Esperluette En Mode Festival (Marie-Cécile Drécourt)

Rencontre avec Michel Bordes, interprète de Miles Davis ou le coucou de Montreux

Au début, Jean-Pierre n'aimait pas le jazz.
Mais il y eu cette poignée de main improbable, avec Miles Davis, au festival de Montreux, qui changea tout !
Ce fut un grand moment...

Aujourd’hui, dans sa casse auto, Jean-Pierre se souvient ! Qu’est-ce qui pouvait bien le préparer, au milieu de ses pots d’échappement, ses bielles et pistons… à s’ouvrir à la trompette de Miles, à la vie tout simplement ?

L’univers sonore de la casse devient alors l’accompagnement musical de cette métamorphose ! 

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Cette interview a été réalisée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2019.

En mode Festival est un podcast pour vous faire découvrir mes coups de cœur théâtre, musique, danse, créations artistiques toute l’année, au gré de mes découvertes.

Esperluette, c'est aussi un podcast avec des interviews de chef·fes d'entreprise, de porteurs·euses de projet et de responsables d'association qui parlent de leur parcours et de leurs inspirations, ⁠⁠pour l'écouter c'est ici⁠⁠

Est ce que l'on peut rire de tout ? Voilà une question dont on pourrait parler des heures.

J'avoue, quand jai réservé pour ce spectacle qui m'avait été recommandé je me suis demandée pourquoi j'allais m'infliger un début de journée avec un sujet si dur : l'inceste. 

Et en plus, on me dit que je vais en rire. J'y suis allée perplexe et effectivement j'ai rit. 

Norma nous raconte son histoire avec beaucoup de dérision sans jamais tomber dans le choquant. Ce qu'elle a vécu l'est bien évidemment mais la manière dont elle analyse les choses est finement amenée. 

Elle parle de ses angoisses amplifiées par le trauma qu'elle a vécu et de sa recherche du lâcher prise. Elle s’en est remise, vraiment : une déscolarisation, une dépression, un burn-out, une psychothérapie, un procès… et ça repart comme elle dit ! »

Son écriture est posée, non culpabilisante. Être sur scène, on le sent l’aide à sortir de la sidération et à se reconnecter avec la joie.

L'objectif de ce spectacle est surtout de donner la force de parler et d’inciter à croire les personnes qui le vivent et osent s’exprimer, accuser.

Norma nous raconte sa vie en faisant rire. Et le rire c’est la vie qui continue et c'est bien pour ça que le message passe si bien. 

📍Pour aller voir Norma(le), rendez-vous à 11h au Théâtre Carnot 

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Cette chronique a été écrite et enregistrée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2023.

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Rencontre avec Rémi "le roi des comptines", qui présente deux spectacles dédiés aux enfants, des bébés jusqu'aux plus grands.

"Bébé chante et signe" et "La fête des comptines"

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Cette interview a été réalisée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2019.

Esperluette c'est aussi un podcast hors Festival d'Avignon avec des interviews de chef·fes d'entreprise, d'artistes et de responsables d'association, ⁠pour l'écouter c'est ici⁠

Voyage avec Benoit Solès en 1913 dans la Maison du Loup, la maison de Jack London. On y rencontre un auteur à succès en quête d'inspiration ; sa partenaire - Charmian - consciente de son talent qui cherche à provoquer l'étincelle qui fera renaître son envie d'écrire ; et Ed Morell, libéré de prison qui se bat pour sauver un ami de la peine de mort.
Trois destins liés à l'origine du dernier chef d’œuvre de Jack London, le "vagabon des étoiles", et d'une grande réforme du système pénitentiaire américain.
Les trois personnages ont existé. L'histoire de la pièce, elle, est le résultat du talent d'écriture et de comédie de Benoit, merveilleusement accompagné sur scène d'Amaury de Crayencour et d'Anne Plantey et de la mise en scène de Tristan Petitgirard (et quels décors ! ).
Après le succès de la Machine de Turing, Benoit nous propose à nouveau un spectacle fort, émouvant, sensoriel autour de la quête de la justice & de nos capacités d'évasion.
Ne le manquez pas !

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Cet interview a été réalisée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2021.

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Pendant le Festival OFF d'Avignon 2018, j'ai réalisé 6 courtes interviews d'artistes et des membres de l'équipe technique de la ⁠Chapelle du Verbe Incarné ⁠pour faire entendre les coulisses du théâtre qui étaient diffusées sur leur web radio : Radio TOMA.

Ce deuxième épisode parle des auteurs de théâtre avec :

- Gregory Alexander : auteur, chorégraphe et metteur en scène de la Forêt des illusions. Il raconte son parcours, sa formation dans l’hexagone, son retour en Guyane, ses engagements bénévoles. Il parle de liens : entre danse et théâtre, entre le corps et les mots, entre les territoires et les hommes.

- José Jernidier : auteur et l’un des deux acteurs de Circulez !. Il est également metteur en scène et enseigne le théâtre en Guadeloupe. Il nous explique comment il a découvert le théâtre, qui est aujourd’hui un métier mais surtout pour lui une véritable passion. Passion qu’il souhaite transmettre pour que la relève puisse trouver sa place à la fois en Guadeloupe, dans les Outre-Mer et en hexagone.

- Gaëtan Peau : auteur, chorégraphe et metteur en scène de Le Corps en obstacle, une pièce qui nous interroge sur le destin des sans papiers érythréens et le métier peu reconnu des agents de sécurité. Il pose son regard sur les événements de notre époque en s’inspirant des gens qui l’entourent et de ses lectures. Ce sont donc le présent et l’actualité qui animent son travail d’écriture.

Bonne écoute !

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Cette série a été réalisée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2018.

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Aujourd’hui, je vous parle d’un spectacle jeune public que j’ai adoré car il m’a emmené très vite à l‘autre bout du monde, à la Réunion. Le parfum d’Edmond est une pièce aux milles fragrances et couleurs. C’est un road trip en scooter de deux amies qui cherchent à recréer le parfum de la grand-mère de l’une d’entre elles. Sur ce chemin, elles nous emmènent dans l’histoire oubliée de l’île, en 1841, où Edmond Albius, un jeune esclave de 12 ans a découvert comment polliniser la fleur de vanille. Un vrai enfant super-héro. 

Un spectacle sur l’amitié qui donne l’envie de tenter de folles aventures.

Ce que j’ai vraiment aimé, en plus de l’histoire, c’est la mise en scène inventive, mi théâtre d’objets, mi théâtre de marionnettes et de masques. 

On a envie de suivre ces deux amies dans leur recherches olfactives, on imagine les odeurs des fleurs et fruits de la Réunion, on voudrait participer à la création de ce parfum rempli de souvenirs et de gourmandises.

Ce que j’aime aussi c’est que l’on apprend l’histoire de la vanille, cette gousse merveilleuse qui enchante de son odeur et de sa saveur nos desserts. 

📍Je vous recommande donc ce voyage délicieux à la découverte du Parfum d’Edmond, à la Chapelle du Verbe Incarné. Allez-y en famille,  le spectacle est accessible aux enfants à partir de 9 ans. 

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Cette chronique a été écrite et enregistrée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2023.

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Si vous aimez les spectacles loufoques, déjantés et drôles, je vous propose d’aller jusqu’en Écosse pour rencontrer les trois clowns de la compagnie des “Late Bloomers" 

Pas besoin de réserver un billet d’avion pour en profiter, ils jouent tous les jours à 13h à l’Archipel théâtre leur spectacle Scotland !

Au programme du mime beaucoup, de la musique écossaise, de la pêche, un peu d’histoire, des shortbreads, du whisky et bien évidemment des tartans et des kilts. Pour ces derniers, je vous laisse découvrir par vous même ce qu’il y a en dessous.

Il n’y a quasiment pas de parole, aucun décor et pourtant les trois artistes sur scène nous emmènent dans leur douce folie burlesque dès les premières minutes avec leur théâtre physique comme ils l’appellent, du spectacle vivant au sens premier du terme ! 

Et ça fait du bien !

Une mention spéciale pour un des spectateurs, Thierry qui, invité à monter sur scène pour participer à ce voyage fou, a ajouté sa petite dose d’espièglerie au spectacle pour notre plus grand bonheur, personnellement je n’étais pas loin du fou rire.

N’hésitez donc pas à faire une escale en Ecosse et à venir rencontrer les Late Bloomers pendant ce festival. Ils ont déjà fait le tour du monde avec ce spectacle, il était temps qu’ils s’arrêtent à Avignon pour nous en faire profiter également ! 

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 Cette chronique a été écrite et enregistrée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2023.

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Un pur bonheur que j’ai voulu prolonger en allant les voir en spectacle et ce fut un véritable beau moment.

Des chansons engagées, chantées avec douceur par les deux membres du groupe, un petit touche de folie entre chaque chanson toute en poésie qui apporte un réel plus à leur spectacle et surtout une belle complicité qui passe à la fois entre les deux artistes mais également avec le public, l’avantage d’être dans une toute petite salle.

Ils écrivent et composent leurs chansons, militent depuis plus de dix ans

pour l’accès à la culture et la rencontre avec les plus

démunis, et petit atout supplémentaire, le duo est vauclusien !

J’ai beaucoup aimé leur sincérité, cette sensation de s’être offert une bulle délicate bien ancrée dans notre monde mais avec une touche sucrée qui donne l’impression de le voir avec un peu plus de couleurs et de se sentir vivant.
Pas toujours évident de trouver les mots justes pour exprimer ce que l’on ressent à la sortie d’un spectacle, alors le mieux c’est de tenter l’expérience à l’atyik théâtre avec Odalva à 18h20.

Crédits illustration affiche : Lilie Pinot

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 Cette chronique a été écrite et enregistrée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2024.

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Je suis de retour pour vous parler d'un événement que j’adore : Le Festival Les Petites Formes à Montfavet (Avignon, 84).

Si vous êtes un auditeur ou une auditrice d’Esperluette à l’écoute du Vaucluse, vous vous souvenez peut-être de mon interview de Vincent Clergironnet en 2019. A l’époque le Festival des petites formes se déroulait en juillet en parallèle du Festival off d’Avignon.

Aujourd’hui, les artistes viennent partager leurs créations en automne, toujours dans le joli parc Seguin à Montfavet, pour notre plus grand plaisir.

Vous y retrouverez, pour tous les âges (à partir de 18 ​mois !) 11 propositions atypiques qui sont autant ​d’invitations à la fantaisie et au voyage.

Du cirque, de la musique, du théâtre, de la ​marionnette… le tout dans des installations loufoques ​et décalées : des voitures poétiques, un cabinet de ​patatothérapie, un théâtre ​forain…

Rdv les 12 et 13 octobre prochain et si vous avez encore besoin d’être convaincus, je laisse la parole à Vincent, coordinateur du Festival :

Le Festival des Petites Formes de Montfavet est né en 2016. Il s'intitule, Les Petites Formes, Festival de formes brèves et d'entre-sort. Parce qu'à la base il y a vraiment envie de défendre l'esthétique des entre-sorts. Les entre-sorts, historiquement, c'est ce qu'on trouvait dans les foires quand les gens rentraient dans un espace dédié pour voir la femme à barbe, l'homme le plus petit du monde... Et donc ils entrent et ils sortent : c'est un entre-sort. Et ce dispositif là il a été repris par des artistes de nos jours et ça veut dire que ça se décline dans des caravanes, dans des formes complètement atypiques, dans des voitures, dans des yourtes... Voilà, il y a des artistes qui ont mis en place des univers originaux et donc aux Petites Formes, on vient exactement comme à la foire, on achète des jetons. Un jeton coûte 4 €. Chacun, par un système de tarif dégressif, obtient une petite bourse de jetons et va dépenser dans le Parc Seguin, au gré de sa fantaisie, ses jetons dans les différents entre-sorts qui sont posés.

Voilà, ça c'est l'idée originale des Petites Formes qui se décline maintenant jusqu'à cette édition qui est la 9ème !

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Cette chronique a été écrite et enregistrée par Marie-Cécile Drécourt en octobre 2024.

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Deuxième petite chronique reco d’Esperluette en mode Festival. Cette fois, je vous parle d’un spectacle que j’ai vu il y a quelques années et qui revient à Avignon pour notre plus grand plaisir. 

Un seul-en-scène écrit et joué par Alexandre Delimoges, artiste féru de l'Histoire avec un grand H et de ses personnages controversés.

Direction Paris en décembre 1888, période où la grande Dame la Tour Eiffel est en construction. Gustave Eiffel, lui-même, nous raconte cette époque cruciale dans l’histoire de France et pourtant peu abordée dans les programmes scolaires. On y voit l’émergence de la société de consommation, de grands inventeurs et artistes, d’hommes politiques qui resteront dans l’histoire et de batailles sociales.

Au milieu, se dresse la Tour Eiffel, en construction, où les ouvriers sont en grève.  

Une pièce donc pour se plonger, avec un peu d’humour et de dérision, dans l’histoire du plus grand monument de France, monument dont la prestance et la renommée n’ont plus à faire leurs preuves mais dont on connaît finalement peu de son histoire pleine de péripéties. Pensez-donc, la Tour Eiffel n’a même jamais failli exister ! 

On connaît bien peu également l’histoire de son constructeur qui n’a pas toujours été simple, entre accusations de corruption et projets visionnaires. 

📍Si vous voulez en savoir plus le mieux bien évidemment c’est d’aller rencontrer Gustave Eiffel en “personne ” enfin quasiment , à la Tache d’Encre à 16h pendant le festival.

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Cette chronique a été écrite et enregistrée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2023.

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Rencontre avec Héléna Vautrin qui joue dans L'enseignement de l'ignorance 

Dans L'Enseignement de l'ignorance et ses conditions modernes, Jean-Claude Michéa démontre comment l'enseignement est passé d'une instruction tournée vers la culture générale et l'émancipation intellectuelle du citoyen à une formation préparant l'individu à la compétition économique du XXIe siècle. Ce texte fondamental expose implacablement les illusions culturelles d'une génération qui s'est proclamée d'abord "informée", puis "connectée" avec la même candeur que les moutons de Panurge de Rabelais. 

Auteurs  : Jean-Claude Michéa, Seb Lanz

Interprètes : Héléna Vautrin, Frédéric Guittet, Seb Lanz

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Cet interview a été réalisée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2019.

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Rencontre avec Damien Saugeon, interprète de Certains regardent les étoiles.

Au milieu des années 30, Gabrielle, 12 ans, sourde et muette de naissance, fugue à Paris pour retrouver sa mère, une célèbre actrice du cinéma muet. Dans les années 80, Victor, 12 ans, s’aventure sur les traces de son père qu’il ne connaît pas après avoir découvert une carte de visite du Muséum d’histoire naturelle de Paris oubliée dans un vieux livre. Séparées par 50 ans, leurs quêtes se croisent par hasard. Cette rencontre permet à chacun de se réconcilier avec son passé et plus largement avec le monde qui l’entoure afin d’y trouver sa place.
Dans un dispositif circulaire où le théâtre joue avec le cinéma, ces deux récits initiatiques, racontés l’un en mots et l’autre en images, sont portés par un comédien seul en scène.
Télérama TTT : "Un spectacle où chaque pièce du puzzle trouve sa place, où derrière une belle leçon scientifique se cache un conte d’initiation, où l’on trouve avec l’étoile polaire le fil de sa vie". 

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Cette interview a été réalisée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2019.

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Pour cette première reco du Festival OFF 2024, je vous emmène à la découverte d’un spectacle qui a d’abord été un podcast, vous comprendrez que ma curiosité a été particulièrement touchée.

En Tongs au pied de l’Himalaya, c’est la sensation qu’à ressentie Marie-Odile Weiss l’autrice lorsqu’elle a appris que son fils Ali, 2 ans, était autiste.

Et comme tout le monde, tant que ça ne nous touche pas personnellement, à la base, elle n’y connaissait rien à l’autisme. Enfin, si. Elle avait vu le film Rain man. 

Quand le diagnostic tombe, elle ressent la sensation d’être face à une montagne qui parait infranchissable à gravir.

Dans un rythme effréné de parole, Marie–Odile nous embarque dans son ascension face au vocabulaire médical, à aux attentes de diagnostics, aux dysfonctionnements de l’état, à la solitude des aidants et tous les obstacles dont il faut faire face, un rythme effréné pour ne pas s’arrêter d’avancer , ni baisser les bras.

 Un spectacle rempli d’autodérision, qui est surtout un appel à plus de respect de l’autre et des différences.

Le ton est juste, Marie-Odile désamorce avec finesse la gravité de sa situation et de celle de son fils, et c’est comme cela à mon avis que l’on arrive à faire passer des messages.

Alors allez l’écouter au Chêne Noir à 14h15, que vous soyez touché ou non directement par le sujet, que vous soyez mère ou non, il est toujours bon de chausser quelques instants les tongs des autres pour changer son regard et ouvrir son esprit.

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Cette chronique a été écrite et enregistrée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2024.

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Rencontre avec Jean-Marc Catella, auteur et interprète de Inquiet moi ?  

Une pièce mise en scène par Trinidad

 Jean-Marc Catella ! Ça vous cause ? Mais oui! «Dau et Catella et non pas le contraire» , «Sacco et Vanzetti», «Victor Hugo mon amour». Cette année il joue seul, comme un grand ! Il a l’âge ! C’est ce dont il s’agit : prendre de l’âge ! L’homme n’est pas comme le bon vin, il ne se bonifie pas en vieillissant ! Plus il vieillit, plus il vieillit ! L’esprit, l’énergie, le corps, tout décline. Absolument tout. Et un homme se croyant en plein déclin, décline; au point de préjuger de sa virilité et d'aller consulter un sexologue. Le doute le ronge, les questions se posent, la suspicion s'impose. À 20 ans tu te sens immortel à 60 tu te demandes combien de temps il te reste ! À 20 ans t'as mal au bide c'est une gastro à 60 c'est un cancer du colon ! À 20 ans t'emmerdes le système à 60 tu comptes tes points retraite ! À 20 ans t'es prêt à dévorer le monde à 60 tu fais gaffe à tout ce que tu bouffes parce que même tes couilles ont du cholestérol ! Veuillez excuser cet égard de langage, mais on prend des libertés en prenant de l’âge.  C’est une pièce de théâtre pour un homme seul, très seul !

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Cette interview a été réalisée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2019.

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Petit moment de poésie avec cette nouvelle rencontre. C'est le 1er festival pour Marie Den Baës où elle présente son spectacle "La Petite Marie fait sa poésie" et elle relève le défi avec beaucoup de talent.

Marie Den Baës, alias la Petite Marie, dépoussière la poésie tout en humour et en émotion. De poèmes en chansons, la petite Marie vit, et vous fait vivre, ses textes dans une mise en scène - mise en image - faisant parfaitement écho à ses mots. Laissez-vous surprendre ! 

Crédit photo :  Luc Dubreucq

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Cette interview a été réalisée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2019.

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Rencontre avec Elodie Menant pour parler de la pièce Est-ce que j'ai une gueule d'Arletty ? qu'elle a co-écrit avec Eric Bu et dans laquelle elle joue le rôle principal.

 Qui de mieux qu'Arletty elle-même pour revisiter sa vie ? Ce soir, la voici maîtresse de cérémonie. A Courbevoie, puis au music-hall, au théâtre, au cinéma, on traverse la Belle Époque, 14-18, les Années Folles, on chante, on danse, tout flamboie, un tourbillon de succès, une revanche sur un passé et une vie modeste, un seul guide : la liberté ! Et puis la Deuxième Guerre Mondiale éclate, et l'amour s’invite... La voici amoureuse, d’un officier allemand ayant sa carte au parti nazi. Est-ce acceptable ? La liberté a-t-elle des limites ? 

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Cette interview a été réalisée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2019.

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« Les adultes, faudrait les secouer pour faire tomber l’enfant qui est en eux. » Une phrase parfaite pour vous donner une idée de l'état d'esprit de Courgette. 

C'est l'histoire d'Icare mais il préfère qu'on l'appelle Courgette. À la suite d'un drame familial, il est placé dans un foyer pour enfants.  Ce spectacle, c’est l'adaptation pour le théâtre du roman de Gilles Paris, Autobiographie d’une Courgette. Il avait été adapté il y a quelques années en dessin animé et j'avais adoré. J'ai encore plus aimé cette version théâtrale.  

La pièce traite de la résilience, des rencontres qui peuvent nous sauver. Un texte qui nous donne envie de retrouver notre bande de potes quand nous étions enfant et avec qui tout était simple et possible. Il donne envie de croire aussi qu’il y a du bon dans l’humanité et que l’on peut se reconstruire malgré les épreuves. 

Ils sont 5 sur scène, et en plus de jouer la comédie, ils chantent et jouent de la musique. J'aime assez ces pièces de théâtre qui intègrent de la musique. Ce ne sont pas des comédies musicales mais la musique apporte un petit plus, elle accentue les émotions et donne le rythme du spectacle. 

L'interprétation est superbe, avec un véritable coup de cœur pour Vanessa Cailhol. C'est un spectacle lumineux et plein de fraîcheur et en cette période de canicule à Avignon ça fait franchement du bien. On passe un excellent moment et on repart avec le sourire. Parce que, sans vous spoiler, l'histoire de Courgette finit bien. 

Courgette a été coup de cœur du off l'année dernière et je comprends pourquoi.  Longue et belle vie à Courgette !

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Cette chronique a été écrite et enregistrée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2023.

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Le festival d’Avignon, ça se fait en famille, et même si vous n’avez pas d’enfant comme moi et bien ce n’est pas grave, il y a des spectacles jeunes publics qui fonctionnent aussi très bien avec les adultes et nous permettent de garder notre très chère âme d’enfant. 

Pour se replonger dans notre imaginaire, direction le Chêne Noir pour la toute nouvelle création de Julien Gélas, la Belle et la Bête.

Si vous êtes fans du film Disney, la version théâtrale est assez différente. Une version dépoussiérée où la mise en scène utilise une scénographie vidéo interactive avec les acteurices pour nous embarquer dans un univers fantastique où bien évidemment la Belle passe de l’enfance à l’âge adulte en se confrontant à ses peurs.

Ce que j’aime quand je vais voir un spectacle jeune public c’est me retourner pendant le spectacle pour regarder les yeux des enfants et voir s’ils se régalent autant que moi, et c’était le cas. Les yeux brillaient de bonheur et pendant tout le spectacle leur écoute était intacte. Et pourtant, chose assez rare dans les spectacles pour enfants, la Belle et la Bête du Chêne Noir dure 1h30. Le public a été captivé du début à la fin et à la sortie de la salle les demandes de dédicaces aux différents personnages ont été nombreuses.

Une mention spéciale aux magnifiques costumes réalisés par Chouchane Abello.

 J’avais beaucoup aimé l’adaptation du Petit Chaperon Rouge en 2019 par la compagnie du Théâtre, j’ai eu grand plaisir de retrouver la délicatesse et l’élégance de Liwen Gelas en Belle dans cette adaptation réussie, accessible aux enfants à partir de 5 ans.

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 Cette chronique a été écrite et enregistrée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2023.

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Interview à 4 voix pour parler du spectacle "Marx et la Poupée". Une adaptation du roman de Maryam Madjidi, prix Goncourt du Premier Roman en 2017.

Un spectacle en trois langues : français, Langue des Signes Française et musique. J'ai donc rencontré les trois actrices  Aude Jarry, Clotilde Lebrun, Elsa Rozenknop et le metteur en scène Raph. France-Kullmann. 

Depuis le ventre de sa mère, Maryam vit de front les premières heures de la révolution iranienne. Six ans plus tard, elle rejoint avec sa mère son père en exil à Paris.
À travers les souvenirs de ses premières années, elle raconte l’abandon du pays, l’éloignement de sa famille, l’effacement progressif du persan au profit du français avant de le retrouver pleinement. Maryam Madjidi raconte avec humour et tendresse les racines comme fardeau, rempart, moyen de socialisation, et même arme de séduction massive.
Ce roman est porté pour la première fois à la scène dans une forme singulière. Dans ce dialogue original entre des langues devenues complémentaires, les 3 interprètes (une comédienne, une musicienne, une interprète en langue des signes) donnent à entendre et à voir les mots de Maryam, les blessures de l’Iran, les sonorités de l’exil, de l’humanité retrouvée... 

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Cette interview a été réalisée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2019.

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Déambuler dans les rues d’Avignon, je ne l’avais pas fait depuis des mois. Même si je n’en ai plus trop l’habitude, dès l’arrivée rue de la République aujourd’hui j’ai bien senti que l’énergie intra muros commençait à changer. On croise des artistes connus au détour d’une rue, des flycases qui tournent en rond à la recherche de la bonne adresse, l’effervescence festivalière se met en place et ça fait bien plaisir. Le jour parfait pour profiter d’une générale dans un lieu magique : la Maison de Fogasses . Le spectacle Les histoires de l’oncle Will par la compagnie, Les Tréteaux de la Pleine Lune.

Cette compagnie a décidé de réaliser une série théâtrale de 4 textes de Shakespeare, joués en 2 spectacles de 1h30 chacun. Si vous cherchez du Shakespeare classique, passez votre chemin. 

En revanche si vous voulez passer un moment plein de fantaisies, pour découvrir des textes qui peuvent paraître inaccessibles au premier abord, vous êtes au bon endroit.

En plus, ils jouent dans la cour à quelques mètres voire centimètres de vous. De quoi vous plonger dans l’action avec cette troupe de 6 acteurs et actrices issues d’une école de comédie musicale donc bien évidemment ils savent occuper l’espace, chanter, jouer la comédie et de nombreux instruments de musique. Entre cette troupe joyeuse et le lieu parfait pour faire une parenthèse dans la folie du festival, les histoires de l’oncle Will raviront toute la famille.

📍Si vous souhaitez les voir, ils jouent à 17h à la Maison de Fogasses, les jours pairs pour 'Hamlet' et 'la Tempête' et les jours impairs pour 'Roméo & Juliette' et 'Macbeth'.

Esperluette vous souhaite un bon festival ! 

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Cette chronique a été écrite et enregistrée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2023.

En mode Festival est un podcast pour vous faire découvrir mes coups de cœur théâtre, musique, danse, créations artistiques toute l’année, au gré de mes découvertes.

Esperluette, c'est aussi un podcast avec des interviews de chef·fes d'entreprise, de porteurs·euses de projet et de responsables d'association qui parlent de leur parcours et de leurs inspirations, ⁠⁠pour l'écouter c'est ici⁠⁠

Le spectacle dont je vais vous parler aujourd’hui est l’un de mes gros coups de cœur de ce début de festival. Le coup de cœur a débuté dès le moment où Souleymane Diamanka a choisi de venir me parler dans la rue, alors que j’étais assise sur une marche d’escalier en train de manger un sandwich entre deux spectacles. “Excusez-moi, est-ce que je peux vous déranger pour vous parler d’un spectacle” m’a-t-il dit. J’ai tout de suite senti, malgré sa timidité, sa belle énergie et ses mots choisis avec soin. C’est pour ça que je fais le festival, pour laisser le hasard me faire découvrir des artistes touchants et talentueux.

De la plume et de l’épée, son spectacle, c’est une bulle de mots doux, affutés et musicaux

De la plume et de l’épée, c’est de la poésie et une voix chaude et reposante

De la plume et de l’épée, c’est la rencontre avec Souleymane, ses origines peules et son amour pour le hiphop

De la plume et de l’épée, c’est un moment que l’on n’oublie pas, que l’on aime partager pour pouvoir en discuter après le spectacle

Difficile d’écrire une chronique sur un artiste qui manie les mots avec autant de brio, mon meilleur conseil serait donc de vous dire d'aller écouter Souleymane ou lisez un de ses recueils de poésie.

Et s’il faut encore vous inciter à y aller voici quelques lignes extraites de son recueil de poésie, qui résonnent beaucoup aujourd’hui :  

Si quelqu’un te parle avec des flammes, réponds-lui avec de l’eau

Sache que le seul combat qui se gagne

C’est le duel qui devient duo

Je sais que les braves savent se battre

Et lutter pour leurs droits jusqu’à l’aube

Mais dis-leur que la paix guérit et la guerre périt

Quand la plus belle âme des deux ennemis pardonne à l’autre 

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 Cette chronique a été écrite et enregistrée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2023.

En mode Festival est un podcast pour vous faire découvrir mes coups de cœur théâtre, musique, danse, créations artistiques toute l’année, au gré de mes découvertes.

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Aujourd’hui, je vous propose de vivre une expérience, mi spectacle de danse, mi sieste sonore. Elle est proposée par Les Hivernales et son artiste associé Massimo Fusco accompagné de Fabien Almakiewicz. 

Une expérience qui vous reconnectera à votre corps, au monde qui vous entoure. Une bulle hors du temps où vous écouterez des pastilles qui parlent d’autres corps et la nature qui vous parlera aussi à sa manière. 

Un moment méditatif, allongé sur des galets très confortables. Un temps unique à la recherche de nos perceptions, de nos ressentis où je me suis rendue compte par exemple que quand on écoute la pluie tombée, on ressent une certaine fraîcheur même si l’air ambiant autour de nous n’a pas changé de température.

Une expérience immersive où on est bercé, massé, emporté par les mots et les sons de la nature.

Un temps hors de la frénésie du monde.

Une performance qui se termine par un échange avec les deux artistes pour mieux comprendre leur intention et tout le travail derrière cette expérience. Cette envie de la partager avec nous aujourd’hui, mais qui peut également être proposée partout auprès des enfants ou encore de personnes âgées dans des Ehpad. Une envie profonde de donner à chacun et chacune l’occasion de prendre le temps de connaître son corps, ses sensations et lui donner un petit peu de répit, juste pendant 1 heure pour repartir de plus belle.

Un spectacle parfait pour prendre une pause et faire vibrer votre corps.

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Cette chronique a été écrite et enregistrée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2023.

En mode Festival est un podcast pour vous faire découvrir mes coups de cœur théâtre, musique, danse, créations artistiques toute l’année, au gré de mes découvertes.

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Pour cette dernière interview "En mode festival", c'est d'un sujet qui me tient particulièrement à  cœur dont nous allons parler dans cet épisode : le lien entre écologie et spectacle vivant.

La Compagnie Vive  a organisé pendant le Festival d'Avignon, deux tables rondes qui ont réuni les professionnels de ce secteur et qui ont permis d'amorcer les réflexions sur une évolution plus responsable de ces métiers.

Grégori Baquet, l'un des deux cofondateurs de la Compagnie à l'initiative de ces échanges, explique ici pourquoi et comment il est possible de penser le festival et le spectacle vivant autrement afin qu'ils aident à l'émergence d'un mieux vivre ensemble tout en respectant notre planète.

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Cet épisode a été réalisée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2019.

Esperluette c'est aussi un podcast hors Festival d'Avignon avec des interviews de chef·fes d'entreprise, d'artistes et de responsables d'association, ⁠pour l'écouter c'est ici⁠

Je continue à vous proposer des spectacles à voir en famille, cette fois ce spectacle est accessible aux enfants à partir de 7 ans. vous pouvez aussi emmener vos ados, ceux de la salle ont bien ri. Au programme un cours d’histoire comme on aurait aimé en avoir à l’école grâce à la Compagnie Terence et Malik. Après le succès de La Folle Histoire de France, ils reviennent avec Battle Royale.

De Louis XIV à Napoléon III, un prof remplaçant et son inspecteur pédagogique loufoques revisitent à leur manière deux siècles de notre Histoire avant la naissance de la démocratie française sur fond de bataille pour gagner le coeur de la prof d’histoire absente ce jour-là.

C’est décalé, instructif et drôle. 

On n’oublie pas quelques références à notre actualité ou à des films récents pour montrer avec humour que même si l’époque décrite ici paraît lointaine, des parallèles sont toujours possibles avec notre Histoire actuelle. Apprenons-nous vraiment du passé pour avancer ? Peut-être qu’avec des cours d’Histoire comme celui de Battle Royale notre mémoire  nous ferait moins défaut lors de certaines décisions qui resteront dans les futurs livres d’histoire.

Petite précision, pas besoin d’avoir vu le premier volet de la Folle Histoire de France, la Battle Royale s’apprécie avec ou sans l’épisode 1.

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 Cette chronique a été écrite et enregistrée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2023.

En mode Festival est un podcast pour vous faire découvrir mes coups de cœur théâtre, musique, danse, créations artistiques toute l’année, au gré de mes découvertes.

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"Eurydice aux enfers" c'est le mythe d'Orphée réécrit, inversé et transposé dans le monde actuel.
C'est surtout un hymne à la vie & au lâcher prise qui interroge de manière insolite notre rapport à la mort. C'est un regard sur nos vies qui sont parfois proches de l'enfer : sans âme, sans émotions, vécues à moitié.
L'ambiance sonore réalisée en live est comme un personnage supplémentaire qui nous permet d'entrer dans l'univers de la pièce et accompagne le talent des 4 comédien.ne.s sur scène.
N'hésitez pas à aller voir ce spectacle qui va vous surprendre, vous questionner et vous faire rire aussi.

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Cet interview a été réalisée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2021.

En mode Festival est un podcast pour vous faire découvrir mes coups de cœur théâtre, musique, danse, créations artistiques toute l’année, au gré de mes découvertes.

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Je crois que le festival d'Avignon va vraiment finir par me réconcilier avec Corneille qui m'a tellement traumatisé au collège et au lycée. 

Il y a quelques années, je m'étais régalée du Cid par la compagnie le Grenier de Babouchka.

Aujourd'hui, j'ai débuté ma journée avec un délicieux Menteur mis en scène par Marion Bierry.
Une pièce en alexandrin drôle, où la beauté de la langue française côtoie le côté amoral de Dorante, jeune provincial qui débarque à Paris et qui pour s'attirer les faveurs de deux belles,  s'invente des exploits militaires et embarquent ses proches et son valet dans des mensonges plus alambiqués les uns que les autres. 

A force de belles histoires souvent tirées par les cheveux, il se peut bien que cela se retourne contre lui. Mais finalement avec beaucoup d'assurance, une capacité d'adaptation à toutes les situations sans faille, il finit toujours par s'en sortir. 
Impertinent et légèrement clownesque, Dorante est magnifiquement interprété par Alexandre Bierry qui fait une sacré performance sur scène accompagné de 5 autres comédiens tout aussi talentueux.

Les décors amovibles apportent encore un peu plus de rythme à cette pièce. Un vrai régal à ne pas manquer !

Crédit photo : Pascal Gely

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 Cette chronique a été écrite et enregistrée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2024.

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Rencontre avec Marc Pistolesi, qui nous parle de Monsieur Ducci  

 Monsieur Ducci...
Monsieur Ducci est seul.
Seul avec son balai…
En fait, Monsieur Ducci est deux.
Deux avec son balai, avec qui ils ne font qu’un.
Mais il préfèrerait être seul.
Seul avec lui-même et partir.
Partir seul… mais…
Au final, il va rester.
Et il va être trois.
Lui, son balai et son Ding! ou… son Bing! ou Bling!... Cling! Blang! Dong!...
Bref !!
Ca va déménager.
Et pourtant, il va rester. 

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Cette interview a été réalisé par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2019.

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Aujourd’hui, je vous propose un seul en scène engagé.

Quand j’étais ado on parlait souvent d’aller élever des chèvres dans le Larzac pour exprimer l’envie de s’échapper de la vie citadine et du stress que cela implique. A l’époque, j’habitais dans une grande ville.

On en riait un peu, mais tout en gardant en tête cette impression que là-bas la vie était plus simple et libre, sans vraiment savoir où se trouvait le Larzac et ce que ça impliquait d’adopter ce mode de vie.

Et bien avec le travail réalisé par 

Philippe Durand, l’auteur et l’interprète du spectacle, vous allez comprendre réellement ce que le projet de la société de Terres du Larzac veut dire.

Philippe a enregistré une quarantaine de personnes de tous âges confondus. Des entretiens qu’il a retranscrits minutieusement dans son carnet, lu sur scène tels qu'il les a captés. 

Larzac ! ne parle pas de la célèbre lutte des années 70 mais s’intéresse à ce qui se passe aujourd’hui sur le plateau du Larzac : la vie des habitants / habitantes et celle de l’outil de gestion collective des terres agricoles auquel ils et elles participent.

Une étude sociologique au fond, pour comprendre ce projet ambitieux et collaboratif. Larzac montre toutes les réalités de cette aventure humaine et c’est passionnant.

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Crédits photos :  ©Mas Razal

 Cette chronique a été écrite et enregistrée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2024.

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Il n’y a pas de gens ordinaires ! Chaque être porte en lui une histoire, un drame, un espoir ; c’est le sujet d’AVEC.
Une pièce à déguster comme on se délecte d'un bon livre chapitre après chapitre, où l'on apprend à connaître les personnages en douceur, des personnages auxquels on s'identifie  et que l'on peine à quitter une fois la pièce terminée.
AVEC Écrit et mise en scène par Damien Roussineau
Avec Sarah Bensoussan, Chloé Donn, Flore Gandiol, Alexis Perret et Damien Roussineau
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Cet interview a été réalisée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2021.

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Pendant le Festival OFF d'Avignon 2018, j'ai réalisé 6 courtes interviews d'artistes et des membres de l'équipe technique de la Chapelle du Verbe Incarné pour faire entendre les coulisses du théâtre qui étaient diffusées sur leur web radio : Radio TOMA.

Ce premier épisode parle des préparatifs avec :

- D'abord deux comédiens tahitiens, Tepa Teuru et Tuarii Tracqui (Les champignons de Paris) qui venaient pour la première fois à Avignon.

- Ensuite, Jean-Pierre Népost qui nous explique le rôle du régisseur général

- Et enfin, Séverine Nativel, l'administratrice générale du lieu qui participait à son 11ème Festival.

Bonne écoute !

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Cette série a été réalisée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2018.

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Il y a des spectacles où il suffit de quelques minutes pour sentir qu’il va nous toucher au cœur. Impossible d’expliquer pourquoi, ni comment mais le son d’une voix, une prestance, un regard et on se laisse emporter. Et c’est ce qu’il s’est passé aujourd’hui avec Ex(ode)

Il s'appelle Matías, Matías avec un seul T, sans H et un accent sur le I. Il nous raconte et chante ses origines multiples : amérindienne, italienne, espagnole et libanaise. Il raconte et chante la recherche d’une terre où le mal n’existe pas. Il raconte et chante la richesse de l’exil mais également les violences économiques et politiques qui amènent un être humain à partir pour commencer une nouvelle vie et devenir un “étranger”.

On est touché par la musique jouée sur scène, la musique des langues qu’il parle, la musique des mots qui nous content la vie de ces hommes et ces femmes du monde entier qui, depuis toujours partent pour trouver un nouveau chez eux, un accueil, une terre meilleure.

Une pièce de théâtre musicale engagée, touchante, où Matías Chebel parle de sa propre histoire familiale qui résonne dans l’histoire de beaucoup d’autres. Il est accompagné sur scène de deux merveilleux musiciens Elie Maalouf et Marc Vorchin. 

Ce sont mes premières larmes du OFF 2023 mais des larmes comme j’aime en faire couler car elles expriment toute l’intensité ressentie pendant cette heure face à Matías et son histoire. A la fin, il nous remercie de notre accueil, à mon tour de le remercier d’avoir partagé cette partie de sa vie avec nous.

📍Pour faire ce voyage avec Matías, rendez-vous à 15h55 dans la Salle Tomasi de la Factory pour voir (Ex)Ode

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Cette chronique a été écrite et enregistrée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2023.

En mode Festival est un podcast pour vous faire découvrir mes coups de cœur théâtre, musique, danse, créations artistiques toute l’année, au gré de mes découvertes.

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Rencontre avec Fabrice Sabre, photographe avignonnais qui expose  ses photos Place des Corps Saints. L'exposition s'appelle 'Ici' et elle est à découvrir gratuitement pendant tout le festival 2019.

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Cette interview a été réalisée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2019.

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Rencontre avec Julia Duchaussoy, co-autrice et interprète de J'irai danser avec les requins.

Orpheline, Bulle grandit dans le monde du show-bizz, élevée par sa tante meneuse de revue, et son parrain, travesti dans un cabaret.
Mais Bulle n'a pas le goût du strass et des paillettes : elle aime la lecture, la nature... Jusqu'au jour où elle découvre la plongée sous-marine. Son existence va en être bouleversée. Elle découvre qu'elle peut communiquer avec les requins, ces êtres extraordinaires, qui ne sont pas les monstres dont elle avait si peur enfant. Elle s'émerveille… et se révolte en apprenant que les humains sont en train de les exterminer.
Bulle sait enfin quel sera son rôle : protéger et sauver ce Seigneur des Océans, indispensable à l'équilibre de la planète.

UN SPECTACLE POUR SE QUESTIONNER, TRANSMETTRE ET AGIR POUR L'AVENIR

Parrain : Steven Surina / Shark Education - Partenariat : Le SEL de Sèvres et Le Jardin sauvage 

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Cette interview a été réalisée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2019.

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Rencontre avec Savannah Macé, critique de théâtre, metteuse en scène et créatrice du site La mémoire du théâtre contemporain.

Cela fait 6 ans que nos chemins se croisent avec Savannah pendant le festival d'Avignon. Nous avons collaboré trois ans à la TV du OFF et ces deux dernières années dans l'émission Grand Large sur Radio TOMA, elle m'a fait découvrir des auteurs, acteurs et metteurs en scène de talent. C'était donc logique que je l'interroge sur sa vision du théâtre contemporain et son projet de laisser une trace intemporelle du théâtre du XXIème siècle. 

Crédit  photo  : Nelly Briet

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Cet épisode a été réalisée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2019.

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Dans ce nouvel épisode, je vous invite à découvrir un échange que j'ai eu avec ⁠Alexandra Furon⁠, comédienne et membre de l'association Les Voix.fr, que j’ai eu le plaisir de rencontrer lors d’un petit-déjeuner “Good Morning la Toile” organisé par Pénélope Boeuf et son équipe à Paris.

Pour Alexandra, la voix est son outil de travail puisqu’elle fait des voix off, du doublage, de la pub, des podcasts ou encore des narrations de documentaires. Un savoir-faire unique, une spécificité culturelle française aujourd’hui menacée par les progrès de l'intelligence artificielle. Alexandra m'a expliqué comment ces technologies commencent à reproduire des voix à partir d'extraits en ligne, sans réglementation claire pour protéger les professionnels du secteur.

Nous avons discuté de l’urgence de préserver la richesse émotionnelle que seul un être humain peut transmettre dans une performance vocale.
Avec les 249 membres de l’association Les Voix.fr et le mouvement Touche pas à ma VF, elle cherche à alerter le gouvernement et le grand public pour que ces métiers, si essentiels à la création, continuent d’exister.

Elle parle aussi de son métier-passion, une "schizophrénie joyeuse" qui lui fait vivre 10 vies en une journée. C’est une profession qui, au-delà de la technique, fait appel à une vraie sensibilité artistique, “une intelligence artistique”, comme elle l’appelle.

Si, comme moi, vous êtes sensibles à la question de l’avenir des voix dans la création audiovisuelle et artistique, je vous encourage à écouter l’épisode, à soutenir les initiatives de ⁠Les Voix.fr⁠, à ⁠signer la pétition en ligne⁠ et à suivre le mouvement Touche pas à ma VF.

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Cette interview a été enregistrée par Marie-Cécile Drécourt en octobre 2024.

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Rencontre avec Emmanuel Van Cappel, qui interprète Elle ... émoi 

 Une alchimie délicate d’humour, de talent et d’humanité !
Assis dans son fauteuil, un musicien remonte le fil de sa carrière dans la fosse d’orchestre de l’Opéra de Paris. Dans une mise en scène aussi esthétique que poétique, jouant subtilement sur la confusion entre ELLE (sa trompette) et ELLE (la vie, l’être aimé...), pratiquant l’art de la métaphore et des digressions musicales , le personnage nous entraîne dans une introspection tout en pudeur et délicatesse. La musique rythme le spectacle et participe pleinement à l’émotion, à la joie et même à l’euphorie. Un vrai moment de grâce et d’intelligence... Un spectacle dont on ressort « ré-initialisé », plein d’énergie et de joie de vivre ! 

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Cette interview a été réalisée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2019.

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Rencontre avec Fabienne Chaudat, qui partage la scène avec Trinidad, Anne Barbier et Agnès Bove dans "Et pendant ce temps Simone Veille"

60 ans de féminisme revisités avec humour ! Suite à l’affaire Strauss Kahn en 2011, Trinidad, connue pour ses chroniques sur France Inter et chez Brigitte Lahaie a eu l’idée de revisiter l’histoire de la condition féminine en France des années 50 à nos jours à travers trois lignées de femmes sur quatre générations. Le tout ponctué par des chansons et les interventions d’une pétillante Simone qui veille à nous rappeler les dates importantes qui ont jalonné cette quête d’égalité hommes/femmes, de la lutte pour l’avortement à la procréation assistée. Au moment où la parole des femmes se libère, ce spectacle, sans aucune revendication, pose une question : sommes nous enfin capables d’avancer ensemble?

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Cet épisode a été réalisée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2019.

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Rencontre musicale avec Raphaël Maillet et Jonathan Malnoury, deux membres de la Compagnie Accordzéâm pour nous présenter "La Truite" déclinée sous toutes ses formes.

Mise en scène Eric Bouvron
 

Qui aurait pu croire que la vie d'une truite puisse être si passionnante?
En revisitant la mélodie si célèbre de La Truite de Schubert, les 5 musiciens du groupe Accordzéâm proposent avec fraîcheur une cascade de styles musicaux.
La mise en scène d'Eric Bouvron nous plonge dans un torrent où l’âme classique rejoint l’instinct du corps…
« Accordzéâm, ludique mais non moins impeccable. » Le Monde
« Ils jouent de la musique, ils jouent avec la musique. On a l’impression d’un travail de fantaisie et finalement il y a de l’émotion et quelque chose de très poétique. » Jean-François Zygel
« Interprétation festive et farceuse. » Télérama 

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Cet épisode a été réalisée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2019.

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Ah le couple, source d'inspiration sans fin pour les comédies. Car oui dans ma reco aujourd'hui on va rire grâce au super quatuor de Amor à mort.

Il y a quelques années, quand je couvrais le festival à la radio, j'ai eu le bonheur de travailler avec deux des comédiens du spectacle Nelly et Didier Landucci, je connaissais donc leur énergie et leur talent d'improvisation toujours au top. 

Avec eux sur scène Anne Décis & Avy Marciano, acteurs bien connus des fans de Plus belle la vie, et non moins talentueux. 

Un spectacle d'humour noir où scénette après scénette on rencontre des couples jusqu'à ce la mort les sépare. Vous savez ce moment où le cerveau vrille et que la folie prend le dessus sur la raison. 

On se délecte de ces histoires d'amour hilarantes, grinçantes aux fins effrayantes parce que finalement peut-être qu'on s'y retrouve toutes et tous un peu, tant l'équilibre dans les couples ne tient parfois qu'à un fil. 

À voir à 21h15 au petit chien. Une belle manière de finir votre journée pour contenter votre côté diabolique, et attention au retour à la maison ensuite…

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 Cette chronique a été écrite et enregistrée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2024.

En mode Festival est un podcast pour vous faire découvrir mes coups de cœur théâtre, musique, danse, créations artistiques toute l’année, au gré de mes découvertes.

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Rencontre avec Thom Trondel qui présente cette année son nouveau spectacle : 'With Love' 

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Cette interview a été réalisée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2019.

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Bienvenue dans Esperluette en Mode Festival, le podcast qui va vous faire écouter le spectacle vivant de multiples manières.

Je suis Marie-Cécile Drécourt et en 2012, j'ai découvert le Festival OFF d'Avignon, un des plus grands festivals de théâtre au monde, et ça a changé ma vie ! Depuis, je suis une festivalière assidue et c'est même grâce au festival que je me suis mise à produire des podcasts. Je vous raconte.

J'ai d'abord travaillé pendant trois ans à la production de la web TV du Festival OFF, puis pour l'émission spéciale Festival sur France Bleu Vaucluse. La production, c'est organiser les émissions, faire les plannings, aller voir les pièces, débriefer l'animateur. Tout ça en coulisses, jamais devant le micro.

Et un jour, l'animateur, à deux minutes du direct, me dit « c'est toi qui as vu la pièce, c'est toi qui fais l'interview ». La pièce, c'était Intra Muros et la personne à interviewer, Alexis Michalik, artiste multimolierisé. Tant qu'à faire, autant commencer fort pour sa première interview en direct à la radio !

Malheureusement, je n'ai pas l'enregistrement de cette émission. J'étais assez stressée, bien évidemment, mais je me suis tellement régalée. Et après un mois de juillet à faire une interview par jour à la radio, j'ai eu envie de créer mon propre média et de donner la parole aux belles énergies de mon territoire, le Vaucluse. C'est comme ça qu'Esperluette est née.

Chaque mois de juillet, la tradition pour Esperluette, c'était de passer En Mode Festival avec des interviews d'artistes ou des chroniques dédiées à cet événement immanquable d'Avignon.

Ces épisodes bonus, j'ai décidé de les transférer sur un nouveau podcast, que vous êtes en train d'écouter en ce moment, Esperluette en Mode Festival, pour pouvoir parler spectacles vivants toute l'année, au gré de mes envies et de mes découvertes.

Je ne vous garantis pas de publier régulièrement, mais plutôt au fil de l'eau, parce qu'en fait, il n'y a pas que pendant le festival d'Avignon que le Vaucluse vibre de la créativité des artistes, bien au contraire.

Avant d'écouter mes nouvelles découvertes, vous pouvez déjà entendre les épisodes en Mode Festival créés depuis 2018.

Si vous êtes en manque de podcast, n'hésitez pas à aller jeter une oreille sur Esperluette à l'écoute du Vaucluse, où là, vous entendrez de belles interviews plus longues, de chefs d'entreprise, d'artistes également, et d'associations, à écouter sans modération, que vous soyez ou non vauclusien ou vauclusienne.

Je vous souhaite une très bonne écoute !

Un des livres qui m'a marqué quand j'étais petite était le Lion de Joseph Kessel. Quand j'ai vu dans le programme que Franck Desmedt, que j'avais découvert avec plaisir, dans Adieu Mr Haffmann, faisait un seul en scène sur son histoire, c'était évident que j'allais tenter ce voyage théâtral. 

Et je n'ai pas été déçue. 

Franck Desmedt nous y déclame l'histoire de ce grand reporter, écrivain, aventurier. Toujours en recherche de découvertes et de dangers. Avec sa soif de vivre et de boire aussi, beaucoup, il n’a peur d’aucune situation et part observer le monde pour relater son temps. Son besoin de poser sur le papier ce à quoi il assiste sera encore plus fort après la mort de son frère, Lazare. 

Il a traversé deux guerres mondiales, pisté des trafiquants d'esclaves en Afrique, assisté aux débuts de l’aviation, trinqué avec Humphrey Bogart, exploré l’Afghanistan, et bien d’autres événements encore. Il a aussi été immortalisé en entrant à l'Académie française en 1962, sa dernière aventure. Sa vie est bien trop chargée pour la raconter entièrement en 1h15, mais si vous aimez les biopics, ne manquez surtout pas Kessel. 

Le texte est merveilleusement écrit, le rythme de la pièce et les ruptures dans les phrases sont savamment pensées et la mise en scène réalisée par l’auteur, Mathieu Rannou, a été réfléchie dans les détails pour rendre à l’aventurier un bel hommage. 

Kessel laisse sur le papier les récits des événements qu’il a vécus, ils appartiennent maintenant aux lecteurs et avec cette pièce aux spectateurs d’y piocher l’énergie et la force pour se lancer dans tous types d’aventures. 

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Cette chronique a été écrite et enregistrée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2023.

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Rencontre avec Laura Elko qui interprète "Enfin Vieille ! " 

Laura a tout ce qu'il faut pour être heureuse : un bon métier, un futur époux parfait... mais sa petite conscience, marionnette greffée au bout de sa main, vient la titiller. A-t-elle vraiment choisi cette vie ? Où est passée son âme d'enfant ?

​Seule en scène, mais polymorphe, Laura raconte, ventriloque, chante avec une virtuosité joyeuse qui lui permet finalement d'échapper au carcan dans lequel elle s'était enfermée.

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Cette interview a été réalisée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2019.

Esperluette c'est aussi un podcast hors Festival d'Avignon avec des interviews de chef·fes d'entreprise, d'artistes et de responsables d'association, ⁠pour l'écouter c'est ici⁠

Comme chaque année en juillet, Esperluette passe en mode Festival !!! Format et ambiance un peu différente du reste de l’année sur le podcast, mais pour celles et ceux qui me suivent depuis longtemps, vous savez que je suis addict à cet événement incontournable d’Avignon.

Cette année encore il va falloir faire des choix avisés car il y a plus de 1600 spectacles proposés au OFF et il faut faire les choix rapidement car, JO obligent, le festival se termine le 21 juillet.

Pour vous aider dans vos choix, je vais diffuser des chroniques régulièrement avec mes coups de cœur.

Je privilégie le théâtre mais je vais également voir des spectacles musicaux, du cirque, de la danse, tout dépend de mon humeur du moment.

Ce que j’adore le plus c’est l’énergie qui passe entre la scène et le public et une chose est sûre, je ne me lasserai jamais du spectacle vivant.

Aujourd’hui je vous présente rapidement mes coups de cœurs de 2023 qui reviennent cette année (si vous voulez plus d’infos sur ces spectacles rdv dans ma playlist dédiée au festival d’Avignon)

En numéro 01 :  Cyrano de la compagnie Théâtre Les pieds nus - Un Cyrano de Bergerac revu avec une grande énergie et surtout joué par trois femmes. Cette année il se joue à la Condition des soies à 16h25.

N°2 : Deux frères : Dans un style complètement différent, Deux frères, ouvrent la parole sur les violences familiales. Une pièce très touchante tout en restant lumineuse. Ils sont à la Chapelle des Antonins à 13h45

N°3 : Kessel joué par le talentueux Franck Desmedt.  L'histoire de Joseph Kessel, ce grand reporter, écrivain, aventurier. Toujours en recherche de découvertes et de dangers. A écouter au roi René à 10h30

N°4 : Scotland ! Si vous aimez les spectacles loufoques, déjantés et drôles rdv au théâtre du rempart à 21h10 

Voilà, pour les premières reco, rdv dans les prochaines chroniques pour de nouvelles découvertes je l’espère-luette évidemment !

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 Cette chronique a été écrite et enregistrée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2024.

En mode Festival est un podcast pour vous faire découvrir mes coups de cœur théâtre, musique, danse, créations artistiques toute l’année, au gré de mes découvertes.

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Hier, j’ai ouvert l’armoire à poésie pour un doux moment de théâtre qui fait la part belle aux mots. Cette armoire à poésie est celle de Clémence, une professeur de lettres à la retraite, qui se retrouve un jour nez à nez avec deux anciens élèves qui rentrent chez elle pour lui faire son procès. 

Pendant trois ans, ils ont suivi, quand ils étaient au lycée 20 ans plus tôt, ses cours de poésie. Et après s’être confrontés à la réalité, ils lui reprochent de leur avoir fait perdre leur temps, car ces cours ne servent à rien comparées aux matières concrètes comme les mathématiques. Les poèmes ne sont que des chimères qui amènent à la rêverie et la créativité, bien loin de notre société ancrée dans la recherche de  toujours plus de résultats.

Clémence relève le défi de devenir l’avocate de sa passion, qui pendant ses périodes sombres lui ont sauvé la vie. “Devant moi, j’avais l’armoire à pharmacie et l’armoire à poésie, c’est la seconde qui m’a sauvé” leur explique-t-elle. 

Un spectacle qui fait écho aux dernières années que l’on a vécu où il a fallu classer les activités entre celles qui sont essentielles et celles qui ne le sont pas. Et pourtant les mots, la manière dont on les manie, la musicalité des phrases sont essentiels aux liens que l’on crée. Ils permettent l’échange, la rencontre et même l’évasion. Alors ne sont-ils pas essentiels, même déposés sur un papier en alexandrins ?

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Cette chronique a été écrite et enregistrée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2023.

En mode Festival est un podcast pour vous faire découvrir mes coups de cœur théâtre, musique, danse, créations artistiques toute l’année, au gré de mes découvertes.

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Le Festival d’Avignon, c’est l’occasion de faire de multiples découvertes. Et pour cette reco, je vous emmène en Andalousie grâce à la troupe Fe Flamenca dirigée par Valérie Ortiz.

Le spectacle proposé au OFF s’appelle Momentos, c’est un subtil mélange entre Flamenco traditionnel et plus moderne. 

Le spectacle commence par un focus sur les pieds des artistes qui vont vous délecter ensuite pendant 1h25. Et ce ne sont pas tous des danseurs, la musique est jouée en live par quatre musiciens pour une grande partie des tableaux. 

J’ai été particulièrement marquée par la voix de Jésus Carceller qui m’a donné des frissons à plusieurs reprises et par l’accordéon de Jérémy Naud qui apporte une énergie supplémentaire au spectacle et bien sûr par la précision de Valérie autant dans ses pieds, ses mains que dans l’expression de son visage entre grande intensité et douceur.

Je ne suis pas vraiment fan de flamenco en temps normal mais ce spectacle m’a enchantée. Valérie Ortiz dit que “danser est son langage et le flamenco est sa voix”, une bien belle voix qui nous embarque dans son univers, appelle à la découverte de cet art tout ceci superbement englobé dans un écrin de lumières réalisé par Mathieu Durbec.

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 Cette chronique a été écrite et enregistrée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2024.

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Karine Ventalon, vous la connaissez sur Esperluette dans sa chronique "Paris-Avignon, 5 minutes d'arrêt".

Elle est enfin de retour sur scène dans "Des plans sur la comète " écrit et mis en scène par Tristan Petitgirard avec Juliette Poissonnier ou Noémie de Lattre, Margaux Van den Plas et Éric Boucher.
Rdv 12h20 - Théâtre des Gémeaux (relâche les 12, 19 et 26 juillet)

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Cette interview a été réalisée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2021.

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Aujourd’hui direction les Hivernales où je suis allée voir Royaume, un spectacle de danse chorégraphié par Hamid Ben Mahi. 

Un spectacle réunissant 6 femmes, qui donnent de leurs voix et de leurs corps pour raconter leurs histoires, des histoires qui nous parlent à toutes car nous avons malheureusement toutes vécues ce qu’elles racontent ou nous connaissons une femme qui l’a vécu. 

Un peu comme si nous participions à un cercle de femmes où la parole est ouverte, ou tout se dit simplement, sans besoin de se justifier, avec l’émotion du moment. 

Un moment pour réfléchir sur la brutalité de notre société patriarcale, pour libérer la parole, pour se dire qu’aucune n’est seule, que l’énergie du groupe aide à avancer.

Céline, Elsa, Sandrine, Sara, Viola et Yvonnette sont ces 6 femmes. Elles sont comme chacune d’entre nous, à ceci près qu’elles dansent superbement bien avec un très beau mélange de hiphop et de contemporain.

Avec force, rythme et intensité, elles dansent pour se relier, pour se soutenir les unes les autres, pour nous inciter à continuer à vivre  en construisant une autre société plus égalitaire et ouverte.

Le spectacle s’est terminé par une standing ovation, preuve qu’elles nous avaient embarqué·es chacune à leur manière dans leur univers. Une standing ovation amplement méritée

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 Cette chronique a été écrite et enregistrée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2023.

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Rencontre avec Grégori Baquet, interprète et metteur en scène de 'Le K de Dino Buzzati' lors du Festival Off d'Avignon 2019

 13 histoires fascinantes, drôles ou effrayantes tirées du célèbre recueil de nouvelles éponymes de Dino BUZZATI. Tout commence par un anniversaire, juste pour prendre conscience, brusquement, que le temps passe…
Et les histoires s’enchaînent, enroulées autour de trois thèmes majeurs de notre existence: La création, l’amour et la destinée. L’écriture de Buzzati est simple mais flamboyante, quotidienne mais inspirée.

Adaptées et co-mise en scène par Xavier Jaillard (Molière 2008 de l’adaptation pour «  la vie devant soi ») ces histoires prennent vie sur scène grâce à Grégori Baquet (Molière 2014 de la révélation théâtre et nommé comme Meilleur acteur en 2018 & 2019) 

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Cette interview a été réalisée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2019.

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Je termine ces chroniques festivalières avec un spectacle musical.

Et pas n’importe quelle musique, celle de Wolfgang Amadeus Mozart magnifiquement interprétée au piano par François Moschetta.

Mais Mozart, One piano show, comme son nom l’indique, n’est pas un concert de musique classique, c’est à la fois l’humour d’un one-man show, la virtuosité d’un concert de piano et le plaisir de découvrir l’histoire derrière le compositeur, génie qui a écrit son premier morceau à l’âge où nous étions encore à la maternelle à essayer de faire rentrer des ronds dans des carrés.Légèrement énervant ce Mozart finalement !

Ce que j’ai aimé dans ce spectacle c’est qu’il est accessible à toutes et tous, que vous soyez connaisseur de musique classique ou complètement novice. Quand je suis allée le voir il y avait même dans le public une petite fille de 8-9 ans qui en sortant de la salle a crié : “c’était génial mamie j’ai adoré !!” La vérité sort définitivement de la bouche des enfants.

Moi aussi j’ai adoré. Et j’en profite pour faire un petit clin d'œil à Samuèle Dumas, une ancienne invitée du podcast, qui fait avec cette pièce sa première direction d’acteur. Challenge réussi !

Alors n’hésitez pas, Laissez François Moschetta vous parler avec sa voix et ses doigts de Mozart.

Crédit photo : Bob Mauranne

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Cette chronique a été écrite et enregistrée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2024.

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Attention gros coup de cœur pour ce classique revisité par trois femmes au talent incontestable ! Cyrano, oui le classique d’Edmond Rostand, avec ses costumes, ses lettres d’amour enflammées pour Roxane et bien sûr ce nez, centre de toutes les intrigues.

On peut se dire que cette pièce a été vue et revue, et bien la compagnie Les Pieds nus, relève le défi de proposer une nouvelle version très très réussie.  Elle a pris le parti de naviguer entre tradition baroque et modernité en alliant le théâtre de masque, un peu d’influences asiatiques, des jeux d’ombres et quelques incursions du 21ème siècle pour agrémenter le tout.

Avec une grande énergie et malgré le peu d’espace de la salle où elles jouent Iana-Serena, Mathilde et Louisa courent, dansent, changent de rôles et déclament ce classique poétique que nous connaissons toutes et tous même si nous ne l’avons pas forcément lu dans son intégralité.

Le texte est sublimé et on oublie très vite que tous les personnages, principalement masculins dans l’histoire, sont joués par des femmes parfois à quelques centimètres du public. C’est brillant, enthousiasmant et moderne. 

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 Cette chronique a été écrite et enregistrée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2023.

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Vous le savez ce que j’aime au Festival c’est passer une journée à enchaîner les spectacles intenses, les créations où il reste encore un peu de travail pour en faire une pépite et les moments de divertissements purs (mais quand même toujours avec sur scène du talent et de la recherche scénique). Et bien avis à celles et ceux qui souhaitent passer un bon moment, rire, chanter, se trémousser sur leur siège et ravir leurs oreilles de belles voix, Et dieu créa le Swing des Swing cockt’elles est fait pour vous !!

1h20 de chansons endiablées ou Annabelle Sodi Thibault, Morgane Touzalin-Macabiau et Agnès Pat’ nous emmènent dans des extraits de chansons pour nous montrer l’évolution de la voix au fil du temps. Alors attention, dit comme ça ça peut paraître un peu trop sérieux à regarder, pas du tout et c’est bien là tout le brio de ce spectacle. Elles ont non seulement des voix incroyables, la capacité de passer d’une musique hyper rythmée à une chanson mélancolique en quelques secondes mais elles sont ultra drôles et pétillantes.

Cerise sur le gâteau, la présence de Jonathan Soucasse, au piano, qui apporte aussi sa petite touche musicale mais pas que, vous verrez, je ne vais pas tout vous dévoiler ici.

Le public était en feu à la fin du spectacle, difficile d’arrêter d’applaudir tellement les trois swing cockt’elles nous ont embarqué avec leurs voix et leurs folies. On en redemande encore et encore et ça fait un bien fou !

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 Cette chronique a été écrite et enregistrée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2023.

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Rencontre avec Trinidad qui présente cette année à Avignon un nouveau solo : Pour que tu t'aimes encore

Trinidad est présente sur Facebook et sur Youtube

 « Longtemps j’ai voulu être quelqu’un d’autre doutant de moi-même et puis un jour à la fin d’un spectacle une femme m’a dit : je veux être vous. Cette déclaration inattendue m’a permis de revisiter tous ces modèles qui ont fait la femme que je suis. »

Après le succès d’Et pendant ce temps Simone veille, Trinidad nous propose de la suivre dans son voyage qui va de la découverte de Françoise Dorléac à 10 ans à sa rencontre avec Brigitte Lahaie à 50.

Avec humour et tendresse elle s’amuse de la sexualité et explore via ses modèles la puissance des femmes et la fragilité des hommes, de la découverte de leur clitoris pour les unes à l’obsession de leur pénis pour les autres.

Du fou du Roi chez Stéphane Bern à Brigitte Lahaie sur Sud Radio. Trinidad est passée des couronnes aux sextoys, elle nous livre ici ses petites clés Pour que tu t’aimes encore et en corps.

« La libération des femmes a-t-elle eu lieu ? Pas si sûr. Parfois, l’art fait plus avancer les mœurs que de longs discours. C’est le cas avec "Pour que tu t’aimes encore". Lorsque j’ai rencontré Trinidad, elle m’a tout de suite plu. Voilà une femme libre. Elle a choisi de se moquer des difficultés qu’elle a rencontré, tant dans sa vie amoureuse que professionnelle, prouvant que nos blessures peuvent aussi devenir nos forces. La femme est souple et adaptable tel le roseau. Lorsqu’elle sait se frotter au chêne, symbole masculin par excellence, rien ne peut lui résister. » (Brigitte Lahaie)
 

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Cette interview a été réalisée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2019.

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Rencontre avec Rémy Vachet, de la compagnie Le Chapitô de Nouvelle-Calédonie, pour le spectacle Caillasse 

 CAILLASSE est une épopée tragique enveloppée d'imaginaire comique. Deux drôles d’oiseaux et un petit bout de ciel coincés entre 4 murs ; une vision loufoque de l’aventure de deux condamnés au bagne. L'espoir en survol, ils planent au dessus du labeur et des privations . Tantôt matons, révolutionnaires, bagnards ou soldats chantant, ils cherchent la liberté dans tout ce qu’ils font. Sans perdre une seconde, de peur de se faire prendre à nouveau ou de vous embarrasser d’une histoire triste, ils usent de leur imaginaire ; seul horizon auquel s’accrocher...

La pièce est une adaptation du spectacle Expédition Paddock d'Olivier Germser. 

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Cette interview a été réalisée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2019.

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On me demande toujours :  comment fais-tu pour choisir les pièces  que tu vas voir ?

Il y a des dizaines de manières de faire son choix mais pour la pièce dont je vais vous parler aujourd’hui, ça s’est passé comme ça . 

Je cherchais dans le programme papier du off un spectacle à voir à 10h. Et je suis tombée sur l’affiche d’Angèle où j’ai vu que la scénographie allait être originale, car digne d’un plateau de cinéma avec travelling intégré.

Ça a attisé ma curiosité d’autant plus qu’à Avignon la plupart du temps les mises en scène sont réduites au minimum tant les créneaux entre deux spectacles sont serrés. J’ai regardé le résumé de la pièce et hop j’ai réservé ma place. Quelle bonne idée j’ai eu !!

Un gros coup de cœur pour Angèle de la compagnie Cartoun sardines. Une adaptation très ingénieuse du film de Pagnol lui-même tiré d’un roman de Giono.

On est entre théâtre et cinéma. On se délecte à la fois de l’histoire d’Angèle, fille de paysan, dont Albin est secrètement amoureux mais qui se laisse séduire par Louis, un mauvais garçon de Marseille et de la mise en scène où l’on voit les coulisses du tournage effréné de ce film. Les caméras, les angles de prises de vue, les paysages sonores prennent corps, au sens propre et au sens figuré vous verrez, grâce aux talents des comédiens.

On rit beaucoup, on est ému aussi, bref un vrai bonheur à voir absolument !

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Cette chronique a été écrite et enregistrée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2024.

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Quand je vous dis que pendant le Festival d’Avignon on peut voyager. Il y a quelques jours, je suis partie en Chine, dans la Province du Henan, située au centre du  pays. Une Province connue pour être le berceau de la civilisation chinoise. 

Grâce à la troupe dirigée par l’actrice principale Wu Suzhen, j’ai pu découvrir un spectacle traditionnel de cette partie du monde.

Avec très peu de décors, des costumes très colorés, de la musique traditionnelle, des chants aux sonorités particulières et une gestuelle très précise, les scènes sont mimées, chantées, jouées avec beaucoup de minutie.

Imaginez, l’actrice principale met 3 heures pour se parer de son magnifique costume et se maquiller.

La compagnie présente 3 spectacles pendant le festival, un par semaine : Ramasser le bracelet de Jade, que j’ai vu - l’épée cosmique puis le Palais de Fan Wang. Chaque histoire est différente, le but étant de promouvoir la culture de l’opéra du Henan.

Le spectacle est surtitré pour une meilleure compréhension, mais au final je me suis surtout laissée bercée par les sonorités et l’ambiance de ce spectacle. Un moment hors du temps où on laisse libre court à la découverte, et où on se rend compte que même sans comprendre la langue, on peut être touchée par une esthétique différente.

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 Cette chronique a été écrite et enregistrée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2024.

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Retrouvailles avec la pétillante et inspirante Trinidad qui revient à Avignon pour nous présenter ses modèles féminins avec humour évidemment.
Retrouvez-la au Roi René à 19h20 sauf les lundis. Son spectacle s'appelle "Pour que tu t'aimes encore" et je vous le conseille grandement. Emmenez vos amies et amis, vos ados, tout le monde se régalera.

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Cette interview a été réalisée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2021.

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25 ans de vie commune, Sam et Irma ont eu deux enfants, leur couple s'essouffle comme pour beaucoup après autant d'années passées ensemble. En rdv avec leur pasteur, Sam exprime enfin à sa femme ce qu'il ressent au plus profond de lui. Un secret qu'il garde depuis bien trop longtemps et qui va changer sa vie, celle de sa femme, de leurs enfants et leurs proches.

Avec beaucoup de douceur et  d'intelligence, Normal aborde la question de l'identité, celle que l'on nous donne et celle qui est réellement la nôtre. 

L'interprétation des comédiens et des comédienne est juste sans jamais s'engouffrer dans les clichés qui feraient perdre toute la crédibilité à l'histoire. 

Les touches d'humour permettent d'intégrer le sujet dans notre quotidien et ainsi pouvoir y réfléchir en toute sérénité.

Une réelle belle surprise que cette pièce aux décors colorés qui utilise la tendresse pour faire passer des messages d'actualité. L'équilibre entre émotion et rires est maintenu du début à la fin et nous montre que pour sortir de la pression de la recherche constante de la normalité, il n’y a finalement qu’une seule réponse :  l'amour que l'on se porte et que l'on porte aux autres. 

Si vous voulez découvrir cette pépite, rdv à la Scala à 14h30.

Crédits photos : Karine Letellier 

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 Cette chronique a été écrite et enregistrée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2024.

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Deux frères c’est l’histoire de Renaud et André, deux enfants qui ont grandi sous le même toit, dans la même famille, au même moment, mais n’ont pas eu la même histoire. Renaud, l'aîné, a dû grandir en subissant les coups de son père.

Pourquoi lui et pas André ? Comment se construire, grandir, et prendre son indépendance pour débuter sa vie d’adulte autrement quand la violence a fait partie du quotidien, de la normalité ?

Renaud et André sont aujourd’hui grands et ils viennent nous raconter leur histoire, la fraternité qui les lie malgré cette différence de traitement dans la famille, la culpabilité d’André plus tard qui se demande s’il aurait pu faire quelque chose pour éviter ça à son frère.

Chacun raconte une partie de cette histoire. Chacun relate des moments forts, parfois violents. Ils reconstruisent avec nous le puzzle de ce qui les a fait grandir et les a marqué à vif pour toujours.

Pour leur première à Avignon les Deux frères réussissent ce pari de nous parler d’un sujet très dur, de même nous le montrer mais sans choquer, jamais grâce à une belle mise en scène. A peine entrés dans la salle de spectacle, ils échangent avec nous pour très vite briser le quatrième mur et nous donner l’impression que c’est à un vrai moment de confidence que nous allons participer. 

Une pièce, malgré son sujet,  pleine de joies et de légèreté apportée par la musique jouée au piano par Renaud.  

Une pièce qui va bien au-delà du spectacle et de l’envie d’ouvrir la parole sur les violences familiales. C’est un projet soutenu par plusieurs associations de protection à l’enfance, et on le sent sur scène les acteurs ne sont pas juste là pour jouer, mais porte une parole avec leurs tripes et  leurs émotions. 

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 Cette chronique a été écrite et enregistrée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2023.

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Nouveau coup de coeur dans l'excellente programmation de l'Artéphile avec l'adaptation de 107 ans de Diastème  interprétée par Simon Fraud.

Simon, 16 ans, aime Lucie, rencontrée dans la cour de l’école primaire, reconnue dès les premières secondes comme l’”âme soeur”. Mais à la suite d’une trahison de Simon, Lucie veut partir, veut réfléchir, et installe entre eux une distance que Simon ne peut pas supporter. Il se repasse en boucle les images de leur histoire, il nous ouvre les portes de son théâtre intérieur, de sa fantaisie et de sa souffrance.
Il nous raconte sa fugue et son geste désespéré pour reconquérir Lucie, et le chemin que prend sa vie après cette tentative.

« J’ai voulu raconter une histoire dans laquelle le temps, contrairement à l’adage, ne guérissait pas les blessures, une histoire d’amour absolu, à la fois drôle et bouleversante, qui puisse faire rire, faire peur et faire mal, comme la vie fait rire, fait peur et fait mal.107 ANS, c’est l’histoire d’un garçon fou d’amour pour une fille. L’histoire de Simon et Lucie."
Diastème

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Crédit photo : Bensphoto

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Cette interview a été réalisée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2019.

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Rencontre avec Nicolas Devort, qui présente cette année son nouveau spectacle : La Valse d'Icare.

Icare, musicien et chanteur talentueux rencontre vite le succès.
Mais le chemin de la réussite se craquelle et au fur et à mesure de son ascension, ses démons le rattrapent.
Comment garder les pieds sur terre lorsque l’on est porté aux nues ?
La valse d’Icare, ou l’épopée d’une vie en trois mouvements.
Dans ce conte musical sensible, drôle et tragique, une galerie de personnages haute en couleur prend vie sous nos yeux à travers le corps et la voix de l’acteur, et porté par l’imaginaire du spectateur.
Après « Dans la peau de Cyrano », le nouveau seul en scène de Nicolas Devort.

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Cet épisode a été réalisée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2019.

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Attention cette chronique va vous proposer de prendre une bonne dose d’énergie positive ! Parce que cette année particulièrement je trouve que les propositions au off que j’ai eues depuis le début du festival traitent de sujets bien lourds, et même si j’aime aller voir des spectacles avec du fond, des fois un peu de légèreté et de bonne humeur ça fait du bien. Alors direction le spectacle des fouteurs de joies parce qu’avec un nom pareil, je ne prenais pas trop de risques et je m’assurais de ressortir avec le sourire. 

Et ça a été bien plus que ça. 5 musiciens et chanteurs ultra-talentueux vous embarquent dans leur course folle. Les nôtres en fait, puisqu’en plus de nous régaler de leurs chansons, leurs textes sont leurs regards sur notre société. Ils interrogent notre monde, les selfies, le temps qui passe, les entretiens d’embauche, la pollution plastique ou encore les migrants perdus en mer. On peut le voir avec deux modes de lectures : soit l’écoute des textes superbement écrits, grinçants et satiriques à souhait, soit l’écoute de la musique aux notes parfois country, parfois rock et parfois mélancoliques aux multiples instruments. En sortant je me suis dit que j’y retournerai peut-être car il y a des détails dans les textes que j’ai dû rater tellement la musique m’a entraînée, difficile de se concentrer sur tous les mots quand l’envie de se lever et taper des mains nous prend.

Les Fouteurs de joie proposent donc un spectacle hybride, déjanté et enthousiasmant. Tout simplement un pur bonheur à voir et à revoir sans hésiter !

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Cette chronique a été écrite et enregistrée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2023.

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Rencontre avec Isnelle Da Silveira et Dyna pour parler du spectacle "NinaLisa" 

Une interview à écouter jusqu'à la dernière seconde puisqu'elles ont accepté de faire une petite chanson a capella, un pur moment de bonheur !

Nina Simone, une des artistes essentielles du 20e siècle, mais aussi une mère. Lisa Simone, sa fille, également chanteuse. Cette nuit, ces deux femmes se parlent et chantent l’amour, la lutte pour les droits civiques, la filiation, la maladie et l’afroféminisme.
Jazz et musique classique s’entrechoquent dans une odyssée théâtrale et musicale sans champagne mais avec un pianiste et deux superbes voix dont celle de DYNA qu'on a déjà pu apprécier à Avignon dans les spectacles DOUBLE (prix du public 2016) et TRANCE (2018) . 

Crédit photo : Alice Piemme

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Cette interview a été réalisée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2019.

Esperluette c'est aussi un podcast hors Festival d'Avignon avec des interviews de chef·fes d'entreprise, d'artistes et de responsables d'association, ⁠pour l'écouter c'est ici⁠

Deuxième spectacle intimiste du jour, deuxième histoire de jeune femme, deuxième coup de coeur pour une autre pièce qui nous permet d’assister à un dialogue qui aurait été impossible en dehors d’une création artisitique. Cette fois c’est l’histoire d’un auteur qui a perdu sa femme et qui se rend à Munich pour écrire une pièce sur la nièce d’Hitler, Angela Maria surnommée Geli. En 1931, elle a été retrouvée morte à 23 ans, d’une balle dans la poitrine, dans le bureau de son oncle.

Il n’a qu’une obsession, résoudre le mystère de sa mort et c’est là qu’il entame un échange avec elle. S’est-elle suicidée ? A-t-elle été tuée par Hitler, ou par d’autres personnes.

Elle fut “le seul vrai grand amour d’Hitler”. Pourtant, aucune enquête, aucune autopsie n’a été réalisée après la découverte de son corps, la relation de Géli et Hitler était tabou, après sa mort on dit qu’il est tombé dans une profonde dépression. Certains pensent que Géli est “la première victime du nazisme” et pourtant elle a été complètement oubliée de l’histoire.

Sa mort a-t-elle été la goutte d’eau qui a fait basculer le IIIème Reich, est-elle responsable des 64 millions de morts qui ont suivi ? 

En tout cas la plume et la mise en scène de Diastème (que j’avais déjà adoré avec La Paix dans le monde ou 107 ans), le jeu des deux acteurices : Aliénor de la Gorce et Frédéric Andrau, rendent cette pièce unique et intense où les silences sont aussi importants que les textes.

Je vous conseille donc chaudement d’aller à la rencontre de Géli et de son histoire pour, peut-être aider son âme à trouver un peu de repos après sa mort violente restée sans réponse.

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 Cette chronique a été écrite et enregistrée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2023.

En mode Festival est un podcast pour vous faire découvrir mes coups de cœur théâtre, musique, danse, créations artistiques toute l’année, au gré de mes découvertes.

Esperluette, c'est aussi un podcast avec des interviews de chef·fes d'entreprise, de porteurs·euses de projet et de responsables d'association qui parlent de leur parcours et de leurs inspirations, ⁠⁠pour l'écouter c'est ici⁠⁠

Rencontre avec Ivan Gouillon, auteur et interprète de Life is a Bathroom and I am a boat, q

Embarquez pour l’épopée incroyable d’Igor le magnifique qui nous invite à le suivre de paquebots en transatlantiques. Créature intemporelle, ce chanteur de charme bonimenteur refait l’histoire, non sans l’aide précieuse de son fidèle pianiste Boris. De Proust aux Beatles, en passant par Fitzgerald et les Sex Pistols, Igor a été l’ami de Winston Churchill mais aussi d’un certain Dany Le Rouge. Entre faits historiques et mythomanie éhontée, une seule certitude, Igor est probablement le plus grand chanteur de salle de bain que le monde ait porté et c’est ce qui nous le rend si drôlement humain. 

Crédit photo : Lucas Grenier

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Cette interview a été réalisée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2019.

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Faire le festival ça peut vite être épuisant.

Et parfois, il suffit de sortir des remparts, de marcher quelques minutes pour trouver un petit espace de calme hors de la frénésie pour recharger les batteries. Et qui dit sortir des remparts ne veut pas dire louper le festival bien au contraire, il se passe beaucoup de choses hors les murs.

Et aujourd’hui, j’ai envie de vous emmener dans un tiers lieu culturel que j’apprécie toute l’année : L’éveilleur Scop.

Un lieu culturel accessible en tramway et qui est dédié aux transitions.

Chaque matin, pour les lèves tôt, du mercredi au dimanche vous pourrez participer à un réveil dansant, histoire de vous réveiller en douceur et de profiter de la fraîcheur matinale.

Le weekend, vous pourrez vous y régaler avec un bon brunch.

Et jusqu’au 21 juillet, il va y avoir des rencontres professionnelles autour des dispositifs d'accessibilité dans le spectacle vivant ou de l'ethnographie théâtrale, 

et également des ateliers organisés de recyclerie créative organisés par l’éco-comptoir des Petites Choses ou pour celles et ceux qui ont la main verte, des ateliers avec Pilea Project.

De quoi ravir toutes les envies créatives et tous les âges.

Pour vous y rendre l'Éveilleur se situe avenue Saint Ruf, et pour plus d’infos sur leur programme, rdv sur leveilleur-scop.fr.

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 Cette chronique a été écrite et enregistrée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2024.

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Après une petite pause, je continue à vous partager mes coups de cœur du Festival. Et pour les deux prochaines chroniques je vais vous parler de deux spectacles intimistes, deux histoires tragiques de jeunes femmes qui ont leur place dans notre histoire. 

Le premier s’intitule “Marion, 13 ans pour toujours”. 

C’est l’histoire de Marion (jouée par Nina Thiéblemont) qui s’est donné la mort car elle était victime de harcèlement scolaire. Elle entame un dialogue avec ses parents (joués Valérie Da Mota et Frédéric Andrau) pour leur permettre de recoller les morceaux de cette descente aux enfers et comprendre comment leur fille sans histoire en est arrivée là. 

Adapté d’un roman écrit par Nora Fraisse, la mère de Marion, ce texte souhaite ouvrir la parole sur ce fléau du harcèlement qui touche un élève sur dix en France. L’histoire de Marion s’est déroulée il y a 10 ans et 10 ans après, en l’écoutant sur scène on a l’impression que tout avance tellement lentement sur ce sujet. L’adapter pour la scène permet donc de toucher d’autres publics différemment et de les faire réfléchir en se retrouvant face à face avec l’histoire de Marion, ses joies de jeunes filles et surtout tout ce qui la blesse et l’amène au pire. 

La mise en scène de Frédéric Andrau est très épurée et pourtant on imagine très bien les lieux des dialogues, des interrogations de ses parents après sa mort, des souvenirs avant son départ. Malgré la tragédie qu’elle raconte, cette pièce est très lumineuse, axée sur la vie plutôt que sur le désespoir. Le théâtre permet aux morts et aux vivants de se côtoyer pour essayer de faire avancer les choses. J’aime ce parti pris, j’aime la douceur qui s’en dégage et les émotions que l’on emporte avec soi après ce spectacle.

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 Cette chronique a été écrite et enregistrée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2023.

En mode Festival est un podcast pour vous faire découvrir mes coups de cœur théâtre, musique, danse, créations artistiques toute l’année, au gré de mes découvertes.

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C'est le jour de l'été et qui dit "Eté", dit "Festival d'Avignon"!!! 🥳🎭
Et évidemment, je ne peux pas m'empêcher de tendre mon micro aux artistes en sortie de scène pour parler de mes belles découvertes artistiques et théâtrales.
la belle et pétillante Agnès Pat qui revient à Avignon avec son nouveau spectacle "Tapis Rouge".
Elle y raconte avec beaucoup d'humour & ses nombreux talents (danse, piano, claquettes, sa magnifique voix soprano colorature et bien d'autres encore) comment elle est passée du fantasme de fouler le "Tapis Rouge" à la fabrication maison de son propre tapis !
Un spectacle drôle, joyeux & frais que je vous recommande grandement.
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Cet interview a été réalisée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2022.

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Aujourd’hui je vous parle d’une pièce qui vous emmène dans un lieu qui génère de nombreux fantasmes malheureusement souvent basés sur des stéréotypes produits par la pornographie. Et pourtant, c’est aussi un monde où hommes et femmes se découvrent et se rencontrent.

Strip, au risque d’aimer ça est un spectacle où l’on pousse les portes du chochotte, un théâtre de striptease. Au travers d’interviews et de témoignages, le projet restitue la parole et les points de vues de toutes celles et ceux qui traversent un jour l’expérience de ce type de clubs et donne au public la possibilité d’être totalement immergé dans ce lieu.

C’est une ode multidisciplinaire à la liberté mêlant interviews vidéos, théâtre, chants et danses.

Au risque du scandale, au risque d’être vulnérable, au risque de la jouissance, au risque de la beauté, au risque de perdre son âme, au risque d’aimer ça est un spectacle qui fait réfléchir, pendant et après notre sortie de la salle. Entre réalités et fictions, vous vivrez une expérience qui ne vous laissera pas indifférente. 

Et c’est aussi ça le spectacle vivant, amener à découvrir des milieux que l’on ne connaît pas, sortir des clichés, s’ouvrir l’esprit et avoir un autre regard sur nous et les normes que nous imposent la société, de se mettre à nu pour avancer. C’est beau, délicat et intelligent.

Crédit photo : Marie Clauzade

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Cette chronique a été écrite et enregistrée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2024.

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Je vous propose de passer derrière les rideaux noirs avec cette interview pour mieux comprendre le travail des personnes qui travaillent dans l'ombre. 

Rencontre avec Samuèle Dumas qui gère la régie plateau du spectacle My Land pour nous parler de ses missions pendant le festival et de son métier de créatrice lumière notamment pour la compagnie Collectif 8.

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Cette interview a été réalisée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2019.

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Ce matin je suis allée rencontrer Liwen Liang, l'actrice qui nous enchante dans l'adaptation par Julien Gelas du "Petit Chaperon rouge " tous les matins à 10h30 (sauf le lundi) au Chêne noir.
Une chaperon rouge moderne, lumineuse & espiègle qui appelle petits et grands à suivre leurs rêves.
Une pièce pour commencer la journée avec des étoiles dans les yeux et le sourire aux lèvres .
N'oublions pas Guillaume Lanson et Renaud Gillier qui jouent aux côtés de
Liwen car évidement le loup et mère-grand ne manquent pas à l'appel.

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Cette interview a été réalisée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2021.

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Rencontre avec Camille Vourc'h, co-dirigeante de la Librairie du Festival située dans la Maison Jean Vilar, 8 rue de Mons du 4 au 23 juillet 2019 de 11h à 20h

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Cet interview a été réalisée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2019.

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Rencontre avec Alexandre Delimoges, auteur et interprète de Gustave Eiffel, en fer et contre tous

Plongez dans la Révolution industrielle du XIXe siècle, avec ses grands hommes, ses formidables inventions et ses coups bas.

Que s'est-il passé pour que, à la fin du XIXème siècle, la France entière haïsse à ce point Gustave Eiffel au point de l'effacer de nos mémoires ?

Découvrez Eiffel l'homme moderne, qui inventa le Management.

Découvrez Eiffel le visionnaire, qui fit entrer la France dans la démocratisation technologique.

Découvrez Eiffel le génie, qui créa l'emblème de la France et lui redonna sa fierté de grande puissance mondiale.

Découvrez l'homme impitoyable et juste qu'était Gustave Eiffel.

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Cette interview a été réalisée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2019.

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Rencontre avec Karine Ventalon, comédienne qui présente avec Patrick Courteix, Jonathan Hostier, Sylvestre Bourdeau, Sébastien Albillo et Philippe Nicaud, le Quai des Brumes 

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Cette interview a été réalisée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2019.

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Bérékia est l'auteure et metteure en scène de cette pièce guyanaise qui traite de la problématique des mules (personnes qui transportent de la drogue) et du choc des générations.
3 comédien.ne.s intenses (Anahita Gihari, Noémie Petchy, Roland Zeliam), une belle scénographie et de superbes lumières, la recette pour une pièce poétique très réussie. 

Crédit photo : ©archilinval/cieOTEP

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Cet interview a été réalisée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2021.

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Rencontre avec Adrien Perez, comédien mime et Tristan Castella, bruiteur, qui présentent le spectacle tout public Déboires

Déboires c'est l'histoire d'un personnage à la terrasse d'un café, un cow-boy au chapeau, un dandy maladroit qui commande un verre d'eau, un verre d'eau pour plonger dans un imaginaire peuplé de sons étranges et de bruits insolites.

Un spectacle musical, visuel et sonore où les bruitages se font à vue et en direct avec pour références l'univers de Jacques Tati, les grands burlesques du cinéma muet ou encore les Monty Python...

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Cette interview a été réalisée par Marie-Cécile Drécourt en juillet 2019.

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