De chez les fêlés (Emmanuelle Gautier)

Dans cet épisode zéro, je raconte les deux années et demie où j'ai presque perdu l’usage de ma voix, sans raison médicale ni explication rationnelle. C'est de là que je parle : depuis mon caquet rabattu, depuis la traversée du désert que cela m'a fait vivre. Et depuis la fragilité qui me reste : elle me rend définitivement sympathiques tous les pots fêlés.

Réalisation, montage : Emmanuelle Gautier

Musique : Frédéric Marchand

Chant : Julie Daubié

Prise de son, mixage, mastering : Simon Le Goff et Thomas Benoît @ Studio LE 750

Dessin « Corps » : Nathalie Millpa

Graphisme : Serge Sang

Dans cet épisode, Frede nous parle de l'amour à la plage, de valise perdue, de salon VIP, d'enlèvement, de Charleville-Mézières et de l'île Maurice, d'aire d'autoroute, de nounou et de mamans au pluriel.

Frede, c'est l'histoire d'une petite fille programmée pour le malheur, mais qui avait la vie et la joie chevillées au corps. C’est aussi l’histoire des chances qu’on saisit au vol ou qu’on chope au rebond.

Prise de son, montage, voix : Emmanuelle Gautier

Musique : Frédéric Marchand

Extrait audio : Archives INA - « Du rêve à la réalité » (12 décembre 1963)

Mixage, mastering : Simon Le Goff et Thomas Benoît @ Studio LE 750

Dessin « Corps » : Nathalie Millpa

Graphisme : Serge Sang

Dans cet épisode, Jean-Luc nous parle de fraises, de Roland Barthes, de pipi-caca, de gros père savon, de Jerry Lewis, d’Alzheimer et, incidemment, de la Grande Faucheuse.

Jean-Luc n’envisage pas de vivre un seul jour de son existence sans s’amuser. Il a la ferme intention de chahuter tout ce qu’il pourra jusqu’à la toute fin. Et c’est dans ces gourmandes dispositions d’esprit qu’il a accepté, de but en blanc, de s’occuper gratuitement de Nelly, 85 ans, du matin au soir et du soir au matin.

Trigger warning 🔥: l'épisode soulève (sans la clore) la question du consentement chez des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. 

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Réalisation, prise de son, montage : Emmanuelle Gautier

Musique : Frédéric Marchand

Mixage, mastering : Simon Le Goff et Thomas Benoît @ Studio LE 750

Dessin « Corps » : Nathalie Millpa

Graphisme : Serge Sang

Dans cet épisode, Élodie et Manu parlent de gala de danse, de sucre d'orge, de Stan Smiths, de répondeurs téléphoniques, de La Rochelle, de bête dans sa tanière, de parking la nuit, de confinement, de désir, de regrets.

Élodie et Manu, c'est une évidence coupée en deux par une fracture longue de 32 ans. Une histoire d’amour qui aurait pu être étouffée dans l'oeuf. Mais qui finalement, finalement… ne l'a pas été.

Réalisation, prise de son, montage : Emmanuelle Gautier

Musique : Frédéric Marchand

Mixage, mastering : Simon Le Goff et Thomas Benoît @ Studio LE 750

Dessin « Corps » : Nathalie Millpa

Graphisme : Serge Sang

Dans cet épisode, Pascaline parle de Peugeot 103, de meubles d’époque, de cuites mémorables, de bastons dans les bals du samedi soir, de marches dans les bois, d’engins de BTP, de plumes de geai et de condor. Et de ce qu’il faut accepter parce qu’on n’y peut rien.

Le malheur a pris Pascaline au dépourvu, mais finalement pas tant que ça. Pascaline a une manière bien à elle de parler et de comprendre le langage des signes… et elle a décidé d’être heureuse. Mordicus.

Réalisation, prise de son, montage : Emmanuelle Gautier

Musique : Frédéric Marchand

Lecture : Catherine Serre

Poèmes : Patrick Laupin, « Le dernier avenir » (éditions La Rumeur Libre - 2015) et Albane Gellé, « Équilibriste de passage » (éditions Le Castor Astral - 2022). 

Mixage, mastering : Simon Le Goff et Thomas Benoît @ Studio LE 750

Dessin « Corps » : Nathalie Millpa

Graphisme : Serge Sang

Si vous souhaitez suivre les coulisses du podcast, découvrir les bonus de chaque quinzaine, me poser des questions, ou encore me proposer un invité, rendez-vous sur la page Facebook "De chez les fêlés" : https://www.facebook.com/profile.php?viewas=100000686899395&id=100089450763633

Dans cet épisode, Mireille parle de trêve des pâtissiers, d’émotions réprimées, de sentiment d’abandon, de soif d’apprendre, de mantras, de travaux forcés, de paranoïa, de forces occultes, de miradors, de photos interdites, de secret, d’emprise, de lynchage et de libération.

Sur quel terreau propice pousse la graine de l’emprise ? C’est depuis son expérience personnelle et depuis son métier de psychothérapeute que Mireille s’est forgé une opinion sur la question. Un avis qu’elle espère utile à tous ceux qui connaissent la prison sans barreau de la mainmise et de l’abus de pouvoir.

ATTENTION : J'ai un petit coup de pouce à vous demander 😉 La page Facebook De chez les fêlés a été piratée (comme l'ont été mon profil perso et la carte bancaire que j'utilisais sur Facebook). J'ai recréé une nouvelle page De chez les fêlés, mais le podcast doit donc reconstituer de zéro son "capital" d'amis et de followers. Galère-galère... 

Sur cette page Facebook, vous pouvez découvrir les bonus de chaque épisode (des vidéos, des articles, des conseils de bouquins, de films etc.), mais aussi suivre les coulisses des enregistrements, m'envoyer des messages, me poser des questions, me proposer des invités...

Merci BEAUCOUP d'aller la visiter, pour la liker et la suivre ! Suivez le lien !

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Pour en savoir plus, après écoute : 

- sur l'EMDR : https://www.ifemdr.fr/emdr-6-choses-a-savoir-sur-cette-therapie-qui-propose-de-se-soigner-en-bougeant-les-yeux/

- sur la psychologie bio dynamique : https://psychologie-biodynamique.com/psychologie-biodynamique/

- sur la respiration holotropique : https://www.youtube.com/watch?v=iEIhF-KyiH0

Dans cet épisode, Amaury et Hervé nous parlent d'enterrement, d'auto-stop, de kilos de sécurité, de drogue, de coloc, de bipolarité, de touristes aoûtiens dans les hôtels de luxe, de tentation des platanes et d’affection filiale.

Le tout sur fond de moteurs d’avion ou de rotofil 😊. Car c’est là que se révèle avec malice une des contraintes choisies dans De chez les fêlés : je tiens à aller à la rencontre de mes invités là où ils vivent. Condition sine qua non selon moi d’une plongée en eaux profondes dans l’intime : c’est moi l’invitée dans leur univers familier, au final. Mais parfois beeeen….. y’a pas d’autre choix que d’enregistrer sur la terrasse d’un jardin corse en plein mois d’août… genre…….

Hervé et Amaury, c'est l’histoire d’une rencontre de « hasard ». Une de ces rencontres qui foudroient en un instant, qui donnent une chance, un élan, mais qui foutent aussi pas mal le bazar...

Réalisation, prise de son et montage : Emmanuelle Gautier 

Musique : Frédéric Marchand

Mixage, mastering : Simon Le Goff et Thomas Benoît @ Studio LE 750

Dessin « Corps » : Nathalie Millpa

Graphisme : Serge Sang

C’est un grand homme que je vous invite à écouter aujourd’hui. C’est étrange de dire cela, s’agissant du plus jeune de mes invités jusqu’à présent. J’ai interviewé Cappelin un jour dans le cadre de mon travail (le vrai, celui qui remplit mon frigo) et je n’ai oublié ni les bribes de récit sur son parcours, ni son phrasé élégant, ni sa foi de nouveau converti envers la France (avec un F très majuscule).

Dans cet épisode, Cappelin parle d’histoire-géo, de tontons et de grands frères, de secrets, de monstres chevelus, de Spiderman, de mensonge, d’honneur, depirogue-demoto-decamion-depick-up-dezodiac-debus-detrain-demarchesdenuit-deporteàporte, d’Être Suprême, et de politique.

Réalisation, prise de son, montage : Emmanuelle Gautier

Musique : Frédéric Marchand

Lecture : Catherine Serre

Poème : « Le troisième jour » de Souad Labbize, extrait de Baluchon d’exil, dans le recueil « Je franchis les barbelés » - Éditions Bruno Doucey – 2019 (merci à eux)

Mixage, mastering : Simon Le Goff et Thomas Benoît @ Studio LE 750

Dessin « Corps » : Nathalie Millpa

Graphisme : Serge Sang

Dans cet épisode, Julie parle de chat, de sarong, de sorcière, d’enfance brisée, de cocaïne haïe, de virées nocturnes, de voyages dangereux, de squat sublime, de souvenirs terribles mais réversibles comme des gants.

L’histoire de Julie, c’est d’abord celle d’une enfance et d’une jeunesse totalement hors normes et largement en dehors des clous. Navigant à vue entre un père trop fantasque, des relations d’emprise toxiques, des drames a priori trop grands pour elle, Julie s’est construite, cahin-caha, d’errance en résilience. Aujourd’hui elle est « à flot », comme elle dit. Et le regard qu’elle pose sur les gens et les événements est plein d’indulgence, de nuance, de tendresse.

Réalisation, prise de son, montage : Emmanuelle Gautier

Musique : Frédéric Marchand

Lecture : Catherine Serre

Poème : « Tout le monde a un grain », extrait du recueil « On ne connaît jamais la distance exacte entre soi et la rive » d’Hélène Dassavray (Éditions La Boucherie Littéraire – 2015)

Mixage, mastering : Simon Le Goff et Thomas Benoît @ Studio LE 750

Dessin « Corps » : Nathalie Millpa

Graphisme : Serge Sang

Pour en savoir plus sur le travail du médecin psychiatre canadien Gabor Maté au sujet de l’addiction, du trauma et de l’unité corps-esprit, visionnez le film « The wisdom of trauma » (« La sagesse du trauma »), avec libre donation financière (et sous-titrage en Français), sur ce site.

Pour découvrir le travail d’écriture poétique de Catherine Serre, ma complice et experte ès-poésie, procurez-vous son recueil « La maison de Mues » paru aux éditions de l’Arbre à Paroles, ou écoutez-en des extraits dans cette vidéo.

Comme une arène de corrida, la vie de Bertrand est mi-ombre, mi-soleil. Par sa pratique hétérosexuelle du BDSM (bondage, domination, soumission, sado-masochisme) il navigue entre deux eaux et se tient sur la crête, entre délices et supplices, entre tourments et amusements, entre futilité et gravité.

C’est donc l’histoire d’un homme à double fond.

Et dans cet épisode, Jouet Bertrand parle… de jouets, d’ennui, de courrier jeté et de regrets, de cinéma des années 80, de badine et de fouet, de jean troué, des travailleuses du sexe, du consentement, de la douleur et du plaisir.

Attention, cet épisode comporte - bien sûr - des propos explicitement sexuels. Un auditeur averti en vaut deux !

Pour s’initier à l’art du BDSM, Jouet Bertrand recommande l’École des arts sadiens d’aXelle de Sade : https://www.artsadiens.com/

Ou bien encore le site de la Dominatrice professionnelle madame Lule : http://madamelule.com/

Pour lire quelques écrits de séance de Jouet Bertrand : http://www.mademoiselle-angie.com/copie-de-rencontre-octobre-1

Réalisation, prise de son, montage : Emmanuelle Gautier

Mixage, mastering : Thomas Benoît du Studio @Le 750

Musiques : Frédéric Marchand, MrKey (Soundfishing)

Dessin « corps » : Nathalie Millpa

Graphisme : Serge Sang

Dans cet épisode, Hélène parle d’yeux bigleux, de ski de fond, d’abattoir, de scalpel, de douleur, de peinture, de femmes écorchées, de plumes d’ange, de loyers à payer, de tango, de magie, de magie, de magie…

Hélène aime et remercie la vie. Et elle prend tout : le pire comme le meilleur. Pire et meilleur dont il lui a été servi de copieuses rations… 

Et je jure que je n’ai pas soudoyé son chat pour qu’il crie PILE au bon moment ! (à 21’34).

Réalisation, prise de son, lecture, montage : Emmanuelle Gautier

Musique : Frédéric Marchand

Poèmes : Albane Gellé, extrait du recueil « Si je suis de ce monde », Cheyne éditeur, collection Verte, 2012 - © Cheyne éditeur, tous droits réservés.

Mixage, mastering : Simon Le Goff et Thomas Benoît @ Studio LE 750

Dessin « Corps » : Nathalie Millpa

Graphisme : Serge Sang

Bienvenue à vos commentaires, à vos compliments enamourés, à vos questions, à vos idées d'invités, tout ça sur la page Facebook De chez les fêlés.

Pour découvrir le travail d’Hélène Lagnieu : https://www.facebook.com/helene.lagnieu/?locale=fr_FR

Et https://www.instagram.com/lagnieu/?hl=fr

Réginald règne en maître sur un royaume où s’accumulent et prolifèrent les objets. 

Il y a un nom pour ce que d’aucuns auront vite fait de désigner comme un syndrome. Mais je ne l’utiliserai pas. Parce que ce qui envahit la maison – et occupe l’esprit – de Réginald ne saurait se résumer à un mot.

Réginald a un certain sens du beau, mais aussi un vrai goût assumé pour le kitsch.

Et surtout (délice), Réginald a de l’humour. Et cet humour est, comme souvent, la politesse du désespoir. Comme il le dit joliment, lui qui surfe avec élégance sur le vague à l’âme : « La tristesse, c’est la quille du bateau ».

Cet épisode peut être écouté avec quelques photos sous les yeux. Ou sans, juste en laissant le son nourrir l'imagination... 

Si vous êtes plutôt du genre « avec », rendez-vous sur la page Facebook De chez les fêlés, où j’ai posté quelques images. 

Réalisation, prise de son, montage, photos : Emmanuelle Gautier

Musique : Frédéric Marchand

Mixage, mastering : Simon Le Goff et Thomas Benoît @ Studio LE 750

Dessin « Corps » : Nathalie Millpa

Graphisme : Serge Sang

Dans cet épisode, Jean-Philippe rit. Beaucoup. Fort. Il boit aussi, et pas que de l’eau à la menthe. Il parle de chevaux, de forêts primaires, de bivouacs en plein hiver, de papillons, de siestes dans des draps en lin, de David Crockett et de Lucky Luke, d’une oie qui est aussi une grosse dinde, d’une face cachée de l’activisme écologique, de misogynie, du meilleur opéra du monde. De Dieu. Et de la prière d’action de grâce, qui est bonne pour l’asthme.

Jean-Philippe vit au bout du bout. Loin, caché. Il m’a fait promettre de ne pas révéler à quel endroit. Il veut rester peinard. Pour que sa joie demeure.

Réalisation, prise de son, montage, photos : Emmanuelle Gautier

Musique : Frédéric Marchand

Mixage, mastering : Simon Le Goff et Thomas Benoît @ Studio LE 750

Dessin « Corps » : Nathalie Millpa

Graphisme : Serge Sang

Frère Duc Hien (ou Frère Bienveillance) est né François. Et François il est resté, pendant plus de 50 années, avant de se couler dans une robe marron. Un habit qui fait le moine, mais ne le prive ni de liberté, ni de singularité.

Frère Bienveillance a été précipité dans le creuset du tragique de la vie à l’âge de 10 ans. Et d’initiation en initiation, il a appris à transformer le plomb en or.

Dans cet épisode, les cloches sont invitées. Les horloges font taire les conversations et les instruments de musique. Les grenouilles font chorus. Les ghats de Bénarès délivrent leur enseignement. Les poubelles sont triées avec amour. Et frère Duc Hien, finalement, reste.

Réalisation, prise de son, montage : Emmanuelle Gautier

Musique : Frédéric Marchand

Chant : Frère Khiet Minh

Guitare : Luka

Mixage, mastering : Simon Le Goff et Thomas Benoît @ Studio LE 750

Dessin « Corps » : Nathalie Millpa

Graphisme : Serge Sang

Alban* est un très jeune homme. Mais d’une certaine manière, il est aussi un vieux sage. Alban n’a pas d’âge.

Alban a été traversé par 1000 douleurs. Il a surmonté 1000 épreuves.

On dit parfois que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. C’est probablement ce qui lui est arrivé.

Sauf que chez lui, la résilience a la légèreté et la transparence d’un battement d’aile de papillon.

Dans cet épisode, Alban parle de balle de tennis au pire endroit, de rayon de soleil à contre-temps, de Dr Jekyll et Mr Hyde, de boîtes dans lesquelles on encaisse en attendant que ça passe, de médecins qui n’y comprennent plus rien, de jokers émotionnels, de la meute qu’on se choisit, de l’horreur et de la chance qui sont les deux faces d’une même médaille. Et de beaucoup d’autres choses encore.

*Le prénom a été modifié, à sa demande

Réalisation, prise de son, montage : Emmanuelle Gautier

Musique : Frédéric Marchand

Poèmes : « Emovere » de Nicolas Vargas, éditions La Boucherie Littéraire (2017) et « Comment mesurer une racine » d’André Tecedeiro (Portugal), festival Voix Vives 2023, programme Versopolis, Creative Europe.

Sourcing poésie : Catherine Serre

Lecture poème 1 : Nicolas Vargas

Mixage, mastering : Thomas Benoît @ Studio LE 750

Dessin « Corps » : Nathalie Millpa

Graphisme : Serge Sang

Oreille extérieure : Elia Dujardin

Arthur (son prénom a été modifié à sa demande) a fait sien l’un des plus vieux rêves de l’humanité : voler. Jour après jour, Arthur se jette du haut des falaises.

Avant d'embrasser sa pratique minimaliste actuelle, Arthur a fait partie des Flying Frenchies : un mythe dans le milieu des sports aériens extrêmes. Aujourd'hui, la performance, l’exploit, la technicité, il en est revenu. Son art de la chute, il le veut aussi épuré et poétique que possible. Il déploie à cette fin une créativité réjouissante.

Dans cet épisode, épaule-coude-genou sonne comme un mantra, les suicides ratés font des boutades, les téléphones des mamans ne doivent pas sonner, les tapis en peau de vache reprennent du poil de la bête, les machines ont des coutures, des scratchs, des bouts de scotch, des frous-frous.... et les mains de la réalisatrice sont moites...!

Pour en savoir plus sur les Flying Frenchies : https://www.flying-frenchies.com

Réalisation, prise de son, montage : Emmanuelle Gautier

Musique : Frédéric Marchand

Sourcing et lecture poésie : Catherine Serre

Poème : "La chute" de Laura Schlichter - Extrait tiré de l'ouvrage collectif "56 descentes dans le maelström" (Éditions Maelström Réévolution – 2023)

Mixage, mastering : Thomas Benoît @ Studio LE 750

Dessin « Corps » : Nathalie Millpa

Graphisme : Serge Sang

« Les hommes de valeur ont toujours, tous, plus ou moins le cul entre deux chaises. » écrivait Jean Giono. Olivier, c’est précisément dans l’inconfort et le flou de l’entre-deux que la vie l’appelle. Et comme Olivier est né trois fois, on peut dire que la vie bégaie. 

Dans cet épisode, les fourmis avancent masquées, les études de notaire bruissent de confidences et de secrets de famille, le grand écart est un sport d’élites, le chemin est un vieil ami qui vous veut du bien, l’invisible s’apprivoise en solitaire et la vie joue les prolongations au-delà de la surface de réparation.

Réalisation, prise de son, montage : Emmanuelle Gautier
Musique : Frédéric Marchand
Mixage, mastering : Thomas Benoît @ Studio LE 750

Poème : Mélanie Leblanc, « Encrer l’invisible », éditions Le Castor Astral, 2023
Dessin « Corps » : Nathalie Millpa

Graphisme : Serge Sang

Isabelle a longuement cohabité avec la souffrance psychique. Un vide et un manque de sens, toujours là, tapis dans l’ombre même dans la plus éclatante lumière. Depuis son enfance, Isabelle a dû faire des efforts pour vivre. Avec le temps, et l’expérience, elle est passée maître dans l’art d’entretenir la flamme de son feu intérieur, même quand elle vacillait.

Dans cet épisode, les maisons sont en toile, posées sous le ventre d’un cheval qui est un très bon gars. Les pipis se font accroupis, dans la neige. Le fromage aux artisous marche tout seul. La violence et la douceur sont les deux faces d’une même monnaie, payée cash à la vie à la mort.

• Réalisation, prise de son, montage : Emmanuelle Gautier
• Musique : Frédéric Marchand
• Mixage, mastering : Thomas Benoît @ Studio LE 750
• Poème 1 : Albane Gellé, « Pelotes, averses, miroirs », éditions L’Atelier Contemporain, 2018
• Poème 2 : Eugène Guillevic, extrait de « Sphère », éditions Gallimard, 1977
• Texte de la fin : « Le dernier pas » - Îssa Padovani
• Dessin « Corps » : Nathalie Millpa
• Graphisme : Serge Sang