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Plongez dans la liste complète des épisodes de C dans l'air. Chaque épisode est catalogué accompagné de descriptions détaillées, ce qui facilite la recherche et l'exploration de sujets spécifiques. Suivez tous les épisodes de votre podcast préféré et ne manquez aucun contenu pertinent.

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DateTitreDurée
29 Sep 2024Dr Delphine Loirat - Cancer du sein: les progrès et l'espoir00:10:29

C dans l'air, l'invitée du 28 septembre : Dr Delphine Loirat, oncologue médicale à l’Institut Curie, spécialiste du cancer du sein.

Mardi débute l'opération Octobre rose, qui depuis plus de 20 ans vise à sensibiliser la population au cancer du sein. Une femme sur huit aura un cancer du sein au cours de sa vie, et 60.000 nouveaux cas sont détectés chaque année en France. C'est le type de tumeur le plus courant chez la femme, et la première cause de mortalité par cancer. Un cancer qui touche particulièrement la France, qui occupe désormais la première place mondiale pour l'incidence du cancer du sein. D'où l'importance d'un dépistage efficace et précoce, car on sait qu'en cas de dépistage précoce, 9 femmes sur 10 guérissent d'un cancer du sein.
Pourtant, seulement une femme sur deux de plus de 50 ans se fait dépister. Un manque d'information, une difficulté d'accès au soin, ou l'absence de symptômes sont parmi les raisons les plus souvent invoquées. Selon le Dr Delphine Loirat, spécialiste du cancer du sein, un autre phénomène constaté au quotidien est qu'"il y a des femmes qui ne veulent pas savoir". "Il y a des patientes qui savent qu'il y a un cancer, elles voient qu'il y a une modification du sein, elles savent clairement que c'est un cancer, mais la peur de rentrer dans la machine des traitements les retient", témoigne-t-elle.
Le Dr Delphine Loirat, oncologue à l’Institut Curie, reviendra avec nous sur la nécessité de promouvoir un meilleur dépistage du cancer du sein, sur les facteurs de risques à connaitre et sur les avancées en matière de traitement, et de recherche sur la maladie.

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24 Sep 2024Israël/Liban : "La guerre est déclarée" - L'intégrale01:01:51

C dans l'air du 24 septembre - Israël/Liban : "Nous sommes au bord d'une guerre totale"

Le Liban sous les bombes israéliennes. Ce mardi, Tsahal poursuit ses frappes dans le sud du pays, au lendemain de l'offensive la plus meurtrière depuis la guerre de 2006. Le bilan de ces dernières 48 heures au Liban fait état de 550 morts, dont 50 enfants, près de 1 830 blessés et dizaines de milliers de personnes obligées de fuir sur les routes. Un nombre qui "ne cesse d’augmenter", a alerté ce mardi l’ONU.

Depuis l'explosion de milliers de bipeurs et talkies-walkies piégés la semaine dernière au Liban, le conflit entre Israël et le Hezbollah a pris un nouveau tournant, suscitant l'inquiétude dans la région, comme dans le monde. A l’Assemblée générale de l’ONU, la crainte d’une "guerre totale" est dans toutes les têtes. "Ce qui m’inquiète (c’est) la possibilité que le Liban ne se transforme (en) un autre Gaza !" a mis en garde le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.  "Nous sommes au bord d’une guerre totale", a averti le chef de la diplomatie européenne. La France qui a demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité a appelé "les partis et ceux qui les soutiennent à la désescalade" pour "éviter un embrasement régional qui serait dévastateur pour tous". 

En Israël, le Premier ministre Benyamin Netanyahou s’est félicité, en revanche, d’avoir "inverser le rapport de forces" dans le nord d’Israël, encore frappé cette nuit par des missiles du Hezbollah.  "Nous détruisons l’infrastructure militaire que le Hezbollah a construite depuis 20 ans. Nous allons accélérer les opérations offensives aujourd’hui et renforcer tous les dispositifs. La situation exige une action intensive continue sur tous les fronts", a- déclaré de son côté le chef d’état-major de l’armée israélienne ce mardi matin. Un message adressé au Hezbollah mais aussi aux Israéliens dont le traumatisme du 7 octobre s'est doublé d'une crise de confiance vis-à-vis des forces de sécurité israéliennes qui n'ont pas su anticiper l'attaque du Hamas et y répondre rapidement. Depuis les services de renseignement se retrouvaient mis au défi de rétablir la confiance en prouvant leur efficacité et leur supériorité technologique. Beaucoup d’experts voient dans l’assassinat du chef de la branche politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, au cœur de Téhéran, le 31 juillet, et la double attaque ayant touché les bipeurs et talkies-walkies du Hezbollah, une revanche du Mossad, bien que ces opérations n’aient pas été revendiquées par Israël.

Au Liban, le Hezbollah dit être entré dans une "nouvelle phase" dans la bataille qu’il mène contre Israël depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza. Le président iranien Massoud Pezeshkian a, de son côté, affirmé ce mardi que son allié le Hezbollah ne pouvait "pas rester seul" face à Israël. "Nous ne devons pas permettre que le Liban devienne un autre Gaza", a-t-il également déclaré.

Tous les regards se tournent désormais vers New-York où se tient l’Assemblée générale de l’ONU, et vers les deux alliés des belligérants : l’Iran et les Etats-Unis.
 
Alors jusqu’où ira l’escalade militaire entre le Hezbollah et Israël ? Que se passe-t-il au Liban ? Quels sont les objectifs des bombardements lancés par Israël au Liban ? Que sait-on de l’ "opération bipeurs" ? Et quelle est la situation à Gaza ? Actuellement, une dizaine d'enfants palestiniens blessés sont hospitalisés en France. Nos journalistes ont rencontré la maman de l'un d'entre eux. Pour l'accompagner, elle a dû laisser ses autres enfants dans la bande de Gaza.

Les experts :

- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux
- Mariam PIRZADEH - Journaliste, ancienne correspondante à Téhéran - France 24
- Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction -  Libération 
- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, autrice de "Ce qui nous attend"
- Hélène SALLON (en duplex de Beyrouth) - Correspondante au Liban – Le Monde 

PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine

RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine

PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions

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28 Sep 2024Liban : Israël décapite le Hezbollah - L'intégrale01:04:00

C dans l'air du 28 septembre - Liban : Israël décapite le Hezbollah

Hassan Nasrallah est mort. L’armée israélienne a annoncé avoir éliminé le tout puissant chef du Hezbollah lors d’un intense bombardement à Beyrouth la nuit dernière. Elle a affirmé sur X qu’il "ne serait plus en mesure de terroriser le monde". La milice chiite libanaise a confirmé aujourd’hui la mort de celui qui la dirigeait depuis 1992. Sa mort est un coup de tonnerre, mais ses conséquences restent encore incertaines. La réaction de l'Iran, principal soutient du Hezbollah, ne s'est pas faite attendre : "La ligne glorieuse du chef de la résistance, Hassan Nasrallah, se poursuivra", a affirmé Téhéran. Sa mort "rend le monde plus sûr", a pour sa part commenté l'armée israélienne.
Pour parvenir à éliminer l’un de ses pires ennemis, l’Etat hébreu n’a fait de détail. La banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, a été intensément bombardée.
Dans la capitale du Liban, comme ailleurs dans le pays, les jours se suivent et se ressemblent, marquée par les nombreuses frappes de l’armée israélienne.
Si Tsahal annonce prendre pour cible le centre de commandement de son ennemi et ses dépôts d’armes, les dommages sont très conséquents et le bilan humain est lourd. Les frappes israéliennes ont fait plus de 700 morts depuis lundi, selon un décompte des autorités libanaises. Sur place, les habitants ne peuvent que constater les dégâts. Face au péril, certains ont dû être déplacés. Ils n’ont pas de mot assez dur contre leur ennemi juré. Leur colère, immense, n’a d’égale que leur détresse alors que, comme à Gaza, ils estiment que la communauté internationale ferme les yeux.

Qu’importe l’émotion suscitée. Pour le gouvernement de Benyamin Netanyahou, le coup porté au Hezbollah justifie la stratégie militaire employée. L’armée de l’Etat hébreu a tué la quasi-totalité des dirigeants politiques et militaires de son grand ennemi du Nord. Le Hezbollah est-il encore capable d'une réplique d'ampleur.
On estime que le Hezbollah dispose de dizaines de milliers de combattants entraînés et armés. L'organisation a le soutien de l’Iran, qui la finance et qui l’arme de dizaines de milliers de roquettes. Mais que pèse militairement la milice aujourd’hui ?
Nulle doute qu’elle est très affaiblie après la mort de celui qui était son chef charismatique depuis 1992. Il faisait l’objet d’un véritable culte de la personnalité parmi ses fidèles. Considéré comme l'homme le plus puissant du Liban, il vivait dans la clandestinité depuis des années.

Pour les quelque 60 000 Israéliens évacuées de Galilée, au nord de leur pays, sa mort est une victoire. Ils ont quitté leur foyer sous la menace des tirs de roquettes du Hezbollah.
Une équipe de C dans l’air s’est rendue dans un hôtel de Tel Aviv, où des déplacés soutiennent l’offensive en cours au Liban. Car l’Etat hébreu, en attaquant la milice libanaise, s’est donné pour mission de permettre leur retour en sécurité. Beaucoup d’entre eux, qu’ils aiment ou pas Netanyahou, le soutiennent dans sa stratégie d’aller jusqu’à l’éradication du Hezbollah, tout comme du Hamas. C’est pour eux une question de survie. Le traumatisme du 7 octobre est toujours présent.

Quelles seront les conséquences de la mort d'Hassan Nasrallah ?
Quelle est aujourd'hui la force militaire du Hezbollah ?
Que pensent les Israéliens de l'offensive en cours au Liban ?
 

Les experts :

- Général Patrick DUTARTRE - Général de l’armée de l’Air et de l’Espace - Ancien pilote de chasse
- Rym MOMTAZ - Chercheuse en géopolitique - Institut international pour les études stratégiques (IISS)
- Soulayma MARDAM BEY - Journaliste – « L’Orient-Le jour »
- Patricia ALLÉMONIÈRE - Ancienne grand reporter - Spécialiste des questions internationales - Auteure de « Au coeur du chaos »

PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine

RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine

PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions

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14 Nov 2024Marine Le Pen inéligible en 2027 ? - Vos questions sms -00:06:26

C dans l'air du 14 novembre - Procès du RN : Marine Le Pen inéligible en 2027 ?

Les experts :
- JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF
- NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions
- NATHALIE MAURET - Reporter politique - Groupe de presse régionale Ebra
- Lou FRITEL - Journaliste politique – Paris Match 
- Violette LAZARD - Journaliste d’investigation - Le Nouvel Obs
 

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12 Sep 2023CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 12/09/2300:05:57

C dans l'air du 12 septembre - Poutine / Kim Jong-un : l'inquiétante rencontre

LES EXPERTS : 

- Général Jean-Paul PALOMEROS - Ancien chef d’état-major, ancien commandant suprême de la transformation de l’OTAN 

- Alain BAUER - Professeur au CNAM, responsable du pôle sécurité, défense et renseignement, auteur de "Au commencement, était la guerre

- Elsa VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – RFI 

- Elena VOLOCHINE - Grand reporter – France 24 

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05 Jan 2025Nina Métayer - Comment bien choisir sa galette des rois?00:10:34

C dans l'air l'invitée du 4 janvier - Nina Métayercheffe pâtissière, élue meilleure pâtissière du monde en 2024.

A la veille de l'Epiphanie, 92% des Français ont l'intention de manger une galette des rois au mois de janvier, selon une enquête Ifop pour la Fédération des entrepreneurs de la boulangerie. Une période de l'année très importante pour les boulangers, puisque la galette représente en moyenne 15% de leur chiffre d'affaires annuel. Si 60 millions de galettes devraient s'écouler en 2025 en France, leur prix risque d'augmenter un peu, notamment en raison de la hausse des prix des matières premières. Le prix du beurre pasteurisé vendu à Rungis a par exemple augmenté de 40% sur un an, selon FranceAgriMer.

Nina Métayer, cheffe pâtissière et entrepreneure, élue meilleure pâtissière du monde en 2025, est notre invitée. Elle nous révélera les secrets d'une bonne galette des rois, et nous aidera à la cuisiner ou à bien la choisir en boutique. Classique à la frangipane, ou revisitée, elle évoquera avec nous les tendances. Elle nous parlera de ses créations 2025, et nous expliquera aussi son parcours exceptionnel, dans un secteur de la boulangerie-pâtisserie qui offre beaucoup d'opportunités. "Entrepreneure, ce n'est pas un métier, c'en est 25", témoigne cette passionnée, qui a à coeur de faire rayonner l'excellence française à travers le monde.

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17 Oct 2024Marina Lorenzo - K. Mbappé: que sait-on vraiment?00:11:02

C dans l'air l'invitée du 16 octobre : Marina Lorenzo, Journaliste et présentatrice de l'émission "intégrale foot" tous les dimanches de 17 heures à 19h sur RMC Sport.

Le capitaine des Bleus et attaquant star du Real Madrid se retrouve, selon la presse suédoise, au cœur d’une enquête pour viol. Les affaires et les polémiques s’accumulent.

En effet, depuis quelques jours, Kylian Mbappé est au centre de plusieurs polémiques :
Il a été pointé du doigt concernant son absence lors du dernier rassemblement des Bleus alors qu’il avait rejoué avec le Real Madrid deux jours après l’annonce de son forfait par Didier Deschamps. Sa virée en Suède lui a aussi été reprochée. De retour en club, il est également soupçonné d’agression sexuelle présumée selon la presse suédoise. 

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30 Oct 2024Espagne : 72 morts piégés par les eaux00:06:08

C dans l'air du 30 octobre - Espagne : 72 morts piégés par les eaux

Les experts :

- Frédéric DENHEZ - Journaliste spécialiste des questions environnementales
- Emma HAZIZA - Hydrologue – Docteur de l’école des Mines
- Chloé NABÉDIAN - Journaliste spécialiste des questions climatiques 
- Philippe DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement
-
Stéphanie DURAFFOURD ( en duplex) - Porte-parole d'Assurland.com

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31 Dec 2024Finances publiques : la diète en 2025 ? - Vos questions sms -00:07:34

C dans l'air du 31 décembre - Finances publiques : la diète en 2025 ? 

Présentation: Lorrain Sénéchal
Les experts : 
- Nicolas BOUZOU, économiste – Directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès, chroniqueur à L’Express 
- Lucie ROBEQUAIN, directrice de la rédaction - La Tribune  et La Tribune Dimanche 
- Anne DE GUIGNÉ, grand reporter au service économie – Le Figaro
- Frédéric DABI, directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP

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31 Oct 2024Lorraine de Foucher - l'agresseur commanditait des viols d'enfants à distance...00:11:33

C dans l'air l'invitée du 30 octobre avec Lorraine de Foucher, journaliste au service enquêtes du Monde, autrice du podcast et de l'enquête les enfants perdus du viol en streaming. 

Ancien graphiste chez Pixar et Disney, il est jugé à partir de mardi devant les assises de Paris pour avoir commandité et visionné en direct sur internet les viols et agressions sexuelles de mineures aux Philippines. 

Ce graphiste français est jugé à partir de mardi 29 octobre et  jusqu'à jeudi, devant la cour d'assises de Paris dans une affaire de "livestreaming". Derrière cet anglicisme se cache un phénomène en pleine expansion depuis la pandémie de Covid : le fait de commanditer à distance, depuis son ordinateur des viols d'enfants visionnés en direct.

L'homme de 59 ans, connu pour ses collaborations avec Disney et Pixar, notamment sur les dessins animés Ratatouille, Les Indestructibles,  ou encore Là-Haut, est accusé d'être à l'origine, depuis la France et les États-Unis, de centaines de viols sur des enfants aux Philippines. Il aurait pu sévir encore longtemps sans ces virements d'argent suspects repérés en 2019 par Europol. 50 000 euros au total, ce qui représente, selon les enquêteurs, un millier de viols et d'agressions sexuelles payés 50 euros en moyenne. Des abus commis sur des petites filles âgées de 3 à 15 ans, le plus souvent par leurs parents, à la demande de cet homme qui donnait des ordres derrière son ordinateur avant d'assister en direct aux agressions
Devant les policiers, celui qui se définit comme "un vrai pédophile" reconnaît aussi avoir ordonné à plusieurs reprises des actes de torture sur les jeunes victimes. "J'allais jusqu'à l'extrême limite, puis quand le dégoût me montait à la tête, je coupais la caméra. J'avais l'impression, dit-il, que ça n'existait pas". Des agressions qui ont pourtant bien eu lieu et pour lesquelles la loi permet de poursuivre ce graphiste comme complice, même s'il n'a jamais participé physiquement aux agressions. Il encourt vingt ans de de réclusion criminelle.

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19 Nov 2024Céline Imart - Colère des agriculteurs, pour ça repart?00:11:19

C dans l'air l'invitée du 18 novembre : Céline Imart, agricultrice dans le Tarn et députée européenne Les Républicains

Des convois de tracteurs, des « feux de la colère », des blocages filtrants… Le monde des agriculteurs prévoit, de nouveau, une journée de mobilisation nationale pour exprimer leur colère, à partir de ce lundi 18 novembre 2024. Moins d’un an après une vague de colère dans les campagnes, qui avait abouti en janvier 2024 à des blocages de sections d’autoroutes dans le pays, la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) et son allié Jeunes agriculteurs (JA) ont choisi de relancer le mouvement. Ils s’engagent notamment contre l’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur, que la Commission européenne espère signer avant la fin d’année. Et la date n’est pas choisie par hasard : l’objectif est de faire entendre « la voix de la France » au moment du sommet du G20 qui s’ouvre à Rio au Brésil ce lundi.

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18 Dec 2024Esther Crauser-Delbourg - Perrier, la source du scandale00:10:38

C dans l'air l'invitée du 17 décembre avec Esther Crauser-Delbourg, économiste de l’eau et fondatrice de Water Wiser, cabinet de conseil en stratégie, spécialisé dans les enjeux de l’eau.

La plus célèbre des marques d’eau gazeuse française, Perrier, est sous la menace de perdre son label d’eau minérale naturelle, qui fait sa réputation depuis plus d’un siècle. Une inspection de l'ARS menée sur l’unique site de conditionnement de Perrier, à Vergèze, dans le Gard, estime que Nestlé Waters, propriétaire de la marque, doit sérieusement envisager "un arrêt de la production d’eau minérale sur le site" en raison de la qualité sanitaire régulièrement dégradée de ses captages et, en particulier, d’un risque d’ordre virologique.

Comme l’ont révélé Le Monde et Radio France en janvier dernier, la firme a eu recours pendant plusieurs années à des traitements interdits – microfiltration, filtres UV et charbons actifs – pour faire face à ces contaminations, bactériennes ou chimiques, sur certains de ses puits, à Vergèze mais aussi sur son site des Vosges, où sont puisées les eaux d’Hépar, de Contrex et de Vittel. Des traitements qui ont pour conséquence de modifier la qualité de l'eau, qui ne peut alors plus être vendue comme eau minérale naturelle. Or, ces traitements avaient été dissimulés. Un risque de fraude qui perdure, toujours selon le rapport d’inspection de l’ARS. En décembre 2022 déjà, l’Agence nationale de sécurité sanitaire avait indiqué au gouvernement qu’accorder à Nestlé la possibilité d’utiliser ces microfiltres ne serait "pas acceptable" et prévient qu’une telle autorisation "pourrait exposer la France à un risque de contentieux européen". 

Esther Crauser-Delbourg , économiste de l’eau, est notre invitée. Elle nous décryptera le scandale Perrier, à la fois d'un point de vue sanitaire, mais aussi frauduleux. Si la source de Vergèze est polluée, qu'en est-il de la qualité de nos eaux minérales ? Elle reviendra aussi avec nous sur la qualité de l'eau du robinet et sur la façon dont elle est contrôlée. La consommation d'eau en bouteille est en baisse au profit de celle de l'eau du robinet, passée de 65 % des Français en 2001, à 47 % en 2018.

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12 Oct 2024Tempête Kirk : le bilan des dégâts - Vos questions sms -00:06:45

C dans l'air du 12 octobre - Tempête Kirk : le bilan des dégâts

Les experts :

FRÉDÉRIC DENHEZ - Journaliste - Spécialiste des questions environnementales
FRANÇOISE VIMEUX – Climatologue, directrice de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement
ESTHER CRAUSER-DELBOURG - Economiste de l’eau
STÉPHANIE DURAFFOURD - Porte-parole d’Assurland.com

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27 Jun 2023Poutine / Prigojine : le duel continue - 27/06/2300:57:47

CDLA émission du 27/06/23 - Poutine / Prigojine : le duel continue

Nos invités :

- Jean-Paul Perruche, Général de corps d’armée, expert en stratégie de sécurité et de défense

- Alexandra Jousset, Journaliste, réalisatrice du documentaire "Wagner : l’armée de l’ombre de Poutine"

Annie Daubenton, Journaliste-essayiste, auteure de "Ukraine, l’indépendance à tout prix"

- Anthony Bellanger, Éditorialiste, spécialiste des questions internationales, France Inter

Trois jours après la rébellion avortée du groupe Wagner, Vladimir Poutine a une nouvelle fois pris la parole. Accusant le chef des mercenaires d’avoir "trahi son peuple", lundi soir lors d'une allocution télévisée, le président russe a voulu se poser en garant de la paix intérieure du pays, se félicitant d'avoir "évité une grande effusion de sang". Il a promis aux combattants du groupe paramilitaire qu’ils auront la possibilité de "continuer à servir la Russie en signant un contrat avec le ministère de la Défense ou d’autres services de sécurité", ou de "rentrer chez eux et pour ceux qui le veulent de partir en Biélorussie". Vladimir Poutine a également remercié ce mardi les forces de sécurité qui ont empêché une "guerre civile" et assuré qu'aucun soldat russe en Ukraine n'a été redéployé en Russie pour stopper la rébellion.

De son côté, Evguéni Prigojine avait justifié lundi, dans un enregistrement audio, sa révolte par le fait qu’il voulait sauver Wagner qui était sur le point d’être dissous, et non s’emparer du pouvoir. De nombreux observateurs estimaient dès samedi que la mutinerie pouvait en effet avoir été déclenchée par une loi sur les volontaires annoncée mi-juin pour obliger les sociétés militaires privées à signer un contrat avec le ministère russe de la Défense avant le 1er juillet. Cette disposition aurait privé le chef de guerre de toute son influence. Dans son intervention audio de 11 minutes, Evguéni Prigojine qui insulte ouvertement depuis des mois le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou et le chef d'État-major des armées Valéri Guérassimov, a rappelé que son but n’était pas de "renverser le gouvernement", mais de "placer devant leurs responsabilités les officiers qui à travers leurs actes non professionnels ont commis un nombre massif d’erreurs". "La marche a mis en lumière de graves problèmes de sécurité dans le pays", a-t-il d’ailleurs insisté.

Invisible depuis samedi soir où se trouve désormais le leader des Wagner ? A-t-il rejoint la Biélorussie ? Ce matin le président biélorusse a pris la parole. Il a dit que les tensions entre l’armée russe et le groupe Wagner ont été mal gérées. "La situation nous a échappé, puis nous avons pensé que cela se résoudrait, mais cela ne s'est pas résolu", a admis Alexandre Loukachenko devant des journalistes. "Il n'y a pas de héros dans cette histoire", a-t-il ajouté, qualifiant de "douloureux" les événements du week-end.
Le président biélorusse a fait office de médiateur entre le Kremlin et Wagner pour parvenir samedi à un accord, selon lequel le chef de la milice doit s’exiler en Biélorusse. "Ma position (est la suivante) : si la Russie s'effondre, nous resterons sous les décombres, nous mourrons tous", a-t-il expliqué pour justifier l'aide qu'il a proposée, selon Moscou, au Kremlin, pour régler la crise avec Wagner.

En revanche, pas un mot sur le lieu où se trouve le chef du groupe Wagner. En Biélorussie, des camps seraient en préparation pour accueillir les mercenaires. Le ministère russe de la Défense a de son côté affirmé ce mardi que "des préparatifs sont en cours pour le transfert des équipements militaires lourds de Wagner aux unités actives des forces armées" régulières. Mais une telle mesure reviendrait à neutraliser dans les faits le groupe Wagner. Alors que vont faire les membres de la milice ? Selon les médias russes les poursuites contre Evguéni Prigojine ont été abandonnées en Russie. On a également appris qu’un avion d'affaire, lui appartenant, aurait atterri en Biélorussie.

Que signifie cet exil en terre biélorusse pour Prigojine ? Quelle carte joue ici le président Loukachenko ? Et que se passe-t-il au Kremlin ? Sur qui Poutine peut-il désormais compter ? Les heures de Sergueï Choïgou à la tête du ministère de la Défense et celles de Valéry Guerassimov sont-elles comptées ? 

Nos invités :

- Jean-Paul Perruche, Général de corps d’armée, expert en stratégie de sécurité et de défense

- Alexandra Jousset, Journaliste, réalisatrice du documentaire "Wagner : l’armée de l’ombre de Poutine"

Annie Daubenton, Journaliste-essayiste, auteure de "Ukraine, l’indépendance à tout prix"

- Anthony Bellanger, Éditorialiste, spécialiste des questions internationales, France Inter

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21 Oct 2024Impôts : le grand chamboule-tout ?! - L'intégrale -01:04:03

C dans l'air du 21 octobre - Impôts : le grand chamboule-tout ?!

Le projet de loi de Finances, porté par le gouvernement Barnier, est examiné à partir de ce lundi soir à l’Assemblée nationale, et la question des recettes va faire l'objet de débats houleux, les députés ayant rejeté en commission la semaine dernière ce volet, largement remanié par la gauche, du budget de l'État pour 2025. Le NFP qui avait voté samedi le texte amendé souhaite mettre davantage à contribution les grandes entreprises et les contribuables les plus riches (taxe sur les superprofits, renforcement de l’exit tax, hausse du prélèvement forfaitaire sur le capital, pérennisation de la taxe sur les plus fortunés). En commission, la gauche et le MoDem s'étaient accordés pour rendre pérenne le taux minimal d'imposition de 20 % sur les plus hauts revenus. Les centristes, pourtant soutiens de l'exécutif, sont également favorables à un relèvement de la "flat tax" sur les revenus du capital et une réduction des avantages fiscaux de transmission des assurance vie, en alignant le régime avec celui des successions en ligne directe. Chez Renaissance, en revanche, on défend plus de réformes et de coupes budgétaires mais moins d’impôts. Les LR s’opposent, eux aussi, à une hausse de la fiscalité et au report pendant six mois de l’indexation sur l’inflation des petites pensions de retraite. Du côté RN, on dénonce le "matraquage fiscal" du gouvernement et on fixe plusieurs "lignes rouges" comme la taxe sur l’électricité ou la baisse du remboursement des consultations médicales.

Et pour désendetter l'État, la piste des privatisations est relancée à droite et à l’extrême droite. Ainsi l’ancien ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin proposait, dans une interview aux Échos datée du 6 octobre, de vendre la participation de l’Etat "dans les sociétés cotées comme Orange (13,4%), la FDJ (21,1%), Stellantis (6%) ou Engie (23,6%)". Le nouveau patron de l'Union des droites, Eric Ciotti, allié du RN a lui déposé un amendement au budget proposant que l'État cède au plus tard, au 1ᵉʳ janvier 2025, ses actions Engie et Renault (15%). Le RN évoque également depuis longtemps la "privatisation de l’audiovisuel public pour faire des économies". La mesure figurait dans le programme de Marine le Pen lors de l’élection présidentielle de 2022 et aussi dans celui du RN lors des élections législatives anticipées de juillet 2024.

Mais l’Etat a-t-il réellement intérêt à vendre ses participations ? L’Agence des participations de l'État (APE) est aujourd’hui présente au capital de 81 entreprises, pour une valeur estimée de 179,5 milliards d'euros. Elle possède par exemple plus de 50 % des parts d'Aéroports de Paris et 21 % des parts de la Française des Jeux. Des investissements qui lui rapportent des bénéfices. Pour 2023 ils sont estimés à 14 milliards d’euros. Par ailleurs certaines ventes peuvent aussi se regretter. C'est le cas dans le dossier de la privatisation des autoroutes françaises, engagée en 2001 par Lionel Jospin et achevée en 2006 par Dominique de Villepin. Au total, l'État en a retiré 15 milliards d'euros. Une somme jugée très faible face à la rentabilité exceptionnelle des concessions autoroutières les années suivantes. Un rapport du Sénat, publié en 2020, pointe une "rentabilité hors normes" de 40 milliards d’euros d’ici 2036, date où les contrats arrivent à échéance. 

Parallèlement le dossier Doliprane continue de faire des vagues. Sanofi a confirmé ce lundi s’allier au fonds américain CD&R pour lui céder le contrôle de 50 % de sa filiale Opella qui commercialise le médicament le plus vendu en France. Une aberration selon Arnaud Montebourg que nos équipes ont rencontré. L’ancien ministre de l’Economie appelle le gouvernement à bloquer cette vente à un fonds d’investissement américain pour obliger Sanofi à vendre à d’autres investisseurs français et européens. Aujourd’hui chef d’entreprise, il est également revenu au micro de #cdanslair sur son opposition à la vente d’Alstom à General Electric en 2014 et a dénoncé "l’incompétence de la part des dirigeants vis-à -vis de l’intérêt national". "A chaque fois qu’il a fallu faire des choix de souveraineté, il n’y a jamais eu personne. On a peur devant la puissance, nos dirigeants sont des petits garçons" a-t-il affirmé. La suite de cette interview ce soir dans #cdanslair.

Les experts :
- Fanny GUINOCHET - Éditorialiste économique - France Info et La Tribune 
- Valérie LECASBLE - Editorialiste politique - Lejournal.info
- Guillaume DARET - Chef adjoint du service politique - France Télévisions
- Thomas PORCHER - Économiste - Professeur à la Paris School of Business

PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine

RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine

PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions

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02 Oct 2024Elena Volochine - Poutine: l'appel à la mobilisation générale?00:11:03

C dans l'air, l'invitée du 1er octobre : Elena Volochine, grand reporter, ancienne correspondante en Russie et auteure de "Propagande - L’arme de guerre de Vladimir Poutine".


Dans une vidéo publiée hier, Vladimir Poutine a assuré que "tous les objectifs fixés seront atteints" en Ukraine, estimant que "la vérité est de notre côté". Il s’est d’ailleurs félicité de l'annexion de 4 régions ukrainiennes et a salué un "événement fatidique" qui s'est imposé il y a 2 ans pour protéger, selon lui, les habitants russophones de ces régions ukrainiennes contre une "dictature néonazie" et un "nationalisme radical".

Elena Volochine s’est penchée sur cette "Propagande - L’arme de guerre de Vladimir Poutine”, dans son nouvel ouvrage publié aux éditions Autrement. Grand reporter, vidéaste et réalisatrice, elle a été, entre 2012 et 2022, correspondante en Russie et revient justement aux origines de cette propagande qui imprègne aujourd’hui l’espace public et infiltre tous les domaines de la société. Elle évoque la propagande à l'école, comment Vladimir Poutine réécrit l’histoire de la Russie et réhabilite Saline pour en faire aux yeux des Russes non pas le tyran mais un héros. À l’école, on apprend à la jeunesse que la Russie serait victime d’un complot de l’Occident dans le but de valoriser le sentiment patriotique et d’empêcher toute contestation interne. 

Elena Volochine, grand reporter, ancienne correspondante en Russie et auteure de "Propagande - L’arme de guerre de Vladimir Poutine", publié aux éditions Autrement, reviendra sur cette propagande, à la fois l’une des causes du conflit et son arme la plus efficace.

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25 Dec 2024Thierry Marx - Budget 2025: urgence en cuisine?00:10:19

C dans l'air l'invité du 24 décembre - Thierry Marx, chef étoilé, homme d'affaires et président de l'Union des métiers de l'industrie et de l'hôtellerie
 

La restauration française a encaissé de nombreux chocs ces dernières années. L'industrie peine à retrouver les niveaux de rentabilité d'avant-Covid. Des décisions récentes comme la diminution des allègements de charges et la baisse de l’aide à l’apprentissage ont été jugées dangereuses pour l’avenir des établissements. Avec la chute du gouvernement de Michel Barnier, difficile de savoir ce qui sera remis sur la table au moment de décider d'un budget pour 2025. La gastronomie fait pourtant partie intégrante de l'art de vivre à la française. Ce "bien manger" reste donc une affaire politique, selon Thierry Marx. Le chef à la tête de l'UMIH se bat pour que la qualité prime sur le low-cost et est engagé aux côtés des filières locales. En cette veille de Noël, il nous dévoile quelques astuces pour préparer un dîner de réveillon accessible, sans sacrifier la qualité des produits.

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28 Dec 2024Sécurité, narco-trafic... Darmanin face aux urgences - L'intégrale -01:05:38

C dans l'air du 28 décembre - Sécurité, narco-trafic... Darmanin face aux urgences

Gérald Darmanin n'aura pas perdu de temps. À peine nommé ministre de la Justice par François Bayrou, le macroniste fait feu de tout bois : visite du tribunal d’Amiens et du centre pénitentiaire de Liancourt (Oise) mercredi, puis passage au 20 heures de TF1 jeudi. Celui qui prône une justice "plus ferme" a multiplié les propositions  comme le lancement d'opérations place nette pour "nettoyer" les prisons ou l'allongement de la garde à vue de 48 à 72h dans le cadre des violences sexuelles aggravées et des féminicides. "Ça permet de mettre sous protection la femme qui a été menacée, violentée, agressée. Ça permet de faire les constatations de police technique et scientifique et ça permet d’interroger plus longuement la personne", s'est-il expliqué. Connaissant l'incertitude autour du budget, le ministre de la Justice s'est bien gardé de parler de la question des recrutements, alors que la France affiche 3,2 procureurs pour 100 000 habitants, contre 11,2 pour la médiane européenne. "Il faut redonner des moyens à l’ensemble de la chaîne pénale", rappelle dans Le Monde Alexandra Vaillant, secrétaire générale de l’Union syndicale des magistrats. Une chose est sûre, Gérald Darmanin pourra compter sur son homologue au ministère de l'Intérieur, Bruno Retailleau, pour mener une politique de fermeté. Les deux hommes ont été choisis notamment pour couper l'herbe sous le pied aux velléités sécuritaires du RN. À charge de François Bayrou de ménager leurs ambitions politiques personnelles.

La sécurité, c'est justement ce qui a rattrapé le maire écologiste de Bordeaux Pierre Hurmic. "Loin des idées reçues sur les maires écolos, j’assume de faire de la sécurité une priorité." Longtemps opposé à l'argument sécuritaire, l'élu s'est résigné en novembre à armer une partie de sa police municipale au motif du "pragmatisme". "J’ai l’impression que le monde s’est aggravé, qu’il y a plus d’armes qui circulent. Je trouve normal que du côté des forces de police municipale il y ait aussi une façon de répondre à cette augmentation des armes", déclarait-il lors d'une conférence de presse. Même position sur les caméras de surveillance : "Quand j’étais dans l’opposition, je n’y étais pas favorable. Je me rends compte aujourd’hui que d’autres moyens de surveillance sont beaucoup plus insidieux", explique-t-il dans une interview au Monde. À Lyon, le maire écologiste Grégory Doucet a également dû faire des concessions à la droite en augmentant de 10% le nombre de caméras de vidéosurveillance dans la ville. "Il n’est pas question de changement de doctrine. Nous prenons des décisions basées sur notre audit réalisé en 2022″, s'est-il défendu auprès de la presse locale. Autre grande ville dirigée par les écologistes, Grenoble était l’an dernier la championne des vols avec armes, avec 6 faits pour 10.000 habitants, six fois plus que la moyenne nationale pour les grandes villes.

Pendant ce temps, la nouvelle ministre de l'Éducation Elisabeth Borne prend ses marques rue de Grenelle. Classes surchargées, professeurs non remplacés, crise des vocations, baisse du niveau scolaire… Pour elle aussi la tâche s'annonce ardue, tant le secteur de l'enseignement est en souffrance. "La problématique première c’est les effectifs : il est difficile de faire une pédagogie de projet, individualisée lorsqu’on a face à soi 35 élèves et surtout quand la majorité de ces élèves sont en difficultés scolaires", estime Vincent Cellot, professeur d’histoire géographie dans un lycée du Val d’Oise. Le procès de l'assassinat de Samuel Paty, qui vient de se terminer à Paris, a aussi rappelé l'inquiétante question des contestations sur la laïcité à l'école. “Les contestations de la laïcité en classe sont catastrophiques. Au lendemain du procès historique de l’assassinat de Samuel Paty, on a besoin de ministres courageux", prévient Delphine Girard, professeure de lettres classiques dans un collège du Val de Marne.

Gérald Darmanin aura-t-il les moyens pour mener sa politique judiciaire ? Pourquoi certains maires écologistes renforcent-ils les moyens de leur police ? Et quels dossiers prioritaires attendent Elisabeth Borne à l'Education nationale ?

Les experts : 
- Alix BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France Télévisions
- Driss AÏT YOUSSEF - Docteur en droit public, spécialiste des questions de sécurité globale

- Brice TEINTURIER - Directeur général délégué de l'institut de sondages Ipsos
- Claire GATINOIS - Journaliste au service politique - Le Monde

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24 Sep 2023C dans l'air - L'INTÉGRALE - Demain la guerre : la France est-elle prête ? - Émission spéciale du 24/09/2302:10:29

C dans l'air, émission spéciale du dimanche 24 septembre - Demain la guerre : la France est-elle prête ?

Depuis dix-huit mois, les combats font rage en Ukraine. La guerre de haute intensité s’est installée sur le sol européen, entre l’envahisseur russe et l’armée ukrainienne soutenue par les Occidentaux. Mais ce conflit n’est-il qu’une étape ? L’Ukraine est-elle le laboratoire militaire d’un affrontement plus global, d’une nouvelle guerre planétaire ? Depuis les premiers discours menaçants de la Russie et de la Chine il y a quinze ans, les grandes puissances développent des armes nouvelles, dans des territoires aux frontières encore inconnues et souvent non régies par les règles internationales. Sous nos pieds, au-dessus de nos têtes, au fond des océans, des côtes de Taïwan aux rives de la mer Baltique jusqu’à l’espace exo-atmosphérique, jamais les grandes puissances militaires n’avaient mis au point des armes aussi dangereuses. Un défi pour l’armée française. Face à ces nouvelles menaces, est-elle à la hauteur des enjeux ?
Une plongée dans la guerre du futur, décryptée par les experts de C dans l’air et éclairée avec des entretiens exclusifs menés par Caroline Roux.

LES EXPERTS :

- Guillaume ANCEL - Ancien officier de l’armée française et écrivain
- Anthony BELLANGER - Éditorialiste, spécialiste des questions internationales - France Inter
- Laure MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro
- Élise VINCENT - Journaliste chargée des questions de défense - Le Monde

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17 Oct 2024Immigration, sécurité : le pari risqué de Retailleau - Vos questions sms -00:07:19

C dans l'air du 17 octobre - Immigration, sécurité : le pari risqué de Retailleau

Les experts :
- GUILLAUME DARET - Chef adjoint du service politique - France Télévisions
- NATHALIE SCHUCK - Grand reporter - Le Point 
- MARION MOURGUE - Rédactrice en chef du service politique - Le Parisien-Aujourd’hui en France 
- Brice TEINTURIER - Directeur de l’institut de sondages IPSOS

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05 Sep 2023CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 05/09/2300:07:41

C dans l'air du 5 septembre - Abayas, uniformes: Le style Macron

LES EXPERTS : 

- Christophe BARBIER, éditorialiste politique, conseiller éditorial de la rédaction de Franc-tireur 

- Nathalie SCHUCK, grand reporter pour le magazine Le Point  

- Ève ROGER, journaliste, spécialiste des questions de société et d’éducation 

- Frédéric DABI, directeur général Opinion de l’Institut de sondages IFOP, auteur de La fracture, publié aux Arènes 

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19 Dec 2024Meriem Amellal - France-Algérie: jusqu'où ira la crise?00:10:24

C dans l'air l'invitée du 18 décembre avec Meriem Amellal, journaliste, spécialiste de l'Afrique et du Moyen-Orient à France 24.

Les tensions diplomatiques entre la France et l’Algérie s'intensifient. Jeudi dernier, l’ambassadeur de France en Algérie, Stéphane Romatet, a été convoqué par le ministère des Affaires étrangères algérien. Une convocation qui intervient suite aux accusations de tentative de "déstabilisation" portées par Alger contre la France. Une opération présumée, qualifiée de "barbouzerie" par la presse algérienne, et qui aurait consisté pour la DGSE à recruter des terroristes algériens repentis, en Algérie. Un complot qui aurait été déjoué par les services secrets algériens, et auquel la télévision algérienne a consacré un documentaire. Dimanche matin, sur France Inter, le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, a immédiatement dénoncé des accusations "infondées et fantaisistes" au micro de France Inter. 

Les tensions diplomatiques entre les deux pays se sont accélérées depuis l’été dernier et un courrier adressé par Emmanuel Macron au roi du Maroc Mohammed VI, l'informant de la reconnaissance par la France de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. L’autorité sur cette ancienne colonie espagnole est disputée depuis les années 1970 entre le Maroc et le front indépendantiste Polisario, soutenu par l’Algérie. Depuis, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a annulé sa visite diplomatique en France prévue à la rentrée, alors que le président Emmanuel Macron a été reçu par le Royaume du Maroc au mois d'octobre. C'est dans ce contexte que l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal a été arrêté à l'aéroport d'Alger le 16 novembre dernier pour atteinte à "l’intégrité du territoire national". Autre incident majeur : la campagne de dénigrement et les controverses en Algérie autour du roman de Kamel Daoud, "Houris", primé au Goncourt cette année. 

Meriem Amellal, journaliste spécialiste de l'Afrique et du Moyen-Orient à France 24, est notre invitée. Elle décryptera avec nous la dégradation des relations diplomatiques entre la France et l'Algérie. 

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12 Sep 2023Poutine / Kim Jong-un : l'inquiétante rencontre - 12/09/2300:57:27

C dans l'air du 12 septembre - Poutine / Kim Jong-un : l'inquiétante rencontre

LES EXPERTS : 

- Général Jean-Paul PALOMEROS - Ancien chef d’état-major, ancien commandant suprême de la transformation de l’OTAN 

- Alain BAUER - Professeur au CNAM, responsable du pôle sécurité, défense et renseignement, auteur de "Au commencement, était la guerre

- Elsa VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – RFI 

- Elena VOLOCHINE - Grand reporter – France 24 

Kim Jong-un est entré, ce mardi matin, en train blindé en Russie. Le dictateur nord-coréen qui n’avait plus quitté son pays depuis le début de la pandémie de Covid-19 va rencontrer dans les prochaines heures, le président russe Vladimir Poutine quelque part dans l’Extrême-Orient russe. Moscou n’a précisé ni la date ni le lieu de ce sommet entre les deux dirigeants, programmé en marge du forum économique de Vladivostok qui se termine mercredi.

Pour ce premier déplacement à l’étranger depuis 2019, Kim Jong-un s'est fait accompagner par son ministre des Affaires étrangères et ses deux principaux responsables militaires, les maréchaux de l'armée populaire coréenne. Selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, les deux dirigeants vont discuter de sujets "sensibles" sans prêter attention "aux mises en garde" américaines. Depuis plusieurs jours, Washington avertit que ce sommet pourrait être l'occasion d'un grand accord d'échanges d'armes et de technologies. Vladimir Poutine chercherait, selon les autorités américaines, à acquérir des obus et des missiles antichars auprès de la Corée du Nord pour équiper son armée en Ukraine. De son côté, Pyongyang serait en quête de technologies de pointe pour des satellites et des sous-marins à propulsion nucléaire ainsi que d’une aide alimentaire.

La Russie et la Corée du nord ont nié toute transaction d'armes, tout en affichant leur volonté de renforcer leurs liens en matière de défense. Alors que vient faire Kim Jong-Un en Russie ? Si les deux Etats entretiennent le flou sur l’objectif de cette rencontre, cette dernière survient après un sommet du G20 qualifié par le chef de la diplomatie russe de "succès" ce dimanche, après que le club des grandes économies mondiales, réuni en Inde, a échoué à s'entendre pour dénoncer une "agression" russe en Ukraine, mot pourtant utilisé en 2022 lors du précédent sommet à Bali.

"Le G20 n’a pas de quoi être fier" a déclaré un porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères alors que sur le terrain le compte à rebours de la contre-offensive a commencé. "Il reste encore environ trente à quarante-cinq jours" pour que les Ukrainiens réussissent leur contre-attaque avant que les conditions climatiques se dégradent, que les températures refroidissent et que la boue rende la tâche beaucoup plus difficile à l’Ukraine a affirmé le général Mark Milley, chef d’état-major américain dans un entretien à la BBC. Lancée en juin dernier, la contre-attaque ukrainienne se poursuit. Quelque 350 km² ont bien été libérés par les Ukrainiens, mais les défenses russes n’ont pas été percées et les militaires occidentaux craignent désormais que la mer d’Azov ne soit pas atteinte avant l’arrivée de l’hiver. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a reconnu le 8 septembre dernier que la Russie, forte de sa supériorité aérienne, était en train de stopper la contre-offensive, et s’est plaint du ralentissement de l'aide militaire occidentale et des sanctions visant Moscou. La semaine dernière, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a néanmoins confirmé une nouvelle aide à l'Ukraine de l'ordre d'un milliard de dollars avec notamment la livraison des munitions à l'uranium appauvri, une arme redoutablement efficace pour percer les blindages, mais controversée. 

Parallèlement, la publication d’une nouvelle biographie du patron de Tesla et de Space X vient de révéler qu’Elon Musk aurait empêché l’armée ukrainienne d’attaquer la flotte russe en Crimée l’an dernier, en limitant le faisceau de Starlink, la galaxie de satellites de communications qui lui appartient, et qui a permis à Kiev d’échapper aux tentatives de black-out russes au début de son invasion. Mais cette fois, Elon Musk aurait redouté que cette attaque ukrainienne déclenche une troisième guerre mondiale. Une décision qui pose questions. C’est en effet la première fois qu’un entrepreneur privé se retrouve avec autant d’influence.

DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes

PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine

RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine

PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions

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16 Oct 2024Régis Genté - Trump/Poutine: Les secrets d'une alliance00:11:19

C dans l'air l'invité du 15 octobre : Régis Genté, journaliste et auteur de "Notre homme à Washington: Trump dans la main des Russes", publié aux éditions Grasset, octobre 2024.

Journaliste indépendant et écrivain, Régis Genté s'est penché dans son dernier livre sur les liens entre Donald Trump et Moscou. Une love story qui a débuté dans les années 1970 et qui n'a jamais pris fin.

Le 5 novembre prochain, Donald Trump sera de nouveau candidat à la présidence des Etats-Unis face à la vice-présidente démocrate Kamala Harris. A moins d'un mois du scrutin, les révélations sur les liens entre le milliardaire new-yorkais et la Russie se succèdent et intriguent.

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28 Sep 2024Liban : Israël décapite le Hezbollah - Vos questions sms00:08:35

C dans l'air du 28 septembre - Liban : Israël décapite le Hezbollah

Les experts :

- Général Patrick DUTARTRE - Général de l’armée de l’Air et de l’Espace - Ancien pilote de chasse
- Rym MOMTAZ - Chercheuse en géopolitique - Institut international pour les études stratégiques (IISS)
- Soulayma MARDAM BEY - Journaliste – « L’Orient-Le jour »
- Patricia ALLÉMONIÈRE - Ancienne grand reporter - Spécialiste des questions internationales - Auteure de « Au coeur du chaos »


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01 Oct 2024Barnier : les chantiers, la méthode... et les recadrages - L'intégrale01:03:41

C dans l'air du 1er octobre - Barnier : les chantiers, la méthode... et les recadrages 

A partir de 15 heures devant une Assemblée sans majorité, le Premier ministre a pris la parole pour détailler ses priorités et la méthode qu'il compte appliquer depuis Matignon. Un discours de politique générale très attendu près de quatre semaines après sa nomination par Emmanuel Macron. Plusieurs partis, y compris au sein du camp présidentiel, ont déjà mis en garde Michel Barnier contre des "lignes rouges" qu'il ne devrait pas franchir sous peine de perdre leur soutien, voire de déclencher le vote d'une motion de censure. Le chef du gouvernement devait donner des gages à sa coalition hétéroclite et présenter des solutions pour redresser en premier lieu les finances publiques. Le déficit dépasse les 6 % du PIB cette année. 

Pour tenter de ramener "le déficit à 5 % du PIB en 2025 et sous les 3 % en 2029", Michel Barnier a annoncé "une contribution exceptionnelle" des "Français les plus fortunés" et un "effort ciblé, limité dans le temps" supporté par les "grandes et très grandes entreprises qui réalisent des profits importants". Le chef du gouvernement a également mis l’accent sur la nécessité de faire des économies. "Le premier remède de la dette, c'est la réduction des dépenses" a-t-il déclaré mettant en avant l’importance de " l'efficacité de la dépense publique" et l’importance de développer "une culture de l’évaluation". En ce sens il souhaite "mutualiser et regrouper des agences", ainsi que "mieux détecter les cas de sur-transposition des normes européennes" pour une "simplification" des normes. Il a par ailleurs annoncé la fusion de "France Stratégie avec le Haut-Commissariat au plan. Il y a dans les services de l’Etat de l’intelligence et de l’expertise, qui peuvent être utilisées sans avoir recours aux cabinets de conseils privés" a-t-il souligné.

Le chef du gouvernement a également placé au cœur de son action la "dette écologique". "Nous pouvons et nous devons faire plus pour lutter contre le réchauffement climatique", citant "l'économie circulaire", la "décarbonation des usines", "l'encouragement aux innovations". "Je crois depuis longtemps à une écologie des solutions", a-t-il affirmé, promettant par ailleurs de poursuivre "résolument le développement du nucléaire", "des énergies renouvelables", de "la biomasse".

Michel Barnier s’est ensuite dit "prêt à une réflexion" sur "le scrutin à la proportionnelle". Il a évoqué la nécessité de reprendre "dialogue sur les retraites" et a proposé "aux partenaires sociaux de réfléchir à des aménagements raisonnables de la loi." En matière de pouvoir d’achat, le SMIC sera revalorisé "de 2 % dès le 1er novembre" a-t-il expliqué.
Le Premier ministre a également fixé "cinq grands chantiers prioritaires" pour la France : le niveau de vie, les services publics, la sécurité au quotidien, la fraternité et l’immigration.

Ma politique sera "indissociable du respect de l’État de droit" a enfin assuré le Premier ministre alors que les déclarations de Bruno Retailleau, le nouveau ministère de l'Intérieur, ont déclenché une polémique depuis ce week-end. En affirmant d’abord que "l’immigration n’est pas une chance" et en estimant ensuite que "l’État de droit, ça n’est pas intangible ni sacré". La gauche mais aussi une partie du bloc présidentiel, dont plusieurs membres sont au gouvernement, avaient vivement dénoncé ces déclarations. La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a par exemple rappelé que l'Etat de droit "protège[ait] notre démocratie", se disant "inquiète" des propos de l'ancien patron des sénateurs LR.  Le député MoDem Erwan Balanant a, de son côté, appelé le chef du gouvernement à "recadrer" son ministre de l’Intérieur. Avant de prévenir : "Le peuple souverain sans l’État de droit, c’est la dérive immédiate vers le populisme et le rêve des extrêmes".

Une avalanche de réactions qui a poussé Bruno Retailleau à publier un communiqué ce mardi matin. "Bien sûr qu’il ne peut y avoir de démocratie sans État de droit, sans que la puissance publique ne respecte le droit et les libertés. C’est là le fondement de notre République" a-t-il écrit.  Avant de marteler, à nouveau, son ambition réformatrice : "Lorsque les textes en vigueur ne garantissent plus tous les droits - à commencer par le premier d'entre, le droit d’être protégé -, ils doivent évoluer, dans le plein respect des institutions de notre République". Puis l’ex-chef de file des sénateurs Les Républicains a assuré que c’est  "ce que nous ferons sous l'autorité du Premier ministre".

Alors que retenir de ce discours de politique générale ? Qu’est-ce qui se dessine ? Comment l’exécutif compte-t-il boucler le budget 2025 ? Quelle politique en matière d’immigration ? 

Les experts :

- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur
- Caroline Michel-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - Le Nouvel Obs 
- Astrid DE VILLAINES - Productrice, présentatrice de Sens politique - France Culture
- Fanny GUINOCHET - Éditorialiste économique - France Info et La Tribune

PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

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06 Sep 2023CDLA L'INVITÉ - ALEXANDRE BOMPARD - 06/09/2300:11:48

C dans l'air l'invité du 6 septembre avec Alexandre Bompard, PDG de Carrefour

Alexandre Bompard a pointé dimanche la "responsabilité" des industriels dans l’échec des négociations censées aboutir à des baisses de prix dans la grande distribution. À qui la faute ? Dans les discussions souhaitées entre distributeurs et industriels pour faire baisser les prix, la majorité de ces derniers n’a jusque-là "pas joué le jeu", estime le PDG de Carrefour Alexandre Bompard, qui pense que "le cadre législatif" devrait les obliger à négocier.

Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire avait déclaré un peu plus tôt sur la même chaîne qu’ "il y aura un texte de loi, sans doute dans le courant du mois d’octobre, pour avancer ces négociations commerciales qui devaient finir en mars 2024 et qui finiront à la fin de l’année 2023, à une ou deux semaines près".

Le gouvernement a annoncé cette semaine avoir obtenu une baisse de prix ou un blocage du prix sur 5 000 produits en rayons. Carrefour affichera une baisse sur 1100 produits, de "10 % en moyenne" et "tout de suite", dont "une majorité de produits alimentaires", selon son président. Et "on va le faire jusqu’au 31 décembre".

Alexandre Bompard reviendra sur ce "tsunami de déconsommation" et sur la responsabilité des industriels dans ce contexte de rentrée sous le signe de l'inflation …

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18 Sep 2023CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 18/09/2300:08:14

C dans l'air du 18 septembre - Inflation : Borne dégaine la vente à perte

LES EXPERTS :
- EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle
- OLIVIER DAUVERS - Journaliste, spécialiste de la grande distribution
- NATHALIE MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra
- SOPHIE FAY - Journaliste - Le Monde, spécialiste des questions de transports

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01 Oct 2024Charlotte Gillard - Marine Le Pen: l'heure du procès00:10:36

C dans l'air, l'invitée du 30 septembre : Charlotte Gillard, journaliste à France Télévisions et co-réalisatrice du Complément d’enquête "RN : où sont passés les millions de l’Europe ?"

Le procès des assistants présumés fictifs du FN devenu le Rassemblement national s’est ouvert ce matin devant le tribunal correctionnel de Paris. L’affaire a commencé en 2014 après une enquête de l’Office européen de lutte antifraude, qui a révélé des irrégularités dans l’utilisation des fonds européens pour les salaires des assistants parlementaires. L’enquête a conduit à des soupçons de fraude impliquant plusieurs millions d’euros. Le RN est poursuivi pour des faits de "détournement de fonds publics" et de "complicité de détournement de fonds publics". Il est soupçonné d’avoir eu recours à des emplois fictifs au Parlement européen entre 2004 et 2016.

Marine Le Pen a été mise en examen en juin 2017 pour "abus de confiance" et "complicité", des poursuites requalifiées après en "détournement de fonds publics". Le maire de Perpignan Louis Aliot, l’ex-trésorier du parti Nicolas Bay, le porte-parole du RN Julien Odoul, l’ancien député Bruno Gollnisch et Jean-Marie Le Pen figurent aussi sur le banc des accusés. Au total, 27 personnes sont accusées : 11 eurodéputés élus sur des listes RN, 12 autres ayant été leurs assistants parlementaires et auxquels s'ajoutent 4 collaborateurs du parti.

Charlotte Gillard est journaliste à France Télévisions et co-réalisatrice du magazine de Complément d’enquête : "RN : où sont passés les millions de l’Europe ?". Elle reviendra sur les enjeux de ce procès.

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25 Sep 2023C DANS L'AIR - 1ère PARTIE - Climat, immigration, Niger... Macron sur tous les fronts - 25/09/2300:58:49

C dans l'air, du lundi 25 septembre - Climat, immigration, Niger... Macron sur tous les fronts

Visites de Charles III et du pape François, crise politique au Niger, crise migratoire à Lampedusa… la rentrée s'avère musclée pour Emmanuel Macron. Interviewé ce dimanche soir sur France 2, le Président a commencé par défendre le bilan de son gouvernement sur la transition écologique, à la veille d’un conseil de planification qui réunira la Première ministre et une partie du gouvernement. "La France sera parmi les premiers d’Europe à sortir du charbon", a-t-il promis, taclant au passage l'Allemagne qui a relancé ses centrales à charbon au détriment du nucléaire. La France, devrait convertir ses deux dernières centrales à la biomasse d'ici 2027. Au total, c'est un investissement de 40 milliards d'euros qui est prévu pour la transition écologique en 2024. Pour réduire ses émissions de CO2, le gouvernement mise aussi sur les pompes à chaleur dont la production va être multipliée par trois, parce que "c’est intelligent, ça fait des économies d’énergie et ça réduit très fortement les émissions". Enfin, Emmanuel Macron a insisté sur la hausse de production des véhicules électriques, n'hésitant pas à déclarer sa flamme à la voiture : "On aime la bagnole, et moi je l'adore". 

Intarissable sur les ambitions françaises en matière d'écologie, le président s'est montré un peu plus en retrait sur l'immigration, au lendemain de la visite du pape qui a appelé les Européens à ouvrir leurs frontières et à ne pas céder au "fanatisme de l'indifférence". Dénonçant la "réponse simpliste et nationaliste de l'Italie", Emmanuel Macron a estimé la France faisait déjà "sa part", avec 132.000 demandes d'asile enregistrées l'année dernière pour un peu moins de la moitié acceptées. Paraphrasant l'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard, il a toutefois noté que la France "ne pouvait pas accueillir toute la misère du monde". Alors que le projet de loi immigration est attendu début novembre au Sénat, l'exécutif tâtonne encore et souhaite trouver des majorités de circonstance selon les sujets. Sur la question des travailleurs sans-papiers, que plusieurs partis de gauche appellent à régulariser, le Président s'est montré plutôt ferme : "Il n’y aura jamais de droit inconditionnel à la régularisation", même s'il souhaite qu'un compromis soit trouvé. Enfin, le président a rappelé que l'immigration dépendait avant tout des pays de départ, en Afrique subsaharienne, et de transit, dans le Maghreb. "Nous devons conditionner notre aide à des engagements en matière de politique migratoire", a conclu le Président. 

Emmanuel Macron est aussi revenu sur la crise au Niger et annoncé que les 1500 militaires français au Niger allaient rentrer en France "d'ici la fin de l'année". Reclus dans sa résidence depuis le renversement du président Mohammed Bazoum par la junte militaire du général Tiani fin juillet, l'ambassadeur français est déjà en cours de rapatriement vers Paris. "La France a décidé de ramener cette semaine son ambassadeur et plusieurs diplomates. Ils rentreront en France dans les prochaines heures", a acté le Président, tout en réaffirmant son soutien au président déchu, lui aussi détenu par les militaires. Emmanuel Macron s'est parfois montré agacé par la remise en cause de la présence française en Afrique subsaharienne, alors que les troupes françaises ont déjà été forcées de quitter le Burkina Faso et le Mali ces derniers mois : "Nous sommes au Niger, parce qu'à la demande des pays de la région nous avons été lutter contre le terrorisme. Sans Barkhane, la plupart de ces pays auraient déjà été pris par des califats territoriaux et des djihadistes".  

Quelles mesures peuvent ressortir du conseil de planification écologique ? Le gouvernement est-il assez ambitieux dans la transition énergétique ? Comment l'exécutif peut-il trouver sa voie sur l'immigration ? La France doit-elle définitivement abandonner ses bases militaires en Afrique subsaharienne ?

LES EXPERTS :

- Jérôme JAFFRÉ - Politologue au CEVIPOF
- Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions
- Jérôme FOURQUET - Directeur du département "Opinion et Stratégies d'entreprise" à l'IFOP
- Dominique SEUX - Éditorialiste économique à France Inter et directeur délégué de la rédaction - Les Échos

  

DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes

PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine

RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine

PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions

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24 Sep 2024Mariam Pirzadeh - Liban, Israël: la guerre totale?00:11:09

C dans l'air, l'invitée du 23 septembre : Mariam Pirzadeh, journaliste et ancienne correspondante à Téhéran pour France 24.
 

Ce matin, l'armée israélienne a prévenu qu'elle allait mener "des frappes plus importantes et plus précises" contre le Hezbollah, au Liban. Tsahal a dirigé une dizaine de frappes dans l'est et le sud du pays et l’agence de presse officielle libanaise a indiqué que "les avions de guerre ennemis avaient lancé plus de 80 frappes aériennes en une demi-heure." Dans un message vidéo, Daniel Hagari, le porte-parole de l’armée israélienne a annoncé que les frappes au Liban allaient "se poursuivre dans un avenir proche" contre le Hezbollah. Il conseille aux civils des villages libanais situés à l’intérieur ou à proximité de bâtiments et de zones utilisées par le Hezbollah à des fins militaires de se mettre immédiatement à l’abri pour leur propre sécurité. 

Depuis l'attaque du 7 octobre, les échanges de tirs sont quotidiens entre Tsahal et le groupe terroriste, soutien du Hamas et allié de l'Iran. Mais les tensions entre les deux parties se sont particulièrement accrues ces derniers jours. Cette semaine a été marquée par d'importantes explosions de bipeurs et de talkies-walkies appartenant à des membres du Hezbollah, causant la mort de 37 personnes mardi et mercredi.

Hier, le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres s'est inquiété de la montée des tensions entre Israël et le Hezbollah et que le Liban devienne "un autre Gaza" à mesure que s'intensifie le conflit armé entre Israël et l'organisation chiite libanaise pro-iranienne Hezbollah.

Mariam Pirzadeh, journaliste et ancienne correspondante à Téhéran pour France 24, reviendra sur la tension accrue entre Israël et le Hezbollah et sur les récentes déclarations de l'Organisation des Nations unies qui a averti ce week-end que la région était "au bord d'une catastrophe imminente", alors que les craintes d'une guerre totale s'intensifient.

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11 Oct 2024Santé, électricité...on va tous payer - Vos questions sms -00:05:28

C dans l'air du 11 octobre - Santé, électricité...on va tous payer

Les experts :

- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle 
- Lucie ROBEQUAIN - Directrice de la rédaction - La Tribune et La Tribune dimanche
- Valérie LECASBLE - Editorialiste politique –  LeJournal.info 
- Alix BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France Télévisions

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27 Nov 2024Censure = tempête financière pour Barnier - L'intégrale -01:03:31

C dans l'air du 27 novembre - Censure: Barnier prédit une tempête financière

"Le moment est très grave". Sous la menace d’une motion de censure votée par l’extrême droite et la gauche qui provoquerait la chute du gouvernement, Michel Barnier a voulu prendre hier soir les Français à témoin et a joué la carte de la dramatisation. Invité au 20 H de TF1, le Premier ministre a dit qu'il allait "assurément" avoir recours au 49.3 pour faire adopter son budget et mis en garde contre la "tempête" qui vient. En cas "d’alliance dans les votes, improbable mais possible, entre les voix de M. Mélenchon (...) et les voix de Mme Le Pen, auxquelles se joindraient le parti socialiste, le parti communiste, les Verts, je tombe". Dans ce cas, "il n’y a plus de budget", a-t-il alerté, avec à la clé "une tempête probablement assez grave, des turbulences graves sur les marchés financiers".

Alors que le Sénat, dominé par la droite et le centre, a examiné le projet de loi Finances 2025 cette semaine et qu’à l’Assemblée, le Nouveau front populaire et le Rassemblement national ont redit leur volonté de censurer le gouvernement s’il tentait un passage en force, le gouvernement de Michel Barnier alerte depuis plusieurs jours sur les conséquences financières d’une censure. La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon avait notamment dit samedi redouter une crise financière et "un scénario à la grecque", dans lequel les fonctionnaires ne seraient pas payés au mois de janvier. Un scénario catastrophe de "shutdown" à l’américaine réfuté par de nombreux parlementaires dont Marine Le Pen qui a accusé mardi le gouvernement de "fausses informations". La patronne des députés RN a rappelé depuis ses lignes rouges sur Twitter et a estimé que sur ces sujets "de simples discussions, c’est mieux que rien, mais elles ne suffiront pas". 

"Barnier menace du déluge après lui" mais "qu'il le veuille ou non, il sera pourtant censuré", a réagi la cheffe de file des députés de la France insoumise, Mathilde Panot, qui prévoit de déposer une motion de censure avec ses alliés du Nouveau Front populaire. "Les Français ne veulent pas une instabilité austéritaire mais une démocratie qui réponde à leurs besoins" a-t-elle dit. Au PS également, on rappelle que "pour qu'il n'y ait pas de censure, il faut des compromis".

Et maintenant que va-t-il se passer ? Députés et sénateurs se réunissent en commission mixte paritaire ce mercredi 27 novembre pour tenter d’aboutir à un compromis sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025. Une réunion à hauts risques, avant une possible activation par le Premier ministre d'un premier 49.3 sur ce texte le 2 décembre à l’Assemblée nationale, l’exposant à une motion de censure. Le gouvernement Barnier pourrait-il alors tomber ? Quelle seraient les conséquences d’une censure du gouvernement ? La France est-elle à l’aune d’une "tempête" politique, économique, sociale et/ou financière ? Enfin trois semaines après sa victoire éclatante, le futur président des Etats-Unis a détaillé son projet de hausse des droits de douane sur les produits chinois, canadiens et mexicains. La guerre commerciale est-elle déclarée ? Quel sera le climat économique en 2025 ?

Les experts : 
- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle 
- Marc FIORENTINO - spécialiste des marchés financiers, cofondateur de "Meilleurtaux Placement", auteur de  Interdit aux moins de 60 ans
- Lucie ROBEQUAIN - Directrice de la rédaction - La Tribune et La Tribune Dimanche
- Nathalie SCHUCK - Grand reporter - Le Point, auteure de Les naufrageurs 
-  Jade Grandin de l’EPREVIER ( en duplex) - correspondante à Bruxelles- L’opinion

PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

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09 Dec 2024Chute de Bachar Al-Assad : l'onde de choc mondiale - Vos questions sms -00:05:27

C dans l'air du 9 décembre -  Chute de Bachar Al-Assad : l'onde de choc mondiale

Si vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.

Les experts : 

- Frédéric ENCEL - Docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris, auteur de Les voies de la puissance, chez Odile Jacob
- WASSIM NASR - Journaliste spécialiste des mouvements djihadistes à France 24
Chercheur au Soufan Center de New York, auteur de L’État islamique, le fait accompli, publié chez Plon
- Elsa VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe de RFI, autrice de La fascination russe”, publié chez Robert Laffont
- Ariane BONZON - Journaliste au Monde diplomatique et pour Slate.fr, ancienne correspondante à Jérusalem et Istanbul

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01 Jan 2025Philippe Corbé - Musk-Trump: Un couple qui va durer?00:10:27

C dans l'air l'invité du 31 décembre - Philippe Corbé,
journaliste et ancien correspondant aux États-Unis.

Présentation: Lorrain Sénéchal

C'est l'une des premières pommes de discorde au sein des soutiens de Donald Trump. Samedi 28 décembre, le président élu des États-Unis, qui avait mené une campagne fermement anti-immigration, s'est dit favorable au maintien de visas destinés aux travailleurs spécialisés, dans une interview au New York Post. À deux semaines de son investiture, cette question a fait apparaître de fortes divergences parmi ses soutiens, entre les plus conservateurs des républicains et des figures plus libérales issues du monde de l'entreprise et de la tech, comme Elon Musk.

 Philippe Corbé reviendra sur l'année 2024 qui s'achève sur fond de querelles internes pour le camp trumpiste.

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11 Dec 2024Dominique Carlac’h - Pas de premier ministre: alerte sur l'économie?00:10:39

C dans l'air l'invitée du 10 décembre : Dominique Carlac’h, cheffe d’entreprise, membre du conseil exécutif du Medef.

Le président du Medef Patrick Martin a souhaité s'exprimer "avec une forme de gravité au nom des entrepreneurs" en rappelant l'urgence d'obtenir de la visibilité sur le nouveau budget pour la France.
"Je pense qu’au moment où je vous parle, nous sommes déjà rentrés en légère récession. Toutes les dernières estimations publiques ou d’organismes économiques, à demi-mot, le disent", déclare Patrick Martin.
Selon lui, "certains indicateurs sont particulièrement inquiétants : la moitié des investisseurs étrangers qui disaient vouloir investir en France ont suspendu voire annulé leur projet. Autre signal d’alerte, nous comptabilisons 66.000 dépôts de bilan cette année. Un record historique."

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27 Sep 2024Déficit : où trouver l'argent ? - Vos questions sms00:08:09

C dans l'air du 27 septembre - Déficit : où trouver l'argent ? 

Les experts :

- Elie COHEN - Économiste, directeur de recherche au CNRS, auteur de Souveraineté industrielle
- Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges 
- Anne DE GUIGNÉ - Journaliste économique – Le Figaro 
- Guillaume DARET - Chef adjoint du service politique - France Télévisions
- Hélène KOHL (en duplex de Berlin) - Journaliste, correspondante en Allemagne.

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19 Sep 2023Lampedusa : et maintenant la France sous pression - 19/09/2300:57:44

C dans l'air du 19 septembre - Lampedusa : et maintenant la France sous pression

Près de 11 000 hommes, femmes et enfants en provenance d’Afrique du Nord ont débarqué la semaine dernière sur la petite île italienne de Lampedusa au milieu de la mer Méditerranée, soit plus que l’ensemble de la population locale. Complètement dépassées, les autorités de l’île ont décrété l’état d’urgence locale mercredi dernier avant de constater depuis vendredi une baisse du nombre d’arrivées. Mais cet afflux soudain met les pouvoirs locaux ainsi que les ONG en grande difficulté. La présidente du Conseil des ministres italiens, la leader d’extrême droite Giorgia Meloni qui promettait un blocus maritime se retrouve démunie et la crise prend une dimension européenne.

Face à la situation, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen s’est rendue sur place avec Giorgia Meloni dimanche pour appeler à la solidarité européenne et à l’accueil d’une partie des migrants. L’Allemagne qui dans un premier temps avait déclaré fermer ses portes a finalement décidé de continuer à accueillir les migrants et les réfugiés arrivant en Italie. La France, en revanche, a dit vouloir aider l’Italie sans accueillir personne. C’est la ligne qu’a défendu hier le ministre de l’Intérieur lors de sa rencontre avec son homologue à Rome. La France veut bien prêter main-forte à l’Italie pour lui permettre de tenir sa frontière maritime mais pas question de laisser les arrivants gagner l’Hexagone. Ils seront systématiquement remis aux autorités italiennes le temps d’examiner leur situation. Et pour faire face à un éventuel afflux, la préfecture des Alpes-Maritimes prévoit d'augmenter temporairement les capacités du local de police pour les étrangers en situation irrégulière interpellés, mais "dément catégoriquement tout projet de création d'un camp de migrants à Menton" alors que depuis plusieurs jours, droite et extrême droite multiplient les déclarations.

En première ligne sur le sujet, le Rassemblement national et Marine Le Pen, "candidate naturelle" de son camp pour 2027, elle l’a dit hier soir au journal de 20 heures de TF1 avant de réclamer "un moratoire total sur l'immigration" et surtout pas de solidarité européenne. "La solution, c'est de monter un mur juridique, pas physique", a estimé la présidente du groupe RN à l’Assemblée, inscrivant clairement la crise migratoire actuelle à l'agenda de la campagne pour les Européennes. C'est précisément ce qu'avait fait déjà la semaine dernière le président du RN, Jordan Bardella, tête de liste pour le scrutin européen de juin 2024. Mais également Marion Maréchal, tête de liste du parti d'Eric Zemmour Reconquête aux Européennes, soutien de la formation post-fasciste Fratelli d'Italia dont est issue Giorgia Meloni, qui s'est rendue dès jeudi dernier sur l'île. 

De son côté, la Macronie raille les critiques émises par le RN et Reconquête !. "Sur l’immigration comme sur le reste, l’extrême droite est une supercherie. Vos amis Meloni et Salvini sont débordés à Lampedusa, incapables de gérer quoi que ce soit", a réagi sur X (ex-Twitter) Charles Sitzenstuhl, député Renaissance du Bas-Rhin. "Lampedusa n’est que le reflet de ce qui se passe quand l’extrême droite arrive au pouvoir. C’est ça la vérité. Pensée à tous ces migrants qui ont fui la misère parfois au péril de leur vie. La réponse à cela est européenne tant sur le régalien que sur l’humanisme dont nous devons tous faire preuve", a renchéri sa collègue des Yvelines, Nadia Hai. Interrogé sur ce dossier en marge de son déplacement à Semur-en-Auxois (Côte-d’Or), Emmanuel Macron a défendu un "devoir de solidarité européenne" avec l’Italie. Pour autant, le chef de l’État a estimé que la situation démontre l’inefficacité des solutions proposées par l’extrême droite :  "les approches strictement nationalistes ont leurs limites". Une façon de critiquer à la fois les positons de Giorgia Meloni, comme celles du RN, de LR et de Reconquête ! dans l’hexagone.

Quelle est la situation à Lampedusa ? Pourquoi cet afflux de migrants, partis essentiellement dans des embarcations depuis les côtes tunisiennes ? Quel est le plan d’urgence européen pour aider l’Italie ? Cet été, l’Union européenne a signé un partenariat qui visait à soutenir financièrement la Tunisie en échange d’une meilleure régulation des flux migratoires. Alors que se passe-t-il en Tunisie ? Enfin quelle est la politique menée en Italie par Giorgia Meloni sur les questions d’immigration et de famille ? 

LES EXPERTS :

- JEAN-DOMINIQUE GIULIANI - président de la Fondation Robert Schuman
- RACHEL BINHAS - journaliste au service société de Marianne , spécialiste des questions d’immigration
- CARL MEEUS - rédacteur en chef du Figaro Magazine
- BRICE TEINTURIER - directeur général délégué de l’institut de sondages Ipsos et enseignant à Sciences Po.

DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes

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28 Nov 2024La censure s'approche...le scénario grec aussi? - L'intégrale -01:03:40

C dans l'air du 28 novembre - La censure s'approche...le scénario grec aussi?

Michel Barnier tombera-t-il dès la semaine prochaine ? La censure semble se rapprocher, alors que le Rassemblement national (RN), poussés par ses électeurs, agite de plus en plus cette menace, balayant les mots d'alerte du gouvernement sur la potentielle "tempête" que déclencherait sa chute. Les députés du parti d'extrême droite se sont réunis ce jeudi à 14 h en présence de leur cheffe, Marine Le Pen, et du président du parti, Jordan Bardella qui affirme que le "gouvernement tombera s'il s'entête". Sans "main tendue" du Premier ministre, les députés RN pourraient voter la censure, peut-être dès la semaine prochaine sur le budget de la Sécurité sociale, à propos duquel députés et sénateurs sont parvenus à un compromis.

Plus qu'une question de jours ? Le Parti socialiste (PS) a confirmé qu'il votera la motion de censure contre Michel Barnier si le Premier ministre déclenche le 49.3 pour faire passer sans vote le budget de l'État et celui de la Sécurité sociale. "Il n'y a eu aucun effort pour associer les groupes socialistes à une solution budgétaire", a regretté ce matin François Hollande sur France Inter. "Quand il n'y a ni le rétablissement de l'impôt sur la fortune, ni la remise en cause de la flat tax, ni un prélèvement sur les revenus les plus élevés […] il y a une réduction des postes dans l'Education nationale et des déremboursements de médicaments […] Comment voulez-vous que des socialistes, quelle que soit leur sensibilité, puissent laisser passer un budget comme celui-là ?" a affirmé l’ancien chef de l’Etat. L’instance décisionnaire du parti a "confirmé à l'unanimité le vote d'une motion de censure", s'est félicité de son côté le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure qui se prépare, au vu des événements, à devoir réunir à nouveau bientôt ses troupes, beaucoup moins unanimes quand il s'agit d'imaginer l'après-Barnier. Le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, Boris Vallaud a ouvert une porte ce week-end à un contrat de gouvernement avec d'autres - le Modem notamment - ainsi qu'une participation à un exécutif conduit par un Premier ministre technique. L’ancien chef de l’Etat François Hollande de son côté s’est dit ce jeudi opposé à une nomination de Lucie Castets si la coalition Barnier tombait et contre une démission d’Emmanuel Macron comme le réclament certains à gauche et à droite.

Plusieurs figures somment ces dernières heures le président de la République de démissionner pour démêler le nœud de la crise politique. Après l’appel du député Liot Charles de Courson mercredi matin en ce sens, le maire de Meaux (Seine-et-Marne) Jean-François Copé préconise la même solution. Pour le RN, "le départ du président s’imposera à lui si le pays se bloque". Du côté de LFI, Jean-Luc Mélenchon parle également ce jeudi dans un long texte sur son blog d’une "pente irréversible" dans le contexte politique actuel et ce alors que ou les chiffres de l’institut Elabe (pour BFMTV) montrent que plus de 6 Français sur 10 sont favorables au départ d’Emmanuel Macron en cas de censure de Michel Barnier.

Une question qui agite les différentes formations politiques alors que la bataille parlementaire se poursuit dans l’hémicycle. La gauche, soutenue par le RN, tente ce jeudi d'abroger la très décriée réforme des retraites de 2023, dans le cadre de la niche parlementaire de La France insoumise à l'Assemblée nationale. Mais le texte, qui prévoit de ramener de 64 à 62 ans l'âge légal de départ à la retraite et qui aurait toutes les chances d'être adopté grâce au soutien de l'ensemble de la gauche et du RN, pourrait ne pas être soumis au vote avant l'heure limite de minuit. "Honte à vous de faire obstruction et de vous entêter", s'est indigné le rapporteur du texte, le député insoumis Ugo Bernalicis. Les élus de la droite et du centre ont en effet déposé des centaines d'amendements afin de tenter de faire durer les débats jusqu’à l’heure fatidique, à minuit. Le climat est déjà électrique…

Le gouvernement de son côté s'est dit ce jeudi disposé à faire "des concessions" sur les textes budgétaires, notamment sur la taxe sur l'électricité. Après avoir déjà partiellement accédé aux demandes de Laurent Wauquiez et Gabriel Attal – sur l’indexation des retraites pour l’un et sur les allègements de charge de l’autre -c’est cette fois une exigence de Marine Le Pen que le Premier ministre a décidé de satisfaire en annonçant dans un entretien au Figaro ce jeudi "une baisse des prix de l’électricité de 14 %".

Mais ce nouveau recul permettra-t-il au gouvernement d’éviter la censure ? Quels sont les scénarios possibles pour ces prochaines semaines ? L’hypothèse d’une démission d’Emmanuel Macron est-elle crédible en cas de vote d'une motion de censure ?

Les experts : 
- Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF
- Dominique SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter
- Caroline MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - Le Nouvel Obs
- Soazig QUEMENER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche 
- Anne-Charlène BEZZINA  (en duplex) - Politologue et constitutionnaliste, maître de conférences en droit public

PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

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07 Dec 2024Elizabeth Martichoux - Michel Barnier: un bon perdant?00:10:29

C dans l'air l'invitée du 6 décembre avec Elizabeth Martichoux, éditorialiste politique, et auteure avec Catherine Mangin de "L'art de perdre en politique", aux éditions Stock.  

La défaite fait partie de la politique, et les héros sont souvent les beaux perdants. Mais qu'est-ce qu'un beau perdant ? Et qu'est-ce qu'un mauvais perdant en politique ? Du célèbre "Au revoir" de Valéry Giscard d'Estaing en 1981 - une mise en scène restée culte - aux récents échecs électoraux du clan Macron, des défaites de Valls, de Ségolène Royal ou de Nicolas Sarkozy, à celles de Jean-Luc Mélenchon, que reste-t-il des déroutes des politiques, souvent décrits comme des conquérants ?

Elizabeth Martichoux et Catherine Mangin retracent ces parcours, faits de hauts et de bas, et vont à la rencontre des acteurs et témoins de grands moments de la vie politique. Jacques Chirac a mis 30 ans à conquérir le pouvoir, et a perdu deux présidentielles, ce qui a forgé son caractère, et aiguisé sa pratique de la politique.  "C'est vrai que ce qu'on ne sait pas, c'est qu’en politique on perd plus qu'on ne gagne", affirme Elizabeth Martichoux. Alors comment tirer bénéfice de ses échecs dans un pays qui n'aime pas la défaite ? C'est là-dedans que réside "L'Art de perdre en politique". 

Elizabeth Martichoux, éditorialiste politique, et auteure avec Catherine Mangin de "L'art de perdre en politique", aux éditions Stock, analysera avec nous la crise politique actuelle. Michel Barnier, défait par une motion de censure cette semaine, fait-il un bon perdant ? Et peut-on analyser cette semaine comme victorieuse pour de Marine Le Pen, elle qui a déclaré qu'elle ne considérait pas le vote de la censure comme "une victoire".

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08 Sep 2023Rugby : plus fort que le foot ? - 08/09/2300:55:14

C dans l'air du 8 septembre - Rugby : plus fort que le foot ?

LES EXPERTS : 

- Yves THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro 

- Pierre RONDEAU - Economiste du sport, co-directeur de l’Observatoire du sport - Fondation Jean Jaurès -

 Cécile GRÈS - Journaliste au services Sports – France Télévisions 

- Jean-Philippe LECLAIRE - Directeur adjoint de la rédaction de L'Équipe 

Quatre ans après la précédente édition, au Japon, le coup d’envoi de la Coupe du monde de rugby sera donné ce soir au Stade de France. Une compétition qui débute en France avec une affiche qui sonne déjà comme une finale : les Bleus face aux All Blacks. Favori de la compétition, le XV de France espère plus que jamais décrocher son premier titre mondial à domicile et peut, pour cela, compter sur l’engouement de tout un pays. Des milliers de supporters sont attendus ce soir à Saint-Denis ainsi que dans les bars et devant les écrans géants installés à Paris et dans de nombreuses villes. La compétition se veut une grande fête et s’annonce déjà très suivie.

Mais l’évènement fait aussi figure de répétition générale avant les JO de Paris 2024. Tous les yeux seront notamment rivés sur la sécurité, surtout après le fiasco, en termes de maintien de l’ordre, de la finale de la Ligue des champions au Stade de France en mai 2022. "C’est dans une certaine mesure un essai qui doit être réussi", a résumé Michel Cadot, délégué interministériel aux JO et aux grands évènements sportifs. Les ministres de l’Intérieur et des Sports, Gérald Darmanin et Amélie Oudéa-Castéra, ont assuré, mercredi, avoir "tiré les leçons" du chaos survenu lors de la finale entre Liverpool et le Real Madrid. Ils ont inauguré un Centre national de commandement stratégique (CNCS), qui sera maintenu pour les JO. Cette structure interministérielle a pour objectif de "synthétiser, analyser et transmettre les informations liées au déroulement des grands événements sportifs internationaux". 5 100 policiers et gendarmes en moyenne seront mobilisés chaque jour de match classique. Jusqu’à 7000 lors des matchs phares. Du côté de la sécurité privée, 6 000 vigiles seront aussi sur le pont, soit trois fois moins que le nombre estimé pour surveiller l’an prochain les installations des Jeux olympiques. Mais dans ce secteur en tension, l’ombre de la pénurie d’agents n’a pas pesé sur cette Coupe du monde comme elle pèse encore actuellement sur les JO.

Au-delà de la sécurité, la fluidité des déplacements des spectateurs sera aussi scrutée, même si les termes de l’équation ne sont pas tout à fait les mêmes entre les deux évènements sportifs : la Coupe du monde de rugby devrait attirer 2,5 millions de spectateurs pendant deux mois, alors qu’on parle de près de 15 millions de visiteurs, fourchette haute, pendant deux semaines lors des Jeux Olympiques.

Des milliers de supporters qui ont commencé à arriver à Paris aujourd’hui, déjà prêts à soutenir les tricolores. Pour autant, le XV de France, à l’image du sport en général, est également rattrapé par les polémiques qui agitent la société, et la sélection de Bastien Chalureau continue de faire débat. Condamné à six mois de prison avec sursis, en 2020, pour des faits de violence à caractère raciste, le joueur qui reconnaît les coups, mais pas les injures racistes, a fait appel. Il sera jugé en novembre prochain à Toulouse quelques jours après la fin de la Coupe du monde de rugby. Emmanuel Macron est revenu sur la convocation du deuxième ligne au sein du XV de France. Pour le président de la République, si celui-ci était condamné en appel pour violences à caractère raciste, il "serait préférable" qu'il ne porte plus le maillot tricolore.


DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes

PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine

RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine

PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions

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15 Sep 2023CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 15/09/2300:08:17

Lampedusa : l’Allemagne dit non aux migrants…et la France ? - 15/09/23

LES EXPERTS :

- JEAN-DOMINIQUE GIULIANI - Président de la Fondation Robert Schuman, auteur de Européen sans complexe  - RACHEL BINHAS - Journaliste au service société - Marianne  - JULIE MARIE-LECONTE - Cheffe du service politique de France info - JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP - auteur de La France sous nos yeux

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26 Dec 2024Vanessa Schneider - Secrets de familles00:10:49

C dans l'air l'invitée du 25 décembre - Vanessa Schneider, grand reporter au Monde et co-auteure de "Successions : Secrets de famille" aux éditions Albin Michel

Rothschild, Dassault, Ricard… derrière ces noms prestigieux se cachent des histoires de famille où les pères sont impitoyables avec les fils et où les finances l’emportent sur l’affect. Deux ans après le premier volet, Vanessa Schneider et Raphaëlle Bacqué ont enquêté sur sept autres grandes familles qui dirigent l’économie française.

Vanessa Schneider est notre invitée. Elle reviendra sur son travail sur les secrets des plus grands noms de l’industrie française.

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15 Nov 2024Agriculteurs, Mercosur, plans sociaux : l'hiver de la colère ? - L'intégrale -01:05:27

C dans l'air du 15 novembre - Agriculteurs, Mercosur, plans sociaux : l'hiver de la colère ?

Les agriculteurs de nouveau sur les routes de France. Près d'un an après une mobilisation historique, les syndicats agricoles appellent à manifester à partir de ce lundi 18 novembre. Leur mal-être n’a pas disparu depuis la grande mobilisation de l’hiver dernier et il est alimenté aujourd’hui par le Mercosur, l’accord commercial que l’Europe veut signer avec les pays d’Amérique du Sud. 
En discussion depuis plus de vingt ans, ce traité commercial de libre-échange entre l’UE et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay et Uruguay) doit être de nouveau sur la table des discussions lors du G20, qui va débuter ce 18 novembre au Brésil.  S’il est conclu, cela créerait la plus grande zone de libre-échange de la planète, avec un marché englobant 780 millions de personnes.

L’Allemagne et l’Espagne y sont favorables. La France s’y oppose. 600 parlementaires français ont lancé ces derniers jours un appel à Ursula von der Leyen, publié dans les colonnes du Monde, pour dénoncer un accord qui selon eux ne respecte pas les critères démocratiques, économiques, environnementaux et sociaux fixés par l’Assemblée nationale et le Sénat. La commission européenne est-elle prête à provoquer "une déflagration démocratique en France, pays déjà sous la menace d’un populisme anti-européen" avertissent les élus. L’exécutif de son côté tente d’imposer un véto à cet accord en montant une minorité de blocage alors que le monde agricole, déjà mal en point, s’inquiète de voir des importations massives de viande et de céréales à prix cassé et qui n’auront pas l’obligation de respecter les normes en vigueur dans le Vieux continent. 
Une profession en colère qui a déjà prévu de multiples actions à partir de ce week-end, avant une montée en puissance de la mobilisation la semaine prochaine pour disent-ils "prévenir de la future mort de l’agriculture" française. Dans les exploitations, les agriculteurs ne cachent pas leur écœurement après les promesses de l’an dernier. Concurrence étrangère, normes, contrôles, prix… Ils estiment que la plupart des problèmes soulevés l’hiver dernier sont toujours d’actualité et exigent toujours la garantie d'un revenu décent.

La tension monte et elle pourrait gagner d’autres secteurs alors qu’après Auchan et Michelin, une vague de plans sociaux menace notamment dans le secteur de l’automobile. La filière est touchée à la fois par le recul des ventes sur le continent, la concurrence chinoise à bas prix et la lenteur de l'électrification. 

Alors pourquoi l'UE veut-elle cet accord avec le Mercosur ? Quelle est la position du gouvernement français et des autres pays ? Que pourrait changer ce traité pour le secteur agricole français déjà mal en point ? Où en sont les mesures annoncées par le gouvernement l’an dernier pour le monde agricole ? En matière de plans sociaux quels sont les secteurs particulièrement concernés ? Pourquoi ? Se dirige-t-on vers un hiver de la colère ?

Les experts :
- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle 
- Cécile CORNUDET - Editorialiste politique aux Échos 
- FANNY GUINOCHET - Éditorialiste économique – France Info et La Tribune  
- Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges 

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28 Nov 2024La censure s'approche - Vos questions sms -00:05:02

C dans l'air du 28 novembre - La censure s'approche...le scénario grec aussi?

Les experts : 
- Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF
- Dominique SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter
- Caroline MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - Le Nouvel Obs
- Soazig QUEMENER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche 
- Anne-Charlène BEZZINA  (en duplex) - Politologue et constitutionnaliste, maître de conférences en droit public

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24 Dec 2024Patrice Duhamel - Crise politique ou crise de régime?00:10:12

C dans l'air l'invitée du 23 décembre avec Patrice Duhamel, journaliste et essayiste

Quatre premiers ministres, une dissolution, une motion de censure et pas encore de budget pour 2025 ni de gouvernement. 2024 est une année sans précédent dans l’histoire de la Vème République. Michel Barnier n’est resté que trois mois à Matignon et François Bayrou, nommé depuis quelques jours seulement, semble déjà en mauvaise posture. Les Français perdent confiance en les institutions et craignent que l’instabilité politique ait des répercussions sur leur pouvoir d’achat. 9 Français sur 10 se disent ainsi inquiets de la situation économique actuelle, selon un sondage pour l’Institut Montaigne. Est-ce une crise politique ou une crise de régime ? Patrice Duhamel est notre invité. Il reviendra sur l’instabilité politique en France depuis la dissolution.

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10 Oct 2024Marie Dupin: Scandale des pesticides: les fleurs aussi...00:10:48

C dans l'air, l'invitée du 9 octobre : Marie Dupin, journaliste à France info.

La cellule investigation de Radio France et Le Monde ont recueilli le témoignage des parents d’une enfant décédée d’une leucémie, dont la mère fleuriste était exposée aux pesticides lors de sa grossesse. La petite fille, décédée d’un cancer le 12 mars 2022, est le premier enfant dont le décès est reconnu par le Fonds d’indemnisation des victimes de pesticides (FIVP). L’exposition de Laure Marivain aux pesticides alors qu’elle était fleuriste pour un grossiste a été reconnue comme cause de la maladie de l’enfant. Le FIVP admet "le lien de causalité entre la pathologie d’Emmy et son exposition aux pesticides durant la période prénatale". 

Avant de mourir, Emmy a fait promettre à sa maman, Laure Marivain, de "faire savoir au monde" ce qui lui est arrivé. Un moment "hors du temps" pour Laure. "Elle m’a dit : 'maman tu dois te battre, parce qu’on n’a pas le droit de faire ça à des enfants. On n’a pas le droit de les empoisonner'. Alors je lui ai promis que je ferais tout ce que je peux pour prouver le lien entre sa maladie et mon métier de fleuriste".

Marie Dupin, journaliste à France info, reviendra sur son enquête menée en collaboration avec le journal le Monde et la cellule investigation de Radio France.

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12 Oct 2024Anne-Elisabeth Moutet - Boris Johnson règle ses comptes avec E.Macron00:10:05

C dans l'air, l'invitée du 11 octobre : Anne-Elisabeth Moutet, éditorialiste au Daily Telegraph.

Cette semaine, l'ancien Premier ministre Boris Johnson publie "Unleashed" ("Déchaîné"), dans lequel il raconte son expérience en politique. Il y revient sur son passage au 10, Downing Street, de 2019 à 2022, mais aussi sur ses négociations avec l'Union européenne sur le Brexit, ou encore sa gestion (très critiquée) de la pandémie de Covid-19. 

Un ouvrage dans lequel le président Emmanuel Macron est particulièrement ciblé. "Bien que Macron soit personnellement charmant, et bien que nous ayons souvent été d'accord sur des sujets importants, il pensait vraiment ce qu'il disait quand il affirmait que le Royaume-Uni devait être puni. Sur certains sujets, je crains de l'avoir soupçonné d'être une vraie nuisance", affirme-t-il. Il lui reproche particulièrement son attitude dans le dossier des migrants qui traversent la Manche depuis la France, un sujet très sensible côté britannique. Il évoque aussi la colère d'Emmanuel Macron quand AstraZeneca a mis au point l'un des premiers vaccins contre le Covid-19.

Boris Johnson revient aussi sur les scandales dont il a fait l'objet, en particulier le "partygate", l'organisation de fêtes durant le confinement lié au Covid. Des fêtes illégales qu'il qualifie de "plus minuscules de l’histoire des festivités humaines".  On en apprend aussi un peu plus sur la santé de la reine Elisabeth II, atteinte selon lui d'un cancer des os lors de sa dernière année de règne. Une information jamais communiquée jusque-là. 

Anne-Elisabeth Moutet, éditorialiste au Daily Telegraph, reviendra avec nous sur la personnalité atypique de Boris Johnson, cet ancien maire de Londres, Premier ministre du Royaume-Uni entre juillet 2019 et septembre 2022, avait démissionné sur les mots "hasta la vista, baby !" .  Elle évoquera aussi la situation du Royaume-Uni après le Brexit, et notamment sur les dossiers que doit traiter Keir Starmer, l'actuel Premier ministre.

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07 Dec 2024Notre-Dame: Macron peut-il faire des miracles - L'intégrale -01:04:03

C dans l'air du 7 décembre -  Notre-Dame s'inaugure... sans gouvernement

Notre-Dame de Paris renaît de ses cendres. Après cinq ans de travaux intégralement financés par les dons, la mythique cathédrale est inaugurée aujourd'hui par une cinquantaine de chefs d'Etat, dont Donald Trump et Volodymyr Zelensky. Un chantier titanesque et au calendrier respecté. Une grande réussite pour Emmanuel Macron. 

Mais les  images du week-end ne feront pas oublier la crise politique dans laquelle se trouve la France depuis six mois, et qui a empirée cette semaine avec la chute du gouvernement Barnier. Emmanuel Macron consulte en vue de la nomination d'un nouveau Premier ministre. Hier, les socialistes ont été reçus à l'Elysée. Olivier Faure, le premier secrétaire du parti, s'est dit prêt à discuter sur la base de « concessions réciproques. La fracture devient donc nette avec la France insoumise mais la formation d'un gouvernement allant du PS aux LR est loin d'être acté : Bruno Retailleau affirme que la droite « ne pourra faire aucun compromis avec la gauche ».

Lundi, ce seront les communistes qui iront discuter à l'Elysée. André Chassaigne, le président du groupe à l'Assemblée, affirme qu'un Premier ministre de gauche est « indispensable » pour dénouer la situation. Il propose un « pacte républicain et social » pour cela. C dans l'air a suivi dans sa circonscription cette figure du Palais Bourbon, en fonction depuis vingt-deux ans.

Pendant ce temps, dans la droite versaillaise, certains regrettent la chute de Michel Barnier et rejettent tous compromis avec une gauche alliée aux Insoumis. Certains préféreraient un rapprochement avec le RN mais avec quarante députés à l'Assemblée, la crainte est surtout que la droite ne tienne plus un rôle majeur. 

Alors, quel Premier ministre Macron va-t-il choisir ? Les communistes pourraient-ils s'associer au futur gouvernement ? Quel est la stratégie des Républicains depuis la censure ?

Les experts : 
Richard WERLY – Journaliste, correspondant à Paris du média suisse Blick.ch
Alix BOUILHAGUET - Éditorialiste politique à France Télévisions
Agathe LAMBRET - Journaliste politique à Franceinfo
Jérôme FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de Métamorphoses françaises

PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

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19 Nov 2024Affaire Pelicot : le glaçant témoignage des enfants - L'intégrale -01:03:58

C dans l'air du 19 novembre - Affaire Pelicot : le glaçant témoignage des enfants

Le procès des viols de Mazan est rentré cette semaine dans sa dernière phase, après deux mois et demi d'audiences au tribunal d'Avignon. Ce matin, Gisèle Pelicot a de nouveau pris la parole face à son ex-mari Dominique, accusé de l'avoir droguée, violée et livrée à des dizaines d'inconnus entre 2010 et 2020. À la barre, la septuagénaire a appelé la société à "changer le regard sur le viol". Son histoire, depuis racontée dans le monde entier, a fait d'elle une icône des luttes féministes. Depuis deux mois, des foules se déplacent au tribunal d'Avignon pour l'applaudir ou lui offrir des fleurs en sortie d'audience. Plusieurs manifestations ont également eu lieu pour dénoncer la "culture du viol" dans la société française, dont une prévue le 23 novembre dans toute la France. À Avignon, les plaidoiries des parties civiles devraient démarrer mercredi, avant le réquisitoire puis de longues semaines pour les plaidoiries de la défense, jusqu'au verdict le 20 décembre.

Au-delà de Gisèle Pelicot, ce sont les trois enfants du couple qui ont exprimé leur détresse à l a barre lundi. "Ce procès n’est pas uniquement celui de Gisèle Pelicot. Il est celui de toute une famille anéantie", a lancé David, l'aîné de la fratrie. "Tu es le diable en personne. Notre famille a complètement explosé. On fait comment ? C’est quoi le mode d’emploi ?", s'est quant à lui écrié Florian, le benjamin. Caroline Darian, la fille, a elle déclaré se sentir "comme la grande oubliée de ce procès". La quadragénaire, dont des photos nues ont été retrouvées dans l'ordinateur de son père, n'a jamais su si elle avait également été victime des sévices de Dominique Pelicot. "La seule différence entre Gisèle et moi, c’est que pour elle, il y a des preuves", explique-t-elle aux juges de la cour criminelle du Vaucluse. Les semaines précédentes, Dominique Pelicot avait juré qu'il n'avait jamais touché à ses enfant, ni à ses petits-enfants. Caroline Darian a depuis lancé l'association "M'endors pas", qui vise à sensibiliser sur le phénomène de la soumission chimique, que ce procès a mis en lumière et qui fait l'objet de plusieurs milliers de plaintes chaque année.

Un autre phénomène, tout aussi pervers, inquiète les autorités. La prostitution de mineurs prend de l'ampleur en France. Selon les différents experts, près de 20 000 d'entre eux seraient concernés, entre ceux pris en charge par l'Aide sociale à l'enfance et ceux qui passent sous les radars des services sociaux. En rupture avec leur famille, de plus en plus d'adolescentes en fugue se retrouvent prisonnières de réseaux de prostitution. Selon un rapport publié en 2023 par la fondation Droit d'enfance, un tiers des fugues avérées sont liées à la prostitution. Pour les enfants placés en foyer, le phénomène est encore plus pervers. Des "lover boys" profitent de la situation précaire de ces jeunes pour les attirer dans leurs réseaux. Dans les grandes villes comme Marseille, des foyers pour mineurs sont ainsi devenus de véritables lieux de recrutement pour de jeunes proxénètes.

Quels sont les enjeux de la fin du procès des viols de Mazan ? Pourquoi cette affaire est-elle devenue un symbole de la lutte contre les violences sexuelles en France ? Et pourquoi le phénomène de la prostitution des mineurs inquiète-t-il les autorités ?

Les experts : 
- Laurence ROSSIGNOL - Ex-ministre des familles et des droits des femmes, présidente de l’Assemblée des Femmes
- Cécile OLIVIER - Grand reporter - Elle
- Stéphane BOUCHET - Journaliste police/justice, auteur du documentaire "Dans l’enfer de la soumission chimique"
- Marie-Estelle DUPONT - Psychologue clinicienne
- Noémie Schulz - Grand reporter police/justice - France TV

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08 Oct 2024Gouvernement Barnier : 1ère motion de censure - L'intégrale -01:04:03

C dans l'air du 8 octobre - M.BARNIER : PREMIERE MOTION DE CENSURE

"Je sais que je suis dans la main du Parlement. S’il y a conjonction de la gauche et du Rassemblement national [sur une motion de censure], je quitterai mon poste", a rappelé le Premier ministre dans un entretien à La Tribune Dimanche du 6 octobre. Ce mardi après-midi, une semaine après la déclaration de politique générale de Michel Barnier, les députés vont examiner la première motion de censure contre son gouvernement, déposée par le Nouveau Front Populaire et visant à mettre fin à ce qui représente, selon la coalition de gauche, "une négation du résultat des dernières élections législatives". Il s’agit d’un "gouvernement tournant le dos au Front populaire mais surtout au Front républicain, et au vote des électeurs", a expliqué le socialiste Olivier Faure, qui montera, aux alentours de 16h30, à la tribune du Palais Bourbon pour défendre la motion. Mais le Premier secrétaire du PS le reconnait lui-même. Il est "vraisemblable" que cette motion échoue, "le RN a décidé de soutenir sans participer à ce gouvernement". Ce vote, en tout cas, sera "l'occasion de dire qui est dans l'opposition et qui ne l'est pas" a-t-il estimé.

Michel Barnier devrait en effet sans trop de difficultés survivre à cette première motion de censure contre son gouvernement, la 35e du second quinquennat d'Emmanuel Macron. Car même si les 192 députés signataires du NFP votaient pour, avec certains indépendants de Liot, la barre des 289 voix semble inatteignable sans celles des 141 députés de l'alliance RN-Ciotti. Or les élus d’extrême droite n'ont pas l'intention de renverser le gouvernement à ce stade. "On a choisi de ne pas verser dans le chaos, de ne pas censurer immédiatement Michel Barnier pour lui donner la possibilité de développer un projet (...) si ça ne nous convient pas on censurera", a fait valoir lundi sur RMC le président-délégué du groupe Sébastien Chenu.

Alors qu’est-ce qu’une motion de censure ? Quels sont les enjeux derrière le texte déposé par la gauche ? Enfin à quoi peut aboutir la réunion de crise organiser ce mardi au ministère de l'Intérieur ? Bruno Retailleau a réuni ce mardi matin, 21 préfets place Beauvau pour une réunion de travail sur l’immigration. Avec l’objectif d’améliorer le nombre d’exécutions d’obligations de quitter le territoire français (OQTF), dont le taux d’exécution demeure très faible (moins de 10 %). Mais dans nombre de cas, Paris peine à obtenir un "laissez-passer consulaire", délivré par le pays d’origine de la personne expulsée. 

Les experts :

- JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF
- NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions
- NATHALIE MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra
- SOAZIG QUÉMÉNER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche 

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02 Sep 2023CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 02/09/2300:10:40

C dans l'air du 2 septembre - Élections présidentielles aux États-Unis : Donald Trump l'inoxydable ?

LES EXPERTS :

- CORENTIN SELLIN - Historien, spécialiste des États-Unis

- TAMARA BOUSSAC - Maîtresse de conférence en études Nord-Américaines à l'université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne

- MARIE-CÉCILE NAVES - Politologue, directrice de recherche à l'IRIS

- LAURIC HENNETON - Spécialiste des États-Unis, auteur de « Atlas historique des États-Unis »

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11 Jan 2025une planète inhabitable ? - Vos questions sms -00:06:40

C dans l'air du 11 janvier 2025 - Los Angeles, Mayotte... une planète inhabitable ?

Les experts : 
FRANÇOISE VIMEUX,  climatologue, directrice de recherche à l’Institut de recherche pour le développement

Lieutenant-Colonel DAVID ANNOTEL, Fédération nationale des Sapeurs-pompiers de France

OLIVIER MOUSTACAKIS, directeur général de Assurland.com

MARINE LAMOUREUX, grand reporter à La Croix Hebdo

Corinne LESNES (via Skype), grand reporter au Monde

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28 Sep 2024Valentine Arama - Affaire Jubilar: Ni corps ni aveux00:10:38

C dans l'air, l'invitée du 27 septembre : Valentine Arama, journaliste justice au Point, auteure de "Delphine Jubillar, une disparition" aux éditions du Rocher.

Delphine Jubillar, alors infirmière et mère de 2 enfants, a disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines près d'Albi, en plein couvre-feu lié à la pandémie de Covid-19. Cédric Jubillar est poursuivi pour le meurtre de sa compagne et est incarcéré depuis sa mise en examen le 18 juin 2021.

Ce jeudi, la cour d’appel de Toulouse s’est prononcée en faveur du renvoi aux assises de Cédric Jubillar, accusé d’avoir tué sa compagne Delphine en décembre 2020 et d’avoir fait disparaître son corps. Il sera jugé pour “homicide volontaire sur son épouse”. Le renvoi devant les assises de Cédric Jubillar a été requis en juin par le parquet général après une instruction suite à un supplément d'information ordonné en février à la suite de nouveaux éléments.

Selon une source judiciaire, le procès devrait se tenir devant la cour d'assises du Tarn courant 2025. Pour la défense, l'objectif est de voir les magistrats de la cour revenir sur l'affirmation de culpabilité de Cédric Jubillar contenue dans l'Ordonnance de mise en accusation, un "acte de procédure qui est contraire à tout" selon Emmanuelle Franck, avocate de Cédric Jubillar. "Sans cadavre, sans preuves, sans scène, sans aveux, ça va être un procès avec beaucoup de suppositions" estime la défense de Cédric Jubillar qui clame son innocence depuis le début.

De l’autre côté, Malika Chmani, avocate des enfants du couple estime que "ce procès est une bonne décision pour la famille car il est important que Cédric Jubillar ait à rendre des comptes et qu’il donne enfin les explications qu’il doit à ses enfants". 

Valentine Arama reviendra sur la décision de la cour d'appel de Toulouse qui a confirmé cette semaine le renvoi de Cédric Jubillar, accusé du meurtre de son épouse Delphine, devant une cour d'assises.

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18 Oct 2024Noémie Schulz - Le corps de Lina retrouvé00:10:38

C dans l'air l'invitée du 17 octobre : Noémie Schulz  - Grand reporter spécialiste police justice France télévisions. 

Treize mois après la disparition de Lina, le corps de la jeune fille a été retrouvé mercredi à Sermoise-sur-Loire, près de Nevers dans la Nièvre. Le procureur de Strasbourg a précisé dans son communiqué que le corps se trouvait dans une zone boisée et isolée, "immergé dans un cours d'eau situé en contrebas d'un talus". Il a aussi indiqué que "le véhicule du suspect, Samuel Gonin, avait été géolocalisé à cet endroit, le 24 septembre 2023, soit le lendemain de la disparition de Lina".
Comment les enquêteurs ont-ils procédé pour retrouver l'adolescente de quinze ans ?

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22 Nov 2024Poutine : "le conflit a pris un caractère mondial" - Vos questions sms -00:07:15

C dans l'air du 22 novembre - Poutine : "le conflit a pris un caractère mondial"

Les experts : 
- GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur de D’un monde à l’autre 
ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV, spécialiste des questions internationales
- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis
Éditorialiste - Ouest France 
- MARIE JEGO  - Journaliste Le Monde -ancienne correspondante à Moscou
- ELSA VIDAL ( en duplex) - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RFI 

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20 Sep 2023CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 20/09/2300:07:51

 C dans l'air du 20 septembre - Percée ukrainienne et folles rumeurs à Moscou...  

LES EXPERTS : 

- GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU 

- ANTHONY BELLANGER- Éditorialiste - France Inter, spécialiste des questions internationales 

- PAUL GOGO - Journaliste – Correspondant à Moscou 

- NICOLE BACHARAN - Politologue spécialiste des États-Unis

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09 Oct 2024Netanyahou / Macron : la rupture ? - L'intégrale -01:04:14

C dans l'air du 9 octobre - Netanyahou / Macron : la rupture ?

La France hausse le ton contre le Premier ministre israélien. Hier soir le ministre des Affaires étrangères a dénoncé une "provocation" de Benyamin Nétanyahou après son message adressé aux Libanais les menaçant de "destructions et (de) souffrances comme celles que nous voyons à Gaza" s'ils ne se débarrassent pas du Hezbollah. "Si cette provocation était suivie d'effet, cela entraînerait le Liban, pays ami de la France déjà si fragile, dans le chaos. Et cela poserait pour Israël des problèmes de sécurité plus importants encore que ceux qui prévalaient avant les opérations militaires au Liban", a affirmé Jean-Noël Barrot.

Cette mise en garde du chef de la diplomatie française survient après un week-end où la tension est montée d’un cran entre Emmanuel Macron et Benyamin Netanyahou. Samedi, le président de la République a lancé un appel à cesser les livraisons d’armes à Israël qui sont utilisées dans la guerre contre le Hamas à Gaza. La France est "en solidarité avec la sécurité d’Israël", a-t-il assuré, "néanmoins, nous essayons aussi d’être cohérents. On ne peut pas appeler au cessez-le-feu et livrer les armes de la guerre". La France, avait souligné Emmanuel Macron, "ne livre pas" d’armes à l’Etat hébreu, et ces propos étaient un message adressé aux alliés de Paris, à commencer par les Etats-Unis, plutôt que d’un changement de stratégie militaire. Ils n’en ont pas moins provoqué la colère du Premier ministre israélien. "Alors qu’Israël combat les forces de la barbarie dirigées par l’Iran, tous les pays civilisés devraient se tenir fermement aux côtés d’Israël. Pourtant, le président Macron et d’autres leaders occidentaux appellent maintenant à des embargos sur les armes pour Israël. Honte à eux !", s’est-il insurgé.

Le lendemain, lors d’un entretien téléphonique, les deux dirigeants ont assumé leurs "différences" a fait savoir l’Elysée dans un communiqué. La présidence française a indiqué avoir exprimé "à la veille du premier anniversaire de l’offensive terroriste du Hamas contre Israël la solidarité du peuple français avec le peuple israélien", mais également rappelé "sa conviction que le temps du cessez-le-feu est désormais venu".

Les Etats-Unis et la France, rejoints par des pays arabes et européens avaient déjà appelé dans la nuit du 25 au 26 septembre, à un cessez-le-feu temporaire de vingt-et-un jours entre Israël et le Hezbollah pour éviter une situation hors de contrôle. Depuis au Liban comme à Gaza, l’intensité des bombardements ne faiblit pas mais les discussions diplomatiques se poursuivent et plusieurs propositions de cessez-le-feu sont sur la table.

Alors pourquoi la diplomatie ne parvient-elle pas à faire cesser les guerres au Proche-Orient ? Quelle est la position de Paris ? Après avoir longtemps eu une parole qui porte dans la région, y a-t-il une perte d’influence de la France au Moyen-Orient ? Enfin après sa démission fracassante, l’ancien commissaire européen Thierry Breton a dit voir une "dérive" dans le poids croissant de l’Allemagne dans les institutions communautaires et a estimé que la "voix de la France porte moins" en Europe. L’influence française est-elle en perte de vitesse sur la scène européenne ?

Les experts :
- Frédéric ENCEL - Docteur en géopolitique, maître de conférences - Sciences Po Paris, auteur de "Petites leçons de diplomatie"
- Pierre HASKI - Chroniqueur international - France Inter et Le Nouvel Obs, auteur de "Une terre doublement promise".
- Raphaëlle BACQUé - Grand reporter - Le Monde 
- Rym MOMTAZ - Chercheuse en géopolitique - Carnegie Europe

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01 Jan 2025Macron : un mea-culpa… et un référendum ? - L'intégrale -01:04:57

C dans l'air du 1er janvier 2025 - Macron : un mea-culpa… et un référendum ?

Pour ses huitièmes vœux depuis son arrivée à l’Élysée en 2017, Emmanuel Macron a voulu innover hier soir, en entamant son allocution par une vidéo retraçant les évènements marquants et les succès de l’année 2024 : 80 ans de la Libération, loi inscrivant dans la Constitution la liberté garantie des femmes de recourir à l’IVG, Jeux olympiques et paralympiques, réouverture de Notre-Dame de Paris…"Nous avons prouvé qu’impossible n’était pas Français", a-t-il dit sur le fond de la bande-son des JO. "Demain, sachons garder le meilleur de ce que nous avons été en 2024 : unis, déterminés, solidaire. Nous avons réussi car nous avons été ensemble".

Dans un décor sobre et flouté, le président de la République a ensuite esquissé un premier mea culpa sur la dissolution de l'Assemblée nationale du 9 juin dernier. "Je dois reconnaître que la dissolution a apporté pour le moment davantage de divisions à l'Assemblée que de solutions pour les Français. La lucidité et l'humilité commandent de reconnaître qu'à cette heure, cette décision a produit plus d'instabilité que de sérénité et j'en prend toute ma part", a déclaré le chef de l’Etat.

Appelant de ses vœux en 2025 un "ressaisissement collectif" pour permettre "la stabilité" et mener à de "bons compromis pour prendre les bonnes décisions", Emmanuel Macron, privé de majorité à l'Assemblée nationale, s’est ensuite recentré sur ses prérogatives, l’international, appelant les Européens à en finir avec la naïveté et à un "réveil" face aux "lois" qui sont "dictées par d'autres".

Surtout et c'est l'annonce de la soirée : au détour d’une phrase mystérieuse - "Notre économie, notre démocratie, notre sécurité, nos enfants…" - Emmanuel Macron a fait savoir qu'il demanderait en 2025 aux Français de "trancher certains de ces sujets déterminants". Par le référendum, " outil gaulliste" utilisé neuf fois sous la Ve République, ou à travers l’organisation de consultations citoyennes ? Le chef de l’État n’en dit pas davantage pour le moment mais son entourage confirme que si le mot "référendum" n'a pas été prononcé, c'est bien ce à quoi penserait le chef de l'Etat. Une manière de laisser entrevoir des votations évoquées, mais jamais organisés depuis son arrivée à l'Elysée en 2017, et de se replacer au centre du jeu après une année 2024 qu’il voulait synonyme du "réarmement" de la France et qu’il a terminé comme désarmé politiquement par la dissolution.

Dans l'opposition, de nombreuses voix se sont aussitôt élevées. "En 2025, Macron découvre la démocratie. Tout arrive !", a ironisé sur X le secrétaire national du Parti communiste français Fabien Roussel. "Après avoir refusé obstinément le référendum sur la réforme des retraites, Macron envisage de consulter les Français. Nous ne manquons pas d’idées à lui soumettre", a-t-il poursuivi. "Qu'il commence par le référendum sur les retraites", a réagi la députée écologiste Sandrine Rousseau sur franceinfo. "Malheureusement, je crains que ce ne soit un énième effet d'annonce", a déclaré pour sa part le député RN Franck Allisio. "Le président n'a jamais eu recours au référendum depuis sept ans et c'est maintenant qu'il se retrouve en cohabitation qu'il va proposer un référendum. Mais sur quoi ?", a-t-il questionné.

Alors que pensez-vous des vœux prononcés par Emmanuel Macron ? Quel bilan politique tirez-vous de l’année 2024 ? D’après vous, sur quoi pourrait porter un référendum, auquel le chef de l’Etat a ouvert la voie ? Selon un dernier sondage BVA, le pouvoir d’achat demeure la priorité n° 1 des Français sur laquelle ils veulent que le gouvernement agisse, devant la santé qui fait désormais quasiment jeu égal avec la dette.

Les experts : 
- ÉRIC FOTTORINO - Écrivain - Cofondateur de Zadig et Le 1 Hebdo 
- NATHALIE SCHUCK - Grand reporter - Le Point 
- NATHALIE MAURET - Reporter politique - Groupe de presse régionale Ebra
- BRICE TEINTURIER  - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos

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23 Nov 2024Fonctionnaires : les prochaines victimes du budget ? - L'intégrale -01:04:17

C dans l'air du 23 novembre - Fonctionnaires : les prochaines victimes du budget ?

C'est la mesure qui a mis le feu aux poudres. Pour faire face à l'absentéisme en hausse dans la fonction publique, le ministre dédié Guillaume Kasbarian a annoncé l'allongement, pour les fonctionnaires, de la durée de carence d'un à trois jours lors des congés maladies. Cette mesure permettrait à terme, 1,2 milliard d’euros par an. Non négligeable à une période où le gouvernement cherche des économies pour boucler son budget. En plus de la colère des fonctionnaires, le gouvernement doit désormais faire face à la colère des cheminots. Jeudi, les syndicats ont mené une grève de 24 heures pour dénoncer le démantèlement de Fret SNCF et l'ouverture à la concurrence dans le transport de voyageurs. Ils appellent à un mouvement reconductible à partir du 11 décembre. Réponse du patron de la SNCF Jean-Pierre Farandou : "Les Français ne comprendraient pas une grève longue et dure en décembre pour des questions de salaire". Côté politique, on s'insurge également contre cette menace de grève. Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a dénoncé une "prise d'otage" des syndicats cheminots. L'ancien président LR et député Eric Ciotti veut, quant à lui, déposer une proposition de loi visant à "interdire les grèves" durant certaines périodes et notamment "pendant les 15 jours de la trêve de Noël".

Les politiques français pourraient-ils s'inspirer de ce qu'il se passe à l'étranger ? À travers son tweet publié il y a deux semaines, Guillaume Kasbarian s'est dit pressé de partager "les meilleures pratiques pour lutter contre l’excès de bureaucratie" avec Elon Musk, chargé par Donald Trump de l’"efficacité gouvernementale" dans son gouvernement. Depuis plusieurs semaines, le milliardaire américain multiplie les promesses de coupes budgétaires. Dans une tribune publiée dans le Wall street journal, il propose notamment la suppression des aides au Planning familial, la fin des subventions à la radio-télévision publique, et la suppression de 1,5 milliard de dollars de subventions aux organisations internationales non autorisées par le Congrès américain. Et gare aux fonctionnaires qui abuseraient du télétravail : ceux qui refuseront de se rendre cinq jours par semaine sur leur lieu de travail pourraient être licenciés. Il ne faut pas prendre le président de Tesla à la légère : hier, il a confirmé dans un tweet avoir licencié 80% des employés de sa plateforme X, deux ans après son rachat.

En France, ce sont les collectivités locales qui sont dans le viseur du gouvernement depuis quelques semaines. Lors du Congrès des maires qui s'est tenu cette semaine à Versailles, certains édiles n'ont pas caché leur frustration d'être pointés du doigt pour avoir mal géré les dépenses publiques alors que les coupes budgétaires se multiplient au niveau local. Début octobre, le gouvernement a fait savoir qu'il prélèverait 5 milliards d'euros supplémentaires sur les recettes des collectivités locales pour combler le déficit public. "C'est le salon des maires en colère", a résumé à France 3 Alain Vasselle, président de l'Union des maires de l'Oise et maire d'Oursel-Maison. Économies budgétaires, montée de l'incivisme, épuisement professionnel… de plus en plus de maires préfèrent jeter l'éponge. Actuellement, 41 maires démissionnent chaque mois, soit deux fois plus que lors de la dernière décennie, a fait savoir David Lisnard, le président de l'Association des maires de France.

Les fonctionnaires doivent-ils craindre des coupes budgétaires ? En quoi l'appel à la grève de la SNCF menace-t-il le gouvernement Barnier ? Les ministres français peuvent-ils s'inspirer d'Elon Musk ? Et pourquoi les maires tirent la sonnette d'alarme sur leurs difficultés ?

Les experts : 
- Fanny GUINOCHET - Éditorialiste économique - France Info et La Tribune
- Béatrice MATHIEU - Grand reporter, auteure de "Elon Musk, l’enquête inédite" - L’Express

- Hadrien MATHOUX - Rédacteur en chef du service politique - Marianne
- Sophie FAY - Journaliste au service Économie, spécialiste des questions de transport - Le Monde

PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine

RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine

PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions

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14 Jan 2025Denis Olivennes - "Français: il faut travailler plus"00:11:10

C dans l'air l'invité du 13 janvier avec Denis Olivennes
chef d’entreprise, président d’un groupe de presse, d’édition et de télévision et auteur de "La  France doit travailler plus"  aux éditions Albin Michel.

Les socialistes sont prêts à valider le budget en échange d’une suspension de la réforme des retraites. Le premier ministre doit encore rendre un arbitrage définitif, après d’ultimes tractations, dimanche à Bercy, avant d’officialiser ses choix dans sa déclaration de politique générale, mardi devant les parlementaires.

Dans son livre Denis Olivennes dénonce une France prisonnière d’un logiciel périmé consistant à dépenser et à taxer plus tout en travaillant moins, et préconise d’alléger la fiscalité pesant sur le travail, pour redonner aux Français l’envie de se retrousser les manches.

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04 Nov 2024Trump/ Harris : l'Amérique retient son souffle00:04:48

C dans l'air du 4 novembre - Trump/ Harris : l'Amérique retient son souffle

Après des mois de campagne sous tension, les électeurs américains sont appelés aux urnes ce mardi 5 novembre pour élire leur 47e président. Qui va succéder à Joe Biden à la Maison-Blanche ? Sa vice-présidente Kamala Harris ou l’ex-président Donald Trump ? À la veille du scrutin, les deux candidats jettent leurs dernières forces dans la bataille alors que le scrutin est annoncé comme particulièrement serré. Preuve de cette incertitude, les enquêtes d‘opinion varient beaucoup d’une agence à l’autre. Selon une enquête d’Harris X et Forbes publiée jeudi, Kamala Harris dispose d’une légère avance dans chacun des sept États-pivots, tandis qu’à en croire un sondage d’AtlasIntel dévoilé samedi, c’est Donald Trump qui serait en tête dans tous les "swing states", ces sept États clés qui peuvent basculer l’élection. 

Des États que Kamala Harris et Donald Trump ont ratissé ce week-end pour tenter de convaincre les derniers indécis et surtout mobiliser leurs électeurs. Spots télévisés, meetings, porte-à-porte, les deux candidats maintiennent un rythme frénétique dans cette fin de course à la présidentielle alors que plus de 78 millions d’électeurs ont déjà voté par anticipation et que l’inquiétude gagne les esprits. Car ce match Kamala Harris-Donald Trump cristallise les profondes divisions d’un pays déchiré, où l’on retient son souffle.

La candidate démocrate s'est invitée dans la très populaire émission de sketchs "Saturday Night Live", surnommée SNL, samedi et sillonne le pays. Sur scène elle s’est montrée optimiste et mise sur la mobilisation des électrices. "Le vent est de notre côté" a estimé Kamala Harris alors qu’un sondage, celui commandé par le Des Moines Register, titre de presse de l’Iowa, fait grand bruit. En effet, il annonce dans cet État du Midwest trois points d’avance pour Harris face à Trump : 47 vs 44. Et ce, dans un état connu pour être le baromètre au début de la campagne présidentielle avec son fameux "caucus de l’Iowa". En 2016 et 2020, Donald Trump a remporté cet État. Il était crédité de 18 points d’avance en juin face à Biden, et de quatre points de plus que Harris en septembre.

De son côté, le républicain a franchi un nouveau cap dans la violence verbale ce week-end en déclarant dimanche que si les journalistes présents devant lui se faisaient tirer dessus, cela ne le dérangerait pas. À l’approche du vote, la campagne paraît de plus en plus violente, et Donald Trump multiplie les outrances. Il continue à nier sa défaite lors des élections de 2020 et remet déjà en question la fiabilité des résultats de cette élection très serrée. Il a également choisi de s'en prendre aux migrants, assurant une nouvelle fois qu'il ferait appel à une loi datée de 1798, appelée l'Alien Enemies Act. C'est en vertu de cette loi que les citoyens américains d'origine japonaise, italienne et allemande avaient été internés pendant la Seconde guerre mondiale. "Les États-Unis sont désormais un pays occupé. On parle de milliers de personnes dans toutes nos villes", a déclaré le républicain qui promet depuis des mois d’expulser des milliers de personnes s’il est élu. 

Nos journalistes se sont rendus en Arizona à la rencontre de cette Amérique fracturée où la question de l’immigration est désormais une des préoccupations majeures.

Les experts :
- James ANDRE - Grand reporter – France 24
- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France
- Anne DEYSINE - Juriste et politologue, spécialiste des États-Unis
- Elisa CHELLE - Professeur de science politique – Université Paris Nanterre, rédactrice en cheffe de la revue Politique américaine 
Laurence HAIM - Journaliste pour "L’heure américaine" - France Info TV

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22 Dec 2024Grégory Caret - Noël: la magie à petit prix?00:10:25

C dans l'air l'invitée du 21 décembre avec Grégory Caret, directeur de l’observatoire de la consommation de l’UFC-Que Choisir

Les tensions liées au pouvoir d'achat sont particulièrement palpables en cette période de fêtes. Si les prix n'ont pas augmenté de manière significative en 2024 par rapport à l'année précédente, les hausses des années passées continuent de peser sur le quotidien. Selon un sondage UFC publié en octobre, deux Français sur trois continuent de restreindre leurs dépenses. Cet hiver, les ménages ont prévu de réduire leur budget pour les fêtes de plus de 9 %. Fini le haut de gamme à tout prix, place à des alternatives plus accessibles. Les produits “premium” tels que le saumon fumé, le foie gras ou encore le champagne sont de plus en plus remplacés par des options moins chères. La valeur des cadeaux est également en baisse. Le phénomène de la seconde main, particulièrement dans le textile et l'électronique, fait son chemin chez les plus jeunes.

Grégory Caret, directeur de l’observatoire de la consommation de l’UFC-Que Choisir, est notre invité. Il reviendra sur l'impact de l’inflation des années précédentes sur les comportements de consommation et les stratégies adoptées par les Français pour gérer leurs dépenses pendant les fêtes, tout en donnant des clés pour naviguer dans ce contexte tendu.

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11 Sep 2023Séisme au Maroc : l'aide s'organise... sans la France - 11/09/2300:58:42

C dans l'air du 11 septembre - Séisme au Maroc : l'aide s'organise... sans la France 

LES EXPERTS :

- ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - France Inter, spécialiste des questions internationales
- AXELLE DAVEZAC - Directrice générale - Fondation de France 
- NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions
- SLIMANE ZHEGHIDOUR - Journaliste Franco-algérien 

La course contre la montre est lancée au Maroc pour sauver des survivants sous les décombres et secourir les rescapés du séisme qui se retrouvent sans eau et sans abri. Dans le pays, les besoins sont d’autant plus grands que l’on approche de l’épicentre du tremblement de terre au sud-ouest de Marrakech. Une zone dévastée où des villages sont à terre, les routes coupées et souvent impraticables. 

Selon un bilan provisoire qui s’alourdit d’heure en heure, plus de 2 400 morts ont été découverts et les blessés ne cessent d’affluer. Face à l’ampleur de la catastrophe, de nombreux marocains se sont rués dans les hôpitaux pour donner du sang pour les victimes. Les besoins d'aide humanitaire sont immenses, même si le royaume n'a toujours pas officiellement lancé d'appel à l'aide internationale. Le régime a tout de même annoncé dimanche avoir accepté l'aide de quatre pays : l'Espagne, le Royaume-Uni, le Qatar et les Emirats arabes unis. 

La France a immédiatement proposé ses services samedi et a assuré, par la voix d'Emmanuel Macron, que le pays était prêt à intervenir "quand les autorités le jugeront utiles", avec des moyens de recherche et de sauvetage, qui seraient prêts à partir. Néanmoins, le Maroc n’a pas, encore, répondu favorablement à l’offre d’aide. Officiellement, Rabat entend évaluer minutieusement les besoins sur le terrain. Mais, dans un contexte de relations très dégradées depuis deux ans entre la France et le Maroc, cette "priorisation" suscite beaucoup de questions.
De fait, avec cette non-réponse marocaine, certaines associations humanitaires françaises se retrouvent donc bloquées. Les ONG les plus importantes comme Médecins du Monde ou la Sécurité civile n'ont pu envoyer ni bénévoles, ni avions, ni matériels pour l’instant. En revanche, certaines équipes, au compte-gouttes, ont pu rejoindre le Maroc comme Médecins sans Frontières (MSF) qui a dépêché quatre personnes pour évaluer les besoins dans les hôpitaux. Une équipe de secouristes de Nice, spécialisée dans les recherches cynotechniques serait également sur place. 

Plusieurs associations expliquent que le Maroc pourrait choisir de prendre son temps pour identifier les besoins, afin de permettre une bonne coordination des secours, plutôt que de lancer comme la Turquie en février dernier un appel général et voir des centaines d'associations se rendre dans le pays, non sans une certaine confusion.

Alors quelle est la situation au Maroc quarante-huit heures après le séisme ? Comment les secours s’organisent-ils ? Pourquoi les relations diplomatiques entre Rabat et Paris sont-elles particulièrement tendues depuis deux ans ? Et pourquoi la main tendue par l'Algérie au Maroc, a-t-elle une valeur spéciale après le drame ? Le ministère algérien des Affaires étrangères a proposé d’envoyer en urgence des secouristes de la protection civile et annoncé samedi la réouverture de son espace aérien, fermé depuis septembre 2021.

 

DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes

PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine

RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine

PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions

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05 Dec 2024Macron: la pression monte... - L'intégrale -01:04:43

C dans l'air du 5 décembre -  

Trois mois après sa nomination à Matignon, Michel Barnier a remis ce matin la démission de son gouvernement au président de la République, un record de brièveté sous la Ve République. L’histoire s’est accélérée hier soir à l’Assemblée nationale avec le vote de la motion de censure déposée par le Nouveau Front Populaire par 331 députés, bien plus que les 288 nécessaires. Toutes les oppositions ont voté pour renverser le gouvernement, une première depuis soixante-deux ans, en 1962 sous la présidence de Charles de Gaulle.

Et maintenant ? En attendant la nomination d’un nouveau Premier ministre, Gabriel Attal, le chef de file des députés macronistes, a appelé tous les partis, sauf le RN et LFI, à trouver un compromis. Chez Horizons on plaide également pour une "coalition" qui aille de la "droite républicaine" aux "socio-démocrates".  Laurent Wauquiez, chef des Républicains à l'Assemblée nationale, a lui affirmé que son groupe "ne fera pas tomber un gouvernement" même s'il n'y participe pas. 

À gauche, le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale Boris Vallaud a appelé à "un gouvernement de gauche ouvert aux compromis". "Ça suppose que nous abandonnons le 49.3, qu'il n'y aura pas de passage en force et que sur chaque texte nous serons obligés de trouver des compromis", a expliqué ce matin Olivier Faure. Le patron des socialistes a également assumé ses "divergences avec Mathilde Panot", la cheffe de file des députés Insoumis, rétorquant qu'il "vaut mieux parfois faire un pas qui n'est pas exactement celui qui était prévu, plutôt que de ne rien faire et rester dans la protestation".  Le Parti socialiste et les écologistes ont demandé au chef de l’Etat de recevoir "les chefs de partis et les présidents des groupes parlementaires de l'Assemblée nationale et du Sénat ayant participé au front républicain" lors des dernières législatives. Dans une lettre ouverte, la secrétaire nationale des Verts a également exhorté le chef de l’Etat à "consentir à accorder aux Français l’alternance politique qu’ils réclament" en nommant un Premier ministre "issu de la gauche et des écologistes". Le leader de Place publique Raphaël Glucksmann a de son côté appelé ce jeudi dans une tribune parue dans Le Monde à la construction d'une "plateforme minimale" entre les forces politiques ayant fait barrage à l'extrême droite aux dernières élections législatives.

À l’extrême droite, Marine Le Pen, la cheffe des 124 députés RN, a déclaré qu'elle "laissera travailler" le futur Premier ministre pour "co-construire un budget acceptable pour tous".

Pendant ce temps, à l’Elysée, le chef de l’Etat a déjeuné ce jeudi avec François Bayrou. Le nom du président du MoDem, allié du chef de l'Etat depuis 2017, circule pour le poste de Premier ministre, de même que celui du ministre des Armées Sébastien Lecornu, un fidèle d’Emmanuel Macron. Le président de la République doit s’exprimer ce soir à 20 heures. Il pourrait nommer rapidement un successeur alors que selon un dernier sondage Harris Interactive pour RTL, une majorité des Français, 53 %, indiquent approuver cette censure. Ils sont nombreux à l'approuver notamment chez les sympathisants des partis de gauche (78 % pour LFI, 66 % pour le PS et 61 % pour les écologistes) et du Rassemblement national (74 %). Pour autant, 82 % des Français sondés se disent inquiets pour l’avenir de la France.

Les experts : 

- Jérôme JAFFRÉ - politologue, chercheur associé au CEVIPOF
- Anne ROSENCHER - Directrice déléguée de la rédaction - L’Express
- Brigitte BOUCHER - journaliste politique à franceinfo TV
- Caroline VIGOUREUX - journaliste politique et société à la Tribune Dimanche

PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine

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12 Nov 2024Budget rejeté...confusion sur les retraites - L'intégrale -01:04:39

C dans l'air du 12 novembre - Pensions de retraite : finalement, elles vont augmenter ? 

Marche arrière sur les pensions de retraite ? Le président du groupe Droite républicaine à l’Assemblée nationale a annoncé, au 20H de TF1 lundi soir, qu’il avait obtenu un compromis de Michel Barnier sur ce sujet explosif : il y aura bien une revalorisation de toutes les pensions de retraite au 1er janvier 2025, pour un montant correspondant à la moitié de l’inflation. Au 1er juillet, un nouveau coup de pouce concernera cette fois-ci uniquement les retraités touchant moins que le Smic.

Dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, le gouvernement avait prévu un gel des pensions pendant six mois, pour économiser 4 milliards d’euros. Une mesure qui concerne 17 millions de Français, critiquée depuis des semaines par l’opposition et les soutiens de la coalition Barnier, à commencer par la droite LR dont est issu le Premier ministre. C’est donc un changement de cap qui vient d’être annoncé non pas par un ministre mais le chef d’un des groupes de l’Assemblée nationale. La pratique est inédite. Laurent Wauquiez entend ainsi se targuer d’une victoire politique au moment où le camp gouvernemental enchaîne les défaites dans l’hémicycle. 

Néanmoins la mesure doit encore être adoptée dans un budget, encore très loin d’être voté. Les députés seront appelés, ce mardi à partir de 16h30, à se prononcer sur la partie "recettes" du projet de loi de Finances. En cas d'adoption, les députés enchaîneront dans la foulée par l'examen de la partie "dépenses" du texte, avec à l'horizon la date butoir du 21 novembre pour examiner les quelque 1 500 amendements déposés, avant qu’il ne soit envoyé au Sénat. En cas de vote contre, l'ensemble du texte sera considéré comme rejeté, ce qui mettra fin à son examen à l'Assemblée. Un tel scénario permettrait au gouvernement de repartir au Sénat de sa propre copie, alors qu’il a été profondément réécrit par les députés des oppositions, mais aussi par certains soutenant le gouvernement.

La bataille parlementaire est loin d’être terminée pour l’exécutif, et elle pourrait gagner le front social. Déjà confronté aux plans sociaux chez Michelin et Auchan, le gouvernement doit faire face à une multiplication d’appels à la grève. SNCF, pilotes de ligne, fonctionnaires… mais aussi agriculteurs. Moins d’un an après la mobilisation du monde agricole d’une ampleur historique, la colère gronde toujours. Des actions symboliques ont repris ces dernières semaines et le mouvement pourrait s’amplifier. L’alliance majoritaire en France FNSEA-JA a appelé à des actions nationales une fois les semis d’hiver terminés, "à partir de la mi-novembre" et probablement la semaine du 18 novembre, alors que débutera le G20 au Brésil. Les agriculteurs refusent catégoriquement la signature d'un accord de libre-échange négocié entre l'UE et les pays latino-américains (Argentine, Brésil, Uruguay, Paraguay et Bolivie) du Mercosur. Surtout ils réclament toujours de pouvoir vivre de leur métier. 

Une question de pouvoir d’achat qui agite toute la société et demeure une priorité pour les Français. Car si fin septembre, la hausse des prix sur 1 an affichait seulement 1,1 % selon l’Insee, une première depuis 2020, deux tiers d’entre eux affirment dans une dernière enquête de l’UFC Que choisir toujours limiter leurs achats pour faire face à la hausse des tarifs de ces dernières années. Les commerçants, de leur côté, constatent toujours une baisse des achats en volume et une recrudescence des vols. 

Les experts :

- DOMINIQUE SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter
- GUILLAUME DARET - Chef adjoint du service politique - France Télévisions
- BRIGITTE BOUCHER - Présentatrice de l’émission "La politique s’éclaire" sur Franceinfo TV
- OLIVIA DETROYAT - Journaliste économique - Le Figaro
- HÉLÈNE KOHL (en duplex) - Correspondante en Allemagne

PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

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13 Dec 2024Carole Delga - PS: Avec Mélenchon c'est fini?00:11:06

C dans l'air l'invitée du 12 décembre : Carole Delga, présidente socialiste de la région Occitanie, ancienne secrétaire d'Etat chargée du Commerce.

Les Français sont toujours dans l'attente de la nomination d'un Premier ministre, une semaine après le vote de la motion de censure contre le gouvernement de Michel Barnier. En visite en Pologne, le président Emmanuel Macron a décidé d'écourter son séjour pour "rentrer à Paris le plus tôt possible". Une nomination serait attendue dans la soirée. Les noms de François Bayrou, Bernard Cazeneuve, ou encore Sébastien Lecornu ont souvent été cités, même si selon un macroniste cité dans Le Parisien aujourd'hui, "le président prépare une surprise".

Une chose est sûre, la censure du gouvernement Barnier a remis au centre du jeu le Parti socialiste, membre du nouveau Front populaire, arrivé en tête des dernières législatives. Olivier Faure, le premier secrétaire du parti, réclame toujours un Premier ministre "de gauche", mais montre des signes d'ouverture. "On ne peut pas simplement trépigner et attendre que le président veuille démissionner", a-t-il déclaré sur Public Sénat. Il dit pouvoir "faire l'effort de ne pas censurer", dans "une recherche de compromis". Une ligne sur laquelle Carole Delga, présidente de la région Occitanie, est depuis longtemps. Elle avait affirmé dès cet été qu'il fallait que la gauche s"ouvre aux autres forces republicaines", avant de réitérer dans une interview accordée à la Tribune du Dimanche. "Les Français nous en veulent, ils sont désespérés par le spectacle que donne la classe politique", affirme-t-elle, appelant à "un accord de non-censure", "seul moyen de gouverner le pays", selon elle.

Les désaccords de méthode sont donc nombreux au sein du nouveau front populaire, qui pourrait imploser. Mardi, socialistes, communistes et écologistes ont participé à une réunion à l'Elysée, mais pas la France insoumise. Dans un sondage Odoxa pour le Figaro magazine et Sud radio parue hier, Jean-Luc Mélenchon reste le mieux placé à gauche dans l'éventualité d'une élection présidentielle.

Carole Delga, présidente socialiste de la région Occitanie, ancienne secrétaire d'Etat chargée du Commerce, est notre invitée. Elle reviendra avec nous sur la nomination attendue d'un Premier ministre. Elle qui estime que la gauche "a rendez-vous avec l'histoire", nous expliquera comment le parti socialiste, dans un accord de non-censure, pourrait travailler avec les "forces républicaines". Elle reviendra aussi avec nous sur la colère des Français, et notamment leur défiance face aux politiques. Le mouvement des agriculteurs de l'hiver dernier, notamment, avait débuté en Occitanie.

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10 Oct 2024Impôts : ce sera encore pire que prévu… - L'intégrale -01:03:54

C dans l'air du 10 octobre - Impôts : ce sera encore pire que prévu…

Fin du suspense. Michel Barnier dévoile ce jeudi son projet de loi de finances, en Conseil des ministres, avec pour objectif de faire baisser le déficit public à 5 % en 2025 puis 3 % d'ici 2029. Ambitieux programme quand on sait que le déficit a de nouveau dérapé fin septembre, à plus de 6 % du PIB. "Ce sera un budget difficile, sérieux et responsable", a promis le Premier ministre. Pour ne pas devenir la risée de l'Europe et des marchés financiers, qui scrutent attentivement la situation économique française, Michel Barnier a donc pressé ses ministres de trouver des pistes, et vite. Le budget prévoit 60 milliards d'économie, dont 40 de réductions de dépenses publiques et 20 issues de hausses d'impôts. Les premières pistes s'orientent vers le report de janvier à juillet de l'indexation des retraites, la fusion de certains services publics et une baisse du nombre de fonctionnaires. Au niveau de la fiscalité, 65 000 foyers devraient être imposés à hauteur de 2 milliards d'euros supplémentaires, tandis que 300 entreprises, dont le chiffre d'affaires dépasse le milliard d'euros, devraient être amenées à contribution par le gouvernement pendant "un an, et peut-être deux". Le projet de budget de Michel Barnier s'attire déjà les critiques de cadres de la majorité, à l'instar de Gabriel Attal qui dénonce "trop d'impôts" et "pas assez de réformes". À gauche, le premier secrétaire du Parti socialiste dénonce une volonté de taxer les grandes entreprises de manière trop "limité[e] et temporaire".

Parmi les 40 milliards d'économies sur les dépenses publiques, plus d'un tiers devraient provenir de la Sécurité sociale, soit 15 milliards d'euros. Le gouvernement a d’ores et déjà annoncé que le prochain projet de loi finance de la sécurité sociale devrait geler temporairement l’indexation des retraites à l’inflation. Un effort sur les personnes âgées qui devrait rapporter 4 milliards d'euros à l'État. "Pour un retraité qui bénéficie d'une pension de retraite de 1 500 euros, l'effort sera de 15 euros par mois pendant les six mois de janvier à juin", calcule sur Franceinfo le président du Conseil d'orientation des retraites (COR), Gilbert Cette qui assure que le niveau de vie des retraités a "très fortement progressé" au cours des cinq dernières décennies. Pour autant, la mesure à de quoi faire grincer des dents, surtout quand on sait qu'Emmanuel Macron doit en partie sa réélection en 2022 aux plus âgés : 41% des plus de 70 ans avaient voté pour lui à l'époque. À gauche, on s'indigne : "Alors que 2 millions de retraités vivent en France sous le seuil de pauvreté, le gouvernement va leur prendre 150 euros en moyenne. La honte absolue", écrit le député LFI Manuel Bompard sur X.

Concernant les collectivités territoriales, Michel Barnier a annoncé prévoir 5 milliards de baisses de dépenses des communes, départements et régions pour 2025 tout en promettant de ne jamais mettre "les collectivités locales en accusation". Une promesse que n'a pas digéré le président de l’Association des maires de France, David Lisnard : "Une fois de plus, l’État demande aux autres d’assumer ses propres turpitudes, et ce n’est pas acceptable".  Accusées de gaspiller l'argent public, certaines communes ont pourtant brillé ces dernières années dans la gestion budgétaire. C'est le cas de la ville de Lèves, en Centre-Val de Loire, qui a baissé ses impôts pour la dixième année de suite, en faisant la chasse aux dépenses et en taillant dans les effectifs. Une équipe de C dans l'air est allé rencontrer le maire, Rémi Martial.

Que prévoit le nouveau budget du gouvernement ? Comment les retraités vont-ils être impactés par le gel temporaire de leur pension ? Et comment certaines communes se battent pour faire des économies ?

Les experts :
- Caroline Michel-Aguirre - Grand reporter au service politique - Le Nouvel Obs
- Nicolas Bouzou - Économiste, directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès et chroniqueur à L’Express
- Nathalie Saint-Cricq - éditorialiste politique - France Télévisions
- Anne Sophie Alsif, chef économiste au cabinet d'analyse BDO France

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14 Nov 2024Marine Le Pen : Le spectre de l'inégibilité…01:03:29

C dans l'air du 14 novembre - Procès du RN : Marine Le Pen inéligible en 2027 ?

À la septième semaine du procès des assistants parlementaires européens du Front national, un moment charnière s'est tenu ce mercredi, avec les réquisitions du parquet. Neuf heures d’un réquisitoire débuté par une mise au point. "Nous ne sommes pas ici en raison d'un acharnement, mais au terme d'une information judiciaire conduite par des magistrats indépendants" a affirmé le procureur. Revenant ensuite une affaire "inédite" par son ampleur, sa durée et son caractère, le parquet a requis cinq ans de prison, dont deux ans de prison ferme aménageables, 300 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité contre Marine Le Pen, la jugeant au "centre" d’un "système organisé" visant à faire du Parlement européen la "vache à lait" du FN, devenu depuis le RN. Si le tribunal suit le parquet, la peine d’inéligibilité, assortie d’une exécution provisoire, serait applicable dès la condamnation, y compris en cas d’appel.

Le ministère public a également requis 18 mois de prison dont six mois ferme avec trois ans d'inéligibilité contre le numéro deux du parti Louis Aliot, 10 mois avec sursis et un an d'inéligibilité contre le porte-parole du RN Julien Odoul, 18 mois avec sursis et deux ans d'inéligibilité pour la sœur de Marine Le Pen, Yann Le Pen et deux millions d'euros d'amende contre le parti. 
La cheffe de file du Rassemblement national a immédiatement dénoncé une sanction politique. "La seule chose qui intéressait le parquet, c’était Marine Le Pen, pour pouvoir demander son exclusion de la vie politique (…) et puis le Rassemblement national, pour pouvoir ruiner le parti", a-t-elle affirmé au sortir des réquisitions. "Ses réquisitions scandaleuses visent à priver des millions de Français de leur vote en 2027. C’est une atteinte à la démocratie", a renchéri le président du RN, Jordan Bardella, sur X. Rare voix hors du champ de l’extrême droite à se prononcer, Gérald Darmanin a quant à lui estimé que "combattre Mme Le Pen se fait dans les urnes, pas ailleurs". "Si le tribunal juge qu’elle doit être condamnée, elle ne peut l’être électoralement, sans l’expression du peuple", a-t-il déclaré sur X.

Pour rappel, en France l’inéligibilité des élus en cas de condamnation a été votée dès 1994. Par ailleurs depuis la loi du 9 septembre 2016 "pour la confiance dans la vie politique", dite Sapin II, entrée en vigueur le 11 décembre 2016, il est prévu des peines d’inéligibilité obligatoires pour cinq ans en cas de condamnation pour détournement de fonds publics.

Ces prises de position allant à l’encontre de l’Etat de droit ont suscité de nombreuses réactions. "La loi s’applique à tout le monde", a affirmé sur Public Sénat la ministre chargée des relations avec le Parlement, Nathalie Delattre, qui a trouvé "profondément choquant de commenter une décision de justice". Le président Les Républicains (LR) de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a de son côté critiqué le "grand numéro d’hypocrisie" joué par l’extrême droite. "La démocratie, c’est aussi le respect de la justice", a-t-il lancé, affirmant qu’en 2004, au moment du procès d’Alain Juppé dans le dossier des emplois fictifs du RPR, où le potentiel candidat à la présidentielle avait été touché par une peine d’inéligibilité, Marine Le Pen avait déclaré : "Il y en a marre de ces élus qui détournent de l’argent". De son côté l’avocat du Parlement européen Patrick Maisonneuve a rappelé qu’il y a "une égalité de tout le monde devant la loi (…) Le parquet qui avait anticipé ces arguments a indiqué que ce qui s’est passé pendant ces années-là cela n’est pas la responsabilité des juges, c’est la responsabilité des responsables politiques qui ont mis en place ce système de détournement de fond, 4,5 millions d’euros". 

La défense doit plaider à partir de lundi et la fin du procès est prévue le 27 novembre. Le tribunal ne rendra pas sa décision avant plusieurs mois. 

Alors que reproche la justice à Marine Le Pen dans l'affaire des assistants parlementaires européens ? Qu'est-ce que "l'exécution provisoire" requise avec la peine d'inéligibilité ? Menacée par une peine d'inéligibilité qui anéantirait ses ambitions élyséennes pour 2027, Marine Le Pen joue son avenir politique ces prochaines semaines. Son parti vient de lancer une pétition en ligne et son dauphin lui apporte son soutien. Mais il n’oublie pas de jouer sa propre partition. Alors que la cheffe de file des députés RN ne quitte pas le tribunal de Paris, Jordan Bardella, en pleine promotion pour la sortie de son livre, multiplie les déplacements et les interventions dans les médias. Au fil de "Ce que je cherche" - une citation de Napoléon Bonaparte où en épigraphe y répond immédiatement, "la grandeur" - , le leader d'extrême droite étale ses inquiétudes identitaires et appelle à l’union des droites. Une façon pour lui de tracer son sillon politique, qui fait craindre en interne un retour du clivage gauche-droite. Alors quelles sont les ambitions et le projet politique de Jordan Bardella ? 

Enfin à quelques heures du match France-Israël ce jeudi soir au stade de France nous reviendrons sur l’enjeu et le contexte de cette rencontre.

Les experts :
- JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF
- NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions
- NATHALIE MAURET - Reporter politique - Groupe de presse régionale Ebra
- Lou FRITEL - Journaliste politique – Paris Match 
- Violette LAZARD - Journaliste d’investigation - Le Nouvel Obs
 

PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

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RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine

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13 Nov 2024Musk ministre... l'incroyable casting de Trump ! - Vos questions sms -00:04:19

C dans l'air du 13 novembre - Musk ministre... l'incroyable casting de Trump !

Les experts :
- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis
- Pierre HASKI - Chroniqueur international - France Inter et Le Nouvel Obs
- Olivier TESQUET - Journaliste à la cellule enquête – Télérama
- Laure MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro, auteure de "Qui est vraiment Donald Trump ?"
- Laurence HAÏM - En duplex des USA, Journaliste pour "L’heure américaine" - France Info TV

 

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14 Oct 2024Trump/Kamala: Campagne sous haute tension00:48:35

C dans l'air, édition spéciale du 13 octobre 2024 : Europe, la fin du rêve américain.

Dans un monde où les tensions entre les grands blocs s’intensifient et où de nouveaux équilibres se dessinent, l’Occident est-il en danger ? Défense, commerce, valeurs, fondements démocratiques… Face à ces nombreux défis, l’Amérique et son allié historique, l’Europe, vont devoir faire des choix. Mais pourront-ils continuer à compter l’un sur l’autre ? À quelques semaines d’une élection décisive aux États-Unis et d’un retour possible de Donald Trump à la Maison Blanche, C dans l’air vous propose une enquête inédite sur la première puissance mondiale, plus que jamais fracturée et repliée sur elle-même. Avec quelles conséquences pour l’Europe ?

6 juin 2024, sur les plages normandes, Emmanuel Macron et Joe Biden commémorent le débarquement des troupes alliées en 1944 et la libération de l’Europe par l’Amérique. Image symbole d’une alliance historique. Quatre-vingts ans plus tard, le monde a changé et la guerre qui frappe à nouveau l’Otan déstabilise les états-majors européens. Le Vieux Continent prend conscience que sa sécurité passe par un réarmement collectif et une défense commune. Mais à quel prix ? Les désaccords entre les pays membres apparaissent de plus en plus nombreux. Stratégie, industrie, équipement, budget… Les défis sont immenses et le temps presse. 

L'Europe forcée de réagir également sur le plan économique. Le plan d'investissement de 400 milliards de dollars mis en place par Joe Biden au lendemain de la crise sanitaire porte ses fruits. Cumulé à une politique commerciale agressive, à coup d'aides et d'America First, il dope la croissance américaine au détriment du Vieux Continent et attire de plus en plus d'entreprises européennes sur son sol. La fracture entre les États-Unis et l’Europe s'accentue également sur le terrain idéologique : IVG, droits LGBTQ+, immigration… La vague conservatrice qui déferle sur les États-Unis inquiète l’Europe, dont la France, qui vient de constitutionnaliser l’avortement. Parallèlement, l’essor des théories importées des États-Unis sur le genre, la race, l’identité a fait naître de nouveaux clivages au sein de nos sociétés. 

Est-ce la démocratie tout entière qui est désormais en danger ? La violence et la brutalité incarnées par Donald Trump se banalisent, en témoignent les assaillants du 6 janvier 2020 au Capitol, considérés aujourd’hui comme des héros par une majorité des Républicains. Pire, 25 % des Américains sont persuadés que le FBI est l’instigateur de cette insurrection. 
La démocratie américaine est-elle encore un modèle pour l’Europe ? Quel avenir pour l’Otan et l’Europe de la défense en cas de désengagement des États-Unis ? Le trumpisme peut-il faire plonger l’Amérique et l’Occident dans le chaos ?

Autant de questions au centre de cette édition spéciale présentée par Caroline Roux, ce dimanche 13 octobre à 21.05 sur France 5 : un documentaire suivi d’un débat en direct avec des experts de C dans l’air, alimenté par vos questions.

Les experts :
Nicole BACHARAN - Historienne et politologue
- Claude GUIBAL - Grand reporter à la rédaction internationale - Radio France
- Laurence HAÏM - Journaliste, spécialiste des Etats-Unis - France Info TV
- James ANDRÉ - Grand reporter - France 24
- Sonia DRIDI - correspondante aux Etats-Unis (en duplex)

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19 Nov 2024Affaire Pelicot - Vos questions sms -00:06:45

C dans l'air du 19 novembre - Affaire Pelicot : le glaçant témoignage des enfants

Les experts : 
- Laurence ROSSIGNOL - Ex-ministre des familles et des droits des femmes, présidente de l’Assemblée des Femmes
- Cécile OLIVIER - Grand reporter - Elle
- Stéphane BOUCHET - Journaliste police/justice, auteur du documentaire "Dans l’enfer de la soumission chimique"
- Marie-Estelle DUPONT - Psychologue clinicienne
- Noémie Schulz - Grand reporter police/justice - France TV

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02 Oct 2024Retraites, entreprises...ceux qui vont payer! - L'intégrale01:04:03

C dans l'air du 2 octobre - Pensions de retraite, impôts... Le tournant de la rigueur ?

Au lendemain du discours de politique générale de Michel Barnier, Matignon et Bercy ont finalisé le projet de loi de finances (PLF) pour 2025. Il sera présenté en Conseil des ministres le jeudi 10 octobre en même temps que le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). Mais une partie du texte a été transmise mardi soir au Haut Conseil des finances publiques qui rendra son avis sur son contenu la semaine prochaine, et un chiffre retient l’attention :  le montant, inédit, du redressement des finances publiques ambitionné pour 2025 qui s'élève à 60 milliards d'euros, dont un peu plus de 40 milliards liés à des économies et un peu moins de 20 milliards à des augmentations de recettes.

Pour l’heure, aucun détail n'a été donné sur les hausses d'impôts envisagées, mais le Premier ministre a confirmé hier devant les députés qu’un effort fiscal sera bien demandé aux grands groupes et grandes entreprises ainsi qu'aux Français les plus fortunés, au nom de la "justice fiscale". Bercy, de son côté, a insisté sur son caractère "exceptionnel et donc transitoire".

Du côté des économies, plus de la moitié d’entre elles vont être prises en charge par l’Etat. Cinq milliards d'euros d'économies supplémentaires vont ainsi être demandés, en plus des 15 milliards d'euros figurant déjà dans les lettres plafond. Sans que l’on sache pour l’instant quelles politiques publiques seront concernées. 14 milliards d’euros seront par ailleurs pris en charge par la Sécurité sociale. Le gouvernement prévoit notamment de repousser de six mois l’indexation des pensions des retraites sur l’inflation, qui n’interviendrait pas le 1er janvier mais le 1er juillet l’an prochain. Il compte également limiter à 2,8 % la progression de l’Ondam (objectif national des dépenses d’assurance maladie), après une hausse de 3,2 % en 2024. Enfin 6 milliards d'euros viendraient des collectivités locales.

Des coupes massives qui auront un effet sur l’ensemble de l’activité économique. Le gouvernement indique l’avoir pris en compte dans les hypothèses macroéconomiques retenues, en baissant la croissance du PIB pour l’an prochain de 0,3 point (de 1,4 % à 1,1 %).

Indexation des retraites reportée, dépenses de santé réduites, fiscalité… Comment le gouvernement Barnier compte-t-il boucler le budget 2025 ? Comment les grandes entreprises pourraient-elles y contribuer ? Quelles conséquences sur l’économie ? Et pourquoi le groupe Lactalis vient-il d’annoncer une diminution de sa collecte de lait en France d'ici la fin de l'année ? Dans les campagnes, l'inquiétude monte chez les producteurs. Les agriculteurs parlent d'un "coup de tonnerre", "d'inquiétudes" mais aussi de "colère."

Les experts :

- PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement 
- NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions, auteure de L’Ombre d’un traître 
- SOAZIG QUÉMÉNER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche 
- GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges 

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03 Oct 2024Budget: Après les retraités, qui va payer?01:04:15

C dans l'air du 3 octobre - Budget: Après les retraités, qui va payer?

40 milliards d’économies, 20 milliards de recettes supplémentaires soit 60 milliards d’euros à trouver l’année prochaine pour réduire le déficit à 5 % du PIB. Jamais la France n’a prévu un tel effort sur un seul budget. Comment le gouvernement Barnier compte-t-il y parvenir ? Pour l’instant peu de détails sur les économies envisagées si ce n’est que les retraités vont devoir attendre 6 mois pour voir leurs pensions revaloriser en fonction de l'inflation. Juillet plutôt que janvier 2025 ce qui permettra de récupérer 3 milliards d’euros.

Côté recettes, Matignon et Bercy ont confirmé des impôts temporaires sur les grandes entreprises profitables et sur les personnes les plus fortunées. Si les modalités des prélèvements sur les sociétés ne sont toujours pas précisées, ils représenteraient 8 milliards d’euros. Sur les ménages les plus fortunés, le gouvernement réfléchirait à une manière de corriger ce qui a été expliqué par l’Institut des politiques publiques l’an dernier, à savoir que, proportionnellement, les gigariches paient moins d’impôts que les autres contribuables. Sans dévoiler la piste retenue, le nouveau ministre de l’Économie, Laurent Saint-Martin, a précisé ce jeudi matin qui serait concerné : les 0,3 % les plus aisés, à savoir un "ménage sans enfant qui touche des revenus d’à peu près 500 000 euros par an" a-t-il expliqué. Son cabinet a ensuite indiqué qu’il s’agit de 65 000 ménages. Parmi les recettes supplémentaires, figurent également des mesures de fiscalité verte à hauteur de 1,5 milliard d’euros, assurent Bercy et Matignon, concernant notamment les voitures polluantes et le transport aérien.

Mais ces pistes font déjà vivement réagir à l’Assemblée nationale au sein de la coalition gouvernementale. L'ancien ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a jugé ce jeudi "inacceptable" le projet de budget esquissé critiquant les augmentations d'impôts qui ne sont pas accompagnées, selon lui, de propositions de réformes structurelles. "Il faut expliquer ce qu'on va faire du pays", a affirmé celui qui a également été ministre des Comptes publics entre 2017 et 2020. "Je ne voterai pas une augmentation d'impôts", a-t-il menacé sur franceinfo. Au sein de la commission des finances du Sénat, des élus se disent également "interrogatifs" voire inquiets, en l’absence d’éléments plus précis.

"Certains ont des lignes rouges, parfois très rouges d'ailleurs" avait ironisé lors de son discours de politique générale Michel Barnier. Le Premier ministre fustigeait ainsi la liste à la Prévert déroulée par les oppositions sur les sujets qui fâchent - et qui pourraient conduire à de vifs débats lors de l’examen du budget 2025 voire une censure du gouvernement.

Alors que prépare le gouvernement Barnier pour boucler le budget 2025 ? Pourquoi la France emprunte-t-elle désormais à un taux plus élevé que le Portugal et l'Espagne ? Comment la péninsule espagnole est-elle redevenue une des locomotives de la zone euro ? Alors qu’en France l’INSEE prévoit une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 1,1 %, la Banque d'Espagne anticipe une croissance de 2,8 % d'ici la fin de l'année, soit un niveau bien supérieur à la moyenne de la zone monétaire (0,8 %, selon la BCE). Une croissance poussée par la consommation dans un pays qui a fait le choix d’augmenter le salaire minimum de 54 % en six ans. En parallèle, les pays d'Europe du Sud ont pris des mesures pour assainir les comptes publics. En 2010, le Portugal affichait un déficit budgétaire à 10 % de son PIB, depuis il a remonté la pente en opérant des coupes budgétaires drastiques avec des conséquences profondes sur le tissu économique et social du pays.

En France pour faire face aux dérapages budgétaires, l'État vend depuis plusieurs années ses biens immobiliers. En 2023, 645 biens publics ont été vendus "pour une valeur de 280 millions d'euros".

Les experts :

- DOMINIQUE SEUX - Editorialiste - Les Echos et France Inter
 - NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions, auteure de L’Ombre d’un traître 
 - CÉLINE ANTONIN - Économiste - OFCE, professeure à Sciences Po
 - LISA THOMAS-DARBOIS - Directrice des études France à l’Institut Montaigne

PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine

RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine

PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions

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28 Nov 2024Christophe Tison - L'alcoolisme, une maladie française00:11:07

C dans l'air l'invité du 27 novembre avec Christophe Tison, journaliste et écrivain, auteur de "LSD, la nuit dont je ne me suis jamais sorti".

Les 4 et 11 décembre sur Canal Plus Docs sera diffusée une série documentaire sur les addictions du quotidien, réalisée par Juliette Paquin. En quatre épisodes, "Demain j'arrête !" aborde la dépendance à l'alcool, au tabac, au jeu, et au sucre. Chaque épisode est incarné par une personnalité qui se livre : la danseuse étoile Marie-Agnès Gillot sur le tabac, l’animatrice Enora Malagré sur le sucre, le comédien Philippe Lellouche sur le jeu et Christophe Tison sur l'alcool. Elles ont vécu ces addictions, en sont sorties ou commencent à s’en sortir. 

A la fois auteur et acteur du premier épisode sur l'alcool, Christophe Tison est sobre depuis 19 ans. Il raconte sa descente aux enfers, lorsqu'il buvait de plus en plus, quotidiennement. Puis la prise de conscience de son état, et la façon dont il s'en est sorti. Il va à la rencontre de thérapeutes, mais aussi de sa famille et relate ainsi son combat, jour après jour.

On y découvre à quel point dire "je suis alcoolique" est difficile". Avec 49.000 morts par an liées à l'alcool, c'est la 2e cause de mortalité évitable, après l'alcool. Et dans un pays si fier de son vin, l'abstinence n'est pas toujours facile socialement...et pas toujours réellement encouragée par les autorités. "Etre sobre c’est affronter la vie et ressentir le monde sans filtre dans toute sa violence et dans toute sa beauté" , affirme Christophe Tison à la fin du documentaire. 

Christophe Tison, journaliste et écrivain, est notre invité. Il reviendra avec nous sur son parcours du combattant pour sortir de l'alcoolisme, grâce aux groupes de parole, et à son entourage. Un combat personnel, mais qu'il a mené collectivement, en particulier avec l'aide de personnes qui s'en sont elles-mêmes sorties.

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22 Sep 2023CDLA L'INVITÉ - ALAIN PIROT - 22/09/2300:10:44

C dans l'air l'invité du 22 septembre avec Alain Pirot - journaliste, réalisateur du documentaire "Demain la guerre" diffusé sur France 5 ce dimanche.

La Red team est chargée d’inventer les pires scénarios pour anticiper les coups de l’adversaire, pour ne pas rater une rupture stratégique. Ces scénarios auraient pu rester des fictions, mais certains sont plausibles.

“Demain la guerre” revient sur l’invasion russe sur le sol ukrainien qui a été considérable du point de vue militaire et de la façon dont on fait la guerre aujourd’hui. Cette guerre de haute intensité sur sol européen a rebattu toutes les cartes.

La course à la technologie a bel et bien commencé avec l’essor des drones, et deux nouvelles guerres sont alors plausibles. D’abord, un retour à la guerre navale qui, selon l’Amiral Bernard Rogel, n’est plus de la science-fiction. Pour lui, on est passé “d’une hypothèse lointaine à une hypothèse plus courte”. Enfin, la guerre de l’Espace qui est devenue le nouveau champ de bataille du 21ème siècle. 

Alain Pirot est journaliste et réalisateur. Son documentaire “Demain la guerre” sera diffusé sur France 5 dimanche pour une soirée spéciale, suivie d’un débat.

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23 Sep 2023CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 23/09/2300:07:05

C dans l'air du 23 septembre - Migrants : quand le Pape nous sermonne !  

LES EXPERTS : 

- Yves THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro 

- Eve ROGER - Journaliste spécialiste des questions de société - RTL 

- Rachel BINHAS - Journaliste au service société - Marianne 

- François BEAUDONNET - Chroniqueur international, rédacteur en chef Europe - France Télévisions 

- Isabelle DE GAULMYN - Rédactrice en chef - La Croix

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14 Jan 2025Bayrou: pari réussi? - Vos questions sms -00:05:31

C dans l'air du 14 janvier 2025 - Bayrou: pari réussi?

Si vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.

Les experts : 
- Jérôme JAFFRE - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF
- Soazig QUEMENER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche
- Gaël MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges 
- Olivier BEAUMONT - Grand reporter au service politique – Le Parisien-Aujourd’hui en France

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22 Nov 2024Poutine : "le conflit a pris un caractère mondial" - L'intégrale -01:05:05

C dans l'air du 22 novembre - Poutine : "le conflit a pris un caractère mondial"

C’est une première sur le front ukrainien. Jeudi 21 novembre, la Russie a tiré un missile balistique à moyenne portée (IRBM) conçu en principe exclusivement pour transporter une tête nucléaire. Ce nouveau missile baptisé "Orechnik", selon Moscou, avait jusqu’à présent seulement été testé dans le cadre d’essais. Cette fois, il a été utilisé pour frapper une usine de la ville de Dnipro, dans l’est de l’Ukraine. Une réponse à l’utilisation par Kiev, pour la première fois, des missiles de longue portée américains sur son territoire. Une "escalade" selon le président russe qui s’est exprimé dans la soirée lors d'une allocution télévisée. "Le conflit en Ukraine a désormais pris des caractéristiques mondiales", a également affirmé Vladimir Poutine, prévenant qu'il n'excluait pas de frapper les pays dont les armes sont utilisées par l'Ukraine en Russie.

Kiev a tiré mardi des missiles ATACMS contre des cibles russes dans la région de Briansk, puis britanniques, Storm Shadow, mercredi. Le même jour, comme en riposte, le Kremlin avait annoncé la signature du décret, annoncé en septembre par Vladimir Poutine, d'actualisation de la doctrine nucléaire russe. Il était mis en avant le fait qu'il élargissait les conditions d'emploi de l'arme ultime, mais de manière très marginale puisque le recours à des bombes atomiques restait conditionné à une menace existentielle sur la Russie.

Aux États-Unis, l’administration Biden a reconnu une "escalade" mais impute la faute à la Russie. "L’escalade majeure à laquelle on assiste c’est que la Russie s’est tournée vers un autre pays, une autre partie du monde. La Corée du Nord a envoyé des milliers de soldats sur les lignes de front et les a intégrés dans cette guerre. L’escalade a chaque étape vient de la Russie. Nous sommes évidemment au courant du lancement par la Russie d’un missile balistique à moyenne portée contre l’Ukraine. Nous n’avons aucune indication qui laisserait croire que la Russie se prépare à utiliser une arme nucléaire en Ukraine. Il n'y a aucune raison pour nous de modifier notre doctrine", a déclaré la porte-parole de la Maison-Blanche. De son côté, Volodymyr Zelensky a appelé dans un message publié sur les réseaux sociaux, la communauté internationale à réagir, dénonçant un "voisin fou" qui utilise l’Ukraine comme "un terrain d'essai". 

Alors que se passe-t-il sur le front ukrainien ? Jusqu’où ira l’escalade ? Dans l’affaire des câbles sous-marins endommagés en mer Baltique, pourquoi l’étau se resserre-t-il autour du bateau chinois "Yi-Peng 3" ? Donald Trump a affirmé qu’il ne lui faudrait pas plus d’une journée pour convaincre Vladimir Poutine d’arrêter la guerre. Comment compte-t-il mettre fin au conflit ? Selon le Washington Post, le président russe et son homologue américain, élu début novembre, ont discuté ces derniers jours. Le Kremlin a démenti. Donald Trump et Vladimir Poutine ont-ils vraiment échangé au téléphone ? Les discussions ont-elles déjà débuté ? Enfin quel est aujourd'hui l'état d'esprit des Ukrainiens ?

Les experts : 
- GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur de D’un monde à l’autre 
ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV, spécialiste des questions internationales
- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis
Éditorialiste - Ouest France 
- MARIE JEGO  - Journaliste Le Monde -ancienne correspondante à Moscou
- ELSA VIDAL ( en duplex) - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RFI 

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26 Oct 2024Cyclistes, autos, piétons... pourquoi tant de haine ? - Vos questions sms -00:09:26

C dans l'air du 26 octobre - Cyclistes, autos, piétons... pourquoi tant de haine ?

Les experts :
- Gilles DANSART - Journaliste spécialiste des transports et des questions de mobilité, rédacteur en chef du site Mobilettre
- Amandine RICHAUD-CRAMBES - Ingénieure environnement et urbaniste
- Anne SÉNÉQUIER - Psychiatre, chercheuse à l’IRIS
- Sandra HOIBIAN - Directrice générale du CRÉDOC

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09 Oct 2024Netanyahou / Macron : la rupture ? - Vos questions sms -00:07:09

C dans l'air du 9 octobre - Netanyahou / Macron : la rupture ?

Les experts :
- Frédéric ENCEL - Docteur en géopolitique, maître de conférences - Sciences Po Paris, auteur de "Petites leçons de diplomatie"
- Pierre HASKI - Chroniqueur international - France Inter et Le Nouvel Obs, auteur de "Une terre doublement promise".
- Raphaëlle BACQUé - Grand reporter - Le Monde 
- Rym MOMTAZ - Chercheuse en géopolitique - Carnegie Europe

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28 Dec 2024Darmanin face aux urgences - Vos questions sms -00:05:16

C dans l'air du 28 décembre - Sécurité, narco-trafic... Darmanin face aux urgences

Les experts : 
- Alix BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France Télévisions
- Driss AÏT YOUSSEF - Docteur en droit public, spécialiste des questions de sécurité globale - Brice TEINTURIER - Directeur général délégué de l'institut de sondages Ipsos
- Claire GATINOIS - Journaliste au service politique - Le Monde

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04 Sep 2023CDLA L'INVITÉ - GASPARD KOENIG - 04/09/2300:12:00

C dans l'air l'invité du 4 septembre avec Gaspard Koenig, philosophe et essayiste auteur de "Humus" aux éditions de l’Observatoire.

Ces derniers temps, Gaspard Koenig phosphorait plutôt du côté des pages "Essais". 
"Humus", signe son retour à la fiction avec un texte d'ampleur à la croisée du roman initiatique et des enjeux écologiques et sociaux de la décennie. 
Il raconte les paradoxes de notre temps - mobilité sociale et mépris de classe, promesse de progrès et insurrection écologique, amour impossible et désespoir héroïque... Une histoire de terre et d'hommes, dans la grande veine de la littérature réaliste.

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15 Nov 2024Agriculteurs, Mercosur, plans sociaux : l'hiver de la colère ? - Vos questions sms -00:04:42

C dans l'air du 15 novembre - Agriculteurs, Mercosur, plans sociaux : l'hiver de la colère ?

Les experts :
- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle 
- Cécile CORNUDET - Editorialiste politique aux Échos 
- FANNY GUINOCHET - Éditorialiste économique – France Info et La Tribune  
- Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges 

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03 Jan 2025Les nouveautés de 2025 - Vos questions sms -00:08:58

C dans l'air du 3 janvier 2025 - Immobilier, auto, électricité... les nouveautés de 2025

Si vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.
Les experts : 
Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction de L’Usine Nouvelle
Corinne JOLLY - Présidente de PAP - Particulier à Particulier
Géraldine HOUDAYER - Journaliste spécialiste de la consommation à France Bleu
Mathieu PLANE – Économiste, directeur adjoint du Département Analyse et Prévision à OFCE

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24 Sep 2023"Demain la guerre" le film - C dans l'air spécial - 24/09/2301:31:47

"Demain la guerre" le documentaire diffusé dans l'émission spéciale de C dans l'air du 24 septembre 2023 à 21h.

Un documentaire de Coraline Salvoch et Alain Pirot

Entretien et commentaires: Caroline Roux

 La guerre des drones
« Le drone permet d’apprendre le champ de bataille beaucoup plus vite qu’on ne le faisait avant. » un historien
« Une compagnie comme StarLink : son aide à l’Ukraine a été remarquable, mais pèse toujours cette menace que le service - privé - peut s’arrêter du jour au lendemain. »

La guerre des nombres
« Si on engageait l’armée française dans une guerre comme celle d’Ukraine, l’armée française tiendrait un front de quatre-vingt kilomètres. Le front ukrainien fait plus de mille kilomètres. »
« Aujourd’hui, avec la guerre en Ukraine, on redécouvre que la qualité ne suffit pas, il faut aussi de la quantité dans les opérations militaires... On n’est absolument pas prêts à ça. » un historien

La guerre de l'espace
« L’idée aujourd’hui, c’est de savoir en permanence ce qui se passe aux quatre coins du globe le plus vite possible. On est dans une bataille du temps aujourd’hui. » Grégoire de Saint-Quentin, général d’armée, vice-président services et développements souverains, Preligens
« Les Russes sont beaucoup moins dépendants aujourd’hui de l’espace que ne le sont les Américains et les Occidentaux. » Michel Friedling, général de division (2019-2022)

La guerre des océans
« La piraterie du futur comporte forcément une composante maritime et une composante cyber. » Virginie Tournay, chercheuse en science politique, experte Red Team
« En 2022, la marine chinoise a accueilli en service actif l’équivalent en tonnage d’à peu près la moitié de la marine française. » un historien 


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03 Jan 2025Immobilier, auto, électricité... les nouveautés de 2025 - L'intégrale -01:06:53

C dans l'air du 3 janvier 2025 - Immobilier, auto, électricité... les nouveautés de 2025

Comme chaque année, de nouvelles lois sont entrées en vigueur le 1er janvier et les changements sont nombreux en 2025. À commencer par les retraites : les pensions de base ont  augmenté de 2,2 %. Faute d’adoption du budget de la Sécurité sociale, cette revalorisation a été indexée sur l’inflation. Elle est supérieure à ce que proposait le gouvernement censuré de Michel Barnier qui avait évoqué une augmentation de 1,6 %.

À cela s'ajoutent notamment la hausse du prix des mutuelles (6% en moyenne), du prix du tabac (le paquet de vingt cigarettes avoisine les treize euros), du timbre, ou encore de l'électricité. Côté immobilier, l'interdiction de louer des logements de classe énergétique G est aussi entré en vigueur. Enfin, le RSA est maintenant conditionné sur tout le territoire à quinze heures d’activités hebdomadaires d’accompagnement et d’insertion.

Pendant ce temps, la ville de Senlis, dans l'Oise, a été classé parmi les meilleures communes en termes de qualité de vie de prix pour les cadres. Proche de Paris et de l’aéroport de Roissy, la ville au riche patrimoine historique attire de plus en plus de Franciliens avides d'espace et de tranquillité.

Dans cette période compliquée pour le pouvoir d'achat, un autre phénomène peut faire perdre de l'argent : celui des arnaques aux colis. Fréquentes, ces escroqueries tentent recevoir de l'argent des consommateurs via des textos parfois trompeurs. De nombreuses autres arnaques se développent en ligne, comme celles qui proposent des placements alléchants.

Alors, l'année 2025 sera-t-elle noire sur le plan du pouvoir d'achat ? Pourquoi de nombreux franciliens quittent l'Ile-de-France pour des villes en périphérie ? Comment se protéger des arnaques ?


Les experts : 
Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction de L’Usine Nouvelle
Corinne JOLLY - Présidente de PAP - Particulier à Particulier
Géraldine HOUDAYER - Journaliste spécialiste de la consommation à France Bleu
Mathieu PLANE – Économiste, directeur adjoint du Département Analyse et Prévision à OFCE

PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine

RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine

PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions

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14 Sep 2023CDLA L'INVITÉ - NORA BUSSIGNY - 14/09/2300:10:34

C dans l'air l'invitée du 14 septembre avec Nora BUSSIGNY, Journaliste, chroniqueuse au Point.

Pendant un an, en ligne et dans la "vraie vie", à Paris et en province aussi, la journaliste Nora Bussigny a changé d’identité pour explorer le milieu militant woke.
Elle vient pour la sortie de son livre, les Nouveaux Inquisiteurs, paru chez Albin Michel.

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14 Nov 2024Trump: L'europe au pied du mur00:11:14

C dans l'air l'invité du 13 novembre : Thierry Breton.

Ex-bête noire du milliardaire, l'ancien commissaire européen au Numérique était revenu sur les méthodes d'Elon Musk pour tenter d'obtenir la victoire de Donald Trump. S'il n'est plus aux affaires, Thierry Breton garde encore la dent dure contre le milliardaire.

Pour l'instant, l'alliance entre Donald Trump et Elon Musk ne se dément pas, bien au contraire. Le président élu vient de nommer son fidèle à la tête d'un "département d'État pour l'efficacité gouvernementale", qui sera créé dans les prochaines semaines. Il partagera ses fonctions avec Vivek Ramaswamy, un entrepreneur et candidat malheureux à la nomination républicaine, qui a rejoint le camp trumpiste. "Je suis ravi d'annoncer que le grand Elon Musk, en conjonction avec le patriote américain Vivek Ramaswamy, dirigera le département de l'efficacité gouvernementale (DOGE)", écrit Donald Trump sur Truth Social.

Cette dernière abréviation est un clin d'oeil à la cryptomonnaie du même nom, soutenue de longue date par Elon Musk. L'ancien commissaire européen Thierry Breton reviendra sur cette alliance et les défis pour l’UE avec la victoire de Trump.

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25 Sep 2023Emmanuel Chiva, directeur général de l'armement- interview intégrale - C dans l'air - Émission spéciale - 24/09/2300:39:19

C dans l'air, émission spéciale du dimanche 24 septembre - Demain la guerre : la France est-elle prête ? 

Écoutez en exclusivité l'interview complète qu'Emmanuel Chiva, directeur général de l'armement a accordé à Caroline Roux pour l'émission spéciale "Demain la guerre".

Entre guerre "traditionnelle" et guerre moderne, où en est l'armement de la France et dans quelle direction va la recherche?

Durée: 39 minutes 

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19 Sep 2023CDLA L'INVITÉE - CHARLOTTE CAUBEL - 19/09/2300:11:16

C dans l'air l'invitée du 19 septembre  avec Charlotte Caubel, secrétaire d'État chargée de l'Enfance.

C’est une rentrée chargée pour la secrétaire d’Etat chargée de l’enfance, Charlotte Caubel. Le corps sans vie en partie congelé de Imran, 7 ans, a été retrouvé jeudi dernier chez lui dans résidence HLM de Perpignan. Il présentait d'importantes traces de violences, tout comme ses deux jeunes sœurs âgées de 4 et 5 ans qui sont hospitalisées. Elles ont été conduites aux urgences de l'hôpital de Perpignan par leur oncle. 

Présent sur les lieux, le père de famille, connu de la justice, a été immédiatement interpellé et placé en garde à vue. L'oncle et la grand-mère paternelle ont aussi été mis en examen pour non dénonciation de crime et ont été placés sous contrôle judiciaire.

Dans le même temps de ce drame, une nouvelle campagne de sensibilisation sur les violences sexuelles sur les enfants va être lancée et sera diffusée ce jeudi pendant la Coupe du monde de rugby, à la mi-temps de la rencontre France-Namibie, au stade Vélodrome à Marseille. L'un des objectifs de cette opération est de "susciter l’attention et la responsabilité de tous, et inciter à repérer, écouter et signaler" ces violences sexuelles faites aux enfants. Elle s’appuie sur les chiffres révélés par la CIIVISE et les associations de protection de l’enfance : "160 000 enfants subiraient des violences sexuelles chaque année. Un enfant est victime d’inceste, de viol ou d’agression sexuelle toutes les trois minutes". 

Cette campagne voit le jour alors que l’avenir de la Ciivise (Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants) plane. Créée en janvier 2021, la commission mettra fin à ses travaux en décembre. Contrairement aux associations, cette commission est un espace public. En 2 ans, elle a recueilli 27 000 témoignages. Dans une tribune au Monde, un collectif d’une soixantaine de personnalités (dont Emmanuelle Béart, Anna Mouglalis, Neige Sinno ou Vanessa Springora) exhorte Emmanuel Macron à maintenir durablement la Ciivise.

Charlotte Caubel, secrétaire d'État chargée de l'Enfance, reviendra sur la nouvelle campagne de sensibilisation sur les violences sexuelles faites aux enfants, sur le drame de Perpignan et sur la lettre du rectorat qui fait scandale, envoyée à la famille de Nicolas, victime de harcèlement scolaire.

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30 Dec 2024Crash du Boeing - Vos questions sms -00:08:26

C dans l'air du 30 décembre - Crashs d'avion : peur en haute altitude

Présentation: Lorrain Sénéchal

Si vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.


Les experts : 
- Patrick DUTARTRE - Général de l’armée de l’Air et de l’Espace et ancien pilote de chasse
- Gérard FELZER - Consultant aéronautique et transports, président d'Aviation sans frontière

- Caroline BRUNEAU - Journaliste spécialiste de l’industrie aéronautique - Aérospatium.info (en duplex)
- Christelle QUENARD - Psychologue au Centre de traitement de la peur de l’avion

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18 Nov 2024Ukraine : feu vert américain pour frapper la Russie - L'intégrale -01:03:13

C dans l'air du 18 novembre - Ukraine : feu vert américain pour frapper la Russie

La Russie a lancé dimanche "l'une des plus grandes attaques aériennes" sur l'Ukraine depuis le début de la guerre, selon Kiev. Environ 120 missiles et 90 drones ont été lancés sur l'est de l'Ukraine, dont un tiers ont atteint leur cible, faisant plusieurs morts et des dizaines de blessés. De nombreuses infrastructures énergétiques ont notamment été visées. À un moins du début de l'hiver, Moscou veut saper le moral de la population ukrainienne et teste par la même occasion la solidité du dispositif anti-aérien ennemi. Côté occidentaux, la réponse ne s'est pas fait attendre. Quelques heures après l'attaque, Joe Biden a autorisé l'Ukraine à utiliser ses missiles longue portée, capables d'atteindre des cibles à 300 kilomètres, une demande à laquelle Washington s'était jusqu'alors opposée. Avec ces missiles, Kiev espère repousser la contre-attaque russe dans la région de Koursk lancée au mois d'août. Au même moment, le chancelier allemand Olaf Scholz a annoncé s'être entretenu avec Vladimir Poutine, le premier échange formel entre un dirigeant occidental et le président russe depuis deux ans. La démarche a irrité Volodymyr Zelenski qui craint de longue date un effritement du soutien occidental, alors même que la réélection de Donald Trump plonge Kiev dans l'incertitude quant à l'avenir de l'aide militaire américaine.

Lors de sa discussion avec Vladimir Poutine, Olaf Scholz a "condamné la guerre d’agression russe contre l’Ukraine", et surtout demandé à la Russie de démontrer qu’elle serait "prête à des négociations sérieuses avec l’Ukraine dans le but de parvenir à une paix juste et durable". Le chancelier allemand, qui travaille à sa réélection en février 2025, marche sur une ligne de crête, lui qui dirige une coalition fortement divisée sur la question du soutien à l'Ukraine. Le gouvernement allemand est le deuxième fournisseur d'armes à l'Ukraine derrière les Etats-Unis, mais Olaf Scholz doit composer avec une population allemande de plus en plus hostile au soutien à l'Ukraine, notamment dans les Länder de l'est. En Thuringe, les dernières élections régionales de septembre ont donné lieu à une percée de du parti d'extrême droite (AFD), qui promeut l'arrêt des livraisons d'armes. À gauche aussi, l'ancienne élue Die linke Sahra Wagenknecht, et admiratrice de Vladimir Poutine, impose son narratif prorusse dans ces territoires.

Pendant ce temps, l'Ukraine continue de vivre au rythme des bombardements russes. Pour soulager les hôpitaux de l'est, dont beaucoup ont été détruits ou endommagés par la guerre, l'Ukraine a décidé d'évacuer un maximum de blessés par train, vers les villes de l'ouest comme Kiev. Un train a été entièrement modifié pour accueillir un maximum de blessés. À bord, des médecins militaires et infirmiers pratiquent la médecine de guerre. L'itinéraire et les horaires sont gardés secrets pour éviter tout risque de frappe aérienne. En parallèle de ces trains, une équipe de C dans l'air a pu monter à bord d'un bus médicalisé qui rapatrie également les blessés du front.

La décision de Joe Biden sur l'utilisation des missiles longue portée en Ukraine peut-elle changer le cours de la guerre ? Pourquoi le chancelier allemand Olaf Scholz change-t-il de ton sur l'aide à l'Ukraine ? Et comment l'État-major ukrainien évacue-t-il ses blessés du front ?

Les experts : 
- Bruno TERTRAIS - Directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique, conseiller géopolitique à l’Institut Montaigne
- Alain PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense
- Diana FILIPPOVA - Essayiste franco-russe
- Isabelle LASSERRE - Ancienne correspondante en Russie - Le Figaro
- (Par skype) Emmanuelle CHAZE - Correspondante en Ukraine - France 24/RFI

PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine

RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine

PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions

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14 Oct 2024Spéciale USA - Les grands témoins: Raphaël Glucksmann00:05:01

Le député européen appelle l'Europe à une révolte sécuritaire pour ne plus dépendre de la puissance américaine.

C'est une interview menée par Caroline Roux diffusé dans le documentaire "Europe: la fin du rêve américain" le dimanche 13 octobre 2024 sur France 5.

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11 Sep 2023CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 11/09/2300:05:25

C dans l'air du 11 septembre - Séisme au Maroc : l'aide s'organise... sans la France 

LES EXPERTS :

- ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - France Inter, spécialiste des questions internationales 

- AXELLE DAVEZAC - Directrice générale - Fondation de France  

- NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions 

- SLIMANE ZHEGHIDOUR - Journaliste Franco-algérien 

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01 Nov 2024L'Allemagne en panne , et nous ? - L'intégrale -01:04:01

C dans l'air du 1er novembre : L'Allemagne en panne , et nous ?

L'Europe est en perte de vitesse sur la scène internationale. Croissance, investissements, commerce extérieur, main-d'oeuvre, elle décroche face aux Etats-Unis et à la Chine. Preuve que la situation est inquiétante : l'Allemagne, longtemps considérée comme moteur économique européen, échappe de peu à la récession (hausse du PIB de 0,2% seulement au trimestre dernier).

Symbole de cette fatigue outre-Rhin : l'industrie automobile (10% du PIB allemand) est aussi en baisse de régime. Le géant Volkswagen, plombé par des coûts élevés et la baisse des ventes en Chine, s'apprête à fermer trois usines et prépare un plan d'économies sans précédent avec suppressions d'emploi et baisses de salaires. À la crise économique s'ajoute enfin un début de crise politique puisque la coalition au pouvoir fait à présent face à d'importantes divisions.

Pendant ce temps, en France, la situation n'est plus enthousiasmante avec un examen du budget qui enflamme l'Assemblée nationale. Des remous se font même voir au sein même du bloc central avec de nombreux amendements déposés et un absentéisme de députés censés pourtant soutenir le gouvernement. Michel Barnier, lui, cherche à préserver les bons chiffres du chômage, et propose pour cela d'investir dans les stages obligatoires pour les bénéficiaires du RSA. Dans l'Eure, un des départements concernés, l'expérience semble pour le moment concluante. 

Le Premier ministre souhaite aussi faire contribuer les fonctionnaires. Il s'attaque aux arrêts maladies, plus nombreux dans le public que dans le privé. Des propositions qui ne sont pas pour plaire à Lucie Castets. La candidate malheureuse du NFP au poste de Première ministre, pointe du doigt des services publics « exsangues ». 

Alors, comment l'Europe peut-elle se relever économiquement ? Quel premier bilan faire des du RSA conditionné à des stages ? L'effort budgétaire doit-il peser sur les fonctionnaires ?

Les experts :
GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction de Challenges

MARION VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse à L’Express, auteure de Le piège Nord Stream
NICOLAS BARRE- Directeur éditorial des Echos
SYLVIE MATELLY – Économiste, directrice de l’Institut Jacques Delors, auteure de Géopolitique de l’économie

PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

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08 Jan 2025Canada, Groenland, Panama… Trump veut tout ! - L'intégrale -01:04:22

C dans l'air du 8 janvier 2025 - Canada, Groenland, Panama… Trump veut tout ! 

Pas encore investi, ce sera le 20 janvier prochain, mais déjà président. Alors que Joe Biden n’apparaît plus que sporadiquement, Donal Trump exerce déjà son influence depuis sa résidence de Mar-a-Lago, et multiplie les déclarations fracassantes en matière de politique internationale. Lors d’une conférence de presse décousue et provocatrice, il a répété hier ses ambitions d'annexer le canal de Panama et le Groenland, refusant cette fois d'exclure le recours à la force militaire pour y parvenir.

Le président élu a déjà affirmé à plusieurs reprises vouloir reprendre le canal de Panama, construit par les États-Unis et inauguré en 1914, si le prix des péages pour les navires américains n’était pas réduit. Il a encore fustigé ce mardi l’accord passé en 1977 par le président d’alors Jimmy Carter, qui a abouti à un transfert du contrôle du canal au Panama en 1999. "Ils ne nous traitent pas de manière juste. Ils font payer nos navires davantage que les navires d’autres pays", a-t-il lancé. "Ils se moquent de nous parce qu’ils pensent que nous sommes stupides. Mais nous ne sommes plus stupides à présent", a-t-il déclaré.

Juste avant Noël, Donald Trump avait également jugé que le contrôle du Groenland était "une nécessité absolue" pour "la sécurité nationale et la liberté à travers le monde". Mardi, il a exhorté le Danemark à "renoncer" à ce territoire autonome, et ce alors que la Première ministre danoise avait rappelé ces derniers jours que "le Groenland n’est pas à vendre". Le Groenland est "un territoire de l'Union européenne. Il n'est pas question que l'UE laisse d'autres nations du monde quelles qu’elles soient s'en prendre à ses frontières souveraines", a réagi ce matin le chef de la diplomatie Jean-Noël Barrot sur France Inter. La porte-parole du gouvernement a, de son côté, dénoncé "une forme d'impérialisme" et appelé les pays européens à "se prémunir".

Le futur président américain a en outre menacé de faire usage de la "force économique" contre le Canada, cet allié du nord "subventionné" par les États-Unis pour sa protection, selon lui. Peu après l’annonce de la démission de la vice-Première ministre canadienne Chrystia Freeland puis de celle ce lundi du Premier ministre Justin Trudeau, tous deux en désaccord sur la façon de gérer la guerre économique qui se profile avec le voisin américain, Donald Trump a une nouvelle fois estimé que le Canada devrait "fusionner" avec les États-Unis. Ces dernières semaines, il avait traité Justin Trudeau de "gouverneur du 51ᵉ État" et avait promis d’imposer des droits de douane de 25 % au Canada et au Mexique dès son retour au pouvoir en janvier. De son côté, l’homme d’affaires et futur ministre américain de l’Efficacité gouvernementale Elon Musk s’est attaqué à Justin Trudeau sur son réseau social X ce mercredi. Sous une publication du Premier ministre canadien démissionnaire qui déclarait que "jamais, au grand jamais, le Canada fera partie des États-Unis", le milliardaire a écrit : "Chérie, tu n'es plus le "gouverneur" du Canada, donc ce que tu dis nous importe peu".

Cette nouvelle sortie du patron de X et de Tesla n’est pas passée inaperçue après ses ingérences dans la politique intérieure de l’Allemagne et du Royaume-Uni, au profit de l’extrême droite. Lundi, lors de la traditionnelle allocution annuelle du président de la République aux ambassadeurs de la France, Emmanuel Macron a accusé sans le nommer le milliardaire américain, de soutenir " une nouvelle internationale réactionnaire" et ce mercredi sur France Inter Jean-Noël Barrot a critiqué le manque de fermeté de la Commission européenne face aux ingérences d’Elon Musk. "La Commission doit agir avec la plus grande fermeté. Si elle ne le fait pas, il faudra restituer aux États membres la capacité de protéger notre espace public", a-t-il déclaré avant de rappeler que le bannissement de X était une possibilité réelle en Europe.

Les déclarations répétées du président-élu sur le Groenland, le canal de Panama et le Canada, dont il veut faire le 51ème État, vont loin. Quelles sont ses motivations ? Pourquoi Elon Musk s’en prend-il à l’Europe ?  Avec le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, est-ce le retour de sa politique de "pression maximale" contre l’Iran ? Et sous quelles formes ? 

Les experts : 
- JAMES ANDRÉ - Grand reporter - France 24
- LAURENCE HAÏM - Journaliste pour L’heure américaine - France Info TV
- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique Le Figaro 
- VINCENT HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux
- CLAIRE MEYNIAL (en duplex) - Correspondante aux États-Unis – Le Point, autrice de La guerre des Amérique 

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22 Nov 2024Marylise Léon - La colère sociale...jusqu'où?00:10:57

C dans l'air l'invitée du 21 novembre avec Marylise Léon, 
secrétaire générale de la CFDT. 


Agriculteurs, SNCF, grandes entreprises, pilotes de lignes... Le mécontentement gagne de nombreux secteurs dans un contexte marqué par un budget 2025 prévoyant 60 milliards d'euros d'efforts budgétaires et la multiplication de plans sociaux.

Le patronat et les syndicats ont conclu un projet d’accord la semaine dernière au sujet de l’Assurance-chômage. Cet accord devrait être signé ce jeudi 21 novembre.  

La dirigeante du premier syndicat français reviendra sur les projets d’accord sur l’Assurance-chômage et sur le climat politique et social. 

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24 Sep 2023CDLA - VOS QUESTIONS SMS - ÉMISSION SPÉCIALE 24/09/2300:38:33

C dans l'air, émission spéciale du dimanche 24 septembre - Demain la guerre : la France est-elle prête ? 

LES EXPERTS : 

- Guillaume ANCEL - Ancien officier de l’armée française et écrivain 

- Anthony BELLANGER - Éditorialiste, spécialiste des questions internationales - France Inter 

- Laure MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro 

- Élise VINCENT - Journaliste chargée des questions de défense - Le Monde

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13 Oct 2024EUROPE : LA FIN DU RÊVE AMERICAIN01:24:51

C dans l'air Spécial du dimanche 13 octobre 2024

À l'approche de l'élection présidentielle américaine qui opposera le 5 novembre 2024 Kamala Harris à Donald Trump, France Télévisions propose un dispositif éditorial puissant autour de cette actualité internationale cruciale et de ses enjeux, dans un monde en proie à des tumultes et des crises majeures. Nos équipes de l'information, des programmes, du numérique, sont mobilisées, en France et aux États-Unis, pour faire vivre et comprendre les étapes et les heures décisives de cette élection historique.

Sur toutes nos antennes et sur notre plateforme france.tv, éditions spéciales, reportages, magazines, documentaires inédits, prendront le temps du décryptage, de l'enquête, de la pédagogie, de la lutte contre la désinformation, pour raconter, au plus près du terrain, l'état de la société et de la démocratie américaines.

Dans un monde où les tensions entre les grands blocs s’intensifient et où de nouveaux équilibres se dessinent, l’Occident est-il en danger ? Défense, commerce, valeurs, fondements démocratiques… Face à ces nombreux défis, l’Amérique et son allié historique, l’Europe, vont devoir faire des choix. Mais pourront-ils continuer à compter l’un sur l’autre ? À quelques semaines d’une élection décisive aux États-Unis et d’un retour possible de Donald Trump à la Maison Blanche, C dans l’air propose une enquête inédite sur la première puissance mondiale, plus que jamais fracturée et repliée sur elle-même. Avec quelles conséquences pour l’Europe ?

6 juin 2024, sur les plages normandes, Emmanuel Macron et Joe Biden commémorent le débarquement des troupes alliées en 1944 et la libération de l’Europe par l’Amérique. Image symbole d’une alliance historique. Quatre-vingts ans plus tard, le monde a changé et la guerre qui frappe à nouveau l’Otan déstabilise les états-majors européens. Le Vieux Continent prend conscience que sa sécurité passe par un réarmement collectif et une défense commune. Mais à quel prix ? Les désaccords entre les pays membres apparaissent de plus en plus nombreux. Stratégie, industrie, équipement, budget… Les défis sont immenses et le temps presse. 

L'Europe forcée de réagir également sur le plan économique. Le plan d'investissement de 400 milliards de dollars mis en place par Joe Biden au lendemain de la crise sanitaire porte ses fruits. Cumulé à une politique commerciale agressive, à coup d'aides et d'America First, il dope la croissance américaine au détriment du Vieux Continent et attire de plus en plus d'entreprises européennes sur son sol. La fracture entre les États-Unis et l’Europe s'accentue également sur le terrain idéologique : IVG, droits LGBTQ+, immigration… La vague conservatrice qui déferle sur les États-Unis inquiète l’Europe, dont la France, qui vient de constitutionnaliser l’avortement. Parallèlement, l’essor des théories importées des États-Unis sur le genre, la race, l’identité a fait naître de nouveaux clivages au sein de nos sociétés. 

Est-ce la démocratie tout entière qui est désormais en danger ? La violence et la brutalité incarnées par Donald Trump se banalisent, en témoignent les assaillants du 6 janvier 2020 au Capitol, considérés aujourd’hui comme des héros par une majorité des Républicains. Pire, 25 % des Américains sont persuadés que le FBI est l’instigateur de cette insurrection. 

La démocratie américaine est-elle encore un modèle pour l’Europe ?
Quel avenir pour l’Otan et l’Europe de la défense en cas de désengagement des États-Unis ?
Le trumpisme peut-il faire plonger l’Amérique et l’Occident dans le chaos ?

Un sujet éclairé par les experts de C dans l'air et enrichi par des entretiens exclusifs de Caroline Roux : 

Raphaël Glucksmann, député européen
Maurice Lévy, ex président de Publicis groupe
Gloria  Allred, avocate américaine, défenseurs des droits des femmes
Douglas Kennedy, écrivain

PRÉSENTATION :  Caroline Roux

PRODUIT PAR: Stéphanie Gillon

RÉALISATION : Romain Besnaiou

PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine

PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions

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