiciaires, médicaux et éducatifs pour y faire face. A cela s'ajoute les frais généraux de la société qui doivent répondre à la détresse physique et psychique des victimes.

💬 Dans cet épisode, on a aussi parlé en vrac de comprendre quels mécanismes mènent les garçons à développer cette virilité toxique (et couteuse), combien est-ce qu'elle coûte à la société, des analyses scientifiques, la question du genre...etc.

Merci Lucile pour cet échange généreux et passionnant.

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⚡Aujourd’hui au micro de genre de fille je reçois Laurie Debove, Journaliste spécialisée en écologie et la rédactrice en chef du média indépendant La Relève et La Peste.

🎤Dans cet épisode, on va parler d'écologie, de sobriété, de résilience, de solidarité et d'agroécologie.

📢Avec la Relève et la Peste, Laurie et son équipe décryptent l'actualité pour donner de meilleures clés de compréhension sur les défis écologiques et sociaux du XXIème siècle, et la façon dont réorganiser nos modes de production et de consommation dans le respect des limites planétaires et du Vivant. Un média totalement indépendant.

Laurie travaille étroitement avec différentes associations paysannes et environnementales sur la meilleure façon de soigner la Terre et les peuples. Dans cet épisode, Laurie raconte son parcours, on parle d'activisme, d'éco-anxiété, et d'une nouvelle agriculture.

On a aussi discuté de la signification du mot "paysan", de sa foi dans l'avenir, du fait de se sentir comme étant décorrélé de son environnement (ou pas).

💥Comment Laurie est devenue engagée pour l'écologie, sa vision du Vivant, ses projets pour le futur, ses engagements pour un journalisme plus engagé et ancré dans la réalité du dérèglement climatique.

Merci Laurie pour cet échange généreux et passionnant.

Et Merci à Gabrielle Larock de m'avoir soufflé ton nom.

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📢Est-ce qu'il faut vraiment présenter Lauren Bastide ? Elle est aujourd'hui l'invitée de Genre de Fille.

Allez je veux bien faire un effort : @laurenbastide a créé le podcast La Poudre @lapoudretv il y a bientôt 7 ans - le premier podcast féministe - elle est journaliste, et autrice de 2 ouvrages : Présentes et Futures aux éditions Allary @allaryeditions

❣Dans l'intro de l'épisode, je parle de l'influence de La Poudre sur Genre de Fille, que j'en sois consciente ou non. J'explique aussi que les entretiens de la poudre m’ont accompagnée dans des moments de la vie courante donc j’aurais presque honte de parler aujourd’hui : Être en congé mat, détester ça pleurer plier du linge étendre une machine se demander ce qu’on va faire de sa vie marcher dans la rue sous la grisaille de paris prendre son temps avant arriver à la crèche pour ne pas pas perdre une minute de liberté . Et encore là, je la fais courte.

🎤Dans cet épisode, avec Lauren on a parlé de Virginie Despentes @gigi_boumboum (invitée de la Poudre dans 2 récents épisodes passionnants, allez l'écouter), d'une histoire de papier peint jaune (poke Charlotte Perkins Gilman), de son dernier livre Futures que j'ai eu la chance de lire avant notre échange.

📢“le féminisme n’est pas qu’un outil d’amélioration à la marge, mais un programme de renversement ayant pour ambition de transformer la société globalement”. C'est ce que développe Lauren dans Futures.

💥On a donc parlé de la théorie queer, de Judith Butler et de "Gender Trouble", de la crise de l'hétérosexualité, de l'après #metoo,

Ce que j'ai aimé dans ce livre et aussi dans notre échange, c'est que Lauren parle d'elle, de ce qu'elle a vécu, par exemple de ses expériences en tant que hôtesse sur des salons quand elle était plus jeune ou de sa maman.

On a parlé du care, de Titiou Lecoq @titiou, de Christine Delphy, de charge mentale, de tâches domestiques, de maternité, des injonctions que nous impose subtilement (ou pas) l’hétérosexualité.

Cette phrase de son livre m'a beaucoup marquée : “J'étais cette pate molle, ce gros morceau de Play doh, prête à toutes les torsions pour rentrer dans ce moule dont je connaissais par cœur les contours”.

Dans son livre et pendant notre échange, Lauren parle de sa sœur Julia, assassinée il y a 17 ans par un masculiniste alors qu'elle avait alerté autour d'elle du harcèlement qu'elle subissait de la part de cet homme. Le livre lui ait d'ailleurs dédiée.

Lauren évoque aussi l'agression subie par un célèbre journaliste d'une grande chaîne de télé, la difficulté à écrire ce chapitre, l'échec de metoo.

On a aussi parlé du mouvement féministe anticarcéral, d'Angela Davis. Le reste est à découvrir dans notre échange. 

Merci Lauren de t'être confiée à mon micro, j'en suis très fière. 

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📢 Mon invitée du jour est Geraldine Dormoy (cet épisode a été enregistré en juillet dernier).

C’est l’une des rares journalistes que je suis depuis bientôt 15 ans. De son blog Café Mode à son poste à l'Express Style, de ses newsletters à ses posts sur insta ou encore ses articles dans Marie-Claire, je lis avec attention ce qu'elle écrit. Et ce qu'elle dit.

⚡J'ai adoré son premier livre "un cancer pas si grave" où elle racontait le cancer du sein qui l'a touchée il y a quelques années. Ce qui m’a toujours marqué et ce même quand elle écrivait pour son blog c’est que Géraldine est d'une honnêteté intellectuelle que je trouve assez rare. Aujourd’hui elle sort un nouveau livre sur son adolescence intitulé "L’âge bête" aux éditions Robert Laffont.

🎤 Dans cet épisode, Géraldine raconte la place de l'écriture dans sa vie, les pages du matin, les process qu'elle a mis en place. On parle donc logiquement de Julia Cameron, autrice de Libérez votre créativité (que je vous conseille de lire).

Elle m'explique pourquoi elle a voulu écrire sur son adolescence, comment elle s'y est prise, les lectures qui l'ont accompagnée pendant cette phase d'écriture. Et pourquoi elle n'a pas choisi la fiction.

💬 Comment gérer les réactions de son entourage proche quand on écrit potentiellement sur eux ? Avec l'écriture de "l'âge bête", Géraldine a beaucoup parlé avec ses parents et sa sœur, concernant les passages qui les mentionnaient et les ressentis parfois différents qu'ils avaient face à des situations qui ont eu lieu il y a plusieurs années.

On a aussi parlé en vrac du sentiment de honte (est-il genré ou non ? vous avez 2 heures), de plonger dans son adolescence, du milieu de la mode (j'ai dit que c'était en vrac), d'Annie Ernaux, de Simone de Beauvoir, de Nicolas Mathieu avec Connemara, de Emmanuel Carrère, du danger de se comparer quand on écrit.

Merci Géraldine pour cet échange. Et longue vie à tes mots et à tes livres.

L'épisode est disponible sur toutes les plateformes.

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⚡️ Aujourd’hui au micro de genre de fille je reçois Julie Renauld🎙, thérapeute systémique (ça signifie qu'elle étudie le système des interactions) parents-enfants et auteure de Leur donner confiance en eux pour toute la vie, aux éditions Eyrolles. 📘

🎯 Son but ? Aider les enfants à trouver les clés de l’autonomie et de l’estime de soi, pour soulager les parents.

Après avoir exercé le métier de journaliste pendant dix ans, elle est devenue coach en développement personnel, elle est également Personne Ressource en Discipline Positive dans les écoles pour accompagner enseignants et équipe pédagogique dans la découverte et la mise en place de la méthode en classe et co-construire des solutions ensemble.

🤝🤯 « Il faut que tu aies confiance en toi! » Qui n'a pas déjà entendu cette phrase bien stressante ?

Dans le top 5 des injonctions les moins fonctionnelles sur les enfants, celle-ci décroche la palme d’or. 🥇 Quoi de plus abstrait que la confiance ? D’où vient-elle ? De quoi se nourrit-elle ? Comment aider les enfants à la percevoir, la modeler ? Quels écueils éviter pour ne pas les freiner et leur donner envie d’oser ? A partir d’entretiens avec des adultes et des adolescents, Julie décortique dans son livre la construction de la confiance en soi pour inspirer parents et enfants.

💭📢 Dans cet épisode, on parle de son parcours, en tant que journaliste, de son divorce, sa manière de gérer avec ses enfants, sa confiance en elle-même, l’écriture de son livre.

Elle nous donne aussi quelques pistes afin d’accompagner nos enfants à prendre confiance en eux.

👉🏻 Par exemple : Préférez “Tu peux être fier de toi” plutôt que “Je suis fier de toi.” Julie explique pourquoi dans l'épisode.

Merci Julie pour cet échange puissant et passionnant 🙏🏻

L’épisode est disponible sur toutes les plateformes, Laissez un commentaire 💬, des étoiles ⭐️ ou un mot doux 💌 Ça ne peut que faire plaisir! Et ça aide beaucoup le podcast.

Montage par Alice Krief - Les belles fréquences.

Aide Communication par Alexane - Come on to the moon

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Aujourd’hui, au micro de genre de fille 🎙, je reçois Enora Malagre.

J’avais une image d’Enora médiatique, peu conventionnelle, et basée sur ce que j’ai vu d’elle, sans la connaître réellement : merci la TV. 📺

Enora a été sous les feux de la rampe, dans des émissions qui ont pu faire polémique (👋🏻 TPMP et Cyril Hanouna), et j’avais envie de la voir autrement, voir comment elle s’est construite en tant que femme, son combat contre l’endométriose, sa vision du féminisme, la sororité etc.

Dans cet épisode, on parle bien sur de la médiatisation d’Enora, son rapport à la notoriété, les dérives sexistes à la Télé, le féminisme, SA vision du féminisme, son engagement pour l’endométriose, avec son livre “Un cri du ventre” notamment et toutes les actions qu’elle a pu mener, son engagement pour le planning familial…

Enora souhaite oeuvrer pour les autres, elle nous parle d’ailleurs du documentaire évènement sur l'endométriose sorti le 10 octobre dernier, au palais de Tokyo, « Below the Belt » réalisé par Shannon Cohn et produit par Hillary Clinton. Enora se traduit comme une fille gentille et peu canalisable 😅 On vous laisse en juger en écoutant cet épisode qui m’a personnellement conquise.

Un grand merci à Bérengère Krief de nous avoir mis en relation. Et merci à toi Enora pour tes partages et ta confiance 🙏🏻

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Aujourd’hui au micro de genre de fille je reçois Julie Motreff 🎙

Après l’avoir interviewé pour un article pour Welcome to the Jungle, j’ai eu une espèce de révélation - oui ça me fait ça parfois - “il faut qu’elle vienne dans le podcast” ! Je n’avais pas entendu sa voix, mais j’ai senti qu’elle avait surement des trucs intéressants à raconter et puis l’intuition parfois, ça s’impose c’est comme ça.

Sur Linkedin, Julie se présente comme “Plume de la voix des femmes sur LinkedIn ✨ stratégie éditoriale & ghostwriting”.

Mais avant Julie Motreff a officié comme Thought Leadership Manager au sein du Groupe Renault pendant cinq ans : elle a été la plume, on appelle ça “ghostwriter”.

Comme elle l’expliquait dans l’article ”Cela englobe d’avoir une idée précise de la vision du monde de la personne, de ses références culturelles, de ses éléments de langage. En cela, c’est avant tout une relation humaine qui se tisse, basée sur l’ouverture et la confiance. Chaque cas est unique » précise-t-elle en continuant sur l’importance de l’échange, au cœur du métier de ghostwriter : « il faut pouvoir “sentir” et capter la personne, son caractère, sans cela, l’écrit manque de substance et d’authenticité. »

Dans cet épisode, Julie nous raconte son parcours, son histoire chez Renault et ce qui l’a poussée à partir, à se lancer à son compte, son goût pour l’écriture et son envie d’accompagner les femmes autour de LinkedIn, de porter leur voix, de trouver leur place…

Elle nous donne aussi les qualités pour ce métier, nous dévoile les difficultés, cette notion de liberté, d’égo, son rapport avec les réseaux sociaux. Et surtout sa vision de l’avenir pour l’écriture et le contenu dans les entreprises et pour les entrepreneurs .

Merci Julie pour ta confiance, ton temps et tes partages.

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Aujourd’hui au micro de Genre de Fille, je reçois Sabrina Van Tassel, journaliste, réalisatrice franco-américaine et grand reporter🎙

Elle a réalisé de nombreux films dont le sujet de l’épisode, celui réalisé en 2020, son documentaire “L’Etat du Texas contre Melissa” - The State of Texas vs. Melissa 🎬

👉🏻 Encore aujourd’hui par sa présence et son engagement, la réalisatrice se bat pour éviter la peine de mort à une mère de famille du Texas, accusée à tort, d'avoir tué sa fille. Cette femme c’est Melissa Lucio, 1ère femme hispano-américaine condamnée à mort au Texas, et sa date d’exécution était fixée au 27 avril dernier.

Elle est aujourd’hui toujours dans le couloir de la mort et elle attend un sursaut de la Cour Suprême, qui pourrait la faire sortir de prison.

Un documentaire choc, remuant, hallucinant, qui pointe les terribles dysfonctionnements du système judiciaire américain.

Pendant notre échange, Sabrina nous parle du tournage, de l’enquête qu’elle a menée et de son combat, toujours actif, pour la libération de Melissa.

Elle nous raconte ce qui l’a conduit à s’intéresser au cas spécifique de Melissa Lucio, leur rencontre, les 7000 pages de dossiers qu’elle a épluché de long en large, l’avocat commis d’office qui travaillait contre sa cliente et le procureur général mis en prison pour corruption, le revirement de situation de la Cour d’Appel Fédérale…

On parle aussi de l’effet médiatique du film, Kim Kardashian s’est emparée de l’affaire comme Oprah Winfrey. A tel point que même Joe Biden a été au courant de l’histoire de Melissa.

📽 Pour Télérama, elle expliquait notamment : “Tous les éléments, qui prouvent que la petite Mariah est, en réalité, morte des suites d’une chute accidentelle dans un escalier extérieur, étaient dans le dossier. Tout comme la vidéo, des cinq policiers armés, extorquant les aveux de cette femme dévastée par la mort de son bébé. TOUT était déjà là. Je n’ai fait que le raconter.”

💬 Aujourd’hui Sabrina continue le combat pour sa libération, elle nous explique enfin les conséquences sur son quotidien et ses futurs projets à venir.  

Merci Sabrina pour cet échange.

Montage épisode : Alice de Les belles fréquences.

Aide communication : Alexane de Com'on the moon

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🎙 Aujourd’hui au micro de Genre de Fille je reçois Camille Emmanuelle, et c’est un épisode qui me tient particulièrement à cœur.

Camille Emmanuelle est journaliste, spécialisée dans les questions de genre et de sexualité, essayiste et romancière ✍🏻.

Je l’ai découverte grâce à une de mes sœurs qui me dit “tu devrais lire son livre”. Elle parle de “Lettre à Celle qui lit mes romances érotiques et qui devrait arrêter tout de suite” (Les Échappées, 2017). C’est drôle, bien documenté, percutant, j’adore son style 📖.

ll y a un peu plus d’un an, elle sort un nouveau livre : “Ricochets” (éditions Grasset). Plus grave, mais toujours avec cet humour dont je suis fan. Je l’ai adoré, lu quasiment d’une traite, j’ai ri, j’ai pleuré, j’ai appris, je me suis identifiée. J’en parle autour de moi.

👉🏻 Un peu de contexte : Le mari de Camille s’appelle Luz, c’est un des dessinateurs emblématiques de Charlie Hebdo.

Le 7 janvier 2015, c’est grâce à une panne de réveil, qu’il échappera à l’attentat des frères Kouachi en arrivant en retard à la conférence de rédaction. 2 minutes après la tuerie, il verra les terroristes tirer leurs kalachnikov en l’air dans la rue dès leur sortie.

Ricochets, c’est l’enquête, personnelle et journalistique de Camille, sur ces personnes oubliées, ces proches des victimes des attentats, victimes par ricochet, victimes indirectes : le proche d’une personne décédée ou blessée psychiquement ou physiquement. Dans son livre, Camille va à la rencontre d’autres proches de victimes, de psys, d’avocats, de sociologues pour s’interroger sur ce qu’est être « ricochet », avec toujours sa pointe d’humour, elle raconte ainsi le quotidien de celui « à côté ». Celui qui souffre avec, protège, anticipe, console, prend sur lui et joue les paratonnerres... Celui qui pense à l’autre avant de penser à soi et affronte parfois un vertigineux sentiment de vide une fois sorti de «sa mission». Celui à qui personne ne demande jamais «comment ça va ?»

🎙 A l’heure où nous enregistrons l’épisode, le livre est sorti il y a un an.

Dans cet épisode, on parle de comment Camille se sent un an après la sortie de son livre, le parcours post-événement, la médiatisation, l’humour pour se protéger et protéger les autres, le terme de victime, la relation aux autres, le sentiment de ne plus appartenir au groupe “des gens du monde d’avant”, le pouvoir d’immunité, les retours de lecteurs, les témoignages, le féminisme…

”C’est en écrivant Ricochets que j’ai réalisé qu’il y avait comme un lien, un fils rouge qui liait les personnes qui avaient été touchées de loin ou de prêt par les attentas. Il y a quand même des niveaux de traumas plus ou moins importants.”

💬 Je vous souhaite une bonne écoute et j’espère que les paroles de Camille vous toucheront 🎧

Merci Camille pour tes paroles et ta confiance.

Montage : Alice de Les belles fréquences.

Aide com : Alexane de Com'on the moon

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🎙 Aujourd’hui au micro de Genre de Fille je reçois Léa Chamboncel, éditorialiste politique et podcasteuse.

Ancienne diplomate au sein du ministère des Affaires étrangères, elle s’est ensuite spécialisée dans les affaires publiques et notamment dans le lobbying auprès de députés et de la sphère politique. Après un passage dans un cabinet d'affaires publiques, elle se consacre à sa passion : la politique.

🎙 Léa a créé 2 podcasts qui traitent de la vie politique : Popol ! et Place du Palais Bourbon.

📖 Elle est aussi autrice du livre « Plus de femmes en politique ! », aux éditions Belfond.

👉🏻 À l’Assemblée nationale, on compte aujourd’hui 38 % de femmes, qui président aussi quatre des huit commissions permanentes. Mais derrière cette parité de façade, la réalité est bien plus complexe…

💬 “Va mettre une robe de pute pour le dîner de ce soir” ou encore “lorsqu’on va dans un ministère, c’est talons obligatoire” : c’est les phrases que Léa a entendu. Elle a pu constaté le sexisme bien ancré en politique, qui explique en partie le nombre trop réduit de femmes dans ce domaine.

🎙 Dans cet épisode, je lui demande pourquoi elle a décidé de s’engager pour plus de femmes en politique ?

On parle aussi de la genèse de ses podcasts, comment elle a attendu des heures (voir jours) à l’Assemblée Nationale “à se peler les miches” pour obtenir les témoignages des députées, comment elle a réussi à interviewer 59 femmes politiques pour son livre, afin de mieux comprendre les difficultés auxquelles elles sont confrontées, mais aussi, quels sont ses combats, sa campagne Ulule, ses futurs projets…

Comment se fait-il que plus de soixante-dix ans après l’obtention du droit de vote et malgré les lois sur la parité, la place des femmes en politique soit toujours aussi précaire en France ? “Sexisme, autocensure, présomption d’incompétence, invisibilité médiatique, essentialisation…”. Les raisons sont nombreuses et Léa les combat chaque jour, pour qu’enfin les choses bougent.

Merci et bravo Léa pour ton engagement concret.

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Montage : Alice de Les belles fréquences.

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Le crédo d’Ariane Grumbach “Faire la paix avec la nourriture” et j’ai eu le plaisir de l’accueillir au micro de Genre de Fille.

🎙 Ariane est diététicienne à Paris, ce fut le début de sa 2ème vie professionnelle. Après HEC et 20 ans de carrière en entreprise (Air France, cabinet de conseil), elle a choisi ce métier pour allier goût de l’accompagnement des personnes et passion de l'alimentation. Opposée aux régimes et à la dictature de la minceur, elle défend la diversité corporelle (notamment via BCBT le Podcast 🎙).

Dans cet épisode on parle du parcours d’Ariane, de cette recherche de minceur constante et le business qui a été créé autour de ça, mais aussi de l’éducation alimentaire, en famille, avec les enfants, de ce qu’on hérite de nos parents, en terme d’habitudes alimentaires, du féminisme d’Ariane, des hommes en cuisine etc. 🤣🥲💪🏻

Ariane est contre les régimes, et elle n’a pas attendu que ce soit à la mode pour le clamer. C’est un épisode qui parle aussi bien de minceur que de patriarcat et de capitalisme. Dans cet épisode, Ariane nous donne aussi des conseils pour améliorer notre quotidien, ne pas culpabiliser, ne pas se priver, et juste prendre du plaisir à manger, à faire à manger, à se rassasier…

Bonne écoute 🎧 et Merci Ariane pour ta confiance.

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 🎙Aujourd’hui au micro de genre de fille je reçois Eve Simonet, co-fondatrice de on.Suzane (avec Julie Maurice), Présidente de Le Club Poussette et réalisatrice de "Post-partum, le documentaire”.

Post-Partum, c’est une série de 4 épisodes qui mettent en scène son expérience douloureuse de ces mois après la naissance de son fils Ferdinand, couplée aux témoignages d’autres mères et de professionnels (doulas, sage-femme, psychiatre, consultante en lactation, kraamzorg…) sur cette période cruciale mais trop peu connue du post-natal. Un documentaire sur lequel Eve a travaillé avec passion et acharnement pendant 18 mois.

👉🏻 75% des films français sont réalisés par… des hommes et selon Eve « Il y a tellement de sujets qui concernent les meufs qui n’étaient pas bien ou pas du tout traités »

C’est de ce constat qu’est venu aussi l’idée de son documentaire.

Dans cet épisode on parle de la difficulté de diffuser son documentaire sur les plateformes et diffuseurs connus, du besoin d'Eve de ne pas être "neutre" en évoquant le post-partum dans son documentaire, de prendre position, on a aussi parlé du pouvoir de l'image - contrairement aux livres - on évoque aussi sa campagne ulule pour sa nouvelle plateforme pour promouvoir les documentaires sur les femmes, on.Suzane, qui devrait arriver en Mars 2023 : “C’est ainsi qu’émerge l’idée de créer on.Suzane, une plateforme documentaire indépendante qui donnerait la voix à des réalisatrices et des sujets rarement explorés, tels que le flux libre instinctif, le RGO, la sexualité féminine ou encore l’accouchement.”

💬🎬 Ce qui est prévu : des documentaires originaux, des tables rondes, podcasts, des documentaires achetés… Et aussi le 2ème documentaire d’Eve, Big Bang Baby, série en quatre épisodes qui explorera les transformations psychologiques que vivent les parents à la suite de la naissance d’un enfant, à travers soi, le couple, la famille et les autres.

🚀 Pas moins de six autres documentaires sont au programme pour la saison 2023-2024 avec des thèmes allant de la sexualité féminine au flux libre instinctif. Avec Eve, au travers de notre échange, on évoque également son Post partum, ce qu’il lui a apporté, l’éducation, les chamboulements de la vie lors de l’arrivée d’un enfant, Le Club Poussette aussi qui a pris une énorme ampleur…

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ARCHIVE DE MARS 2022 : Un épisode fort

"🎙️ Aujourd’hui au micro de Genre de Fille je reçois Joana Balavoine. Joana n'a pas connu son père, tué dans un accident d'hélicoptère cinq mois avant sa naissance. Joana est surtout une rescapée de la drogue, dont elle a subi l’emprise pendant 15 ans et elle a cœur d’aujourd’hui de partager son parcours. Elle publie en septembre 2021 Les lions endormis, réalisée en collaboration avec la scénariste Sylvie Gaillard et la dessinatrice Fanny Montgermont. Une bande dessinée qui retrace son parcours, et notamment son combat contre la drogue.

💡 Alors que Joana était en compagnie de Sylvie, une amie de longue date qui avait accepté de l'aider pour son sevrage, ses enfants encore collégiens avaient raconté à leur mère que des personnes avaient essayé de leur vendre de la drogue. Ce fut un choc, mais aussi un déclic pour Joana : elles décident alors d'écrire Les lions endormis.

⚡ Pendant l'écriture de la BD, Joana rechute et prend conscience du terme "addiction" en cure de désintoxication, ainsi que de se reconstruire une vie et une identité. Ce sont quatorze ans d'addiction dont Joana essaie de se débarrasser, avec une volonté et un courage hors norme. Lors des séances de psychanalyse, Joana se rend enfin compte de ce lien fort et invisible qui n'est d'autre que son nom, l'héritage et l'amour d'un père qu'elle n'a pas connu.

💬 Dans cet épisode, on a donc parlé d’addiction, de survie, de legs mortifère, d’apprendre à savoir qui on est. Mais cet épisode, c'est surtout une pulsion de vie. J’espère qu’il vous touchera autant qu’il m’a touché. Joana a aussi participé au podcast Une histoire intime de Nadia Daam où elle évoque son parcours jusqu'à être la femme qu'elle est aujourd'hui, plus sereine et avec une volonté de vivre plus que forte que tout.

👉 Merci Joana pour ton témoignage puissant. Et merci à Tiffany Cooper pour la mise en relation."

Cet épisode a été rendu possible grâce à Baratin etc.

Baratin etc, c’est l’agence de création éditorial qui accompagne les entreprises engagées s’adressant aux femmes et ayant à cœur de leur donner de la voix. 

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ARCHIVE AVRIL 2022

"🎙️ Aujourd’hui au micro de Genre de Fille je reçois Lucile Quillet, experte de la vie professionnelle des femmes, journaliste indépendante, autrice de l'essai "Le Prix à payer, ce que le couple hétéro coûte aux femmes" et du livre de coaching "Libre de prendre le pouvoir sur ma carrière". Lucile écrit aussi pour le Lab de Welcome to the jungle, avec sa chronique Badass.

💡 Dans son dernier livre, Lucile y interroge le poids des attentes et injonctions qui pèsent sur les femmes vivant en couple hétérosexuel, et fait le calcul de ce que tout cela coûte, littéralement, aux femmes. Grosse surprise (ou non), ça revient nous très cher.

⚡ Aujourd'hui, la plupart des couples vont privilégier la carrière avec le revenu le plus élevé et dans 75% des couples, c'est la femme qui gagne le moins. L'entourage, la société, vont souvent reprocher à celle qui gagne le moins, c'est-à-dire à la femme, de ne pas assez travailler ou bien d'avoir pris l'initiative de réduire son temps de travail. Il n'y a aucune reconnaissance de ce travail invisible, domestique, qui permet justement à l'autre personne du couple de s'épanouir dans sa vie pro. Pendant que l'autre (et donc la femme) s'appauvrit concrètement.

💬Lucile répond avec franchise aux questions plus personnelles que je lui ai posé, et je l'en remercie. Qu'est ce que ça change dans sa vie de couple, et dans un possible désir de maternité, d'avoir autant étudier les inconvénients d'être une femme dans un couple hétéro et de vouloir avoir une "carrière" ?

💬 Dans cet épisode, on a aussi parlé en vrac du fait que le monde du travail n'est pas adapté à la parentalité (et surprise, ce sont encore les femmes qui trinquent), de récents posts de Lucile sur les réseaux sociaux et des réactions que cela a entraîné, comme notamment son analyse du personnage de Miranda Priestly (joué par Meryl Streep) dans le film Le diable s'habille en Prada, qui joue le rôle d'une femme badass qui arrête de s'excuser d'être là. On aime ou on aime pas (perso j'adore).

On a aussi parlé de Titiou Lecoq, de son podcast Rends l'argent et de son ouvrage Libérées, le combat féministe...qui prône justement la fin du tabou de l'argent dans la sphère domestique.

👉 Merci Lucile pour cet échange !"

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Aujourd’hui au micro de Genre de fille 🎙 je reçois Illana Weizman, sociologue, autrice et militante féministe et anti-raciste.

👉🏻 Elle est la co-créatrice du hashtag #MonPostPartum qui dénonce les tabous entourant cette période.

En janvier 2021, elle publie l'ouvrage Ceci est notre post-partum, qui analyse toutes les injonctions patriarcales associées à cette période de la vie et qui remporte un énorme succès.

👉🏻 En octobre 2022, elle publie l'ouvrage Des Blancs comme les autres? Les Juifs, angle mort de l'antiracisme dans lequel elle pose cette question : « L’antisémitisme est un racisme, mais pourquoi n’est-il pas considéré comme tel au sein des luttes antiracistes ? »

Elle appelle à la convergence des luttes antiracistes et rappelle avec Frantz Fanon : « Quand vous entendez dire du mal des juifs, dressez l’oreille : on parle de vous. “

Pourquoi la lutte contre l’antisémitisme ne bénéficie pas du regain de la lutte antiraciste ?

Pourquoi l’antisémitisme est-il mis en marge de ces luttes ? Pourquoi les Juifs sont-ils si souvent perçus comme “blancs” c’est à dire comme les dominants ? 💬 

Illana dit “Comme juive, je suis épuisée. Je me débats avec l’antisemitisme classique, structurel, provenant principalement de l'extrême droite, mais également avec les biais plus insidieux et le déni des différentes gauches”.

Dans cet épisode on revient sur :

👉🏻 Comment on passe de l’écriture d’un livre sur le post partum à celui sur l’antisemitisme ?

👉🏻 La croyance obstinée que les Juifs sont privilégiés. 

👉🏻 Le rapport de la gauche à l’antisémitisme

👉🏻 L’instrumentalisation de la lutte contre l’antisemitisme par l'extrême droite

👉🏻 Les Juifs ramenés systématiquement à Israël, que ce soit pour les soutenir ou les exclure.

J’espère qu’il vous plaira autant qu’à moi de découvrir l’histoire d’Illana et la force de son engagement. 

👉 Merci Illana pour ton témoignage

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Aujourd’hui, au micro de Genre de fille, je reçois Lili Barbery Coulon🎙

C'est un épisode particulier pour moi, vous l'entendrez dans l'introduction 😉

J'ai découvert Lili au travers de son blog-site “ma récréation” : 🧘🏼‍♀️ C’est grâce à elle que je rencontre Anne Bianchi, mais aussi Julie et Marion, les meilleures coiffeuses et coloristes de Paris, Aude Chambru, masseuse ayurvédique et prof de Yoga Kundalini à Aix les bains, parce que Lili partage ses coups de cœur avec beaucoup de générosité.

J'ai ensuite dévoré son livre “la réconciliation”, et j'ai suivi ses cours à Paris.

📖 Aujourd’hui, je suis ses cours en ligne et je lis sa newsletter avec beaucoup d'intérêt.

Dans cet épisode, on a discuté :

• du burn-out qu'elle a vécu, ce temps d'arrêt forcé où elle a du tout stopper, de stress et des épreuves de la vie. Le stop du corps et la recette pour se requinquer (spoiler : c'est le rien, le vide. Repos total)
• Des réseaux sociaux et de leur toxicité, leur côté énergivore. Comme le dit Lili "Les réseaux sociaux, ils ne font pas de mal tant qu'on va très bien".
• Son cheminement suite à ce burn-out, son attention face aux possibles rechutes, les conséquences sur son rythme d'aujourd'hui.
• Ses déceptions concernant le monde du yoga, ce qui s'est passé, et ce que cela change dans sa pratique et dans son enseignement.

On a aussi parlé en vrac de Bertrand Chameroy et du passage de Lili dans l'émission C à vous (vous entendrez que Lili sait rire d'elle), d'une follower inconnue qui lui a demandé d'aller lui acheter un pantalon et qui n'a pas compris que Lili lui dise non : "A quel moment j'ai donné l'impression d'être corvéable à merci et sur tous les sujets ?". Car oui, certains avaient tendance à la prendre pour Siri, Google ou Trip Advisor. Et comme le dit Lili, on ne demanderait pas ça à Catherine Deneuve (pas qu'elle se prenne pour la grande Catherine, mais il faut écouter pour comprendre). On parle aussi des cours de Julie Pujols et c'est Lili qui en parle le mieux.

On évoque aussi son podcast “Pleine présence” et de la joie de ces rencontres, on parle de notion d'emprise, de libre-arbitre quand on pratique le yoga, des enjeux de domination et de soumission, du travail de nettoyage que Lili a fait, de projections qu'on fait parfois sur les autres.

Enfin, on a parlé de perdre son esprit critique, de savoir dire "je me suis trompé", de laisser la place au doute et de distinguer les opinions des faits.

Aujourd'hui, Lili a à cœur de proposer différentes sortes de yoga sur sa plateforme, de mélanger les styles. Work in progress comme on dit.

Merci Lili pour ta confiance et ta sincérité.

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Aujourd’hui au micro de Genre de fille, c’est l’épisode avec Pénélope Boeuf 🎙

Pénélope et moi, on a bossé ensemble il y a 12 ans dans la même entreprise. Et puis, elle a eu une promotion qui l’a mené à un burn-out, et moi on m’a proposé son post vacant où j’ai tenu 3 mois (et j’ai eu l’impression de perdre 10 ans d'espérance de vie).

En 2017, Pénélope devient podcasteuse. Et je commence à écouter ses podcasts, je savoure chaque Pique Parole alors que j’étends des machines de linge. Plutôt que d’avoir envie de me flinguer, car je déteste mes congés maternités, et quand t’es en congé mat, bah… t’en fais des machines. Je ris et je kiffe ses podcasts.

Pénélope est autrice, comédienne, podcasteuse, entrepreneuse et conteuse. Depuis 2018, elle cumule plus de 6 millions de téléchargements sur ses podcasts crées via son studio La Toile.

Pour cet épisode, on est dans le studio de La Toile, premier épisode de Genre de fille enregistré en studio, et vous le savez, c’est une vraie révélation.

Dans cet épisode, on parle de tout et de rien avec Pénouche, on divague, on fait de la pub à Apnée avec ses sticks de collagène,

on parle de :

- ses livres et notamment “le podcast pour les nuls” et “les aventures de Pénélope Boeuf”,

- des BD de Pénouche,

- de son Studio La Toile sur écoute, maintenant La Toile Agence,

- d’une série TV tirée de la BD,

- je lui demande ce que c’est d’être chef d’entreprise, d’avoir des salariés,

- on parle avec Richard, le monteur son, qui nous écoute en se demandant s’il n’est pas enfermé dans un studio avec 2 folles,

- de la fiction qui joue un rôle important dans sa vie,

- de ses essais dans la comédie, le théâtre,

- de Robin,

- de son futur, de Pénélope dans 10 ans,

- de son graal professionnel/personnel…

Un épisode long, “une interview fleuve”, décousue, peut être, mais très riche, et où on a parlé sans filtre, on a ri, on ne s’est pas prises au sérieux.

Merci Pénélope pour cet épisode, ce shoot d'énergie qui donne envie d’être (aussi) la reine du monde.

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“Chère Anne-Laure, j'ai souhaité redonner la parole à nos absentes. Bonne lecture".

Ce sont les premiers mots que je lis de Laurène. Je ne sais pas encore que son livre Nos absentes, à l'origine des féminicides (éditions Seuil), va laisser une trace indélébile dans mon esprit. Je m'attendais à un essai théorique et en fait, je n'ai pas pu le lâcher. Je le lis en quarante-huit heures, j'ai les larmes aux yeux à chaque fois que j’éteins la lumière de ma table de nuit. Nos absentes porte tellement bien son nom. Ce ne sont plus des chiffres seulement, mais des êtres à la fois infiniment proches, on imagine leurs visages, leurs quotidiens, leurs vies "avant", mais ce sont des femmes dont on entendra plus jamais la voix.

Laurène est journaliste indépendante. En France, elle couvre depuis plusieurs années ce qui a trait aux féminicides, notamment les défaillances juridiques ayant précédées ces meurtres.

Nos absentes, c'est un essai bouleversant à mi-chemin, entre l'enquête, le reportage et le récit intime dans lequel Laurène tente de comprendre les origines des féminicides. Et elle redonne une voix à toutes celles qui ne peuvent plus s'exprimer parce qu'elles ont été tuées par un conjoint ou un ex-conjoint. En 2022, c’est 111 femmes qui ont été tuées par leur partenaire ou ex-partenaire. Source : www.feminicides.fr/statistiques2022

Avec Laurène, on parle de son livre bien-sur, 7 années d’enquêtes, des interviews qu’elle a mené, de ces familles endeuillées qui subissent les conséquences lourdes de ces féminicides.

On parle de la rupture qui est souvent l’élément qui va enclencher le passage à l’acte et donc le féminicide, on évoque la maltraitance médiatique que subissent les familles, on parle les défaillances de l’État, notamment dans la non prise en compte de signalement préalable de ses violences. De la notion de contrôle coercitif, du concept d’emprise et du centre Clotaire dans lequel Laurène a passé un mois, pour écouter des auteurs de violence à l’encontre des femmes.

"Nos absentes" est aussi un récit intime, celui de Laurène, et c'est aussi une des choses qui le rend aussi passionnant. On parle de ce chemin qu’elle a fait pour réussir à parler de son parcours, en tant que femme, sœur, fille, son engagement, les liens qu’elle a tissé avec les familles.

Merci Laurène pour cet échange et ce livre important, indispensable.

Bonne écoute 🎧

crédit photo @ Marie Rouge.

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Aujourd’hui, au micro de Genre de fille, je reçois Chloé Thibaud, journaliste, réalisatrice et autrice.🎙

C’est Sarah Sauquet, une précédente invitée de Genre de Fille, qui m'a parlé de Chloé et de son travail. Son message m'avait bluffée parce qu'elle parlait d’elle dans des termes élogieux et on sentait qu'elle était convaincue par son engagement.

Chloé est spécialiste des sujets culture et société, elle a collaboré avec diverses médias comme le groupe Marie-Claire, Arte, Cosette, etc. , elle a réalisé de nombreuses interviews d'artistes pour le magazine quotidien “Entrée Libre” sur France 5.

En 2021, elle a publié un premier livre “En relisant Gainsbourg”, un essai sur l'influence de la littérature sur la vie et l'œuvre de Serge Gainsbourg.

Chloé est une féministe engagée, elle prend la parole sur de nombreux sujets notamment avec la newsletter du média Simone qu'elle écrit.

📖 Dans cet épisode, on parle de de son dernier ouvrage “Toutes pour la musique”, une histoire pop et féministe de la musique à travers les époques, édité aux éditions Hugo.

Aretha Franklin, Angèle, Anne Sylvestre, les Spices Girls ou encore Beyoncé… Toutes ces femmes ont participé à l'histoire de la musique.

Son ouvrage revient sur les conséquences du mouvement #MeToo au sein de l'industrie de la musique, avec notamment de nombreuses artistes qui ont décidé de publier des chansons engagées. Son livre est une histoire de musique et de droits des femmes.

C'est un livre illustré et enrichi d'entretiens exclusifs avec des artistes d’âges, de styles et de notoriétés différents : Françoise Hardy, Lio, Angélique Kidjo, Yseult, Marie-Flore, Ehla, Sheila, Élodie Frégé, Katia Labèque, Yelle, Leys, Claire Gibault, Marie-Paule Belle et Maëva Nicolas de Bandit Bandit.

Dans cet épisode on parle de sororité dans le monde la musique (existe-elle vraiment ?), des entretiens et des rencontres qui ont marquée Chloé pendant l'écriture de son livre (celles avec Françoise Hardy et Lio notamment).

On a aussi évoqué l'utilisation des termes comme muses, groupies ou pygmalion, qui sans surprise enferment bien les femmes dans des rôles limités.

En vrac on a aussi parlé du sexisme dans la radio, de revenge songs et du manque de modèles en général, que ce soit dans la musique classique ou dans la production de musique électronique.

On a enfin évoqué les projets à venir de Chloé comme ce livre qui sortira bientôt...

Merci Chloé pour cet échange et bonne écoute à toustes !

Crédit : Amandine Giloux

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🎙 Aujourd’hui, au micro de Genre de fille, je reçois Estelle By, avocate en droit des affaires, inscrite au barreau de Paris, créatrice du podcast juridique Law(h)er.

Je l’ai découverte avec son podcast (passionnant et instructif) avec la fameuse problématique du statut d’auto entrepreneure (que les femmes ont tendance à choisir), et aussi car Héloïse Bolle d'Oseille et compagnie, une autre invitée de Genre de Fille, l’avait citée à la fin de son épisode. À travers son podcast, Estelle a pour ambition de rendre accessible et de vulgariser le droit auprès des femmes entrepreneures.

Quelques exemples de ses épisodes que je vous encourage à écouter, Estelle est pragmatique, passionnante et en plus elle a le sens de l'humour :

🎙 Comment je me rémunère en tant qu’entrepreneuse ? (Autoentreprise vs Société)

🎙 Les 3 étapes pour s'associer en toute sérénité sans future prise de tête

🎙 Les 4 fausses croyances sur l’argent qui plombent votre activité entrepreneuriale

🎙 Une entrepreneuse peut-elle se permettre de penser « petit » financièrement ?

Estelle est passionnée par l'entreprenariat, un autre point que nous avons en commun.

Dans cet épisode, on parle en vrac de :

• Etre avocate et féministe : c'est possible ?

• le milieu des avocats, un bon boys club ? (spoiler : oui)

• Son engagement pour les femmes,

• Pourquoi elle a choisi le métier d’avocate ?

• Les erreurs des femmes entrepreneures, les conseils que Estelle va leur donner dans cet épisode.

• Le fameux statut d’auto-entrepreneur, piège pour les femmes ? (re spoiler : oui)

• La prise de parole sur LinkedIn et Instagram, les haters

• Le réseau et son importance, avec l'anecdote d'un de ses anciens boss qui lui avait dit « Tu ne vas pas y arriver toute seule, t’as pas de réseau » …

• être transfuge de classe, comme le raconte Estelle.

Merci Estelle pour notre échange et tes partages !

Bonne écoute 🎧

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”Depuis septembre 2018, je me réveille tous les matins en étant Sophie et ça vaut des milliards de dollars.” 🎙 

Aujourd’hui au micro de Genre de Fille, je reçois Sophie Delannoy, femme transgenre de 53 ans.

Sophie a passé plus de 20 ans à divers postes de direction, dans un groupe de la grande distribution, elle a aussi été magistrate au sein des tribunaux de commerce de Tours puis Lyon.

Sophie est une femme engagée : Lors de sa transition en septembre 2018, elle a rejoint Le Refuge en tant que Directrice, une fondation qui vise à prévenir l’isolement et le suicide des jeunes LGBT.

Elle a aussi co-fondé l'association Trans Santé qui a pour but d'améliorer l'accueil des personnes transgenres par les professionnels de santé.

Parce qu'elle a été très bien accompagnée et entourée pendant sa transition, Sophie veut donner autant qu'elle a reçu.

Durant cet échange, on parle d'identité de genre, d'expression de genre, de non binarité, des mythes et fake news sur les personnes transgenre.

Sophie raconte avec beaucoup de franchise comment elle a annoncé sa transition à ses 3 enfants. Comment ils l'ont vécu. "Pour eux, ça a été terrifiant. Je me suis dit, je suis en train de flinguer leur avenir". Aujourd’hui, Sophie est grand-mère d’une petite fille.

Dans cet épisode, on parle aussi de :

• La question de la visibilité des personnes LGBT au travail, de pédagogie.

• L'association L'autre Cercle, et ses chartes d'engagement LGBT aux entreprises (spoiler : il y a encore du boulot, en témoigne l'anecdote de Sophie sur une banque et la réaction de certains clients suite à la signature de la charte)

• De la notion d'allié-e

• La question des personnes transgenre dans le sport

• Les projets sportifs et entrepreneuriaux de Sophie, avec la Mini-transat en vue de 2025.

Cet épisode, c'est une ode à la chance d'être soi. La puissance d'être qui on est. D'être heureux de qui on est. Ecouter Sophie m'a euphorisée. J'étais très émue à la fin de notre échange.

Merci Sophie pour cette énergie et cette joie d'être à ta place, d'être toi. Je vous préviens, c'est contagieux.

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Elsa Wolinski est la 1ere invitée de Genre de Fille qui revient pour la deuxième fois dans le podcast, un an et demi après son premier passage en octobre 2021 (spoiler : Elsa ne se souvient pas de son premier passage. Non je ne suis pas vexée, mon égo est toujours bien là). Depuis Elsa a perdu sa maman, écrit un livre, fait un jeune dans une clinique branchée en Allemagne et est toujours engagée avec Sisterhood by Wolinski, sa marque de vêtements. 

“Sisterhood est avant tout une aventure solidaire et engagée bien plus qu'une marque de mode. Porter Sisterhood, c'est une manière de s'engager, de faire un acte d'achat solidaire pour les femmes et les enfants qui luttent contre les violences conjugales.” Pour chaque achat, la marque reverse 4 euros à Cœurs de Guerrières et à la Fondation des Femmes. 

Elsa vient donc de sortir son livre 'A demain' aux Éditions Flammarion, et sa nouvelle collection Sisterhood Printemps Ete 2023. Elle est également chroniqueuse dans l'émission Bel et Bien diffusée sur France 2. 

Dans cet épisode, on parle de : 

• de vulnérabilité et de renaissance
• de l’héritage léger qu’elle souhaite laisser à ses filles, et celui, plutôt lourd, qu’elle a reçu de ses parents, Georges et Maryse Wolinski (Georges Wolinski était un dessinateur emblématique de Charlie Hebdo, assassiné le 7 janvier 2015. Maryse, son épouse était autrice et est décédée d’un cancer en décembre 2021.)
• l’écriture de son livre et son éditeur de choc Garçon Moderne
• Son engagement pour les femmes et les enfants
• son déclic et sa prise de conscience lorsqu’il y a trois ans, en répondant à l’appel de l’activiste Femen Sofia Antoine pour soutenir les femmes et les enfants, victimes de violences conjugales, et en particulier, en se rendant au procès de Laura Rapp, victime d’une tentative de meurtre par son ex-conjoint. 

Elsa raconte sa participation dans l'émission Bel et Bien, la bienveillance qu’elle vit à la télévision avec Agathe le Caron, sa passion chaste pour André Manoukian. Dans cet épisode, on fait aussi une éloge de la lenteur, on parle du travail de Anne Cécile Mailfert, Elsa raconte comment elle a réalisé que son père était un macho, comment ça a définit pendant longtemps sa vision de la virilité. 

Cet épisode a été enregistré dans le cadre du Podcasthon (avec un peu de retard !). Le Podcasthon est le premier événement caritatif qui mobilise la grande famille des podcasteurs & podcasteuses. Rendez-vous sur podcasthon.org pour en savoir plus sur cette superbe initiative.

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🎙 L’épisode Bonus d’Elsa est en ligne : Un nouveau format de quelques minutes avec les questions phares et emblématiques (oui, rien que ça) de Genre de Fille.

C’est souvent dans ces moments que j’entends les réponses les plus étonnantes, émouvantes et parfois très drôles de mes invitées.

Parce qu’après 30 minutes en tête à tête, leur parole est encore plus spontanée, libre.

Des réponses qui continuent de me surprendre, après presque 80 épisodes.

Merci à elles de jouer le jeu de l’entretien, de se confier, et de me citer à leur tour les femmes qui seront peut-être à mon micro dans un prochain épisode.

Merci Elsa.

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Aujourd’hui au micro de Genre de Fille je reçois Marie-Pierre Rixain? Députée de la quatrième circonscription de l’Essone et ancienne Présidente de la Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances à l’Assemblée Nationale. 

Déjà à l’origine de la loi Rixain de 2021 visant à une plus grande égalité entre les femmes et les hommes dans les entreprises et instaurant des quotas dans les comités exécutifs, Marie-Pierre Rixain a déposé en mars dernier un nouveau texte, axé cette fois sur les droits économiques des femmes : la proposition de loi vise à accélérer l’égalité fiscale et successorale entre les femmes et les hommes. 

La mesure phare : l’instauration d’un taux individualisé d’imposition par défaut, alors que c’est l’inverse qui prévaut aujourd’hui. Un taux unique d’imposition est appliqué par défaut aux deux membres d’un même foyer fiscal. Pour la faire courte, L'impôt conjugal est calculé à l'échelle du couple et avantage les hauts salaires et les hommes. Donc si vous êtes une femme et que vous gagnez moins que votre conjoint, ça vous concerne. 

La mauvaise nouvelle c’est que La majorité des couples en France ne cochent pas la case taux individualisé, pour diverses raisons telles que le manque d'information ou des négociations à l'intérieur des couples. La bonne nouvelle, c'est que bientôt la case sera déjà cochée, par défaut.

Dans cet épisode on parle donc de la case à cocher dans la déclaration d’impôt pour ne pas se faire avoir (je shématise mais c’est ça), de la naissance de l’engagement pour les femmes de Marie-Pierre Rixain, de sexisme en politique. 

On parle aussi de l’indépendance économique des femmes, d’autonomie, des inégalités dans la French Tech (difficultés des femmes à lever des fonds, quotas pour les comités d'investissement de la BPI, importance de la présence des femmes dans le paysage de la tech), de la notion de conjugalisation de l’împot etc.

Les punchlines de l'invitée : “Les femmes ont conquis leurs droits politiques, leurs droits sexuels et reproductifs et maintenant elles doivent conquérir leurs droits économiques.”

“L'impôt conjugal avantage les hauts salaires et les hommes, il est nécessaire de l'individualiser pour plus d'égalité.”

“L'autonomie économique est la clé de la liberté pour les femmes.”

Merci Madame la députée pour cet échange.

Bonne écoute 🎧

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C'est l'épisode bonus de mon invitée, la députée Marie-Pierre Rixain.

Une femme politique engagée pour les droits des femmes, et qui a un impact concret sur leurs vies.

Dans ce court épisode, retour sur les questions emblématiques de Genre de Fille : c'est là ou mon invitée se dévoile le plus en général.

Bonne écoute !

Merci Marie-Pierre pour cet échange.

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Aujourd’hui au micro de Genre de Fille je reçois Christelle Murhula, journaliste et autrice du livre Amours silenciées, aux éditions Daronnes. 

C’est Chloé Thibaud, une récente invitée de Genre de Fille, qui m’a donné envie de recevoir Christelle dans le podcast. Merci Chloé d'avoir aussi participé à cet épisode.

C’est quoi les Amours silenciées dont parle Christelle ?

On a beaucoup parlé ces dernières années/ mois de "révolution de l’amour" ou révolution romantique : elle permettrait de sortir de la dépendance à l’Autre, de combattre les inégalités dans le couple, surtout hétérosexuel, et de se sentir plus libre dans ses choix. 

Mais spoiler : certaines femmes ont été mises de côté. Christelle faisant justement dans son livre un constat amer : cette révolution amoureuse ne s’adresse pas à tout le monde. Les femmes racisées, notamment les femmes noires, les pauvres, les banlieusardes, les handicapées, les mères célibataires… ne sont pas de la partie. 

Dans cet épisode, on parle de :

• la place des femmes noires dans cette révolution romantique 
• l’expérience personnelle de Christelle
• de “misogynoir”
• de comment les femmes noires sont considérées sur les appli de dating
• de fétichisation, d’hypersexualisation ou de rejet primaire avec les phrases de type “désolé, j’aime pas les blacks”
• les femmes précaires : les oubliées de l’amour ou de l’incidence de la précarité économique des femmes sur leur vie amoureuse

En définitive, et comme le dit bien Christelle, « Pour les femmes, plus elles sont privilégiées et normées, plus elles seront demandées. Et inversement »

On a aussi parlé des femmes célibataires, de vouloir faire couple à tout prix, de la promotion du livre de Christelle, de ce que ce livre a changé pour elle dans sa vie amoureuse. 

Comme elle le dit au sujet de son livre “J’aurais bien aimé le lire ado ou au début de ma vie adulte pour savoir que je n’étais pas seule.”

On a aussi évoqué les rôles qu’ont les femmes noires dans les séries ou films, si les choses évoluent, les projets de Christelle, sa participation à une récente Tribune dans Libération.

Merci Christelle pour notre échange et tes partages !

Bonne écoute 🎧

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EPISODE BONUS :

Christelle raconte dans ce court épisode bonus, sa signature à la Tribune de Libération parue le 21 mars dernier par plus de 170 journalistes anti-racistes, déplorant le peu de diversité dans les médias en France et encore plus aux postes de pouvoir. Et les impacts positifs et concrets qui se font déjà sentir.

Elle évoque l'importance de son entourage, de ses parents et des nombreuses femmes qui l'ont aidé sur son chemin, dans sa quête de "pouvoir documenter" tout ce qui l'entoure et dans ce métier qu'elle a choisie. "On ne partage pas assez la parole" comme elle le souligne si justement.

Christelle parle enfin de Racha Belmedhi - autrice d'un livre traitant de la rivalité féminine "Rivalité, nom féminin" - et d'Elisa Rojas, engagée pour les femmes handicapées.

Merci Christelle pour cet échange.

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Aujourd’hui au micro de Genre de Fille je reçois Vanessa Schneider, journaliste, Grand Reporter au Monde et autrice de romans dont "Tu t'appelais Maria Schneider" et de plusieurs essais, notamment le dernier en date, "Successions" écrit avec Raphaëlle Bacqué. 

Maria Schneider était la cousine de Vanessa et l’actrice emblématique du film “le dernier tango à Paris” avec Marlon Brando. Dans cet épisode, on parle des abus subis par l’actrice dans ce film qui a détruit sa vie, de #Metoo, d’un tweet de Jessica Chastain, de l’adaptation au cinéma du livre de Vanessa aux Etats-Unis. 

C’est la transmission qui passionne Vanessa Schneider, et c’est ce qui explique sûrement pourquoi son livre "Successions, le sang, l’argent, les armes" - écrit avec Raphaëlle Bacqué - éditions Albin Michel est passionnant. Successions, c’est 12 chapitres pour douze familles, des Bolloré aux Bouygues en passant par les Arnault, les Decaux, les Seydoux.

Vanessa raconte comment elle les a rencontré, ceux qui l’ont marquée, l’ambivalence de ces grands patrons obsédés à former la suite mais ne voulant pas lâcher le pouvoir. Spoiler : niveau féminisme et égalité, c’est pas encore ça. Comprenez l’absence des femmes dans ces fameuses successions. On parle aussi de la succession la plus loupée, celle qui m’a le plus émue, le grand patron qui fait une dépression car il est parti trop tôt.

• Chaque chapitre, c’est la série Succession qui rencontre une tragédie grecque : choix de l’héritier, impact sur la famille, ego à gérer. C’est en définitive des questions universelles sur la famille, les valeurs, les malheurs. 
• Comment choisir l’héritier ? “C'est une question complexe qui touche à l'intime, aux émotions et aux histoires de famille. Les critères peuvent être variés, comme la préférence pour un enfant, le choix de celui qui ressemble le plus, ou encore celui qui est jugé le plus apte.”
• On parle de la difficulté de préparer l’après : “C'est difficile pour les entrepreneurs de se dire qu'ils vont mourir un jour, donc souvent on préfère ne pas y penser."

Dernier sujet, le plus intime pour mon invitée : une tribune publiée dans le Monde, où Vanessa dénonce la faillite de la prise en charge de la fin de vie en France : le récit des derniers mois de vie de son père, le psychanalyste et écrivain Michel Schneider. “Mon père voulait juste mourir dignement” c’est le titre de cet article “Ce moment là, entre l’arrêt des soins dans le cas des cancers quand les patients sont condamnés et la mort, ce sont des moments extrêmement importants, des moments de grande anxiété, de peur pour le patient et pour la famille on arrive au bout de la fatigue, et justement c’est à ce moment-là qu’il n’y a pas de solution” raconte la grand reporter du quotidien. 

Merci Vanessa Schneider pour cet échange.

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EPISODE BONUS :

C’est l’épisode Bonus de mon invitée de la semaine dernière, Vanessa Schneider, Grand Reporter au journal Le Monde.

🎙Quelques minutes de plus pour répondre aux questions emblématiques de Genre de Fille.

Et sa réponse à la question “je ne serais pas arrivée là si..” prend une saveur particulière, déjà par sa réponse qui m’a beaucoup touchée, mais aussi parce que Vanessa est voisine de bureau de Annick Cojean au journal @lemondefr . Oui, y’a des voisines comme ça…

Merci Vanessa pour cet échange.

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Un épisode bilan des 2 ans, où je réponds aux questions des auditrices et des auditeurs (oui il y en a;) : la suite du podcast, le nombre d'écoutes, la préparation de l'interview, les interviews qui m'ont marquée, les invitées "target", ce dont je suis le plus fière, les enregistrements en studio, ceux à distance, la vie d'entrepreneure, la maternité etc.

Merci à celles et ceux qui ont pris le temps de me poser une question.

Merci à mes invitées qui ne cessent de me surprendre. Et de me faire confiance.

Dans cet épisode je parle notamment de ces "moments" avec mes invitées, de Mai Hua, de Julie Hainaut, de Joana Balavoine, de Héloise Bolle, de Camille Emmanuelle, de Pénélope Boeuf, de Laurène Daycard et de Sophie Delannoy notamment.

Genre de Fille, ça continue ? La réponse est dans l'épisode ahaha.

Bravo à moi, à vous et à mes invitées.

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Au micro de Genre de Fille, je reçois aujourd’hui Ovidie, autrice et réalisatrice de fictions et documentaires. Ovidie questionne le corps, les féminismes et les sexualités depuis 15 ans.

Son travail a déjà été largement récompensé : prix Amnesty International du meilleur doc pour Là où les putains n’existent pas (2017) sélectionné la même année pour le prix Albert-Londres. Elle réalise ensuite Tu enfanteras dans la douleur, (2019) enquête sur les violences obstétricales et Le Procès du 36 sur un fait divers survenu au sein du Quai des Orfèvres.

Elle est également autrice de plusieurs podcasts et de la série d’animation Libres ! (2021) coécrite avec Sophie-Marie Larrouy, qu’elle appelle “mon Jean-Pierre Léaud”, pour aider les femmes à s'affranchir des diktats sexuels

Dans cet épisode, on parle de son dernier livre La chair est triste hélas (Julliard) où elle raconte sa grève de l’hétérosexualité entamée il y a quatre ans. Ce livre est le premier volume d’une collection, Fauteuse de trouble, créée par Vanessa Springora – l’autrice du Consentement (qui n'a jamais cessé d’être éditrice). 

Un livre qui m’a percuté et qui m’a fait le même effet que King Kong Théorie de Despentes. C’est court, cash et ça va loin. «Un jour, je n’ai plus pu», résume-t-elle en prologue. 

Dans cet échange on parle aussi de la place du sexe dans le couple et des tabous autour, de la toxicité des réseaux sociaux. On évoque aussi les conséquences de #metoo, le backlash, la soi-disant péremption de la femme après 40 ans et la représentation des femmes âgées.

Sans aucune logique, on parle aussi de cryolipolyse du bide (à ma demande), de SIF à épiler (ou pas), d’obsession du contrôle du corps, des dépenses liées à la beauté. Hello la pression sociale pour que nous restions “bonnes” le plus longtemps possible et l’investissement en temps et en argent pour maintenir la désirabilité. 

On évoque aussi la nécessité pour les femmes de se libérer de la pression de "faire couple" et de réussir leur relation amoureuse, on parle de thérapies de couples, de différence d'âge dans les relations. On discute de la place des hommes, de pourquoi ils aiment se caser avec des femmes plus jeunes (lol). Enfin, on évoque les préoccupations féministes, bien différentes de celles du grand public.

Merci Ovidie.

Un merci spécial à Camille Emmanuelle, une ancienne invitée de Genre de Fille, grâce à qui cet échange a eu lieu.

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Et voici l'épisode Bonus d' Ovidie, qui répond aux questions emblématiques de Genre de Fille.

Et un grand moment de solitude me concernant, quand tu réalises et avoues que tu ne connais pas le philosophe Etienne Balibar.

Au moins maintenant, je sais qui il est. Merci Ovidie.

Bonne écoute !

Montage : Alice de Les belles fréquences.

Aide com : Alexane de Com'on the moon

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Mon invitée du jour dans Genre de Fille est Claire Touzard. 

Claire a été journaliste et notamment réalisatrice d'émissions télé sur la mode, la culture ou la musique sur Canal+ ou France Télévision, elle a aussi été rédactrice en chef du magazine Grazia homme jusqu'en 2019. 

Et Claire écrit très très bien. Elle est autrice de 2 livres que j’ai adoré : Dans Sans alcool. Le jour où j'ai arrêté de boire, elle fait fait le récit de son addiction et de son combat pour s’en libérer. Puis dans Féminin, c’est une plongée dans l’univers d’un journal féminin, avec l’histoire de Frankie, une journaliste pleine d’ambition et d’idéaux. C’est un livre qui parle de #MeToo et questionne la place du féminisme au sein des grandes rédactions. En filigrane, c’est aussi de domination masculine, de capitalisme et d’emprise dont Claire parle. 

Dans cet échange on parle de l'amour avec ou sans alcool, de la question du consentement, de la place de l'alcool dans les violences sexuelles. On évoque aussi la masculinité toxique et le rôle important qu'y joue l’alcool (coucou le cul sec récent de bière du président, t’es trop fort mec)

On parle aussi des médias féminins traditionnels, du pouvoir de l’industrie de la mode et des annonceurs, de l’image de la femme et de consommation. Quand on lit Féminin, on se dit que c’est effectivement un peu schizo d’avoir de grands sujets sur l'émancipation féminine tout en ayant des suppléments sur les crèmes et alors même qu’il y a des comportements toxiques et sexistes au sein des rédactions. Tellement schizo, que Claire a vécu une promo très spéciale (ou pas) de son roman, et que les mots "black-listé" et "omerta" ne sont pas trop loin de la réalité qu'elle a subi.

On parle du pouvoir croissant des grandes marques sur le contenu des médias et la liberté d'expression des journalistes, de la difficulté de préserver ses valeurs dans un système où l'argent est nécessaire pour vivre (hello l’univers du podcast), et aussi du plafond de verre dans les médias.

Et de manière plus philosophique, mais tout aussi passionnante, Claire aborde le sujet de la consommation qu’elle traite en fait dans ses 2 livres : une consommation liée au capitalisme, à l’addiction et qui se relie aussi à la sobriété. 

J'ai adoré cette rencontre avec Claire et je vous encourage à lire ses deux livres, extrêmement bien écrits et passionnants. Claire sait faire exploser les tabous, même à ses dépens.

Merci Claire.

Montage : Alice de Les belles fréquences.

Aide com : Alexane de Com'on the moon

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C'est l'épisode Bonus de mon invitée Claire Touzard, qui répond aux questions emblématiques de Genre de Fille.

Quelques minutes de rab' avec les questions les plus personnelles, et surtout une dose dose de sororité.

Merci Claire.

Bonne écoute !

Ecriture, réalisation et rédaction : Anne-Laure Baratin

Montage : Alice de Les belles fréquences.

Aide com : Alexane de Com'on the moon

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ARCHIVE :

Aujourd’hui au micro de Genre de Fille, je reçois Sabrina Van Tassel, journaliste, réalisatrice franco-américaine et grand reporter🎙

Elle a réalisé de nombreux films dont le sujet de l’épisode, celui réalisé en 2020, son documentaire “L’Etat du Texas contre Melissa” - The State of Texas vs. Melissa 🎬

👉🏻 Encore aujourd’hui par sa présence et son engagement, la réalisatrice se bat pour éviter la peine de mort à une mère de famille du Texas, accusée à tort, d'avoir tué sa fille. Cette femme c’est Melissa Lucio, 1ère femme hispano-américaine condamnée à mort au Texas, et sa date d’exécution était fixée au 27 avril dernier.

Elle est aujourd’hui toujours dans le couloir de la mort et elle attend un sursaut de la Cour Suprême, qui pourrait la faire sortir de prison.

Un documentaire choc, remuant, hallucinant, qui pointe les terribles dysfonctionnements du système judiciaire américain.

Pendant notre échange, Sabrina nous parle du tournage, de l’enquête qu’elle a menée et de son combat, toujours actif, pour la libération de Melissa.

Elle nous raconte ce qui l’a conduit à s’intéresser au cas spécifique de Melissa Lucio, leur rencontre, les 7000 pages de dossiers qu’elle a épluché de long en large, l’avocat commis d’office qui travaillait contre sa cliente et le procureur général mis en prison pour corruption, le revirement de situation de la Cour d’Appel Fédérale…

On parle aussi de l’effet médiatique du film, Kim Kardashian s’est emparée de l’affaire comme Oprah Winfrey. A tel point que même Joe Biden a été au courant de l’histoire de Melissa.

📽 Pour Télérama, elle expliquait notamment : “Tous les éléments, qui prouvent que la petite Mariah est, en réalité, morte des suites d’une chute accidentelle dans un escalier extérieur, étaient dans le dossier. Tout comme la vidéo, des cinq policiers armés, extorquant les aveux de cette femme dévastée par la mort de son bébé. TOUT était déjà là. Je n’ai fait que le raconter.”

💬 Aujourd’hui Sabrina continue le combat pour sa libération, elle nous explique enfin les conséquences sur son quotidien et ses futurs projets à venir.  

Merci Sabrina pour cet échange.

Montage épisode : Alice de Les belles fréquences.

Aide communication : Alexane de Com'on the moon

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ARCHIVE - 🎙 Aujourd’hui au micro de Genre de Fille je reçois Camille Emmanuelle, et c’est un épisode qui me tient particulièrement à cœur.

Camille Emmanuelle est journaliste, spécialisée dans les questions de genre et de sexualité, essayiste et romancière ✍🏻.

Je l’ai découverte grâce à une de mes sœurs qui me dit “tu devrais lire son livre”. Elle parle de “Lettre à Celle qui lit mes romances érotiques et qui devrait arrêter tout de suite” (Les Échappées, 2017). C’est drôle, bien documenté, percutant, j’adore son style 📖.

ll y a un peu plus d’un an, elle sort un nouveau livre : “Ricochets” (éditions Grasset). Plus grave, mais toujours avec cet humour dont je suis fan. Je l’ai adoré, lu quasiment d’une traite, j’ai ri, j’ai pleuré, j’ai appris, je me suis identifiée. J’en parle autour de moi.

👉🏻 Un peu de contexte : Le mari de Camille s’appelle Luz, c’est un des dessinateurs emblématiques de Charlie Hebdo.

Le 7 janvier 2015, c’est grâce à une panne de réveil, qu’il échappera à l’attentat des frères Kouachi en arrivant en retard à la conférence de rédaction. 2 minutes après la tuerie, il verra les terroristes tirer leurs kalachnikov en l’air dans la rue dès leur sortie.

Ricochets, c’est l’enquête, personnelle et journalistique de Camille, sur ces personnes oubliées, ces proches des victimes des attentats, victimes par ricochet, victimes indirectes : le proche d’une personne décédée ou blessée psychiquement ou physiquement. Dans son livre, Camille va à la rencontre d’autres proches de victimes, de psys, d’avocats, de sociologues pour s’interroger sur ce qu’est être « ricochet », avec toujours sa pointe d’humour, elle raconte ainsi le quotidien de celui « à côté ». Celui qui souffre avec, protège, anticipe, console, prend sur lui et joue les paratonnerres... Celui qui pense à l’autre avant de penser à soi et affronte parfois un vertigineux sentiment de vide une fois sorti de «sa mission». Celui à qui personne ne demande jamais «comment ça va ?»

🎙 A l’heure où nous enregistrons l’épisode, le livre est sorti il y a un an.

Dans cet épisode, on parle de comment Camille se sent un an après la sortie de son livre, le parcours post-événement, la médiatisation, l’humour pour se protéger et protéger les autres, le terme de victime, la relation aux autres, le sentiment de ne plus appartenir au groupe “des gens du monde d’avant”, le pouvoir d’immunité, les retours de lecteurs, les témoignages, le féminisme…

”C’est en écrivant Ricochets que j’ai réalisé qu’il y avait comme un lien, un fils rouge qui liait les personnes qui avaient été touchées de loin ou de prêt par les attentas. Il y a quand même des niveaux de traumas plus ou moins importants.”

💬 Je vous souhaite une bonne écoute et j’espère que les paroles de Camille vous toucheront 🎧

Merci Camille pour tes paroles et ta confiance.

Montage : Alice de Les belles fréquences.

Aide com : Alexane de Com'on the moon

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ARCHIVE - Aujourd’hui au micro de Genre de fille, c’est l’épisode avec Pénélope Boeuf 🎙

Pénélope et moi, on a bossé ensemble il y a 12 ans dans la même entreprise. Et puis, elle a eu une promotion qui l’a mené à un burn-out, et moi on m’a proposé son post vacant où j’ai tenu 3 mois (et j’ai eu l’impression de perdre 10 ans d'espérance de vie).

En 2017, Pénélope devient podcasteuse. Et je commence à écouter ses podcasts, je savoure chaque Pique Parole alors que j’étends des machines de linge. Plutôt que d’avoir envie de me flinguer, car je déteste mes congés maternités, et quand t’es en congé mat, bah… t’en fais des machines. Je ris et je kiffe ses podcasts.

Pénélope est autrice, comédienne, podcasteuse, entrepreneuse et conteuse. Depuis 2018, elle cumule plus de 6 millions de téléchargements sur ses podcasts crées via son studio La Toile.

Pour cet épisode, on est dans le studio de La Toile, premier épisode de Genre de fille enregistré en studio, et vous le savez, c’est une vraie révélation.

Dans cet épisode, on parle de tout et de rien avec Pénouche, on divague, on fait de la pub à Apnée avec ses sticks de collagène,

on parle de :

- ses livres et notamment “le podcast pour les nuls” et “les aventures de Pénélope Boeuf”,

- des BD de Pénouche,

- de son Studio La Toile sur écoute, maintenant La Toile Agence,

- d’une série TV tirée de la BD,

- je lui demande ce que c’est d’être chef d’entreprise, d’avoir des salariés,

- on parle avec Richard, le monteur son, qui nous écoute en se demandant s’il n’est pas enfermé dans un studio avec 2 folles,

- de la fiction qui joue un rôle important dans sa vie,

- de ses essais dans la comédie, le théâtre,

- de Robin,

- de son futur, de Pénélope dans 10 ans,

- de son graal professionnel/personnel…

Un épisode long, “une interview fleuve”, décousue, peut être, mais très riche, et où on a parlé sans filtre, on a ri, on ne s’est pas prises au sérieux.

Merci Pénélope pour cet épisode, ce shoot d'énergie qui donne envie d’être (aussi) la reine du monde.

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ARCHIVE - 📢Est-ce qu'il faut vraiment présenter Lauren Bastide ? Elle est aujourd'hui l'invitée de Genre de Fille.

Allez je veux bien faire un effort : @laurenbastide a créé le podcast La Poudre @lapoudretv il y a bientôt 7 ans - le premier podcast féministe - elle est journaliste, et autrice de 2 ouvrages : Présentes et Futures aux éditions Allary @allaryeditions

❣Dans l'intro de l'épisode, je parle de l'influence de La Poudre sur Genre de Fille, que j'en sois consciente ou non. J'explique aussi que les entretiens de la poudre m’ont accompagnée dans des moments de la vie courante donc j’aurais presque honte de parler aujourd’hui : Être en congé mat, détester ça pleurer plier du linge étendre une machine se demander ce qu’on va faire de sa vie marcher dans la rue sous la grisaille de paris prendre son temps avant arriver à la crèche pour ne pas pas perdre une minute de liberté . Et encore là, je la fais courte.

🎤Dans cet épisode, avec Lauren on a parlé de Virginie Despentes @gigi_boumboum (invitée de la Poudre dans 2 récents épisodes passionnants, allez l'écouter), d'une histoire de papier peint jaune (poke Charlotte Perkins Gilman), de son dernier livre Futures que j'ai eu la chance de lire avant notre échange.

📢“le féminisme n’est pas qu’un outil d’amélioration à la marge, mais un programme de renversement ayant pour ambition de transformer la société globalement”. C'est ce que développe Lauren dans Futures.

💥On a donc parlé de la théorie queer, de Judith Butler et de "Gender Trouble", de la crise de l'hétérosexualité, de l'après #metoo,

Ce que j'ai aimé dans ce livre et aussi dans notre échange, c'est que Lauren parle d'elle, de ce qu'elle a vécu, par exemple de ses expériences en tant que hôtesse sur des salons quand elle était plus jeune ou de sa maman.

On a parlé du care, de Titiou Lecoq @titiou, de Christine Delphy, de charge mentale, de tâches domestiques, de maternité, des injonctions que nous impose subtilement (ou pas) l’hétérosexualité.

Cette phrase de son livre m'a beaucoup marquée : “J'étais cette pate molle, ce gros morceau de Play doh, prête à toutes les torsions pour rentrer dans ce moule dont je connaissais par cœur les contours”.

Dans son livre et pendant notre échange, Lauren parle de sa sœur Julia, assassinée il y a 17 ans par un masculiniste alors qu'elle avait alerté autour d'elle du harcèlement qu'elle subissait de la part de cet homme. Le livre lui ait d'ailleurs dédiée.

Lauren évoque aussi l'agression subie par un célèbre journaliste d'une grande chaîne de télé, la difficulté à écrire ce chapitre, l'échec de metoo.

On a aussi parlé du mouvement féministe anticarcéral, d'Angela Davis. Le reste est à découvrir dans notre échange. 

Merci Lauren de t'être confiée à mon micro, j'en suis très fière. 

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 Aujourd’hui au micro de Genre de Fille et pour clôturer cette saison cinq, je reçois Claire Nouy, la co-fondatrice d’Atelier Nubio. 

C’est un épisode particulier, puisque l’enregistrement a eu lieu chez Claire à Paris dans son appartement - canon l’appart d’ailleurs - et qu’elle m’a elle aussi interviewé pour son podcast, "Coup d’éclat" dans une première partie - c’est un échange assez intime que vous pourrez écouter si vous en avez envie en tapant "coup d’éclat" dans votre moteur de recherche. 

Dans cet épisode, on parle de la naissance d'Atelier Nubio, de trouver sa place, d'une entreprise qui a bientôt 10 ans, des convictions de Claire.

On parle aussi de :

• Comment Claire a pensé la marque, le rêve qu'elle a fait une nuit, le soutien indéfectible de son mari
• Le confinement qui a boosté la marque
• Comment Claire envisage la rencontrer avec ses clients d'une autre manière
• La longévité de la marque (et sa bonne santé ;)
• Les plantes qui sont au cœur de l'ADN de la marque mais aussi de l'histoire de Claire
• La maternité quand on est cheffe d'entreprise

Une discussion où on a aussi parlé en vrac de mission d'entreprise, de filière des plantes en France, d'enfants qui ne dorment pas, de doula, de placenta à déguster et de la puissance de la lecture.

Merci Claire pour cet échange.

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Pour ouvrir cette saison 6 de Genre de Fille je reçois Judith Aquien.

Judith a écrit «Trois mois sous silence - Le tabou de la condition des femmes en début de grossesse » publié chez Payot, préfacé par la philosophe féministe Camille Froideveaux-Metterie. 

Elle a aussi rédigé une charte d’engagement tendant à faciliter la parentalité en entreprise, elle est la co-fondatrice du Parental Challenge et de la pétition « Fausse couche, vrai vécu ». 

Bénévole engagée auprès des camps de réfugiés à Paris, elle a aussi créé Thot, une école de français gratuite et diplômante, qui permet aux demandeurs d’asile et aux réfugiés de construire leur avenir en France.

Dans cet épisode on parle de :

• la minimisation des maux de la grossesse, spécialement pendant ces 3 mois. On les minime par leur vocabulaire mais aussi par leur non-traitement : “les petits maux de la grossesse”

• Du désintérêt total de la médecine française pour ces “petits maux de grossesse”, de cette non prise en compte qui a forcément des conséquences en entreprises

• De la manière dont les femmes sont infantilisées pendant cette période, les forums où on parle de “bébés”, de “gygy”

• Des injonctions qui commencent dès le day one de la grossesse

• Du mythe de cassandre

• de la gestion (ou non) de la douleur chez les femmes

• de La recherche avec les exemples du viagra et de l'endométriose

• de la nécessité absolue de continuer à s’informer et à partager nos expériences de mères. 

Merci Judith et bonne écoute !

Montage épisode : Alice de Les belles fréquences.

Credit photo : Alexandre Isard

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Et voici l'épisode Bonus de Judith Aquien, qui répond aux questions emblématiques de Genre de Fille.

Quelques minutes de rab et de surprises…

Bonne écoute !

Montage : Alice de Les belles fréquences.

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Aujourd'hui dans Genre de Fille je reçois Clémence Madeleine Perdrillat, scénariste et showrunneuse.

Clémence a travaillé comme scénariste sur différents projets pour des séries comme Nox (2017), Nona et ses filles (2021) co créé avec Valérie Donzelli, elle a aussi été Showrunneuse pour la saison 2 de en thérapie (Arte). Elle a aussi réalisé plusieurs courts-métrages ainsi que La Vie de Château (2020). Récemment elle a créé Irrésistible, série qui vient de sortir sur Disney+, avec Camélia Jordana.

Dans cet épisode on parle de :

• son parcours, son actualité
• du féminisme qui infuse son travail
• le métier de scénariste en général
• de comment réinventer la rom-com
• des clins d'œil qu'elle a pu faire aux séries qui l'ont marquée à travers ses personnages
• ses conseils à celleux qui rêvent de ce métier

On parle aussi en vrac de son mémoire de fin d’études - qui portait sur les personnages féminins en échec chez Woody Allen - d'être responsable d'un département à la FEMIS alors qu'on a loupé le concours, de la première scène de Nona et ses filles qui m'a fait tellement plaisir (oui on veut plus de femmes de 70 ans qui sont au lit sans être malades).

Mais aussi de la série Fleabag avec Phoebe Waller-Bridge (un hello spécial au hot priest, celles qui savent savent), on parle aussi de maternité et de culpabilité, de sa série préférée, celle dont la fin l'a le plus déçue, celle qu'elle aurait rêver écrire ou diriger, celle avec le plus belle histoire d'amour, celle avec son personnage féminin préférée, celle la plus surestimée (oui je sais, on peut en faire beaucoup comme ça et disons que je ne me suis pas privée).

Merci Clémence et bonne écoute !

P.S : si vous trouvez que ma voix est différente sur les 6 premières minutes, bingo vous avez l'oreille absolue. J'avais perdu un bout de ma piste - ne me demandez pas comment ni pourquoi probablement un fucking coup de mercure retrograde - et j'ai re enregistré l'intro et les questions. Pas de bol pour moi je suis un poil enrhumée + j'ai enregistré chez moi. Donc ça s'entend. Pardon et pas pardon, et bienvenue dans le monde du podcast bricolé. Merci surtout à Alice des Belles Frequences, best ingé son ever.

Montage épisode : Alice de Les belles fréquences.

Crédit photo : Jerôme Bonnet

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Et voici l'épisode Bonus de Clémence Madeleine-Perdrillat, scénariste et showrunneuse, qui répond aux questions emblématiques de Genre de Fille.

Relation à son ego, ce qui l'anime et ce qui la met en colère etc, c'est quelques minutes de rab et des surprises, où souvent mes invitées se dévoilent un peu plus.

Bonne écoute !

Montage : Alice de Les belles fréquences.

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Aujourd’hui au micro de Genre de Fille je reçois Sophie Keller, astrologue humaniste et autrice du livre "Le ciel t'aidera" - éditions Robert Laffont.

Un épisode particulier, car j'ai moi-même participé à une formation en astrologie donnée par Sophie il y a quelques années. J'en ai gardé des cahiers entiers remplis de notes et de tout ce qu'elle a essayé de nous transmettre pendant ces quelques jours aux autres participantes (et oui, que des femmes, quelle surprise ;) et à moi-même. J'en garde un souvenir ému, déjà par la rencontre avec Sophie et les autres participantes, mais aussi parce que depuis je suis toujours aussi passionnée par l'astrologie et ce qu'elle peut nous apprendre sur nous.

Dans cet épisode, on parle du parcours - atypique - de Sophie, du doute qui l'anime, de comment sa pratique de l'astrologie a évolué depuis ses débuts.

On parle aussi en vrac de Carl Jung, des projets de Sophie, des attentes des personnes qui la consultent, de don (ou pas).

Cet épisode a été enregistré fin septembre, et Sophie a notamment pris le temps de répondre à la question qui touche au futur - attention ce ne sont pas des prédictions, mais ça reste tout de même fascinant - et aux énergies à venir au niveau du collectif pour les mois et années à venir.

Merci Sophie pour cet échange passionnant.

Montage épisode : Alice de Les belles fréquences.

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Et voici l'épisode Bonus de Sophie Keller, astrologue humaniste, qui répond aux questions emblématiques de Genre de Fille.

Relation à son ego, ce qui l'anime et ce qui la met en colère etc., c'est quelques minutes de rab et des surprises, où souvent mes invitées se dévoilent un peu plus.

Bonne écoute !

Montage : Alice de Les belles fréquences.

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Aujourd’hui au micro de Genre de Fille je reçois Laurence Vély, journaliste et co-fondatrice du podcast Thune.

Laurence Vély est journaliste, rédactrice en chef et consultante média. Elle a écrit pour GQ, Glamour, Vanity Fair...Elle a aussi créé en 2018 le média Les déviations dédié au changement de vie et à la quête de sens (qu'elle a vendu en 2020), et elle produit et anime aujourd'hui Thune (avec Anna Borrel), un podcast qui prend le pouls de la société à travers le sujet de l'argent. Et c'est passionnant.

Dans cet épisode, on parle du parcours de Laurence, des médias, de la genèse de Thune et du monde du podcast en général.

On évoque la quête de sens, tellement à la mode, on parle aussi de comment sélectionner ses invités quand on traite d'un sujet tabou comme l'argent, de la place que prend "Thune" dans la vie de Laurence, de financer son podcast etc.

Thune est un de mes podcasts préférés et je suis ravie d'avoir pu interroger Laurence, qui est la preuve qu'on peut faire un podcast de qualité (je parle du sien hein, je me jetterais des fleurs une autre fois), qui cartonne - 1 million d'écoutes au compteur - le tout sans se prendre au sérieux.

Merci Laurence pour cet échange drôle et passionnant, et longue vie à Thune.

Montage épisode : Alice de Les belles fréquences.

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Et voici l'épisode Bonus de Laurence Vely, la podcasteuse de "Thune", qui répond aux questions emblématiques de Genre de Fille.

Relation à son ego, ce qui l'anime et ce qui la met en colère etc., c'est quelques minutes de rab et des surprises, où souvent mes invitées se dévoilent un peu plus.

Bonne écoute !

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Aujourd’hui au micro de Genre de Fille je reçois Chloé Hermary, fondatrice de l'école Ada Tech School.

Chloé, engagée pour plus de femmes dans la tech, plus d'inclusivité, a créé cette école de code qui s'adresse plus spécialement aux femmes.

Seulement 12% des postes de développeur·ses sont occupés par des femmes. Et 50% d'entre elles partent dans les 10 premières années de leur carrière. Comment un secteur qui veut changer le monde et ses usages peut-il se montrer aussi peu représentatif de la société et pourquoi peine-t-il à retenir la diversité dont il sait avoir besoin ? Chloé est engagée avec Ada, pour construire une nouvelle norme d'entreprise Tech, plus inclusive et plus responsable.

Ada Tech School se présente comme la « 1ère école d’in­for­ma­tique inclu­sive et fémi­niste » dans le but de deve­nir déve­lop­peur logi­ciel en 21 mois autour d’une méthode tour­née autour de l’ap­pren­tis­sage, en s’adres­sant plus parti­cu­liè­re­ment aux femmes (70% des appre­nants).

Dans cet épisode, Chloé raconte

• son parcours
• sa passion pour la pédagogie
• l’école, Ada créé en 2019
• les levées de fonds
• l'ouverture dans plusieurs villes
• le défi de l'IA
• pourquoi il n’y a toujours pas plus de femmes dans la tech
• comment améliorer la parité

Merci Chloé pour cet échange.

Merci à mon hébergeur Acast de me prêter son studio pour cet enregistrement

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Et voici l'épisode Bonus de Chloé Hermary, la fondatrice de l'école Ada Tech School - première école d'informatique inclusive et féministe - qui répond aux questions emblématiques de Genre de Fille.

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Aujourd’hui je reçois dans Genre de Fille Philippine Delaire, humoriste et comédienne.

À cinq ans, Philippine voulait devenir « actrice américaine ». Très jeune elle a commencé à faire des montages de vidéos pour ses proches. Après une licence de psychologie, elle décide de « monter » à Paris pour intégrer le cours Florent.

En parallèle de ses études, elle crée un compte Instagram sur lequel elle publie chaque semaine une vidéo comique. Elle s’y met en scène en incarnant des personnages dans de courtes vidéos (très) drôles, filmées par son mari Morgan Autexier. Le confinement passe par là et son compte explose. Elle fait notamment ses premiers pas au cinéma dans le film "Larguées" d’Eloïse Lang aux cotés de Camille Cottin et Camille Chamoux.

Aujourd’hui, après "Télédrama" elle joue son deuxième one-woman-show, "Fille à papa".

Dans cet épisode drôle et joyeux, on parle de :

• rencontres et déclic
• la puissance d'instagram
• le meilleur conseil qu'on lui ait donné
• les débuts quand on est comédienne
• de chroniques sur europe 1 et d'émission avec Camille Combal
• de mamans compet' et de poker face
• de rester joyeuse et de profiter des choses que la vie nous offre.

Merci Philippine pour cet échange et cette rencontre que j'ai énormément apprécié.

Merci à mon hébergeur Acast de me prêter son studio pour cet enregistrement.

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Les femmes et l’argent, comment on prend son part du gâteau (et on se ressert) avec Héloïse Bolle, Insaff El Hassini et Estelle By.

Aujourd’hui pour fêter ce 90 eme épisode de Genre de Fille, je reçois plusieurs invitées et c'est la première fois : une table ronde sur le thème de l'argent, avec des Queen du sujet (en plus d'être sympa, je parle des invitées pas du sujet). L'autre particularité de cet épisode, c'est que ces 3 femmes ont déjà été mes invitées en solo chacune dans un épisode de Genre de Fille (voilà pourquoi je dis qu'elles sont sympas, et voilà pourquoi je les réinvite).

La dernière particularité qui concerne cet épisode, c'est que Insaff et Héloïse ont écrit un livre ensemble et que Estelle est citée comme experte dedans : ce livre c'est "Aux thunes citoyennes - Au travail et à la maison, prenez le pouvoir sur votre argent" aux éditions Alisio. Dans cet épisode, on parle beaucoup de ce livre et plus largement des expériences de mes invitées. Vu leurs parcours et leurs convictions, c'est peu dire qu'elles ont des justement des trucs passionnants à nous raconter :

INSAFF EL HASSINI est juriste financier et experte en négociation de rémunération. Elle est aussi la créatrice du podcast Ma Juste Valeur®, une référence sur la négociation et l’argent des femmes au travail (plus de 1 million d’écoutes). Elle dirige également Ma Juste Valeur®, une entreprise de coaching créée dans le prolongement du podcast. Elle y accompagne des femmes déterminées à obtenir une rémunération et une carrière à leur juste valeur 

HÉLOÏSE BOLLE, ancienne journaliste économique, dirige Oseille & Compagnie®, une société de conseil financier indépendant, et rédige chaque mois la newsletter Prends l’oseille®. Elle propose aussi des ateliers pour mieux comprendre comment se construisent nos finances (budget, crédit, marchés, fiscalité, argent à deux...). Elle est l’autrice de Les bons comptes font les bons amants (Le cherche midi, 2019), et de Démarrez en Bourse (coécrit avec Marc Michaux, Le Particulier, 2021).

ESTELLE BY  est avocate en droit des affaires, inscrite au barreau de Paris et créatrice du podcast juridique Law(h)er. Son podcast, passionnant et instructif, évoque notamment la fameuse problématique du statut d’auto entrepreneure (que les femmes ont tendance à choisir). À travers son podcast et son activité, Estelle a pour ambition de rendre accessible et de vulgariser le droit auprès des femmes entrepreneures, tout en les accompagnant dans les grandes étapes de leur projet.

Dans cet épisode on parle de droits économiques des femmes, d'écrire un livre, d'injustices, d'engagement, de l'importance du concret et du pratique pour faire bouger les lignes.

Mes invitées y délivrent leurs meilleurs conseils, des tips pour se faire augmenter et arrêter de se faire prendre pour un dindon,

Chacune, à travers leur sphère spécifique - l’avocature pour Estelle, le conseil pour Insaff et l’accompagnement financier pour Héloïse - partage son expertise mais aussi son vécu.

Merci à toutes les trois !

Merci à mon hébergeur Acast de me prêter son studio pour cet enregistrement.

Montage épisode : Alice de Les belles fréquences.

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Et voici l'épisode Bonus de la table ronde de la semaine dernière, sur le thème des femmes et de l'argent, avec mes trois invitées, Insaff El Hassini, Héloise Bolle et Estelle By, qui répondent aux questions emblématiques de Genre de Fille.

Relation à leur ego, ce qui les animent et ce qui les met en colère etc., c'est quelques minutes de rab et des surprises, où souvent mes invitées se dévoilent un peu plus.

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