Buddha-Blog - Le bouddhisme au quotidien - Le podcast bouddhiste - des bouddhistes Chan (Zen) (Shaolin Rainer)

Bavures et chamailleries presque partout

Râleries, mécontentement partout où l'on regarde, agressivité et haine caractérisent la nouvelle époque.

On commence par râler, ensuite seulement on réfléchit. On agit avec ses tripes, on déverse une grande quantité d'hostilité, on se sépare avec malice de l'esprit du temps qui bave.

La vie d'un bouddhiste est bien meilleure !

On peut se demander pourquoi le côté obscur connaît actuellement une telle recrudescence ? Les gens veulent se "mettre la corde au cou", ils souhaitent littéralement des conflits, ils aspirent à l'horreur et à la destruction comme à une nouvelle réalité.

Cela fait si longtemps que nous regardons des films cruels, que des massacres ont lieu quotidiennement dans les jeux vidéo, que les scénarios de fin du monde sont depuis longtemps le nouveau modèle de notre société. Et enfin, après une longue attente, comme finale pour la génération "TV d'horreur", l'horreur atteint maintenant aussi la réalité ressentie. Nous pouvons ainsi appliquer dans la "vraie vie" nos connaissances acquises dans les jeux vidéo et les films de fin du monde. Et enfin cultiver toutes sortes de nouvelles peurs.

Mais tout cela ne sont que des substituts pour nous, ils doivent offrir un exutoire à l'ennui sans fin de notre existence, détourner l'attention de la recherche de notre propre "moi".

Ce serait d'ailleurs trop difficile ; se confronter à sa propre personne est finalement très douloureux.

La philosophie de Bouddha, en revanche, est totalement différente. Dans aucune construction de la foi, la responsabilité n'est renvoyée à l'individu concerné, il n'y a que dans le bouddhisme qu'il en est ainsi.

Chez les "concurrents" spirituels, on dit qu'il faut suivre un "maître à penser", croire aussi en une puissance supérieure.

Dans le bouddhisme, ce n'est exactement pas le cas. L'illumination ne peut finalement résulter que de son propre "moi" ; Bouddha n'était pas et n'est pas un dieu, l'adorer est inutile.

Pourquoi tant de gens se plaignent-ils et s'insurgent-ils ?

C'est très simple : l'évolution actuelle du monde les effraie jusqu'au plus profond d'eux-mêmes, ils ont PEUR.

Les bouddhistes ont moins peur, ils ne croient pas, ils SAVENT.

D'où viennent les peurs du grand public ?

Les peurs naissent des sentiments, beaucoup de gens sentent que la partie la plus importante de leur vie manque, est tout simplement négligée. Dans de nombreux destins, le propre "moi" n'a tout simplement pas lieu d'être, il n'apparaît pas, il est refoulé, enfoui, anesthésié, ou mieux encore, complètement enterré.

Ne pas réfléchir, telle est la devise de notre époque. Mieux vaut se tirer une balle, s'enfuir ; mais où ? Pas de plan, mais d'abord partir.

Nous ne pouvons pas nous fuir nous-mêmes, ni avec l'alcool, ni avec les drogues, ni avec les croyances, c'est tout simplement impossible !

Nous devons donc nous efforcer de nous entendre avec nous-mêmes, nous DEVONS enfin faire la paix avec notre propre "moi" !

Celui qui crie et hurle, celui qui injurie et se précipite, n'est pas une personne équilibrée !

En tant que bouddhiste, on ne doit tout simplement pas porter de jugement.

SI QUELQU'UN N'A PAS PEUR, C'EST QU'IL N'A PAS D'IMAGINATION

- ERICH KÄSTNER - ÉCRIVAIN ALLEMAND - 1899 À 1974

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- DAVID OGILVY - RÉDACTEUR PUBLICITAIRE BRITANNIQUE - 1911 À 1999

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Une petite histoire du bouddhisme zen (chan)

Le chemin sans chemin à travers la porte sans porte

Le Chan (chinois pour zen), connu sous le nom de bouddhisme "zen", a été fondé dans le temple de Shaolin en Chine par le moine indien Bodhidharma vers 500 après J.-C., qui a donné aux enseignements de Bouddha une expression jusqu'alors inhabituelle.

Depuis Shaolin, le Chan s'est répandu dans le monde entier. Aujourd'hui, il existe des courants très différents au sein du bouddhisme zen (Chan), qui se basent sur différentes interprétations de la nature du Bouddha. En Occident, c'est la forme japonaise du Chan qui s'est imposée sous le nom de Zen.

Le bouddhisme zen (chan) appartient à la lignée du bouddhisme mahayana.

L'affirmation fondamentale du bouddhisme zen (chan) est que l'attachement à l'illusion d'un "ego" est la cause de toutes les souffrances des hommes. Le fait que nous ne puissions RIEN tenir ou garder, que nous perdions TOUT à nouveau, est le complexe originel des êtres vivants pensants. La connaissance de cet état de fait nous fait tourner en rond jusqu'à ce que nous connaissions, le cas échéant, "l'illumination", qui met alors fin au cycle de la souffrance.

Il ressort donc de l'enseignement du bouddhisme zen (Chan) que le fait de se préoccuper en permanence de soi-même ne fait que générer de nouvelles souffrances pour soi-même et pour les autres.

Le cœur de l'enseignement du maître des maîtres est, outre le concept de "l'illumination" comme issue à la souffrance, les Quatre Nobles Vérités qui décrivent les causes de toute souffrance.

Le bouddhisme zen (Chan) se caractérise par le fait que l'enseignement doit être transmis de maître à disciple et "de cœur à cœur", de sorte qu'en tant qu'"être éveillé", il ne soit plus nécessaire de "chercher des buts" ni de "ressentir la souffrance" qui y est associée.

Au cours de l'histoire, différentes écoles de pensée se sont développées à partir de l'enseignement de base de Bodhidharma, transmettant à leur tour des approches différentes.

Le bouddhisme zen (Chan) a connu un "âge d'or" entre le 6e et le 10e siècle, lorsque d'innombrables lignées se sont développées pour former le zen actuel, en particulier au Japon.

De plus en plus, cependant, la voie s'orientait vers la méditation inconditionnelle qui, dans le "zazen", devenait une pratique sans l'essence originelle de l'enseignement de Bouddha, "l'éveil". Ici, les moines se contentaient de "somnoler" dans l'espoir d'atteindre leurs objectifs grâce au vide mental.

Pour les profanes occidentaux, il est presque impossible d'atteindre l'"éveil" par la seule méditation.

Pratiquement aucun "homme moderne" n'est capable de rester des heures en "position du lotus", il ou elle devrait d'abord s'entraîner pendant des années à cette position assise pour ensuite pratiquer pendant des années supplémentaires un état de "vide mental".

C'est pourquoi, à mon avis, l'enseignement de Bouddha et de Bodhidharma ne peut être transmis QUE de maître à disciple, et "de cœur à cœur".

Lorsque nous parlons aujourd'hui de la transmission de l'enseignement des patriarches fondateurs, nous devrions revenir au point de départ. Quel était l'enseignement de Bouddha ? Quel était l'enseignement de Bodhidharma ?

La "voie sans issue à travers une porte sans porte" est un chemin spirituel, la méditation et l'étude des écritures ne peuvent être qu'une partie de l'effort, la solution se trouve dans les personnes elles-mêmes ; "l'illumination" en tant qu'ESSENCE absolue de la philosophie du maître de tous les maîtres vient aux personnes qui veulent la recevoir.

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Bouddha a dit un jour que son enseignement avait une saveur universelle, de même que le sel dans la mer a le même goût partout, de même sa philosophie aurait le même goût pour chaque personne.

C'est logique, car ses paroles sont les mêmes pour tous, ont la même portée, pour les riches et les pauvres, pour les jeunes et les vieux, pour chaque habitant de ce monde, où qu'il/elle vive.

Vous souvenez-vous du goût de l'eau salée, l'avez-vous déjà eu dans la bouche ? C'est un arôme très particulier, quelque part entre deux mondes, impossible à localiser précisément. On peut difficilement le reproduire ou l'imiter, c'est une sensation si typique sur le palais, voire dans toute la bouche. Entre le sushi, l'algue, le poisson et le sel.

Tout comme le goût de l'eau salée, l'enseignement du Bouddha ne peut pas être décomposé en ses différentes parties, l'enseignement est basé sur la vie du Bouddha comme modèle, la sangha comme communauté, et l'enseignement, le dharma, comme guide dans la vie, vers l'éveil.

L'attitude positive inhérente à l'enseignement du maître des maîtres est également perceptible dans l'eau salée, qui, une fois goûtée, ne peut plus jamais être oubliée. Certes, ce goût n'est pas délicieux, mais il est universel, identique en tout lieu du monde, il a toujours été ainsi, depuis que je suis enfant, cet arôme n'a pas changé d'un iota.

Ceux qui lisent mes textes ici (ou les écoutent en podcast) savent de quoi je parle, l'enseignement de Bouddha a toujours été là, il nous attend depuis toujours, il n'a jamais été délicieux, mais il est clair et net. La vie est source de souffrance, ce qui repose sur le fait que nous perdrons tout ce que nous pouvons surmonter en surmontant l'avidité, la haine et la médisance, grâce au noble sentier octuple du Bouddha.

Que pensez-vous, le Parfait pourrait-il avoir découvert cet enseignement pour nous, avoir compris ces relations il y a 2500 ans, juste pour nous aider ?

Je veux dire : OUI

Ce n'est que lorsque nous parviendrons à apaiser notre esprit que nous connaîtrons la paix. Le palais de la pensée nous joue des tours à longueur de journée, l'ego nous fait croire que nous devons vivre avec des peurs et des soucis. Mais ce n'est pas le cas, car ces émotions sont négatives, elles ne nous font pas avancer et peuvent donc être évacuées.

Le palais de la pensée devrait être comme une prairie fleurie dans laquelle se trouve un beau temple, pittoresque, entouré d'arbres, avec des animaux dans les clairières. En aucun cas, il ne devrait être un lieu dépressif où les pensées se livrent à des massacres successifs.

Pensez au goût de l'eau salée, le chemin est le but !

Lorsque tu goûtes une saveur avec ta langue, ne t'accroche pas à ses signes ou à son apparence.

- Bouddha - nom d'honneur de Siddharta Gautama - 560 à 480 avant l'an zéro

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Le bouddhisme et le pape

En ce moment, la toile est pleine d'opinions sur le pape.

Une fidèle l'a attiré à elle, le pape lui a tapé sur la main.

Maintenant, on peut toutefois se demander pourquoi l'excitation est si grande. Comment doit-il être, le pape ? Ne doit-il pas avoir de réactions humaines ? Doit-il correspondre à l'idée que nous nous faisons d'un pape, d'un "représentant de Dieu" ?

Et pourquoi n'a-t-il pas le droit de réagir avec colère ? Après tout, c'est un homme âgé, et la femme a égoïstement "fait appel" à lui.

Mais il n'est pas question ici de savoir si son comportement ou le sien est ou était juste ou faux. J'écris ici sur l'idée que nous nous faisons du pape, ou même de Bouddha.

Comment doit-il ou devrait-il être, quelles sont nos attentes, et que se passe-t-il si nos attentes ne sont pas satisfaites ?

Dans l'imaginaire occidental, Bouddha était un homme paisible, méditant, rayonnant de sagesse et de bonté, ne faisant pas le mal, prenant sur lui les soucis et les besoins de toute l'humanité.

Mais Bouddha était aussi un homme normal ; il était marié, avait un enfant. Les idées que nous nous faisons de lui sont probablement souvent fausses. Sa plus grande réalisation a été d'atteindre l'"illumination", l'état d'éveil.

Son "éveil" fait de Bouddha un modèle pour nous jusqu'à aujourd'hui, ses actions et ses discours expliquent l'"éveil", mais nos idées font de Bouddha un dieu.

Bouddha a dit explicitement qu'il ne voulait pas être adoré.

C'était un homme normal (mais avec l'illumination) ; nos idées nous induisent souvent en erreur.

Il en va de même pour le pape, nos attentes à son égard sont peut-être trop élevées. Il n'est pas un saint et ne doit pas l'être.

CELA ME FAIT MAL DE VOIR UN PRÊTRE OU UNE NONNE AVEC LA DERNIÈRE VOITURE À LA MODE.

- PAPE FRANCISQUE - CHEF DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE ROMAINE - NÉ EN... 1936

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Qu'est-ce qui caractérise le bouddhisme Chan ?

Le Chan a été fondé par le moine indien Bodhidharma (en abrégé : Damo) environ 500 ans après Jésus-Christ dans le temple Song Shan Shaolin. C'est sous le terme japonais de zen que le chan a été connu en Occident.

Le Bouddha méditant sous forme de statue ou d'image est aujourd'hui souvent assimilé au Chan. La philosophie de Damo se basait sur l'enseignement du Bouddha. Damo rejetait également le culte des statues et des effigies établi après la disparition de Bouddha.

Selon Damo, l'élément central de l'enseignement du Bouddha historique est l'illumination à laquelle il faut aspirer, qui peut être atteinte par la méditation et la réflexion. Damo rejette l'étude des écritures de toutes sortes.

Selon lui, la transmission du bouddhisme doit se faire exclusivement "en personne" (ce que l'on appelle aujourd'hui la "conversation sur le dharma"). Un maître n'enseigne pas à ses élèves le contenu des écrits, mais guide directement les adeptes dans des entretiens en répétant les messages clés (principalement l'"illumination").

Selon Damo, un élément important dans ce contexte est la méditation, au cours de laquelle les disciples se plongent dans une forme de "vide spirituel" afin de faire place au "véritable enseignement" de Bouddha.

La méditation (qui plus est en position du lotus) est cependant plus que difficile pour l'Européen moyen, car en Occident, la tradition de manger, de boire ou de tenir une conversation assis en tailleur sur le sol n'existe pas. Rien que pour tenir la position assise en tailleur de manière calme et détendue, les "Occidentaux" ont généralement besoin d'années de pratique, alors que les Asiatiques sont habitués à cette position assise depuis leur plus jeune âge. Pour trouver l'illumination, les Européens devraient donc d'abord apprendre à "s'asseoir" sur une longue période, puis pratiquer la méditation pendant des années supplémentaires.

Selon Damo, l'objectif devrait être l'unité de l'esprit avec la "nature de bouddha", qui ne peut être atteinte que dans l'existence. Selon cette conception, chaque être humain est un bouddha, sauf que la connaissance a été "enterrée" et qu'il faut la redécouvrir.

Deux écoles différentes se sont développées à partir de la culture Chan du Damo, la conception du Nord et celle du Sud. La doctrine du sud s'est imposée, considérant l'illumination comme un "événement qui vient vers soi", tandis que celle du nord se basait principalement sur la méditation.

Le représentant le plus important de la "doctrine Chan" était sans doute Hui Neng, un successeur de Damo.

Si l'on considère l'histoire de la vie de Bouddha, on se pose tout de même des questions.

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Mort des insectes

Si je me souviens bien de ma jeunesse, il y avait autrefois nettement plus d'insectes. Plus d'abeilles, plus de moustiques, plus de coléoptères, il y avait plus de tout. Une approche attentive de tous les êtres vivants exige de considérer également les insectes comme des êtres vivants à part entière et de les protéger (si possible).

Les insectes sont de loin les animaux les plus diversifiés, il en existe un nombre incroyable d'espèces. Certains sont beaux et utiles, d'autres agressifs et gênants, mais ces petites bêtes sont incroyablement importantes pour l'ensemble de l'écosystème. Ils mangent les charognes et les matières organiques, ils labourent le sol, ils nourrissent les oiseaux, ils sont presque au début de la chaîne alimentaire. Si les insectes ne vont pas bien, tous les animaux ne vont pas bien ; la disparition des insectes progresse, les conséquences pour nous, les hommes, se font sentir partout, les petits insectes rampants sont extrêmement importants pour nous, les hommes. Presque toutes les espèces végétales ont besoin d'insectes pour la pollinisation (p. ex. les pommiers), pas d'insectes, pas de fruits, les écosystèmes s'effondreront. Pourtant, la majeure partie de la population ne sait encore rien ou presque de la disparition des insectes.

Au cours des trente dernières années, ce que l'on appelle la biomasse des insectes volants a diminué d'environ quatre-vingt pour cent. Ce sont des chiffres alarmants, nous produisons la prochaine catastrophe et tout le monde s'en fiche.

Il n'y a presque plus de place pour les insectes dans nos villes en béton sans amour, les monocultures dans les champs détruisent les bases naturelles de vie des animaux, nous, les hommes, abordons le sujet sans raison. Ce que nous devons faire, c'est offrir un environnement aux animaux, créer consciemment des abris et des lieux de nidification, ne pas évacuer correctement les feuilles mortes, construire une sculpture en pierre pour eux, tout comme nous accrochons une volière pour les oiseaux, et penser ainsi aux insectes.

Il est également important que nous nous nourrissions de produits régionaux et d'aliments produits sans pesticides ni engrais de synthèse, de préférence par l'agriculteur local, par une partie de cette communauté, et non par une usine sans visage. Ainsi, la plupart des agriculteurs bio garantissent qu'il y a aussi suffisamment d'espace pour les insectes. Il est également important de se nourrir de manière saisonnière, que propose Mère Nature dans ma région à l'heure actuelle, sans importation d'Israël, du Maroc ou de l'autre bout du monde.

Et comment réagissez-vous si une mouche se pose sur une tarte aux pommes dans votre appartement ? Voulez-vous l'abattre ou prenez-vous le temps d'emmener "la bête" à l'extérieur ? Comment vous comportez-vous vis-à-vis des êtres vivants décrits par le maître de tous les maîtres comme méritant d'être protégés ?

Êtes-vous (principalement) végétarien, protégez-vous les animaux ? Si vous achetez de la viande, j'espère qu'il s'agit d'une viande produite sans élevage intensif ?

Sans insectes, nous n'aurons bientôt plus rien à manger.

Le chemin est le but !

En observant la vie en profondeur, il est possible de voir clairement tout ce qui est. N'étant esclave de rien, il est possible de se détacher de tous les désirs. Il en résulte une vie pleine de joie et de paix. C'est vivre vraiment seul

- Bouddha - nom d'honneur du fondateur de la philosophie indienne Siddhartha Gautama - 560 à 480 avant l'an zéro

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Le désir

Qui ne connaît pas le désir ?

Imaginez que vous voulez vraiment quelque chose. J'ai une connaissance qui veut toujours le dernier iPhone. Dès la présentation, il est sous le charme et dès qu'il le peut, il le commande chez lui.

Son désir est d'abord assouvi. Jusqu'à ce que le téléphone arrive chez lui, il ne le réclame plus, maintenant il s'en réjouit. Il sait qu'il possède désormais un iPhone, il n'a plus besoin de le désirer.

Mais qu'en est-il de ce désir, de ce sentiment ? D'où vient-il, et que se passe-t-il lorsque je possède l'objet, où va le désir ?

Le désir doit finalement naître d'une manière ou d'une autre. Pourquoi veut-il exactement ce téléphone et pas un autre ?

La réponse simple est que le désir était déjà en nous avant même que le téléphone ne soit mis sur le marché (à savoir depuis toujours), lorsqu'il est satisfait, il reste en nous, un peu comme un petit nain venimeux intérieur qui nous ronge quand le moment est venu.

Ce désir reste en nous, même si le souhait momentané a été satisfait, jusqu'à la prochaine fois où le nain venimeux pourra à nouveau se faire sentir.

Le nain toxique, c'est nous-mêmes ; notre ego veut le nouveau téléphone et produit le désir.

L'ego détermine le désir, travaille dans notre tête, et se manifeste encore et encore.

Une fois le désir assouvi, notre ego se tourne vers la pensée suivante. Jusqu'à ce que le nain toxique réapparaisse.

Et au lieu d'un téléphone, ce nain peut demander à d'autres personnes tout autre chose, de la drogue, de l'alcool ou de l'argent, du pouvoir ou du sexe, ou n'importe quoi d'autre.

Nous devrions donc nous demander d'où vient ce désir particulier et jusqu'où nous pouvons le supporter.

RÉFLÉCHIS UNE FOIS AVANT DE DONNER, DEUX FOIS AVANT D'ACCEPTER, ET MILLE FOIS AVANT DE DEMANDER.

- MARIE VON EBNER-ESCHENBACH - ÉCRIVAINE AUTRICHIENNE - 1830 À 1916

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Faire l'expérience de la "pleine conscience".

Le terme "pleine conscience" est presque devenu synonyme de "bouddhisme", d'innombrables guides sur le sujet ont été publiés, les formations à un style de vie "attentif" sont très à la mode. Aujourd'hui, de nombreux exercices de "pleine conscience" sont présentés au public sous le terme générique de "bouddhisme".

Dans le sens bouddhiste, la "pleine conscience" signifie une attention focalisée sur le moment présent, un état de perception et de conscience particulier, une pratique méditative qui observe l'esprit, le corps et les sentiments.

L'attention "juste" est la 7e partie de l'Octuple Noble Chemin de l'enseignement du Bouddha, et signifie : être attentif au corps, aux sensations et aux sentiments, aux états d'esprit et aux dispositions d'esprit, aux idées, et à la véritable nature des choses.

Mais qu'entend-on exactement par "pleine conscience" dans la vie quotidienne, comment peut-on vivre la pleine conscience ?

Nous vivons notre vie en pleine conscience lorsque nous mettons l'accent sur ce que nous faisons à ce moment précis, que nous ne nous égarons pas, que nous ne jugeons PAS, que nous sommes libres de toute idée préconçue. Idéalement, cela se combine avec la discipline et la minutie allemandes.

Lorsque nous nettoyons notre appartement, par exemple, nous ne nous contentons pas de passer rapidement la serpillière, non, nous prenons chaque pièce en main de manière réfléchie, nous la nettoyons à fond, puis nous la remettons à sa place, avec attention et dans le calme. Comme l'expert en rangement Marie Kondo, qui voit dans le désordre "dans la chambre" l'équivalent du désordre "dans le cœur", le désordre et l'attention sont totalement contradictoires dans ma vision du monde.

Lorsque nous conduisons une voiture, par exemple, notre concentration totale et intentionnelle est consacrée à la conduite, pas à téléphoner, ni à boire ou à manger, non, à la conduite.

Lorsque nous faisons notre travail, nous nous concentrons entièrement sur la tâche en cours, et non sur d'autres choses.

Les exercices de pleine conscience et la méditation de pleine conscience sont un bon moyen d'entraîner notre attention (voir ici).

Il est toutefois important de ne pas pratiquer la "pleine conscience" uniquement dans une méditation, mais de l'appliquer dans la vie quotidienne. Et si possible, aussi souvent que possible ; traverser la vie en étant attentif, cela devrait devenir un principe de base dans la vie de chacun, alors ce monde serait aussi un endroit nettement meilleur.

Il y a l'histoire d'un professeur Chan qui a donné à son élève la tâche suivante : le jeune homme devait faire une liste de toutes les personnes envers lesquelles il s'était comporté de manière injuste. Il devait écrire chaque nom sur une pomme de terre, la mettre dans un sac et le porter avec lui pendant une semaine. Au fil de la semaine, le sac devenait de plus en plus lourd, les pommes de terre commençaient à sentir mauvais, le dos lui faisait mal. Lorsque les deux se retrouvèrent, le professeur demanda quelle était la leçon à tirer de cette tâche. L'élève répondit qu'à l'avenir, il ferait plus attention aux personnes, aux animaux et aux choses, que le sac était trop lourd pour lui.

Quel serait le poids de votre sac ? Combien de noms vous viennent à l'esprit ?

IL Y A UNE PERFECTION PROFONDE AU MILIEU DE TOUTES LES IMPERFECTIONS. MAIS IL Y A AUSSI UN SILENCE PROFOND AU MILIEU DE TOUTE PERPLEXITÉ.

- BUDDHA –

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Les six fenêtres de l'être humain

Les six fenêtres de l'être humain sont les oreilles, les yeux, le nez, la bouche, le toucher et l'esprit.

Ces fenêtres nous permettent d'être en contact avec notre environnement, de communiquer avec d'autres personnes, de percevoir des choses et des événements.

Par ces fenêtres, les "bons" et les "mauvais" événements affluent dans notre moi, les cinq sens enregistrent, le cerveau traite ensuite les informations à l'aide des filtres mémorisés.

Qui se soucie vraiment de savoir si ses sens lui jouent des tours ou s'ils représentent la réalité ?

Les fenêtres de votre appartement, vous les nettoyez et les entretenez. Mais qu'en est-il des fenêtres qui mènent à votre moi ?

Le chemin est le but !

Il y a l'addiction à la délectation des plaisirs sensoriels, qui est basse, grossière, qui est la voie des gens ordinaires, indigne et non gratifiante ; et il y a l'addiction à la mortification de soi, qui est douloureuse, indigne et également non gratifiante. En évitant ces deux extrêmes, le parfait a réalisé la voie du milieu ; elle donne la vision, donne la connaissance et mène à la tranquillité, à la compréhension, à l'illumination et au nirvana. Et quel est ce chemin du milieu que le Parfait a réalisé ? C'est le Noble Sentier Octuple, et rien d'autre, à savoir : la compréhension juste, la pensée juste, la parole juste, l'action juste, la subsistance juste, l'effort juste, l'attention juste et la concentration juste.

- Bouddha - nom honorifique du fondateur de la philosophie indienne Siddhartha Gautama - 560 à 480 avant l'an zéro

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J'aime la stupidité de mes semblables

C'est en temps de crise que se révèle le caractère d'une personne, d'une population ! Alors qu'hier encore, nous étions bons et nobles, aujourd'hui, chacun est le prochain de l'autre.

Des bagarres pour du papier toilette, la mère d'un ami s'est fait voler des pâtes dans le camion de l'épicier, d'un seul coup tous les pays se sont fermés, hier encore ouverts et tolérants, aujourd'hui fermés et agressifs, en quelques jours beaucoup de mes semblables se sont transformés en zombies, the Walking Dead, enfin en direct et en couleur.

Je ne comprends pas tout à fait l'attitude de certains zombies (anciennement co-humains), nous devons tous mourir, alors pourquoi cette inhumanité ?

C'est Bouddha qui semble avoir écrit cette phrase : "Dans la société, beaucoup oublient le plus important, l'humanité" !

Ce n'est pas plus fort, plus loin, plus haut, mais plus humain, plus conscient, avec décence, que l'homme devrait se comporter dans les moments difficiles.

Gandhi a dit : "Toi et moi ne faisons qu'un. Je ne peux pas te faire du mal sans me faire du mal".

Désormais, des notions telles que la cohésion, l'aide, la compréhension et la compassion sont des valeurs qu'il faut vivre. Pour le meilleur et pour le pire, c'est ce que l'on dit au mariage. Prêcher des valeurs et des idéaux dans les bons moments, c'est même facile, mais dans une phase difficile, c'est là que le caractère se révèle. Et croyez-moi, la crise passe, la personnalité misérable reste.

Un homme se sent transformé dès qu'on le traite avec humanité.

Dans les moments difficiles, les paroles du Bouddha illuminé peuvent peut-être apporter du réconfort, son enseignement se base sur l'humanité. Profitez de la crise et laissez-vous inspirer par les paroles du saint homme, apportez le calme et un centre stable dans votre vie grâce à son exemple, repensez vos relations avec vos proches, allez 'à l'intérieur'.

Une hypocondrie collective face aux dangers de la vie est contre-productive, LA VIE EST DANGEREUSE, nous pouvons tous rendre notre dernier souffle à tout moment, demain n'est pas aujourd'hui, ce qui vient est incertain, mais la manière dont nous vivons, nous pouvons la déterminer, c'est à cela que nous pouvons être jugés.

Albert Einstein, que j'admire, a dit : "Deux choses sont infinies, l'univers et la bêtise humaine, mais pour l'univers, je ne suis pas tout à fait sûr".

Et Confucius disait : "La stupidité n'est pas de savoir peu, ni de vouloir savoir peu, la stupidité est de croire en savoir assez !"

En tout cas, j'aime la stupidité de mes semblables.

Il existe aussi un droit fondamental à la stupidité

- Roman Herzog - Ancien président de la République fédérale d'Allemagne - 1934 à 2017

La stupidité humaine est internationale

- Kurt Tucholsky - Journaliste et écrivain allemand - 1890 à 1935

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Troubles du sommeil

De nombreuses personnes souffrent de troubles du sommeil. Soit elles s'endorment mal, soit elles n'arrivent pas à dormir d'une traite, beaucoup de personnes sont fatiguées pendant la journée ou souffrent de plusieurs troubles à la fois.

Ne pas bien dormir de temps en temps semble être un moindre mal par rapport aux véritables troubles, mais chez certaines personnes, les troubles du sommeil déterminent toute leur vie.

Qui n'a jamais eu l'occasion de ne pas bien dormir, de se réveiller trop tôt ou de ne pas pouvoir se rendormir après être allé aux toilettes ? Mais il y a des personnes qui n'arrivent presque plus à dormir correctement, qui ne sont jamais reposées, fatiguées et grincheuses. Les troubles du sommeil font d'ailleurs partie des problèmes de santé les plus fréquents chez les Allemands.

Un sommeil normal devrait durer 7 ou 8 heures, mais ce temps peut varier d'une personne à l'autre, certaines personnes se contentent de moins de six heures, d'autres dorment 10 heures sans s'arrêter (j'en fais partie). Les personnes âgées en particulier rapportent que leur besoin de sommeil diminue avec l'âge.

Les personnes qui ne dorment pas assez peuvent souffrir de dépression ou d'autres troubles psychiques qui affectent ensuite leur santé physique générale, c'est le chat qui se mord la queue.

Les causes des troubles du sommeil sont nombreuses. Les causes les plus courantes d'un mauvais sommeil sont les maladies mentales, comme la dépression ou les troubles anxieux. Mais la démence ou des maladies comme Parkinson et Alzheimer modifient aussi complètement les habitudes de sommeil. Une autre cause fréquente de sommeil de mauvaise qualité et insuffisant est la prise de drogues ou d'alcool, surtout lorsque les stimulants sont arrêtés.

Les personnes âgées en particulier souffrent de troubles respiratoires nocturnes, qui ont alors naturellement des répercussions sur le sommeil. Mais les ronflements (ainsi que les ronflements du partenaire) empêchent également un sommeil bienfaisant.

Par ailleurs, de nombreuses personnes souffrent de maladies hormonales qui rendent presque impossible un sommeil réparateur. Mais les douleurs chroniques, l'arthrite ou l'arthrose, ainsi que les maux de dos empêchent également de nombreuses personnes concernées de dormir.

Les troubles se divisent en deux grandes catégories, à savoir les personnes qui ont du mal à s'endormir ou à rester endormies, et le groupe qui est épuisé, fatigué ou nerveux toute la journée. Bien entendu, les deux groupes peuvent se chevaucher ou les troubles peuvent se manifester ensemble. Quel que soit le groupe auquel on appartient, la qualité de vie en pâtit fortement, l'humeur peut changer constamment et la dépression n'est pas loin. En conséquence, l'entourage, la famille ou le partenaire sont à la traîne.

Pour déterminer précisément le groupe, il faut dans la plupart des cas consulter un spécialiste qui examinera attentivement les antécédents médicaux et mènera un entretien approfondi avec la personne concernée.

Dans les jours à venir, continuez à lire ici sur le thème des troubles du sommeil.

Le chemin est le but !

Attentif parmi les nonchalants, vigilant dans les cercles des dormeurs : comme le cheval passe devant le cheval, le sage les laisse derrière lui.

- Bouddha - nom d'honneur de Siddharta Gautama - 560 à 480 avant l'an zéro

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Rakat pour Beyrouth

Les images de Beyrouth sont terribles. Une terrible explosion, je compatis avec les habitants du Liban.

Quel malheur, près de 300.000 habitants se sont retrouvés sans abri, les causes seront difficiles à expliquer.

Les bouddhistes ont la pratique religieuse des 108 prosternations (voir ici), qui présente des parallèles évidents avec les rakats islamiques.

Un musulman en bonne santé devrait faire la rakat chaque jour (instructions en français voir ici).

Donc, si je pratique aujourd'hui des prosternations bouddhistes, mes pensées iront vers les habitants du Liban, déjà si éprouvés.

L'ampleur de la destruction me bouleverse, une détonation aussi dévastatrice, tant de morts, tant de blessés, tant de souffrance.

Les images montrent des scènes dramatiques, la moitié de la ville est réduite en cendres.

La compassion est l'une des qualités les plus remarquables d'un bouddhiste, ressentir de l'intérêt pour la détresse d'autrui va de soi, chaque être vivant mérite de la compassion.

La compassion est également une compétence que l'on peut apprendre et entraîner, car elle donne également naissance à une expérience spirituelle.

La compassion engendre également la pitié, je "souffre" aujourd'hui avec les habitants de Beyrouth.

De la compassion naît la serviabilité !

Comment cultiver la compassion ?

On travaille sur sa nature compatissante par l'introspection.

Assis tranquillement et en respirant profondément, nous repensons aux personnes qui nous ont déjà "aidés" dans notre vie. Dans l'enfance, dans la jeunesse, dans la vie précédente, qui ont été les personnes marquantes pour nous, qu'ont-elles fait pour nous ?

Intérieurement, nous remercions ces personnes !

Ensuite, nous pensons aux personnes qui ont besoin d'aide aujourd'hui. Imaginons un instant qu'un malheur aussi incroyable (comme celui de Beyrouth) nous ait frappés, combien nous serions alors reconnaissants pour l'aide apportée.

Un pays qui est à terre depuis si longtemps !

JE VOUDRAIS ATTIRER L'ATTENTION SUR L'ACTION DEUTSCHLAND HILFT, BÜNDNIS DEUTSCHER HILFSORGANISATIONEN,

QUI DEMANDE D'URGENCE DES DONS POUR L'AIDE D'URGENCE DANS LE MONDE ENTIER :

MOT-CLÉ POUR LES DONS : AIDE D'URGENCE DANS LE MONDE ENTIER

IBAN DE62 3702 0500 0000 1020 30, BIC : BFSWDE33XXX

HOTLINE POUR LES DONS : 0900 55 10 20 30 (LIGNE FIXE GRATUITE, MOBILE PLUS ÉLEVÉ)

Quant aux prosternations, elles deviennent aujourd'hui des rakats.

AVOIR ET NE RIEN DONNER EST, DANS CERTAINS CAS, PIRE QUE VOLER

- MARIE FREIFRAU EBNER VON ESCHENBACH - CONTEUSE AUTRICHIENNE - 1830 À 1916

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Ne rien prendre "personnellement"

Comment ne plus prendre les choses de manière personnelle - et comment

- et ainsi vivre une vie meilleure !

Pourquoi cela m'arrive-t-il à moi ? Je n'ai pas de chance ! Tout s'est ligué contre moi ! Je suis un pauvre mouton !

C'est comme ça ?

NON

Ce n'est pas du tout comme ça, personne n'a de la malchance (ou de la chance), il n'y a pas non plus de complots contre nous, qui ou quoi pourrait bien comploter, et pourquoi cela devrait-il être le cas ?

Bien que nous "sachions", en tant que bouddhistes, que tout est déjà écrit, cela peut nous aider si nous "ne prenons pas tout si personnellement", mais si nous acceptons le destin avec calme et sérénité.

Savoir" quelque chose ne signifie pas nécessairement agir correctement, il y a encore une nette "marge de progression" chez chaque personne.

Pour tout prendre "personnellement", il y a pour certains de nos semblables toutes sortes de causes. Les dieux ont conspiré, une faible conscience de soi, des émotions fortes, l'environnement, la santé, nous avons vite fait de trouver des excuses.

Il est toutefois important de comprendre que l'origine de la "prise personnelle" se trouve en nous-mêmes et ne vient pas de l'extérieur. C'est juste un sentiment qui nous fait tout prendre personnellement.

Car il arrive aussi des choses négatives à d'autres personnes dans la vie. Mais tout le monde ne s'attribue pas immédiatement la survenue de circonstances négatives.

La question est de savoir comment nous gérons ces événements, comment nous les traitons. Si nous les prenons "personnellement". C'est à nous seuls de décider si nous prenons quelque chose "personnellement" ou non !

"Personne ne peut me blesser sans ma permission", disait le grand Mahatma Gandhi.

Il n'y a pas de conspiration des dieux, il n'y a que nous-mêmes qui conspirons contre nous-mêmes, si nous prenons quelque chose personnellement, nous en sommes nous-mêmes responsables.

Selon Bouddha, tout ce qui nous arrive dans la vie ne représente que notre destin.

Tout arrive comme cela doit arriver, alors pourquoi prendre quelque chose "personnellement" ?

Au lieu de vous inquiéter d'un complot contre vous-même, vous pouvez vous plonger dans le concept d'"éveil", qu'est-ce que l'"éveil", que voulait dire Bouddha lorsqu'il a dit : "la vie n'est qu'un rêve" ?

PERSONNELLEMENT, JE SUIS TOUJOURS PRÊT À APPRENDRE, MÊME SI JE NE VEUX PAS TOUJOURS ÊTRE ENSEIGNÉ

- WINSTON CHURCHILL - HOMME D'ÉTAT BRITANNIQUE - 1874 À 1965

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La cérémonie au Temple Shaolin de Londres

Shaolin Rainer : Bonjour, nous sommes ici au Temple Shaolin à Londres et nous sommes en train de faire une cérémonie bouddhiste avec une nonne bouddhiste, et j'aimerais qu'elle se présente pour que vous puissiez en apprendre un peu plus sur elle.

Renryu Dhammavihari : Bonjour, je m'appelle Renryu, c'est mon nom de dharma, je suis une nonne bouddhiste de Chine, je suis également doctorante en sciences religieuses au Royaume-Uni. En ce moment, je viens au Temple Shaolin (Londres) chaque semaine, tous les samedis après-midi, nous avons ici une activité de groupe, nous méditons simplement ensemble, et ensuite nous avons une discussion de groupe sur certains enseignements bouddhistes, et ensuite nous faisons du chant de groupe pour la santé spirituelle, j'aime être ici et j'apprécie cette expérience avec tous ces amis Shaolin.

Shaolin Rainer : Peux-tu expliquer l'objet du chant, en quoi consiste le chant ?

Renryu Dhammavihari : En fait, nous chantons le sutra sur Guan Yin Possa, connais-tu Guan Yin Possa ?

Shaolin Rainer : Oui, je le connais.

Renryu Dhammavihari : Avalokiteśvara aussi, le grand bodhisattva de la compassion, c'est le bodhisattva très populaire dans la culture bouddhiste chinoise, et nous, les Chinois, aimons généralement prier le bodhisattva Guan Yin pour qu'il nous bénisse, alors nous chantons simplement le soutra en espérant que le bodhisattva Guan Yin puisse nous bénir.

Shaolin Rainer : Et quels sont les mots exacts, peux-tu en traduire quelques-uns en anglais ?

Renryu Dhammavihari : Les mots, le contenu chinois ?

Shaolin Rainer : Oui.

Vous devez observer la moralité, vous consacrer à la tranquillité profonde de l'esprit, cultiver la méditation, observer le discernement et habiter dans des maisons vides.

- Bouddha - nom d'honneur de Siddharta Gautama - 560 à 480 avant l'an zéro

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Ma première lecture de livre

Pour célébrer le Nouvel An chinois, je me suis rendu, avec mon frère Taema Jun, au Temple Shaolin d'Europe. L'abbé Shi Heng Zong m'avait préalablement "demandé" de lire un extrait du livre "Shaolin Rainer".

Je connaissais son souhait de lire mon livre. Cependant, je me suis demandé au préalable si je devais participer au Nouvel An chinois. L'idée de parler de ma vie, de rendre publiques des choses personnelles, me mettait très mal à l'aise.

L'abbé m'a appelé plusieurs fois, m'a demandé quand nous allions venir, si nous (y compris mon frère) allions contribuer au Nouvel An chinois, il ne s'est pas laissé déconcerter par mes multiples refus.

Depuis plus de 20 ans, je suis un ami proche de l'abbé du temple Shaolin Europe Shi Heng Zong, c'est pourquoi je ne me sentais pas à l'aise après mes refus. Je ne pouvais pas m'empêcher de penser à lui et aux moments que nous avions passés ensemble. Mon frère Taema du temple (qui est venu de Corée pour une visite de trois mois) a senti mon déchirement intérieur, c'est pourquoi il a rappelé l'abbé. Auparavant, nous avions convenu que si notre chambre n'était pas encore réattribuée, nous partirions, et la chambre était toujours réservée pour nous.

Bref, nous sommes partis, pendant le trajet j'étais très pensif. Nous sommes arrivés tard au temple, nous nous sommes installés dans notre chambre.

Le jour du Nouvel An, nous étions assis dans le bureau de l'abbé, la planification des festivités était terminée. Taema devait tenir une conversation sur le dharma (et faire la promotion de son séminaire sur le dharma du 21 au 23 février, voir ci-dessous) et je devais lire mon livre.

Ce sentiment désagréable a continué à se répandre en moi.

Dans ce contexte, je dois mentionner que j'ai eu dès le début des sentiments très mitigés à l'égard de mon livre. Je suis certainement fier d'avoir été, il y a plus de 30 ans, le premier étranger à se rendre au Temple Shaolin de Chine, d'avoir reçu de l'abbé la mission d'ouvrir le Temple Shaolin, d'avoir ouvert le Temple (qui existe encore aujourd'hui) et d'avoir fondé d'autres Temples dans toute l'Europe. Cependant, mon histoire avec Shaolin a aussi été marquée par des moments très difficiles, des événements très douloureux dont je ne veux pas me souvenir.

C'est justement parce que je ne veux pas me souvenir que je ne voulais "pas vraiment" faire ce livre. Pendant de nombreuses années, l'auteur Karl Kronmüller m'a demandé s'il ne devait pas écrire ce livre. J'ai toujours refusé, je ne voulais "plus avoir grand-chose à voir avec Shaolin". J'avais rompu tout contact avec le temple, avec les moines. Je n'ai toujours été en contact qu'avec mon maître Shi Yan Zi, le fondateur du Temple de Shaolin en Angleterre. Avec Taema, mon frère, j'avais des conversations intenses, presque quotidiennes, après la Corée. Même de mon ami Shi Heng Zong, je m'étais presque retiré.

LES LIVRES SONT L'ÂME DE TOUS LES TEMPS PASSÉS

- THOMAS CARLYLE - ESSAYISTE ÉCOSSAIS - 1795 À 1881

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Un bouddhiste peut-il aussi manger de la viande ou du poisson ?

Bouddhisme et alimentation

Un bouddhiste peut-il aussi manger de la viande ou du poisson ?

Bouddha a expliqué que pour protéger tous les êtres vivants, il fallait privilégier les aliments sans viande.

Mais Bouddha ne connaissait pas les usines à viande modernes. La soi-disant "alimentation moderne" avec des "hamburgers" à chaque coin de rue, des "kebabs" dans chaque passage souterrain, cela n'était certainement pas imaginable à l'époque du Bouddha historique.

Comment peut-on se nourrir aujourd'hui en tant qu'adepte de la philosophie bouddhiste dans le monde occidental ? Sans viande ou produits carnés, il n'y a pratiquement rien à manger. Celui qui part en voyage ne peut guère se nourrir de manière végétarienne.

En tant que Shaolin, on peut consommer de la viande lorsqu'on s'entraîne, les moines de combat Shaolin sont exemptés de l'obligation de vivre de manière végétarienne.

Personnellement, je mange de la viande et du poisson, mais je fais attention à la qualité. Je m'efforce de les utiliser correctement, c'est-à-dire qu'aucun morceau ne doit être gaspillé ou jeté. L'élevage respectueux des animaux est un sujet important pour moi. En outre, je veille à ce que la viande ne soit "que" rarement dans mon assiette et qu'il s'agisse toujours d'une petite portion.

Le plus important, c'est que je respecte l'animal que je consomme.

Celui qui, en mangeant un animal, réfléchit à l'animal, aura automatiquement un autre rapport à la viande et au poisson, il sera reconnaissant envers l'animal, l'honorera, et sera en général reconnaissant envers sa nourriture.

Cette gratitude fait une grande différence, essayez donc !

Dépensez plus d'argent pour les produits animaux que vous consommez, mangez de la viande (et du poisson) de manière plus consciente, en plus petites quantités, avec reconnaissance et réflexion.

SI L'HOMME MODERNE DEVAIT TUER LUI-MÊME LES ANIMAUX DONT IL SE SERT POUR SE NOURRIR, LE NOMBRE DE MANGEURS DE PLANTES AUGMENTERAIT DE MANIÈRE DÉMESURÉE

- CHRISTIAN MORGENSTERN - POÈTE ALLEMAND - 1871 À 1914

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Troubles du sommeil, partie 2

Celui qui souffre de troubles du sommeil a la vie dure, il cherche un soulagement sans être reposé, grincheux et contrit, la plupart du temps les problèmes sont déjà bien installés, les bons conseils sont chers.

Selon le maître de tous les maîtres, tous les troubles du comportement sont dus à un ego surdimensionné, le palais de la pensée déroule ses pensées dénuées de sens (si, si, si, si), les angoisses deviennent envahissantes, les soucis s'autonomisent, il n'est pas question de dormir.

Briser ce cycle est très difficile, s'attaquer au problème demande de l'effort. Aller chez le médecin et demander des médicaments est une solution. L'autre possibilité est de se débarrasser de ses angoisses, si possible en suivant l'enseignement de Bouddha.

Pour tous les bouddhistes "bien-être" qui n'ont fait que goûter à l'essence de l'enseignement, il est recommandé de prendre un coup de balai, mêlant exercices méditatifs, exercice physique suffisant (se défouler puis aller dormir), ainsi qu'une médication adaptée, qui nécessite toutefois une bonne dose d'initiative personnelle.

Je propose de commencer par acheter des remèdes naturels (comme la valériane, la lavande, la mélatonine, les baies du sommeil, le millepertuis et l'huile de chanvre) dans la droguerie de son choix, puis d'acheter en pharmacie des somnifères (en vente libre) et du Lioran (herbe de passiflore). La camomille (poudre) et l'extrait de reishi (poudre) favorisent également le sommeil (faciles à trouver sur Internet). Ceux-ci doivent être pris en alternance, en changeant régulièrement de composition, en prenant tel remède, en supprimant tel autre, etc. (pour des raisons juridiques, je dois bien sûr préciser qu'il faut demander l'avis d'un médecin au préalable).

Dans la médecine traditionnelle chinoise (MTC), je recommande Suan Zao Ren Tang Wan pour un traitement à long terme, Fu Fang Zao Ren Jiao Nang pour une solution rapide, et Suan Zao Ren ainsi que Yuan Zhi sous forme d'herbes ou de poudre séchée (alors avec de l'eau) également pour une utilisation à long terme, ainsi que Wu Wei Zi (Schizandra) pour une prise quotidienne (là aussi, il faut demander l'avis d'un médecin).

Les troubles du sommeil sont un problème sérieux, je comprends que si on ne dort pas, on ne peut pas se concentrer, on ne peut pas non plus se retrouver, le manque de sommeil est fortement inhibiteur.

Pour ma part, je prends deux préparations par jour dans une petite boîte qui contient toutes les substances mentionnées ci-dessus, je les choisis ensuite chaque jour selon mon humeur, toujours différentes, afin qu'il n'y ait pas d'accoutumance. Mon sommeil est merveilleux, mais il m'arrive aussi de "mal" dormir environ deux fois par an, je me sens alors toujours "horrible". Comment doivent se sentir les personnes qui ont ce problème au quotidien ?

Comme toujours, le chemin est le but !

Deviendra-t-il quelqu'un qui agit en toute connaissance de cause en marchant, en se tenant debout, en s'asseyant, en s'endormant, en se réveillant, en parlant et en se taisant ?

- Bouddha - nom d'honneur de Siddharta Gautama - 560 à 480 avant l'an zéro

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Dis ce que tu penses !

Beaucoup de gens n'osent pas exprimer clairement leur opinion.

J'aurais voulu aimer, mais je n'ai pas osé.

- Karl Valentin - Comédien allemand - 1882 à 1948

Beaucoup ont peur des conséquences et ne formulent donc pas leurs opinions ouvertement et honnêtement, que pensent les autres de moi, est-ce que mon point de vue les heurte ?

Pourquoi gardons-nous nos opinions pour nous ? Avez-vous déjà remarqué que vous n'exprimiez pas votre opinion et que vous préfériez la garder pour vous ?

Mais c'est FAUX

Votre opinion est votre opinion, vous avez le DROIT de l'exprimer. Bien sûr, dans le cadre de la décence et des lois, mais si vous avez un point de vue, vous devez l'assumer !

Il y a toujours des divergences d'opinion, il est rare que deux personnes soient toujours du même avis, c'est ce qui rend le discours et le dialogue intéressants.

Avoir une opinion et la formuler nous rend toutefois vulnérables.

Aujourd'hui, on est vite exclu lorsqu'une opinion ne convient pas aux "autres". C'est pourquoi il est important d'exprimer habilement son opinion, de ne pas blesser les autres en le faisant, de garder son style et sa dignité, tout en restant "ferme" sur le sujet.

Les bouddhistes ont l'obligation de décrire les choses telles qu'ils pensent qu'elles sont. Ce qui est vrai, on peut le dire ! Bouddha a exigé de ses adeptes qu'ils placent au début la connaissance "juste", qui doit être suivie de la décision "juste", ce qui se traduit ensuite par des paroles et des actes "justes".

Si 50 millions de personnes disent une bêtise, cela reste une bêtise.

- Anatole France - Écrivain français - 1844 à 1924

Si vous rencontrez des personnes qui n'admettent pas l'opinion des autres mais y réagissent de manière agressive, vous n'avez rien à regretter. L'erreur ne vient pas de vous.

Mais si vous vous contentez de "laisser passer" la bêtise des autres, alors, selon l'enseignement de Bouddha, vous ne vous couvrez pas de gloire.

Seule la compréhension mutuelle peut créer une relation supportable. Celui qui défend sincèrement son point de vue doit être cru.

- Robert Bosch - Inventeur et entrepreneur allemand - 1861 à 1942

Il n'est pas nécessaire de défendre toujours le même point de vue, car personne ne peut vous empêcher de devenir plus intelligent.

- Konrad Adenauer - Premier chancelier de la République fédérale d'Allemagne - 1876 à 1967

Même avec le risque de confrontation, dites ce que vous pensez, poliment mais fermement !

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Changer le passé

Changer le passé, vous dites que ça ne marche pas, je dis que c'est tout à fait possible.

Comment changer le passé, vous demandez-vous ? Ce qui est passé est soumis à notre évaluation, était-ce une "belle" période ou était-ce "horrible" ? Cela dépend exclusivement de notre opinion, de notre observation et de notre évaluation. Selon la manière dont nous classons le temps passé, selon notre décision d'aujourd'hui, le passé l'était aussi.

Nous pouvons tout changer, tout réévaluer, nous ne sommes pas liés à la conviction d'hier et d'avant-hier, c'est pourquoi les jugements préconçus (préjugés) nous rendent la vie difficile, favorisent immensément la bêtise. D'autre part, il est presque impossible de se décider en permanence, par exemple de choisir à chaque fois de nouveaux plats au supermarché ou de réfléchir à chaque fois à la manière de "faire le ménage". Comme la plupart du temps, la réponse se trouve au milieu, raison pour laquelle Bouddha a parlé de "voie du milieu".

Avant de réévaluer complètement tous les événements de votre vie, il est d'abord important de savoir où vous voulez aller. Le corps connaît généralement mieux que la raison les véritables contextes de votre incarnation, laissez votre vrai moi prendre les décisions importantes, l'esprit veut, "pense" et a besoin, le corps "sait".

Vous dites que la vie n'a pas été bonne pour vous ?

Je vous dis que ce n'est pas vrai ! Vous seul décidez si vous avez eu une "bonne" vie. Je vous dis que vous avez eu et avez toujours une vie merveilleuse, vous êtes juste trop avide, vous attendez trop, c'est pourquoi vous souffrez aussi. Parce que la réalité ne correspond pas (et n'a pas correspondu) à vos attentes, vous êtes insatisfait. Au lieu d'embrasser ce qui est, de profiter de ce que vous avez, au lieu de cela, vous vous plaignez.

Commencez par changer votre passé, la manière dont vous considérez ce qui s'est passé, et le brouillard se dissipera pour vous, je vous le promets.

Automatiquement, le présent change ensuite, et donc obligatoirement l'avenir. Nous déterminons le monde avec nos pensées, l'univers entier est sous notre influence. Vous n'y croyez pas ? Jusqu'à maintenant, vous ne pensiez pas non plus que nous pouvions changer le passé.

Vous avez tellement de pouvoir, vous pouvez faire tellement de choses, seulement vous n'en savez rien (encore). Nous allons changer cela, celui qui lit les textes ici va changer.

Celui qui suit la philosophie de Bouddha sait que rien n'est ce qu'il semble être au premier abord.

Le chemin est le but !

J'ai eu une telle forme dans un passé

- Bouddha - nom d'honneur de Siddharta Gautama - 560 à 480 avant l'année zéro

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Le Yuima Sutra

Le bouddhisme et le Yuima Sutra (Wéimójié - 佛說維摩詰經 - Vimalakīrtinirdeśa)

Lorsque des gens sont en train de se noyer, le maître doit se jeter à l'eau et les aider. De l'extérieur, on ne peut rien accomplir.

Un maître ne doit pas être fier, si des personnes souffrent, il doit les aider.

Selon "Yuima", cela ne fait aucune différence qu'il s'agisse d'une prostituée ou d'un ministre ; le maître doit "être avec les gens", sinon il ne donne que des conseils vides de sens.

"Yuima" était un moine laïc en Inde, il était un disciple du Bouddha historique Siddhārtha Gautama, une personne normale. Ses propos étaient spirituels et pleins d'esprit, d'humour et de sagesse.

Le message central du "Yuima Sutra" est que tout le monde peut "s'éveiller" et connaître "l'illumination" s'il essaie sérieusement de le faire. Selon "Yuima", peu importe que l'on soit riche ou pauvre, intelligent ou stupide, ou même que l'on croie en Bouddha. Même si l'on n'utilise pas les paroles de Bouddha, on peut trouver le "salut".

"Yuima" n'avait pas de règles, il allait partout ; ne pas avoir de règles était sa seule règle. Il allait même dans les maisons de plaisir pour éclairer les gens. Il marchait sur les sentiers du Chan (Zen), en utilisant les mots des gens qu'il rencontrait. Pour répondre à leurs besoins, il communiquait avec eux, pénétrait dans leur esprit.

Il le faisait sans se soucier de sa propre personne, il "traversait" les situations et les événements. Comme avec l'esprit du Bouddha historique, comme des parents qui s'occupent de leurs enfants.

Que "Yuima" soit entré dans l'eau sale ou dans l'eau propre, le fait est qu'un maître doit aller là où les gens ont besoin de lui.

Ne pas aider avec des "mots", mais en "faisant et en agissant", comparable à Mère Theresa.

Ses explications indiquent que toute la vie n'est qu'un rêve, qu'il ne s'agit que de "s'éveiller".

Le lotus ne pousse que dans l'eau sale, mais ne se salit jamais, c'est pourquoi nous appelons le lotus "la fleur de Bouddha", cela peut aussi être nous, qui que ce soit.

C'est ce que Bouddha et Yuima ont dit, alors pourquoi ne pas essayer.

LA PENSÉE POSE LA BASE DE L'ACTION

- HELMUTH VON MOLTKE - MARÉCHAL GÉNÉRAL PRUSSIEN - 1800 À 1891

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Le meilleur des mondes - Considérations sur l'humanité par Aldous Huxley

Huxley est volontiers considéré comme l'un des esprits les plus brillants du siècle dernier, je me joins volontiers à lui.

Son livre le plus connu est probablement "Le meilleur des mondes", qui traite de la société en 2540. Dans le futur, la paix et la liberté sont enfin devenues réalité (ou semblent-elles l'être seulement ?).

Les expériences douloureuses d'une longue guerre ont donné naissance à une forme particulière de communauté qui se disperse et se distrait de manière primitive en permanence par le sexe, la consommation et une nouvelle drogue au sein d'un système de castes (cela vous rappelle-t-il quelque chose ?).

Le monde est dirigé par un seul gouvernement, la reproduction est assurée par des centres de soins pour l'humanité. Encouragés à la promiscuité, le mariage et la famille ont été abolis, les gens sont "cultivés" en quantité constante.

Oui, la distraction, c'est ce que la plupart des gens recherchent aujourd'hui !

Qu'il s'agisse du téléphone portable, du livre des visages, de la télévision ou du cinéma, nous aimons nous laisser abreuver, mais sans réfléchir, en buvant volontiers quelques bières (si j'entends l'euphémisme (*chen), je ne bois PAS d'alcool), les drogues sont désormais disponibles à tous les coins de rue (même les substances enivrantes sont pour moi TABU).

Je recommande vivement la lecture de ce beau nouveau monde d'Aldous Huxley, car le mode de vie qui y est présenté est exactement à l'opposé des enseignements de Bouddha, de l'illumination. Dans l'utopie de Huxley, on s'amuse jusqu'à la fin et on se détourne de la réalité.

Ce type de distraction ne ressemble-t-il pas trop au mode de vie des gens en 2020, les visions d'avenir d'Aldous Huxley ne sont-elles pas déjà en train de se réaliser ?

Et est-ce vraiment ainsi que nous voulons vivre, distraits, drogués et téléguidés ? Constamment à la recherche du prochain frisson ?

Encore un peu plus brutal, un peu plus pervers, plus de sucre, plus de boissons, des drogues plus fortes, plus loin, plus haut, plus dur, plus de puissance ?

En tout cas, moi, je n'en ai pas envie !

Ce beau nouveau monde en 2020 ne me plaît pas, je le trouve artificiel, étranger, nuisible.

La voie du Bouddha me plaît, l'état d'esprit du saint homme m'impressionne.

Oui, chacun doit être heureux à sa manière, je considère que le beau nouveau monde de Huxley n'est en aucun cas utopique. Beaucoup ont déjà adopté ce monde comme leur nouvelle maison. Moi, en tout cas, je ne veux pas y aller.

Selon le Bouddha historique, le vide est forme et la forme est vide.

L'art est le gouverneur de l'utopie

- Max Frisch - architecte et écrivain suisse - 1911 à 1991

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Faire ce qui est juste

Les bouddhistes en particulier veulent souvent faire ce qui est juste, sont des personnes vertueuses, ne veulent pas nuire à un être vivant.

Mais qu'est-ce que 'ce qui est juste', cette classification n'est-elle pas subjective pour chaque personne, dépendante de ses filtres personnels ?

Déjà à l'époque de Jésus-Christ, cela semblait être un problème, puisqu'il est écrit dans la Bible (Luc 18:9-14) que certains se croyaient justes et méprisaient ceux qu'ils ne pensaient pas être justes. Pour ceux-là, le fondateur de la religion avait également conseillé que celui qui s'élève sera abaissé, et que celui qui s'humilie sera alors élevé.

Au fil des siècles, l'opinion sur la droiture a même souvent changé de camp, dépendant du pouvoir et des puissants, l'homme ordinaire n'étant que le jouet des autorités. Beaucoup de gens pensent volontiers qu'ils font le bien, qu'ils sont justes.

Mais selon le Bouddha, nous ne devons pas vouloir, ni désirer, ni juger. Ce qui semble "bon" aujourd'hui peut s'avérer être un échec total demain, ce qui semblait "mauvais" devient parfois un coup de chance.

Et ce à quoi peu de gens pensent, c'est que la droiture peut aussi complètement "tomber à l'eau". Car il y a une grande différence entre la droiture et l'auto-justification, qui n'est pas connue de tous.

Faire ce qui est juste est déjà clairement mentionné dans l'octuple sentier noble de Bouddha, à savoir voir juste, comprendre juste (connaître), parler juste et agir juste, c'est-à-dire toutes les étapes justes.

L'enseignement du maître des maîtres a atteint un point critique lorsque le Suprême s'est demandé s'il devait viser son propre perfectionnement ou la diffusion de sa vision du monde. Donc faire clairement la distinction entre la droiture et la justice personnelle. Sa décision s'est fait attendre, il n'a pas pu se décider pendant un certain temps. Mais ensuite, il a préféré la transmission de l'enseignement à ses propres études, le bouddhisme avait connu un tournant important.

Mais qu'est-ce qui est juste ? Cette question n'est toujours pas résolue. Eh bien, les lecteurs de mon blog auront une bonne idée de base "de ce qu'il faut faire", car il ne s'agit pas ici d'un jugement de valeur, mais d'une action qui se passe d'attachements, de désirs, d'opinions, de jugements et de préjugés. Nous devons donc vivre une vie juste, ne pas juger les choses et les êtres vivants, et donc vivre "heureux".

En tout cas, l'homme est une personne vertueuse qui dit la vérité, car au début il y a les capacités cognitives, celui qui ne dit pas la vérité ne trouve pas le chemin sans chemin, car le noble sentier octuple de Bouddha ne peut pas être sans vérité.

En tant que juriste allemand de formation, je sais à peu près ce que devrait être le droit, mais nous en sommes encore trop éloignés dans cette société. Mais si la droiture se transforme en justice personnelle, alors les problèmes sont programmés.

Car le cœur s'emballe, la vanité, l'arrogance et l'ignorance engendrent la haine, la cupidité et l'aveuglement, d'où naissent la colère, la rage et la déception. Nous ne sommes plus très loin de l'illusion, qui finit souvent dans un asile. Selon Bouddha, ce sont les pensées qui nous rendent malades. Êtes-vous vertueux ?

Comme toujours, le chemin est le but !

Le monde est comme un char royal, venez voir ! - De plus en plus coloré. Le monde s'égoutte de l'esprit du sage ; seul le fou s'y enfonce.

- Bouddha - nom d'honneur de Siddharta Gautama - 560 à 480 avant l'an zéro

Justice

La fumée vue en rêve s'élève maintenant !

Partout, le rêve de justice vient de réapparaître. Mais ce rêve est flou, plein de fumée, le souffle humide de la mort se rapproche maintenant de nous.

Qu'est-ce que la justice, s'il vous plaît ?

J'ai vu alors une fumée noire et âcre s'élever vers le ciel, l'odeur de la révolution est dans l'air !

"Gauche" contre "droite", "haut" contre "bas", chacun contre tous, sans se rendre compte que la vie n'est au mieux qu'un rêve, en fait un rêve dans un rêve, donc, selon Bouddha, moins que RIEN.

La "justice" pour quoi, pour qui ?

Deux soldats partent à la guerre, un seul en revient, est-ce juste ?

Deux femmes ont un enfant, un enfant meurt, est-ce juste ?

Deux personnes jouent au loto, une seule gagne, est-ce juste ?

Deux hommes ont un accident ensemble, l'un d'eux perd sa jambe, est-ce juste ?

La vie n'est pas juste du tout !

La paix la plus injuste est toujours meilleure que la guerre la plus juste.

- Marcus Tullius Cicero - homme politique romain - 106 à 43 av. JC.

Mais en ce moment, les signes sont à la guerre, une masse de morts sera à la fin de la guerre, une fois de plus, comme tant de fois déjà.

Vous voyez la fumée qui s'élève ?

La grande Carthage a mené trois guerres. Après la première, elle était encore puissante. Après la deuxième, elle était encore habitable. Après la troisième, elle était introuvable

- Bertolt Brecht - Dramaturge allemand - 1989 à 1956

Celui qui ne connaît pas la vérité n'est qu'un imbécile. Mais celui qui la connaît et l'appelle un mensonge est un criminel.

- également Bertolt Brecht

Alors, la "justice" pour quoi, pour qui ?

Moi, en tout cas, je n'ai besoin de PERSONNE pour parler en mon nom !

Il y a de la fumée dans l'air, déguisée en "justice" !

Je ne sais pas avec quelles armes se déroulera la troisième guerre mondiale, mais dans la quatrième, ils se battront avec des bâtons et des pierres.

- Albert Einstein - Physicien allemand - 1879 à 1955

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Maladies

Au cours de l'histoire, tant de maladies ont déjà frappé les hommes, de la peste au cancer, nous avons toujours été à la merci des infirmités les plus diverses.

Il en va de même aujourd'hui, un virus a frappé le monde et nous nous inquiétons pour notre avenir.

Nous connaissons bien les conséquences mortelles des agents pathogènes (comme la peste), mais nous ignorons en grande partie l'impact des maladies sur l'économie de l'époque et sur les aspects culturels. Aujourd'hui, nous sommes nous-mêmes confrontés à de telles conséquences et aux effets d'une maladie, l'économie s'effondre sur un large front, les gens perdent leur emploi, les entreprises font faillite, les dommages ne sont même pas encore prévisibles aujourd'hui ; on ne sait absolument pas combien de personnes vont souffrir des problèmes à venir. J'ai lu que le taux de suicide avait augmenté de manière dramatique en raison des conséquences de la crise actuelle.

Comment pouvons-nous nous sortir de ce pétrin, qu'est-ce qui peut aider chacun d'entre nous dans cette situation difficile ?

Selon le Bouddha historique, nous devons essayer de résoudre chaque problème. Si nous ne pouvons pas le résoudre, nous ne devons pas le considérer comme un problème.

Nous ne pouvons rien changer ou presque à la situation actuelle, elle arrivera comme elle doit arriver.

Ce que nous pouvons changer, c'est la manière dont nous gérons notre situation !

J'affirme que :

Selon Bouddha, le destin est déjà écrit, l'individu n'est donc pas COUPABLE.

La force réside dans le calme. Nous ne pouvons RIEN changer, nous n'avons donc pas besoin de nous inquiéter ou de nous faire du souci, cela arrivera de toute façon comme cela doit arriver !

Une statue de Bouddha se trouve aujourd'hui dans presque chaque maison, nous sommes tous (ou du moins beaucoup d'entre nous) attirés par l'apparence paisible de l'enseignant historique. Pourtant, la plupart d'entre nous connaissent peu son enseignement. AUJOURD'HUI, c'est un bon jour pour intégrer les paroles de Bouddha dans notre vie. Le message principal de Bouddha était que chaque être humain a le potentiel de connaître "l'illumination".

Au début du voyage bouddhiste vers "l'illumination", il y a toujours une question : "qui suis-je" ?

D'autres questions en découlent, comme "d'où viens-je" et "où vais-je aller" ?

Cette période (difficile, il est vrai) se prête formellement à une "réflexion" sur les questions vraiment essentielles de son propre "moi".

Grâce aux paroles et à l'exemple de Bouddha, nous pouvons faire l'expérience du "réconfort et de la confiance".

Il y aura aussi un temps après la crise. C'est là que se pose la question : comment allez-vous évoluer, allez-vous faire face aux questions difficiles sur votre propre "moi" ?

Le bouddhisme n'est pas une religion, c'est une philosophie de vie !

Ne compare pas ta vie à celle des autres. Entre le soleil et la lune, il n'y a pas de comparaison. Ils brillent tous les deux, mais quand c'est leur heure.

- Bouddha - Nom profane : Siddhartha Gautama

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La colère nous entrave

La colère n'est tout d'abord qu'une émotion, elle survient lorsque quelque chose nous déplaît, lorsque nous vivons une déception, lorsqu'une personne n'agit pas selon nos attentes ou lorsqu'une situation ne se déroule pas comme prévu.

Ce qui est particulièrement énervant avec l'émotion "colère", c'est que nous ne parvenons souvent pas à la "maîtriser", même si nous savons que l'action émotionnelle n'améliore PAS l'état général.

Celui qui s'énerve ne peut plus avoir de pensées claires, la déception et le mécontentement s'installent et la joie de vivre en souffre énormément. La contrariété a donc un effet paralysant sur nous.

Nous savons que la colère ne fait que nous nuire à nous-mêmes, mais nous ne pouvons pas nous en débarrasser. Il y a aussi beaucoup de gens qui s'énervent tout le temps, qui sont très faciles à provoquer, qui se mettent facilement en colère, qui sont aussi particulièrement vulnérables.

Mais la colère naît en nous, notre intérieur fabrique lui-même les mauvais sentiments, ceux-ci ne proviennent pas de personnes mal aimées ou de situations corrompues ; un peu comme une usine, nous fabriquons la vapeur qui alimente ensuite la chaudière des émotions.

Nous voulons que le monde et l'humanité soient différents, pas tels qu'ils sont, non, tels que nous voulons qu'ils soient, tout doit être ainsi. S'il s'avère alors que nos plans et nos objectifs sont empêchés, alors la colère devient de plus en plus forte, elle grandit en nous, la pression sur le chaudron augmente.

Encore des embouteillages sur "mon" trajet, le travail est trop difficile, les enfants sont ingrats, le partenaire ne reconnaît pas mon vrai "moi", les collègues m'attaquent sans cesse, mes parents ne sont pas compréhensifs, j'ai encore une fois une contravention, le téléphone est en panne, il y a encore une longue file d'attente à la caisse, la liste pourrait "s'allonger" indéfiniment ; toutes de vraies "bonnes" raisons de se mettre en colère ?

Nous devrions utiliser nos forces et notre énergie exclusivement pour les choses que nous pouvons changer. Si je m'énerve à cause du mauvais temps, qu'est-ce que cela change ? RIEN

Si nous ne pouvons pas changer les circonstances, c'est notre attitude face à ces circonstances qu'il faut changer.

Si je suis "assis" dans un embouteillage aujourd'hui, je le perçois comme une sorte de "cadeau", je peux laisser libre cours à mes pensées (par exemple sur mon "ÉCLAIRAGE" personnel), j'ai un peu de temps pour moi, je peux me reposer, car je ne peux absolument rien changer à l'embouteillage.

Si quelque chose est trop difficile au travail, je fais un pas en arrière en pensée, je réfléchis encore une fois au problème, en "pleine conscience" et sans précipitation.

Si les enfants ne se comportent pas comme je le souhaiterais, je modifie mon approche de la formation de leur caractère ; peut-être que l'erreur vient de moi ?

Si le partenaire ne reconnaît pas mon vrai "moi", je fais plus d'efforts pour qu'il puisse mieux le connaître.

Les collègues qui m'attaquent, je les aborde encore et encore avec gentillesse, je perçois leur rejet comme une chance de mieux leur faire comprendre ma valeur en tant qu'être humain.

Les parents qui m'ont élevé à grand-peine, je leur témoigne plus de compréhension, qu'ils me comprennent ou non.

L'amende, je la paie, puis je prends la ferme résolution de me comporter plus intelligemment, de tirer une leçon de mon erreur.

Le téléphone cassé, je le vois comme un signe du destin, je ne dois justement pas téléphoner maintenant.

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La terre est glissante

Ce principe était en vigueur dans le système de croyance des Aztèques, une civilisation avancée qui a existé entre le 14e et le début du 16e siècle.

Il y a 40 ans, j'étais au Mexique avec mes parents, les temples m'ont fait une grande impression, jusqu'à aujourd'hui, les structures monumentales ne me sortent plus de la tête. Les hommes, les animaux et les plantes s'adaptaient parfaitement à leur habitat, mes visites sur les pyramides des peuples passés ont été un "point culminant" de ma vie.

De mes visites au Mexique, je retiens cette phrase : "La terre est glissante".

Selon les croyances de la civilisation mésoaméricaine, tout homme pouvait glisser sur la terre glissante ; le "mal", comme le "bien", n'était pas séparé dans la tradition continue de la religion indigène, mais s'opposait directement comme faisant partie de la vie. Les différents chapitres de l'histoire contemporaine ont marqué cette région, et malgré l'adversité, la fusion des influences spirituelles a une énorme présence jusqu'à aujourd'hui.

Et oui, la terre est glissante, à tout moment nous pouvons glisser, tomber, toucher le sol.

Tout le monde peut glisser, mais comment gérons-nous nos erreurs ?

Que savons-nous de la religion des Aztèques, des Mayas et des Incas ? Peu de choses ! Les conquérants ont fait du bon travail et ont rapidement scellé le destin du nouveau monde. Il reste peu de choses de la culture des habitants d'Amérique centrale, mais cette phrase est passée à la postérité : "La terre est glissante".

Qu'a vu ce continent au cours des siècles, l'oppression et l'esclavage sont venus comme un péché originel par les Européens, le contexte traumatique n'a pas été suffisamment traité jusqu'à aujourd'hui.

Le principal dieu des hommes polythéistes était "Huitzilopochtli", le dieu du soleil et de la guerre, généralement représenté par un jaguar. En raison du changement des générations en cours, il y avait le concept de sélection naturelle, "l'arbre de vie" était compris dans leur culture comme une évolution !

J'ai beaucoup aimé la philosophie spirituelle de la "terre glissante", je ne cesse d'y penser.

J'ai confiance en l'avenir, chaque personne peut "glisser" une fois, car la terre est vraiment très glissante.

L'enseignement de Bouddha est très proche de cette conception, nous aussi, hommes d'aujourd'hui, devrions donner une nouvelle chance à nos semblables qui ont glissé, nous avons le droit de faire des erreurs en tant que partie de la nature, notre destin est écrit selon Bouddha, nous ne sommes donc pas coupables.

La transformation en un être d'âme se fonde sur le concept d'"illumination", sur le pardon, sur l'amour et sur le pardon.

Notre plus grande gloire n'est pas de ne jamais tomber, mais de nous relever à chaque fois.

- Nelson Mandela - ancien président de l'Afrique du Sud - 1918 à 2013

Dieu a manifestement aimé les gens ordinaires, car il en a fait tant.

- Abraham Lincoln - 16e président des États-Unis d'Amérique - 1809 à 1865

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Les 9 qualités positives de chaque bouddhiste devraient être connues des gens, l'enseignement de Bouddha trouve son expression profonde dans ces caractéristiques essentielles.

1. la moralité

On peut discuter de la moralité, mais chaque être humain a au fond de lui une norme, il/elle sait ce qui est juste et ce qui ne l'est pas. La moralité est une qualité humaine élevée.

2. la patience

Celui qui patiente développe sa patience, c'est ce qu'a enseigné le sage Bouddha. Attendre dans le calme, c'est une qualité très positive. Au lieu de stresser et de se précipiter, il suffit d'attendre que les choses arrivent. Faire les choses patiemment, en écoutant son corps, c'est une grande qualité.

3. le renoncement

Celui qui peut renoncer est sur la voie de l'"illumination", car celui qui ne veut pas ou ne désire pas vraiment peut pratiquer le renoncement. Mais celui/celle qui pense qu'il/elle est toujours trop court, que tout doit être encore beaucoup plus, passera par la dure école de la vie, pour n'avoir une oreille ouverte au bouddhisme qu'à la fin, quand rien ne va plus. Le renoncement est une qualité supérieure.

4. assiduité

Bouddha exhortait ses disciples à être toujours assidus. Par exemple, les paysans doivent semer les graines sans se soucier de la récolte, mais en s'occupant simplement des choses qui se prêtent au travail. L'assiduité est une qualité humaine qui n'a pas grand chose à voir avec le succès, celui qui est assidu ne doit pas nécessairement réussir. En tout cas, l'assiduité est une grande qualité.

5. la générosité

Peu importe ce que nous avons, nous devons partager avec générosité, la générosité est un trait de caractère qui embellit le moment pour l'entourage, peu importe si nous donnons un sourire ou un billet de banque, nous devons donner de bon cœur selon le maître de tous les maîtres. La générosité est une qualité supérieure.

6. la sagesse

Celui qui aspire à la sagesse est sur la bonne voie, car celui qui est sage voit derrière les coulisses, ne se laisse pas facilement berner, ne peut pas être effrayé sans raison, prend toujours des décisions sages même en cas de grand danger. La sagesse est une qualité supérieure.

7) Vérité

Ce qui est vrai, on peut le dire, et nous savons toujours ce qui est vrai, nous ne voulons peut-être pas le "reconnaître", mais le savoir, c'est ce que nous faisons. Nous avons la véracité en nous, mais elle est recouverte, masquée, souillée par l'avidité, la haine et l'aveuglement. Au fond de nous, la véracité est bien cachée. La véracité est une qualité supérieure.

8. la gentillesse

Une parole aimable réchauffe notre interlocuteur, une personne aimable rayonne, et même si nous connaissons le caractère éphémère de tout ce qui existe, nous vivons dans le présent et l'ici, et la gentillesse est alors un ornement, elle décore chaque être humain. La gentillesse est une qualité supérieure.

9. sérénité

Attendre avec sérénité, sans être "exalté" ou "triste à mourir", c'est une qualité qui fait ressembler un homme à une montagne puissante. La sérénité est attirante, elle agit sur l'environnement, les choses viennent à nous "ge"-"lassen", mais elles disparaissent aussi lorsque nous les laissons partir. La sérénité est une grande qualité.

En tout cas, le chemin est le but !

Les sentiments sont connus, comme ils apparaissent, comme ils sont présents, comme ils disparaissent.

- Bouddha - nom d'honneur de Siddharta Gautama - 560 à 480

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La vérité sur les éléphants

Qu'est-ce qui est aussi grand qu'un éléphant, ressemble à un éléphant, mais ne pèse rien ?

Exact, son ombre !

Nos pensées sont comme des ombres. Notre ego nous peint des images, nous fait miroiter des choses, nous montre des films.

Ceux-ci peuvent sembler réels (à première vue), mais ils ne le sont PAS. Nous voyons ces films et ces images, nous sommes submergés de pensées, mais celles-ci sont sans contenu, ce sont des illusions, ce sont des ombres.

Bouddha nous a appris à éteindre les pensées, à "vaincre" l'ego, à trouver le calme, à mettre fin au désir, à l'envie et à l'attachement, c'est seulement ainsi que nous pouvons commencer le voyage vers l'illumination.

Nous devons apprendre à faire la différence entre l'éléphant et son ombre, à cultiver les bonnes pensées et à "repousser" les mauvaises.

Que sont les bonnes pensées et les mauvaises ?

Les bonnes pensées sont des réflexions actives. Les mauvaises pensées sont des préoccupations ou des souhaits formulés par l'ego.

Par exemple, la planification de la prochaine fête d'anniversaire des enfants serait bonne et importante, les idées terribles de notre ego (qu'est-ce qui peut aller de travers ?) sont fausses et négatives.

La majeure partie de nos pensées ne provient que de notre ego. Est-ce qu'elle me trompe, est-ce qu'il m'aime encore, est-ce que nous arrivons à joindre les deux bouts, est-ce que je vais perdre mon emploi, qu'est-ce que c'est que ce pincement au ventre, est-ce que je suis malade ?

Tout cela n'est que bêtises, des conneries mises en place par l'ego, inutiles, contre-productives, nuisibles, une OMBRE s'installe sur l'esprit, immédiatement l'humeur devient sombre, nous devenons dépressifs, mélancoliques, notre vie est livrée aux caprices de notre ego.

Le paradis n'est rien d'autre qu'un état d'esprit, dépendant exclusivement de notre perception personnelle, le paradis et l'enfer sont les deux faces de la même médaille, je suis le seul maître de mes pensées, je peux déterminer mon ego, "choisir" et "contrôler" les images et les films dans ma tête, comme le grand maître Bouddha nous l'a montré, suivre également son chemin, s'éveiller, "bannir" justement ces images et ces films de nos pensées, commencer ainsi le voyage vers l'"illumination" personnelle.

Lorsque de "mauvaises" pensées apparaissent dans notre tête, nous devons immédiatement les arrêter, nous taper sur les doigts mentalement et remplacer ces mauvaises pensées par quelque chose de "positif". C'est là qu'il faut immédiatement penser à l'éveil personnel, se concentrer sur son propre chemin vers la liberté du désir et des désirs, vérifier tout "attachement", c'est-à-dire créer un substitut positif aux sensations négatives.

L'ombre d'un éléphant peut être grande, mais elle reste une ombre, elle n'a pas de substance, même pour un petit moment !

Celui qui peut projeter une belle ombre ne fait pas attention à l'ombre mais au corps.

- Lü Buwei - Philosophe chinois - 300 à 336 avant l'an zéro

Enlève ton ombre de moi

- Diogène de Sinope - Philosophe grec - 404 à 322 avant l'an zéro

Même un cheveu a son ombre

- Publilius Syrus - Poète romain - 1er siècle avant l'an zéro

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Le bouddhisme et la politique

Le bouddhisme et la politique

Je reçois de plus en plus souvent des lettres me demandant de m'exprimer sur tel ou tel sujet politique. En particulier, je devrais "montrer le drapeau" lorsqu'il s'agit d'opinions controversées sur des sujets politiques concernant la République populaire de Chine.

C'est exactement ce que je ne ferai pas ! Ici, c'est "no politics" !

Ce blog parle de bouddhisme, pas de politique. Si des lecteurs pensent pouvoir exprimer leurs opinions à ce sujet, je les prie poliment d'écrire au député fédéral compétent.

Il s'agit ici d'un guide pour les personnes qui s'intéressent à l'enseignement et à la philosophie du Bouddha et qui aspirent à l'illumination. Contrairement aux différentes religions, un bouddhiste ne doit pas porter de jugement, mais seulement observer.

Je ne souhaite pas non plus commenter des événements lointains depuis mon bureau de Stuttgart, car cela ne m'appartient pas.

Ce blog est fait par des personnes pour des personnes, il doit être une aide dans la vie quotidienne et un soutien dans la mise en pratique de la philosophie bouddhiste.

Je ne souhaite pas non plus me laisser "embarquer" par de prétendus bien-pensants.

Je vous prie de ne pas m'envoyer de telles lettres.

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Jeûne par intervalles

Depuis de nombreuses années, je me nourris de manière très disciplinée, j'ai limité strictement mes heures de repas. Je ne mange qu'une fois par jour, si possible à 18 heures,

Pendant la journée, je ne consomme aucune calorie, que ce soit par le biais de boissons (sucre), de snacks ou de fruits. Je renonce complètement à la nourriture solide, sauf entre 18h et 20h, où je mange ce que je veux et autant que je veux.

Ce que l'on appelle le jeûne intermittent donne au corps le temps nécessaire pour assimiler pleinement les aliments ingérés.

Ainsi, mon corps connaît son rythme, la prise de nourriture et le jeûne sont devenus des moments fixes dans ma vie.

Au cours de la journée, je bois de l'eau, du thé et du café (sans lait ni sucre) à volonté. Les boissons sans sucre ne posent pas non plus de problème (produits zéro ou light).

Certes, il est difficile de tenir 22 heures sans nourriture. Mais le corps s'y habitue rapidement.

Pour commencer, je recommande la méthode 16:8, c'est-à-dire jeûner 16 heures et manger 8 heures. Vous pouvez répartir les heures en fonction de vos besoins. Ici, la règle est qu'aucune calorie ne doit être absorbée pendant le jeûne, mais uniquement pendant la période d'alimentation (8 heures). Pendant la période de repas, vous pouvez manger ce que vous voulez et autant que vous voulez, si possible consciemment et en faisant attention. En tenant compte du temps de sommeil (8 heures en moyenne), vous ne devez vous restreindre que pendant 8 heures par jour.

Dans un deuxième temps, le temps de jeûne peut être étendu à 18 heures, c'est-à-dire à un système 18:6, 18 heures de jeûne, 6 heures de nourriture (à nouveau ce que vous voulez et autant que vous voulez).

Dans une troisième étape, vous pouvez passer à un système 20:4, 20 heures de jeûne, vous ne pouvez maintenant manger que 4 heures par jour (à nouveau ce que vous voulez et autant que vous voulez). Dans ces quatre heures, on ne peut généralement plus faire que deux repas.

Je ne mange qu'une seule fois, comme indiqué plus haut, c'est ce qu'on appelle le système 22:2. Dans ces deux heures, il n'est possible de prendre qu'un seul repas, la quantité de nourriture est donc fortement limitée.

On attribue au jeûne intermittent toutes sortes d'effets positifs, que je ne peux que confirmer par mes propres observations. Ainsi, selon différentes études, la pression artérielle, le taux d'insuline et le niveau de stress diminueraient fortement chez les humains. Mais les effets positifs du jeûne intermittent ont également été observés chez les animaux.

On attribue également au jeûne par intervalles des propriétés de prolongation de la vie.

Le Bouddha historique menait une vie très ascétique, ne consommant que le strict nécessaire. Il recommandait à ses disciples de mener une vie d'abstinence et de discipline.

POUR NOTRE LIBERTÉ INTÉRIEURE, IL EST IMPORTANT DE SAVOIR SI NOTRE ESTOMAC EST BIEN ENTRETENU ET S'IL EST RÉSISTANT, MÊME AUX FORTES PRESSIONS.

- LUCIUS ANNAEUS SENECA - PHILOSOPHE ROMAIN - 1 À 65

IL N'Y A PERSONNE QUI NE MANGE ET NE BOIVE, MAIS IL Y EN A PEU QUI SACHENT EN APPRÉCIER LE GOÛT

- CONFUCIUS - KONG FUZI (EN CHINOIS 孔夫子) - PHILOSOPHE CHINOIS - 551 AV. CHR. JUSQU'À 479 V. CHR.

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Habitudes et attachements

D'une certaine manière, les habitudes et les attachements sont liés, ils apparaissent aussi ensemble.

Les habitudes nous sont très utiles, car les choses que nous faisons par habitude ne sont plus un "fardeau" pour le cerveau. Nous avons développé des habitudes au fil des années et des décennies, nous nous sommes forgé certains schémas de comportement que nous répétons aux moments opportuns, ce qui nous permet d'orienter nos "pensées" vers d'autres sujets et de libérer ainsi notre capacité pour de nouveaux thèmes qui sont importants MAINTENANT (ou que nous pensons être importants).

Si nous réfléchissions tout le temps à chaque pas et à chaque geste, nous n'aurions pas (ou peu) de capacité pour les décisions actuelles, nous ne pourrions pas nous consacrer à de nouvelles choses, nous ne pourrions pas nous améliorer, nous ne pourrions pas évoluer.

D'un autre côté, les habitudes sont parfois désavantageuses, car la spontanéité et la joie de vivre sont souvent endiguées. Mais il existe une voie médiane entre la routine et la liberté de choix. Bouddha exhortait à réévaluer sans cesse, mais justement à ne pas graver de jugement dans la roche, à ne pas cultiver de jugements préfabriqués (préjugés).

Celui qui ne parvient pas à maintenir un équilibre sain entre ses habitudes et sa liberté de décision courra éternellement après l'argent, la santé, l'amour, la sécurité, les choses quotidiennes de la vie.

Mais celui qui, grâce à des habitudes raisonnables, obtient également le calme et la paix dans sa vie, pourra continuer à se développer.

Mais la condition préalable est de réfléchir à ces habitudes, de s'occuper réellement de ces actions habituelles, d'aller au fond des choses. Pourquoi est-ce que je fais ceci (ou cela) de telle ou telle manière, pourquoi pas autrement ? Y a-t-il d'autres possibilités ? Puis-je (peut-être) m'améliorer ?

Il en va de même pour les attachements : une fois que nous nous attachons à quelque chose (ou à quelqu'un), cela devient rapidement (aussi) une habitude. C'est ainsi que nous vivons en couple, et même si nous savons qu'un couple a échoué, nous continuons à vivre comme si de rien n'était. Nous avons développé une habitude grâce à l'amour originel (attachement). Peu importe à quel point nous souhaitons fuir le partenariat, une habitude s'est créée, dont nous ne voulons pas "nous passer", peu importe si la situation est compliquée.

L'attachement et l'habitude sont incroyablement similaires, la frontière entre les deux émotions est floue, c'est pourquoi Bouddha ne laisserait pas les habitudes sans attention, il a d'ailleurs demandé à ses disciples de regarder derrière les coulisses.

Alors : pourquoi faisons-nous ceci (ou cela) de telle ou telle manière et pas autrement ?

Réfléchissez à cela. Comme toujours, le chemin est le but !

Lorsque les opinions sont devenues des habitudes, elles peuvent se transformer en entraves.

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Contempler chaque respiration

Bouddha a enseigné à ses disciples à considérer la respiration comme le centre de la contemplation méditative.

Celui qui veut vraiment être dans le présent, dans l'ici et le maintenant, ne peut éviter de s'occuper également de sa respiration, de regarder chaque respiration, de l'évaluer et de se demander pourquoi celle-ci pourrait être différente de la précédente.

Celui qui respire attentivement remarquera rapidement qu'aucune respiration n'est identique à une autre, toutes sont particulières, toutes ont leurs caractéristiques, toutes dépendent de nombreux facteurs.

Chacun sait que la respiration est différente lorsque nous avons peur, lorsque nous sommes excités, lorsque nous avons faim ou simplement "à bout de souffle". Mais même les petits détails ont une influence sur la respiration, ils nous montrent l'état de notre palais mental, notre état émotionnel, les émotions qui se propagent à l'intérieur de nous.

Et l'affaire fonctionne bien sûr aussi dans l'autre sens, si nous contrôlons et surveillons notre respiration, cela a des répercussions sur notre bien-être, sur notre personnalité et sur notre vie en général. Les deux côtés s'influencent donc mutuellement, et nous devrions bien sûr réfléchir à la manière dont les choses sont en réalité liées.

Voulez-vous prendre la peine d'observer votre respiration ? Qu'est-ce qui vous frappe en premier, quelles sont les choses qui changent immédiatement, qu'est-ce qui ne change pas, qu'est-ce qui est bon, qu'est-ce qui pourrait être amélioré ?

Pour ma part, j'ai appris pendant de nombreuses années la thérapie par la respiration selon le professeur Middendorf et j'ai pratiqué le Qi Gong presque toute ma vie. Par exemple, si j'ouvre une porte "avec" la respiration, cela me semble facile, si je lutte "contre" la respiration, c'est une entreprise difficile.

La respiration est le centre absolu de chaque être humain, le carburant qui nous permet de traverser la journée. C'est pourquoi il est judicieux d'examiner ce système de plus près, d'accorder plus de valeur et d'importance à la respiration en soi. La plupart des gens n'ont même pas l'idée de se préoccuper de leur respiration, mais moi, je la considère comme mon centre.

Sur mon site, vous trouverez quelques exercices de respiration que vous pouvez facilement pratiquer. Si vous commencez à apprécier votre respiration, vous constaterez qu'elle vous permet de gagner une énergie incroyable, que vous tirez un grand bénéfice de l'observation de votre respiration.

Si vous êtes prêt à dépenser un peu d'énergie, vous atteindrez un tout nouveau niveau d'être humain. Une respiration calme et soignée peut également protéger contre les maladies ou les combattre. Lorsque la respiration peut s'écouler librement, un incroyable sentiment de bonheur s'installe.

Le chemin est le but !

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Rien n'est à moi

AVEC INQUIÉTUDE, LA PORTE PARLE : "MON ARGENT ET MES ENFANTS !"

"SON" N'EST MÊME PAS LUI-MÊME, MAIS ENFANT ET ARGENT ENCORE MOINS.

- BUDDHA-

Rien ne nous appartient, même la saleté sous nos ongles ne nous appartient pas. Nous périrons, nous tomberons en lambeaux, nos os deviendront poussière, venant du néant, le voyage pour notre corps repartira vers l'absence de contenu, vers le vide.

Et nous disons alors : "Mon fils, ma fille, mon argent, ma maison, ma voiture, les miens, les miens, les miens" !

Rien n'est à moi !

Et rien ne t'appartient non plus ! Nous pouvons utiliser des choses, partager notre temps avec des personnes, faire une partie du chemin ensemble, nous faire des amis, trouver un partenaire, avoir des enfants, avoir des animaux, mais elles ne nous appartiennent pas.

Plus vite nous comprenons cela, plus vite nous pouvons nous tourner vers une compréhension plus profonde de notre propre moi, nous occuper de notre moi si négligé.

Cette idée vous effraie-t-elle, avez-vous peur de la fin de votre existence, de la solitude universelle, de l'infinité de l'univers ?

Si votre réponse est "oui", une approche spirituelle de votre propre moi peut être une étape importante vers l'éveil, décrit par le Bouddha historique comme la délivrance de toute souffrance. L'éveil comme moyen de sortir du cycle de toute existence.

Les enseignements du Bouddha vous intéressent-ils ?

Le concept d'éveil nous semble d'abord inhabituel, la réponse à nos questions peut-elle être aussi simple ? Oui, c'est même beaucoup plus simple. Le voyage vers l'"éveil" commence par une décision, par la décision de s'engager dans cette voie, d'essayer.

Et honnêtement, qu'avez-vous à perdre ? Si le voyage ne vous plaît pas, vous pouvez toujours faire demi-tour, prendre une nouvelle décision chaque jour. Le bouddhisme n'est pas une croyance, mais une philosophie, Bouddha n'était pas un dieu et ne voulait pas être adoré. Pour devenir bouddhiste, vous n'avez pas besoin de faire une profession de foi, mais de vous intéresser à une vision du monde, de considérer les enseignements de Bouddha.

Réfléchissez un peu, rien ne nous appartient, tout est éphémère.

Le voyage vers "l'illumination" peut déjà être incroyablement satisfaisant, apporter une profonde sérénité et rendre la vie beaucoup plus simple.

Cela vaut la peine d'essayer, vous ne pensez pas ?

La propriété, c'est le vol

- Pierre Joseph Proudhon - Économiste et sociologue français - 1809 à 1865

La propriété intellectuelle a la durée de vie d'une banane

- Bill Gates - entrepreneur, programmeur et mécène américain - né en 1955

L'apparence de la propriété est un effet de l'institution de l'État

- Thomas Hobbes - Mathématicien, théoricien de l'État et philosophe anglais – 1588

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La méditation en marchant

Effort : entre 5 et 20 minutes

Nous ne nous préoccupons guère de "marcher", c'est devenu un automatisme.

Pourtant, la marche mérite d'être examinée de plus près, car elle nous mène toujours à notre but.

Vous pouvez faire cet exercice chez vous, il vous suffit de disposer de quelques mètres d'espace libre.

Installez-vous de manière détendue.

Réfléchissez à la façon dont vous allez faire un pas, comme vous le feriez normalement.

De quel pied commencez-vous ?

Quels mouvements individuels sont nécessaires pour ce pas ?

Où le pied va-t-il se poser ?

Concentrez-vous maintenant sur le fait de faire ce pas 'le plus lentement possible' ; pouvez-vous imaginer le temps que cela prendra ?

vous imaginer faire ce pas au "ralenti" ?

Maintenant, faites ce pas aussi lentement que possible.

Ensuite, faites un autre pas avec l'autre pied, également aussi lentement que possible.

Revenez lentement à la position de départ.

Si vous vous exercez à la maison, retournez-vous (également lentement).

Si vous vous exercez sur le terrain, continuez simplement à marcher, pas à pas, en essayant de ralentir encore, et encore, et encore plus lentement.

Concentrez-vous à nouveau sur le prochain pas, faites-le à nouveau en premier dans votre esprit.

Maintenant, faites ce pas encore plus lentement qu'avant, le deuxième pied suit, puis (à la maison) revenez à la position de départ (sur le terrain, continuez simplement à marcher).

Le but de l'exercice est de ressentir la marche de manière méditative, le chemin est le but !

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Notre peur

On pense que ça ne peut pas être pire, mais ensuite .......

Les gens ont un bon sens des problèmes, avant même qu'un conflit n'éclate, ils sentent à l'avance l'imminence d'un malheur. L'évolution nous a dotés d'une sorte de "système d'alerte" qui doit nous protéger des dangers et des conflits.

Les peurs s'installent alors comme une chape de plomb sur "l'humeur", "on" essaie de tenir le malheur le plus loin possible. Peu importe si le sort s'acharne, "on" veut éviter les ennuis, au moins maintenant. Et pour y parvenir, les gens entreprennent les choses les plus étranges, repoussant ainsi les problèmes aux calendes grecques.

Le fait que le malheur puisse s'abattre sur eux à tout moment déclenche souvent des douleurs chez les gens. La peur de ce qui peut arriver ne nous apporte à long terme que davantage de tourments, de détresse et de souffrance.

Les problèmes sont refoulés jusqu'à ce qu'il ne soit plus possible de faire autrement, jusqu'à ce qu'ils apparaissent "au grand jour".

Il n'est que trop humain d'éviter les problèmes, car les disputes coûtent beaucoup d'énergie et les "mauvaises" énergies se propagent largement lors d'une dispute.

Le "silence" a toutefois pour conséquence de "consolider" les émotions négatives, de créer un conflit permanent et froid qui se termine souvent "mal".

Si nous "taisons" les problèmes à venir "par peur" de ce qui va arriver, ceux-ci réapparaîtront tout à coup, la peur de l'imminence du malheur n'apporte qu'une tranquillité à court terme, elle ne fait que "conserver" le conflit, mais ne fait très probablement que l'aggraver à long terme.

"Défense de commencer" (l'expression remonte au latin "Principiis obsta" du poète romain Ovide), cela vaut également pour les conflits de la vie quotidienne.

Ne rien dire, "éviter" la situation, cela ne mène à rien.

Aborder clairement les problèmes, oui, cela demande parfois beaucoup d'énergie.

Mais si "on" s'est tout de même décidé à "jouer cartes sur table", la "peur" initiale de le faire était généralement infondée.

Nous avons donc eu peur "pour rien", la peur venait uniquement de notre intérieur, nous avons nous-mêmes "créé" ces émotions.

Celui qui veut atteindre une plus grande "sécurité" dans la vie ne doit pas vivre dans la peur.

Celui qui a un "éléphant dans la pièce" a un problème qui est même évident pour beaucoup d'autres personnes, mais qui n'est pas (ou ne doit pas être) abordé. Quelle que soit la raison pour laquelle on ne parle pas des problèmes, la situation ne s'améliore jamais d'elle-même.

La peur est une douleur qui naît de l'attente d'un malheur.

- Aristote - Savant universel grec - 384 à 322 avant Jésus-Christ.

La plupart des gens ont plus peur d'une vérité que d'un mensonge.

- Ernst Ferstl - Écrivain autrichien - né en 1955

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Expérience de mort imminente

Par expérience de mort imminente, on entend une expérience "proche" de la mort, c'est-à-dire une expérience de quasi-décès.

On pourrait aussi dire que la vie en soi est une expérience de mort imminente continue, mais que le presque mort s'en est sorti.

La possibilité de mourir maintenant, en ce moment même, est absolument réelle, tout comme les chances de survie, en tout cas à la fin on meurt.

Les religions du monde cherchent des explications sur le destin "après la mort", est-ce que c'est ça ou est-ce que le paradis existe ? Le bouddhisme se distingue des visions monothéistes du monde par le fait que chaque personne concernée peut faire l'expérience de son "illumination" et n'est pas à la merci d'une élite spirituelle.

L'expérience proche de la mort est particulièrement ressentie dans des situations où la vie est en danger, les témoins rapportent des problèmes similaires dans leurs histoires. Un jour, nous vivrons tous une telle expérience de mort imminente, qui se transformera alors en décès, au moment où nous mourrons. Les situations de tunnel sont fréquentes, les apparitions lumineuses se produisent, les rencontres avec des amis ou des proches décédés font peur au public dans tous les films d'horreur.

Les avis à ce sujet abondent, les explications sont des approches spirituelles et des histoires d'horreur, le cinéma et l'art ont inventé le frisson comme genre, en tout cas une telle expérience impressionne aussi le psychisme des personnes concernées, la mort est justement quelque chose de très personnel.

Toute la vie est une simple expérience de mort imminente, car chacun de nous est déjà mort plusieurs fois FAST, souvent sans le savoir, notre vie privée est vulnérable, nous connaissons notre destin.

Y a-t-il une vie après la mort, c'est la question que l'humanité se pose tout le temps ? Continuerons-nous, d'une manière ou d'une autre, à vivre après la mort ? L'espoir, le plus souvent religieux, d'un paradis a perdu de sa crédibilité, la conscience s'est émancipée.

Les expériences de mort imminente ont également inspiré les auteurs du bouddhisme, la persistance au-delà de la mort constitue le noyau de la doctrine de la renaissance. En effet, pour naître à nouveau, la conscience devrait persister au moins en partie.

Les expériences sont le plus souvent sans corps, seul l'esprit hante ici, sans passer par l'au-delà. Qu'est-ce que l'avenir nous réserve, par quoi allons-nous passer ? Et comment s'est passé le retour après l'expérience de mort imminente ?

Avez-vous déjà frôlé la mort ? Et quels seraient vos véritables sentiments ? D'où venons-nous, où irons-nous ?

Une telle expérience donne l'expérience du temps et de l'espace comme unité, ce qui peut aussi être un bon enseignement pour la survie future.

Soit on commence à croire après une telle expérience, soit on se pose des questions sur le sens. Le bouddhisme a en tout cas des réponses appropriées.

Le chemin est le but !

Recommencer à zéro après la mort dans une destination chaleureuse

- Bouddha - nom d'honneur de Siddharta Gautama - 560 à 480 avant l'an zéro

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Méditation d'espace partie 3

Sentez votre champ énergétique gauche !

Sentez votre champ énergétique avant !

Sentez votre champ énergétique droit !

Sentez votre champ énergétique arrière !

Prenez encore un peu plus d'espace, un peu comme un ballon de baudruche, vous vous dilatez.

Sentez les limites de votre corps sur le côté gauche !

Sentez les limites de votre corps sur le côté avant !

Sentez les limites de votre corps sur le côté droit !

Sentez les limites de votre corps sur le côté arrière !

Oreille gauche, épaule gauche, torse gauche, hanche gauche, jambe gauche.

Nez et bouche, menton, poitrine, ventre, hanches et jambes.

Oreille droite, épaule droite, torse droit, hanche droite, jambe droite.

Arrière de la tête, nuque, dos, fesses, hanches et jambes.

L'énergie circule, le corps arrive aux portes du nirvana, des nuages portent le corps.

Vers la gauche, vers l'avant, vers la droite, vers l'arrière.

Vers la gauche, vers l'avant, vers la droite, vers l'arrière.

A gauche, en avant, à droite, en arrière.

A gauche, en avant, à droite, en arrière.

A gauche, en avant, à droite, en arrière.

A gauche, en avant, à droite, en arrière.

Vers la gauche, vers l'avant, vers la droite, vers l'arrière.

Quelles sont les parties du corps qui forment les limites gauche, avant, droite et arrière. Où circule l'énergie ?

Quelles parties du corps forment les limites supérieures, la tête, les épaules et les bras. Où l'énergie s'écoule-t-elle vers le haut ? Pouvez-vous la voir ?

Ressentez-vous l'énergie, la lumière, le flux de l'univers ? Continuez à vous étirer, à prendre "votre" place.

Maintenant, nous ressentons une partie de l'univers avec tout notre corps, qui est maintenant relié au moi. La respiration est notre lien naturel avec la nature de Bouddha.

Lentement, vous revenez dans votre environnement "normal", les yeux s'ouvrent, les sens reviennent, la vie continue, la méditation arrive à sa fin.

Dans la méditation aussi, le chemin est le but !

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Méditation d'introspection

Comme la plupart des méditations, la méditation d'introspection se pratique assis sur un coussin, les jambes croisées, le haut du corps redressé et détendu. Ceux qui ne veulent (ou n'aiment) pas tenir la "position en tailleur" peuvent aussi s'asseoir sur une chaise, sans s'appuyer, les jambes posées au sol. Fermez les yeux, gardez la tête légèrement baissée vers l'avant.

Pour cette méditation, utilisez mon application pour déterminer l'heure (Android ou Apple).

La méditation d'insight est une pratique bouddhiste traditionnelle qui met l'accent sur la "vigilance de la respiration".

L'esprit est ainsi apaisé, l'accès aux six fenêtres de l'être humain est contrôlé. L'attention (mentale) se déplace de plus en plus vers les sensations physiques et les événements mentaux associés qui apparaissent dans le présent et ici, auxquels il ne faut justement pas s'attacher.

La "conscience" suit de plus en plus la respiration, l'attention se met au repos, le ventre se soulève et s'abaisse, l'air qui entre et sort devient de plus en plus détendu, les narines et la lèvre supérieure sentent le courant d'air, l'environnement s'efface de plus en plus, le calme s'installe, le corps ne ressent plus rien, le palais de la pensée se met en mode repos.

Quelles sont les émotions qui surgissent maintenant, que se passe-t-il lorsque vous essayez de les "percevoir" ? La concentration se fait en pleine conscience, toutes les pensées s'estompent, deviennent des "bruits de fond", un peu comme le brouhaha de la gare que nous remarquons lorsque nous entrons, mais qui "se tait" après quelques instants.

Il est maintenant temps de se concentrer sur le mouvement de l'abdomen lors de la respiration, afin de plonger plus profondément dans la méditation d'introspection, les 5 sens (6 fenêtres de l'être humain) devraient de moins en moins détourner l'attention.

Si vous n'avez pas envie de continuer, je vous recommande la conférence de sHanLi sur ce thème. Notez mentalement ce qui vous perturbe, continuez simplement la méditation. Il est important d'enlever le caractère des choses qui dérangent. Ainsi, nous qualifions la sonnerie du téléphone de bruit, la douleur dans le dos de douleur, la pensée d'une personne de souvenir.

Lorsque vous avez pris le contrôle de vos six fenêtres, portez (à la fin de la méditation) votre attention en pleine conscience sur les pensées, laissez-les réapparaître. Pourquoi cette pensée me préoccupe-t-elle ? Quelles sont les sensations qui apparaissent et pourquoi disparaissent-elles d'elles-mêmes ? Est-ce que les pensées m'entraînent ? Et pourquoi ne puis-je pas m'attarder sur une pensée ?

Lentement, la "vision" se développe devant votre œil intérieur, vous comprenez davantage, vous permettez maintenant de "comprendre".

Lentement, vous ouvrez les yeux, vous vous étirez. La méditation arrive à sa fin.

Le chemin est le but ! Vous développez votre discernement ?

Un pratiquant entre dans un approfondissement avec l'arrêt de l'attention initiale et soutenue à l'objet de méditation.

- Bouddha - nom d'honneur de Siddharta Gautama - 560 à 480 avant l'an zéro

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Cadeaux à mon moi Partie 2

Avez-vous déjà entendu hier la première partie de ma série "Des cadeaux pour moi" ?

Vous pouvez continuer ici :

6. la santé

Sans la santé, tout n'est rien, aucune possession ne peut réjouir, aucune proximité ne peut rendre heureux, aucun plaisir ne peut être amusant, car une maladie apporte d'autres souffrances supplémentaires. Bouddha nous a exhortés à considérer le corps comme un véhicule pour atteindre l'illumination, dont il faut prendre soin. De ce point de vue, le prince indien a été le premier conseiller en nutrition, qui considérait d'ailleurs la discipline comme la base de la santé. Il avait aussi l'habitude de ne manger qu'une fois par jour (pour ma part, je fais exactement comme ça), de consommer peu, de jeûner, de méditer, d'être végétarien en soi. Il était également un yogi, faisait ses exercices, marchait beaucoup, était un homme en bonne santé qui s'est éteint à un âge avancé, fatigué et entouré de ses disciples.

7. assurance

Celui qui est sûr de ce qu'il fait n'a pas besoin de hausser le ton, il peut suivre son chemin en toute tranquillité. Ne perdez plus votre temps à douter, jetez vos incertitudes par-dessus bord, si vous vous êtes décidé à faire quelque chose, c'est bien, car de toute façon, selon Bouddha, les choses se passent comme elles doivent se passer, vous n'en êtes pas directement responsable. Offrez-vous de l'assurance, vivez votre vie, faites confiance à votre instinct primaire.

8. devenez votre propre coach

Entre-temps, chaque journal a sa rubrique de conseils, la toile est remplie de coachs, mais au fond de vous, vous connaissez les liens, la loi de cause à effet, l'enseignement de Bouddha aussi. Vous savez ce qui est bon pour vous et ce qui ne l'est pas. Soyez plus à l'écoute de vous-même et moins à l'écoute des autres.

9) Spiritualité et foi

Vous lisez sur un blog bouddhiste, vous essayez votre spiritualité, vous êtes peut-être croyant. Le bouddhisme est une philosophie, pas une religion. Néanmoins, il est possible d'imiter une religion et d'être bouddhiste. En tout cas, la vision du monde du prince indien donne des valeurs et des contenus qui sont devenus une sorte de boussole intérieure pour de nombreuses personnes. Celui qui est orienté vers la spiritualité trouvera un jour (espérons-le) le moyen de se détacher des souffrances et de passer du statut de "bouddhiste de bien-être" à celui de suiveur ou de suiveuse. Toujours lorsque le karma sera ainsi, car il arrive toujours et fondamentalement ce qu'il doit arriver. Le Bouddha nous a montré la voie, c'est à nous de la suivre. Mais le chemin est le but !

Continuez à lire dans les prochains jours sur le thème "Des cadeaux pour mon moi".

Libre de tout désir, de toute haine et de tout aveuglement, et purifié de ses erreurs, il est alors digne de recevoir des cadeaux

- Bouddha - "L'Éveillé" - nom d'honneur de Siddharta Gautama - 560 à 480

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Sur la mort et le mourir

La mort est notre plus grand professeur, elle crée l'équilibre nécessaire, elle frappe tous les hommes, les riches, les pauvres, les puissants et les impuissants.

Elle nous enseigne le caractère éphémère, elle nous montre à quel point la vie est précieuse, à quel point l'instant peut être précieux.

Quelle ironie, tout naît pour mourir plus tard, la mort vient inévitablement à chacun, à chaque plante, à chaque animal, à chaque être humain.

Que nous arrive-t-il quand nous mourons ?

Chacun meurt seul, nous en sommes tous conscients. Mais la question de savoir ce qui se passe après la mort a toujours préoccupé les hommes. Et la perspective de perdre la vie donne de la force, mais elle engendre aussi des douleurs, car c'est toujours la mort qui gagne à la fin.

Mais c'est justement parce que nous "vivons" aujourd'hui que nous devrions réfléchir à "l'après". Un jour, nous mourrons, au fond de l'être humain se trouve une peur profonde de ce moment très particulier. L'évolution a doté nos ancêtres d'un système d'alerte qui les protège des dangers. L'homme moderne en sait probablement beaucoup plus sur les interactions de son corps que les hommes préhistoriques, mais il ne peut toujours pas comprendre la mort. Il l'a peut-être déjà vue, mais il ne l'a pas comprise.

D'après mon propre amour-propre, il n'est pas possible que je meure moi aussi, n'est-ce pas ? Mon ego pense que je suis "immortel". Bien sûr, c'est ce que pensent tous les humains ; moi non, les autres oui, mais pas moi.

Nous sommes aveugles à la vérité ineffable, nous allons tous mourir !

Mais quelle leçon tirons-nous de cette constatation ?

Nous pourrions certainement dire : qu'est-ce que ça peut bien nous faire, nous vivons notre vie sans nous soucier des autres. Puisque nous allons mourir de toute façon, cela ne fait aucune différence.

De mon point de vue, un tel comportement ne ferait que renforcer la peur de la mort en nous, car par simple fatalité, la vie ne serait plus vraiment appréciée à sa juste valeur. Peu importe combien de temps nous vivrons encore, seule la pleine conscience vécue met l'instant présent en valeur. Et nous vivons dans le "maintenant" et "l'aujourd'hui", nous ne savons pas s'il y a un "demain". Si nous pouvons nous libérer des soucis liés à la mort, alors seulement nous "vivons".

Selon Bouddha, nous devons apprécier la vie pour ce qu'elle est, pour les possibilités qu'elle nous offre.

Si nous pensons toute la journée à la mort, reste-t-il assez de place pour la vie ?

TOUS LES ÊTRES VIVANTS, À L'EXCEPTION DES HUMAINS, SAVENT QUE LE BUT PRINCIPAL DE LA VIE EST D'EN JOUIR

- SAMUEL BUTLER - ÉCRIVAIN BRITANNIQUE - 1835 À 1902

IL Y A DES CHOSES PLUS IMPORTANTES DANS LA VIE QUE D'EN AUGMENTER CONSTAMMENT LA VITESSE

- MAHATMA GANDHI - AVOCAT INDIEN - 1869 À 1948

CELUI QUI BRISE QUELQUE CHOSE POUR DÉCOUVRIR CE QUE C'EST A QUITTÉ LE CHEMIN DE LA SAGESSE

- J.R.R. TOLKIEN - ÉCRIVAIN BRITANNIQUE - 1892 À 1973

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Méditation sur le temps, 2e partie

Cet exercice peut être fait en parallèle avec la première méditation sur le temps, l'idéal étant de faire les parties l'une après l'autre.

Vous n'avez besoin que d'un stylo et d'un papier, ainsi que de la minuterie de votre téléphone. Réglez l'appareil de manière à ce qu'il sonne toutes les cinq minutes.

Lorsqu'il sonne, notez exactement la pensée qui vous "trotte dans la tête".

Après quelques heures, relisez vos notes une fois, puis classez-les proprement dans un dossier.

Faites ces exercices pendant quelques semaines, encore et encore.

Relisez aussi souvent vos notes plus anciennes.

Vous obtiendrez une bonne vue d'ensemble des choses qui vous préoccupent ; mettez ensuite cette observation en relation avec votre temps de vie.

Votre temps est limité, alors ne le gaspillez pas à vivre la vie de quelqu'un d'autre. Ne laissez pas les dogmes vous piéger. Ne laissez pas les opinions des autres étouffer votre voix intérieure. Le plus important, c'est que vous ayez le courage de suivre votre cœur et votre intuition. Tout le reste est secondaire

- Steve Jobs - entrepreneur américain (Apple) - 1955 à 2011

C'est maintenant le bon vieux temps que nous regretterons dans dix ans.

- Peter Ustinov - Acteur britannique - 1921 à 2004

La question du sens de l'être doit être posée

- Martin Heidegger - Philosophe allemand - 1889 à 1976

Ils souffraient tous de la peur de ne pas avoir le temps de tout faire, et ne savaient pas qu'avoir le temps ne signifie rien d'autre que de ne pas avoir le temps de tout faire.

- Robert Musil - Écrivain autrichien - 1880 à 1942

Une voix d'un autre temps appartient à un cimetière d'un autre temps

- H. P. Lovecraft - Auteur américain d'horreur - 1890 à 1937

La plupart du temps, je ne m'amuse pas beaucoup. Le reste du temps, je ne m'amuse pas du tout

- Woody Allen - Comédien, réalisateur, auteur et acteur américain - né en 1935

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La peur originelle

Nous, les humains, avons de nombreuses peurs. Mais la peur originelle de la mort est profondément enracinée en chacun de nous.

Chaque instant pourrait être le dernier, la vie est dangereuse.

Nous allons tous mourir, mais pas maintenant, un peu plus tard, mais pas moi, pourquoi ?

Nous espérons échapper à la mort le plus longtemps possible, mais nous savons qu'elle sera notre destin à la fin. Une constatation irrévocable se pose comme une chape de plomb sur l'esprit de certains.

Ainsi, la mort fait toujours partie de la vie, les uns arrivent, les autres partent. Notre peur subconsciente permanente de la mort nous rappelle constamment notre destin.

Il est alors naturellement utile de se distraire de la finitude de sa propre existence. Alcool, drogues, excès, tous les moyens sont bons pour s'étourdir, pour prendre un peu de distance avec la dure réalité du destin humain. Lorsque l'on est dans le brouillard, on y parvient, du moins pour un court moment. Mais à quel prix ?

Ceux d'entre nous qui ont connu "l'illumination" n'ont plus peur de mourir. Pour ces personnes, le moment de la mort ne fait aucune différence, car elles ont compris qu'elles seront réduites en poussière, qu'elles doivent tout perdre, qu'elles ne peuvent RIEN garder.

Comme tout est éphémère, le moment de la mort n'a plus d'importance, ce qui doit arriver arrivera.

Pour des raisons d'évolution, la peur est un élément important de notre vie, elle nous avertit des dangers.

Mais c'est une certitude que nous allons mourir, en avoir peur de manière générale n'a pas de sens.

Bien sûr, il est logique d'avancer prudemment dans la vie, il y a partout suffisamment d'événements pour lesquels il faut avoir des craintes bien réelles.

Mais une peur généralisée de la mort, cela alourdit beaucoup notre vie, c'est contre-productif, et cela ne mène à rien.

Cette peur de la mort est la peur originelle de tous les êtres humains, la dernière heure pourrait bien sonner.

Si vous ressentez de telles peurs, il est temps de réfléchir à l'enseignement de Bouddha et à l'"éveil" qui en est le message central.

Faites la paix avec votre destin, trouvez la paix en votre centre, rassemblez votre énergie en votre centre.

Le Bouddha se trouve en soi-même, pas à l'extérieur.

La certitude que RIEN ne restera de nous, d'où la nécessité de trouver la PAIX, puisque nous ne pouvons de toute façon RIEN changer.

Lâchez prise, votre karma vous réserve alors de grandes surprises.

Au départ, il y a la question cruciale : "qui suis-je" ?

Si vous choisissez la voie de Bouddha, le "lâcher prise" commence tout seul. Une véritable liberté personnelle est une conséquence naturelle de votre décision.

Quelle que soit votre histoire, à partir du moment où vous prenez cette décision, tout devient complètement différent.

Son esprit trouve sa voie, son corps suit.

L'AMITIÉ N'A PAS BESOIN DE MOTS - C'EST LA SOLITUDE, LIBÉRÉE DE LA PEUR DE LA SOLITUDE.

- DAG HAMMARSKJÖLD - DEUXIÈME SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DES NATIONS UNIES JUSQU'À SA MORT EN 1961 - 1905 À 1961

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Méditation sonore, partie 1

Pour de nombreuses personnes, l'objectif principal est d'harmoniser le corps, l'esprit et l'âme. Mais il est difficile de "lâcher prise" pendant une méditation.

Au début, il peut donc être utile d'utiliser un outil lors de la méditation afin d'entraîner l'esprit dans un premier temps. Un bol chantant ou un simple verre peut être un tel instrument, qui nous permet de nous "calmer" en nous concentrant sur le son "extérieur".

Tout d'abord, une question simple : les bruits ou les sons existent-ils vraiment ?

NON, il n'y en a pas !

Comment fonctionne donc une méditation sur les sons ?

Pour commencer, je recommande de méditer pendant dix minutes.

Asseyez-vous sur le sol avec un coussin, si possible avec les jambes croisées. Si une telle position vous semble difficile, vous pouvez aussi vous asseoir confortablement sur une chaise, cela ne modifie en aucun cas les aspects méditatifs.

A partir du bassin, tirez le dos vers le haut en vous rendant "droit", la bouche se ferme, le regard s'abaisse légèrement.

Inspirez et expirez par le nez, de manière concentrée et attentive.

Comptez vos respirations de un à dix, puis recommencez à compter à partir de un.

Chaque minute, frappez sur l'instrument sonore (ou utilisez le fichier audio joint ci-dessous).

Lorsque le son de la bande retentit, concentrez-vous sur le son, laissez-le circuler profondément dans votre corps. Quels effets pouvez-vous ressentir ?

Chaque fois que le son retentit, imaginez que votre corps est immergé dans un nuage de son, d'ondes et d'énergie.

Absorbez les ondes, laissez le son "se promener" à l'intérieur de vous, explorez votre "soi".

Notez que la méditation sonore est un exercice "mental" au cours duquel les ondes sonores se "reflètent" dans le corps, "fondant" lentement mais sûrement le calme.

Après quelques "séances de méditation", vous constaterez déjà des effets très positifs sur votre bien-être physique et mental. Ensuite, la durée peut être prolongée à volonté.

La méditation sonore ne permet pas de "guérir" les maladies graves, de telles promesses semblent trop ambitieuses. Néanmoins, la méditation sonore améliore la circulation sanguine et la concentration, le cerveau devient nettement plus "actif". Les effets de la méditation sur la tension artérielle, sur le système nerveux et sur le métabolisme sont avérés.

SI L'ON NE TROUVE PAS SON REPOS EN SOI, IL EST INUTILE DE LE CHERCHER AILLEURS

- FRANÇOIS VI. DE LA ROCHEFOUCAULD - HOMME DE LETTRES FRANÇAIS - 1613 À 1680

LE PUBLIC APPLAUDIT UN FEU D'ARTIFICE, MAIS PAS UN LEVER DE SOLEIL !

- FRIEDRICH HEBBEL - DRAMATURGE ALLEMAND - 1813 À 1863

LE BONHEUR EST UN PAPILLON", DIT LE MAÎTRE. "POURSUIS-LE ET IL T'ÉCHAPPERA. ASSIEDS-TOI ET IL SE POSERA SUR TON ÉPAULE". "ALORS QUE DOIS-JE FAIRE POUR ATTEINDRE LE BONHEUR ?" DEMANDA L'ÉLÈVE. "TU POURRAIS ESSAYER DE T'ASSEOIR TRANQUILLEMENT - SI TU OSES !"

- ANTHONY DE MELLO - PRÊTRE JÉSUITE ET ENSEIGNANT SPIRITUEL - 1931 À 1987

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Qu'est-ce que le chan ? 4ème partie

Qu'est-ce donc que le bouddhisme (zen) chan ? Il n'y a pas de réponse simple ?

NON, il n'y en a pas, le Chan est aussi polyvalent qu'un couteau suisse, il a dans sa particularité de nombreuses significations, blessures et explications.

L'une d'entre elles est que le Chan est une astuce intelligente, une méthode pour libérer les gens de leurs illusions, leur permettant ainsi de mener une vie équilibrée, sans plus ressentir les souffrances qui pèsent lourdement sur les âmes. Celui qui peut se séparer de l'avidité, de la haine et de l'illusion grâce au Chan a atteint son nirvana personnel, il devient heureux, attentif et un être sensible. Pourquoi le chan peut-il aussi être une ruse ? Eh bien, si vous suivez la philosophie du Chan, le monde ne changera pas, tout restera comme avant, à une exception près : vous, votre personnalité changera, car vous changerez d'identité, vous suivrez d'autres idées, vous changerez dans votre ensemble. Votre compréhension des événements, des êtres vivants et des choses connaîtra une toute nouvelle vision, car vos anciens filtres seront "mis à la retraite", de nouveaux filtres seront formés, à travers lesquels vous regarderez la vie d'une manière totalement nouvelle.

Notre personnalité, le rôle que nous jouons, notre comportement, toutes nos actions, même le corps dans son expression, tout est créé par le mental, Bouddha a dit : "Avec nos pensées, nous créons le monde !"

Celui qui suit la philosophie du Chan aura soudain "besoin", "envie" et "poursuite" de choses très différentes de ce qu'il/elle faisait jusqu'alors. Car tout ce que nous avions compris comme étant la réalité a maintenant changé, en plongeant dans le Chan, nous nous sommes créé une nouvelle réalité personnelle qui détermine maintenant les sentiments de manière très différente, libère d'autres émotions, permet d'autres contacts.

Tout ce que nous avions construit, tout ce que nous avions mis en place, tout cela n'a plus d'importance d'un seul coup pour les bouddhistes Chan (cela vaut aussi pour le grand groupe des "bouddhistes de bien-être"), l'astuce du Chan a fonctionné, a rendu la vie plus facile aux adeptes. Mais même cette réalité nouvellement acquise est une illusion, car nous l'avons également créée nous-mêmes, construite selon nos désirs, car nous voulions suivre le Chan, nous avons donc quitté les illusions du monde conditionné, nous sommes sur le chemin de la nature de Bouddha, de l'acceptation inconditionnelle de ce qui est, détournée du désir de "vouloir" l'avoir d'une manière ou d'une autre.

Peu importe que vous considériez le bouddhisme Chan (zen) comme une astuce ou que vous suiviez strictement la philosophie spirituelle comme une vision du monde ou même une religion, l'important est que vous trouviez l'équilibre, que vous ne perdiez plus si vite pied et/ou votre orientation, que vous soyez plus serein avec vous-même et vos circonstances. Personne ne peut forcer la vie, dans quelques minutes tout peut s'arrêter pour chacun d'entre nous, c'est là que Chan peut faire la différence et vous faire arrêter de construire des illusions, car la peur, la cupidité et l'égoïsme ne sont pas une base pour toute une vie, il faut bien que le déclic se fasse un jour ?

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Enseignants bouddhistes partie 2

Avez-vous déjà entendu la première partie de "Enseignants bouddhistes" hier ?

Aujourd'hui, un nombre incroyable de personnes dans le monde se disent "bouddhistes", sans pour autant connaître le contenu de l'enseignement du grand maître. Ils sont généralement attirés par la statue du prince indien méditant paisiblement, sans comprendre pourquoi, peut-être même sans y penser.

L'enseignement de Bouddha s'est répandu comme "paisible" et "attentif", mais la majorité n'a guère d'autres connaissances. Peut-être jusqu'au moment où nous faisons l'expérience d'une souffrance réelle et grave, à laquelle nous ne pouvons pas échapper par des distractions. Lorsque nous cherchons refuge dans une telle situation, c'est alors seulement que nous savons ce dont il s'agit dans le bouddhisme.

Et ce n'est qu'à partir de ce moment-là que nous pouvons l'enseigner aux autres. Pour être un enseignant bouddhiste, il faut d'abord reconnaître et surmonter sa propre souffrance. Il faut d'abord se "sauver" soi-même avant de pouvoir "aider" les autres.

Il est essentiel de reconnaître que tout est éphémère, que rien ne peut être conservé et que les attachements sont donc inutiles (car impossibles). Dans ce processus, il faut impérativement abandonner l'ancienne vision du monde apprise, car la réalité ne suit justement pas les illusions humaines. Celui qui n'a pas laissé derrière lui sa propre souffrance ne peut pas devenir enseignant dans le système philosophique de Bouddha. Peu importe qu'il s'agisse d'une souffrance physique ou mentale, car la vision bouddhiste du monde ne voit que peu de différences.

Les locuteurs de la doctrine bouddhiste sont, nous l'espérons, éveillés, ont couplé leur être avec l'univers, ne sont plus détachés. Pour les contemporains en quête de spiritualité, il est infiniment difficile de trouver ici le bon guide, à savoir un enseignant qui ne poursuit pas d'agenda personnel, qui n'a pas d'objectifs propres, qui ne se sert pas simplement des gens pour obtenir de l'argent, du pouvoir, du prestige, de la richesse ou du sexe.

Comment reconnaître un véritable orateur spirituel, quelqu'un qui n'est pas un simple vendeur comme un représentant, mais qui veut aider les gens (bien que, selon Bouddha, il n'y ait rien à aider) ? Tout simplement par le fait que les cours, les retraites ou les séminaires coûtent cher. Celui qui vante ses prestations comme s'il s'agissait d'une "bière aigre" a un tout autre agenda.

Il est difficile de trouver de bons enseignants bouddhistes (en Europe), l'enseignement a connu trop d'évolutions, chaque pays a développé ses propres coutumes, avec lesquelles l'Européen moyen normal ne sait que peu ou pas du tout quoi faire.

J'assimile l'enseignement de Bouddha comme peu de gens en Allemagne, je ne demande pas d'argent à mes lecteurs, je n'utilise pas de ruses, je ne fais pas peur aux gens, mais je raconte ma vision du bouddhisme. Si cela ne vous plaît pas, vous pouvez tout simplement cliquer ailleurs.

Le chemin est mon but !

Comme une mère protège son enfant, son unique enfant, au péril de sa propre vie, que chacun fasse preuve d'une douceur illimitée envers tous les êtres.

- Bouddha - nom d'honneur de Siddharta Gautama - 560 à 480 avant l'an zéro

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Nous construisons nous-mêmes nos cages

L'homme est un drôle d'animal, il construit lui-même ses cages, car il ne veut pas voir plus loin que son "intellect" qui a une vue d'ensemble des affaires.

Ce qui se trouve en dehors de son intellect est nié, "la tête dans le sable", cela aidera déjà. Mais ce n'est pas le cas, l'éphémère nous rattrape tous, peu importe à quel point nous nous y opposons.

Pour avoir le moins possible à faire avec la réalité, toutes sortes de cages sont construites, par les personnes concernées, mais aussi par d'autres personnes qui veulent réglementer la vie pour elles-mêmes (et pour tous les autres), afin de se sentir elles-mêmes "plus à l'aise", car il ne faut pas que ce qui dépasse l'horizon soit.

Et c'est ainsi que de plus en plus de cages sont construites, les gens construisent eux-mêmes leurs cages, rien ni personne ne les enferme, il n'y a qu'eux qui le font.

Toutes les règles qui ont été créées au fil du temps freinent les gens, on réglemente de plus en plus, on interdit, on limite, cela dure jusqu'à ce que trop de cages aient été construites, alors tout se décharge dans un grand boum, toute la colère, la déception et la nostalgie.

Les bouddhistes peuvent (devraient) regarder derrière les coulisses, ne pas s'occuper de la construction de cages, et bien sûr toujours essayer de dépasser les limites existantes, car ils ont un sentiment intérieur qui leur montre la voie, la voie que le grand maître a déjà suivie, que des gens ont suivie avant lui (que nous ne connaissons pas), et que tant de gens ont suivie depuis son vivant.

Pour cela, il ne doit plus y avoir de cages, car ce sont justement des "contenants" qui nous empêchent d'avancer, nous enferment, nous maintiennent à une place (spirituelle). Et ce n'est pas ce que nous voulons, nous ne voulons plus souffrir, nous ne voulons plus être "prisonniers" du cycle de la souffrance, nous voulons justement atteindre la "libération". Et oui, cette vision du monde "agace" certains de nos semblables, car ceux-ci veulent réglementer toutes les autres personnes, les maintenir "prisonnières" de leur misère ; "accompagnées, prises" !

Libérez-vous de ces cages !

Mais comment faire pour se libérer ? Que pourrions-nous faire pour briser nos chaînes ?

Tout d'abord, nous devons voir les choses de manière réaliste, pas idéaliste, les bouddhistes sont des réalistes, pas des rêveurs. Selon Bouddha, nous devons voir juste, connaître juste, puis parler juste et agir juste (voir Bouddhisme : le message).

Ce n'est qu'alors que nous verrons quelles cages nous retiennent prisonniers !

Ce n'est qu'alors que nous pourrons réfléchir aux cages avec lesquelles nous pouvons vivre et à celles avec lesquelles nous ne pouvons pas vivre ! Celles que nous acceptons par égard et celles que nous refusons.

Le chemin est le but !

Si les cinq obstacles existent encore chez un chercheur, il les considère comme sa dette envers le monde, ou comme une sorte de maladie, ou simplement comme un emprisonnement.

- Bouddha - nom d'honneur de Siddharta Gautama - 560 à 480 avant l'an zéro

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Nos pères

Les différents pères

Il y a quelque temps, j'étais assis dans un café de Stuttgart, sur la Schlossplatz, sous le soleil de midi.

Une dame âgée m'a demandé si la deuxième chaise était encore libre, j'ai répondu par l'affirmative, elle s'est assise et nous avons engagé la conversation.

Elle a dit qu'elle était chrétienne, j'ai répondu que j'étais bouddhiste.

"Oh, ce sont des égoïstes qui ne se préoccupent toujours que d'eux-mêmes" a-t-elle dit, j'étais étonné.

"D'où leur vient cette idée ?", ai-je demandé.

"Oui, dans le bouddhisme, il s'agit de "l'illumination", donc ses bouddhistes sont des égoïstes".

Je me suis énervé, une discussion s'est engagée sans qu'il y ait de vainqueur (comme dans la plupart des disputes), chacun avait son opinion, nous nous sommes séparés poliment, mais nous ne sommes pas devenus amis.

L'essence d'une religion n'est pas de se disputer, mais de créer l'harmonie.

Cette dame voulait-elle me dire que sa religion était meilleure que la mienne ? Quelles étaient ses motivations ?

Et pourquoi ne savait-elle pas que Bouddha n'était en aucun cas un dieu ? Et pourquoi m'a-t-elle attaqué pour avoir dit que j'étais bouddhiste ?

Et de toute façon, je considère Bouddha comme mon ancêtre, comme mon père. Tout comme elle considère probablement Jésus-Christ comme son père.

Alors, pourquoi les enfants des différents "pères" ne se respectent-ils pas plus, pourquoi n'y a-t-il pas de paix entre les religions ? Mon père est-il meilleur que le tien ?

En parlant des pères, que se passerait-il si mon père biologique était un mendiant dans la rue ? Il n'en reste pas moins mon père, s'exprimer négativement à son sujet ne serait pas non plus d'une grande aide, et certainement blessant.

Si Jésus-Christ, Allah et Bouddha étaient assis à la même table en ce moment, de quoi pourraient-ils parler ? Se disputeraient-ils ? Se moqueraient-ils des enfants des deux autres ?

MON PÈRE AVAIT L'HABITUDE DE DIRE : NE PARLE PAS PLUS FORT, ARGUMENTE PLUS SAGEMENT

- DESMOND MPILO TUTU - ECCLÉSIASTIQUE SUD-AFRICAIN - NÉ EN 1960. 1931

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David et Goliath

Qui ne connaît pas l'histoire de David, vainqueur de Goliath ?

Le petit bat le grand, tout est possible !

Dans la nature, David bat souvent Goliath, un petit virus renverse un grand homme ; les fourmis transportent un éléphant en petits morceaux et une petite graine devient un arbre géant.

Bouddha nous a appris à ne pas juger, à ne pas faire de distinction entre "bon" et "mauvais", "petit" et "grand", à ne pas "coller" d'étiquette sur les personnes ou les choses.

Le "petit" garçon du voisin peut un jour devenir président, la "petite" fille de mon ami peut devenir la découvreuse d'une substance active importante ; le "petit" ne reste pas toujours "petit", et le "grand" peut être terminé dès demain.

Le facteur temps rend tout égal, la faiblesse devient force, la force s'éteint, comme tout et tout le monde tombe en poussière.

Il en va de même pour les victoires, elles sont de courte durée, la partie où le héros vieillit, le cinéma ne la montre pas, comme il tombe malade, perd ses dents, ne peut plus tenir ses liquides, et meurt finalement dans la douleur, la fin doit toujours être "happy", sinon personne n'achète de ticket de cinéma.

Ainsi, même la victoire de David n'est plus qu'une histoire, il ne reste rien, ni lui, ni son adversaire, ni les spectateurs de l'époque, seule une "histoire" parvient à nos oreilles depuis un coin reculé de l'univers, résonne brièvement dans notre mémoire, oui, tout est possible en ce moment.

Serait-il possible de tirer une leçon du récit de David et Goliath pour notre monde actuel ?

OUI, c'est possible !

Aucune guerre n'a jamais valu la peine. Chaque bataille, chaque combat, chaque dispute était, à la lumière du temps, insignifiant, inutile, n'a apporté que de la souffrance.

Si vous classez les gens en "petits" et "grands", c'est une erreur ; même "gros" ou "maigre", "beau" ou "laid" ne s'approche pas de la vérité, ne portez pas de jugement. Ressentez l'énergie, mais ne la regardez pas avec les yeux.

Car l'être humain vaut ce que nous lui attribuons, la valeur peut changer, la vie est comme un fleuve.

La plupart du temps, c'est la perte qui nous apprend la valeur des choses.

- Arthur Schopenhauer - Philosophe allemand - 1788 à 1860

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Le bouddhisme et les dieux

Le bouddhisme et les dieux

Depuis les temps les plus reculés, les hommes ont prié les dieux les plus divers. Dans les grottes de nos ancêtres, on trouve des statues d'idoles, des figurines et des objets de dévotion religieuse.

Il s'agissait toujours de s'adresser à un "dieu". Prier a toujours été le fait de s'adresser à une "instance supérieure".

Au cours de l'histoire mouvementée, il y a eu des milliers de dieux, souvent les divinités se ressemblaient même, les caractères et les caractéristiques se répétaient (par ex. les différents "dieux de la mer").

Souvent, des armées s'affrontaient dans des guerres, les prêtres respectifs priaient pour la victoire de leurs troupes.

Les dieux sont venus et les dieux sont partis, selon l'esprit du temps et les goûts des hommes.

On peut aussi prier une "tête de poisson", à condition d'y croire.

Le bouddhisme se distingue totalement sur ce point. Il ne s'agit pas de la recherche d'un sauveur, d'une figure extérieure, mais de la quête de "l'illumination" (la solution à cela se trouve en nous, selon Bouddha).

Aucun dieu, aucune personne, personne ne peut nous apporter cet état, nous sommes les seuls à pouvoir le rechercher, en nous, pas à l'extérieur.

C'EST LE BOUDDHA HISTORIQUE QUI SEMBLE ÊTRE À L'ORIGINE DE CETTE CITATION :

QUEL EST LE SENS DE PRIER LES DIEUX ? N'EST-IL PAS INSENSÉ DE CROIRE QU'UN AUTRE PEUT NOUS PROCURER LE BONHEUR OU LA MISÈRE ?

QUAND ON PARLE À DIEU, ON EST RELIGIEUX. SI DIEU NOUS PARLE, NOUS SOMMES FOUS.

- DR. GREGORY HOUSE - MÉDECIN FICTIF DANS UNE SÉRIE TÉLÉVISÉE AMÉRICAINE

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Force de volonté

La volonté est une chose, elle développe parfois des forces incroyables. Certes, selon le grand maître, nous ne devrions rien vouloir, mais dans la vie quotidienne, nous retombons plus souvent dans nos comportements appris.

Il y a une différence incroyable entre le fait d'accomplir nos tâches et nos occupations quotidiennes avec des amis ou avec réticence. Une circonstance importante uniquement pour nous, peut-être encore de peu d'importance pour notre entourage direct, mais le reste du monde ne s'intéresse pas à notre état d'esprit.

Comment est-ce que je veux aborder les choses, mon travail, mes obligations, ma vie ? Est-ce que je veux, ou est-ce que je ne veux pas ?

Celui qui "veut" mènera une belle vie, franchira sans peine les étapes de la journée. Mais celui qui ne "veut pas" se sentira mal à l'aise et traversera péniblement le temps.

Nous distinguons les choses et les personnes selon que nous les "voulons" ou non. Selon notre décision, nous ne ferons "volontiers" que ce que nous voulons, ce que nous ne "voulons" pas, nous essaierons de l'éviter, de le faire traîner, de le laisser passer. Selon Bouddha, nous ne devons rien vouloir, car c'est justement le fait de vouloir qui crée nos souffrances. Celui qui ne veut rien ne veut pas non plus rien, il prend ce qui vient, il ne sera pas déçu si cela ne se passe pas comme il le "voulait".

Mais celui qui est également contraint de faire ce qu'il ne "veut" pas, par exemple parce qu'il "doit" le faire, est arrivé dans la prison mentale dans laquelle il s'est lui-même enfermé.

Supposons que vous refassiez la même action, mais cette fois-ci en "voulant", alors tout serait pareil, sauf vous, l'approche serait complètement différente, sinon rien ne changerait du tout. Ce que vous aviez tant de mal à faire auparavant, vous le feriez maintenant plus facilement "à la main", c'est la seule différence.

Personne n'a uniquement affaire à des personnes et à des choses qu'il/elle aime, trouve bonnes et aime faire. La vie n'est pas un concert de souhaits. Soit vous soutenez pleinement votre karma, vous affirmez votre destin, soit la vie sera très dure pour vous (et le sera encore plus). Ce qui peut arriver dans la vie n'est pas en notre pouvoir, mais ce que nous faisons et comment nous le faisons.

Il ne fait pas si beau dans votre région ? Cela dépend, si vous le trouvez beau, c'est le plus bel endroit de la terre. Si vous trouvez votre partenaire beau, alors il/elle l'est aussi. Vous pouvez justement choisir comment vous voulez gérer la situation, les gens, votre palais de pensées.

Donc, si vous êtes consentant, vous mènerez une "belle" existence, sinon, tant pis. C'est à vous de décider, en fonction de votre volonté.

Le chemin est le but !

Car la volonté, c'est ce que j'appelle agir, car si la volonté est là, on agit, que ce soit par des œuvres, des paroles ou des pensées.

- Bouddha - nom d'honneur de Siddharta Gautama - 560 à 480 avant l'an zéro

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Les histoires d'Ésope

Le poète grec Ésope vivait à peu près à l'époque de Bouddha. Il a fondé ce que l'on appelle le "récit d'exemple", il transmettait dans ses courtes histoires une "morale" et des "valeurs".

L'expression allemande "obtenir une part de lion" remonte à un récit d'Ésope, la "Fable de la part du lion". Dans cette histoire, un lion et un âne partent ensemble à la chasse. Le lion partage le butin en deux tiers pour lui et un tiers pour l'âne, tout simplement parce qu'il est le plus fort. Il a trouvé dans la fable de nombreux arguments pour expliquer pourquoi la part principale lui revenait.

Dans la conclusion de l'histoire, l'auteur met en garde contre la société des "puissants", pour lesquels le droit ne s'applique pas.

MALHEUR / À LA PAUVRE VICTIME, SI LA MÊME BOUCHE / QUI A DONNÉ LA LOI, PRONONCE AUSSI LE JUGEMENT !

- FRIEDRICH VON SCHILLER - PHILOSOPHE ALLEMAND - 1759 À 1805

Les œuvres d'Ésope ont toujours leur importance sociale, puisqu'elles traitent des faiblesses humaines qui, comme chacun sait, ont perduré. La bêtise, l'envie, l'avarice, la vanité, autant de sujets qui font encore aujourd'hui les gros titres de nos journaux.

À travers ses histoires, Ésope nous a transmis une sagesse qui ressemble beaucoup à l'enseignement de Bouddha et qui a été développée de manière similaire dans la Bible.

En tant que bouddhistes, nous savons que tout est déjà écrit, que nous devons accepter notre "karma" comme une donnée immuable.

Que nous soyons riches ou pauvres, les lois universelles sont les mêmes pour tous les êtres humains, nous ne pouvons rien y changer.

Toutefois, l'"illumination" nous offre une issue au cycle de la souffrance.

Bouddha n'était pas le seul à être "illuminé", de nombreuses personnes avant lui avaient atteint ce niveau de perfection, et de nombreuses personnes après le grand maître se sont également "éveillées".

Peut-être qu'Ésope était l'un de ces "éveillés" ?

Si tu veux garder un secret, tu dois aussi le cacher à toi-même

- George Orwell - Écrivain, essayiste et journaliste britannique - 1903 à 1950

Si vous vous comportez comme une rock star, vous serez traité de la même façon

- Marilyn Manson - musicien américain et membre du groupe de rock Marilyn Manson - né en 1969

On ne rencontre rien que l'on ne puisse supporter par nature

- Marcus Aurelius - empereur romain de 161 à 180

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Plonger dans la nature de Bouddha

Celui qui a quitté la profonde vallée des désirs, des opinions, des évaluations et des décisions, se rapproche de plus en plus de sa nature de bouddha. Non plus : "je suis le ou la .......", ou : "je suis le ........", ni : "je suis ce .......", non, mais seulement : "je suis", totalement sans mettre ensuite une description, ou une profession, ou un sexe, simplement sans aucune explication !

Car peu importe ce (ou qui) vous êtes, l'important est que vous soyez ! Sans caractéristiques, sans rôle, sans volonté feinte ; celui qui peut le faire a atteint la sécurité ultime, il s'est incroyablement rapproché de sa nature de bouddha.

Bien sûr, il faut pouvoir le faire, avoir les nerfs adéquats, les développer d'abord, développer l'entreprise, se fixer les étapes nécessaires. Toutefois, sans le vouloir, mais en donnant à la chose une véritable liberté, en se donnant la possibilité de réfléchir aux expériences vécues, en ouvrant une base spirituelle qui permet ensuite, après une bonne partie du chemin, une présence puissante qui peut se passer de peurs.

Pour atteindre un tel état d'être, "on" doit d'abord s'occuper de son "être", ne plus se laisser porter, ne plus vivre d'instant en instant. Pour cela, rien n'est plus adapté que la philosophie du maître des maîtres, qui expliquait précisément (mais dans un langage d'un autre temps) comment il fallait suivre le chemin. Toutes les souffrances proviennent de l'attachement que nous, les humains, développons (malgré une meilleure connaissance) parce que nous avons tellement peur de la vérité.

Le "je suis" est le début du chemin qui mène à la porte sans porte sur le chemin sans chemin qui trouve son apogée dans le nirvana.

Celui/celle qui pense pouvoir tout déterminer et expliquer avec son intellect ne peut pas suffisamment lâcher prise, il/elle doit faire confiance, laisser l'enseignement du Bouddha prendre son cours. Ce que nous pensons savoir, selon le grand maître, n'est de toute façon qu'une illusion, mais le "je suis", c'est un fait temporaire.

Celui qui fait alors l'expérience de la contradiction entre l'intellect et le lâcher-prise fait encore un pas de plus vers l'éveil, il peut "saisir" lentement la situation, se faire de plus en plus de réflexions, qui sont alors de plus en plus ciblées.

Puis, un beau jour, le "je suis" disparaîtra également, la profondeur de l'enseignement pourra être expérimentée, l'éveil sera à portée de main.

La véritable nature de bouddha sommeille juste en dessous du "je-bin", encore recouverte de débris et d'éclats accumulés au cours de la vie.

Comme toujours, le chemin est le but !

Que mon action soit largement louée, à moi le prestige, à moi l'honneur !

A moi la domination sur tout ce que je veux et à qui je m'oppose !

L'insensé pense et se laisse aveuglément guider vers l'avidité et l'orgueil.

- Bouddha - nom d'honneur de Siddharta Gautama - 560 à 480 avant l'an zéro

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L'urgence

Comme dans toute religion (ou vision du monde), il existe dans le bouddhisme des lieux où les gens se rendent en pèlerinage pour se connecter à la spiritualité particulière de la région, pour exprimer des souhaits et demander leur réalisation, ou tout simplement pour rechercher leur propre moi dans la paix et la tranquillité.

Lors d'un de ces pèlerinages, un homme pieux traversa un jour un désert inhospitalier, l'air était sec, le chemin poussiéreux, la destination encore lointaine. Lorsqu'une tempête s'est levée, il a perdu tout sens de l'orientation, a erré, a perdu son chemin. Il s'éloignait de plus en plus de son chemin, s'enfonçait de plus en plus dans le désert de sable. Il n'avait plus de provisions, il n'y avait plus de maison, plus d'homme, plus d'animal.

En fouillant à nouveau dans ses poches, il remarqua une petite pomme verte qu'il avait prise dans un arbre en passant quelques jours auparavant, il ne se souvenait même plus pourquoi il avait empoché cette pomme pas encore mûre. Il se réjouit bien sûr de cette trouvaille inespérée dans ses poches, mais il remit la pomme dans sa poche, car elle n'était pas du tout mûre.

Le pèlerin continua à chercher son chemin initial, mais il s'était désespérément perdu. Sa faim ne cessait d'augmenter et la soif lui faisait presque perdre la raison. Plusieurs fois, il pensa à abandonner, à s'asseoir et à s'endormir, dans l'espoir de ne plus jamais se réveiller et d'échapper ainsi à l'épreuve du destin. Mais il pensait toujours à la petite pomme verte qui attendait d'être mangée dans sa poche, il la sortait souvent, la regardait presque avec amour, car d'une certaine manière, cette pomme symbolisait l'espoir pour lui, si bien qu'il la remettait dans sa poche en se disant qu'il ne mangerait cette pomme qu'en cas d'extrême nécessité. Et pour l'instant, la situation n'était pas si grave que cela, c'est pourquoi il remettait toujours la pomme dans sa poche.

La pomme est ainsi devenue pour le pèlerin un puissant synonyme d'espoir, car il avait quelque chose dans sa poche en cas d'urgence, il avait quelque chose sur quoi il pouvait compter, il n'était pas sans provisions.

Après une longue période d'errance, l'homme épuisé a finalement retrouvé son chemin initial, vers son lieu d'origine, en route vers sa destination. Il s'était sauvé lui-même, voyait à nouveau des gens, trouvait de l'eau et de la nourriture. Lorsqu'il put enfin se reposer à l'ombre d'un palmier, il sortit la pomme de sa poche et la croqua avec plaisir, encore acide. La pomme était délicieuse, c'était la meilleure pomme qu'il ait mangée de sa vie.

Le chemin est le but !

Si tes pensées te poussent à l'extrême, si tu jettes des regards avides de plaisirs

La soif ne fait que croître, la soif crée tes liens : de fortes cordes.

- Bouddha - nom d'honneur de Siddharta Gautama - 560 à 480 avant l'an zéro

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Bodhidharma

Qui était Bodhidharma ?

Bodhidharma était un moine bouddhiste et le fondateur du Temple de Shaolin ; c'est pour cette raison que nous allons parler de lui ici. Comme pour tous les personnages historiques, les histoires sont "embellies" et "rendues plus vivantes" de génération en génération.

Bodhidharma (en abrégé : Damo) a vécu environ de 444 à 529 après J.-C. ; il est né en Inde ou en Perse et aurait eu les yeux bleus, raison pour laquelle les chroniques chinoises l'ont appelé le "diable aux yeux bleus". Il a également été formé aux arts martiaux, comme le vajramushti (style indien) ou le pahlavani (style persan), qui ont eu par la suite une grande influence sur le kung fu Shaolin.

L'histoire ne dit pas comment Damo est entré en contact avec la philosophie de Bouddha. A cette époque, d'innombrables moines et prédicateurs itinérants parcouraient tout l'espace asiatique pour transmettre leurs enseignements, mais aussi, bien sûr, pour gagner leur vie. Damo a probablement rencontré un disciple de Bouddha qui l'a formé pour devenir moine bouddhiste.

Selon la conception de l'époque, un moine devait vivre de manière ascétique et abstinente, prêcher et marcher (moine itinérant). Certes, il y avait déjà des monastères à l'époque, mais la plupart des différents érudits ne trouvaient pas refuge dans un temple. Ils n'avaient donc pas d'autre choix que de gagner leur vie en "prêchant de manière itinérante".

Damo est toutefois parti beaucoup plus loin que les autres moines bouddhistes. Il traversa l'Himalaya et se rendit en Chine à la cour de l'empereur chinois Wu-Di. Celui-ci a fait entrer la Chine dans un "âge d'or". Une richesse inimaginable et des bâtiments magnifiques sensationnels firent de la cour impériale le centre du monde de l'époque ("Chine", en chinois, signifie "le pays du milieu").

A la cour de l'empereur s'était développée une tradition selon laquelle des moines indiens répandaient l'enseignement de Bouddha en faisant du prosélytisme. Les prédicateurs itinérants étaient devenus une sorte de "normalité".

Se distinguer de la masse n'était pas chose aisée. D'autant plus que l'empereur chinois était fermement ancré dans le confucianisme et devait rejeter les idées bouddhistes. Mais Damo a réussi à atteindre l'empereur Wu-Di avec ses opinions.

Il semble qu'il ait réussi à expliquer à l'empereur, qui s'était distingué par un grand nombre de "bonnes actions", que le fait de faire de bonnes actions n'entraînait pas nécessairement le "salut" ou même "l'illumination".

Celui qui fait des choses positives parce qu'il en attend des avantages, obtient exactement le contraire. "Faites le bien et parlez-en", dit-on aujourd'hui, mais la philosophie fondée par Damo, son développement des enseignements de Bouddha, montre que faire de bonnes choses uniquement pour en retirer de la gloire est faux et déshonorant.

L'empereur Wu-Di aurait donné à Damo le site de l'actuel temple Shaolin dans les montagnes Song Shan, sur l'une des cinq montagnes sacrées de Chine, pour qu'il y propage sa vision de la vie. C'est là qu'il a médité pendant neuf ans dans une grotte. Une pratique courante dans la philosophie d'introspection dérivée du bouddhisme Mahayana. C'est à cette époque que Damo a développé une sous-variété de bouddhisme, le bouddhisme Chan (plus connu sous le terme japonais de zen). L'idée centrale du Chan est que l'illumination recherchée peut être atteinte de manière autonome en se plongeant dans la méditation.

Les mots sont des illusions

- Bodhidharma (abréviation : Damo) - Citation originale

La vie de chacun se caractérise en particulier par des tournants, des moments qui marquent le destin, qui déterminent l'avenir.

Si vous réfléchissez bien à la question, vous pouvez penser à quelques-uns de ces tournants, comme la naissance de vos enfants, la rencontre de votre partenaire, les grandes fêtes de famille ou les nombreuses choses, mais plus petites, qui ont fait prendre une certaine direction à votre vie.

Chaque carrefour est un tel tournant pour nous, nous pouvons soit nous rendre au travail le matin, soit laisser derrière nous la vie que nous avons menée jusqu'à présent, prendre un nouveau départ, déménager. Vous connaissez certainement l'histoire de l'homme qui est allé chercher des cigarettes en vitesse, mais qui n'est jamais revenu.

Vous ne devez rien faire demain comme aujourd'hui, vous pouvez changer votre vie tous les jours, que ce soit à grande ou à petite échelle, rien n'est "gravé dans la pierre", tout change en permanence, alors pourquoi devriez-vous toujours rester la même personne ?

Qu'aimeriez-vous changer ? Qu'est-ce qui est à court terme, à moyen terme, à long terme ? Où vous voyez-vous dans quelques semaines, dans quelques mois, dans quelques années ? Qu'est-ce qui est important pour vous ?

Les tournants de ma vie, je m'en souviens bien, le baccalauréat, les études de droit à Hambourg, mon temps en Chine et aux États-Unis, le mariage, la naissance de ma fille, la séparation d'avec ma famille, les nombreux petits événements, si j'y pense en écrivant ce texte, il y a eu quelques moments importants.

Je me demande ce que l'avenir nous réserve, certainement encore quelques tournants, mais maintenant que je suis plus âgée, puis-je aussi apprécier ces moments lorsqu'ils se produisent ?

Et vous ? Remarquerez-vous les prochains tournants ou vous contenterez-vous de vivre au jour le jour sans vous rendre compte de leur portée ?

Selon Bouddha, tous les moments sont de toute façon égaux, selon le grand maître, nous ne devons pas donner trop d'importance à la succession des jours, mais plutôt rechercher "l'illumination" comme l'essence de la philosophie.

Êtes-vous prêt à passer votre vie en revue, à vous souvenir des moments particuliers et à les mettre en relation avec l'enseignement du maître des maîtres ?

Si un tel tournant commence à nouveau dans votre vie, vous le remarquerez cette fois, car vous êtes maintenant attentif, vigilant, prudent et concentré. Celui qui vit l'attention sait apprécier les moments, vivre l'instant présent, rester dans l'ici et maintenant, ne pas s'égarer et ignorer les illusions que le palais de la pensée réserve ainsi.

Le chemin est le but !

Nous détournons notre esprit de ces états et le dirigeons ainsi vers l'élément sans mort.

- Bouddha - nom d'honneur de Siddharta Gautama - 560 à 480 avant l'année zéro

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La réalité expliquée en 5 minutes

Diriez-vous que vous "êtes" pleinement dans la réalité ? Ou est-ce plutôt le fait que vous "jouez" parfois un rôle ?

Et d'ailleurs, qu'est-ce qui est réel et qu'est-ce qui est imaginaire ?

Est-ce que nous, en tant que groupe, nous nous rapprochons d'une sorte de réalité "commune", avec un idiome "collectif" ?

Selon l'enseignement du Bouddha, il n'y a pas de réalité ; selon le maître des maîtres, la vie est tout simplement un rêve.

Comme on fait son lit, on se couche ; montre-moi tes amis et je te dirai qui tu es !

Vouloir "croire" quelque chose ne le rend pas "vrai".

Celui qui surfe sur ce blog s'intéresse au moins au bouddhisme, il a peut-être une vision du monde plutôt centrée, en tout cas il a en vue la voie de Bouddha.

Il est dit ici que la connaissance et la décision justes mènent à la parole et au comportement justes.

Si nous reconnaissons pourquoi nous sommes tels que nous sommes, les nombreuses choses inhabituelles qui nous entourent s'expliquent d'elles-mêmes. Celui qui observe sa perception personnelle de la réalité constatera que rien ne peut être réel et que les choses ne sont justement pas ce qu'elles semblent être.

Nous tirons les bonnes conclusions de cette constatation. Mais ce faisant, nous ne plions PAS la vérité en une réalité "commune" qui ne peut pas exister. Et c'est là que le bât blesse dans la plupart des cas. Les hommes se plient eux-mêmes, ainsi que leurs semblables et la nature, à une réalité idéalisée qui, selon Bouddha, ne peut pas exister, et encore moins de manière frappante.

Celui qui voit les choses telles qu'elles sont ne peut pas faire autrement, il doit aussi prendre la bonne décision.

Ces deux premières étapes (connaissance et décision) sont suivies par le fait que nous devons parler correctement et agir correctement. Ce qui est bien avec le bouddhisme, c'est qu'il n'explique pas ce que signifie agir et parler correctement ; les bouddhistes ont une très bonne intuition des choses qui sont correctes et savent aussi lesquelles ne le sont pas.

Parler correctement est important, ma mère dit toujours : "ce qui est vrai peut être dit". Même si je risque d'être désavantagée en parlant correctement, je dirai quand même la vérité, même s'il est parfois plus sage de se taire si l'on "garde" les mots pour plus tard.

L'action juste suit la parole, l'homme vit par ses actes et par ses paroles.

Rien ne m'ébranle, car rien n'est réel, tout est surréaliste.

Il n'y a pas de séparation, car rien n'est lié.

Tout est énergie, qui se déchaîne en boucles et en spirales d'une puissance insaisissable, entourée de couleurs éclatantes.

Aurez-vous le courage de vous pencher sur votre propre personne ? Se poser la question cruciale : qui suis-je ?

Un bouddhiste n'a pas besoin qu'on lui dise ce qui est juste, il le sait !

Selon Bouddha, on ne peut pas voir les réalités, ni les percevoir !

CELUI QUI NE CROIT PAS AUX MIRACLES N'EST PAS UN RÉALISTE

- DAVID BEN-GOURION - ANCIEN PREMIER MINISTRE ISRAÉLIEN - 1886 À 1973

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Le poids de confort est notre décision

Comment atteindre son poids de forme !

Le poids de forme. Vous êtes-vous déjà demandé de quoi il s'agissait ?

Vous voulez manger avec plaisir, vous sentir bien dans votre peau et atteindre le poids qui vous convient ?

Nombreux sont ceux qui s'efforcent de suivre les nouvelles tendances en matière de fitness et de régime, de se rapprocher d'un idéal physique qui peut s'avérer difficile à atteindre.

Littérature d'auto-assistance, livres et produits diététiques, programmes sportifs, effet yo-yo, la chasse au corps parfait a donné naissance à toute une industrie de l'amaigrissement.

Poids idéal, indice de masse corporelle, low carb, il est difficile d'échapper à la compulsion du régime. Chaque magazine fait de la publicité pour ce délire lucratif et collectif, "maigrir sans sport" est en tête des recherches sur Google, mais environ 95% des régimes échouent. Et nous, Européens, sommes trop gros ; 53% des femmes et même 67% des hommes sont en surpoids !

D'une manière générale, on peut dire que perdre du poids est très simple. De la même manière que nous avons pris la décision de prendre du poids (OUI, c'était une décision), nous pouvons perdre du poids tout aussi facilement, à savoir lorsque nous prenons la décision de le faire.

Je ne veux pas proposer ici de régime, ni diffuser des conseils "utiles" pour perdre du poids, je veux simplement attirer l'attention sur le fait qu'au début d'une action, il y a toujours la décision.

Si vous déterminez votre poids idéal et décidez de l'atteindre, et en combien de temps, alors ce poids idéal deviendra votre nouvelle réalité.

Le maître de tous les maîtres, Siddhartha Gautama, a dit que tout vient comme cela doit venir.

La pleine conscience dans la vie quotidienne signifie ne consommer que la quantité dont nous avons réellement besoin, le poids de confort est donc aussi une vision bouddhiste du monde, et pas seulement une vision de la santé.

Réfléchissez à la quantité de nourriture réellement nécessaire à votre RESPONSABILITÉ ÉNERGÉTIQUE personnelle, prenez le temps de déterminer l'alimentation intuitive, la pleine conscience et l'amour de soi nécessaires à votre vie. Le métabolisme de base peut varier considérablement d'une personne à l'autre en fonction de l'activité physique et du niveau d'activité.

Si vous prenez la décision d'atteindre votre poids de forme, rien ni personne ne peut vous arrêter. Il ne s'agit pas d'un régime, mais d'un RÉGLAGE INTÉRIEUR.

Le reste du monde vit pour manger, alors que je mange pour vivre.

- Socrate - Philosophe grec - 469 à 399 BC

Il ne suffit pas de savoir, il faut aussi appliquer. Il ne suffit pas de vouloir, il faut aussi faire.

- Johann Wolfgang von Goethe - Poète allemand - 1749 à 1832

Que tu penses que tu peux ou que tu penses que tu ne peux pas, tu as raison.

- Henry Ford - Fondateur du constructeur automobile Ford Motor Company - 1863 à 1947

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Liberté de choix

A chaque carrefour, nous pouvons décider d'avancer, de reculer, de tourner à droite ou à gauche ; au prochain carrefour, encore, puis encore, toujours.

Les décisions sont souvent une chose, elles ne sont pas faciles à prendre. Et une partie non négligeable des gens ne parvient pas du tout à se décider.

Oui, nous sommes libres de nos choix, du moins en théorie. Mais en réalité, il en va généralement tout autrement, l'épreuve de force quotidienne est soumise à toutes sortes de contraintes, nous devons tenir compte de l'environnement, des conventions, du système social, des sentiments et des opinions, des nécessités et des conditions existantes.

Vous êtes dans une relation de couple malheureuse ? Pourquoi y restez-vous ?

Le travail ne vous plaît pas ? Quand allez-vous en chercher un autre ?

Les amis vous agacent ? Allez-vous en parler ou en chercher de nouveaux ?

Vous êtes trop gros ? Mangez-vous plus sainement maintenant ?

L'appartement est trop cher ? Pouvez-vous vous résoudre à en obtenir un autre ?

Même si nous ne décidons pas, cela implique toujours une décision, par exemple si vous ne cherchez pas de nouveau travail, vous avez décidé de garder votre ancien emploi. Ou si vous vous accommodez de votre partenariat, vous avez décidé de ne pas chercher un nouveau partenaire. Vous continuez à laisser vos amis profiter de vous ? Alors cela aussi est une décision, l'inaction est aussi une décision. Par le processus de sélection silencieux, nous éliminons les choses et les êtres vivants que nous ne CHOISISSONS pas, nous décidons consciemment de ne pas le faire, en restant justement inactifs.

Le Bouddha a consacré beaucoup de temps, de recherche et de réflexion à l'esprit et aux états d'esprit. Sur le chemin de l'illumination, nous devons "entrer en nous-mêmes", aller au fond des événements, ne jamais simplement ACCEPTER les choses, mais remettre tout et tous en question, ne pas utiliser de jugements préfabriqués (préjugés), mais toujours prendre une nouvelle décision, du moins dans la mesure du possible.

Et vraiment tout est une décision, nous sommes libres de choisir, nous pouvons tout décider à nouveau, évaluer différemment. Chaque jour, nous pouvons changer d'avis, accorder une importance différente aux choses et aux êtres vivants, même le passé peut être vu aujourd'hui différemment de ce que nous avons vu hier, car nous regardons aujourd'hui les événements passés avec un autre état d'esprit. Est-ce que tel ou tel événement était alors vraiment aussi grave que je le croyais ? N'est-ce pas lui qui a fait de moi la personne que je suis aujourd'hui ? M'a-t-il conduit à l'endroit où je me trouve actuellement ? N'était-ce pas mon karma ?

Le chemin est le but !

J'ai reconnu en moi la liberté de l'inertie

- Bouddha - nom d'honneur de Siddharta Gautama - 560 à 480 avant l'an zéro

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Vertus

Bouddha a exhorté à une vie vertueuse, à des valeurs et des contenus, à la cohésion et à la discipline.

Tout d'abord, il existe différents types de vertus, les qualités d'importance primaire (vertus primaires), ainsi qu'un niveau inférieur, appelé vertus secondaires.

Les vertus primaires sont par exemple la modestie, le respect et la probité, la connaissance, la pensée, la parole et l'action justes, les ingrédients sur le chemin de la lumière de la connaissance mentionnés à maintes reprises par Bouddha, qui ne se distinguent guère des anciennes valeurs allemandes.

Mais aussi l'importance des vertus secondaires comme la discipline, l'assiduité et la ponctualité, qui sont, dans la philosophie du maître de tous les maîtres, les pierres angulaires incontournables d'une société qui fonctionne et de tout membre décent de la communauté.

Les vertus, pour la société du plaisir d'aujourd'hui, apparaissent comme un mot impropre, qui semble être hors du temps. Mais au fil des siècles, seuls les peuples qui cultivent des contenus et des valeurs ont réussi. Lorsque la Rome antique a définitivement sombré dans la décadence, la luxure et la suffisance, les "barbares" étaient déjà aux portes. Les peuples sont venus, les cultures sont parties, un renouvellement perpétuel de l'espèce humaine se déroule par vagues tout au long de l'évolution. Et dans les périodes dépourvues de vertus, il s'est avéré et se révèle toujours qu'un fatalisme s'empare des hommes, les recouvre comme une bouillie épaisse, paralyse et bloque tout le monde.

Quelles sont les vertus qui sont importantes pour vous, qu'est-ce qui vous motive, qu'est-ce qui vous dérange chez les autres ? Y a-t-il des vertus si importantes pour vous que vous ne pouvez pas tolérer l'absence chez votre entourage ?

Toute ma journée se compose de travail, d'assiduité et d'accomplissement du devoir, mon agenda est suivi quotidiennement de manière conséquente, beaucoup de sommeil, du yoga, une alimentation saine, du travail, l'entretien de mes relations, je poursuis mes tâches dans un rythme serré.

Celui qui suit les enseignements de Bouddha sait que la vie n'est qu'un rêve dont il faut s'éveiller. C'est pourquoi nous devrions aussi suivre notre corps et non notre rationalité, car notre subconscient a plus de clarté, le fait de réfléchir dans tous les sens, cela apporte encore plus d'incertitudes.

Mais tant que nous nous laisserons aller, que nous ne voudrons pas suivre les vertus primaires, et encore moins les vertus secondaires, nous ne serons pas vraiment satisfaits de nous intérieurement, car nous savons qu'il manque une partie.

Supposons que vous fassiez plus d'efforts pour les vertus, que vous vous efforciez toujours plus, que vous rendiez la vie plus raisonnable, que vous suiviez le Bouddha sur son chemin, qu'auriez-vous à perdre ?

Une communauté sans vertus ne tardera pas à se déchirer, les individus se jetteront les uns sur les autres, les valeurs se perdront, jusqu'au jour où il ne restera presque plus personne. Qui sait, l'humanité s'est peut-être déjà autodétruite des centaines de fois avant de repartir de zéro.

Le chemin est le but !

Garde-toi des actes de colère, fais du corps ton serviteur.

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Sutra du diamant Chapitre II

Chapitre II

LE VÉNÉRABLE BOUDDHA DIT : "VÉNÉRABLE DU MONDE, Y AURA-T-IL DANS L'AVENIR DES GENS QUI AURONT VRAIMENT CONFIANCE EN TON ENSEIGNEMENT, SIMPLEMENT PARCE QU'ILS EN AURONT ENTENDU PARLER ?"

LE VÉNÉRABLE BOUDDHA RÉPONDIT : "DANS DES CENTAINES D'ANNÉES, DES GENS SE DÉLECTERONT ENCORE DE MES PAROLES, ET CERTAINS Y TROUVERONT AUSSI LEUR ILLUMINATION. EXPRIMER LA CONFIANCE UNIQUEMENT PAR DES MOTS PEUT SEMBLER DIFFICILE AU DÉBUT, MAIS LA FOI ET LA CONFIANCE SONT DE BONS COMPAGNONS SUR LE CHEMIN DE LA VÉRITÉ".

"AVANT MOI ET APRÈS MOI, DES HOMMES RÉPANDRONT LA BONNE SEMENCE, DES DIZAINES DE MILLIERS DE BOUDDHAS ONT PROCLAMÉ ET PROCLAMENT ENCORE LA DOCTRINE DU DÉPASSEMENT DE LA SOUFFRANCE".

QUE VOULAIT DONC DIRE LE BOUDDHA À SON DISCIPLE ?

TOUS LES HOMMES PEUVENT ÊTRE OU DEVENIR BOUDDHA, S'ILS LE VEULENT.

L'ILLUMINATION N'EST PAS UN DROIT EXCLUSIF RÉSERVÉ AU BOUDDHA HISTORIQUE, MAIS AU CONTRAIRE, CETTE VOIE EST OUVERTE À TOUT ÊTRE HUMAIN. IL Y AVAIT DÉJÀ DES PERSONNES ILLUMINÉES AVANT LE BOUDDHA, ET IL Y EN A EU ET IL Y EN AURA ENCORE APRÈS SA MORT.

MAIS POUR ATTEINDRE CE STADE SOUHAITABLE (UNE VIE HEUREUSE SANS SOUFFRANCE), IL FAUT D'ABORD DONNER UNE CHANCE À LA CHOSE.

ET SI LE BOUDDHA HISTORIQUE DISAIT LA VÉRITÉ, SI UN BOUDDHA SOMMEILLAIT VRAIMENT DANS TOUS LES ÊTRES HUMAINS ?

DONNEZ 24 HEURES À LA PHILOSOPHIE, ESSAYEZ DE VIVRE UNE JOURNÉE ENTIÈRE SELON L'ENSEIGNEMENT.

QU'AURIEZ-VOUS À PERDRE ? PERSONNE NE LE REMARQUERA, JUSTE POUR VOUS !

FAITES VRAIMENT CONFIANCE AUX PAROLES DE L'ETRE SUPRÊME PENDANT 24 HEURES, ESSAYEZ DE LIBÉRER VOS PENSÉES, DE NE PAS JUGER ET DE NE VOUS ATTACHER À RIEN, JUSTE UNE FOIS POUR ESSAYER, PENDANT UNE JOURNÉE.

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Les choses négatives

On me demande très souvent comment gérer les nombreuses choses négatives qui nous entourent. Ma réponse est simple : il faut les ignorer.

Premièrement, le terme "négatif" contient déjà un jugement de valeur (selon le grand maître, nous ne devons pas juger), deuxièmement, selon Bouddha, nous ne devons pas laisser ces expériences nous atteindre, mais simplement les laisser être ce qu'elles sont, nous occuper de nous-mêmes et de notre environnement, car nous ne pouvons rien changer, mais nous pouvons donner l'exemple aux autres par nos actions.

Supposons que nous rassemblions tous les habitants sur la place principale et que nous manifestions ensemble (c'est probablement illusoire, tout le monde n'aura jamais la même opinion), est-ce que cela changerait vraiment quelque chose ? Quels que soient nos cris et nos cris de colère ? Probablement pas. Car les choses se passent comme elles doivent se passer, pas autrement.

Mais si nous portons nous-mêmes notre sagesse comme une chemise ample, si nous devenons un modèle par notre apparence, alors nous pourrons peut-être impressionner les gens autour de nous pour qu'ils nous "imitent". Vivre l'enseignement de Bouddha vers l'extérieur, ne pas se contenter d'ériger des statues dans le salon, non, mais montrer aux autres une issue à la souffrance, précisément par nos propres actions, paroles et vies.

Les choses négatives sont une question de sentiment. Si je regarde constamment les informations sur la guerre et la misère, quelque chose change en moi, la guerre elle-même ne change pas du tout. Il y aura une souffrance infinie, que j'en sois conscient ou non, seul mon moi changera. Mais si je porte mon attitude "comme une chemise décontractée", alors je peux montrer aux autres que tout n'est pas que misère et détresse, mais qu'il existe une issue au cycle de la souffrance.

Dans ce contexte, peu importe (tout d'abord) que je sois un yogi éveillé ou un "bouddhiste de confort", l'important est de me mettre en route, de suivre le maître des maîtres sur le chemin, de "m'approprier" l'exemple du Bouddha, afin de pouvoir transmettre l'enseignement à mon entourage. Mais pas en faisant du prosélytisme, mais en présentant un modèle dont la chemise ample est si belle que celui ou celle qui la porte semble être sur la bonne voie. Et le bon chemin, ce n'est pas la guerre ni la misère, car l'homme qui a la bonne attitude ne porte plus toutes les fautes du monde.

Si la conversation porte à nouveau sur des choses négatives, n'y participez tout simplement pas, laissez la mauvaise énergie s'écouler sur vous comme l'eau sur un parapluie.

Lisez dans les prochains jours comment vous devriez, selon moi, gérer les choses, les personnes et les expériences "négatives".

Le chemin est le but !

Ne choisis jamais les mauvais comme amis, ne choisis jamais les méchants comme amis.

Cherche à t'unir aux meilleurs dans une noble amitié !

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Changer les mots - ou se changer soi-même

Changer les mots - ou se changer soi-même

Les gens ont l'habitude de se plaindre constamment des autres, j'ai toujours raison, les autres ont tort.

Mais que se passe-t-il si tout le monde a raison, et pas seulement moi ?

Si je change ma façon de penser pour tenir compte des autres et de leurs sentiments, peut-être ont-ils raison eux aussi.

Le chien aboie, c'est son rôle. Les enfants pleurent, les mères ont toujours quelque chose à dire. Tout le monde a une opinion. Les journaux, la télévision, la radio, nous sommes constamment confrontés aux points de vue les plus divers d'autres personnes.

La nature est ainsi faite, si l'on n'accepte pas cela, on ne peut pas faire la paix avec sa famille, avec son environnement.

Nous devrions donc nous mettre à la place des autres avant de juger, peut-être aussi considérer la position des autres, intégrer leurs soucis et leurs besoins dans notre vision du monde.

Si je me plains constamment des autres, si je suis contre ceci ou cela, ma vie ne sera pas belle, je me battrai toujours contre les autres, au lieu d'essayer au moins de suivre la voie de Bouddha.

La voie de Bouddha est la voie du milieu, elle est équilibrée et juste, elle respecte le point de vue des autres, elle est soucieuse d'équilibre.

Essayez donc ; ce comportement peut également être un élément important sur le chemin de "l'illumination".

Je ne dis pas que nous devons tout accepter, parfois nous parlerons automatiquement contre. Nous ne devons pas tout tolérer, ce qui est vrai peut être dit.

Si parfois cela suffit et que je ne peux plus entendre le "bla bla bla", alors ma patience a elle aussi atteint ses limites.

C'est pourquoi : j'ai raison - mais tous les autres ont aussi raison !

LES MOTS SONT LA DROGUE LA PLUS PUISSANTE QUE L'HUMANITÉ UTILISE

- JOSEPH RUDYARD KIPLING - ÉCRIVAIN BRITANNIQUE - 1865 À 1936

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Des mots creux

On lit partout des formules standard, toutes sortes de choses seraient siooooo importantes, mais ce ne sont que des paroles en l'air, la vérité est généralement tout autre.

Celui qui le croit est trahi, les mots creux font parfois presque autant de mal que les douilles.

Les gens attendent des choses qui ne viennent que rarement, qui ne se réalisent pas souvent. Des paroles sans actes sont comme le tonnerre sans pluie, solitaires et vides de sens.

Où est passé le bon sens, la situation est lourde comme du plomb, la vie pénible et dure, parce que la connaissance des circonstances fait mal à ceux qui se laissent trop courber, qui ne sont plus eux-mêmes, qui vivent au fond d'un puits, poursuivis par la psychose.

Les circonstances compliquées créent des difficultés mentales, de plus en plus de gens sont mentalement perturbés, souffrent de leurs ombres, sont au moins affectés.

Qui suis-je ? Cette question est de plus en plus écartée, anesthésiée, repoussée.

Regarder au-delà des mots creux demande de la force, car il ne reste ici en réalité qu'un grand rien, un rien de rien, l'atome dans un grain de sable sur une plage de quelque part. Nous nous prenons trop au sérieux, nous voulons malgré tout toujours augmenter notre propre non-importance.

Les camps s'opposent de manière irréconciliable, l'homme est peu humain. Où sont l'intelligence et la vérité, les vertus et la bonté. C'est devenu un monde solitaire, l'enseignement de Bouddha donne alors un appui à ceux qui cherchent. Même "l'humanité" n'est qu'un mot creux, comme les animaux, le frère fracasse le crâne de son frère, même sans raison s'il le faut.

Peu importe combien de sang est attaché à quelque chose, le progrès de la "propre" cause autorise le "bien-pensant" à commettre n'importe quel outrage. Si c'est pour la "bonne" cause, alors "ça va", c'est juste.

Là où l'honnêteté doit céder la place à la bonne cause, l'affaire devient difficile. L'humanité a rarement connu aussi peu de foi, la cohésion sociale des confessions spirituelles est terminée, les visions du monde sont soudain devenues sans importance, les temps ont changé.

Réfléchir sur des mots vides de sens, c'est une entreprise vaine. Mais il y a de très nombreuses personnes qui s'accrochent à ces préceptes, tout simplement parce que la réflexion serait trop douloureuse, les troublerait, ébranlerait leurs fondements et les entraînerait dans l'abîme.

Si vous rencontrez des mots creux, essayez de regarder derrière ce qui est dit, quelle est l'intention réelle, pourquoi est-ce exactement ce qui est dit maintenant, comment les choses pourraient-elles être liées ?

Selon Bouddha, nous devons tout remettre en question, ne rien prendre pour acquis, nous forger une nouvelle opinion sur chaque événement, ce qui exclut les préjugés et les mots vides de sens.

Le chemin est le but !

Un mot doux est souvent plus rafraîchissant que l'eau et l'ombre.

- Bouddha - nom d'honneur de Siddharta Gautama - 560 à 480 avant l'an zéro

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La manière dont nous percevons la réalité est toujours déterminée par les filtres et les modèles que nous nous sommes forgés sur la réalité. C'est pourquoi la réalité commence toujours par nous-mêmes, nous attirerons toujours les choses et les personnes que nous nous sommes forgées, pour lesquelles nous émettons les vibrations nécessaires. Ce sont nos simples croyances (les choses que nous croyons) qui déterminent ce que représente notre réalité, car c'est ainsi que nous l'avons conçue.

Depuis notre plus jeune âge, nous utilisons également des modèles qui nous amènent à des jugements préconçus (préjugés), avec lesquels nous nous sommes programmés, de sorte que nous obtenons exactement ce que nous attirons, ce que nous souhaitons indirectement, car nous envoyons le type de vibrations qui attirent justement ce genre d'événements. Dans le cas des footballeurs, cela s'appelle : J'ai de la merde sur ma chaussure !

Nous sommes comme une grande caisse de résonance qui amplifie les vibrations de l'inconscient, voire les propage dans le monde entier (voir à ce sujet : l'intelligence du groupe), un prolongement de notre ego.

Peu importe ce que nous pensons, faisons ou disons, cela a un impact sur notre vie, mais aussi sur la vie des autres. C'est pourquoi nous devrions être très attentifs aux choses que nous faisons toute la journée, parler avec prudence et respect, et de toute façon contrôler nos pensées, car c'est dans le palais de la pensée que tout commence, c'est là que se décide très tôt le type de pensées que nous avons.

Regardez à l'intérieur de vous, que pensez-vous ? Ne jugez pas, ne classez pas en "bon" ou "mauvais", mais essayez de comprendre ce qui se passe en vous et comment. Ne vous laissez pas piéger par votre ego, rien de ce que vous voyez, rien de tout cela n'est réel, tout est éphémère.

Changez les vibrations de votre subconscient, travaillez sur vous, mettez les choses en ordre, faites la paix avec vous-même, car ce n'est pas votre faute, votre karma peut provenir d'incarnations passées depuis longtemps dont vous n'avez pas conscience aujourd'hui. Vous n'êtes donc pas responsable, vous êtes innocent, votre destin arrive parce qu'il doit arriver, il arrive comme il doit arriver.

Vous savez très bien que les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être. Pourtant, vous vous comportez (ou du moins la plupart des gens) comme si la vie était infinie, comme si la possession était permanente, parce que tout vous semble réel. Mais ce n'est pas le cas, c'est une énorme illusion à laquelle seul l'enseignement de Bouddha rend justice.

Car le principe est le suivant : le chemin est le but

Reste ferme et vigilant, progresse dans la recherche de la justice. La bonne marche permet d'être heureux, maintenant et dans l'autre vie.

- Bouddha (Siddhartha Gautama) - Fondateur de la philosophie appelée bouddhisme en son honneur - 560 à 480 avant l'an zéro

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Le nirvana est pour tous

Le bouddhisme avec le ciel et l'enfer - Le nirvana est pour tous

Dans la culture occidentale, nous pensons en termes de "paradis" et d'"enfer".

Le repas était divin ; vivre avec ma femme, c'est l'enfer pur, ou le paradis sur terre.

Nous connaissons parfaitement la signification de "ciel" et "enfer".

Mais que signifient "ciel" et "enfer" pour un bouddhiste ?

D'un point de vue bouddhiste, il n'y a ni "ciel" ni "enfer", car cela présuppose déjà une "pensée", une classification des choses en "bon" ou "mauvais", en "mauvais" ou "juste".

En tant que bouddhiste, il faut regarder les choses, mais ne pas les juger.

L'ego prend les décisions à notre place, mais la voie du Bouddha a été de faire taire l'ego, de ne plus avoir à supporter tout le temps l'ego qui jacasse.

Ne pas juger, mais accepter les choses et les gens tels qu'ils sont, vivre dans le "maintenant" et l'"ici".

Le "nirvana" est l'état de néant, la pensée et l'évaluation sont terminées, l'ego qui jacasse s'est tu, il n'y a plus de moi, rien n'existe.

Je suis au nirvana lorsque je n'ai plus de désirs, lorsque je ne ressens plus de limites.

Le nirvana, c'est le "paradis" et l'"enfer" dans le même pays, dans le même esprit.

Tout dépend du point de vue, de l'angle de vue.

Ainsi, si l'on ne pense pas en termes de "ciel" et d'"enfer", mais que l'on se contente d'"accepter", alors on est au nirvana !

Nous avons le nirvana en nous ! Le trouvons-nous ?

LE DESTIN NE PREND PAS CE QUI N'A PAS ÉTÉ DONNÉ

- LUCIUS ANNAEUS SENECA - PHILOSOPHE ROMAIN - 1 À 65

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L'orgueil fait gonfler la tête

L'orgueil est une attitude que l'on peut attribuer à ceux qui croient connaître la vérité, ces personnes sont plus éloignées d'elle que la terre de la lune.

Ceux qui croient réunir les dix forces et les quatre intrépidités se trompent. L'ego, gonflé d'orgueil, s'oppose à l'homme qui pense "posséder" la vérité, qui s'exalte et ne se montre pas humble.

Le bouddhisme ne s'apprend pas dans les livres, ne se pratique pas, ne s'apprend pas par cœur, il se distingue fondamentalement des religions. La philosophie du maître des maîtres exige de prendre les choses telles qu'elles sont et non telles que nous nous les imaginons, d'accepter l'enseignement du Bouddha et de ne pas en choisir les parties uniquement parce qu'elles nous semblent savoureuses.

Ici, il ne peut y avoir de courage élevé, l'enseignement du prince indien rend modeste, car en dernière analyse, il ne peut y avoir d'espoir, seule l'illusion que tout ira mieux apparaît encore possible à celui qui pense clairement.

Par conséquent, il ne peut y avoir d'orgueil, il ne reste à l'homme que l'humilité comme dernière possibilité, c'est par petits carreaux que l'homme à la petite semaine parle de ses succès, de ses biens, de sa famille, de son avenir. Il/elle ne remarque même pas le tragique de sa propre situation, l'orgueil pousse les gens à se séparer, les rend malheureux, car au fond d'eux-mêmes, les gens savent que leur orgueil est "faux" et pesant.

Celui qui suit le Bouddha abandonne peu à peu son orgueil, il remarque peut-être encore qu'il devient de plus en plus petit, il y a parfois encore des rechutes, mais elles sont de moins en moins nombreuses, l'orgueil précède toujours la chute, celui qui aime vivre en paix avec son moi met de côté l'orgueil en soi, il aspire à l'humilité, dans l'action, dans la pensée, dans l'être.

Celui qui se débarrasse de l'orgueil se libère d'une bonne partie de son ego encombrant, de cette voix constamment agaçante dans la tête qui nous souffle toutes ces bêtises en premier lieu, qui pollue le palais de la pensée et qui s'exclame constamment.

L'orgueil est un "mauvais" trait de caractère, l'entourage le remarque immédiatement, personne n'apprécie une personne orgueilleuse, l'orgueil doit être reconnu, traité et abandonné le plus rapidement possible.

En principe, l'orgueil est un trouble psychique, car il vise à dissimuler les circonstances réelles, la personne orgueilleuse ne fait que jouer un rôle, comme dans une pièce de théâtre, elle/il essaie d'impressionner le public, bien qu'il n'y ait manifestement pas (encore) assez de substance.

Ici aussi, le chemin est le but !

L'imagination est une souillure de l'esprit

- Bouddha - nom d'honneur de Siddharta Gautama - 560 à 480 avant l'an zéro

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Le prince et l'enfant mendiant

Considérations bouddhistes sur la vie

Connaissez-vous Mark Twain ? En 1881, l'auteur anglais a écrit un roman historique sur deux garçons qui se ressemblaient incroyablement et qui étaient nés le même jour. L'un était un enfant mendiant (Tom), l'autre le fils du roi d'Angleterre (Edward).

L'enfance de Tom fut terrible, son père était pauvre, brutal et criminel. Malgré toutes les difficultés, il apprit à lire et à écrire, rêvant d'une vie de prince, inspiré par quelques livres.

Edward, en revanche, a grandi protégé et sans soucis, il vivait dans le palais de son père. Le monde lui était ouvert, le royaume était à ses pieds.

Par hasard, les deux enfants dissemblables se rencontrent au palais. Sur un coup de tête, ils échangent leurs vêtements. Désormais, le prince Edward est pris pour le mendiant et même jeté hors du palais ; Tom, le garçon mendiant, est préparé au couronnement après la mort du roi, tandis que le prince découvre la dure réalité des rues de Londres.

Tous deux ne cessent d'affirmer qu'ils se sont trompés, mais personne ne les croit, on les prend pour des fous. Le prince Edward doit même aller en prison, où il subit de plein fouet l'injustice de l'époque.

Le jour du couronnement prévu de l'enfant mendiant, la confusion se dissipe, le vrai prince devient roi, Tom reçoit les faveurs du nouveau roi. L'expérience d'enfant mendiant a fait d'Edward un bon roi.

ALORS, QUI VOULEZ-VOUS ÊTRE ? PRINCE OU MENDIANT ?

Ou voulez-vous savoir QUI vous êtes vraiment ?

Si vous étiez dans cette situation, quel serait votre choix, que feriez-vous ?

Les gens n'ont aucune idée de qui ils sont vraiment !

Le destin peut nous placer d'un moment à l'autre dans une situation complètement nouvelle, des événements peuvent complètement bouleverser notre vie en quelques instants.

L'important est de prendre la vie comme elle vient.

Se demander "pourquoi moi ?", "pourquoi cela m'arrive-t-il ?" est totalement inutile.

Vous êtes-vous déjà imaginé échanger votre vie avec quelqu'un ? Comme ce serait bien si vous étiez "un acteur connu" ou un "gagnant du loto".

Les riches rêvent d'une vie sans responsabilités, les pauvres d'une vie de "prince".

Les "et si" ne nous apportent rien, nous devons vivre notre vie, la pensée de notre ego ne mène à rien, nous devons "faire taire" l'ego.

Avez-vous déjà pensé à "l'illumination" ?

SEULES LES PERSONNALITÉS FONT BOUGER LE MONDE, JAMAIS LES PRINCIPES

- OSCAR WILDE - ÉCRIVAIN IRLANDAIS - 1854 À 1900

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Guerre et paix

Les mots sont interdits, les images sont détruites, les appels au bûcher se font entendre.

Encore une fois !

Voici une petite liste des guerres qui ont semé l'horreur à l'état pur en Europe :

1ère Guerre mondiale env. 17 millions de morts

2ème Guerre mondiale env. 100 millions de morts

3. guerre de 30 ans env. 20 millions de morts en Allemagne

4. guerres grecques et romaines jusqu'à 100 millions de morts

5. croisades jusqu'à 22 millions de morts

Voici une liste de guerres (Wikipedia) qui ont fait au total plus de 5 milliards de morts (dans le monde).

Des guerres ont été menées en permanence au cours de notre histoire, nos ancêtres y ont probablement aussi participé.

D'où ma question : la guerre a-t-elle jamais mené à quelque chose (a posteriori) ?

Ma deuxième question est donc basée sur la réponse à ma première question ?

Les hommes veulent-ils toujours faire la guerre, est-ce dans notre sang ?

Ma dernière question est de savoir ce que vous en pensez personnellement ?

Non loin de ma ville natale, au Moyen-Âge, on brûlait les sorcières, vivantes.

Les hommes sont capables de toutes les atrocités, si les circonstances sont réunies, tout est possible.

Un coup d'œil sur nos ancêtres montre que les hommes ne sont justement pas pétris de sagesse et d'illumination, la bête est profondément ancrée en nous.

Les divagations des philosophes et des sociologues n'ont donc que peu d'importance, eux qui pensent pouvoir dissuader et interdire toutes les mauvaises habitudes de l'homme, les autres qui pensent que tout doit être juste dans ce monde.

Le crime de la pensée est de retour.

Les bouddhistes ont fondamentalement une autre vision de beaucoup de choses.

Les guerres possibles qui peuvent survenir, cette énergie négative est facile à ressentir.

Reconnaître que les hommes ne sont pas des êtres bons au caractère agréable, mais qu'ils peuvent agir de manière malveillante, haineuse et primitive, est inhérent à l'être humain. Il est imprudent de croire que l'homme d'aujourd'hui est différent.

L'échauffement d'un groupe contre d'autres personnes a toujours été destructeur. Des modèles comme Bouddha, Gandhi ou Martin Luther King traitaient avec honneur et décence tous les êtres humains, y compris ceux qui ne pensaient pas comme eux.

J'ai reçu ma formation bouddhiste du temple Shaolin, j'y ai également été bien formé aux arts martiaux. Je peux me battre, mais je n'en ai pas envie.

Ce que j'ai appris là-bas, c'est à sentir le danger potentiel. Et dans mon nez, je sens littéralement la fumée, des énergies dangereuses s'accumulent, s'abattent sur nous comme des vagues, nous entraînent dans des profondeurs obscures.

Si vous avez l'impression qu'il n'y a que l'obscurité autour de vous, que vous allez tomber, dans l'obscurité, et qu'il n'y a pas d'échappatoire, pas d'issue, vous avez tout faux.

Il existe une telle issue, une possibilité de voir au-delà des apparences. L'"illumination" trouvée par Bouddha nous offre une chance, elle est possible pour tous les hommes.

Le monde n'est pas juste. Il y a ceux d'entre nous qui ont connu "l'illumination", et puis il y a ceux qui la cherchent encore.

Il y a donc deux catégories de personnes dans ce monde.

A quel groupe voulez-vous appartenir ?

C'est un choix, comme tout dans la vie est un choix, même si le karma est déjà prédéterminé.

LA GRANDE CARTHAGE A MENÉ TROIS GUERRES. APRÈS LA PREMIÈRE, ELLE ÉTAIT ENCORE PUISSANTE. APRÈS LA DEUXIÈME, ELLE ÉTAIT ENCORE HABITABLE. APRÈS LA TROISIÈME, ELLE ÉTAIT INTROUVABLE

- BERTOLT BRECHT - DRAMATURGE ALLEMAND - 1989 À 1956

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Quand j'ai essayé d'être quelqu'un que je ne suis pas...

Selon Bouddha, la vie n'est pas ce qu'elle nous semble être.

Selon Shakespeare, le monde entier est une scène, et nous n'en sommes que les acteurs.

Nous essayons tous de nous présenter le mieux possible à l'extérieur. Ce faisant, nous nous courbons, car nous voulons plaire aux autres. En tout cas, nous nous présentons de la manière dont nous pensons pouvoir impressionner les autres.

Mais c'est faux.

Lorsque nous rencontrons quelqu'un, nous voulons connaître sa vraie personnalité, et non le rôle qu'il joue. Ce que nous voulons que les autres fassent pour nous, les autres le veulent aussi pour nous. On veut faire l'expérience de la vraie personne, pas de son rôle (qu'elle a elle-même choisi).

Montrer ouvertement sa vraie personnalité, cela demande toutefois beaucoup de courage.

Autrefois, lorsque j'avais encore des "rendez-vous", il était très difficile d'assumer mes défauts, j'essayais de me "vendre" le mieux possible. Cela s'est toujours retourné contre moi, je ne pouvais pas cacher mon vrai "moi" à la longue.

UN JOUR, TOUT IRA BIEN, C'EST NOTRE ESPOIR

AUJOURD'HUI TOUT VA BIEN, C'EST NOTRE ILLUSION

- VOLTAIRE (FRANÇOIS-MARIE AROUET) - PHILOSOPHE FRANÇAIS - 1694 À 1778

Les choses sont ce qu'elles sont, elles arrivent comme elles doivent arriver. Les choses ont l'habitude de se cacher de nous, puis de se révéler avec fracas, elles sont finalement toujours arrivées comme elles devaient arriver.

Révéler sa vraie personnalité suppose toutefois de la connaître. "Qui suis-je ?" est la question de toutes les questions.

Je demande donc à mes lecteurs : "qui êtes-vous" ? Oui, précisément vous, "qui êtes-vous vraiment" ?

Si vous savez qui vous êtes, vous n'avez plus besoin d'essayer d'être quelqu'un que vous n'êtes pas !

La question de l'"illumination" peut être si simple si vous vous remettez en question.

"Qui suis-je donc ?

La musique n'est pas dans les notes. Mais dans le silence entre les deux.

- Wolfgang Amadeus Mozart - compositeur de la période classique viennoise - 1756 à 1791

Je crois que l'univers est soumis aux lois de la science. Celles-ci ont peut-être été créées par Dieu, mais Dieu n'intervient pas pour enfreindre ces règles.

- Stephen Hawking - Physicien théoricien britannique - 1942 à 2018

Rien n'est plus évident que la haine de la nature pour la raison.

- Oscar Wilde - Écrivain irlandais - 1854 à 1900

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On ne peut pas descendre deux fois dans la même rivière

Le bouddhisme et la rivière

Comment est la vie, qu'est-ce qui caractérise notre existence ?

La meilleure façon de comparer la vie est de la comparer à une rivière.

ON ATTRIBUE AU PHILOSOPHE GREC HÉRACLITE LA PHRASE SUIVANTE :

"ON NE PEUT PAS ENTRER DEUX FOIS DANS LE MÊME FLEUVE".

C'est notre corps qui descend dans la rivière, hier et aujourd'hui, mais ce n'est pas la même eau, c'est une eau totalement différente.

L'eau d'hier est déjà à plusieurs kilomètres, peut-être que quelqu'un est en train de se baigner dans l'eau qui m'a rafraîchi hier.

Les conceptions du Bouddha historique et celles d'Héraclite présentent d'étonnantes similitudes. Chez le philosophe grec, les réflexions tournent autour de l'unité des choses et du tout, et du non-tout, de ce qui se rassemble et de ce qui s'éloigne. Dans la philosophie bouddhiste, on trouve dans le Sutra du diamant l'affirmation suivante : "La forme est le vide et le vide est la forme".

On peut y réfléchir !

Le fleuve de la vie démarre timidement, dans le ventre de la mère, s'élargit à la naissance, rejoint d'autres fleuves (d'autres personnes), l'eau se gonfle, se tarit, l'eau s'évapore, retombe sur la terre.

De même qu'on ne peut pas entrer deux fois dans la même rivière, on ne peut rien faire d'autre deux fois, le temps est passé, ce n'est pas comme avant, c'est nouveau, la situation ne revient pas comme ça.

Même les choses que je connais bien, comme mon "retour à la maison", sont toujours un peu différentes, jamais exactement les mêmes, les gouttes de pluie ne sont pas identiques, rien n'est jamais comme avant.

Suivez le fleuve de la vie, profitez de la fraîcheur de l'eau, du rafraîchissement, des personnes et des événements qui passent sur la rive.

Chaque jour est aujourd'hui, même si vous faites les mêmes choses qu'hier. Même si vous lisez aujourd'hui les paroles du Bouddha et que demain vous vous asseyez sur la même chaise, d'autres pensées surgiront, d'autres chemins s'ouvriront.

Chaque instant est une continuité. Le présent est toujours différent, nous ne connaissons RIEN, tout change, le fleuve coule.

LA NATURE HUMAINE RESSEMBLE À UN TOURBILLON D'EAU. SI ON LUI OUVRE UNE VOIE DE SORTIE VERS L'EST, L'EAU S'ÉCOULE VERS L'EST ; SI ON LUI OUVRE UNE VOIE DE SORTIE VERS L'OUEST, ELLE S'ÉCOULE VERS L'OUEST.

- MENGZI - LE PLUS GRAND SUCCESSEUR DE CONFUCIUS - 370 À 290 AV. CHR.

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Expérimenter la pleine conscience

Dans notre monde surexcité, compliqué et angoissé, nous devons nous recentrer sur nous-mêmes, apprendre à gérer les peurs, l'incertitude et les limitations. La tendance bouddhiste avec la "pleine conscience" apporte un contrepoint réjouissant qui implique un changement d'attitude.

Les problèmes de bien-être tels que l'épuisement émotionnel ou physique, la fatigue et les troubles du sommeil font déjà presque partie de l'état normal, l'état de santé de la majorité est préoccupant, l'hystérie a laissé de profondes entailles dans l'état d'esprit des gens. Le stress professionnel apporte d'autres stimuli mentaux, la disponibilité permanente et un bureau dans la poche engendrent encore plus de pression. A cela s'ajoute la peur de perdre son emploi, qui n'est plus sûr, et le risque de dérapage.

Mais de nombreuses personnes veulent à nouveau prendre leur destin en main, "optimiser" leur propre moi, offrir à nouveau plus de place à leurs propres idées.

Les bouddhistes ont toujours à l'esprit le thème de la "pleine conscience", puisque le grand maître a demandé à ses adeptes de vivre en pleine conscience, de rester dans le présent, de ne pas s'égarer.

L'Européen moyen ressent de plus en plus souvent une aspiration qui trouve son expression dans le terme tendance de "pleine conscience". Il s'agit moins pour l'individu moyen d'un détachement méditatif que d'un certain bien-être, que l'on attribue justement au bouddhisme. La pleine conscience comme mouvement opposé au "toujours plus", au "toujours plus haut", au "toujours plus loin", comme pôle opposé avec beaucoup de calme.

De nombreux non-bouddhistes souhaitent désormais apprendre à se déconnecter grâce au yoga et à la méditation, et à maîtriser enfin le flux d'informations.

Les exercices de pleine conscience ne peuvent toutefois pas faire du monde entier un endroit meilleur, les gens sont comme ils sont, notre environnement ne s'intéresse pas forcément à nos efforts. Il s'agit alors de communiquer clairement les limites de la pleine conscience, de faire comprendre à l'entourage que nous ne cherchons pas l'harmonie "à tout prix". Bouddha exhortait ses disciples à toujours chercher la réalité, à ne pas se réfugier dans l'illusion uniquement parce que nous voulons que le monde soit "différent" de ce qu'il est réellement.

Ce n'est pas "plus" mais "moins" qui devrait être notre principale pensée, il faut mettre fin à la quête permanente de choses matérielles. Les rapports entre les hommes doivent changer, la vigilance dans les relations ne peut vraiment fonctionner que si cette attitude devient fondamentalement consensuelle. Mais ces valeurs positives deviendront-elles un jour le mode de vie de la majorité ? Pas pour l'instant, mais la question a du potentiel.

Le bouddhisme fait prendre conscience aux gens des questions importantes de notre époque, l'enseignement du prince indien contient toutes les réponses pour traverser la vie en étant attentif.

Le chemin est le but !

Difficile à comprendre, grand dans les arts, l'esprit se complaît dans les pensées. Il n'est heureux que pour le sage qui le tient en respect.

- Bouddha - nom d'honneur de Siddharta Gautama - 560 à 480 avant l'an zéro

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Méditation sur l'espace, partie 2

Chaque respiration occupe un espace différent. Respirez dans toutes les directions de votre corps, vers la tête, vers les bras, vers les jambes, dans la terre. Plus nous pratiquons, plus nous prenons de l'énergie à la terre, plus nous en restituons à la terre.

La frontière entre la terre et le corps s'estompe, nous avons l'impression de flotter, nous ne sentons plus l'envers du décor. L'énergie en nous augmente, la concentration se fait sentir, dans les mains, les jambes, les épaules, les coudes, la tête. Sentez l'énergie, le rayonnement de l'énergie, un halo se forme autour de nous, nous respirons vers le haut, vers le bas, à gauche et à droite.

Sentez les limites de votre corps, d'abord sur le côté gauche, puis sur le côté droit, sentez les rayons de votre propre énergie.

L'énergie vers la gauche rayonne de toutes les parties gauches du corps, de l'oreille gauche, de l'épaule gauche, du tronc gauche, de la taille gauche, de la cuisse, de la jambe et du pied gauches, même les doigts et les orteils gauches font circuler de l'énergie vers la gauche.

L'énergie vers l'avant rayonne de toutes les parties antérieures du corps, du nez et de la bouche, du menton, de la poitrine, du ventre, de la taille, de l'entrejambe, des cuisses, des jambes et des pieds antérieurs, même des doigts et des orteils antérieurs, l'énergie circule vers l'avant.

L'énergie vers la droite rayonne de toutes les parties droites du corps, de l'oreille droite, de l'épaule droite, du tronc droit, de la taille droite, de la cuisse, de la jambe et du pied droits, même des doigts et des orteils droits, l'énergie circule vers la droite.

L'énergie vers l'arrière rayonne de toutes les parties arrière du corps, de l'arrière de la tête, de la nuque, du dos, de la taille, des fesses, de l'arrière des cuisses, des jambes et des pieds, même de l'arrière des doigts et de la partie des pieds dirigée vers l'arrière, l'énergie circule vers l'arrière.

Ressentez-vous cette énergie ou une forme de lumière ? Imaginez un tel champ d'énergie, à quoi devrait ressembler un tel "halo" ?

Prenez à nouveau un peu plus d'espace à chaque respiration, étendez-vous vers la gauche, vers l'avant, vers la droite, vers l'arrière, quel est l'espace qui vous convient ? Peu importe que vous soyez assis dans le salon, dans la voiture ou sur le lieu, quel est l'espace qui vous convient, où devrait être votre peau, où est-elle ? Pourquoi y a-t-il une différence, qu'est-ce qui vous empêche d'occuper l'espace qui est "juste" pour vous ?

Demain, continuez à lire

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Quand tu rencontres le Bouddha, que lui demandes-tu ?

Les gens prient Dieu, les prophètes, le Bouddha. Ils demandent ceci, ils souhaitent cela, ils implorent cela !

Au fil du temps, les souhaits changent.

On vient juste d'acheter sur Amazon le nouveau jouet tant désiré (qu'on devait absolument avoir) et on souhaite déjà autre chose.

Je souhaite une belle femme, un homme gentil, un super job, la santé, le bonheur, le succès, peu importe.

A peine ai-je atteint quelque chose que je souhaite ou désire quelque chose de nouveau. Nous voulons toujours quelque chose, toujours plus, nous devenons toujours plus insatisfaits lorsque nous ne l'obtenons pas.

Et même si je l'obtiens, je veux autre chose, nous ne sommes jamais satisfaits, l'insatisfaction est pour ainsi dire "préprogrammée".

Que se passerait-il si j'avais la chance de rencontrer Bouddha en personne, de lui poser une question. Qu'est-ce que je voudrais vraiment savoir, quelle question me tient à cœur ? Ou quel souhait ?

Si nous posons une question à plusieurs reprises, si nous l'étudions intensément, si nous l'éclairons, si nous pesons le pour et le contre, si nous posons peut-être la question en soi un peu différemment, nous réalisons alors que la question contient déjà la réponse.

Il en va de même pour nos désirs. Si nous avons un souhait vraiment important, si nous l'imaginons sans cesse dans notre esprit, si nous remettons sans cesse en question le souhait lui-même, alors nous trouverons également un moyen d'obtenir la réalisation de ce souhait.

MAIS QU'EST-CE QU'UNE QUESTION IMPORTANTE, QU'EST-CE QU'UN SOUHAIT IMPORTANT ?

Qu'est-ce qui est important dans notre vie, le savons-nous ? Ou nous laissons-nous seulement porter par nos besoins et nos humeurs du moment ? Sommes-nous capables de faire des découvertes vraiment importantes ?

Faisons le tour de la question ! Imaginez une question que vous poseriez à Bouddha. Juste pour vous, vous ne devez en parler à personne.

QU'EST-CE QUI EST VRAIMENT IMPORTANT DANS VOTRE VIE ? QUOI ?

Je sais ce que je demanderais personnellement à Bouddha. Chaque jour, je réfléchis à la question, je la formule un peu différemment, j'imagine comment je réagirais à sa réponse, si elle m'étonnerait ou m'effraierait peut-être.

Et de toute façon, une question claire contient TOUJOURS déjà la réponse.

Et un souhait clairement réfléchi montre le chemin de la réalisation.

LE DÉSIR DE PARAÎTRE INTELLIGENT ET COMPÉTENT NOUS EMPÊCHE SOUVENT DE LE DEVENIR

- FRANÇOIS DE LA ROCHEFOUCAULD - NOBLE FRANÇAIS POLITIQUEMENT ACTIF - 1613 À 1680

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La couleur de notre peau

Vous pensez pouvoir contrôler votre vie ?

Je vous le dis, vous ne pouvez rien décider !

Avez-vous choisi la "couleur de votre peau" ? Ou la "couleur de ses cheveux" ? Leur "sexe" ? Ou le "lieu" où vous êtes né ?

NON

Vous n'avez rien déterminé, rien choisi. Vous êtes né dans un certain corps, à un certain endroit, à un certain moment, vous n'avez pas choisi tout cela, c'était votre karma !

LE POÈTE ROMAIN OVID A ÉCRIT VERS. 25 V. CHR. : "CHACUN DEVRAIT RESPECTER LES LIMITES DE SA DESTINÉE".

Si les points de repère de notre existence n'étaient pas déterminables par nous, qu'est-ce qui nous donne l'idée que nous pourrions décider de notre vie ?

La question mérite d'être posée, n'est-ce pas ?

Et quelle serait la conclusion d'une telle pensée ? Serait-il possible que nous nous contentions de suivre notre karma, sans pouvoir y changer quoi que ce soit, ou si peu ?

OUI

Selon la philosophie de Bouddha, tout est déjà déterminé, pour ainsi dire "déjà écrit". Même si, et quand, nous trouvons "l'illumination", cela est prédestiné.

Si, par exemple, en lisant ce texte, vous commencez à vous interroger sur votre "moi", cela était également prédestiné. "Qui suis-je ?" est la question de toutes les questions. D'autres points en découlent, comme "d'où viens-je" ? Et : "où vais-je" ?

L'enseignement (du maître des maîtres) peut nous aider considérablement à répondre à ces questions.

Si nous nous engageons dans le bouddhisme, il en résulte une approche totalement différente de notre vie, la paix et la sérénité en sont les conséquences. Si je ne peux rien déterminer, je ne dois pas non plus m'inquiéter de quoi que ce soit, les pensées peuvent s'apaiser, le palais de la pensée commence à nous procurer de la joie, les voix dans notre tête s'atténuent, s'éteignent, disparaissent dans le néant.

Une autre pensée prend maintenant la place des soucis et des détresses : "Se pourrait-il que Bouddha nous ait montré la bonne voie en parlant d'illumination" ? C'est pourquoi chaque bouddhiste se pose la question centrale : "Qu'est-ce que l'illumination" ? Et d'autres thèmes en découlent : "Est-ce que je veux trouver l'illumination ? Et comment puis-je y parvenir" ?

Si vous vous engagez dans le voyage vers "l'éveil", si vous prenez la décision de suivre l'enseignement de Bouddha, cette décision était également votre karma, elle était également prédestinée.

Tout comme la "couleur de leur peau", la "couleur de leurs cheveux", leur "sexe" et leur "lieu de naissance" sont et étaient également leur karma.

TU ES DE LA RACE DES HOMMES, DIT-IL, QUI S'HABITUENT FACILEMENT À UN LIEU, MAIS PAS À UNE DESTINATION. À TOUS CEUX-LÀ, ON PRESCRIT UN MODE DE VIE INSTABLE, AFIN QU'ILS PARVIENNENT PEUT-ÊTRE À UN MODE DE VIE SÛR

- JOHANN WOLFGANG VON GOETHE - POÈTE ALLEMAND - 1749 À 1832

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Le guide spirituel, partie 2

Comment reconnaître un bon enseignant spirituel, ce n'est finalement pas si simple.

Pour ma part, je considère le Bouddha comme l'un des plus grands maîtres spirituels de l'histoire de l'humanité, dont la philosophie m'a beaucoup marqué et impressionné. Mais nous vivons une époque confuse et angoissante, de sorte que beaucoup de gens ont besoin de réconfort et d'encouragement ici et maintenant.

À quoi faut-il faire attention lorsqu'on cherche un enseignant spirituel ? Que faire lorsque les problèmes permanents semblent écrasants, du moins par moments, et que l'on se sent seul ? Ou si l'on souhaite que les paroles de Bouddha soient expliquées simplement et clairement ?

Même les grands enseignants comme Bouddha ou Jésus étaient des personnes tout à fait normales, comme vous et moi. Ce qui fait finalement la différence entre un grand enseignant et une personne normale, c'est le fait que le guide spirituel est allé jusqu'au bout du chemin de la spiritualité, qu'il n'a pas abandonné, qu'il a mis sa vie au service des autres. Certes, au début de son parcours, le guide spirituel a lui aussi cherché à se libérer de la souffrance humaine, il a dû pour cela abandonner ses biens, quitter sa famille, renoncer aux choses de ce monde, se mettre lui-même en quête, écouter différentes opinions, tester d'innombrables enseignants.

Dans le cas de Bouddha, l'illumination lui est venue alors qu'il ne s'y attendait plus du tout, qu'il avait déjà tout abandonné. Le maître de tous les maîtres a résumé cette illumination dans sa vision du monde, que nous appelons aujourd'hui le bouddhisme. L'une de ses principales affirmations était que chaque personne peut trouver sa nature de Bouddha et atteindre une liberté intérieure totale en surmontant ses souffrances.

Pour comprendre l'enseignement du prince indien, nous avons parfois besoin de maîtres, de modèles ou d'une communauté qui pratique les préceptes, les pratiques et les prières appropriés et qui transmet l'esprit du Bouddha. Dans le bouddhisme en particulier, il s'agit de l'ego, qui est le noyau de la souffrance, et qui est à l'origine des tentations et des illusions du palais de la pensée.

Un bon enseignant spirituel bouddhiste connaît les problèmes du mental et les attraits des belles apparences. Il connaît lui-même le chemin du Bouddha vers l'illumination, il est prêt à suivre la voie, dans le meilleur des cas, il a déjà franchi la porte sans porte. On ne reconnaît pas un bon guide spirituel à un site web bien fait, ni à des photos vraiment superbes, ni à de si grandes promesses. Il ne se distingue pas non plus par des séminaires coûteux ou des tentatives physiques de rapprochement.

On reconnaît un bon guide spirituel à la manière dont ses propos nous touchent ou non.

Le chemin est le but !

Ceux qui ont souvent des paroles de sagesse à la bouche, mais qui manquent le bon chemin en agissant mollement, ne deviennent pas membres d'une communauté sainte, sont des bergers qui comptent le bétail des autres.

- Bouddha - nom d'honneur de Siddharta Gautama - 560 à 480 avant l'an zéro

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Noël

La période des fêtes est un moment merveilleux !

Même si tous les membres de la famille ne peuvent pas célébrer ensemble, j'espère que vous passerez tout de même un bon moment.

Peut-être avez-vous les délicieux biscuits de grand-mère sous le sapin, peut-être pouvez-vous parler à vos proches au téléphone ; dans tous les cas, restez en contact avec vos proches, célébrez virtuellement une fête de l'amour.

Cette année, Noël est une fête plus simple, mais elle invite néanmoins à la réflexion et à la pleine conscience, à la sérénité et à la réflexion.

Concentrez-vous sur les choses qui sont vraiment importantes dans la vie. Les choses matérielles sont bien, mais interchangeables, et sans contenu réel.

Vivez cette fête consciemment, profitez de chaque instant, car le temps ne revient jamais.

Qu'est-ce qui fait une famille ?

Qu'est-ce qui fait de vous une personne ?

Que pouvez-vous apporter des fêtes à la nouvelle année ?

Peu importe comment vont les choses, peu importe les circonstances, vivez dans le "maintenant" et dans le "aujourd'hui", indépendamment des apparences ; que pouvez-vous faire pour rendre ce monde meilleur ?

Tout le monde parle des "journées de réflexion" en ce moment, mais sur quoi allons-nous réfléchir ? Aux valeurs, aux contenus et à la famille ? Aux choses que nous voulons réaliser depuis longtemps ? Sur un chemin bouddhiste ?

Il n'y a guère de période de l'année plus propice à la réflexion sur son propre "moi" que la période des fêtes autour de Noël. Et cette année, avec beaucoup moins de distractions que d'habitude, c'est un bon moment pour réfléchir à notre propre "temps restant".

Tout d'abord sur la question de toutes les questions : qui suis-je ?

Puis à la question suivante : d'où est-ce que je viens ?

Et bien sûr, dans la conséquence aussi : où vais-je aller ?

Selon le maître de tous les maîtres, tout n'est-il pas comme il nous apparaît ?

Existe-t-il une vérité qui doit être sondée ?

Se peut-il que, derrière la réalité ressentie, un monde complètement différent apparaisse ?

Des questions sur les questions qui découlent de cette réflexion et qui demandent des réponses.

Si tout n'est pas ce qu'il semble être à première vue, à quoi cela ressemble-t-il ?

La philosophie du Bouddha offre les bonnes réponses à ceux d'entre nous qui posent les bonnes questions. Cela demande toutefois une bonne dose de courage.

Le chemin est le but !

Profitez de ce temps de contemplation !

Noël n'est pas seulement un moment de joie, mais aussi de réflexion

- Winston Churchill - Homme d'État britannique - 1874 à 1965

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Cadeaux à mon moi Partie 4

Avez-vous déjà entendu les premières parties de ma série "Cadeaux à mon moi" ? Aujourd'hui, nous continuons :

14. amitiés

Celui qui veut vraiment se faire des cadeaux soigne ses amitiés, s'occupe de ses amis, de leurs intérêts, de leur vie. Mais vous devriez également développer une amitié avec votre propre moi, vous regarder avec bienveillance dans le miroir, faire attention à votre voix, vous "prendre dans vos bras", faire tout ce qui est possible pour réduire en tout cas toutes les aversions possibles contre vous-même, si possible développer l'amitié et même l'amour de soi. Seul celui qui est en paix avec lui-même peut s'engager sur le chemin de l'illumination, imiter le Bouddha, le suivre. Traitez-vous au moins aussi bien que vous le faites avec votre meilleur ami, faites-vous ce cadeau.

15. être heureux

Le cadeau le plus important que vous puissiez vous faire à vous-même, c'est d'être heureux, car vous êtes sur la bonne voie, sur le chemin sans chemin, vers la porte sans porte, où un pays sans terre attend tous ceux qui se sont éveillés à temps, qui ne se sont pas laissés aveugler, qui ont renoncé à la souffrance parce qu'ils en ont pris la décision. Le bonheur est une émotion spirituelle qui ne s'achète pas, ne se donne pas, n'hérite pas, ne se mérite pas. Celui qui a appris à vraiment lâcher prise est déjà tout près de l'éveil, il fera l'expérience du bonheur universel. Car le bonheur nous revient, c'est l'apanage de ceux qui ne souhaitent ou ne veulent plus, de ceux qui se sont arrangés avec le destin, car ils ne peuvent de toute façon rien y changer. Prenez dans les choses quotidiennes de la vie vos moments les plus heureux, réjouissez-vous des fleurs au bord du chemin, des petites étreintes, de la chaleur de l'air, de la fraîcheur de la brise, du goût de la nourriture, de choses insignifiantes que vous considérez souvent simplement comme allant de soi.

16. un esprit pur

Votre esprit devrait être comme un magnifique jardin, pur et réjouissant, toujours bien entretenu, plein de fleurs, d'arbres et d'arbustes, avec au centre un petit temple avec une statue enchanteresse du maître des maîtres, des personnes attentives se rencontrent dans le temple construit de manière imaginaire dans votre palais de la pensée.

Les pensées sont ici les graines qui planifient, entretiennent et soignent l'ensemble, les mauvaises pensées laissent l'ensemble se délabrer, les bonnes améliorent l'ensemble, selon l'état d'esprit, il en résulte une œuvre d'art ou un trou de cave.

Prenez soin de la pureté de votre esprit, du jardin, des bâtiments, construisez-vous un temple dans le palais de vos pensées, offrez-vous la paix.

Le chemin est le but !

Ceux qui vivent d'une nourriture juste, qui ne s'attachent à aucune propriété, qui trouvent dans le vide insaisissable leur noble patrie, leur chemin est difficile à suivre comme le chemin des oiseaux dans les airs.

- Bouddha - "L'Eveillé" - nom d'honneur de Siddharta Gautama - 560 à 480

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Le "flow" correct dans le bouddhisme Chan

Par "flow", un bouddhiste entend un sentiment de bonheur dans un état mental d'immersion totale.

Lorsque nous sommes dans un "flow", nous nous éloignons de notre égoïsme et de l'égocentrisme permanent qui est devenu la marque de fabrique de l'homme "moderne".

Les conditions préalables à un "flow" sont que nous nous concentrions sur l'ICI et le MAINTENANT, c'est-à-dire que nous vivions dans le présent. Il en résulte alors des pensées et des actions qui naissent de l'instant présent, nous pouvons nous focaliser sur les tâches du moment, les soucis et les détresses nous quittent enfin.

Mais dès que nous nous égarons, c'est-à-dire que nous quittons le "flow", les mauvaises pensées reviennent rapidement. Les éternelles ruminations, les doutes, les ancres sombres nous retiennent à nouveau. Et nous souffrons à nouveau, nous souffrons de notre insuffisance, de notre trop grand ego. Nous nous paralysons avec des pensées inutiles, dirigées et finalement choisies par nous-mêmes.

Donc, retour au "flow", mais plus facile à dire qu'à faire.

Toute la journée, l'ego nous bombarde d'histoires sur ce qui va se passer, ce qui peut se passer, comment était le passé ; qu'est-ce que ces pensées nous ont apporté ?

RIEN

Il n'y a qu'une seule façon de faire taire l'ego, c'est de l'occuper à autre chose, sinon le bavardage de l'ego revient inévitablement sur les sujets initiaux.

Et quoi de mieux pour occuper notre ego que l'enseignement du Bouddha, dont l'essence, "l'illumination", permet de se débarrasser rapidement des schémas de pensée erronés et nuisibles.

La condition préalable à cela est que nous voulions atteindre et maintenir le "flow". Lorsque nous en avons assez de la réalité que nous ressentons, lorsque nous remarquons que cela ne peut pas continuer ainsi, le premier pas dans la bonne direction est fait.

Au début de notre transformation, il n'y a qu'une seule question : qui suis-je ?

La plupart des gens évitent cette question toute leur vie, car la réponse est très douloureuse (du moins au début), la prise de conscience de l'inutilité de nos efforts fait tout simplement très mal, pour chaque personne, pas seulement pour moi ou pour vous.

Mais courage, cela s'améliore rapidement. Une fois que la voie vers l'"illumination" a été choisie, les étapes suivantes viennent presque d'elles-mêmes, un peu comme les dominos qui tombent, vous suivez maintenant le "flux" de votre karma au lieu de courir après toutes sortes d'illusions comme avant.

Alors, même notre ego se calme enfin, les soucis et les détresses ne nous accablent plus. Nous pouvons nous consacrer aux tâches de l'ICI et du MAINTENANT, sans que le palais de la pensée puisse rester dans un état d'exception perpétuel.

Nous pouvons ainsi nous plonger dans la véritable nature de toute chose, poursuivre notre chemin.

Le "flow" nous appartient désormais, il est devenu une partie de nous-mêmes, nous sommes nous-mêmes devenus le "flow".

Le meilleur et le plus sûr des camouflages est encore la vérité nue et sans fard. Personne ne la croit

- Max Frisch - écrivain suisse - 1911 à 1991

Une vérité ne peut agir que lorsque le destinataire est mûr pour elle.

- Christian Morgenstern - Poète allemand - 1871 à 1914

La vérité est un médicament répugnant ; il vaut mieux rester malade avant de se décider à le prendre.

- August von Kotzebue - Dramaturge allemand - 1761 à 1819

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Méditation en salle

Une méditation pour l'élévation et la modestie, guidée par l'intention d'atteindre l'illumination.

Il s'agit de l'espace que nous occupons et de l'espace qu'une personne "devrait" occuper, mais qu'elle ne peut pas occuper parce qu'il lui manque le centre. On peut travailler à cela, la vie est dure, sans travail pas de prix, sans discipline pas de bouddhisme.

L'objectif est de libérer la conscience et de "lâcher prise", de ne pas s'attacher.

Asseyez-vous calmement mais avec une certaine tension pour les choses à venir, tenez-vous droit et redressé, après quelques respirations déjà de plus en plus détendu, le visage, la nuque, les épaules, la respiration devient plus profonde, prend plus d'espace, l'espace se montre, quel est "mon" espace, est-ce que j'arrive à trouver la discipline nécessaire pour cela ?

Maintenant, une respiration particulièrement profonde, puis nous remplissons le mot "OM" d'air, la bouche fermée nous gonflons OM en nous, gardons l'énergie en nous, mais expirons l'air usé.

Au premier tour, vous fredonnez trois fois le OM, puis vous respirez normalement pendant une minute, comme vous le souhaitez. Ensuite, expirez cinq fois le OM "en silence", inspiration profonde, expiration silencieuse (par le nez), vous fredonnez le OM, mais vous ne le prononcez pas.

Continuez à laisser la conscience en arrière, ne percevez plus le corps comme "votre" corps, mais voyez celui-ci comme "un" corps, détachez l'esprit de l'ego qui veut vous persuader "que vous n'y arriverez pas".

Ressentez les limites de l'espace que vous occupez, où s'appuie le revers, quels points des jambes sont en contact avec le sol, où sont les mains, où se termine votre peau ? Prenez brièvement conscience des limites avant de déplacer définitivement la conscience vers le nirvana, au moins pour un moment.

Chaque respiration apporte une nouvelle énergie qui arrive maintenant dans tout le corps, le souffle passe même dans les jambes, dans les mains, dans la tête. Entre le sol et l'air se forme une sorte de batterie qui nous remplit.

Nous nous dilatons dans toutes les directions, la respiration est calme et lente, nous voyons notre centre intérieur devant nous, nous en prenons connaissance.

À partir de maintenant, inspirez et expirez avec le bruit de ma canne de maître, abandonnez-vous à la monotonie.

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Un état d'esprit maladif

Deux personnes se tiennent côte à côte et regardent un rosier, l'une dit "beau", l'autre déteste les roses. La vie est dure, l'harmonie n'est pas la norme.

Mais qu'est-ce qui est malade, qu'est-ce qui est "encore" normal, et est-ce que "normal" existe vraiment ?

Les arguments rationnels ne sont plus acceptés nulle part, la folie autoproclamée passe à la vitesse supérieure, les dissidents seront-ils bientôt à nouveau brûlés vifs sur la place du marché ?

La folie a frappé de nombreux cerveaux, les menaces permanentes ont laissé des égomaniaques dépressifs, psychiquement perturbés, en burn-out. Bouddha a dit que c'est justement cet ego qui provoque le plus souvent les problèmes.

La Rome antique a déjà péri à cause de son arrogance, cela semble être lié à l'ego, au fil des siècles, un flux et un reflux des cultures, la composante humaine justement.

Des attitudes mentales maladives se sont développées, les défauts se multiplient et s'accentuent, Bouddha n'a cessé d'exhorter à ne pas tomber dans le piège de l'ego. Le petit bonhomme sur l'épaule qui raconte ces bêtises, qui veut nous faire croire toutes sortes de choses.

Les doutes et les soucis viennent du palais de la pensée, l'esprit est justement lourd, le regard est inconstant. L'homme est un drôle d'animal.

Maintenant, les cerveaux confus sont à nouveau de plus en plus calmés par des pilules, le bonheur réside dans les pilules que les dieux (en blanc) font parvenir aux croyants. Les causes des attitudes mentales maladives ne sont bien sûr pas discutées à voix haute, la société coincée s'entrave elle-même.

Selon Bouddha, les causes des maladies mentales sont souvent à chercher dans un ego perturbé, les hommes se créent eux-mêmes leurs problèmes depuis des millénaires. La philosophie du grand maître vise à maîtriser de telles escapades des activités de l'esprit, à priver la folie de son espace, à ramener le calme et la paix dans l'existence.

Les excès médiatiques de ces dernières années ont fait beaucoup de mal à de nombreuses personnes, la société tombe malade, passe difficilement des problèmes globaux aux expériences personnelles, le collectif se fait constamment du souci, mais selon le maître de tous les maîtres, nous ne devons justement pas nous "prendre la tête", mais accepter la vie telle qu'elle est.

Pour sortir du cycle des maladies mentales, il faut prendre une décision claire. Est-ce que je veux garder mon esprit en bonne santé ? Que dois-je faire pour cela ? Quels changements sont nécessaires ? Car derrière la façade, tout n'est pas que vanité et rayons de soleil, la vie est ce qu'elle est, nous devons accepter les réalités.

Personne n'est une île, nous sommes bien sûr tributaires des influences, mais "nous devons" les gérer de manière à ne pas nuire à notre santé mentale.

Car d'un point de vue spirituel, le chemin est aussi le but !

Je suis purifié dans mon comportement spirituel

- Bouddha - nom d'honneur de Siddharta Gautama - 560 à 480 avant l'an zéro

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Se "guérir" soi-même Partie 3

Êtes-vous prêt à vous soigner ? Voulez-vous affronter vos peurs, vos addictions, la paranoïa, la peur, toute cette folie ? Ou continuer à vivre comme avant, sans donner la moindre chance à la prise de conscience ? C'est à vous de décider, vous êtes l'artisan de votre bonheur, c'est une décision simple, selon que vous voulez être heureux ou non.

Alors, vous êtes-vous renseigné sur les principales méthodes d'autoguérison ? Vous avez fait des recherches sur Internet, acheté des livres, assisté à des conférences ? Ou vous laissez-vous encore aller "tranquillement" ? Vous n'êtes pas encore vraiment convaincu ?

Vous pouvez le faire, je vous le promets. Mieux que n'importe quelle autre personne pourrait vous aider, c'est vous qui pouvez le mieux vous aider, ne serait-ce que parce que vous passez toute la journée avec vous-même. Il est très rare qu'une autre personne consacre autant de temps à vous, aucun médecin ne peut faire cet effort, mais vous, oui. Si vous le souhaitez.

Si vous êtes à la recherche de méthodes d'autoguérison, vous ne devez vous intéresser qu'aux systèmes qui vous font "du bien", qui exercent une certaine attraction sur vous. Faites confiance au Bouddha, qui a dit (d'après la signification) que ce qui est "juste" viendra à vous.

L'aide appropriée se présentera donc aussi devant vous, à savoir lorsque vous aurez pris la décision que vous avez vraiment besoin d'aide. Votre corps est d'ailleurs bien plus apte à prendre de telles décisions que votre esprit, croyez-moi. Celui-ci a le don naturel de choisir ce qui est "bon" pour vous. La raison ne fait que compliquer les choses.

Alors, êtes-vous prêt ?

Commencez par vous regarder dans le miroir. Que voyez-vous ? Décrivez-vous, parlez à votre reflet, dites clairement et honnêtement ce que vous voyez. Prenez votre temps, considérez cela comme un exercice que vous ferez dix minutes par jour pendant une semaine. N'oubliez pas de parler à votre propre moi. Quels sentiments, humeurs et réactions cette action éveille-t-elle en vous, que ressentez-vous et que ressentez-vous ?

Il n'est généralement pas si facile d'être "honnête" avec soi-même. Pendant que vous vous tenez ainsi face à vous-même, quelles sont les choses qui surgissent en vous ? Qu'est-ce qui vous pousse à sortir ? Où votre corps veut-il aller ?

Prenez l'habitude de vous regarder. Sans vous coiffer, vous maquiller ou vous brosser les dents, mais en regardant simplement votre reflet dans le miroir.

Pouvez-vous dire honnêtement ce que vous voyez, ce à quoi vous pensez, ce que vous ressentez et ce que vous ressentez ?

Demain, vous pourrez lire ici la suite de mon thème principal "Auto-guérison".

Le chemin est le but !

Le sage utilise des médicaments pour se protéger des sentiments de souffrance et pour être en bonne santé.

- Bouddha - nom d'honneur de Siddharta Gautama - 560 à 480 avant l'an zéro

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Quand est-ce que ça suffit ?

L'homme a du mal à en avoir "assez", toujours un peu plus, plus d'argent, plus de santé, plus de vie, plus d'amour, plus de sexe, plus de toutes sortes de choses.

Quand est-ce que c'est "assez", pourquoi voulons-nous toujours "plus", où va-t-on ? Et qui a "besoin" de toutes ces choses qu'il/elle achète ?

La tendance au minimalisme revient régulièrement dans la société de consommation, car au fond d'eux-mêmes, les gens remarquent que la frénésie d'achat n'apporte rien non plus, ne peut même rien apporter.

Pour ma part, au printemps, je vais à nouveau fouiller dans toutes mes possessions pour éliminer tout ce qui est inutile, pour rendre ma vie plus légère et plus mince, pour me retrouver. Car toutes ces possessions, ce n'est pas moi, ce sont pour la plupart des objets inutiles, qui prennent surtout la poussière.

La plupart du temps, cela donne lieu à d'autres activités, qui ne sont pas du tout prévisibles pour l'instant, qui découlent du processus de nettoyage.

Mais ceci est pour le printemps, je parle en général, quand cela sera-t-il jamais assez, qui renoncera, qui abandonnera le vouloir, qui mettra fin au désir ? Nous, les humains, accumulons de plus en plus, même en tant que collectivité, nous consommons de plus en plus, tout est exploité sans mesure ni but, la nature, les animaux, l'homme est insatiable.

Voulons-nous y réfléchir ou continuer à le faire ? Voulons-nous considérer les animaux comme des êtres vivants ou les qualifier sans cesse d'animaux d'élevage ? Voulons-nous enfin traiter l'environnement de manière raisonnable ou non ?

Quand est-ce que c'est "assez", quand est-ce que c'est "suffisant" pour vous ?

De quoi avons-nous besoin, où doit-on aller ? Pour nous en tant qu'êtres humains, mais aussi pour l'humanité ?

Voulez-vous réfléchir, vous demander où votre voyage doit vous mener ? Quand en avez-vous "assez" en tant que personne ? Quand voulez-vous vous concentrer sur le contenu et les valeurs ?

Au fond de nous, nous savons que toutes les possessions ne sont que de vulgaires babioles, que tout ne peut pas être vraiment important, qu'il y a, et même qu'il doit y avoir, autre chose. Le fait que vous lisiez des textes bouddhistes sur cette page vous montre que d'autres choses comptent pour vous, qui ne sont pas de nature matérielle.

La philosophie du maître des maîtres dit que nous souffrons parce que nous ne pouvons rien garder, que nous allons tout perdre, parce que l'impermanence est l'élément qui détermine tout dans la vie de chaque être humain. La question la plus importante est de savoir comment nous nous positionnons par rapport à cela, quelles leçons nous tirons de cette certitude ; qu'est-ce qui découle de cette certitude ?

Le chemin est le but !

Quand on vit trop longtemps au même endroit, on accumule trop de choses. On assume trop de devoirs et d'affaires, on fréquente trop de familles, et quand on s'en va, on ressent la douleur de la séparation.

- Bouddha - Nom d'honneur de Siddharta Gautama - 560 à 480 avant l'an zéro

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Le bonheur dans le malheur

Qu'est-ce que la chance, qu'est-ce que le malheur ?

"Je n'ai jamais de chance" !

"Ma vie est horrible" !

"Pourquoi toujours moi" ?

Avez-vous déjà entendu de telles phrases ? Peut-être même dans votre entourage ?

Probablement déjà très souvent !

Peut-être l'avez-vous déjà dit vous-même (ou quelque chose de similaire) ? Ou au moins pensé ?

J'aimerais raconter ici l'histoire suivante, qui devrait inciter à la réflexion :

Il était une fois un vieux paysan sage qui élevait des chevaux, des animaux beaux, grands et puissants. Avec sa famille, il s'en occupait, son bétail était important pour lui, il le nourrissait bien, le faisait beaucoup bouger, les créatures avaient une bonne vie chez lui. Au fil des années, son élevage est devenu célèbre, ses connaissances en matière d'élevage et d'accouplement étaient très appréciées.

Sa ferme se trouvait dans une plaine ensoleillée, au pied d'une petite montagne, c'est pourquoi il gardait les chevaux dans un grand enclos vert, avec un abri pour les mauvais jours, un petit ruisseau traversait toute la propriété.

Le voisin le plus proche était loin, c'est pourquoi l'agriculteur ne construisait guère de clôtures pour ses chevaux, où pourraient-ils aller, il n'y avait ici que sa ferme et les forêts voisines, pourquoi les animaux s'échapperaient-ils ?

Mais un jour, son étalon avait disparu, introuvable, apparemment en fugue. La femme du fermier pensa qu'il s'agissait d'un grand malheur. Le paysan dit à sa femme : "comment sais-tu que c'est un malheur ?

Quelques jours plus tard, l'étalon revint de lui-même, il amena même une autre jument avec lui, d'où elle venait était mystérieuse. Sa femme dit alors que c'était une grande chance, le cheval important qui revenait, et un autre animal en plus. Le paysan dit à sa femme : "Comment sais-tu que c'est une chance ?

La femme ne comprenait plus rien et en resta là.

Le fils de la famille monta sur la jument qui s'était approchée et celle-ci le jeta immédiatement, se cassant une jambe. La femme du paysan pensa qu'il s'agissait d'un très grand malheur. Le paysan dit à sa femme : "comment sais-tu que c'est un grand malheur" ?

Quelques jours plus tard, un conflit armé a éclaté et des soldats ont été appelés. Mais pas le fils du paysan, il a eu beaucoup de chance, à cause de sa jambe cassée, il était inapte !

Et quelle est la leçon de l'histoire ?

Nous ne savons rien, nous pensons seulement savoir ! Quelque chose de "bon" peut rapidement devenir quelque chose de "mauvais", "bon" n'est pas toujours "bon", et "mauvais" n'est pas toujours "mauvais". Ce qui est mauvais se verra, je n'ai pas toujours de la malchance, et ma vie n'est pas horrible, nous devons attendre que l'histoire arrive à sa fin, nous en saurons alors plus.

Tu seras demain ce que tu penses aujourd'hui !

La manière la plus noble d'acquérir des connaissances est celle qui passe par la réflexion et le raisonnement. La manière la plus simple est celle de l'imitation et la plus amère est celle de l'expérience.

- Bouddha -

Si tu dis "oui", sois sûr que tu ne te dis pas "non" à toi-même.

- Paulo Coelho - Écrivain brésilien - né en 1947

Celui qui dit A ne dit pas forcément B. Il peut aussi reconnaître que A était faux

- Bertolt Brecht - Dramaturge allemand - 1989 à 1956

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Si tu rencontres le Bouddha en chemin, "tue-le".

La phrase "si tu rencontres le Bouddha en chemin, tue-le" est souvent utilisée dans l'enseignement du Chan.

Tout d'abord, il s'agit d'une expression assez surprenante, car il n'est généralement pas conseillé aux bouddhistes de "tuer", ni les animaux, ni les hommes, la pratique spirituelle de l'enseignement n'autorise pas le meurtre.

Le paradoxe doit être compris dans le sens que nous ne verrons le Bouddha qu'au moment où nous connaîtrons "l'illumination" et que nous devrons alors le tuer. Et nous ne devons (aussi paradoxal que cela puisse paraître) tuer rien ni personne, car ce n'est qu'au moment où nous voyons le Bouddha que nous devons le "tuer", et comme nous avons déjà fait l'expérience de cette "illumination" (sinon nous ne le verrions pas), cela signifie qu'en tant qu'êtres illuminés, nous ne "courrons" plus après le Bouddha, qu'il a donc perdu toute importance pour nous et que nous le "tuons" en principe parce qu'il a brusquement perdu toute importance pour nous.

Car le Bouddha n'est dans ce cas qu'un symbole, sa philosophie nous dit que nous devons chercher "l'illumination", pas l'adorer comme un chef religieux. Pas lui, pas ses statues, pas les livres "sacrés", le bouddhisme n'est pas une religion, mais une vision du monde dont le message de base est que nous devons nous aider nous-mêmes, voire nous aider. Bouddha n'est que la main à l'index tendu qui indique "l'illumination". Une fois que nous avons fait l'expérience de cette "illumination", nous n'avons plus besoin de l'indicateur. Cela signifie que, dès le début, Bouddha a symbolisé pour nous notre conscience focalisée, ni plus ni moins. Sur notre chemin (et le chemin est le but), il n'y a pas d'"illumination" garantie, ce n'est pas parce que nous ne faisons que de "bonnes" actions que le succès nous est assuré, non, ce n'est pas comme ça que ça fonctionne.

Ce n'est pas parce que nous faisons ceci ou cela que nous devenons des êtres "illuminés", ce n'est pas en faisant des efforts, ce n'est pas en abandonnant tout, non, "l'illumination" vient quand c'est notre karma de la vivre, peut-être aujourd'hui, peut-être dans la prochaine vie, peut-être jamais. Si cette expérience était si simple, s'il existait un mode d'emploi, Bouddha l'aurait certainement annoncé à ses disciples.

"Si tu rencontres le Bouddha sur ton chemin, tue-le", cela doit nous focaliser sur le fait que même le maître des maîtres ne fera que montrer le chemin avec son index tendu, c'est à nous de le suivre. Contrairement aux grandes religions monothéistes, il n'y a ici aucun dieu, aucun guide, nous devons nous-mêmes participer activement à l'affaire, nous ne pouvons pas déléguer la responsabilité, nous ne pouvons pas courir comme des moutons après le berger.

C'est exactement ce que Bouddha voulait dire lorsqu'il a dit que nous devions tout remettre en question, que nous devions réfléchir à vraiment tout par nous-mêmes, que nous ne devions pas simplement considérer les choses comme vraies parce que d'autres personnes nous le disent. Et lorsque nous avons fait l'expérience de "l'illumination", même le grand maître peut être remis en question, voire même devenir inutile à un moment donné.

Si les adeptes du bouddhisme commencent à ne chercher que des statues, à se limiter à accumuler des objets religieux en remplacement d'une véritable philosophie, tout comme les adeptes de cultes se contentent de collectionner certains rituels, livres ou fétiches, sans chercher à atteindre "l'illumination", alors ils sont sur la mauvaise voie.

Car le chemin est le but !

L'avenir n'est pas encore arrivé

- Bouddha - nom d'honneur de Siddharta Gautama - 560 à 480 avant l'an zéro

Se "guérir" soi-même Partie 5

Eh bien, vous avez fait du chemin avec moi, le thème de l'"auto-guérison" semble vous tenir à cœur. Il y a aussi une composante bouddhiste dans cette affaire, dans la philosophie du grand maître, il s'agissait (et il s'agit toujours) du "processus d'éveil", de l'objectif de l'illumination, de la libération de la souffrance.

Vous avez déjà fait beaucoup de progrès, mon thème principal "auto-guérison" dure depuis presque une semaine. Mais il y a aussi eu des moments cette semaine qui ont eu un prix élevé. Se battre pour être à la hauteur de son propre ego, qui râle sans cesse, qui veut se complaire dans l'apitoiement, voilà ce qui fait du "processus de réveil" un processus douloureux qu'il faut accepter. Ici, vous n'entendez pas la bonne nouvelle du "royaume des cieux" où vous êtes assis sur un nuage et buvez la manne, non, il s'agit du processus d'éveil.

Pouvez-vous "accepter" ce processus, l'accepter, voir les choses telles qu'elles sont réellement, et non telles que vous les imaginez ? La vie est souffrance, le processus de guérison ne fait pas exception, bien au contraire, ici la souffrance est encore renforcée (pour un certain temps), les souffrances sont rattrapées, ressassées, intensifiées.

Tout ce que nous avons refoulé ressort, cherche un moyen de sortir de la psyché enfouie, de même que la guérison du corps peut provoquer des douleurs, il en va de même pour la guérison de l'esprit. Et celle-ci est super compliquée, c'est pourquoi de nombreuses personnes "se brisent" contre leur propre esprit. La frontière entre folie et génie est floue, Bouddha mettait constamment en garde ses disciples contre les escapades de l'ego.

Mais vous en sortirez grandi, que vous réussissiez ou non cette fois-ci, vous grandirez et grandirez encore. Prenez tout le temps du monde, faites la paix avec votre moi, avec votre ego, avec votre environnement et bien sûr avec votre karma. Les choses sont ce qu'elles sont, pas ce que nous voudrions qu'elles soient.

L'ego ne cesse de vous murmurer quelque chose, le petit diable sur votre épaule vous rabâche les oreilles toute la journée, vous raconte toutes sortes de choses, et si ? Pourquoi ai-je seulement ? Est-ce que je vais ? Est-ce que je l'ai fait ? Est-ce que je dois ? Est-ce que je dois ? Ou je ne devrais pas ? Aurait, aurait, aurait dû. Accueillez les échecs comme des éléments constructifs, pas comme des défaites. Vous êtes en train de grandir, cela prend du temps, cela ne se fait pas du jour au lendemain.

Lisez dans les prochains jours la dernière partie du thème "se guérir soi-même".

Le chemin est le but !

Si tu fréquentes de vraies personnes, tu comprendras le véritable enseignement.

- Bouddha - nom d'honneur de Siddharta Gautama - 560 à 480 avant l'an zéro

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La vie n'est-elle qu'un rêve ?

Se pourrait-il que la vie ne soit qu'un rêve et que nous puissions nous réveiller de ce rêve ?

D'importants textes bouddhistes le suggèrent, des maîtres Chan importants font régulièrement référence à la surréalité de nos pensées.

La question se pose alors de savoir "qui suis-je" ? "Est-ce mon corps ou suis-je dans mon corps" ? "Et si ce n'est que "mon corps", alors où suis-je ?

Seules les personnes "éveillées" comprendront vraiment ces questions, car elles connaissent la réalité, pas le rêve que nous ressentons comme étant la réalité.

La vie est comme une "sitcom", une projection de son propre esprit. Le scénario et les acteurs sont fixés, on tourne épisode après épisode, l'amour, la haine, la cupidité, l'aveuglement sont les ingrédients habituels d'un bon "show télévisé". Notre vie est écrite, nous n'y pouvons rien ou presque.

Nous pouvons apprécier de nombreuses choses (comme les films d'horreur) parce que nous savons qu'elles ne sont pas réelles.

Il en va de même pour les peurs, les images de l'ennemi et les soucis, jusqu'à ce que nous réalisions qu'ils sont également faux, et que nous nous trouvions enfin "au-dessus".

Notre esprit est comme un projecteur, nous essayons de changer quelque chose à l'image parce que le film ne nous plaît pas, au lieu de réajuster le projecteur.

Dans mon rêve, je suis "tout", en principe je ne vois que moi-même, dans chaque situation. Ce n'est que lorsque je me réveille de mon rêve que je découvre la réalité.

Quand et comment puis-je savoir que je ne suis plus en train de rêver ?

Lorsque l'on vit dans l'instant présent et non plus dans son propre monde, lorsque l'esprit ne nous retient plus prisonnier, lorsque la pensée est libérée du "carrousel de pensées", que les soucis et les choses qui nous maintiennent sous stress se détachent de nous, alors je suis arrivé dans la réalité, je vois enfin derrière les coulisses.

Il n'y a donc pas d'ennemi en dehors de moi, ce que j'expérimente comme image de l'ennemi est la projection de mon propre esprit.

VOULEZ-VOUS VOUS ÉVEILLER UNE FOIS DU RÊVE ?

Le Bouddha historique s'est éveillé, il a connu "l'illumination". Son modèle est une source d'inspiration pour nous. Il a réussi à voir au-delà du rêve, à briser l'illusion de son propre "moi" avec son ego ensorcelé. Et c'est ainsi qu'il est devenu une idole pour des millions de personnes.

Même un grand voyage commence par un petit pas.

Nous voulons partir ?

MAIS VOUS VOYEZ ET DITES : POURQUOI ? MAIS MOI, JE RÊVE ET JE DIS : POURQUOI PAS ?

- GEORGE BERNARD SHAW - DRAMATURGE IRLANDAIS - 1856 À 1950

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La concurrence des moines de combat

Shaolin est le berceau du bouddhisme chinois et du kung-fu (tazmag 14.12.2002)

Dès le premier jour de sa mission en Allemagne, le moine a compris ce qu'il fallait faire. C'était l'été à Berlin.

Le bouddhiste du monastère chinois de Shaolin, près des monts Songshan, avait atterri le matin à Tegel.

Le soir, il distribuait des prospectus publicitaires sur le Kurfürstendamm. C'était la Love Parade à Berlin, et le moine a déclaré plus tard dans la soirée : "Apparemment, c'est une bonne chose que je sois venu. C'était il y a un an et demi et Shi Yongchuan forme aujourd'hui, avec cinq autres moines bouddhistes, l'épine dorsale de l'entreprise "Temple Shaolin Allemagne".

Au fin fond de l'ouest berlinois, là où le Ku'damm commence à se lasser de lui-même et se perd dans l'insignifiance, deux lions de pierre chinois sont perchés devant une étroite façade vitrée.

Il s'agit de la première filiale allemande du légendaire monastère des Moches de combat. La capitale doit la plus récente des trois maisons de bouddha berlinoises à Rainer Deyhle, le fils de Rolf Deyhle, l'ancien tycoon de la comédie musicale "Stella". Deyhle junior, 38 ans, juriste et bouddhiste, est depuis longtemps fasciné par le mélange de renoncement au monde, de pacifisme et de l'art de faire un trou dans le mur avec le doigt.

Méditation et kung-fu, un univers de rêve masculin qui a peuplé tout un genre cinématographique grâce à des exégètes comme Bruce et Ang Lee. Pour Deyhle, la promesse d'apporter quelque chose de bon au monde occidental. Chaque jour, les moines chinois importés enseignent en quelques mots d'allemand le tai-chi, la méditation, les rites bouddhistes et le kung-fu Shaolin à des enfants et des adultes.

Le temple compte déjà environ 350 élèves, dont un tiers de femmes. Autrefois, des élèves de danse s'entraînaient dans le hall du sous-sol en béton apparent. Aujourd'hui, on se croirait dans le parking d'une auberge de luxe chinoise.

Des colonnes palastrotes soutiennent le plafond bas. Une frise bleue et blanche, telle qu'on en trouve dans tous les temples chinois, borde le plafond. Sur une petite table en bois, le Bouddha au sourire éternel se repose, les yeux presque fermés, une orange à la main.

*tazmag samedi/dimanche 14/15 décembre 2002 50e semaine n° 272

par ADRIENNE WOLTERSDORF (texte)

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Notre traitement des animaux

Les images des usines à viande me font frémir, de telles entreprises sont des LIEUX D'HABITATION.

D'un autre côté, nous sommes si gentils avec nos animaux domestiques, chiens, chats, oiseaux, poissons, hamsters, ils sont de plus en plus populaires, environ 35 millions de petits animaux vivent rien que dans les foyers allemands.

C'est NOUS, les consommateurs, qui sommes responsables de la situation dans les usines à viande, nous voulons de la viande bon marché, nous acceptons à bon compte les conditions épouvantables qui règnent dans les entreprises.

Et ce ne sont pas seulement les conditions répugnantes de l'abattage, mais aussi la souffrance écœurante des animaux pendant l'élevage, qui ne semblent guère déranger, l'important est que cela ait du goût, que ce soit "bon marché" et "délicieux". Cela me coupe l'appétit.

L'hypocrisie est très répandue au sein de la population lorsqu'il s'agit de viande, à qui l'on demande si le bien-être des animaux est si important. Mais qu'en est-il réellement de l'amour des animaux ?

Je suis bouddhiste, je mange quand même de la viande, peu, mais de bon élevage, à des prix raisonnables (donc pas bon marché). Une escalope pour seulement 99 centimes, comment cela peut-il fonctionner, comment l'argent pour le BIEN-ÊTRE peut-il encore être pris en compte ici ?

Depuis la nuit des temps, nos ancêtres chassent et consomment des animaux. Le corps humain a besoin de viande, notre système est (également) conçu pour consommer des protéines animales. Toutefois, il s'agit de viande que nous nous sommes procurée nous-mêmes, que nous avons "poursuivie", que nous avons tuée nous-mêmes. Les usines à viande d'aujourd'hui sont une perversion, un détournement absurde vers le malsain, une monstruosité du dégoût.

Nous devrions tous, chacun d'entre nous, travailler UNE JOURNÉE dans une usine à viande, comme forme d'éducation humaine de base du caractère. Si des personnes ont travaillé dans une telle usine de viande, elles ont probablement une autre opinion des abattoirs.

Est-ce que le "goût" serait alors toujours aussi bon ?

J'affirme que NON.

Serait-ce trop demander que d'aborder les problèmes ouvertement et honnêtement, de chercher de vraies solutions, au lieu de propager des idéologies ?

Maladies, exploitation et cruauté envers les animaux - le système des abattoirs doit être mis à l'épreuve. Certains animaux sont enfermés toute leur vie dans un espace très restreint, puis sont abattus en pleine conscience (environ 10 pour cent). Je suis d'avis que les hommes mangent aussi de la viande depuis le début des temps et je ne veux pas exiger que tout le monde devienne végétarien. Je sais que cela n'arrivera pas. Mais j'aimerais que les consommateurs réfléchissent aux animaux, qu'ils s'engagent pour le bien-être animal, qu'ils reconnaissent la souffrance de ces pauvres bêtes et qu'ils aident à y mettre fin.

Ich jedenfalls esse heute Abend ein Gemüsecurry, mit über 20 verschiedenen Zutaten, mein Curry schmeckt und ist nahrhaft!

Je weniger die Leute davon wissen, wie Würste und Gesetze gemacht werden, desto besser schlafen sie

– Otto von Bismarck – Erster Reichskanzler des Deutschen Reiches – 1815 bis 1898

Tiere sind meine Freunde, und ich esse meine Freunde nicht

– George Bernard Shaw – Irischer Dramatiker – 1856 bis 1950

Die Tiere empfinden wie der Mensch Freude und Schmerz, Glück und Unglück

– Charles Darwin – Britischer Naturforscher – 1809 bis 1882

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Le sage souverain

Il était une fois un roi qui régnait sur un beau pays, mais sur son territoire, les gens étaient pauvres, les récoltes étaient variables et le sol difficile à cultiver. Les subordonnés craignaient le roi et, mécontents et déçus par les nombreuses famines, ils rendaient leur souverain responsable de leur situation difficile.

Le chef ne pouvait vraiment pas changer les circonstances, il faisait de son mieux, mais ses possibilités étaient limitées.

Un jour particulièrement beau, le souverain convoqua ses sujets sur la place principale, il avait des nouvelles à annoncer. Les habitants de sa capitale se rassemblèrent en grognant, ils attendirent l'arrivée de leur régent en se serrant les uns contre les autres, pleins de peur et de curiosité.

Que va-t-il se passer, qu'est-ce qui est si important pour convoquer une assemblée ?

L'inquiétude de ceux qui attendaient ne cessait de croître, le brouhaha atteignit son paroxysme lorsque le monarque apparut enfin devant son palais. Le roi salua poliment et avec beaucoup de gentillesse la foule qui attendait, les inquiétudes des gens s'apaisèrent rapidement, le peuple était suspendu à ses lèvres, captivé.

Mon fils ne doit pas grandir en tant que prince, dit le roi, il doit connaître la vie des hommes de manière normale, comme tout autre enfant de mon peuple dans mon pays, sans privilèges, sans statut. C'est seulement ainsi qu'il deviendra un bon roi, c'est seulement ainsi qu'il comprendra vraiment ses sujets. C'est ainsi que j'ai confié mon fils à une famille il y a quelque temps, ses nouveaux parents ne savent pas qui il est, j'ai échangé l'enfant d'une famille modeste avec mon fils, l'autre enfant grandit maintenant ici au palais.

Mais je vous demande de prendre soin de mon fils, qu'il ne lui arrive aucun mal, s'il lui arrive quelque chose, je vous demanderai des comptes à tous !

Le souverain prit alors congé et retourna dans son palais. La foule resta perplexe et au bout d'un moment, tous reprirent leur chemin.

Mais dans l'esprit des sujets, ce qu'ils avaient entendu restait toujours présent, personne n'oubliait les paroles du monarque. Ils commencèrent à bien traiter tous les enfants de la ville et du pays, chaque enfant pouvait finalement être l'enfant du roi.

Le temps passa, année après année, les enfants grandirent, eurent eux-mêmes des enfants, mais personne ne savait encore qui était le prince.

Grâce à l'amour et à la nouvelle cohésion entre les membres de la communauté, la ville et le pays se développèrent magnifiquement, le territoire du souverain se développa rapidement, de nombreuses écoles, bibliothèques et hôpitaux furent construits, et les voix des enfants furent également plus entendues que dans d'autres pays, l'opinion d'un enfant avait désormais un grand poids dans ce pays.

Les gens étaient satisfaits et heureux, atteignaient une certaine prospérité, le pays était méconnaissable.

Et pourquoi ?

Parce que chacun traitait chacun comme un roi.

CE QUE TU ME DIS, JE L'OUBLIE. CE QUE TU ME MONTRES, JE M'EN SOUVIENS. CE QUE TU ME FAIS FAIRE, JE LE COMPRENDS.

- CONFUCIUS - KONG FUZI (EN CHINOIS 孔夫子) - PHILOSOPHE CHINOIS - 551 AV. CHR. JUSQU'À 479V. CHR.

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L'histoire du cygne blanc

Le jeune prince Siddhartha Gautama jouait souvent dans le jardin du palais de son père, qui était plein d'animaux merveilleux, très semblable à un zoo, partout vivaient les plus beaux oiseaux, d'innombrables petits animaux, les plus magnifiques cerfs, même des lions et d'autres prédateurs dans des enclos séparés, un véritable paradis entourait le jeune noble.

Souvent, il s'asseyait au bord d'un lac enchanteur, regardait l'eau, tranquillement, les animaux venaient aussi vers lui, devenaient confiants, se liaient d'amitié avec le noble jeune homme.

Des cygnes nichaient également dans le parc, un couple d'un blanc brillant l'avait particulièrement séduit. Il commença à garder un œil sur le couple, voulut tout savoir sur eux, voir leurs poussins, il était tombé amoureux des cygnes.

Un beau jour, il était de nouveau assis au bord du lac, attendant "ses" cygnes, lorsqu'il entendit un bruissement dans le ciel et, levant les yeux, il vit un cygne s'écraser au sol. Il s'approcha du cygne, une flèche était plantée dans une aile.

Il s'occupa immédiatement de l'animal, retira la flèche avec inquiétude, pansa la blessure, caressa le cygne et prit l'oiseau dans ses bras.

En regardant sur le côté, il vit son cousin Devadatta courir vers lui avec un arc, il s'écria : "Le cygne est à moi, c'est moi qui l'ai abattu !" Siddhartha lui rétorqua : "non, c'est mon cygne, je dois l'aider".

Une dispute éclata entre les parents inégaux, les enfants coururent chez le roi qui devait décider.

Le roi aimait beaucoup son fils, mais ne voulait pas le juger injustement, il écouta l'histoire en toute tranquillité.

Devadatta avança : "J'ai chassé le cygne, il m'appartient", selon la loi du royaume.

Siddhartha répondit : "c'est mon cygne, je le soigne et le nourris depuis longtemps, il est devenu cher à mon cœur".

Le roi était perplexe, que devait-il décider ? Le plus ancien conseiller du roi, un homme sage, dit alors : "Que voudrait le cygne ? Voudrait-il aller vers la personne qui l'a blessé, qui a voulu le tuer, ou voudrait-il aller vers celui qui a voulu l'aider ?".

Devadatta se calma de plus en plus, il lui vint à l'esprit que les animaux aussi peuvent avoir des sentiments, ressentir la douleur, éprouver de l'amour, et il ne se sentait plus fort ni important, il céda.

Siddhartha voulait maintenant que Devadatta s'occupe avec lui de l'animal qui souffrait, afin d'apaiser sa conscience, et le cousin accepta.

Tous deux soignèrent le cygne ensemble, et lorsqu'il fut temps de relâcher l'oiseau dans la nature, ils allèrent ensemble au lac et libérèrent le cygne de sa cage.

L'histoire enseigne aux hommes que l'histoire n'enseigne rien aux hommes.

- Mahatma Gandhi - Avocat indien - 1869 à 1948

Que chacun soit son propre historien, il vivra alors avec plus de soin et d'exigence

- Bertolt Brecht - Dramaturge allemand - 1989 à 1956

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Se "soigner" soi-même

Nous, les humains, sommes de plus en plus bizarres, nous avons de plus en plus de lubies, nous souffrons de dépressions, d'illusions, d'angoisses. Les souffrances psychiques de toutes sortes remplissent les salles d'attente des médecins spécialisés, le Dieu en blanc (demi-dieu au moins), il s'en chargera.

Nous n'agissons pas toujours à notre avantage, nous abordons les choses de manière trop rationnelle, nous réfléchissons dans tous les sens, puis nous nous perdons dans des pensées qui n'aboutissent à rien, et qui ne peuvent pas vraiment aboutir. Au lieu d'écouter notre corps, les mêmes réflexions tournent en boucle dans notre tête, ce qui nous rend insatisfaits, pas "heureux".

Cela peut durer toute votre vie (non, cela ne s'améliore pas avec l'âge), ou vous pouvez prendre la responsabilité de votre propre moi, vous occuper enfin de votre moi, tout simplement en commençant à vous "auto-guérir", en commençant une auto-thérapie. Car quelle que soit la qualité de votre médecin, que vous soyez un patient de l'assurance maladie ou un patient privé, un médecin ne peut pas prendre le temps nécessaire pour vous, vous seul pouvez le faire.

Voulez-vous entamer un processus qui vous aide à résoudre vos problèmes ou continuez-vous à "laisser traîner" les choses ? Êtes-vous prêt à travailler sur vous-même sans aide extérieure (médecin, thérapeute) pour pouvoir enfin atteindre vos objectifs et mener une vie plus agréable ?

Avez-vous déjà entendu parler des "forces d'autoguérison" ? Chaque personne peut se guérir elle-même, le corps et l'esprit. Si vous vous coupez le doigt, la coupure guérit en peu de temps, elle n'est plus visible. Il en va de même pour votre psychisme, si des problèmes surviennent à ce niveau, vous pouvez vous guérir vous-même si vous le souhaitez. L'esprit (contrairement au corps) exige un processus de guérison activement soutenu, qui commence par la volonté de guérir.

Car c'est par la volonté que nous trouvons ensuite la force de considérer notre existence (et le rôle que nous jouons) avec une honnêteté impitoyable, ce qui est, et doit être, toujours la condition préalable à la guérison.

Chaque personne souffre de ses horreurs personnelles, a ses démons particuliers, a peur d'autres choses, aucune personne n'est semblable à une autre. C'est pourquoi il n'existe pas d'application standard pour la guérison, qui s'applique à toutes les personnes, mais qui se déroule justement de manière individuelle.

En général, on peut dire que se guérir soi-même est un processus de longue haleine, qui peut prendre beaucoup de temps et d'énergie.

L'auto-thérapie est toujours liée à l'effort et au travail, et correspond à bien des égards à ce que Bouddha a enseigné à ses disciples.

Dans les prochains jours, vous pourrez lire ici d'autres informations sur l'auto-thérapie.

Le chemin est le but !

Celui qui est malade ne pourrait pas atteindre ce qu'il peut atteindre s'il est exempt de maladie.

- Bouddha - nom d'honneur de Siddharta Gautama - 560 à 480 avant l'an zéro

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Les légumineuses pour remplacer la viande

Les légumineuses sont saines et elles rassasient. Les lentilles, les haricots et les pois sont de véritables super-aliments qui peuvent remplacer la viande et fournissent suffisamment de fer.

Les bouddhistes en particulier sont habitués à une alimentation sans viande, mais ils cherchent toujours de nouvelles idées pour varier aussi leur cuisine.

Que ce soit dans un délicieux curry ou sous forme de burger sans viande, les légumineuses sont incroyablement polyvalentes et offrent toujours une surprise culinaire. Dans ma jeunesse, les légumineuses étaient encore un accompagnement, l'aliment qui rassasie, que l'on appelle aussi volontiers accompagnement de satiété. Aujourd'hui, c'est complètement différent, toutes sortes de formes spéciales de légumineuses sont devenues de véritables stars. Les milieux végétaliens et végétariens ont découvert une toute nouvelle cuisine dans les substituts de viande à base de légumineuses. Dans ce cas, les légumineuses sont souvent utilisées pour remplacer les pâtes, les pommes de terre ou le riz.

Dans ma ville natale de Stuttgart, les "lentilles avec spätzle" sont depuis longtemps un plat rassasiant pour les moins fortunés, un plat de pauvres qui a acquis une certaine notoriété. Si vous visitez la capitale de la Souabe, vous devriez essayer les fameuses lentilles.

En consommant des légumineuses, l'homme absorbe beaucoup de fibres, de minéraux et diverses vitamines, et les glucides complexes peuvent aider à perdre du poids et à prévenir les maladies.

Tout comme les produits de boulangerie à base de céréales complètes, les légumineuses procurent une sensation de satiété durable, on ne veut pas manger autre chose tout de suite parce qu'il y a du contenu. Il est ainsi possible d'économiser des calories, et l'"appétit permanent", dont souffrent de nombreuses personnes, est généralement réduit après la consommation de légumineuses.

La consommation de légumineuses est particulièrement importante pour les personnes souffrant de maladies préexistantes telles que l'hypertension, le diabète, la goutte ou les rhumatismes, car selon la doctrine de la cure Mayr, toutes les maladies proviennent de l'intestin, c'est pourquoi les fruits sains issus de la cosse devraient être privilégiés sur la table (pour ma part, je suis sans réserve les enseignements du médecin Franz Xaver Mayr, qui était le père de la cure Mayr).

Les légumineuses sont en outre pauvres en graisses et constituent une source importante de protéines. La fève de soja, par exemple, est très appréciée en Asie en tant que source de protéines, et les produits à base de soja ont le vent en poupe en Europe.

Dans les supermarchés, on trouve aujourd'hui des rayons entiers de bouillies de légumineuses, et l'houmous est de plus en plus apprécié. Il peut être tartiné sur du pain ou accompagné de légumes.

Les personnes qui renoncent complètement aux produits d'origine animale peuvent couvrir leurs besoins en fer avec les légumineuses, car les légumes sains fournissent justement une grande quantité de fer. Toutefois, il faut toujours prendre des compléments alimentaires (notamment du fer).

En matière d'alimentation, la règle est la suivante : le chemin est le but !

Celui qui cherche à satisfaire ses envies, qui mange sans modération, qui est paresseux et faible en force, Mara le fait tomber comme la tempête fait tomber l'arbre.

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Pont-levis haut

On connaît les ponts-levis des châteaux forts, les murs offraient une protection aux citoyens (Bürger en vieil allemand : les personnes qui vivent dans le "château").

La ville de Chicago lève désormais ses ponts tous les soirs pour se protéger des pillages. La maire de la ville, Lori Lightfoot, s'était inclinée devant des "activistes", suite à quoi la haine, l'agitation, les émeutes et le chaos ont gravement détruit la ville de Chicago.

La ville de New York a été de fait complètement ruinée, selon de nouveaux chiffres, près de la moitié des habitants ont fui et fuient encore (bien sûr seulement ceux qui peuvent se le permettre), les magasins et les pubs sont en grande partie détruits, on s'est enlevé toute chance d'avoir un avenir normal. Sans nécessité, le maire de NYC, Bill de Blasio, a également laissé faire ces mêmes groupes, qui ont ensuite transformé des pans entiers de rues en zones de guerre dans une rage destructrice aveugle.

Les villes de Portland et Baltimore, sous le maire Ted Wheeler, et Baltimore, sous le maire Jack Young, ont également abandonné la loi et l'ordre.

Question aux lecteurs avancés : quels liens pouvez-vous établir en comparant les personnes ?

Les Etats-Unis sont une grande poudrière, on a récemment compté plus d'armes que de personnes, comment cela peut-il continuer ?

La théorie des fenêtres brisées part du principe qu'aux endroits où une fenêtre a déjà été détruite, une deuxième et une troisième fenêtre (etc.) le seront probablement aussi. D'après mes observations, c'est vrai ; dans une région où une fenêtre détruite est rapidement remplacée, le nombre total de fenêtres détruites est nettement inférieur, car le seuil d'inhibition est plus élevé. Il y a donc moins de criminalité, une vie meilleure et des conditions équitables.

En allemand, on dirait : wehret den Anfängen (l'expression remonte au latin "Principiis obsta" du poète romain Ovide).

Les bouddhistes veulent la paix, pas de troubles, en aucun cas nous ne voulons la guerre.

En tant que bouddhiste, je dis : refusez le commencement !

Le résultat de tout cela est en tout cas que la troisième plus grande ville des Etats-Unis doit se protéger en surélevant les ponts.

La ville se protège ainsi des pillages.

Les quatre nobles vérités sont les fondements de l'enseignement bouddhiste. On y lit que la connaissance juste et la résolution juste mènent à la parole juste et à la conduite juste.

Je reconnais que de grands malheurs peuvent résulter de négligences, ma décision est que je ne trouve pas cela bon, je dois donc dire que c'est mon opinion et je dois agir en conséquence, de sorte que je devais simplement écrire ce texte.

En tant que bouddhiste, je suis opposé à la violence, quelle que soit la raison pour laquelle elle peut sembler justifiée à certaines personnes.

Mais en tant que bouddhiste, je sais aussi que je ne dois pas porter de jugement, que ce qui doit arriver arrivera de toute façon.

LA GRANDE CARTHAGE A MENÉ TROIS GUERRES. APRÈS LA PREMIÈRE, ELLE ÉTAIT ENCORE PUISSANTE. APRÈS LA DEUXIÈME, ELLE ÉTAIT ENCORE HABITABLE. APRÈS LA TROISIÈME, ELLE N'ÉTAIT PLUS TROUVABLE

- BERTOLT BRECHT - DRAMATURGE ALLEMAND - 1989 À 1956

CETERUM CENSEO CARTHAGINEM ESSE DELENDAM

"DU RESTE, JE SUIS D'AVIS QUE CARTHAGE DOIT ÊTRE DÉTRUITE"

- PHRASE ATTRIBUÉE À CATON L'ANCIEN - HOMME D'ÉTAT ROMAIN - 234 À 149 AV. CHR.

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Es-tu un réaliste ?

Un vrai bouddhiste ne peut être qu'un réaliste !

Il y a des gens très différents avec des points de vue très différents.

Un groupe voit le monde tel qu'il devrait être dans leur imagination, les "rêveurs".

Un autre groupe voit tout en noir et de manière sombre, les "mélancoliques".

D'autres encore voient le monde de manière anormale et bizarre, ce sont les "pervers".

Il y a aussi ceux qui voient tout à travers un brouillard d'alcool et/ou de drogues, les "drogués".

D'autres encore voient tout dans le monde comme amusant, les "rigolos".

D'autres encore ne pensent qu'à aider, ce sont les "mères Thérésa".

Un autre groupe encore voit le monde depuis la position d'un leader, le "leader".

Dans notre monde actuel complètement perturbé, rares sont ceux qui voient le monde tel qu'il est vraiment, de manière réaliste.

Bouddha nous a exhortés à prendre la connaissance juste comme base de nos actions et à la faire suivre de paroles, d'actions et de comportements justes. En d'autres termes, il s'agit d'être réaliste, de ne pas vouloir arranger les choses pour qu'elles correspondent à nos points de vue particuliers, mais de les accepter telles qu'elles sont réellement.

D'OÙ MA QUESTION :

ES-TU RÉALISTE ?

Peux-tu essayer, ne serait-ce qu'une journée, de vérifier si toutes tes opinions, décisions et actions correspondent à la réalité ?

L'UTOPISTE VOIT LE PARADIS, LE RÉALISTE VOIT LE PARADIS PLUS LE SERPENT

- FRIEDRICH HEBBEL - DRAMATURGE ALLEMAND - 1813 À 1863

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Le bol chantant de Bouddha

Bouddha a vécu comme un homme "normal" il y a environ 2500 ans dans l'Inde actuelle.

Avant même que le jeune prince ne trouve son "illumination", il aurait été un homme tout à fait extraordinaire.

On raconte régulièrement l'histoire du "bol chantant" de sa vie, que je souhaite reproduire ici :

Au cours de ses nombreux voyages, Bouddha passa un jour devant une chute d'eau qui tombait d'une haute montagne dans une gorge étroite et sinueuse. A côté de l'eau qui tombait en cascade, il y avait une rive plate qui invitait à se reposer.

Bouddha décida de méditer ici, l'endroit était fait pour lui, il pouvait sentir l'énergie de ce lieu magique. Le mysticisme et l'attraction de la cascade étaient mystérieux, il avait l'impression d'être dans un lieu de guérison, entouré d'eau ; une atmosphère unique, des rochers marqués entouraient le chemin creux naturel qui menait aux grottes en dessous de la cascade.

Il a sorti tout ce qu'il avait dans sa poche et a disposé ses affaires autour de lui. C'est ainsi qu'il aurait (entre autres) toujours porté sur lui un bol chantant, qu'il aurait souvent utilisé à des fins méditatives.

Ce bol chantant se trouvait donc à côté de lui pendant ses exercices de méditation, exposé aux bruits de l'eau. La nuit, Bouddha méditait également, les étoiles brillaient clairement dans le petit canyon, l'énergie et le rayonnement du lieu changeaient continuellement.

Après plusieurs jours, il quitta l'endroit près de la cascade, descendit la montagne jusqu'au prochain village. Là, il trouva un paysan qui lui offrit le gîte. C'est là que Bouddha aurait séjourné quelques jours. Le grand maître était très bien accueilli ici !

Lors de sa méditation suivante, Bouddha frappa à nouveau sur le bol chantant. Il crut entendre le bruit de la chute d'eau alors que le bol chantant s'était déjà tu depuis longtemps.

Le lieu de force "cascade" l'avait accompagné, le bruit de l'eau avait pénétré dans le bol chantant, accompagnant son voyage aventureux.

Selon cette histoire, Bouddha se serait à ce moment-là incliné devant la beauté de la nature et la force de l'eau.

Nous aussi, nous pouvons entendre les vibrations de la nature, si nous écoutons.

Tout est en vibration. Si nous changeons nos vibrations, notre vie change aussi !

La nature doit être ressentie

- Alexander von Humboldt - explorateur allemand - 1769 à 1859

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Le petit sac en plastique

Un de mes amis a pris de l'âge, il a des biens, une voiture et une femme adorable.

On lui a diagnostiqué une maladie et il doit vivre pour longtemps dans la maison des malades.

Sa chambre est petite mais lumineuse, elle a une fenêtre, c'est une nouvelle maison plutôt modeste par rapport à ses autres exigences.

C'est là qu'il espère pouvoir retourner, chez lui. Mais, comme il n'est pas sûr de pouvoir quitter la chambre vivant, c'est ici qu'il espère trouver une solution à ses problèmes, il a peur. Cette chambre est désormais l'endroit le plus important de sa vie.

Ses exigences sont devenues très simples en très peu de temps.

Une autre amie s'est cassé le pied, elle aussi est à l'hôpital. Elle aussi a de l'aisance, pas de fortune, mais pas de soucis.

Depuis sa chambre d'hôpital, elle a commandé à sa famille des choses qui tiennent étonnamment dans un petit sac en plastique. Dans une situation difficile, il semble que très peu de biens suffisent.

Posséder peu de choses semble être une position préférable. Le Souabe dit : "Celui qui a la vache a la peine, mais il a aussi le lait" !

La dernière chemise n'a pas de poches ! En cas de coup dur, quelques objets suffisent.

Si je réfléchis maintenant, qu'est-ce que je ferais mettre dans mon petit sac en plastique ? Et ai-je vraiment besoin de tant de choses dans la vie quotidienne ?

ON NE DOIT NI ACCEPTER NI POSSÉDER CE DONT ON N'A PAS VRAIMENT BESOIN POUR VIVRE

- MAHATMA GANDHI - AVOCAT INDIEN - 1869 À 1948

LA MODESTIE EST UNE QUALITÉ POUR LAQUELLE L'HOMME SERA ADMIRÉ, SI JAMAIS LES GENS ENTENDENT PARLER DE LUI

- EDGAR WATSON HOWE - AUTEUR AMÉRICAIN - 1853 À 1937

SE CONTENTER DE PEU EST DIFFICILE, SE CONTENTER DE BEAUCOUP EST IMPOSSIBLE

- MARIE FREIFRAU EBNER VON ESCHENBACH - CONTEUSE AUTRICHIENNE - 1830 À 1916

La plante dans le jardin, elle vit de la bonté de l'univers. Elle ne peut pas "aller chercher" l'eau, sa survie réside dans le destin. Le besoin de l'homme de vouloir "déterminer les choses" par son intellect montre que les hommes ne font tout simplement pas confiance à leur karma.

J'ai un petit balcon de rêve, avec de magnifiques géraniums couleur magenta, et une rose trémière jaune bien fournie. Quand mes plantes veulent de l'eau, je le "sais". Elles me font confiance.

DÉSHERBER, C'EST CENSURER LA NATURE

- OSKAR KOKOSCHKA - PEINTRE AUTRICHIEN - 1886 À 1980

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Bouddha et la colère

Un jour, alors que Bouddha était dans le parc avec ses disciples, un disciple demanda : "Seigneur, comment pouvons-nous contrôler la colère ?"

Bouddha répondit par une histoire. Il dit : "Celui qui entendra ce récit maîtrisera sa colère, il ne perdra plus le contrôle".

Vous, les marcheurs, entendez : "Il y a longtemps, une femme belliqueuse vivait dans un village. Même pour des broutilles, elle se mettait terriblement en colère, dans sa colère elle jurait devant elle, utilisait toutes sortes d'insultes. Quand la colère retombait, elle était vraiment désolée pour tout, elle ne s'expliquait pas ses débordements".

"Sa famille était très triste de son comportement, toute l'atmosphère de la maison était comme empoisonnée, quelque chose devait changer".

"Un jour, un moine est venu chez elle et a demandé l'aumône. La femme donna abondamment, puis elle se plaignit à l'homme, lui parla de ses sautes d'humeur, lui dit qu'elle s'énervait très vite, mais qu'elle regrettait toujours ensuite de ne pas pouvoir se contrôler".

Le moine répondit : "Madame, j'ai ici une petite bouteille de médicament, juste ce qu'il vous faut. C'est un médicament contre la colère, tu as de la chance que j'aie justement cette bouteille avec moi. Si tu te mets à nouveau en colère, tu dois prendre trois gouttes du médicament sur ta langue et les garder dans ta bouche pendant cinq minutes. Tu ne dois pas ouvrir la bouche, sinon le médicament n'agit pas". Le moine quitta la femme à l'air incrédule.

Elle prit néanmoins le médicament, comme le moine le lui avait demandé. En peu de temps, elle perdit sa colère, elle put soudain se maîtriser.

Le moine revint quelque temps plus tard pour prendre de ses nouvelles. La femme était très reconnaissante, elle a embrassé les mains du moine, elle a dit : "Oh, homme sage, le médicament aide, je ne me mets plus en colère, je peux me contrôler. Ma famille est très heureuse, l'ambiance n'a pas été aussi bonne depuis longtemps".

Lorsque la femme a parlé, un sourire a glissé sur son visage, il lui a répondu : "Ce n'est pas le médicament qui a fonctionné, c'est le fait que tu aies gardé ton calme qui a fait la différence. Ce n'était pas un médicament, il n'y avait que de l'eau dans le flacon. Tu n'as pas pu calmer ta colère à cause du médicament, mais parce que tu es restée calme".

Le maître de tous les maîtres a poursuivi en expliquant que la colère ne peut être contrôlée que par le calme, car les personnes en colère prononcent parfois des paroles horribles qui empoisonnent l'environnement. Le seul remède à la colère est le silence".

Et le chemin est le but !

Qui maltraite cruellement l'innocence

et opprime des proies sans défense,

s'attirera un état

de dix fois plus de souffrance :

D'âpres douleurs, une terrible infirmité, la folie, de graves maladies, des mutilations du corps et de lourdes accusations.

Malheur émanant du souverain,

Perte de la femme et des enfants,

L'argent, les biens et les trésors seront

s'évanouiront pour lui, se réduiront pour lui.

Ou bien de terribles incendies

réduisent à néant la maison et la cour.

Et le fou, après sa mort, sera

dans les mondes infernaux

- Bouddha - Nom d'honneur de Siddharta Gautama - 560 à 480 avant l'an zéro

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Une saine conscience de soi - 2e partie

La question la plus importante (en tout cas pour les personnes qui veulent avoir plus d'assurance) est de savoir si vous vous connaissez vous-même, car celui qui se connaît peut aussi écouter les critiques sans problème, il sait en effet comment les choses se présentent réellement.

C'est là que ma question habituelle (qui suis-je ?) se pose à nouveau, car c'est là qu'il faut d'abord trouver une réponse. Si cette question importante reste en suspens, aucun changement ne peut se produire.

Les bouddhistes ont généralement déjà consacré beaucoup de temps à cette réflexion, qui ne laisse souvent pas les personnes concernées indifférentes. C'est aussi la question que les maîtres Chan (zen) posent à leurs élèves sous forme de Gong An (Koan), afin de les faire sortir de leurs pensées pour les amener à l'enseignement et les relier à la nature de Bouddha.

Alors, encore une fois, quels sont vos points forts ? Il n'y a pas une seule personne au monde qui ne soit pas douée pour quelque chose, qui n'ait pas de talents, l'un plus, l'autre moins, mais personne n'est sans talent.

Ce n'est pas parce que vous savez bien cuisiner que tout le monde sait bien cuisiner. Vous avez une belle voix, d'accord, mais très peu d'élus sont dotés de ce don.

Pour ma part, je ne sais pas chanter, je n'ai aucun talent manuel, mais j'ai fait des études de droit, ce qui n'intéresse pas tout le monde. L'un peut faire cela, l'autre autre autre chose.

La question se pose également de savoir ce qui vous passionne, ce qui vous tient à cœur, quels sont les sujets que vous maîtrisez facilement ? Construisez une confiance en vous décente, commencez par vos points forts, vos avantages, les choses que vous faites bien. Concentrez vos pensées sur vos réussites, sur vos "bons" côtés.

Pour avoir suffisamment confiance en soi, il est impératif d'enrichir le respect de sa propre personne. Si vous êtes coincé dans un travail que vous détestez ou (par exemple) dans une relation qui a échoué, vous ne vous défendez peut-être pas assez, vous ne vous respectez pas assez.

Nous en revenons donc à la question précédente : qui suis-je ? Ce n'est que lorsqu'on a trouvé une bonne réponse à cette question que le respect de sa propre personne s'installe et que, bien sûr, la confiance en soi augmente. Résolvez vos problèmes, mettez les choses au clair, assumez la personne que vous êtes vraiment. Sinon, vous renaîtrez encore de nombreuses fois, jusqu'à ce que vous trouviez le courage d'assumer votre être.

Vous le savez : le chemin est le but !

La conscience est infinie

- Bouddha - nom d'honneur de Siddharta Gautama - 560 à 480 avant l'an zéro

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L'amour de soi Partie 4

Avez-vous déjà entendu les premières parties du thème principal "amour de soi" dans les podcasts précédents ?

Celui qui veut trouver plus d'amour de soi devrait en tout cas apprendre à voir la vie à travers des lunettes "roses", à prendre les choses du bon côté. Mon père disait toujours : "Fils, même le pire événement contient aussi du bon, rien n'est jamais seulement mauvais, mais rien n'est jamais seulement bon non plus". Eh bien, il a certainement parlé avec une grande sagesse, sauf qu'à l'époque, je ne voulais pas l'admettre.

Peu importe à quel point quelque chose peut vous paraître mauvais au premier abord, cherchez le bon côté des choses. Mettez consciemment des lunettes roses, cherchez d'abord les choses positives, laissez (pour l'instant) de côté les caractéristiques négatives. Les exercices d'amour de soi ne sont pas vraiment difficiles, ils commencent toujours par soi-même. Personne n'est mauvais en ce monde, chaque personne a ses avantages, mais aussi ses inconvénients. Mais c'est une question d'observation : est-ce que je vois suffisamment les côtés positifs de moi-même ? Ou est-ce que je ne suis tout simplement pas optimiste ? Que puis-je faire pour changer cela ?

Il est toujours important de se demander d'où viennent les pensées (négatives) en ce moment. Dans quel contexte mon palais de la pensée commence-t-il à faire un vilain cinéma dans ma tête ? Prenez une telle pensée négative, observez-la longuement. D'où vient cette pensée ? Pourquoi surgit-elle maintenant ? Et que se passe-t-il si je la traite différemment de d'habitude, s'en va-t-elle ? Est-ce que je peux garder le contrôle de mes pensées ? Suis-je également sûr de mes pensées "négatives" ? Est-ce que je sais exactement que je fais "tout" si mal ? Est-ce que je pourrais simplement voir les choses autrement, les juger différemment, est-ce que tout se passe vraiment comme je l'imagine ?

Bon, vous avez vos défauts, comme tout le monde d'ailleurs. Commencez à vous apprécier, même si vous avez ces imperfections. Personne n'est parfait et sans défaut, tout simplement personne. Ce n'est pas parce que les magazines sur papier glacé nous font croire qu'il y a des "gens formidables", des stars justement, que tout va si bien chez ces personnes. Ils créent une belle apparence qui doit éblouir les spectateurs. Le Bouddha nous a toutefois exhortés à regarder derrière les coulisses, à ne pas nous laisser berner. Même si vous avez vos défauts, vous pouvez quand même vous aimer. Dites-vous toujours en pensée que vous vous aimez, parce que vous êtes aimable, comme tous les êtres humains.

Le chemin est le but !

Dans les jours à venir, continuez à lire sur le thème de l'amour de soi.

L'amitié se manifeste de trois manières : on s'aide mutuellement à surmonter le mal, à développer le bien, et on ne s'abandonne pas dans le malheur.

- Bouddha - nom d'honneur de Siddharta Gautama - 560 à 480 avant l'an zéro

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Veränderungen im Leben

Die Menschen möchten, dass alles so bleibt wie es ist.

Vor Veränderungen haben die meisten Leute aber große Angst, die Komfortzone wollen nur ganz wenige verlassen.

Ob wir wollen, oder nicht, unser Leben ist voller Veränderungen. Uns dagegen zu wehren bringt rein gar nichts, es kommt immer so, wie es kommen muss.

Sei du selbst die Veränderung, die du dir wünschst für diese Welt

– Mahatma Gandhi – Indischer Rechtsanwalt – 1869 bis 1948

Wer ständig glücklich sein möchte, muss sich oft verändern

– Konfuzius – Kong Fuzi (chinesisch 孔夫子) – chinesischer Philosoph – 551 v. Chr. bis 479 v. Chr.

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