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23 Nov 2021Pos. Report #50 avec Corentin Douguet et Philippe Legros00:59:47

Ce 50e épisode de Pos. Report est bien évidemment consacré à la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre, dont les trois premiers Ocean Fifty ont coupé la ligne d’arrivée dans la nuit de lundi à mardi. Nos deux invités sont impliqués l’un comme l’autre sur cette Route du Café, en tant que membres de cellules de routage : Corentin Douguet pour l’Ultime SVR Lazartigue et l’Ocean Fifty Solidaires en Peloton-Arsep, Philippe Legros pour Sodebo Ultim 3.


Ils commencent d’ailleurs à raconter comment fonctionnaient leurs cellules de routage respectives, composées de Christian Ponthieu et d’un membre tournant de l’équipe de SVR Lazartigue d’un côté, de Thierry Douillard et de l’Australien Will Oxley « pour élargir le champ de vision », chez Sodebo. Nos invités commentent ensuite la victoire de Primonial et le podium en Ocean Fifty, « pas vraiment une surprise » pour Corentin Douguet, Philippe Legros se montrant « ravi pour cette classe qui va émerger au grand jour. »

Nous passons ensuite aux Ultimes et à la domination du Maxi Edmond de Rothschild qui, pour nos deux experts « est parfaitement logique », tant celui qui était considéré avant le départ comme le grand favori est en avance en termes de « préparation et de raffinement » par rapport à des bateaux plus jeunes. Philippe Legros fait part de la « frustration » qui anime l’équipe de Sodebo suite à l’avarie de flotteur tribord survenue avant Madère, d’autant que Sodebo Ultim 3 s’était montré jusque-là « extrêmement performant en début de vol au portant, dans 14-17 nœuds. »


Nos deux invités évoquent ensuite la flotte Imoca et la prise de pouvoir de LinkedOut (Thomas Ruyant/Morgan Lagravière), Philippe Legros estimant que la vitesse de ce dernier a fait la différence au portant sur le tronçon entre le Brésil et la Martinique, là où Apivia s’était montré « dominateur voire insolent au reaching. » Nous concluons par la Class40, que Corentin Douguet suit de près, puisqu’il disposera début janvier d’un nouveau Lift 2 (plans Lombard) en vue de la prochaine Route du Rhum. Au vu de « la régate géniale » toujours en cours, le Nantais se dit qu’il a « fait le bon choix d’aller vers la Class40. »


Diffusé le 23 novembre 2021

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Clovis Tisserand


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

08 Feb 2022Pos. Report #59 avec Imogen Dinham-Price, Damian Foxall et Lalou Roucayrol01:11:31

A la veille de l’ouverture du premier One Ocean Summit de Brest, ce 59e épisode de Pos. Report se penche sur le développement durable dans la voile de compétition avec trois invités concernés par cette thématique : Imogen Dinham-Price, consultante sur ce sujet pour la classe Imoca, Damian Foxall, manager du programme « sustainability » de l’équipe américaine 11th Hour Racing, et Lalou Roucayrol, dont le chantier Lalou Multi vient de mettre à l’eau un Class40 100% recyclable, Captain Alternance, pour Keni Piperol.

Nous évoquons d’abord le One Ocean Summit, à laquelle la classe Imoca, Charlie Enright, skipper de 11th Hour Racing Team, et Lalou Roucayrol vont d’ailleurs participer, un « honneur » pour ce dernier, Damian Foxall estimant que c’est l’occasion pour les coureurs et les teams de « montrer leur adhésion » aux sujets liés à la préservation des océans, mais également de « réfléchir à leurs obligations et à leurs devoirs. »

Tous estiment que même s’il existe une part de « green washing », le développement durable est de plus en plus pris en compte par les marins professionnels, notamment par les plus jeunes, même si quelques pionniers, comme Roland Jourdain, ont montré la voie. Imogen Dinham-Price cite ainsi le rôle moteur joué au sein de l’Imoca par Boris Herrmann ou par 11th Hour Racing qui a mis cette thématique au centre de ses préoccupations.

Avec une priorité, mesurer l’impact écologique des projets (construction de bateaux, fonctionnement au quotidien…) pour ensuite prendre les mesures les plus adéquates afin de le limiter et le compenser. 11th Hour Racing a ainsi réalisé une analyse de cycle de la vie de la construction de son dernier Imoca, qui a fait apparaître 550 tonnes de CO2 émis, à comparer avec les 340 tonnes mesurés plus de dix ans plus tôt par Roland Jourdain sur un Imoca.

« C’est l’inverse de ce qu’il faut faire et ça pointe le doigt sur les challenges que nous devons relever », commente Damian Foxall qui explique cette différence importante par les foils (environ 100 tonnes de CO2 émis) et des « bateaux de plus en plus complexes construits avec un mélange de matériaux plus important. »

Lalou Roucayrol raconte ensuite comment le chantier Lalou Multi a construit Captain Alternance, avec une résine thermoplastique et une mousse recyclables pour un poids et un prix équivalents à un Class40 construit en fibre de verre/époxy, même s’il reconnaît une « prise de risque » quant à la mousse, peu éprouvée en compétition. Il explique également comment les moules ayant servi à la fabrication des bras avant de l’Ocean Fifty Arkema 4 ont été ensuite déconstruits et recyclés.

Imogen Dinham-Price détaille de son côté les mesures prises par l’Imoca dans la jauge votée en 2021 : incitation à utiliser des matériaux bio-sourcés pour des éléments non-structurels des bateaux, obligation d’une voile « verte » en 2023… Des mesures appréciées par Damian Foxall car « elles laissent aux équipes l’option de faire leurs propres choix. » Nos invités finissent par évoquer le rôle important qu’ont à jouer les classes et les organisateurs de classe pour contribuer à limiter l’impact écologique de la course au large. 


Diffusé le 8 février 2022

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Julien Badoil


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02 Jul 2024Pos. Report #171 avec Audrey Ogereau et Aloïse Retornaz00:58:32

Ce 171e épisode reçoit Aloïse Retornaz et Audrey Ogereau, qui, du 5 au 13 octobre prochains, disputeront sous les couleurs françaises d’Orient Express L’Oréal Racing Team la toute première Coupe de l’America féminine de l’histoire.


L’une comme l’autre expliquent comment, après avoir fait de la voile olympique (470 pour Aloïse Retornaz, médaillée de bronze aux JO de Tokyo avec Camille Lecointre, Nacra 17 pour Audrey Ogereau), elles ont décidé de postuler pour intégrer le défi français, retenues fin 2023 après une phase de sélection.


Elles racontent ensuite la découverte de l’AC40, d’abord sur simulateur, ensuite sur l’eau à Barcelone, et le fonctionnement à bord, forcément très différent de ce qu’elles ont connu sur leurs supports précédents, Audrey Ogereau occupant le poste de barreuse, Aloïse Retornaz, qui est l’une des deux membres de l’équipe à 100% sur le projet (avec la skippeuse Manon Audinet), de régleuse.


Audrey Ogereau détaille une journée type sur la base de Barcelone, Aloïse Retornaz évoque le programme qui attend l'équipe française d’ici le coup d’envoi de la Puig Women’s America’s Cup le 5 octobre et explique comment elles sont entourées pour la préparation de l’épreuve.


Audrey Ogereau termine en racontant comment, avant de se lancer sur la Coupe, elle a découvert l’univers de l’Ocean Fifty auprès d’Erwan Le Roux, avec une première expérience en novembre dernier sur la Transat Jacques Vabre (abandon) et une future participation à la Route du Rhum 2026.


Diffusé le 2 juillet 2024

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Grégoire Levillain 


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10 Jan 2023Pos. Report #101 avec Kevin Escoffier et Nicolas Lunven01:01:09

Ce 101e épisode de Pos. Report est consacré à The Ocean Race, dont le départ de la première étape est donné le 15 janvier d’Alicante à destination du Cap Vert, en compagnie de Kevin Escoffier, skipper de l’Imoca Holcim-PRB, et de Nicolas Lunven, navigateur à bord de Malizia-Seaexplorer, le bateau de Boris Herrmann.


Les deux marins commencent par revenir sur la régate in-port disputée dimanche à Alicante dans des conditions instables qui ont souri à Malizia-Seaxplorer, vainqueur, “une belle récompense pour l’équipe technique” selon Nicolas Lunven, en référence au travail effectué par cette dernière pendant les fêtes (voir ci-dessous).


On effectue ensuite un retour en arrière avec Kevin Escoffier qui raconte comment The Ocean Race, initialement non prévue, s’est rajoutée au programme de l’équipe, le nouveau propriétaire de PRB, le Suisse Holcim, y ayant vu l'opportunité de communiquer à l’international. D’où “une grosse charge de travail” pour l’équipe et “une pression technique parce qu’il ne fallait pas qu’on ait des soucis”, notamment sur la Route du Rhum-Destination Guadeloupe, dont le Malouin a pris la quatrième place. Nicolas Lunven explique quant à lui comment il a été contacté assez en amont par Boris Herrmann, qui, depuis le début, avait fait part de son intention de courir The Ocean Race.


Les deux marins détaillent ensuite leurs équipages respectifs, la répartition des rôles à bord et une préparation minimale, notamment pour Kevin Escoffier qui, avant le départ de la première étape dimanche, n’aura navigué que quelques jours avec son équipage. La course contre la montre s’est intensifiée ces derniers mois du fait de la participation des deux bateaux à la Route du Rhum, avec des contrariétés dans les deux équipes : la blessure de Sam Goodchild du côté de Holcim PRB - l’Anglais devait faire le convoyage retour des Antilles -, la découverte de problèmes sur les deux foils de Malizia-Seaxplorer pour le team de Boris Herrmann, qui a réussi à en récupérer deux en fin de construction chez Avel Robotics, d’où des fêtes très chargées pour l’équipe technique qui a dû les finir, les adapter et les installer.


Nous évoquons ensuite avec nos deux invités les designs respectifs des deux bateaux, Kevin Escoffier comparant son bateau à "une voiture de WRC" (rallye), celui de Boris Herrmann à "un 4x4", puis les enjeux techniques d’une course qui, avec seulement cinq bateaux au départ, ne peut pas trop se permettre d’en perdre en route. Interrogés sur le favori de The Ocean Race, ils citent tous les deux 11th Hour Racing Team, parti le premier, Nicolas Lunven voyant également Holcim-PRB “bien placé”. Nous finissons par évoquer la première étape vers le Cap Vert, avec pour enjeu principal la sortie de Méditerranée qui fait dire à Kevin Escoffier que souvent, “le premier qui passe à Gibraltar a de bonnes chances de creuser l’écart”. 


Diffusé le 10 janvier 2023

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Grégoire Levillain


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15 Mar 2022Pos. Report #64 avec Estelle Graveleau, Yann Eliès et Basile Bourgnon00:58:59

Le 64e épisode de Pos. Report se penche sur la classe Figaro Beneteau au moment où s’ouvre la saison 2022 avec une nouvelle épreuve, la « course académie », qui se tient du 16 au 20 mars à Saint-Gilles-Croix-de-Vie.


Les invités sont la directrice du Team Vendée Formation, organisateur de l’événement, Estelle Graveleau, celui qui étrennera sur cette épreuve ses galons de directeur de course, Yann Eliès, et Basile Bourgnon, qui disputera sa première course en Figaro à la barre d’Edenred.

Estelle Graveleau commence par raconter la genèse et le concept de la « course académie », née du constat qu’il « est indispensable d’aider les nouveaux entrants sur le circuit Figaro ». L’événement sera donc à la fois une épreuve à part entière, avec un côtier jeudi puis une étape de 300 milles, mais aussi l’occasion d’échanges avec les inscrits, pour la plupart débutants, autour de thèmes comme la gestion de projet, la jauge et ses contrôles, la communication…


9 bateaux sont inscrits, avec quelques « anciens » pour encadrer les jeunes, comme Benjamin Dutreux et Pierre Leboucher, et bien sûr Yann Eliès qui leur prodiguera quelques conseils, tout en débutant lui-même dans le rôle de directeur de course. « Je me suis dit que c’est quelque chose qui pourrait me plaire, que j’avais la légitimité du navigant », explique le triple vainqueur de la Solitaire.


Basile Bourgnon explique de son côté qu’il vient « faire ses gammes en solitaire », lui, qui, après deux années « hyper riches » sur le circuit Mini 6.50, a décidé avec Edenred de se lancer pour trois saisons en Figaro, « une nouvelle école primordiale en termes d’apprentissage. » Le fils de Laurent Bourgnon fait partie des quelques nouveaux dans une classe qui connaît cependant, reconnaissent Estelle Graveleau et Yann Eliès, une certaine « désaffection » qu’ils expliquent par plusieurs raisons : circuit et bateau très exigeants, concurrence d’autres supports (IRC, Class40…), refus du CIO d’intégrer l’épreuve de course au large double mixte aux Jeux de Paris 2024… « Mais le nombre de bizuths n’a jamais été aussi élevé, tout comme la participation féminine et étrangère », positive Yann Eliès.


Estelle Graveleau évoque ensuite la troisième édition de la Sardinha Cup, également organisée par le Team Vendée Formation, qui aura lieu en juin avec un aller-retour au Portugal. Yann Eliès raconte de son côté comment il explore « un maximum de pistes » de reconversion, entre direction de course, coaching (il suit actuellement des cours pour passer son diplôme d’entraîneuir), tout en continuant à naviguer cette saison en Ocean Fifty aux côtés d’Erwan Le Roux, dont il sera le skipper remplaçant sur la Route du Rhum.


Le Vendée Globe ? « Je n’y pense pas du tout en ce moment », ajoute le Briochin. Tout le contraire de Basile Bourgnon qui, depuis qu’il est parti assister « sur un coup de tête » à l’arrivée de Clarisse Crémer sur la dernière édition, s’est dit : « Pourquoi pas moi ? » 


Diffusé le 15 mars 2022

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Julien Badoil/Studio Juno 


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17 Oct 2023Pos. Report #136 avec Louis Duc et Tanguy Le Turquais00:46:06

Ce 136e épisode reçoit deux skippers qui participeront à la 16e édition de la Transat Jacques Vabre-Normandie Le Havre sur leurs Imoca à dérives, Louis Duc (Fives Group-Lantana Environnement), qui fera équipe avec Rémi Aubrun, et Tanguy Le Turquais qui sera associé à Félix de Navacelle sur Lazare.


Ce dernier raconte son convoyage depuis Lorient, achevé lundi matin, les deux marins expliquent comment ils vivent les semaines de pré-départ, Louis Duc confiant  être de plus en plus stressé au fur et à mesure qu’approche le coup d’envoi. Ils détaillent ensuite comment ils ont fait évoluer leurs bateaux respectifs, plan Farr de 2006 pour Louis Duc, Finot-Conq de 2007 pour Tanguy Le Turquais.


Les deux skippers évoquent leurs objectifs, proches, avec une sorte de “match dans le match” au sein de la classe Imoca entre la quinzaine de bateaux à dérives qui composent “la deuxième division”, sourit Tanguy Le Turquais. Ils parlent de la course aux milles en vue du Vendée Globe, confiant qu’ils aimeraient bien faire un grand pas avec l’enchaînement Transat Jacques Vabre/Retour à La Base, histoire de ne pas avoir forcément à s’aligner sur les deux transats de 2024, The Transat CIC et New York-Vendée. 


Diffusé le 17 octobre 2023 

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Grégoire Levillain 


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09 Feb 2021Pos. Report #15 avec Ronan Lucas et Christian Karcher01:02:35

Pour ce quinzième épisode de Pos. Report, nous recevons deux marins qui, à la fin du siècle dernier, ont navigué ensemble au sein du défi français 6e Sens : Ronan Lucas, actuel directeur du Team Banque Populaire, et Christian Karcher, triple vainqueur de la Coupe de l'America avec Alinghi (2003 et 2007) puis BMW Oracle (2010).

Avec eux, nous évoquons d'abord le Vendée Globe, Ronan Lucas racontant comment il a vécu l'arrivée, la semaine dernière, de Clarisse Crémer, qui défendait les couleurs de Banque Populaire, et raconte comment l'équipe et lui ont vécu le projet dans sa globalité. Christian Karcher nous fait part de son côté de ses coups de cœur et explique qu'il est en train de monter un projet local pour l'édition 2024, autour de La Rochelle et l'île de Ré, avec l'ancien ministe Antoine Cornic sur l'ex Spirit of Canada, racheté en début d'année 2020.

Nous ouvrons ensuite une large page Coupe de l'America avec nos deux invités, véritables passionnés de l'épreuve, qui analysent le début de la Prada Cup, l'élimination d'American Magic, les progrès fulgurants d'Ineos Team UK, la finale à venir entre les Anglais et les Italiens de Luna Rossa, la sérénité dégagée par le defender Emirates Team New Zealand...Enfin, nous finissons par une question récurrente depuis plusieurs éditions : pourquoi la France n'arrive pas à être performante, voire parfois présente comme cette année, sur la Coupe de l'America ?

Diffusé le 9 février 2021
Générique : Fast and wild/EdRecords
Post-production : Clovis Tisserand


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25 Jul 2023[REDIFFUSION] - Pos. Report #98 avec Jean-Baptiste Bernaz et Guillaume Chiellino00:59:26

Chaque mardi du 25 juillet au 15 août, Tip & Shaft vous propose de ré-écouter 4 épisodes de Pos Report qui ont marqué la saison. Premier volet avec le marin de l’année 2022, alias Jean-Baptiste Bernaz, le lasériste premier champion du monde français de l’histoire, et le directeur technique national de la Fédération française de voile, Guillaume Chiellino. Écoutez-les dans Pos Report #98, enregistré le 6 décembre 2022.



Ce 98e épisode de Pos. Report reçoit celui qui a été élu vendredi 2 décembre Marin de l’Année 2022, Jean-Baptiste Bernaz, premier champion du monde français de l’histoire en Laser (ILCA 7, l’appellation officielle), en mai dernier au Mexique, et le directeur technique national de la Fédération française de voile, Guillaume Chiellino.


Ce dernier, qui faisait partie du jury du Marin de l’Année, explique que les débats ont été intenses, avec un vote serré entre Jean-Baptiste Bernaz, pour “son titre historique”, derrière lequel il courait depuis des années (il avait été vice-champion du monde en 2016), et Charles Caudrelier, récent vainqueur de la Route du Rhum, “un exploit remarquable.”


Finalement, à une voix près, le jury a désigné Jean-Baptiste Bernaz, “une vraie surprise” pour lui dans la mesure où il n’avait pas été prévenu avant, et une récompense dont il se dit très honoré, tant il a à coeur de “marquer son sport”. Le marin originaire de Sainte-Maxime revient ensuite sur son championnat du monde au Mexique, confiant : “C’était plus une victoire sur moi-même que sur les autres.” Avant de mettre en avant le travail réalisé en amont, mais également pendant la compétition, avec son nouveau coach, Nicolas Le Berre, “la tête froide” du duo qu’ils forment.


Dans la foulée de son titre, il a été sacré champion du monde militaire match-racing à Brest, a remporté les Jeux Méditerranéens en ILCA 7 avant de signer une belle campagne estivale, de nouveau en match-racing, sur quatre épreuves américaines du World Match racing Tour, ce qui lui vaut d’être invité du 13 au 18 décembre pour la grande finale à Sydney.


Guillaume Chiellino explique que la direction technique nationale et le directeur de l’équipe de France, Philippe Mourniac, encouragent les spécialistes de l’olympisme à s’ouvrir à d’autres supports, ce qui ne peut que les enrichir, à condition dans le même temps de “faire le volume nécessaire” dans leurs séries respectives. Il dresse par ailleurs le bilan de l’année olympique, qu’il juge “excellent” avec quatre médailles sur les championnats du monde, pour Jean-Baptiste Bernaz, Lauriane Nolot (argent, kite), Axel Mazella (bronze, kite) et le duo Camille Lecointre/Jérémie Mion (bronze, 470).


Le DTN évoque la saison à venir avec une grande priorité, le test-event olympique de Marseille sur le plan d’eau des Jeux (9-16 juillet). “C’est capital de montrer qu’on est les meilleurs à un an des Jeux, il faut que notre équipe de France fasse peur.” Jean-Baptiste Bernaz explique qu’il a organisé sa préparation en fonction de ce rendez-vous, il s’installera ainsi à Marseille au retour de Sydney, “l’objectif est de se sentir à la maison”, confie-t-il.


Guillaume Chiellino conclut en évoquant l’objectif de Paris 2024 : “Trois médailles comme à Rio et Tokyo, c’est déjà vraiment beau, si on peut améliorer un peu ce score, on va le faire, on travaille pour ça, l’objectif est aussi que l’on puisse jouer dans les dix disciplines.”


Première diffusion le 6 décembre 2022 

Rediffusé le 25 juillet 2023 

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Grégoire Levillain


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04 Oct 2022Pos. Report #89 avec Gaston Morvan, Tom Dolan et Erwan Le Draoulec00:59:37

Ce 89e épisode de Pos. Report est consacré au circuit Figaro Beneteau dont la saison se clôture en fin de semaine avec le National équipages, qui réunira une quinzaine de bateaux à Lorient de vendredi à dimanche. Nos trois invités seront de la partie : Gaston Morvan, skipper de Région Bretagne-Crédit Mutuel de Bretagne Espoir, l’Irlandais Tom Dolan (Smurfit-Kappa) et Erwan Le Draoulec, dont ce sera la dernière épreuve sous les couleurs de la Macif.


Nous commençons par évoquer ce National équipages qui, pour Erwan Le Draoulec, est “l’occasion de remercier tous ceux qui m’ont entouré” pendant ses trois saisons dans le dispositif Skipper Macif, il sera entouré de Pierre Quiroga, qui était son coéquipier en 2020 et 2021, de Hans Roger, directeur des activités mer de la Macif, et des deux préparateurs des Figaro 3 armés par la mutuelle. Tom Dolan a quant à lui constitué un équipage de choc avec Gildas Mahé, son entraîneur Bertrand Pacé et Benoît Hantzperg, tandis que Gaston Morvan sera accompagné de son frère Paul, qui va tenter cette année de lui succéder au sein du dispositif Bretagne-CMB Espoir, de l’Espagnol Pep Costa et d’une spécialiste du 470, Paola Amar.


Nous revenons ensuite sur la Solitaire du Figaro 2022, nos invités tirant leur bilan de la 53e édition : 4e au général, Erwan Le Draoulec voit dans ce résultat “un réel aboutissement” sur “la course la plus dure que j’aie jamais faite.” 5e, seulement 50 secondes derrière le Skipper Macif 2020, Gaston Morvan se montre “hyper content” de ce résultat, doublé d’une 3e place finale au championnat de France Elite de course au large, d’autant que, “après avoir été un peu au fond du trou à Royan” (après les deux premières étapes), il a “réussi à rebondir” pour finir deuxième de la troisième. “Ça montre mon mental de sportif de haut niveau.”


Quant à Tom Dolan, 7e alors qu’il était proche du podium au départ de Royan, il regrette sa "grosse bêtise” de la dernière étape, quand il n’a pas respecté son plan de jeu, ce qui lui a coûté cher, même si une 7e place reste pour l’Irlandais un résultat satisfaisant. Les trois marins expliquent ensuite ce que leur apporte leur cadre d’entraînement, le pôle de Port-la-Forêt pour Erwan Le Draoulec et Gaston Morvan qui essaient d’ajouter une petite touche personnelle en faisant appel à des compétences extérieures, le groupe de Lorient pour Tom Dolan qui “a bien accroché” avec l’entraîneur Bertrand Pacé.


Ils commentent ensuite le podium final de la Solitaire - Tom Laperche devant Guillaume Pirouelle et Achille Nebout -, Gaston Morvan évoquant notamment le cas Tom Laperche, son coéquipier au sein du dispositif Bretagne-CMB, qu’il n’hésite pas à comparer à Franck Cammas, François Gabart ou Charles Caudrelier : “Il m’a tiré vers le haut, c’est une belle source d’inspiration.”


Tous finissent par parler d’avenir avec encore deux années en Figaro pour Tom Dolan, qui a enfin les moyens de ne penser qu’au sport et dont “le rêve ultime est de gagner la Solitaire”, et pour Gaston Morvan, qui a également navigué cette saison en Ultim sur Actual et en Ocean Fifty sur Komilfo d’Eric Péron, dont il fera partie de la cellule de routage lors de la Route du Rhum. Le circuit Ocean Fifty est justement le prochain objectif d’Erwan Le Draoulec qui explique qu’il a “beaucoup de chances d’être au départ du Pro Sailing Tour en 2023.”


Diffusé le 4 octobre 2022

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Grégoire Levillain


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16 Apr 2024Pos. Report #160 avec Guillaume Chiellino et Jonathan Lobert00:41:42

Ce 160e épisode de Pos. Report reçoit Guillaume Chiellino, Directeur technique national de la Fédération française de voile, et Jonathan Lobert, médaillé de bronze en Finn aux JO de Londres 2012. Ils réagissent à l’annonce de la sélection qui représentera la France lors des épreuves disputées à Marseille du 28 juillet au 8 août.


Les 14 sélectionnés - 7 filles, 7 garçons - s’engagent sur les 10 épreuves au programme et l’objectif affiché du DTN est de 30% de médailles. Langue de bois ou pas ? Guillaume Chiellino confie pourquoi il se cantonne à cette fourchette « basse »… en espérant mieux !


Lauriane Nolot, marin de l’année 2023, championne d’Europe 2024, paraît bien placée pour décrocher l’or olympique en kitefoil, nouvelle discipline olympique. La Varoise de 23 ans incarne la jeune génération d’une équipe de France composée de marins plus expérimentés, à l’image de Jean-Baptiste Bernaz qui disputera ses cinquièmes JO (en dériveur, ILCA 7, ex-Laser) ou du duo de « Mamas » qui s’alignera en 49 FX : Charline Picon (championne olympique à Rio 2016 en planche à voile) et Sarah Steyaert. Les deux femmes, 33e lors des derniers Mondiaux, avaient terminé derrière le duo Amélie Riou et Lara Granier (20es) : Guillaume Chiellino s’explique sur les choix français qui peuvent paraître « cruels ». Il revient également sur le suspense autour de la sélection de Tim Mourniac / Lou Berthomieu (Nacra 17) et d’Hélène Noesmoen (planche IQ foil), moins dominatrice qu’en début de saison.


Jonathan Lobert analyse les dernières performances françaises qui ont permis de prendre l’ascendant psychologique sur la concurrence : en témoignent les places obtenues lors de la dernière étape de Coupe du Monde à Palma : celles de Camille Lecointre et Jérémie Mion (1ers) ou le titre mondial pour Clément Péquin et Erwan Fischer. Jamais, avant eux, un duo français n’avait été sacré en 49er.


Guillaume et Jonathan décryptent pourquoi la navigation à domicile confère un avantage certain dans une marina où ils ont pu apprivoiser / modéliser chaque vent et chaque courant. Les marins disposeront aussi de la « Maison de l’équipe de France » pour s’isoler quand ils en ressentiront le besoin. Pas question de faire subir aux adversaires l’histoire vécue à Londres : l’accès au plan d’eau volontairement cadenassé, pour leur interdire l’entraînement. Jonathan Lobert s’en souvient encore avec amertume.


Les membres de l’équipe de France seront réunis pour la première fois à l’occasion de la Semaine Olympique Française du 20 au 27 avril : l’occasion d’échanger les bons conseils entre marins : « Navigue comme tu sais faire, n’essaie pas de faire plus », avait entendu Jonathan Lobert de la bouche de ses aînés. Cette phrase l’avait libéré avant la suite heureuse que l’on connaît pour Londres.


Diffusé le 16 avril 2024

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Grégoire Levillain 


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07 May 2024Pos. Report #163 avec Christopher Pratt00:58:37

Ce 163e épisode reçoit Christopher Pratt pour refaire avec lui le match de The Transat CIC en Imoca et évoquer son projet d’Ocean Fifty Wind of Trust-Fondation pour l’Enfance.


Nous commençons par une large page sur The Transat CIC, une course qui, nous explique celui qui était co-skipper de Maxime Sorel l’an dernier sur V and B-Monbana-Mayenne, a connu un scénario météo assez inhabituel, avec peu de près.


Nous rentrons ensuite dans le détail de la transat, le Marseillais commente l'abandon prématuré de Jérémie Beyou et le bon début de course de Charlie Dalin, favorisé par des conditions convenant à son Imoca Macif Santé Prévoyance. Christopher Pratt décrypte les placements stratégiques au sud-ouest de l’Irlande puis raconte comment on vit de l’intérieur, collé à son siège de veille, le long bord de reaching dans du vent fort et de la mer formée auquel a ensuite eu droit la flotte.


Il commente le passage de la deuxième dépression et notamment la prise de pouvoir de Yoann Richomme et de Boris Herrmann, dont les Imoca ont confirmé leur aisance au portant dans du vent fort, grâce à leur forme de carène un peu plus “rockée”. Christopher Pratt salue la victoire du skipper de Paprec Arkéa, clairement un des favoris du prochain Vendée Globe à ses yeux, et la performance de Sam Davies, troisième et “heureuse d’être en mer”.


Nous abordons ensuite son projet Ocean Fifty, le skipper annonçant que, malgré un budget loin d’être bouclé, il a pris la décision de s’aligner sur toutes les courses des Ocean Fifty Series 2024 à bord d’un bateau qu’il vient tout juste de mettre à l’eau. Il évoque son objectif majeur qu’est la Route du Rhum 2026 et explique qu’il compte parallèlement continuer à naviguer en Imoca, avec l’ambition de disputer la prochaine édition de The Ocean Race.


Diffusé le 7 mai 2024

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Grégoire Levillain 


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01 Aug 2023[REDIFFUSION] - Pos. Report #100 avec Charles Caudrelier et Cyril Dardashti00:50:45

Chaque mardi du 25 juillet au 15 août, Tip & Shaft vous propose de ré-écouter 4 épisodes de Pos Report qui ont marqué la saison. Un deuxième volet avec Charles Caudrelier, vainqueur de la 12e édition de la Route du Rhum-Destination Guadeloupe, et Cyril Dardashti, directeur général du Gitana Team. Écoutez-les dans Pos Report #100, enregistré le 20 décembre 2022.


Ce 100e épisode de Pos. Report reçoit Charles Caudrelier, vainqueur de la 12e édition de la Route du Rhum-Destination Guadeloupe à bord du Maxi Edmond de Rothschild, ainsi que le directeur général du Gitana Team, Cyril Dardashti, pour revenir sur la saison en Ultim et évoquer le Trophée Jules Verne à venir.


Après avoir raconté comment ils ont vécu la finale de la Coupe du monde de football entre la France et l’Argentine, nos deux invités commencent par revenir sur la manière dont ils ont préparé et planifié cette saison 2022. Charles Caudrelier explique que sa “priorité était d’engranger de l’expérience en solo” car il était “le bizuth des favoris” sur la Route du Rhum. D’où le choix d’effectuer l’an dernier le retour de la Transat Jacques Vabre en “faux solo”. A côté de ça, il a “mis un gros coup de collier physique” pour répondre au défi de piloter un Ultim en solitaire, suivi une préparation mentale avec Gilles Monnier, tout en parlant de “rencontre décisive” avec l’apnéiste Arnaud Jerald, avec lequel il a travaillé “la concentration et la respiration”.

Cyril Dardashti revient quant à lui sur le pari d’installer de nouveaux foils sur le Maxi Edmond de Rothschild l’été dernier - “on se devait d’élever le niveau de jeu” - ce qui aurait dû être fait plus en amont, mais l’équipe a mis du temps à trouver la bonne configuration, d’où plusieurs modifications sur ces appendices qui, finalement, ont donné satisfaction à Charles Caudrelier.

Arrivé à Saint-Malo pour le départ de la Route du Rhum-Destination Guadeloupe avec l'étiquette de favori, ce dernier explique qu’il a "étonnamment bien vécu” cette pression, qu’il a ressentie davantage à mi-course, quand il était sous la menace de François Gabart : “J’ai fait quelques bêtises à cause de ça”, confesse-t-il. Malgré ça, il y a eu la victoire au bout, “une délivrance”, que le skipper reconnaît avoir célébrée sans exubérance, notamment parce qu’il est arrivé de nuit - “J’avais l’impression que personne ne me voyait”. Cyril Dardashti évoque de son côté “un moment incroyable, la concrétisation de six ans de travail.”


Interrogé sur son palmarès, un des plus beaux de la voile française, le skipper estime que s’il en est là, c’est parce qu’à un moment, “on m’a donné ma chance”, ajoutant : “Ce n’était pas ma quête absolue, mais aujourd’hui, il n’y a que la victoire qui m’intéresse, j’ai besoin de gagner sinon je souffre.” Il évoque ensuite l’Arkea Ultim Challenge-Brest dans un an (course autour du monde en Ultim en solitaire) - “On va être des pionniers, ça me plaît bien” -, expliquant que cette course va le "consoler" de n’avoir jamais fait le Vendée Globe, un de ses grands objectifs depuis toujours.


Le directeur général du Gitana Team raconte ensuite pourquoi l’équipe a décidé de lancer la conception d’un nouvel Ultim: “Quand nous avons fait ce bateau (le Maxi Edmond de Rothschild), il y a des points de développement que nous n’avons pas poussés.”

Nous finissons par le Trophée Jules Verne, Charles Caudrelier annonçant que l’équipe - en plus de lui, Franck Cammas, Erwan Israel, Morgan Lagravière, David Boileau, Yann Riou - sera en stand-by avant la fin de cette semaine, avant d’expliquer que les bonnes fenêtres sont difficiles à trouver car “il faut arriver à l’équateur en moins de six jours puis devant une dépression au large de l’Argentine, il faut beaucoup d’enchaînements favorables.”


Première diffusion le 20 décembre 2022

Rediffusé le 1 août 2023

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Grégoire Levillain

15 Jun 2021Pos. Report #33 avec Kito de Pavant et Gilles Chiorri01:01:27

Ce 33e épisode de Pos. Report met le cap au sud, et plus précisément vers la Méditerranée, où est lancé mercredi le départ de la grande course de la célèbre Giraglia, à laquelle participent nos deux invités du jour, Kito de Pavant, skipper du Class40 HBF Reforest Action, et Gilles Chiorri, embarqué à bord du Dufour 45 Maquis, mené par Julien Farnarier, ancien spécialiste de 49er.

L’un comme l’autre commencent par expliquer ce que représente la Giraglia, course la plus importante en Méditerranée avec la Middle Sea Race, qui est l’équivalent d’épreuves mythiques comme le Fastnet ou Sydney-Hobart. Gilles Chiorri se souvient y avoir participé pour la première fois en 1982, en même temps que la victoire de l’Italie lors de la Coupe du monde de foot, Kito de Pavant évoque quant à lui ses bons souvenirs à Saint-Tropez à bord de son Imoca Groupe Bel.


Ils parlent ensuite des spécificités de la météo et d’un parcours qui, en période normale, s’élance de Saint-Tropez pour rallier Gênes via le rocher de la Giraglia, au nord du Cap Corse, ce qui ne sera pas le cas cette année, puisque, Covid oblige, départ et arrivée auront lieu en Italie (Sanremo et Gênes).


Nous évoquons ensuite avec eux le paysage de la course au large en Méditerranée, avec beaucoup d’épreuves, qui ont cependant du mal à se pérenniser, à l’image de la Generali Solo et la Cap Istanbul en Figaro, ou le Triangle du Soleil, aujourd’hui disparues. Pour Gilles Chiorri, qui officie aujourd’hui comme directeur de course de la Coupe Napoléon (qui a remplacé l’ex tour de Corse), c’est surtout une question de culture, la voile étant surtout perçue autour de la Grande Bleue sous le prisme de la plaisance et du yachting, tandis que Kito de Pavant regrette que les « Bretons » ne fassent pas plus souvent l’effort de se rendre en Méditerranée.

Ce dernier présente au passage son programme de la saison à bord de son Class40, plan Verdier dont il a coupé l’étrave l’hiver dernier pour en améliorer les performances, un programme dont le sommet sera la Transat Jacques Vabre avec Gwen Gbick. Gilles Chiorri officiera quant à lui après la Giraglia sur le Pro Sailing Tour, nouveau circuit des Ocean Fifty, dont il est le directeur de course, et qui se rendra justement en Méditerranée cet été avec un « épisode » à Marseille et le départ de la finale de Toulon à destination de Brest. 


Diffusé le 15 juin 2021
Générique : Fast and wild/EdRecords
Post-production : Clovis Tisserand


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24 Dec 2024Pos. Report #194 avec Julien Villion, Corentin Horeau, Antoine Lauriot Prévost et Paul Meilhat01:02:52

Pour ce septième épisode de Pos. Report Live, enregistré en public à la Cité de la Voile Eric Tabarly, nous recevons Corentin Horeau, vainqueur de la Solitaire du Figaro Paprec 2023, notamment, et cette année, de la Finistère Atlantique, sur l’Ultim Banque Populaire. Julien Villion, vainqueur de la Transat en double Concarneau Saint-Barth en 2021, mais surtout co-skipper de Justine Mettraux depuis 3 saisons et spécialiste météo, qui aurait dû être sur le Trophée Jules Verne avec le team Gitana et Antoine Lauriot Prévost, architecte naval associé, en charge des Imoca chez VPLP,


Dans ce nouvel épisode, nous nous intéressons naturellement au prodigieux mano à mano en tête de la course, menée par Yoann Richomme et Charlie Dalin, mais aussi à cette course impitoyable pour leurs poursuivants, où "ça part par-devant" depuis le premier jour, avec des écarts qui commencent à peser lourd - nos consultants sont divisés, Julien Villion jugeant que tout peut encore arriver, tandis que Corentin Horeau pense que le podium est joué. Evoquant le record de 2016-2017, Antoine Lauriot Prévost rappelle que le timing peut encore s'améliorer, car c'est aux allures proches du vent que les foilers ont le plus progressé...


En vacation, Paul Meilhat, heureux d'avoir dépassé le point où il avait dû abandonner voilà 8 ans, raconte bien la nécessité de trouver le bon rythme le long de la zone d'exclusion antarctique et son plaisir d'être dans le groupe des poursuivants qui devrait revenir sur le groupe Ruyant.


Enregistré en public le 23 décembre 2024 de 18h30 à 19h30


Diffusé le 24 décembre 2024

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Grégoire Levillain


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24 Jan 2023Pos. Report #103 avec Anthony Marchand et Amélie Grassi01:00:10

Ce 103e épisode de Pos. Report reçoit deux invités, qui ensemble, ont pris la quatrième place de la première étape de The Ocean Race entre Alicante et Mindelo, au Cap Vert, à bord de Biotherm, l’Imoca de Paul Meilhat, à savoir Anthony Marchand et Amélie Grassi. 


Cette dernière commence par faire une petite carte postale du Cap Vert, avec une escale particulière dans le sens où les équipes techniques n’ont pas le droit de monter à bord, charge aux équipages de bricoler ce qui doit l’être, ce qui a été fait à bord de Biotherm, avant de se consacrer, à partir de ce mardi, à la préparation météo de la deuxième étape qui part mercredi en fin de journée. 


Anthony Marchand revient ensuite sur la première étape, avec notamment une sortie de Méditerranée au près dans 60 nœuds qui a mis à mal les organismes, puis une descente au débridé vers le Cap Vert, pendant laquelle la vie à bord a encore été “hostile”, ce qui lui fait dire que cette entrée en matière était “engagée”. D’où le choix de l’équipage de ménager la monture “car on ne voulait surtout pas avoir de problème technique ; sur cette course qui est très longue, il faut prendre soin du bateau, encore plus en Imoca.” Le résultat de l’étape est jugé satisfaisant, l’ancien figariste estimant que les objectifs vont devenir de plus en plus élevés au fur et à mesure de la course, l’équipage découvrant le plan Verdier, mis à l’eau fin août dernier. 


Les deux marins racontent ensuite comment la vie à bord s’est organisée et la difficulté de se faire à manger ou de dormir sur un foiler lancé à pleine vitesse - “C’est très ingrat, ça m’a un peu surpris”, confie Anthony Marchand -, ce qui a d’ailleurs occasionné quelques brûlures avec de l’eau bouillante sur cette étape initiale pour Boris Herrmann, skipper de Malizia-Seaexplorer, et Damien Seguin à bord de Biotherm. Ils évoquent ensuite la deuxième étape à venir, 4 600 milles jusqu’au Cap, avec un équipage inchangé, mais également leurs programmes respectifs pour la suite de The Ocean Race, qu’ils ne disputeront pas en intégralité, chacun ayant son propre projet en parallèle. 


Pour Anthony Marchand, ce sera l’Ultim Actual, dont il a récemment été promu skipper à la place d’Yves Le Blevec, ce dernier se concentrant sur la direction du team Actual. Il explique comment cette transmission s’est effectuée : “Après la Route du Rhum, Yves m’a posé la question, j’ai eu le convoyage retour pour y réfléchir, il fallait cocher les cases”. Proche de l’équipe Actual - elle est la fille de Sandrine Bertho, directrice de projet et par ailleurs compagne d’Yves Le Blevec -, Amélie Grassi estime que ce passage de témoin s'est fait “naturellement, avec bienveillance et en harmonie avec l’équipe”. Le nouveau skipper d’Actual raconte ensuite comment il compte préparer le grand défi à venir, l’Arkea Ultim Challenge-Brest (départ le 7 janvier 2024), son objectif étant de “gravir petite colline par petite colline”. 


Amélie Grassi, après avoir dressé le bilan de sa saison 2022 en Class40 faite de “hauts et de bas”, dont un démâtage sur la Route du Rhum, évoque quant à elle la suite de ce projet sous les couleurs de La Boulangère Bio - jusqu’à fin 2024 -, avec une rentrée prévue sur Les Sables-Horta en juin, puis la préparation de la Transat Jacques Vabre, deux courses qu’elle disputera avec une équipière prochainement annoncée. L’avenir plus lointain ? L’ex étudiante en droit social n’exclut rien, entre Ultim, Imoca et autres rêves de large…


Diffusé le 24 janvier 2023

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Grégoire Levillain


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04 May 2021Pos. Report #27 avec Francis Le Goff et Anthony Marchand00:57:53

Ce 27e épisode de Pos. Report est consacré en grande partie à la Transat en double Concarneau-Saint-Barthélémy qui s’élance dimanche. Nos deux invités sont le directeur de course Francis Le Goff et l’un des favoris de cette édition, Anthony Marchand, co-skipper de Fabien Delahaye sur Groupe Gilbert.

Nous commençons par rappeler le contexte particulier, même s’il devient habituel, d’un départ à huis clos, entre confinement des marins et absence de village de départ. Nos deux invités évoquent ensuite la première en transat du Figaro Beneteau 3, le report d’un an de la course étant jugé bénéfique par Francis Le Goff dans la mesure où les marins ont eu davantage de temps pour éprouver le support avant de se lancer à l’assaut de l’Atlantique.

Anthony Marchand explique quant à lui que cette transat ne s’annonce pas de tout repos, le temps où l’on pouvait naviguer à peu près au sec dans les alizés étant révolus sur ces bateaux qui vont certes plus vite, mais mouillent beaucoup. Pour l’un comme pour l’autre, les caractéristiques du Figaro 3 devraient donner lieu à une course plus ouverte tactiquement avec davantage de combinaisons de voiles et plus de finesse dans la stratégie. Ils estiment par ailleurs que le plateau s’annonce très homogène, rendant les pronostics... délicats.

Anthony Marchand parle ensuite de son besoin de prendre un peu de recul avec la classe Figaro Beneteau, après dix ans sur le circuit, d’où des navigations sur d’autres supports, dont l’Ultim Actual 3 d’Yves Le Blevec, et sa possible participation à la Transat Jacques Vabre 2021, soit pour son propre compte, soit en tant que co-skipper. Le Costarmoricain parle également du projet de Vendée Globe qu’il tente de construire pour 2024.

Enfin Francis Le Goff évoque les autres épreuves dont il est le directeur de course : la Transat Jacques Vabre, qui pourrait battre cette année son record de participation, la Solitaire du Figaro, avec un parcours 2021 copieux, et la Route du Rhum 2022 qui, là encore, devrait afficher complet.

Diffusé le 4 mai 2021
Générique : Fast and wild/EdRecords
Post-production : Clovis Tisserand


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11 Jul 2023Pos. Report #126 avec Guillaume Pirouelle, Basile Bourgnon et Eric Péron00:57:02

Ce 126e épisode est consacré au Tour de Bretagne à la voile, dont l’édition 2023 s’est achevée le 9 juillet à Quiberon, avec trois invités, Guillaume Pirouelle, vainqueur de l’épreuve sur Région Normandie avec Alexis Loison, Basile Bourgnon, qui a pris la deuxième place à bord d’Edenred avec Corentin Horeau, et Eric Péron, qui accompagnait Gaston Morvan sur Région Bretagne-Crédit Mutuel de Bretagne Performance, 10e au général final, mais vainqueur des deux dernières manches. 


Tous les trois refont le match de ce Tour de Bretagne qui a vu Edenred prendre les commandes à mi-parcours, avant de les céder avant la dernière manche à Région Normandie. Nos invités évoquent également la suite de leur saison, avec la Solitaire du Figaro puis la Transat Jacques Vabre en Class40 pour Basile Bourgnon (avec Manu Le Roch) et Guillaume Pirouelle (avec Cédric Chateau), peut-être en Ocean Fifty pour Eric Péron qui se laisse encore une semaine pour essayer de convaincre un partenaire de l’accompagner sur l’Arkea Ultim Challenge-Brest.


Cet épisode est proposé par Harken.


Diffusé le 11 juillet 2023 

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Grégoire Levillain 


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25 Mar 2025[REDIFFUSION] - Pos. Report #200 avec Benjamin Ferré et Tanguy Le Turquais01:11:41

Pos. Report vous propose ce mardi la rediffusion de l'épisode #200, au cours duquel Benjamin Ferré et Tanguy Le Turquais ont refait le match de leur Vendée Globe, les deux marins ayant noué sur leur premier tour du monde une relation particulière.


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Ce 200e épisode de Pos. Report reçoit deux marins qui auront été inséparables lors de la dixième édition du Vendée GlobeBenjamin Ferré (Monnoyeur-Duo for a Job), arrivé 16e (et premier bateau à dérives) le 3 février après un peu moins de 84 jours, et Tanguy Le Turquais (Lazare), qui a coupé la ligne 15 minutes et 50 secondes après son concurrent et ami.


Les deux marins commencent par détailler leur première semaine de terrien, faite de célébrations, de retrouvailles avec la famille et les proches, de tournée parisienne médiatique (pour Benjamin Ferré) et… de nuits agitées, l’un comme l’autre confiant avoir toujours du mal à retrouver un sommeil normal. Ils commentent ensuite l’arrivée triomphale, dimanche 8 février, de Violette Dorange, se réjouissant de voir cette “jeune femme de son temps” recevoir un tel accueil, Benjamin Ferré raconte également ses retrouvailles très fortes avec Jean Le Cam, sans lequel son projet de Vendée Globe n’aurait sans doute pas vu le jour.


Nous refaisons ensuite le match du tour du monde avec les deux skippers, entre descente de l’Atlantique en forme de mise en jambes, entrée dans le Grand Sud particulièrement violente pour Tanguy Le Turquais qui l’a joué chien fou dans le premier front, avec à la clé trois lattes cassées, bord d’anthologie de quasiment 24 heures côte à côte en fin d’Indien, et dégâts : le skipper de Lazare raconte comment il a mis quatre jours à réparer une casse structurelle dans le fond de coque, Benjamin Ferré son avarie de vérin de quille, solutionnée à distance par… Jean Le Cam.


Ils terminent en évoquant le passage du cap Horn, le meilleur souvenir pour le skipper de Monnoyeur-Duo for a Job qui en reste émerveillé, et leur mano a mano lors de la remontée de l’Atlantique pour remporter le match des bateaux à dérives. Remettront-ils ça ? Pour Tanguy Le Turquais, c’est non, pour Benjamin Ferré, peut-être, mais pas en 2028.


Rediffusé le 25 mars 2025

Diffusé le 11 février 2025
Générique : Fast and wild/EdRecords
Post-production : Grégoire Levillain


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18 Oct 2022Pos. Report #91 avec Camille Lecointre, Hippolyte Marchetti et Gildas Philippe00:54:18

Ce 91e épisode de Pos. Report est consacré au championnat du monde de 470 qui débute le samedi 22 octobre dans le nord d’Israël, à Sdot Yam, et se dispute pour la première fois dans la nouvelle configuration olympique, en équipage mixte. Notre première invitée est Camille Lecointre, double médaillée de bronze olympique (avec Hélène Defrance à Rio puis avec Aloïse Retornaz à Tokyo), qui, après avoir donné naissance en mai à une petite fille, son deuxième enfant, dispute sa première grande compétition de l'année avec Jérémie Mion. Les deux autres invités sont Hippolyte Machetti, qui fait de son côté équipe avec Aloïse Retornaz, et Gildas Philippe, coach de l’équipe de France de 470, série dont il a lui-même été sacré champion du monde en 1998.

Nous commençons par un retour en arrière : Camille Lecointre explique pourquoi, après trois olympiades consécutives - elle avait terminé quatrième à Londres en 2012 -, elle a décidé de repartir pour une “PO” (préparation olympique), une décision liée à la “petite frustration” de ne pas avoir fait mieux que troisième à Tokyo, mais aussi au fait que les Jeux se disputent en France, “une motivation supplémentaire.” Elle s’est assez vite entendue pour faire équipe avec Jérémie Mion, avec cependant “une condition prioritaire” pour elle, celle de s’accorder une pause pour un deuxième enfant, ce que ce dernier “a très bien compris”.

Hippolyte Machetti raconte quant à lui comment il a remplacé Kevin Peponnet, dont le recrutement au sein de l’équipe de France de SailGP devenait incompatible avec une “PO”, avec, à la clé, des débuts en fanfare pour le duo qu'il forme avec Aloïse Retornaz, deuxième de sa première compétition, la Semaine olympique française d’Hyères en avril dernier. Nos trois invités évoquent les avantages et inconvénients des configurations différentes - barreuse/équipier pour le tandem Lecointre/Mion, barreur/équipière pour Machetti/Retornaz - aucune ne semblant avoir pris le pas jusqu’à présent au niveau international.

Camille Lecointre explique son programme de reprise, avec une installation à Marseille, un retour à la navigation en septembre, et ce championnat du monde en Israël pour lequel elle ne se fixe pas d’objectifs sportifs précis. Hippolyte Machetti revient de son côté sur sa saison, marquée par une quatrième place au championnat d'Europe en Turquie en septembre - “on voulait le podium”, commente-t-il. Nos trois invités évoquent ensuite la concurrence interne en équipe de France, qui, selon Gildas Philippe se passe en bonne intelligence. Les enjeux seront cependant plus forts en 2023 avec les championnats du monde World Sailing à La Haye et le test event de Marseille qui pourraient être décisifs pour le choix du duo tricolore pour les Jeux de Paris 2024, même si les critères et les dates de la sélection ne sont pas encore définis.

Le coach tricolore détaille la concurrence internationale, avec jusqu’à présent une domination des Suédois et des Espagnols, tandis que Camille Lecointre explique qu’elle a tiré un trait sur l’équipe de France de SailGP, dont elle devait à l’origine faire partie sur quelques Grands Prix : “Je n’aime pas me lancer dans un projet sur lequel je ne peux pas me concentrer à fond.” 


Diffusé le 18 octobre 2022

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Grégoire Levillain


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13 Apr 2021Pos. Report #24 avec Denis Hugues et Tanguy Leglatin00:56:09

Pour ce 24e épisode de Pos. Report, nous parlons de Mini 6.50 au moment où le coup d’envoi de la saison sur le bassin Atlantique s’apprête à être donné, jeudi, avec le départ de la Plastimo Lorient Mini. Nos deux invités sont deux grands connaisseurs du circuit : le premier, Denis Hugues, est directeur de course (entre autres) de la Mini Transat depuis 1993, le second est l’entraîneur lorientais Tanguy Leglatin, qui a formé de nombreux futurs vainqueurs de cette même Mini Transat.

Avec eux, nous commençons par analyser l’engouement pour la classe qui ne se tarit pas d’année en année, en témoignent ses 300 adhérents et les 126 pré-inscriptions à la Mini-Transat (pour 84 places), avec de nouveaux profils qui arrivent, mais un niveau d’entrée plus hétérogène.

Denis Hugues détaille les règles de qualification pour la Mini Transat, qui change cette année d’organisateur (Les Sables d’Olonne Vendée course au large), de villes de départ (Les Sables d’Olonne) et d’arrivée (Saint-François en Guadeloupe).

Nous évoquons ensuite les raisons pour lesquelles le nombre de protoypes ne cesse de baisser au profit des bateaux de série, qui affichent complet sur toutes les courses. Nos deux invités comparent d’ailleurs les performances de ces derniers, entre Maxi, Vector et Pogo 3, et nous dressent le tableau des forces en présence sur la Mini Transat 2021.

Nous finissons par évoquer les passerelles de plus en plus nombreuses entre la classe Mini et les circuits professionnels (Figaro Beneteau, Class40, Imoca), au point que 18 des 33 marins ayant participé au dernier Vendée Globe ont fait leurs armes sur un bateau de 6,50 mètres.

Diffusé le 13 avril 2021
Générique : Fast and wild/EdRecords
Post-production : Clovis Tisserand


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04 Jun 2024Pos. Report #167 avec Sébastien Josse et Pascal Bidégorry01:01:16

Ce 167e épisode reçoit deux marins qui navigueront cette année en Ultim, le premier, Sébastien Josse, sur Banque Populaire XI, le second, Pascal Bidégorry, à bord de SVR Lazartigue.


Mais avant de parler de leurs saisons respectives, nous ouvrons une large page consacrée à la New York Vendée-Les Sables d'Olonne que nos deux invités suivent avec beaucoup d’intérêt, d’autant que le scénario météo de la course donne lieu à des options assez radicales au milieu de l’Atlantique.


Pascal Bidégorry explique comment on en est arrivé là, avec un front qui se présentait sur la route des 28 solitaires, que seuls Charlie Dalin et Boris Herrmann ont réussi à traverser sans dégâts, le second optant alors pour une route très nord afin de contourner un vaste anticyclone installé en Atlantique Nord. Une option jugée risquée par Sébastien Josse qui estime, que, compte tenu de l’instabilité météo, Charlie Dalin a bien fait de prendre une route plus directe, nos deux experts étant d'accord pour dire que le skipper de Macif Santé Prévoyance a les cartes bien en main.


Pascal Bidégorry analyse quant à lui la position des deux autres groupes, entre les sudistes qui “subissent la situation” et ne vont pas avoir d’autre choix que de terminer la transat avec un vent de nord-est en plein dans le nez, et des “centraux”, composés notamment des bateaux à dérives, qui ont l’avantage de pouvoir choisir davantage leur route et pourraient très bien jouer une place sur le podium.


Nous enchaînons avec Sébastien Josse qui raconte comment, avec Armel le Cléac’h et le Team Banque Populaire, ils ont préparé le Relais des océans qui consiste, à partir du 7 juin, à convoyer la flamme olympique de Brest aux Antilles, avec un équipage composé de quatre personnalités (Marie-José Pérec, Hugo Roellinger, Alexis Michalik, Marine Lorphelin). “Une sacrée responsabilité”, aux dires du marin, d’autant que le timing est serré, la flamme étant attendue le 15 juin en Guadeloupe.


Pascal Bidégorry revient quant à lui sur sa participation récente au Trophée BPGO, couru en Figaro 3 avec Gaston Morvan (5e place), les deux marins finissant par détailler leur programme de la saison en Ultim, qui passera par les 24H Ultim en septembre à Lorient, une course entre Brest et Antibes en octobre, puis - ce n’est pas encore confirmé pour Banque Populaire XI - le Trophée Jules Verne, avec le record d’Idec Sport dans le viseur (40 jours 23h30).


Diffusé le 4 juin 2024

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Grégoire Levillain 


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18 Jan 2022Pos. Report #56 avec Violette Dorange, Tanguy Le Turquais et Louis Duc​00:58:50

Ce 56e épisode de Pos. Report reçoit trois invités dont l’objectif est de s’aligner pour la première fois au départ du Vendée Globe en 2024 : Violette Dorange, Tanguy Le Turquais et Louis Duc.


Tous commencent par faire leur bilan de la saison 2021 : engagée sur le circuit Figaro Beneteau, Violette Dorange, parle de « mission accomplie », après sa 19e place sur sa deuxième Solitaire ; Tanguy Le Turquais, qui disputait sa cinquième saison en Figaro, se réjouit de son côté de sa deuxième place, avec Corentin Douguet, sur la Transat Concarneau-Saint-Barth, « la grande réussite de la saison », de son podium sur la Solo Guy Cotten, mais confie sa « déception » de sa 14e place sur la Solitaire en raison d’une étape manquée.


Quant à Louis Duc, il raconte son « année de folie », au cours de laquelle il a réussi à remettre sur pied l’ancien Imoca de Clément Giraud (partiellement détruit dans un incendie avant la Jacques Vabre 2019) avant de s’élancer sur la Jacques Vabre avec Marie Tabarly et une 14e place à la clé. « C’était à la fois inimaginable au lancement du projet d’être au départ de la Jacques Vabre et d’y être compétitif », confie le Normand. Qui a cependant déchanté, puisque son Imoca, mené par une partie son équipe, a démâté lors du convoyage retour, obligeant le skipper à se démener pour faire en sorte qu’il soit ramené à bon port et à trouver un mât de rechange, denrée rare dans un marché sous tension.


Nos invités détaillent ensuite leurs projets de Vendée Globe respectifs : Violette Dorange, qui a prévu de continuer en Figaro cette année, compte ensuite louer Hubert (ex Yes We Cam !) à Jean Le Cam, qui va l’accompagner sportivement et techniquement au sein d’un « petit collectif » également composé de Benjamin Ferré et d'Eric Bellion. Elle vise un budget annuel de 1,5 million d’euros et se dit « quasi sûre que le projet va partir. » Tanguy Le Turquais, qui a choisi de plaquer le circuit Figaro pour aller au bout de son rêve de Vendée Globe, raconte le montage financier qui lui a permis de racheter Groupe Apicil à Damien Seguin, « une super aubaine », mais aussi l’impression de « sauter de l’avion sans parachute » dans la mesure où il lui faut désormais trouver des partenaires, avec dans le viseur la Route du Rhum cette année.


Cette problématique d’achat d’un bateau d’occasion a également été au centre des préoccupations de Louis Duc, d’autant qu’il a au départ fait l’acquisition d’une « épave » dont il a financé la reconstruction grâce à un financement participatif de 300 000 euros. Lui aussi vise le Rhum, pour lequel il s’est inscrit très tôt, comme Tanguy Le Turquais, les places étant limitées (25). Nous finissons justement par aborder ces questions de qualification et de course aux milles en vue du Vendée Globe, qui sont pour nos trois invités de vrais sujets de préoccupation. 


Diffusé le 18 janvier 2022

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Julien Badoil


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22 Mar 2022Pos. Report #65 avec Eric Bellion et Armel Tripon00:44:20

Dans ce 65e épisode, nous poursuivons notre tour d’horizon des projets en vue du Vendée Globe 2024, avec deux marins qui ont la ferme intention d’être au départ de la dixième édition, dans un peu plus de deux ans et demi : le premier a terminé 9e et premier bizuth en 2016, il s’agit d’Eric Bellion ; le second, Armel Tripon, a pris la 11e place du dernier Vendée Globe sur L’Occitane.


Eric Bellion commence par raconter les circonstances qui l’ont amené à se relancer sur une campagne de Vendée Globe alors qu’à l’origine, il n’avait pas l’intention de remettre ça, de nouveau touché par le virus en assistant aux Sables d’Olonne au départ de la neuvième édition. Armel Tripon explique quant à lui qu’il a tellement aimé sa première expérience qu’il ne se voyait pas ne pas la prolonger, malgré le retrait de son ancien partenaire, L’Occitane, mais avec cette fois la volonté de se battre aux avant-postes.


Le Nantais détaille ensuite son projet, développé avec le Technocentre d’Airbus, d'un bateau neuf fabriqué dans les moules de celui de Boris Herrmann, à partir de chutes de composites et de carbone déclassé, estimant qu’il devrait permettre de diviser par deux les émissions de CO2 par rapport à une construction « classique. » Un projet pour lequel il cherche encore des partenaires – pour un budget annuel de 2 millions d’euros -, l’objectif étant de lancer le chantier d’ici juin.

Eric Bellion développe à son tour les grandes lignes de sa campagne, qui passe par la création d’un « collectif Vendée Globe 2024 », basé sur un travail collaboratif permettant à plusieurs marins d’unir leurs forces et de mutualiser les coûts (de l’ordre de 1,5 million d’euros annuel par projet). Une première construction d’un « scow à dérives droites » a ainsi été lancée pour une livraison en mai 2023, le skipper de Comme un seul homme espère enchaîner derrière avec quatre autres bateaux identiques, tous pour le prochain Vendée Globe !


En attendant son Imoca neuf, il va louer Hubert, celui de Jean Le Cam, afin de participer à toutes les courses du circuit cette saison, histoire de se familiariser de nouveau avec la navigation en 60 pieds, mais aussi d’engranger le maximum de milles, un critère qui pourrait être décisif pour départager les candidats au Vendée Globe s’ils étaient plus de 40.

Armel Tripon, qui ne sera pas sur le circuit Imoca en 2022, ne se montre guère inquiet sur le sujet de la course aux milles, il confirme qu’il sera en revanche bien présent sur le circuit Ocean Fifty à bord de Les P'tits Doudous, avec, dans le viseur, le Pro Sailing Tour et la Route du Rhum. 


Diffusé le 22 mars 2022

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Julien Badoil/Studio Juno 


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01 Apr 2025Pos. Report #206 avec Loïc Billon et Franck Citeau00:47:39

Ce 206e épisode de Pos. Report est consacré à la voile olympique au moment où se déroule le premier grand rendez-vous de l’année et de la nouvelle olympiade, le Trofeo Princesa Sofia (Semaine de Palma), avec deux invités tout juste intronisés par la Fédération française de voile, Loïc Billon, nouveau manager de l’équipe de France, et Franck Citeau, manager de la performance.


Après s’être présentés et un rapide bilan de la précédente olympiade, terminée sur un bilan aux Jeux de Paris 2024 de deux médailles tricolores (argent pour Lauriane Nolot en kite, bronze pour Charline Picon et Sarah Steyaert en 49er FX), les deux techniciens expliquent pourquoi la FFVoile a choisi un duo pour succéder au directeur de l’équipe de France, Philippe Mourniac, et leurs prérogatives respectives.


Nous évoquons ensuite la nouvelle olympiade, avec une équipe de France pour 2025 qui va être dévoilée très prochainement et sera réunie lors de la Semaine Olympique Française de Hyères (19-26 avril), avec, révèle Franck Citeau, des objectifs de performance élevés, puisqu’il faudra faire un top 6 cette année dans les championnats du monde de chaque olympique pour prétendre rester en équipe de France en 2026.


Nous évoquons également le processus de qualification pour les Jeux de Los Angeles, qui se jouera en 2027 lors des championnats du monde “one-person” de Fortaleza et “two-person” de Gdynia, les nouveaux équipages français constitués après les JO de Paris, la préparation de cette saison 2025 et les grand objectifs de l’année.


Diffusé le 1er avril 2025
Générique : Fast and wild/EdRecords
Post-production : Grégoire Levillain


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02 Feb 2021Pos. Report #14 avec Michel Desjoyeaux et Yoann Richomme01:21:08

Pour ce quatorzième Pos. Report, nous bouclons la boucle du Vendée Globe en recevant les invités du premier épisode le 5 novembre dernier, Michel Desjoyeaux et Yoann Richomme.

L'un comme l'autre nous racontent comment ils ont vécu les premières arrivées de la course au tour du monde, devant sa télé pour Michel Desjoyeaux, sur un plateau télé puis sur l'eau pour le second qui a été accueillir Damien Seguin, qu'il avait accompagné dans sa préparation. Ils évoquent également la victoire de Yannick Bestaven, la manière dont a été gérée la question des réparations, leurs coups de coeur respectifs, notamment pour Louis Burton, loué pour sa combativité, et la problématique de limitation des budgets, soulevée par Jean Le Cam.

Les deux vainqueurs de la Solitaire du Figaro (trois victoires pour Michel Desjoyeaux, deux pour Yoann Richomme) dressent un premier bilan technique de ce neuvième Vendée Globe, s'interrogeant sur la pertinence des grands foils, qui n'ont pas fait leurs preuves dans le Grand Sud, et regrettant de ne pas avoir pu suffisamment à l'oeuvre les foils en C d'Alex Thomson et de Sébastien Simon.

Cet épisode s'achève par un peu de prospective, Yoann Richomme confie sa très forte volonté de tout faire pour prendre le départ de la prochaine édition du Vendée Globe, en 2024.Diffusé le 2 février 2021


Générique : Fast and wild/EdRecords
Post-production : Clovis Tisserand


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09 Apr 2024Pos. Report #159 avec Thibaut Derville et Jean-Philippe Cau00:50:30

Ce 159e épisode de Pos. Report, consacré à la Cap Martinique, transat en IRC dont le départ est donné le 14 avril de La Trinité-sur-Mer à destination de Fort-de-France, reçoit ses deux organisateurs, Thibaut Derville et Jean-Philippe Cau.


Ils commencent par raconter comment ils ont lancé cette course, à la demande d’amateurs qui souhaitaient une transat sans escale sur un format plus resserré que la Transquadra, avec une première édition qui, en 2022, a réuni 38 bateaux, remportée en solitaire par Alexandre Ozon et en double par Ludovic Gérard et Nicolas Brossay.


Ils sont cette année 60, 40 en duo, 20 en solo, à s’élancer, avec des profils assez différents, et, notamment des jeunes, certains participants ayant tout juste 20 ans. Le budget pour participer dépend forcément du choix du bateau, mais tourne entre 35 000 et 60 000 euros, selon Thibaut Derville. Qui explique par ailleurs que le budget d'organisation, entre inscriptions, partenaires privés et publics, se monte à 900 000 euros pour cette seconde édition.


Jean-Philippe Cau évoque quant à lui les forces en présence, avec quelques favoris, mais, selon Thibaut Derville, “des pronostics très difficiles à faire.” Ce dernier, par ailleurs codirecteur des équipes jeune et féminine du défi français Orient Express Racing Team, finit par expliquer où en est ce projet, à moins de six mois de la 37e Coupe de l’America.


Jean-Philippe Cau présente quant à lui l’association Lorient Grand Large, dont il est le président, qui, cette année, va notamment organiser le championnat du monde de course au large double mixte en septembre, l’objectif étant, à terme, de reproposer au CIO une épreuve olympique de course au large.


Diffusé le 9 avril 2024

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Grégoire Levillain 


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10 Oct 2023Pos. Report #135 avec Denis Hugues, Michaël Gendebien et Victor Mathieu01:02:34

Ce 135e épisode refait le match de la première étape de La Boulangère Mini Transat entre les Sables d’Olonne et Santa Cruz de La Palma, en compagnie du directeur de course, Denis Hugues, du vainqueur en série, le Belge Michaël Gendebien, et du deuxième en proto, Victor Mathieu.


Denis Hugues commence par expliquer les raisons qui ont poussé la direction de course à reporter le départ du dimanche 24 au lundi 25 septembre, avec en outre un way-point rajouté au nord de Gijon. Les deux marins racontent  leur début de course, avec une descente du golfe de Gascogne dans des conditions plutôt clémentes, puis un passage du cap Finisterre venté, les deux flottes (proto et série) suivant alors peu ou prou les mêmes trajectoires.


C’est au sud du Portugal que les premières options tranchées sont apparues, nos deux invités expliquant avoir choisi de se rapprocher de la route directe plus par sécurité que par choix délibéré, là où d’autres ont été plus près de la côte. Dans la descente dans l’alizé vers les Canaries, Victor Mathieu et Michaël Gendebien ont alors pris la tête, se retrouvant dans la peau inhabituelle pour eux de chassés.


Le premier, très fatigué en fin d’étape car obligé de barrer beaucoup à cause de problèmes d’énergie, y a perdu un peu de lucidité, il raconte ses dernières heures difficiles dans une zone de molle là où il s’attendait à du vent fort, ce qui a permis à l’Espagnol Carlos Manera de lui souffler la victoire pour dix petites minutes. Le Belge a lui aussi connu quelques frayeurs à l’approche de la ligne, pour finalement s’imposer à la surprise générale, avec une belle marge sur ses poursuivant.


Pas de quoi, selon Michaël Gendebien, changer sa façon d’aborder la deuxième étape qui s’élancera le 28 octobre à destination de Saint-François (Guadeloupe), tandis que pour Victor Mathieu, les compteurs sont quasiment remis à zéro en proto avec peu d'écarts entre les neuf premiers. 


Diffusé le 10 octobre 2023 

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Grégoire Levillain 


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23 Jan 2024Pos. Report #148 avec Laurent Bourguès et Matthieu Perraut00:43:21

Ce 148e épisode de Pos. report reçoit deux marins qui viennent d’officialiser leur arrivée en 2024 dans la classe Ocean Fifty, Laurent Bourguès (Mon Bonnet Rose) et Matthieu Perraut (Inter Invest).


Après avoir commenté l’actualité du moment, l’Arkea Ultim Challenge-Brest, qui vient de rentrer dans sa troisième semaine, les deux marins reviennent sur leurs parcours respectifs, l’un comme l’autre ayant débuté sur le circuit Mini 6.50 - Laurent Bourguès compte deux participations à la Mini Transat, Matthieu Perraut une.


Le premier explique ensuite comment, après plusieurs années comme directeur technique chez TR Racing, il a décidé de naviguer “à son compte”. D’abord en 2022 sur le circuit Figaro, puis en 2023 en Imoca avec Damien Seguin, mais également en Ocean Fifty avec Eric Péron. Sa priorité est en effet d’évoluer dans cette classe des trimarans de 50 pieds qui le fait rêver depuis qu’il a été boat-captain pour Yves Le Blevec il y a plus de dix ans.


Quant à Matthieu Perraud, il revient sur ses trois premières saisons avec Inter Invest en Class40 et raconte comment, avec son sponsor, ils ont décidé de se lancer sur le circuit Ocean Fifty. Les deux marins détaillent comment ils ont monté leurs projets respectifs et déniché un bateau - l’ancien French Touch pour Laurent Bourguès, l’ex Solidaires en Peloton pour Matthieu Perraud -, ce dernier expliquant d’ailleurs que la rareté des Ocean Fifty sur le marché l’a conduit à anticiper d’un an son arrivée sur le circuit.


Ils finissent par évoquer leurs attentes sportives, avec un objectif majeur, la Route du Rhum 2026, et d’ici là un circuit qui se met en place, avec cette année des épreuves sur les bassin Manche/Atlantique et Méditerranée, mais également une transat, la Route des Terre-Neuvas.


Diffusé le 23 janvier 2024

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Grégoire Levillain 


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17 May 2022Pos. Report #73 avec Bertrand Favre, Loïck Peyron et Sébastien Col00:58:07

Ce 73e épisode est consacré à la deuxième saison du TF35 Trophy, qui s’ouvre cette semaine sur le lac Léman avec la Realstone Cup for Léman Hope. Nos trois invités sont l’organisateur du circuit, le Suisse Bertrand Favre, et deux marins français qui participent au circuit cette saison, Loïck Peyron, tacticien au sein de l’équipage tricolore de Team SailFever, et Sébastien Col, qui fait partie de l’équipe suisse de Realteam Sailing.


Bertrand Favre commence par expliquer pourquoi le circuit lémanique est passé du D35 au TF35, doté de foils, il y a deux ans : “Le D35 arrivait en fin de cycle après quinze ans de bons et loyaux services, il y avait la volonté de renouveler la plateforme et de rendre accessible le foil aux propriétaires”, explique le class manager. Qui ajoute que le cahier des charges du TF35 était de “voler tôt et au près” et d’avoir un bateau “moins typé lac”, l’objectif de l’organisateur étant que le circuit sorte des frontières suisses et que le bateau puisse naviguer sur des plans d’eau maritimes.

Loïck Peyron et Sébastien Col, qui ont participé à la première saison du TF35 Trophy l’an dernier, font part de leurs impressions, le Baulois commentant notamment : “Le bateau répond parfaitement au cahier des charges, c’est génial de voler sur un miroir”. Sébastien Col loue de son côté “la capacité du TF35 à bien voler au près” avant d’expliquer que le catamaran est particulièrement physique car très toilé. D’où, selon Bertrand Favre, des formats de régates courts (1,2 mille, 20-25 minutes), sur les épreuves de type Grand Prix, à raison de quatre manches par jour.


Les deux marins présentent ensuite leurs équipes respectives : Team SailFever, celle de Loïck Peyron, est la seule menée par un propriétaire français, Frédéric Jousset, composée par ailleurs de Valentin Sipan, Devan Le Bihan, Arnaud Jarlegan, mais également de marins Suisses : Yvan Ravussin et son fils Matthieu, Lauranne Mettraux. Realteam Sailing, l’équipe de Sébastien Col, est quant à elle menée par un armateur suisse, Esteban Garcia, avec un skipper également helvète, Jérôme Clerc, et plusieurs marins français : Gurvan Bontemps, Benjamin Amiot, François Morvan.


Bertrand Favre explique pourquoi le D35 d’abord puis le TF35 ont toujours attiré des marins français, entre “une voile suisse très peu professionnalisée au début du D35 donc un manque d’équipiers, et la concordance de la fin du circuit Orma”, qui a d’ailleurs poussé certains sponsors de l’époque, comme Foncia ou Banque Populaire, à s’intéresser au circuit. Il dresse ensuite le profil type des propriétaires de TF35, “des passionnés de voile et de vitesse qui aiment le côté extrême, la plupart barreurs de leur bateau”, ce qui n’est pas obligatoire sur le TF35 Trophy.

Interrogé sur ses autres navigations prévues cette année, Loïck Peyron répond qu’il continue à naviguer en MOD70, avec PowerPlay en début d’année, et désormais avec un nouveau projet aux côtés du Français Erik Maris, fondateur de l’équipe Zoulou, qui vient justement d’arrêter le TF35 pour acheter lui aussi un MOD 70. Quant à Bertrand Favre, il évoque l’autre circuit de propriétaires dont il s’occupe, la 44Cup, courue à bord des RC44, monocoques monotypes qui, en quinze ans, n’ont cessé d’être optimisés, d’où leur longévité.

Loïck Peyron commente pour finir le litige qui oppose l’équipe de François Gabart à la classe Ultim 32/23 à propos de la conformité du trimaran SVR Lazartigue aux règles de jauge, évoquant “un très mauvais message envoyé au grand public.” 


Diffusé le 17 mai 2022

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Julien Badoil/Studio Juno


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13 Jun 2023Pos. Report #122 avec Benjamin Dutreux et Benjamin Schwartz00:33:14

Ce 122e épisode est consacré à The Ocean Race avant le départ le 15 juin de la septième et dernière étape entre La Haye et Gênes, avec deux marins qui seront de la partie, Benjamin Dutreux, skipper de Guyot Environnement-Team Europe, et Benjamin Schwartz, à la barre de Holcim-PRB.


Ce dernier explique d’abord comment il a pris le relais au dernier moment de Kevin Escoffier aux commandes de l’Imoca suisse avec un équipage remodelé, tandis que le premier détaille le défi technique, logistique et financier auquel a dû faire face l’équipe de Guyot Environnement-Team Europe pour être au départ de la sixième étape à Aarhus.


Une étape que les deux marins racontent, avec notamment un passage mémorable dans le fjord de Kiel devant des milliers de personnes, puis un finish qui a tourné de peu à l’avantage de 11th Hour Racing Team devant Holcim-PRB et Team Malizia. Benjamin Schwartz termine en présentant les enjeux de la dernière étape vers Gênes.  


Diffusé le 13 juin 2023 

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Grégoire Levillain 


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07 Jan 2025Pos. Report #196 avec Benjamin Dutreux, Charlotte Yven, Sébastien Col et Romain Ménard00:58:06

Pour ce neuvième épisode de Pos. Report Live, enregistré en public à la Cité de la Voile Eric Tabarly et consacré au Vendée Globe 2024, nous recevons Charlotte Yven, Skipper Macif 2023 et 5e de la Solitaire du Figaro Paprec 2024, Romain Ménard, qui dirige Team Spirit Racing, la structure créée par Paprec et Arkéa pour héberger le projet Imoca de Yoann Richomme, et Sébastien Col, team manager de l’équipe Holcim PRB de Nicolas Lunven.


Nous nous intéressons d’abord au duel acharné en tête de la course entre Charlie Dalin et Yoann Richomme, l’écart entre les deux skippers alternant au gré des conditions qu’ils rencontrent l’un après l’autre, comme l’explique Charlotte Yven. Sébastien Col se montre particulièrement impressionné par le rythme mené par les deux leaders, nos trois invités évoquant la météo de la dernière semaine de course et les éventuelles possibilités qui s’offrent à Yoann Richomme pour tenter de revenir sur Charlie Dalin.


En vacation, Benjamin Dutreux, skipper de Guyot Environnement-Water Family, raconte les conditions qu’il rencontre en Atlantique Sud et revient sur la manière dont il a réussi à revenir dans le Pacifique sur ses deux devancières, Sam Davies et Clarisse Crémer, puis sur son passage du cap Horn. Visiblement en forme, celui qui occupe alors la 11e place échange avec nos trois invités, évoquant notamment les différences entre son premier Vendée Globe, en 2020, et celui-ci.


Romain Ménard explique ensuite comment le team Paprec Arkéa prépare l’arrivée de Yoann Richomme, prévue le 14 ou 15 janvier, Sébastien Col analyse la situation du groupe des poursuivants en Atlantique Sud, dans lequel se trouve son “poulain”, Nicolas Lunven, avec des options très différentes et, espère-t-il, un résultat favorable au skipper de Holcim-PRB. Nous terminons par les questions du public, à Charlotte Yven et Sébastien Col, et un coup de projecteur, par ce dernier et Romain Ménard, sur l’après-Vendée Globe.

Enregistré en public le 6 janvier 2025 de 18h30 à 19h30

Diffusé le 7 janvier 2025


Générique : Fast and wild/EdRecords
Post-production : Grégoire Levillain


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07 Dec 2021Pos. Report #52 avec Yannick Bestaven et Jean-Luc Denéchau00:49:30

Ce 52e épisode de Pos. Report est consacré au Marin de l’année 2021, dont le nom a été dévoilé lundi soir lors de la Soirée des champions organisée par la Fédération française de voile, Yannick Bestaven. Le vainqueur du Vendée Globe est notre invité, tout comme le président de la FFVoile, Jean-Luc Denéchau.

Ce dernier commence par expliquer comment se passe l’élection, avec une commission de la fédération qui choisit les nominés, soumis ensuite au vote d’un jury, composé notamment de journalistes et d’anciens lauréats, qui a eu lieu lundi. Le président de la FFVoile raconte que les débats ont été animés, notamment lorsqu’il s’agissait de choisir quelle discipline distinguer, entre voile olympique et course au large, même si, finalement, Yannick Bestaven a fait l’unanimité, élu dès le premier tour du scrutin devant Charline Picon et Nicolas Goyard.


Le skipper de Maître CoQ revient ensuite sur sa folle journée de lundi, entre remise de l’insigne de chevalier de la Légion d’honneur à l’Elysée et titre de Marin de l’année, et explique qu’il a été touché par les mots d’Emmanuel Macron qui a mis en valeur son parcours pour en arriver là. Tout comme Jean-Luc Denéchau, il se félicite également que la voile soit ainsi mise à l’honneur et il souligne la performance de sa dauphine, Charline Picon.


Yannick Bestaven raconte ensuite en quoi sa victoire sur le Vendée Globe a changé sa vie, avec plus de reconnaissance, notamment auprès des jeunes, et des moments forts, comme un vol avec la Patrouille de France, il estime aussi que ce tour du monde lui a permis de « grandir » et revient sur les émotions vécues pendant ses 80 jours de mer.


Jean-Luc Denéchau met lui aussi en avant l’impact positif du Vendée Globe auprès des jeunes, nous revenons ensuite avec lui sur un autre temps fort de l’année 2021, les Jeux olympiques de Tokyo, dont le président de la Fédération française de voile tire un bilan positif (trois médailles). Un bilan que les équipes de France espèrent meilleur dans trois ans à l’occasion des Jeux de Paris 2024 pour lesquels, explique son président, la FFVoile s’est mise en ordre de marche.


Yannick Bestaven détaille quant à lui ses prochaines grandes échéances, avec en priorité la Route du Rhum 2022 sur un nouvel Imoca, construit chez CDK dans les moules de 11th Hour Racing-Malama et attendu en juin.


Diffusé le 7 décembre 2021

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Clovis Tisserand


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22 Aug 2023Pos. Report #128 avec Elodie Bonafous et Alexis Loison00:50:16

Ce 128e consacré à la Solitaire du Figaro Paprec, dont le départ est donné le dimanche 27 août de Caen, reçoit deux de ses 33 participants, Elodie Bonafous, skipper de Quéguiner-La Vie en rose, et Alexis Loison, qui participera pour la 17e fois à la course à bord de Groupe Réel. 


Ce dernier explique d’ailleurs pourquoi, après une année de pause, il a décidé de revenir sur la Solitaire. Tous les deux racontent le lien très fort qui les unit à cette course à nulle autre pareille, avant de détailler comment ils ont préparé ce rendez-vous et d'évoquer leurs ambitions et le parcours - trois grandes étapes de plus de 600 milles - de cette 54e édition. 


Ils finissent par se projeter sur la suite de la saison, avec la Transat Jacques Vabre Normandie-Le Havre au programme pour Alexis Loison en Class40 aux côtés de Nicolas Jossier sur le Mach 40/5 La Manche-Evidence Nautique, encore du Figaro pour Elodie Bonafous qui, dans le même temps, continue à travailler sur son projet Imoca à horizon 2025, dévoilé en juin dernier.


Diffusé le 22 août 2023 

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Grégoire Levillain 


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26 Oct 2021Pos. Report #46 avec Erwan Le Roux et Sam Goodchild00:46:43

Ce 46e épisode de Pos. Report est consacré à la classe Ocean Fifty, à un peu moins de deux semaines du départ de la Transat Jacques Vabre, à laquelle participeront nos deux invités, Erwan Le Roux, à la barre de Koesio, et Sam Goodchild, aux commandes de Leyton.


Nous commençons par revenir avec eux sur la première édition du Pro Sailing Tour qui s’est achevée en août par la victoire de Leyton. Erwan Le Roux, qui est également président de la classe Ocean Fifty, dresse un bilan « très positif » de cette saison initiale - qui va donner lieu à une série - actuellement en cours de montage, attendue en février 2022 -, annonçant, au passage, que la seconde édition débutera sans doute en mai en Méditerranée pour se terminer en Bretagne. Il se réjouit par ailleurs de voir arriver un huitième acteur en 2022, Eric Péron, et en espère d’autres plus tard, même s’il est aujourd’hui très compliqué de construire de nouveaux bateaux, les chantiers étant tous surchargés.

Nous ouvrons ensuite une large page Transat Jacques Vabre. Les deux marins présentent leurs bateaux respectifs : un plan VPLP construit chez CDK (mis à l’eau en 2017 sous le nom de Ciela Village), très peu modifié depuis, pour Sam Goodchild ; un autre plan VPLP fabriqué chez Persico et mis à l’eau en 2020 pour Erwan Le Roux qui a mené un important chantier de fiabilisation l’été dernier. Le skipper de Koesio raconte également comment il a trouvé son sponsor, nouvel entrant dans la course au large, qui a privilégié un projet compétitif en Ocean Fifty à un Vendée Globe « en D2 ou D3. »


Les deux marins expliquent également leurs choix de co-skipper, Aymeric Chappellier, team-manager de Leyton pour l’Anglais, Xavier Macaire pour Erwan Le Roux, et évoquent le plateau de cette Jacques Vabre, très homogène. Ils finissent par parler de leurs objectifs à plus long terme, avec, après la Route du Rhum 2022, une forte envie de Vendée Globe pour Sam Goodchild, et de tour du monde, quel qu’il soit, pour le skipper trinitain.


Diffusé le 26 octobre 2021

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Clovis Tisserand


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26 Mar 2024Pos. Report #157 avec Bruno Dubois00:37:35

Ce 157e épisode de Pos. Report  reçoit Bruno Dubois, manager de l’équipe française de SailGP, mais également cofondateur et codirecteur d’Orient Express Racing Team, le défi français pour la 37e Coupe de l’America.


Nous commençons par évoquer la récente deuxième place de France SailGP Team lors du neuvième Grand Prix de la saison 4 de SailGP à Christchurch (Nouvelle-Zélande), Bruno Dubois se réjouissant de voir l’équipe de Quentin Delapierre, après un début de saison difficile, décrocher son meilleur résultat sur cet exercice 2023/2024.


L’objectif est de continuer sur cette lancée pour décrocher une place en Super Finale à l’issue du dernier Grand Prix de la saison à San Francisco, mi-juillet, donc de terminer parmi les trois premiers au classement général, la France étant pour l’instant quatrième.


Bruno Dubois estime primordiale la participation au circuit SailGP dans la perspective de la 37e Coupe de l’America dans la mesure où elle permet à Quentin Delapierre, également skipper d’Orient Express Racing Team, de regarder les yeux dans les yeux des adversaires, comme Ben Ainslie ou Peter Burling, qu’il a appris à démystifier.


Nous ouvrons justement une page Coupe de l’America : le cofondateur du défi fait un point d’étape, entre navigations à Barcelone sur l’AC40, désormais configuré en LEQ 12 (bateau de développement), construction sur le point de se terminer de l’AC75 (à partir du design package acheté à Emirates Team New Zealand) chez Multiplast à Vannes, essais en simulateur pour les équipes jeunes et féminines.


Diffusé le 26 mars 2024

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Grégoire Levillain 


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05 Nov 2020Pos. Report #1 avec Michel Desjoyeaux et Yoann Richomme01:01:02

A 72 h du départ du Vendée Globe, la rédaction de Tip & Shaft - Axel Capron et Pierre-Yves Lautrou - reçoit deux invités de prestige dans ce premier épisode de Pos. Report : Michel Desjoyeaux et Yoann Richomme, 2 victoires dans le Vendée Globe et 5 victoires dans la Solitaire du Figaro au total, excusez du peu !

On fait le point sur le tour du monde en solo qui s'élance dimanche 8 novembre : les conditions très particulières de ce départ confiné, l'analyse pointue du plateau et des forces en présence, les modèles de foils, les conditions météo du départ, les premiers jours de course et, last but not least, les pronostics, non pas sur le nom du vainqueur, mais sur son temps de course.

Bref, on s'est régalés !

PS : le son de Yoann n'est vraiment pas bon au début, mais ça s'améliore beaucoup au fur et à mesure !

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Diffusé le 5 novembre 2020

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Clovis Tisserand


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11 May 2021Pos. Report #28 avec Aloïse Retornaz et Jérémie Mion01:00:18

Ce 28e épisode de Pos. Report est consacré à la voile olympique avec deux invités tout juste sacrés championne et champion d’Europe de 470 à Vilamoura (Portugal) : Aloïse Retornaz (avec Camille Lecointre) et Jérémie Mion (avec Kevin Peponnet). Un deuxième titre consécutif pour la première, une troisième médaille d’or européenne pour le second, qui, avec son précédent barreur Sofian Bouvet, avait été couronné en 2013 et 2016.

Tous les deux reviennent sur les enjeux de cette compétition, la dernière de ce niveau avant les Jeux olympiques de Tokyo, sur laquelle ils avaient à cœur d’effacer des Mondiaux en demi-teinte un mois plus tôt au même endroit (4e place pour le duo féminin, 9e pour les garçons). Mission bien accomplie pour les deux tandems, même si Jérémie Mion regrette un peu une Medal Race moins bien négociée (9e). Au contraire d’Aloïse Retornaz et Camille Lecointre victorieuses de cette ultime manche, ce qui, selon la première, constituait pour elles un objectif de progression en vue des JO.

Des Jeux de Tokyo autour desquels continue de planer une incertitude qu’Aloïse Retornaz confie mettre de côté pour ne pas perturber sa préparation. Une préparation qu’elle va, d’ici le départ au Japon programmé le 11 juillet, peaufiner avec sa barreuse entre Santander, les Sables d’Olonne, Brest, mais aussi Marseille, où elles retrouveront les équipages masculins pour un stage justement dédié à la façon d’aborder la Medal Race.

Nos deux invités évoquent ensuite leurs objectifs de podium olympique et la concurrence qui les attend sur un plan d’eau d’Enoshima qu’ils n’ont plus fréquenté depuis 2019, Jérémie Mion, 7e des Jeux de Rio en 2016, estimant que c’est forcément un atout d’avoir déjà une expérience olympique.

Enfin, nous parlons d’avenir et de l’après JO : si Jérémie Mion compte bien repartir sur une olympiade, car il ne se voit pas passer à côté des Jeux de Paris 2024 à la maison, il va entre-temps découvrir la course au large, puisqu’il participera en Class40 aux deux prochaines éditions de la Transat Jacques Vabre avec Cédric Château.

Moins attirée par le large, Aloïse Retornaz, qui a récemment participé à un stage de sélection pour intégrer l’équipe de France de SailGP, se montre plus discrète sur ses projets futurs, attendant notamment la décision finale du CIO sur les épreuves olympiques de Marseille.

Diffusé le 11 mai 2021
Générique : Fast and wild/EdRecords
Post-production : Clovis Tisserand
Photo : Sailing Energy


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16 Feb 2021Pos. Report #16 avec Loïck Peyron et Sébastien Col01:03:57

Pour ce seizième épisode de Pos. Report, nous recevons Loïck Peyron, trois participations au Vendée Globe et à la Coupe de l’America (avec Alinghi puis Artemis deux fois) et Sébastien Col, l’un des meilleurs spécialistes français de match-racing, par ailleurs directeur sportif au sein de MerConcept, l’écurie de course au large dirigée par François Gabart.

Avec eux, nous abordons le Vendée Globe, Loïck Peyron évoquant « le Roi Jean devenu Empereur » sur cette neuvième édition, mais également son coup de cœur pour Isabelle Joschke. Quant à Sébastien Col, il parle de la manière dont il a contribué à la préparation de Charlie Dalin, dont le projet Apivia est hébergé par MerConcept, et des enseignements techniques qu’il tire de ce Vendée Globe, les deux marins échangeant notamment sur le comportement des foilers dans le Grand sud.

Ces deux passionnés de la Coupe de l’America commentent ensuite l’actualité de la 36e édition qui a débuté avec la Prada Cup, Loïck Peyron confiant une certaine frustration devant des régates souvent jouées dès le départ ; Sébastien Col analyse les performances respectives d’Ineos Team UK et de Luna Rossa, les deux finalistes d’une Prada Cup qui, selon lui, est encore loin d’être jouée malgré la domination italienne du moment.

Diffusé le 16 février 2021
Générique : Fast and wild/EdRecords
Post-production : Clovis Tisserand


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18 Apr 2023Pos. Report #115 avec Sébastien Delasnerie et Damien Guillou01:01:28

Ce 115e épisode est consacré à la Golden Globe Race 2022, en compagnie de son directeur de course, Sébastien Delasnerie, et de Damien Guillou, qui a participé à cette deuxième édition sous les couleurs de PRB mais a été contraint de jeter l’éponge au Cap.


Le directeur de course commence par faire un point de situation après 225 jours de course, avec un duel pour la victoire à un peu plus de 1 000 milles de l’arrivée aux Sables d’Olonne entre la Sud-Africaine Kirsten Neuschäfer et l’Indien Abhilash Tomy. Duel perturbé, comme sur le dernier Vendée Globe, par le jeu des compensations liées aux malheurs de Tapio Lehtinen dans l’Indien (35 heures en faveur de la première, 12 heures pour le second), mais aussi par le Britannique Simon Curwen qui pourrait bien couper la ligne en tête, mais ne pas gagner la course. Il a en effet été reversé en Chichester Class pour s’être arrêté au Chili. “Ce n’est pas impossible qu’il arrive le premier, ça va peut-être brouiller le message pour le grand public, mais le règlement est très clair”, explique Sébastien Delasnerie, qui salue “la remontada” de Simon Curwen et prévoit une ETA des premiers le dernier week-end d’avril.

Damien Guillou a bien l’intention d’y être, “par respect pour les concurrents”, lui qui explique que même s’il a eu une longue coupure de 55 jours puisqu’il a ramené son bateau par la mer après son abandon au Cap, il a continué à suivre la Golden Globe Race avec passion. Il revient par ailleurs sur les raisons qui l’ont poussé à jeter l’éponge après un peu plus de deux mois de course, en l'occurrence des ennuis répétés avec son régulateur d’allure. D’où une “grosse déception”, d’autant que, après avoir dû rebrousser chemin une première fois aux Sables pour repartir avec six jours de retard sur la flotte, il était revenu au contact, “prêt à l'attaque” sur un “bateau en parfait état”.


Sébastien Delasnerie explique que les avaries les plus fréquentes ont été justement liées aux régulateurs d’allure, il raconte également le sauvetage récent, le lundi de Pâques, de l’Anglais Ian Herbert-Jones, secouru par un bateau de pêche taïwanais au large de l’Argentine. Un des moments chauds pour la direction de course, qui a dû également gérer la récupération dans l’Indien de Tapio Lehtinen, dont le bateau “a coulé en 5 minutes”.


Damien Guillou évoque ensuite l’avenir, n’écartant pas une participation à la troisième édition de la Golden Globe Race, lui qui confie ne pas avoir souffert de la solitude. “La seule chose qui m’a dérangé, c’est de ne pas avoir du tout des nouvelles de mes enfants”. En attendant la prochaine édition, il va participer à bord de Pen Duick VI, mené par Marie Tabarly, aux deux premières étapes de l’Ocean Globe Race, “revival” de la première Whitbread, dont le départ sera donné le 10 septembre de Southampton. Et dont le directeur de course sera encore Sébastien Delasnerie, qui annonce un plateau de 15 bateaux, dont 5 ayant participé à l’une des trois premières éditions de la Whitbread. 


Diffusé le 18 avril  2023

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Grégoire Levillain


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02 Mar 2021Pos. Report #18 avec Bertrand Pacé et Gautier Sergent01:06:45

Pour ce 18e épisode de Pos. Report, nous recevons Bertrand Pacé, champion du monde de match-racing en 1994 et sept campagnes de Coupe de l'America au compteur, et Gautier Sergent, directeur général de North Sails France qui, sur la 36e édition, a intégré le défi anglais Ineos Team UK.

Avec eux, nous commençons par évoquer le Vendée Globe : Bertrand Pacé explique le rôle qu'il a tenu auprès de Jérémie Beyou au sein du Charal Sailing Team, qu'il va poursuivre en prenant en charge le dossier voiles, Gautier Sergent dresse un premier bilan technique des voiles des Imoca, mises à rude épreuve sur le tour du monde, notamment dans le Grand Sud, où les marins avaient tendance à parfois naviguer sous-toilés.

Nous ouvrons ensuite une page Coupe de l'America. Le DG de North Sails France évoque son rôle chez Ineos Team UK et les premiers enseignements que les Anglais, éliminés en finale de la Prada Cup par Luna Rossa, ont tirés de leur campagne ; Bertrand Pacé, qui a fait partie de Team New Zealand en 2003, parle de la culture kiwi de la Coupe, entre communication minimaliste et sens de l'innovation.

Les deux terminent par livrer leur pronostic sur le Match entre Néo-Zélandais et Italiens qui débutera dans les prochains jours.

Diffusé le 2 mars 2021
Générique : Fast and wild/EdRecords
Post-production : Julien Badoil


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31 Jan 2023Pos. Report #104 avec Guillaume Pirouelle et Pierre Leboucher01:03:03

Ce 104e épisode de Pos. Report reçoit deux invités, qui, après avoir débuté par la voile olympique, tous les deux en 470, se sont ensuite lancés sur le circuit Figaro avant d’être embarqués l’un comme l’autre à bord d’un maxi-trimaran chasseur de records : le premier, Guillaume Pirouelle, sur Sodebo Ultim 3, le second, Pierre Leboucher, sur Sails of Change (ex Spindrift 2).


Ils commencent d’ailleurs par raconter comment ils vivent leurs actuelles périodes de stand-by respectives, qui dure depuis trois mois pour Pierre Leboucher, puisque Sails of Change attend toujours une fenêtre météo pour s’élancer à l’assaut du Trophée Jules Verne. Le stand-by a d’ailleurs été prolongé d’un mois, jusqu’à début mars.


De son côté, Sodebo Ultim 3 a fait un aller-retour la semaine dernière entre Lorient et Cadix, d’où l’équipage mené par Thomas Coville espérait se lancer sur la Route de la Découverte - record détenu depuis octobre 2013 par Spindrift 2 en 6 jours 14 heures 29 minutes et 21 secondes -, la fenêtre météo s’étant finalement refermée. Nos deux invités racontent ensuite comment ils ont intégré les équipages des deux trimarans, deux expériences qu’ils apprécient particulièrement.

Nous ouvrons ensuite une page Figaro, au moment où Guillaume Pirouelle a repris le jour même le chemin de l’entraînement lundi à Port-la-Forêt sur Région Normandie, Pierre Leboucher confiant de son côté qu’il part à La Rochelle rejoindre Camille Bertel, issue de la classe Mini, avec laquelle il prendra fin avril le départ de la Transat Paprec, courue pour la première fois en double mixte.


Nous revenons ensuite avec Guillaume Pirouelle sur son choix de se lancer en Figaro il y a deux ans, encouragé par son “compatriote” normand Alexis Loison qui l’a incité à postuler à la sélection lancée par la région, avant de lui transmettre son savoir du Figaro Beneteau 3. Une méthode payante, puisque pour sa première saison seul à la barre du monotype en 2022, le natif de Rouen a pris la deuxième place de la Solitaire du Figaro et du championnat de France Elite de course au large.


Nous finissons par évoquer la saison à venir : Guillaume Pirouelle, qui hésite encore à disputer la Transat Paprec, se fixe la Solitaire du Figaro comme objectif principal, il devrait encore naviguer sur Sodebo Ultim 3 et annonce qu’il courra la Transat Jacques Vabre en Class40 avec “un projet havrais”. Pierre Leboucher, en plus de la Transat Paprec et de Sails of Change, va disputer le Tour Voile en Figaro 3 avec Philippe Hartz et des jeunes et espère une opportunité sur la Transat Jacques Vabre. 


Diffusé le 31 janvier 2023

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Grégoire Levillain


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27 Dec 2022[REDIFFUSION] - Pos. Report #56 avec Violette Dorange, Tanguy Le Turquais et Louis Duc00:58:50

En cette fin d’année TIP & SHAFT vous propose d’écouter ou de ré-écouter les 2 épisodes de POS. REPORT les plus suivis en 2022. Votre podcast revient dans son format habituel le 10 janvier, toute l’équipe de Tip & Shaft vous souhaite, avec quelques jours d’avance, une très bonne année 2023.


Ce 56e épisode de Pos. Report reçoit trois invités dont l’objectif est de s’aligner pour la première fois au départ du Vendée Globe en 2024 : Violette Dorange, Tanguy Le Turquais et Louis Duc.


Tous commencent par faire leur bilan de la saison 2021 : engagée sur le circuit Figaro Beneteau, Violette Dorange, parle de « mission accomplie », après sa 19e place sur sa deuxième Solitaire ; Tanguy Le Turquais, qui disputait sa cinquième saison en Figaro, se réjouit de son côté de sa deuxième place, avec Corentin Douguet, sur la Transat Concarneau-Saint-Barth, « la grande réussite de la saison », de son podium sur la Solo Guy Cotten, mais confie sa « déception » de sa 14e place sur la Solitaire en raison d’une étape manquée.


Quant à Louis Duc, il raconte son « année de folie », au cours de laquelle il a réussi à remettre sur pied l’ancien Imoca de Clément Giraud (partiellement détruit dans un incendie avant la Jacques Vabre 2019) avant de s’élancer sur la Jacques Vabre avec Marie Tabarly et une 14e place à la clé. « C’était à la fois inimaginable au lancement du projet d’être au départ de la Jacques Vabre et d’y être compétitif », confie le Normand. Qui a cependant déchanté, puisque son Imoca, mené par une partie son équipe, a démâté lors du convoyage retour, obligeant le skipper à se démener pour faire en sorte qu’il soit ramené à bon port et à trouver un mât de rechange, denrée rare dans un marché sous tension.


Nos invités détaillent ensuite leurs projets de Vendée Globe respectifs : Violette Dorange, qui a prévu de continuer en Figaro cette année, compte ensuite louer Hubert (ex Yes We Cam !) à Jean Le Cam, qui va l’accompagner sportivement et techniquement au sein d’un « petit collectif » également composé de Benjamin Ferré et d'Eric Bellion. Elle vise un budget annuel de 1,5 million d’euros et se dit « quasi sûre que le projet va partir. » Tanguy Le Turquais, qui a choisi de plaquer le circuit Figaro pour aller au bout de son rêve de Vendée Globe, raconte le montage financier qui lui a permis de racheter Groupe Apicil à Damien Seguin, « une super aubaine », mais aussi l’impression de « sauter de l’avion sans parachute » dans la mesure où il lui faut désormais trouver des partenaires, avec dans le viseur la Route du Rhum cette année.


Cette problématique d’achat d’un bateau d’occasion a également été au centre des préoccupations de Louis Duc, d’autant qu’il a au départ fait l’acquisition d’une « épave » dont il a financé la reconstruction grâce à un financement participatif de 300 000 euros. Lui aussi vise le Rhum, pour lequel il s’est inscrit très tôt, comme Tanguy Le Turquais, les places étant limitées (25). Nous finissons justement par aborder ces questions de qualification et de course aux milles en vue du Vendée Globe, qui sont pour nos trois invités de vrais sujets de préoccupation. 


Première diffusion le 18 janvier 2022

Rediffusé le 27 décembre 2022

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Julien Badoil


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26 Apr 2022Pos. Report #70 avec Alexandre Ozon, Jean-Pierre Kelbert et Marcel Dutreux00:56:24

Ce 70e épisode de Pos. Report est consacré à la Cap Martinique, dont le départ sera donné dimanche prochain en baie de Quiberon. Pour évoquer cette transat de 3 800 milles entre La Trinité et la Martinique réservée aux IRC entre 30 et 40 pieds, nous recevons trois coureurs : Alexandre Ozon, double vainqueur de la Transquadra, Jean-Pierre Kelbert, patron du chantier JPK, qui s'alignent tous les deux en solo (15 inscrits), et Marcel Dutreux, CEO d'Eole Performance, spécialisé dans la préparation des bateaux de course, en particulier ceux de son frère Benjamin Dutreux, qui lui, court en double (25 bateaux) avec Tristan De Witte.


Nous commençons par discuter de la comparaison naturelle de la Cap Martinique avec la Transquadra : Alexandre Ozon, qui l'a gagnée en février, et Jean-Pierre Kelbert, 2e en 2018, insistent sur le format différent, sans escale, de cette nouvelle épreuve, et sur le plaisir qu'ils vont avoir à batailler avec leurs copains habituels (8 coureurs ont participé à la dernière Transquadra), tous étant déjà inscrits à la course avant son report l'an dernier pour cause de Covid. Marcel Dutreux explique de son côté l'envie de passer "de l'autre côté de l'écran" après avoir passé tant de temps à préparer les bateaux des autres.


Vient ensuite un gros chapitre technique : les deux coureurs solos dévoilent leur organisation technique en termes de voile (4 spis pour tout le monde), d'énergie (pile à combustible pour deux d'entre eux), gestion des pilotes... Jean-Pierre Kelbert soulignant au passage la solidité des IRC, plus lourds et plus costauds que les autres supports des transats, mais aussi leur caractère plus engagé au portant sous spi : "Je suis fataliste, un moment il faut passer sous pilote et aller dormir !" résume Alexandre Ozon.


Côté préparation, tous sont amateurs avec des boulots prenants : "Il faut jongler avec les emplois du temps de tout le monde", rappelle Marcel Dutreux, tout comme Alexandre Ozon et Jean-Pierre Kelbert, qui mettent en avant boulot, famille, copains... Un autre avantage de la Cap Martinique est de partir un mois "seulement", ce qui va bien à Jean-Pierre Kelbert et Marcel Dutreux. Parmi eux, seul Alexandre Ozon est intégré à un collectif de coureurs à La Rochelle, même s'il s'est peu entraîné, depuis la Transquadra, les bateaux étant revenus par cargo voilà un mois seulement.


Nous terminons cet épisode en évoquant les causes portées par nos trois invités, puisque chaque concurrent doit en défendre une : le Trophée Estuaire Rose pour Alexandre Ozon ; la SNSM pour Jean-Pierre Kelbert ; les Entreprises du patrimoine vivant et Les Enfants du Mékong pour Marcel Dutreux.


Diffusé le 26 avril 2022

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Grégoire Levillain


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23 Jul 2024Pos. Report #174 avec Jonathan Lobert, Aude Compan et Julien d’Ortoli00:57:21

Ce 174e épisode inaugure une série de quatre consacrés aux Jeux olympiques de Paris 2024 qui, pour la voile, se déroulent du 28 juillet au 8 août à Marseille. Nos trois invités sont Jonathan Lobert, médaillé de bronze en Finn en 2012 à Londres, Aude Compan, 6e des JO de Rio en 2016 en 49er FX aux côtés de Sarah Steyaert, et Julien d’Ortoli, 5e de ces mêmes Jeux de Rio en 49er avec Noé Delpech.


Tous les trois commencent par raconter comment ils vont vivre ces Jeux, Jonathan Lobert et Julien d’Ortoli étant notamment consultants, pour France Télévisions pour le premier, Eurosport pour le second. Comme Aude Compan (avec Mathilde Lovadina), ce dernier a tenté sur cette olympiade de décrocher dans sa série le seul ticket accordé à la France, tous les deux reviennent sur ces trois ans et sur leur non-sélection, qu’ils ont bien acceptée.


Au point d’accepter de devenir partenaires d'entraînement des deux duos retenus - Erwan Fischer/Clément Péquin en 49er, Charline Picon/Sarah Steyaert en FX. Jonathan Lobert explique en quoi consiste ce rôle, Julien d'Ortoli et Aude Compan détaillent ce qu’ils ont travaillé en particulier ces dernières semaines.


Nos trois invités reviennent ensuite sur leurs participations respectives aux Jeux et racontent comment ils ont vécu la semaine précédant l’événement, entre hâte d’y aller, participation à la cérémonie d’ouverture et nécessité, pour Aude Compan, se “mettre dans une bulle” pour se couper de l’environnement ambiant, particulier sur les Jeux.


Nous évaluons ensuite avec ces spécialistes de la voile olympique les chances de médailles françaises, Aude Compan n’hésitant pas à voir très haut ! Nos invités finissent par évoquer leur avenir, jamais très loin de la voile, mais, pour cette dernière, un changement de cap puisqu’elle envisage de devenir professeure des écoles.


Diffusé le 23 juillet 2024

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Grégoire Levillain 


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13 Sep 2022Pos. Report #86 avec Sam Davies, Maxime Sorel et Justine Mettraux00:55:46

Ce 86e épisode de Pos. Report est consacré à la 12e édition du Défi Azimut qui réunit du mercredi 14 au dimanche 18 septembre à Lorient 28 équipes Imoca, dont celles de nos trois invités qui étrenneront en compétition leurs bateaux respectifs, à savoir Sam Davies, skipper du nouveau plan Manuard Initiatives Coeur, Maxime Sorel, qui a mis à l’eau fin juin son plan Verdier V and B-Monbana-Mayenne, et Justine Mettraux, à la barre de Teamwork, l’ex Charal 1 de Jérémie Beyou (plan VPLP). 


Nos trois invités commencent par expliquer ce qu’ils attendent de leur participation à ce Défi Azimut, l’une des toutes premières navigations sur son nouveau bateau pour Sam Davies, qui enchaînera ensuite sur sa qualification pour la Route du Rhum-Destination Guadeloupe. Pour eux, ce rendez-vous lorientais est à la fois une première et dernière confrontation avec la concurrence à moins de deux mois du départ de la transat en solitaire, et un événement festif qui permet notamment de faire naviguer les partenaires.


Chacun leur tour, ils détaillent ensuite leurs projets respectifs : Justine Mettraux raconte comment, grâce au soutien de son partenaire Teamwork, elle a réussi à se lancer dans une première campagne de Vendée Globe, avec l’appui technique et sportif de BeYou Racing, l’équipe de Jérémie Beyou, à laquelle a été racheté l’ex Charal 1. Sam Davies explique comment la construction d’Initiatives Coeur (dans les moules de L’Occitane, l’ancien bateau d’Armel Tripon) a pris pas mal de retard sur le planning initialement prévu, parce qu’il a fallu renforcer le fond de coque. Elle raconte ensuite ses premières sensations à bord d’un bateau qui ne demande qu’à décoller, très différentes de celles vécues sur son précédent 60 pieds. 


Même changement radical pour Maxime Sorel, passé d’un Imoca à dérives à un bateau à foils, sistership d’Apivia, le bateau actuel de Charlie Dalin. Nos trois invités évoquent leurs objectifs sur la Route du Rhum, avec la même priorité : terminer afin de valider leur qualification pour le Vendée Globe 2024. Pour eux, les grands favoris de la 12e édition de la transat en Imoca sont Charlie Dalin et Thomas Ruyant, avec Louis Burton en embuscade. Justine Mettraux enchaînera dans la foulée avec The Ocean Race, à bord de 11th Hour Racing Team, une course autour du monde à laquelle devrait également participer Sam Davies, mais pas sur son bateau… 



Diffusé le 13 septembre 2022

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Grégoire Levillain 


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17 Jan 2023Pos. Report #102 avec Justine Mettraux et Anne-Claire Le Berre00:54:12

Ce 102e épisode de Pos. report est une nouvelle fois consacré à The Ocean Race, dont le départ de la première étape entre Alicante et le Cap Vert, a été donné le dimanche 15 janvier, en compagnie de deux navigatrices qui participent à cette 14e édition de la course autour du monde en équipage par étapes, même si elles ne sont pas en mer sur cette étape initiale : Justine Mettraux (11th Hour Racing Team) et Anne-Claire Le Berre (Guyot Environnement-Team Europe). Toutes les deux commencent par décrire comment elles ont suivi le départ, depuis Lorient, après avoir chacune passé plusieurs jours à Alicante.


Anne-Claire Le Berre raconte ensuite comment, après avoir “tapé à la porte” de quasiment toutes les équipes disputant The Ocean Race, elle a fini par recevoir tardivement un coup de fil de Benjamin Dutreux et Sébastien Simon pour intégrer l’équipe franco-allemande en remplacement d’Annie Lush sur la deuxième étape. Elle poursuit en expliquant pourquoi, après huit ans au sein du team Initiatives Coeur de Sam Davies, elle a choisi de céder à l’appel de la course et du large, avec pour objectif d’être au départ en 2026 de la Route du Rhum en Class40. Une transat retour du Brésil en 2019 sur l’ancien Imoca de Sam Davies et une saison en demie en classe Mini (5e de la Mini Transat 2021 en série) l’ont convaincue que c’était le bon moment pour se lancer, Justine Mettraux estimant que les années Transat Jacques Vabre sont souvent propices pour trouver des opportunités de navigation.

Cette dernière explique de son côté que son engagement sur The Ocean Race a un peu changé depuis qu’elle a lancé en juin dernier son propre projet Imoca avec Teamwork, elle va du coup se partager le tour du monde avec l’Italienne Francesca Clapcich, “un bon équilibre” pour la Suissesse qui disputera les étapes 2, 3 et 5. Elle revient ensuite sur la préparation de 11th Hour Racing Team, équipe, qui, contrairement aux quatre autres également focalisées sur le Vendée Globe, d'où leur participation à la Route du Rhum 2022, a fait de The Ocean Race son objectif principal.


Anne-Claire Le Berre raconte ses premiers pas au sein de l’équipe Guyot Environnement-Team Europe à l’occasion d’un convoyage entre Barcelone et Alicante et la découverte d’un bateau que Justine Mettraux connaît bien, puisqu’il appartenait auparavant à 11th Hour Racing Team et qu’elle a pris le départ à son bord de la dernière Transat Jacques Vabre.


Après avoir parlé chacune de leurs objectifs respectifs sur la course autour du monde en équipage, les deux navigatrices évoquent leurs projets personnels respectifs : pour Justine Mettraux, brillante septième de la dernière Route du Rhum sur Teamwork (ex Charal 1), ce sera la poursuite du projet Vendée Globe aux côtés de l’équipe BeYou Racing, avec au programme de 2023 le Fastnet, le Défi Azimut et la Transat Jacques Vabre. Anne-Claire Le Berre, qui a participé l’automne dernier à la sélection Skipper Macif, remportée par Charlotte Yven, se dit de son côté “ouverte à différentes opportunités”, espérant notamment prendre le départ de deux transats en 2023 : la Transat Paprec, mixte, si un co-skipper la contacte, la Jacques Vabre en fin d’année. 


Diffusé le 17 janvier 2023

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Grégoire Levillain


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12 Jul 2022Pos. Report #81 avec Antoine Carpentier, Luke Berry et Matthieu Perraut01:00:27

Ce 81e épisode est consacré à la Drheam Cup, qui fête cette année sa quatrième édition, et plus particulièrement à la classe qui, avec plus de 35 bateaux, sera la plus représentée le dimanche 17 juillet sur la ligne de départ, la Class40, en compagnie de trois marins qui vont participer à la course, Antoine Carpentier, skipper de Redman, Luke Berry, qui a mis à l’eau le 1er juin son nouveau Mach 40.5, Lamotte-Module Création, et Matthieu Perraut, 3e de la dernière Normandy Channel Race à bord de son plan Raison, Inter Invest.


Nos invités commencent par présenter leurs projets et bateaux respectifs, avec un Mach 40.4 signé Sam Manuard et mis à l’eau il y a presque deux ans pour Antoine Carpentier, un bateau “aux formes très tendues” assez inconfortable quand il y a de la mer mais qui a prouvé son potentiel, puisque le skipper, associé à Pablo Santurde, a notamment remporté la dernière Transat Jacques Vabre. Luke Berry, qui disposait précédemment d’un Mach 40.3 dont il avait modifié l’étrave l’année dernière, a, lui, souhaité continuer avec le tandem Sam Manuard/JPS Production, mais, plutôt que d’acquérir le dernier exemplaire des Mach 40.4, il les a convaincus d’en faire évoluer le design, avec une carène plus “rockée” pour mieux passer dans la mer et un cockpit protégé sur les côtés par des parois latérales.

Quant à Matthieu Perraut, il commence par raconter comment il a décidé de changer de vie, passant du métier d’architecte (pas naval) à celui de coureur au large, avec une participation à la Mini Transat 2019 puis ce projet de Class40 qu’il a mis deux ans à monter, avec, à la clé un bateau neuf et un partenaire, Inter Invest. Lui a d’abord fait le choix du chantier, JPS, avant d’opter pour un plan David Raison, “plus polyvalent et peut-être plus facile à faire marcher.” Ce qu’il a prouvé en terminant en mai troisième de la Normandy Channel Race, “un résultat au-delà de ce que j'imaginais."


Nos trois invités évoquent ensuite le parcours de la Drheam-Cup, proche de celui du Fastnet ou de la Normandy Channel Race, et leurs objectifs. Plus que la qualification pour la Route du Rhum “pas centrale” à ses yeux, Mathieu Perraut, qui n’a plus navigué en solo depuis sa Mini Transat, vient “valider les aménagements à bord”, en particulier d’ergonomie, le skipper d’Inter Invest insistant notamment sur l’aspect sécurité sur des bateaux de plus en plus violents. Ce que confirme Antoine Carpentier : “Depuis un ou deux ans, il n’y a pas une course où quelqu’un ne s’est pas blessé.”


Pour Luke Berry, qui n’a plus couru en solitaire depuis la Route du Rhum 2018 - tout comme Antoine Carpentier, les deux hommes ayant respectivement terminé 6e et 7e -, l’objectif est de continuer à découvrir son bateau et de se remettre “dans une phase où on passe du temps en mer et où on a des galères !”

Tous estiment que le plateau est de plus en plus relevé en Class40, Matthieu Perraut expliquant : “Je suis hyper impressionné et fier de me retrouver avec des coureurs que je suis depuis plusieurs années.” Les marins parlent également de leurs objectifs respectifs sur la Route du Rhum-Destination Guadeloupe avant de se projeter sur la suite : Antoine Carpentier tente toujours de monter un projet en Imoca pour The Ocean Race, Luke Berry, qui a encore deux ans de contrat après 2022 avec ses partenaires, a pour ambition à plus long terme de courir le Vendée Globe 2028, Matthieu Perraut, qui courra en 2023 la Transat Jacques Vabre n’a “pas d’objectif précis”, en dehors de vivre de son métier de marin.


Pos. Report prend ses quartiers estivaux et sera de retour le mardi 16 août pour la Solitaire du Figaro ! 


Diffusé le 12 juillet 2022

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Julien Badoil/Studio Juno

26 Sep 2023Pos. Report #133 avec Yann Chateau00:39:23

Ce 133e épisode revient sur l’édition 2023 de la Solitaire du Figaro Paprec en compagnie de son directeur de course, Yann  Chateau.


Ce dernier raconte comment se trace le parcours d’une Solitaire, sa volonté étant qu’il soit le plus “ouvert” possible pour encourager le jeu des options. Nous entrons ensuite dans le détail de la 54e édition, étape par étape, Yann Chateau expliquant où, à chaque fois, s’est jouée la victoire.


Il revient ensuite longuement sur les “cas” Benoît Tuduri et Pierre Daniellot, coupables d’avoir téléchargé des fichiers météo en mer, ce qui est formellement interdit et leur a valu d’être exclu de la course, expliquant comment des suspicions ont mené à l’étude par le jury de l’ordinateur de bord de tous les concurrents, ce qui a permis de découvrir le pot aux roses.

 
Le directeur de course, qui sera dans un mois adjoint de Francis Le Goff pour la Transat Jacques Vabre Normandie-Le Havre, poursuit en commentant la victoire finale de Corentin Horeau, “méritée”, et en parlant de ses révélations, citant Hugo Dhallenne et Julie Simon. Pour finir, il évoque la 55e édition et notamment la nouveauté, L’Etape by La Solitaire, destinée à rendre plus accessible et à désacraliser cette Solitaire du Figaro Paprec. 



Diffusé le 26 septembre 2023 

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Post-production : Grégoire Levillain 


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27 Sep 2022Pos. Report #88 avec Philippe Presti et Matthieu Vandame01:04:15

Ce 88e épisode de Pos. Report revient sur les deux derniers Grands Prix de SailGP de France et d’Espagne, avec deux invités qui, avec leurs équipes respectives, ont remporté à l’occasion leur toute première victoire sur le circuit : Philippe Presti, coach de Sail GP US Team, vainqueur à Saint-Tropez, et Matthieu Vandame, grinder de l’équipe de France qui, dimanche dernier, s’est imposée à Cadix.


Nous commençons par un retour sur le Grand Prix de France, avec une victoire des Etats-Unis de James Spithill qui arrivaient à Saint-Tropez “dans le doute” après un début de saison dont l’équipe n’était “pas du tout satisfaite” aux dires de Philippe Presti. D’où la grande joie de s’imposer, qui plus est, selon ce dernier, avec une Française à bord, Amélie Riou, qui a remplacé au pied levé l’équipière américaine, blessée à la cheville.

De son côté, Matthieu Vandame estime que la France est sortie plutôt confortée de ce rendez-vous terminé au 4e rang, qui venait après une 2e place à Copenhague. Entre Saint-Tropez et le rendez-vous de Cadix le week-end dernier, les équipes ont beaucoup débriefé. Philippe Presti a détaillé son travail d’analyse des datas, en libre accès : “Comme on dispose de toutes les datas, des vidéos et des audios de toutes les équipes, on peut vraiment rentrer dans la tête des autres, mais on peut aussi se noyer dans toutes ces infos, il faut donc arriver à se focaliser sur certains points.”


Nous refaisons ensuite le match du Grand Prix d’Espagne, avec une bonne première journée française (2e place), moins bonne pour les Américains (5e) qui, dans des conditions de mer pas faciles, ont navigué “trop safe” selon leur coach, mais ont su arracher le dimanche matin leur qualification pour la finale à trois (avec la France et l’Australie). Une finale dans une configuration à quatre équipiers, annoncée à cinq minutes du départ, qui a un peu désarçonné les Français, raconte Matthieu Vandame, moins les Américains, Philippe Presti expliquant que le barreur endosse alors aussi le rôle de contrôleur de vol, un domaine que James Spithill, de par sa longue expérience de la navigation sur foils, maîtrise mieux.


“Malheureusement, on n’a pas su exploiter cet avantage”, regrette l’entraîneur, la faute à un planté après la bouée sous le vent qui a permis aux Français de passer en tête, avant de résister au retour américain en fin de manche. A l’arrivée, un grand bonheur qui vient récompenser la progression de l’équipe menée par Quentin Delapierre, dont Matthieu Vandame dit : “C’est quelqu’un qui sait où il va, il a reconstruit une équipe pour atteindre ses objectifs, c’est vraiment un gros bosseur et un meneur.” Reste à confirmer pour la France, 3e au général, le prochain Grand Prix étant prévu les 12 et 13 novembre à Dubaï.


Nos invités finissent par évoquer leurs autres activités, principalement du TF35 pour Matthieu Vandame avec l’équipe suisse de Ylliam-Comptoir Immobilier, de la Coupe de l’America pour Philippe Presti qui annonce avoir resigné avec les Italiens de Luna Rossa en vue de la 37e édition. D’où son installation récente à Barcelone, où il pratique sa nouvelle passion, le wing foil, au grand désarroi de sa femme…


Diffusé le 27 septembre 2022

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08 Dec 2020Pos. Report #6 avec Vincent Lauriot-Prévost et Marcus Hutchinson01:02:10

Pour ce sixième épisode, alors que la flotte du Vendée Globe s’étire sur 3 500 milles et que les derniers n’ont pas encore franchi la latitude de Bonne Espérance, nous recevons Vincent Lauriot-Prévost, le cofondateur de l’agence d’architecture navale VPLP - qui a dessiné près d’une dizaine d’Imoca (certains avec Guillaume Verdier) -, et Marcus Hutchinson, le team manager de LinkedOut, skippé par Thomas Ruyant.


Avec eux, nous revenons sur l’accident de PRB et sur la compréhension de ce qui s’est passé, ainsi que les éventuelles conséquences sur la gestion des projets et le design des bateaux. Sans tirer de conclusions hâtives, nous avons aussi débattu des performances des foilers sur ce premier tiers de Vendée Globe... et sur celle des bateaux à dérives.


Bref, un épisode technique mais passionnant !

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02 Apr 2024Pos. Report #158 avec Erwan Le Draoulec et William Mathelin-Moreaux00:50:58

Ce 158e épisode de Pos. Report reçoit William Mathelin-Moreaux et Erwan Le Draoulec pour évoquer la Niji 40, nouvelle transat en équipage de trois réservée à la Class40, qui s’élance le dimanche 7 avril de Belle-Ile-en-Mer à destination de Marie-Galante, à laquelle les deux marins vont participer.


Avant de parler de la course, nous revenons avec eux sur leur saison 2023, la première à la barre d'Everial pour Erwan Le Draoulec, qui a succédé à Stan Thuret et signé de bons résultats, avec notamment une victoire sur le Fastnet et une quatrième place sur la Transat Jacques Vabre avec Tanguy Leglatin. Une Transat Jacques Vabre malheureusement très brève pour William Mathelin-Moreaux qui a dû abandonner avec Pietro Luciani dès la première nuit à bord du 184 Dékuple, plan VPLP lancé en 2022.


Cette année, ce dernier repart sur un nouveau bateau, plan Gianluca Guelfi mis à l’eau le 15 mars dernier, il nous explique ce choix et ce qu’il en attend, tandis qu’Erwan Le Draoulec détaille les qualités de son Pogo S4 (plan Guillaume Verdier), particulièrement performant au portant VMG. Ce qui explique en partie son choix de disputer la Niji 40 plutôt que The Transat CIC, également au programme de la Class40 en ce mois d’avril (départ le 28 de Lorient).


Nos deux invités présentent ensuite leurs équipages respectifs, Hugo Picart et Davy Beaudart à bord de Dékuple, Corentin Horeau et Thomas Rouxel sur Everial, et les forces en présence de cette Niji 40 qui réunira 13 bateaux sur la ligne de départ dimanche.


Nous finissons par parler d’avenir, avec une forte envie d’un côté comme de l’autre de goûter au circuit Ocean Fifty, Erwan Le Draoulec confiant notamment être à la recherche d’un co-partenaire pour accompagner Everial dans cette classe des trimarans de 50 pieds.


Diffusé le 2 avril 2024

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05 Dec 2023Pos. Report #143 avec Antoine Mermod01:00:46

Ce 143e épisode de Pos. report reçoit le président de la classe Imoca, Antoine Mermod, pour revenir sur la saison 2023 des monocoques de 60 pieds, en passe de se terminer avec Retour à La Base, transat en solitaire entre Fort-de-France et Lorient, dont les premiers sont attendus le week-end prochain en Bretagne.


Nous commençons justement par évoquer cette ultime course de l’année, Antoine Mermod commentant notamment le record des 24 heures battu par Thomas Ruyant sur For People (539,94 milles) et les performances de la nouvelle génération d’Imoca, qui s’annoncent prometteuses dans la perspective du Vendée Globe 2024. Le président de la classe estime d’ailleurs, à propos de la course autour du monde, que les marins sont à date bien mieux préparés que lors de la précédente campagne, ayant pour la plupart lancé leur projet un an plus tôt.

Nous revenons ensuite sur The Ocean Race, courue pour la première fois en Imoca, un essai transformé, selon notre invité, persuadé que davantage d’équipes seront au départ de la prochaine édition, il évoque d’ailleurs des projets en cours de montage, notamment à l’étranger. Antoine Mermod évoque également la Transat Jacques Vabre Normandie-Le Havre et le doublé du duo Thomas Ruyant/Morgan Lagravière, récompense, selon lui, du talent des marins, mais aussi d’une équipe, TR Racing, qui s’est structurée depuis le dernier Vendée Globe.

Combien seront au départ de la prochaine édition de la course autour du monde dans moins d’un an, sachant qu’ils sont 44 candidats pour 40 places ? Le président donne rendez-vous en juillet prochain, estimant que “comme pour un mariage”, il y aura peut-être des désistements d’ici là. 


Diffusé le 5 décembre 2023 

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31 Aug 2021Pos. Report #38 avec Dominic Vittet et Loïs Berrehar01:03:01

Ce 38e épisode de Pos. Report est consacré à la Solitaire du Figaro qui a débuté le 22 août à Saint-Nazaire et dont la deuxième étape était en cours au moment de l’enregistrement.

Nos deux invités sont Dominic Vittet, vainqueur de la Solitaire en 1993 et spécialiste de la stratégie météo, qui travaille notamment avec Pierre Quiroga et Alexis Loison sur la 52e édition, et un marin qui sort de trois saisons sur le circuit Figaro Beneteau au sein du dispositif Bretagne Crédit Mutuel de Bretagne, Loïs Berrehar.


Nous commençons par aborder la première étape qui s’est soldée par la victoire de Xavier Macaire, dont Dominic Vittet loue « l’art du placement tactique », ajoutant : « Il a fait zéro faute, toujours au bon endroit au bon moment. » Evoquant Pierre Quiroga, deuxième de l’étape initiale et en tête de la deuxième au moment de l’enregistrement, le vainqueur de la Solitaire 1993 parle d’un marin « très attachant, très talentueux naturellement, qui a l’objectif avoué de gagner une étape et peut aller loin. »


Interrogé sur son ami Tom Laperche, troisième de la première étape, qu’il a côtoyé pendant deux saisons au sein du dispositif Bretagne CMB, Loïs Berrehar répond : « Sa force principale, c’est qu’il est très calme, très pragmatique, il ne se laisse pas envahir par ses émotions, son côté cartésien prime. »

Nos deux invités parlent ensuite de leurs bonnes surprises du début de Solitaire, citant Corentin Horeau, Gaston Morvan et Elodie Bonafous, « vraiment pugnace, une petite graine de championne », aux dires de Dominic Vittet. Qui évoque par la suite le scénario des dernières 24 heures de course sur la deuxième étape, avec au programme une renverse de courant au raz Blanchard et du vent fort au près jusqu’à l’arrivée à Fécamp, prévue mercredi.

Pour finir, Loïs Berrehar évoque son actualité, avec la préparation de la Transat Jacques Vabre, qu’il courra en Imoca avec Fabrice Amedeo, mais également de la sélection Skipper Macif, le Trinitain ayant l’intention de revenir sur le circuit Figaro Beneteau, et donc sur la Solitaire, en 2022.

Diffusé le 31 août 2021

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16 Aug 2022Pos. Report #82 avec Yann Chateau, Alexis Loison et Marcus Hutchinson00:58:36

Ce 82e épisode de Pos. Report, de retour après une pause estivale, est consacré à la 53e édition de la Solitaire du Figaro dont le départ de la première étape sera donné dimanche de Nantes. Nos trois invités sont le nouveau directeur de course, Yann Chateau, le Normand Alexis Loison qui, après 16 participations consécutives, a décidé de faire une pause cette année, et l’Irlandais Marcus Hutchinson, qui fait partie du conseil d’administration et de la commission courses de la classe Figaro Beneteau, et a notamment été à l’initiative du Vivi Trophy qui récompense le premier étranger de la Solitaire.


Yann Chateau commence par raconter comment se concocte le parcours de la Solitaire, entre nécessité de visiter différents plans d’eau et souhait des marins d’avoir des étapes comportant des difficultés techniques. Cette année, il y aura trois étapes, contre quatre les précédentes, mais, pour reprendre l’expression d’Alexis Loison “que de la montagne”, le Cherbourgeois confiant sa préférence pour la seconde (Port-la-Forêt-Royan via le sud de l'Angleterre et les îles anglo-normandes), car proche de son terrain de jeu habituel.


Nous évoquons ensuite le plateau de cette 53e Solitaire, avec 34 marins, comme en 2021, et un grand favori, Tom Laperche, Alexis Loison rappelant que le skipper de Bretagne-CMB Performance “a gagné toutes les régates d’avant-saison en solitaire.” Marcus Hutchinson estime de son côté que l’expérience est un précieux atout sur la Solitaire, notamment au niveau de la gestion de la durée et des escales, primordiale à ses yeux, il miserait bien pour cela sur Corentin Horeau “qui a plus de maturité.”


Parmi les prétendants à la victoire, nos invités citent également Frédéric Duthil, qu’Alexis Loison connaît bien puisqu’il travaille pour la voilerie dirigée par l’intéressé, Technique Voile - “un teigneux qui a un toucher de barre que je n’ai jamais vu chez quelqu’un d’autre” -, les deux skippers Macif (Erwan Le Draoulec et Loïs Berrehar), mais également Guillaume Pirouelle, successeur d’Alexis Loison à bord du Figaro Région Normandie qui fait office de favori au classement des bizuths (ils sont 9 sur cette Solitaire).


Pour ce qui est du Vivi Trophy, Marcus Hutchinson se félicite de la présence de 10 étrangers sur cette 53e, dont certains, comme Alan Roberts, Tom Dolan et Nils Palmieri, ont aussi leur mot à dire au classement général. Ce qui est également le cas de certaines femmes (elles sont 5 au départ cette année), notamment Elodie Bonafous, “en progrès constants” selon Alexis Loison qui a aussi “été assez bluffé par la façon de barrer de Charlotte Yven” et estime que Violette Dorange "navigue sans complexes.”


Nos trois invités racontent ensuite comment se vivent les quelques jours précédant le départ d’une Solitaire et finissent par se mouiller (enfin presque) au moment où leur est demandé leur pronostic quant au podium final de cette Solitaire.


Diffusé le 16 août 2022

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30 May 2023Pos. Report #120 avec Erwan Le Roux, Thibaut Vauchel-Camus et Pierre Quiroga01:01:45

Ce 120e épisode est consacré au Pro Sailing Tour, qui s’est terminé lundi 29 mai à Brest par le postlogue et a été remporté par Koesio (Erwan Le Roux) devant Solidaires en Peloton-Arsep (Thibaut Vauchel-Camus) et Viabilis (Pierre Quiroga). Les trois skippers sont justement nos invités. 


Pierre Quiroga, qui a été sélectionné en mars par l’écurie malouine BE Racing pour prendre la barre de Viabilis (ex Leyton), raconte d’abord comment il a rapidement dû prendre en main le trimaran et ses repères dans un environnement nouveau pour lui, Thibaut Vauchel Camus détaille la course contre la montre l’hiver dernier pour remettre en état Solidaires en Peloton-Arsep après son démâtage lors de la Route du Rhum 2022. Il a d’ailleurs participé au Pro Sailing Tour avec un mât prêté par BE Racing, en attendant son nouveau. 


Les trois marins expliquent ensuite comment ils ont constitué leurs équipages respectifs pour la saison 3 du circuit, nous rentrons ensuite avec eux dans le détail des trois étapes. Une première entre La Seyne-sur-Mer terminée en match race entre Koesio et Viabilis, une seconde, entre Corse et Sardaigne, une nouvelle fois dominée par Koesio. 


Avant un Final Rush mouvementé de 1650 milles à destination de Brest, entre vents forts en Méditerranée, rencontre avec des orques, avarie de chariot de grand-voile pour Viabilis contraint d’effectuer un pit-stop à Vigo, conditions musclées au cap Finisterre et traversée du golfe de Gascogne dans du vent fort au près, la victoire revenant à l’équipage de Thibaut Vauchel-Camus. 


Les trois invités dressent ensuite le bilan de ce Pro Sailing Tour, dont le format a dû être revu à la baisse cette saison pour des questions budgétaires, ils évoquent enfin la suite du programme, avec dès cette semaine un parcours Saint-Nazaire-Saint-Malo dans le cadre de The Arch, puis la saison 2024, entre Pro Sailing Tour et nouvelle Route des Terre-Neuvas.

Diffusé le 30 mai 2023 

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25 Jun 2024Pos. Report #170 avec Sébastien Rogues et Thibaut Vauchel-Camus00:54:22

Ce 170e, consacré aux Ocean Fifty Series, dont l’Act 2 a eu lieu du 19 au 23 juin en baie de Pornichet-La Baule, reçoit Sébastien Rogues (Primonial) et Thibaut Vauchel-Camus (Solidaires en Peloton), respectivement vainqueur et troisième de cette épreuve.


Thibaut Vauchel-Camus, président de la classe Ocean Fifty depuis la fin d’année dernière, commence par expliquer comment il a fallu trouver en urgence des solutions, en janvier, pour bâtir un calendrier après l’arrêt de la collaboration avec Upswing Prod, qui organisait les années précédentes le Pro Sailing Team.


Nos deux invités détaillent ensuite ce programme 2024, avec trois Acts en forme de Grand Prix (Saint-Malo, La Baule, Sainte-Maxime) et deux nouvelles courses, la Route des Terre-Neuvas, entre Saint-Pierre-et-Miquelon et la baie de Saint-Brieuc (départ le 17 août), et la Med Max (Port-Camargue-Saïda, au Maroc), qui s’élancera le 29 septembre.


Ils évoquent également le succès d’une classe qui accueille aujourd’hui dix équipes et qui, face à la demande, a accepté de relever le numerus clausus de dix à douze bateaux, limite qu’ils ne souhaitent pas dépasser.


Les deux marins racontent ensuite comment s’est déroulé l’Act 2 de La Baule, avec des conditions de rêve sur le parcours offshore d’une douzaine d’heures, remporté sur le fil par Primonial qui, selon Sébastien Rogues, “aura passé vingt secondes en tête, mais les bonnes”. L’ouverture du circuit aux femmes - un équipage 100% féminin est engagé cette année, celui d’Upwind by MerConcept - est un autre thème abordé, nos invités finissant par parler de la riche actualité vélique à venir, entre Jeux olympiques, Coupe de l’America et Vendée Globe.


Diffusé le 25 juin 2024

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16 Jan 2024Pos. Report #147 avec Pascal Bidégorry et Christophe Boutet00:51:09

Ce 147e épisode de Pos. report est de nouveau consacré à l’Arkea Ultim Challenge-Brest, première course autour du monde en solitaire et en Ultim de l’histoire, qui s’est élancée dimanche 7 janvier de Brest. Les deux invités sont le navigateur Pascal Bidégorry, qui collabore avec le team SVR Lazartigue de Tom Laperche, et Christophe Boutet, manager du projet Adagio d’Eric Péron.


Ce dernier commence par donner des nouvelles du skipper, visiblement en bonne forme après être parvenu à s’extraire des calmes et de la zone de protection des cétacés du Cap Vert. Il raconte également comment l’équipe est parvenue à préparer en trois mois le trimaran (ex Sodebo et Actual) après avoir reçu en septembre le soutien du partenaire titre, Adagio.


Pascal Bidégorry explique de son côté son rôle au sein de l’équipe SVR Lazartigue, concentré sur les performances du trimaran de Tom Laperche, avec lequel il communique beaucoup, l’objectif étant de trouver le bon compromis entre un rythme élevé et la préservation du skipper. Un skipper à propos duquel le Basque ne tarit pas d’éloges, tout comme Christophe Boutet d’ailleurs.


Les deux invités évoquent ensuite la situation sur l'eau et les enjeux des jours à venir, entre entrée dans le Grand Sud pour les bateaux de tête et contournement de l’anticyclone de Sainte-Hélène pour Eric Péron, le manager du projet confiant espérer une route un peu plus directe vers le cap de Bonne-Espérance.


Les deux invités s’accordent à dire que, après neuf jours de course menés tambour battant, la dimension aventure va prendre peu à peu de plus en plus d’importance sur ce tour du monde au long cours.


Diffusé le 16 janvier 2024

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28 Jun 2022Pos. Report #79 avec Vincent Riou et Morgan Lagravière00:59:57

Ce 79e épisode est consacré au Pro Sailing Tour avec deux marins qui ont participé du 22 au 26 juin au deuxième épisode de la saison 2 à Brest : Vincent Riou, embarqué à bord de Solidaires en peloton-Arsep, et Morgan Lagravière, qui a remplacé Sam Goodchild à la barre de Leyton, avec la victoire à la clé.


Ce dernier raconte comment il est passé sans transition de la Sardinha Cup (courue avec Tom Laperche), usante, notamment lors d’une deuxième étape au cours de laquelle les deux marins ont effectué “200 changements de voiles”, à l’Ocean Fifty, support qu’il découvrait pour l’occasion. Le fait d’avoir à ses côtés un équipage rodé et entraîné - Aymeric Chappellier, Pierre Pennec, Devan Le Bihan et Laurane Mettraux - l’a aidé à prendre en main le bateau, ce qui explique la domination de Leyton, vainqueur de quatre côtiers sur six et du Défi des 24 heures.


Sur Solidaires en Peloton-Arsep, les résultats - quatrième place à égalité de points avec le troisième, Arkema - sont jugés satisfaisants par Vincent Riou, compte tenu du fait qu’une partie de l’équipage se découvrait. “Le bateau demande un peu d’organisation, l’objectif de la saison est de faire progresser l’équipage”, explique celui qui avait à bord un rôle, entre autres, de navigateur, aux côtés du skipper Thibaut Vauchel-Camus, d’Hugo Dhallenne, d’Antoine Joubert et d’Aloïs Kerduel.

Vincent Riou confie en tout cas son plaisir de participer à un circuit en équipage, dans un univers franco-français de la course au large qui privilégie le solitaire et le double, tandis que Morgan Lagravière estime que le Pro Sailing Tour “coche toutes les cases”, avec notamment “la valeur ajoutée exceptionnelle" que représente le fait d’embarquer des invités sur les parcours côtiers. L’un comme l’autre racontent ensuite l’épisode brestois, avec notamment un défi des 24 heures couru dans des conditions soutenues, ce qui fait dire à Morgan Lagravière que “le niveau d’engagement en Ocean Fifty est beaucoup plus élevé qu’en Ultim.”


Nous évoquons pour finir la suite de la saison des deux marins : Vincent Riou, qui a également navigué en Class40 au printemps, va continuer dès cette semaine sur le Pro Sailing Tour en baie de Saint-Brieuc, avant de s’occuper du routage de Thibaut Vauchel-Camus sur la Route du Rhum-Destination Guadeloupe. Il effectue aussi des missions de coaching pour le pôle Finistère course au large de Port-la-Forêt, pour des skippers Imoca et pour Damien Guillou en vue de la Golden Globe Race. Morgan Lagravière change quant à lui de nouveau de support dès cette semaine puisqu’il retrouve l’équipage du Maxi Edmond de Rothschild sur la Finistère Atlantique-Challenge Action Enfance, un projet qui va l’occuper jusqu’à la fin de l’année. Il est en effet skipper remplaçant de Charles Caudrelier sur la Route du Rhum - il va devoir pour cela faire une qualification en solitaire de 1 500 milles - et le bateau s’élancera dans la foulée du Rhum sur le Trophée Jules Verne. Ce 78e épisode revient sur la troisième édition de la Sardinha Cup qui s’est terminée dimanche par la victoire de Maël Garnier et Pierre Leboucher (Ageas-Team Baie de Saint-Brieuc), avec deux invités qui y ont participé, Benjamin Schwartz, co-skipper de Gaston Morvan sur Région Bretagne-CMB Espoir), le duo ayant remporté la deuxième étape (6e au général), et Corentin Horeau (Mutuelle Bleue), 11e au classement final.


Les deux marins commencent par revenir sur la deuxième étape entre le Portugal et la Vendée marquée par une situation météo particulièrement incertaine et orageuse dans le golfe de Gascogne, conduisant les skippers, qui ne disposent plus d’infos météo une fois en mer, à jouer la carte du bord rapprochant. “C’était une étape bizarre, on ne savait pas où donner, je n'ai jamais vu autant d’orages, c’était même un peu angoissant”, commente Corentin Horeau. Qui, avec son co-skipper Julien Villion, que ce soit à l’aller vers Figueira da Foz ou au retour, a beaucoup osé d’un point de vue stratégique, sans doute trop, reconnaît-il.


Cette absence d’infos météo, renforcée par le fait que, contrairement à une Solitaire du Figaro, les marins ne reçoivent pas de bulletins météo ni de classements de la part de la direction de course, ne plaît que modérément à Benjamin Schwartz, parce que “ça apporte un côté un peu aléatoire qui enlève une partie de la stratégie météo que je trouve intéressante”. Il parle ensuite de Gaston Morvan, qu’il a appris à découvrir sur cette course : “Ce qui m’a impressionné chez lui, c’est sa linéarité d’émotions à bord du bateau, il arrive à les réguler, ce qui est une vraie force quand tu fais du solo, parce que ça permet de ne pas perdre d’énergie et de rester concentré sur la course.”

Corentin Horeau évoque de son côté le vainqueur Maël Garnier, 21 ans, qu’il a connu en Waszp : “Ce qui est admirable chez lui, c’est que comme il n’est pas dans une filière comme Macif et Bretagne CMB, il arrive en plus à gérer son projet lui-même”, le skipper de Mutuelle Bleue soulignant également “l’apport énorme” de Pierre Leboucher dans cette victoire. Il confie au passage "avoir pas mal bossé pour identifier les points faibles et les points forts” de ses concurrents en vue de la Solitaire, dont le favori, selon lui, sera Tom Laperche, qui est de “la caste des Cammas et autres Lagravière.” Ce qui n’empêche pas Corentin Horeau d’afficher ses ambitions : “Mon rêve depuis que je suis tout petit, c’est d’aller chercher cette Solitaire.”

Nos deux invités parlent enfin de leurs autres projets, Sails of Change (ex Spindrift) pour Benjamin Schwartz - “Mes meilleurs souvenirs de navigation à date sont sur ce bateau”, explique-t-il - avec une nouvelle tentative sur le Trophée Jules Verne en vue à partir d’octobre prochain, Sodebo Ultim 3 pour Corentin Horeau qui a à peine eu le temps de rentrer de la Sardinha qu’il est de nouveau sur l’eau ce mardi, “avec une nouvelle paire de foils à tester.” 


Diffusé le 28 juin 2022

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Post-production : Julien Badoil/Studio Juno

06 Sep 2022Pos. Report #85 avec François Jambou, Pierre Le Roy et Annabelle Moreau00:56:15

Ce 85e épisode de Pos. Report revient sur la saison de Mini 6.50 2022 qui est sur le point de s’achever, avec deux vainqueurs de la Mini Transat en proto, François Jambou, lauréat de l’édition 2019, qui entraîne le pôle Mini de Concarneau, et son successeur au palmarès, Pierre Le Roy, ainsi que la secrétaire de la Classe Mini depuis... 21 ans, Annabelle Moreau.


Cette dernière commence par expliquer comment elle a découvert la Classe Mini - “à l'occasion d’un job d’été sur la Transgascogne 1995, j’ai aussitôt craqué sur l’ambiance générale alors que je n’étais jamais montée sur un bateau” - et en quoi consiste son rôle, assumant pleinement un statut de “maman” des ministes. Pierre Le Roy évoque le “soutien énorme” qu’elle apporte à celles et ceux qui débarquent sur le circuit.


François Jambou raconte de son côté la naissance du pôle Mini de Concarneau en 2013 qui, depuis, à l'instar des autres centres d’entraînement, “n’a fait que grossir”, pour accueillir aujourd’hui “entre 15 et 20 bateaux qui s’entraînent tous les week-ends”. Annabelle Moreau complète son propos en faisant un état des lieux de ces différents centres qui essaiment tout le territoire national, à l’exception notable des côtes de la Méditerranée, où l’offre d’entraînement “est plus difficile à structurer.”


Place, ensuite, au bilan de la saison de Mini 6.50, marquée en proto par la nette domination de Pierre Le Roy, 2e de la Plastimo Lorient Mini, vainqueur de la Mini en Mai et des Sables-Les Açores-Les Sables. Une domination que le skipper de Teamwork explique en partie par le fait que le circuit s’est renouvelé, comme après chaque édition de la Mini Transat. Pour l’année prochaine, François Jambou annonce “un gros match en proto”, avec beaucoup de nouveaux bateaux annoncés, notamment à foils.


Ce qui réjouit aussi Annabelle Moreau, la Classe Mini ayant souhaité redynamiser la catégorie protos, moins prisée des skippers ces dernières années, même si n’y en a eu que 12 (sur 72 participants) au départ des Sables-Les Açores-Les Sables. Une épreuve, qui, regrette-t-elle “n’est pas encore reconnue comme une course majeure au même titre que la Mini Transat qui reste le Graal.” Pierre Le Roy revient justement sur sa victoire sur cette épreuve qui lui tient vraiment à cœur, notamment “parce qu’il y a toujours du jeu météo”, ce qui a encore été cet été. En particulier lors de la deuxième étape, avec des options tranchées, notamment de la part de deux marins qui lui ont donné du fil à retordre cette saison, Jacques Delcroix et Uros Krasevac.


Nous évoquons ensuite le bilan en bateau de série, avec, selon Annabelle Moreau, “beaucoup de nouvelles têtes” cette saison, mais aussi beaucoup de vainqueurs différents : seul Léo Bothorel a remporté deux courses, la Plastimo Lorient Mini et Les Sables-Les Açores-Les Sables. Pas de quoi, selon nos invités, tirer de conclusions en vue de la prochaine édition de la Mini Transat, dans un an.


Nous finissons par évoquer l’avenir de nos invités : Pierre Le Roy, ingénieur chez Météo France à Lille, “souhaite continuer la course au large, plutôt en monocoque” et, à terme, disputer le Vendée Globe ou la Route du Rhum en Imoca ; François Jambou prépare quant à lui la Route du Rhum sur un Class40 un peu daté, avec l’objectif de “faire une belle trajectoire”. Il disposera en revanche l’année prochaine d’un Mach 40.5 flambant neuf sur lequel il envisage de courir la Transat Tacques Vabre avec un autre ancien ministe contre lequel il a bataillé en proto, Erwan Le Méné.


Diffusé le 6 septembre 2022

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Grégoire Levillain


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06 Apr 2021Pos. Report #23 avec Corentin Horeau, Corentin Douguet et Camille El Bèze00:53:59

Pour ce 23e épisode de Pos. Report, dédié une fois encore au circuit Figaro et à la Sardinha Cup, nous recevons Corentin Douguet, qui compte 11 participations à la Solitaire du Figaro (dont deux podiums en 2007 et 2010) et fait équipe sur la Sardinha Cup avec Tanguy Le Turquais sur Quéguiner Matériaux. Deuxième invité : Corentin Horeau, vainqueur du Challenge Bretagne Espoir fin 2011, avant de participer à la Solitaire à quatre reprises, avec une deuxième place à la clé en 2014, il accompagne Elodie Bonafous à bord de Bretagne CMB Océane sur la Sardinha Cup. Camille El Bèze, journaliste indépendante, co rédactrice en chef du Vendée Globe 2020 nous accompagne sur cet épisode.

Les deux marins évoquent d'abord le parcours et le format particulier de la Sardinha Cup, qui se court en double en deux étapes de 300 et 700 milles, s'accordant pour souligner que la course est avant tout une répétition de la prochaine Transat En Double, épreuve dans laquelle les 2 duos sont engagés.

Corentin H. et Corentin D. expliquent ensuite les rôles qu'ils occupent auprès de leurs skippers respectifs et se remémorent aussi leur participation commune à la première édition de la Sardinha Cup, courue ensemble.

Corentin Horeau évoque ensuite son envie de revenir au circuit Figaro mais aussi sa vie de coureur free-lance, passant d'un projet à l'autre en multipliant les expériences, la dernière en date à bord de Sodebo Ultim engagé cet hiver sur le Trophée Jules Verne.

Quand à Corentin Douguet, s'il a dû suspendre son projet Figaro avec NF Habitat suite à la crise sanitaire, il naviguera en Multi50 avec Thibault Vauchel-Camus et dévoile un peu son projet de participation à la Route du Rhum 2022 en Class40 puisqu'il fait construire un nouveau Class40 sur plan Lombard, pour lequel il cherche un budget de fonctionnement.

Diffusé le 6 avril 2021 

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Clovis Tisserand


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21 Feb 2023Pos. Report #107 avec François-Xavier de Crécy, Stéfan L’Hermitte et Frédéric Pelatan00:50:12

Ce 107e épisode de Pos. report reçoit trois journalistes spécialisés, François-Xavier de Crécy, rédacteur en chef de Voile Magazine, Stéfan L’Hermitte, grand reporter à L’Équipe, et Frédéric Pelatan, rédacteur en chef du Journal de Nautisme, pour revenir sur l’actualité voile de ces dernières semaines, particulièrement riche. 


Nous commençons par “l’affaire Clarisse Crémer” qui inspire divers commentaires à nos invités : si Frédéric Pelatan comprend l’attitude du Vendée Globe de “défendre un règlement qui a été décidé de manière collégiale” et parle d’une sorte de “crise de croissance de la course au large, un peu victime de son succès”, François-Xavier de Crécy évoque “le pire crash de communication dans l’histoire de la voile”, ajoutant ne pas comprendre comment Banque Populaire n’a pas pu mesurer la portée de sa décision de se séparer de Clarisse Crémer. 


Stéfan L’Hermitte, après avoir fait remarquer que c’est un “crash” de plus pour la voile après l’affaire Gabart l’an dernier, rappelle qu’au départ, l’idée était de donner trois wild cards, au lieu d’une, ce qui aurait pu faciliter les choses, même si, ajoute-t-il, les cas particuliers sont finalement assez nombreux et ne se limitent pas à celui de Clarisse Crémer. 


Nous parlons ensuite de la décision de Stan Thuret d’arrêter la course au large “pour raison écologique”, saluée par Frédéric Pelatan : “On n’en peut plus du green washing, la voile investit le sujet environnemental depuis quinze ans mais les actes sont inversement proportionnels aux prises de parole.” François-Xavier de Crécy évoque de son côté “le côté radical bienvenu” et “un moment de sincérité sympa et précieux”, que Stéfan L’Hermitte compare à la démarche d’Arthur Le Vaillant sur la dernière Route du Rhum. Et ce dernier d’ajouter : “Le grand public ne s’est pas encore aperçu que la voile n’est pas verte, il pourrait y avoir un retour d’affection.” 


Nos trois invités commentent dans la foulée l’officialisation début février du défi français Orient Express Team pour la 37e Coupe de l’America, qui a séduit Frédéric Pelatan : “Ce rendez-vous presse était emprunt de “french intelligence", l’équipe m’a beaucoup plu.” Si reconnaît qu’il faut bien “de la folie de temps en temps”, Stéfan L’Hermitte se demande quant à lui si la Coupe, avec ses budgets astronomiques, a encore sa place aujourd’hui. Nous finissons par The Ocean Race, François-Xavier de Crécy estimant que “le pari de l’Imoca est en train d’être validé”, Frédéric Pelatan ajoute cependant qu’il faut attendre la longue troisième étape dans le Grand Sud pour tirer plus de conclusions.


Diffusé le 21 février 2023

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Grégoire Levillain


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05 Oct 2021Pos. Report #43 avec Ian Lipinski et François Jambou00:53:47

Ce 43e épisode de Pos. Report est consacré à la première étape de la Mini Transat EuroChef - dont le podium en proto est connu depuis lundi - et à la Class40. Avec deux invités qui ont chacun remporté la Mini : Ian Lipinski, en 2015 (série) et en 2017 (proto), et François Jambou, qui s’est imposé en proto en 2019. Les deux marins préparent également la Transat Jacques Vabre, le premier à la barre de son plan Raison Crédit Mutuel (avec Julien Pulvé), le second comme co-skipper de Sébastien Audigane sur le Mach 40.3 Entrepreneurs pour la planète.

  

Nos deux invités commencent par saluer la belle victoire de Tanguy Bouroullec sur la première étape de la Mini Transat, se montrant impressionnés par la façon dont le skipper du Pogo Foiler a réussi à remonter un handicap de 45 milles sur Pierre Le Roy, allant parfois 2 nœuds plus vite. François Jambou souligne également la performance de Fabio Muzzolini, sur un bateau qu’il a mis du temps à apprivoiser, et de la Russe Irinia Gracheva, qui a pris la quatrième place.


Ils évoquent ensuite la mise à l’abri au nord-ouest de l’Espagne de la quasi-totalité de la flotte le week-end dernier pour laisser passer un gros coup de vent sur la région du Cap Finisterre, estimant que les coureurs avaient dû se mettre d’accord par VHF pour s’arrêter en même temps, ce que n’a peut-être pas compris l’Allemand Melwin Fink. Ce dernier a en effet poursuivi sa route, ce qui explique pourquoi il est aujourd’hui en tête avec une énorme avance sur tous les favoris.


Nous ouvrons ensuite une page Class40 : les deux skippers racontent comment ils ont préparé la Transat Jacques Vabre, Ian Lipinski détaillant notamment les optimisations faites l’hiver dernier sur Crédit Mutuel qui en font aujourd’hui un bateau bien plus performant au reaching, mais aussi au près. François Jambou explique de son côté que Sébastien Audigane a, comme d’autres, raboté le brion de son Mach 40.3, une optimisation qui, selon Ian Lipinski - qui l’a observée sur le Class40 de Luke Berry - produit « des gains spectaculaires ». Et va peut-être permettre aux bateaux sortis avant les scows de tirer leur épingle du jeu sur la Jacques Vabre, surtout sur un parcours modifié donnant la part belle au VMG.


Les deux marins évoquent les forces en présence de la transat en double, le succès de la Class40, avec « des bateaux sympas, plus confortables que les Mini et encore maniables » selon Ian Lipinski, avant d’évoquer leur avenir. Pour le skipper de Crédit Mutuel, il passe par la Route du Rhum en 2022 et, peut-être, The Race Around (course autour du monde en quatre étapes) l’année suivante, François Jambou tentant de son côté de monter un projet Figaro, tout en continant d’entraîner des ministes du côté de Concarneau.


Diffusé le 5 octobre 2021

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Clovis Tisserand 


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26 Dec 2023[REDIFFUSION] - #141 avec Morgan Lagravière, Yoann Richomme et Julien Villion00:56:07

En cette fin d’année Tip & Shaft vous propose d’écouter ou de ré-écouter les 2 épisodes de Pos.Report les plus suivis en 2023. Votre podcast revient dans son format habituel le 9 janvier, toute l’équipe de Tip & Shaft vous souhaite, avec quelques jours d’avance, une très bonne année 2024.

Nous commençons par évoquer le report du départ, initialement prévu le 29 octobre, que Yoann Richomme a par exemple appris le matin en arrivant au ponton, et les neuf jours d’attente jusqu’au véritable coup d’envoi, le 6 novembre. Morgan Lagravière explique le décalage à l’est de For People dans le golfe de Gascogne par une volonté de jouer un rôle “d’influenceur” et d’emmener la flotte vers la route sud.

Une trajectoire qui n’a pas payé dans un premier temps, puisque Charal a pris les commandes. Il a ensuite fallu faire un choix entre cette route sud, plus longue, et une route proche de l’orthodromie, plus courte mais plus engagée, pour laquelle seuls Teamwork.net et Groupe Dubreuil ont opté dans un premier temps. Julien Villion revient longuement sur cette décision, Yoann Richomme explique pourquoi, de son côté, il a été au sud.

Les deux marins racontent ensuite comment ils ont vécu leurs routes respectives, avec quelques dépressions à passer pour Julien Villion, des vitesses au-delà des polaires du bateau dans l’alizé pour Yoann Richomme, finalement arrivé deuxième derrière For People, tandis que Teamwork.net a pris la sixième place. Place désormais à Retour à La Base pour le skipper de Paprec Arkéa, avec un gros enjeu de qualification pour le Vendée Globe, Julien Villion va quant à lui officier au sein de la cellule de routage du Maxi Edmond de Rothschild pour l’Arkea Ultim Challenge-Brest. 

Première diffusion le 21 novembre 2023

Rediffusé le 26 décembre 2023 

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Post-production : Grégoire Levillain 


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04 Jul 2023Pos. Report #125 avec Amélie Riou, Lou Berthomieu et Jonathan Lobert00:54:08

Ce 125e épisode est consacré au test-event olympique de Marseille qui se déroule du 9 au 16 juillet, auquel participent deux de nos trois invités sous les couleurs de l’équipe de France : Amélie Riou, en lice en 49er FX aux côtés de Lara Granier, et Lou Berthomieu, qui s’alignera en Nacra 17 avec Tim Mourniac. Notre troisième invité est Jonathan Lobert, médaillé de bronze en Finn aux Jeux olympiques de Londres en 2012. 


Ce dernier commence par expliquer en quoi consiste ce test-event, véritable répétition grandeur nature des épreuves de voile à un an des Jeux Olympiques de Paris 2024, aussi bien pour les athlètes que du côté de l’organisation. Amélie Riou et Lou Berthomieu détaillent ensuite leur projet olympique, entre choix du support, du ou de la partenaire et, pour la seconde, décision en septembre dernier de quitter le giron fédéral pour une structure d’entraînement privée. 


Elles évoquent ensuite leurs objectifs précis sur ce test-event qui, selon Jonathan Lobert, peut leur permettre en cas de bons résultats de faire un grand pas vers la qualification pour les Jeux olympiques, et finissent par se projeter dans l'après-JO.


Diffusé le 4 juillet 2023 

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Post-production : Grégoire Levillain 


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09 Nov 2021Pos. Report #48 avec Christian Dumard et Hubert Lemonnier01:00:34

Ce 48e épisode de Pos. Report est consacré à la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre, dont le départ a été donné dimanche, et à la Mini Transat EuroChef, qui est proche du dénouement. Nos invités : le consultant météo des deux courses, Christian Dumard, et Hubert Lemonnier, responsable du dossier direction de course au sein de la classe Imoca.


L’un comme l’autre commencent par raconter comment ils ont vécu la semaine précédant le départ de la Transat Jacques Vabre, avec un parfum de retrouvailles chez tous les acteurs de la course au large. Hubert Lemonnier commente ensuite le démâtage de Bureau Vallée, qui l’a surpris au vu des conditions que Louis Burton et Davy Beaudart rencontraient alors.


Christian Dumard détaille la situation météo très inhabituelle à cette époque de l’année dans le golfe de Gascogne avec une dorsale anticyclonique qui s’est mise en place sur un axe sud-ouest/nord-est qui a conduit à un regroupement général dans toutes les classes. La quasi-totalité de la flotte a choisi de la traverser en faisant cap au sud, plutôt que de prendre le risque d’une route à l’ouest qui constituait « un pari à 5-6-7 jours », assez incertain en raison de « la position de petites dépressions mal appréhendée par les modèles météo. »

Le consultant météo de la Route du Café évoque la suite du programme, avec peu de grandes options stratégiques, mais beaucoup de placement en raison d’une situation d’alizé compliquée au début, ce qui conduit certains routages à conseiller des trajectoires près des côtes africaines.


Nous ouvrons ensuite une page Mini Transat, Christian Dumard analysant les différentes options de la seconde étape, jugeant qu’en ce qui concerne les protos, le leader Pierre Le Roy « a les choses bien en main » en vue de la victoire d’étape et au général, à un peu plus de trois jours de l’arrivée. La situation est bien plus incertaine en série avec une « homogénéisation de l’alizé » entre nord et sud qui rend le jeu encore très ouvert.


Diffusé le 9 novembre 2021

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Post-production : Clovis Tisserand


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11 Oct 2022Pos. Report #90 avec Yann Guichard et Christopher Pratt01:03:23

Ce 90e épisode de Pos. Report reçoit Yann Guichard, cofondateur et président de l’écurie Spindrift Racing, également skipper du maxi Sails of Change (ex Spindrift 2) et du TF35 de l’équipe, et Christopher Pratt, nouvel équipier du même Sails of Change, en stand-by à partir du 24 octobre pour s’attaquer au Trophée Jules Verne.


Nous commençons par évoquer l’actualité récente de nos deux invités, en premier lieu le dernier Grand Prix du TF35 Tour auquel a participé Spindrift du 6 au 9 octobre à Scarlino (Toscane). Yann Guichard dresse un bilan très satisfaisant de cette épreuve, dont l’équipe a pris la deuxième place, et plus globalement de la saison, avec une équipe jeune qui a beaucoup progressé, selon lui, au point de signer son premier succès à Malcesine et de se rapprocher des deux teams qui ont dominé les deux premières saisons du TF35 Tour, Alinghi et Realteam.


De son côté, Christopher Pratt a participé aux Voiles de Saint-Tropez à bord de Lady First, un Mylius 60, sur lequel il navigue une partie de l’année, entre courses inshore et offshore. S’il regrette que l’événement soit désormais divisé en deux - la première semaine consacrée aux classiques et modernes de moins de 60 pieds, la seconde aux maxis et multicoques - le Marseillais a apprécié les bons moments partagés notamment à bord avec Xavier Macaire et Ronan Treussart.


Nous ouvrons ensuite une large page Trophée Jules Verne. Yann Guichard présente son équipage pour la nouvelle tentative dont le stand-by débutera le 24 octobre : à ses côtés seront présents plusieurs fidèles - son frère Jacques, Xavier Revil, Thierry Chabagny, Grégory Gendron, Julien Villion, Benjamin Schwartz - sa compagne et cofondatrice de Spindrift, Dona Bertarelli, qui tiendra le rôle de reporter embarquée, tandis que trois nouveaux font leur apparition : Pierre Leboucher, Clément Giraud et Christopher Pratt.


Ce dernier raconte comment il a été recruté, un peu par hasard, et son bonheur d’avoir été intégré à un équipage “de gentils”, lui qui “rêve de faire le tour du monde”, qui plus est sur “un bateau incroyable, capable d’atteindre des vitesses hyper élevées, tout en étant très sécurisant, même s’il est un peu plus volage que je ne le pensais.”


Yann Guichard présente justement ce bateau, raccourci il y a deux ans (la coque centrale a été rabotée de 3 mètres pour être à la taille des flotteurs, 37 mètres), un gros travail ayant été fait sur l’énergie à bord, puisque Sails of Change s’élancera sur le tour du monde sans moteur ni générateur, “un vrai défi dans le défi”. Le skipper évoque ensuite le temps à battre, 40 jours et 23 heures par Idec Sport, et les atouts de Sails of Change qui, par rapport aux Ultims qui vont aussi s’attaquer au Jules Verne cet hiver (Maxi Edmond de Rothschild, peut-être Sodebo Ultim 3), est plus performant dans du vent fort, moins dans le petit temps ou le médium car beaucoup plus lourd (22 tonnes, contre 13-14).


Nous finissons par évoquer la Route du Rhum, Christopher Pratt ayant travaillé cette année aux côtés de Maxime Sorel pour l’aider à prendre en main son nouvel Imoca V and B-Monbana-Mayenne, tandis que Yann Guichard confie suivre avec toujours beaucoup d’intérêt cette transat à laquelle il a participé la dernière fois en 2014 sur Spindrift 2, deuxième derrière Loïck Peyron sur Banque Populaire VII.


Diffusé le 11 octobre 2022

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Grégoire Levillain


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31 Jul 2024Pos. Report #175 avec Pierre Le Coq et Emile Amoros00:51:06

Pendant les Jeux olympiques, Pos. Report est exceptionnellement enregistré le mardi soir et mis en ligne le mercredi pour ne pas être en décalage avec l’actualité des Jeux Olympiques, auxquels le podcast hebdomadaire de Tip & Shaft est consacré. Au programme, un débrief détaillé de la compétition en compagnie d’experts présents à Marseille, où se déroulent les épreuves de voile.


Pour ce 175e épisode, Pierre Le Coq, médaillé de bronze en planche RS:X aux Jeux de Rio en 2016, et Emile Amoros, 14e avec Lucas Rual des JO de Tokyo il y a trois ans en 49er, analysent les trois premiers jours de compétition. Ils commencent par évoquer l’ambiance sur le site, à laquelle Pierre Le Coq contribue largement, puisqu’il est justement “leader d’ambiance”, chargé par le Comité national olympique et sportif français, d'accompagner les supporters de l’équipe de France.


Nous détaillons ensuite avec eux les quatre épreuves qui ont commencé depuis dimanche, et notamment les excellentes performances de Charline Picon et Sarah Steyaert, deuxièmes au classement en 49er FX alors qu’il ne reste que trois manches puis la Medal Race. Nous évoquons également les 49er, Emile Amoros estimant que Clément Péquin et Erwan Fischer, malgré leur 8e place, ont encore toutes leurs chances de médaille, puis la planche iQFoil, support que Pierre Le Coq présente avant d’en détailler le format, différent des autres disciplines.


Diffusé le 31 juillet 2024

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Grégoire Levillain 


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24 Sep 2024Pos. Report #181 avec Charles Caudrelier00:43:25

Ce 181e épisode de Pos. Report reçoit le skipper du Maxi Edmond de RothschildCharles Caudrelier, à quelques jours du départ de la deuxième édition de la Finistère Atlantique, course en équipage en Ultim, qui sera donné le 28 septembre de Concarneau à destination d’Antibes.


Le vainqueur de l’Arkea Ultim Challenge-Brest commence par raconter comment il s’est remis de cette première autour du monde en solitaire en Ultim, confiant avoir vite retrouvé la motivation grâce à la perspective du futur Gitana 18, qui l'a bien occupé ces derniers mois (et continue à l'occuper).


Il rentre ensuite dans les détails de ce trimaran actuellement en construction chez CDK, dont la mise à l’eau est prévue dans un an, annonçant quelques surprises, entre plateforme et appendices testés sur un simulateur interne, qui devraient, selon lui, permettre de franchir un pas important en termes de performances par rapport à l’actuel Maxi Edmond de Rothschild.


Charles Caudrelier explique ensuite que depuis la remise à l’eau de ce dernier, en juillet, l’équipage a navigué une vingtaine de jours, équipage qu’il passe en revue, se réjouissant notamment d’accueillir à bord des regards neufs, avec Julien Villion et Benjamin Schwartz.


Nous parlons ensuite de la deuxième édition de la Finistère Atlantique, le skipper du Maxi Edmond de Rothschild se réjouissant de retourner en Méditerranée, comme à l’époque des Orma. Il vise bien évidemment une nouvelle victoire (il avait remporté la première en juillet 2022), même s’il sait que la concurrence se rapproche, avec notamment un parcours qui pourrait, selon lui, favoriser SVR Lazartigue, plus léger.


Nous finissons par parler d’avenir, le grand objectif à terme de Charles Caudrelier et du Gitana Team étant la défense de leur titre sur la Route du Rhum 2026. Et après ? Le skipper ne semble plus écarter une participation à la deuxième édition de l’Arkea Ultim Challenge-Brest, “à condition que l’envie soit là”.


Diffusé le 24 septembre 2024

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Grégoire Levillain 


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23 Apr 2024Pos. Report #161 avec Sam Davies et Isabelle Joschke00:55:20

Ce 161e épisode de Pos. Report reçoit deux navigatrices qui, dimanche 28 avril, s’élanceront en Imoca de Lorient à destination de New York pour The Transat CIC : la première, Sam Davies, sur Initiatives Coeur, la seconde, Isabelle Joschke, à bord de MACSF.


Nous deux invitées commencent par raconter ce qu’évoque pour elle cette transat en solitaire, souvent appelée transat anglaise parce qu’elle partait de Plymouth jusqu’à la dernière édition courue, en 2016. Course à laquelle l’une comme l’autre ont déjà participé une fois, Sam Davies en 2008 sur l’Imoca Roxy, Isabelle Joschke en 2016 sur le Class40 Generali, l’une comme l’autre en gardant d’excellents souvenirs.


Elles reviennent ensuite sur leur saison 2023 qui aura été très riche en apprentissage, notamment avec l’enchaînement Transat Jacques Vabre-Retour à La Base, et sur le chantier d’hiver de leurs bateaux respectifs : si l’équipe de MACSF s’est surtout concentrée sur l’ergonomie du cockpit pour faciliter l’utilisation en solitaire de l’Imoca mis à l’eau en 2007, Initiatives Coeur a de son côté reçu une nouvelle paire de foils et a été renforcé structurellement.


Les deux navigatrices évoquent ensuite leur objectif sur The Transat CIC et, à plus long terme, sur le Vendée Globe, l’objectif prioritaire du projet, Sam Davies confiant avoir fait un état des lieux avec son équipe des couples bateau/skipper pour mieux cerner ses ambitions, parlant de “top 10”. Nous finissons par parler d’avenir et d’après Vendée Globe.


Diffusé le 23 avril 2024

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Grégoire Levillain 


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17 Dec 2024Pos. Report #193 avec Marie Tabarly, Franck Cammas, Vincent Riou et Thomas Ruyant01:07:32

Pour ce sixième épisode de Pos. Report Live, enregistré en public à la Cité de la Voile Eric Tabarly, nous recevons Marie Tabarly, skipper de Pen Duick VI et vainqueure de l'Ocean Globe Race en temps réel ce printemps ; Franck Cammas, marin de la décennie - entre autres - et candidat au Vendée Globe 2028 ; Vincent Riou, vainqueur du Vendée Globe 2004-2005, entre autres.


Dans ce nouvel épisode, nous analysons le retour de Yoann Richomme, revenu comme une fusée sur Charlie Dalin, mais aussi l'ensemble des conditions météo qui touchent les différents pelotons et la gestion du rythme par les marins. Franck Cammas faisant tourner de nombreux routages !


En vacation, Thomas Ruyant fait entendre une voix claire, le skipper de Vulnerable partage son plaisir d'être en mer, la déception de voir une dorsale l'éloigner de la tête de course étant digérée, avec la perspective d'un bord rapide à venir vers le Horn.


Enregistré en public le 16 décembre 2024 de 18h30 à 19h30


Diffusé le 17 décembre 2024

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Grégoire Levillain


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21 Sep 2021Pos. Report #41 avec Marc Chopin et Jean Lorre00:59:42

Ce 41e épisode de Pos. Report est consacré à la Mini Transat, dont la 23e édition s’élance des Sables d’Olonne le dimanche 26 septembre. Nos deux invités sont le nouvel organisateur, Marc Chopin, et le président de la classe Mini, Jean Lorre, qui a lui-même couru l’édition 2019.


Marc Chopin commence par se présenter et raconte comment il a créé l’association Les Sables d’Olonne Vendée Course au large qui, depuis plusieurs années, organise plusieurs courses sur les circuits Mini et Figaro, ce qui l’a poussé à postuler à l’organisation de la Mini Transat lorsque celle-ci a fait l’objet d’un nouvel appel à candidatures. « J’ai écrit une véritable lettre d’amour à la classe Mini », explique-t-il. Ce qui lui a valu, en plus de disposer d’un dossier solide, d’être retenu pour trois éditions (2021, 2023 et 2025).


Il explique ensuite comment il a monté le parcours, des Sables d’Olonne à Saint-François (Guadeloupe), en passant par Santa Cruz de La Palma (Canaries), comment il a trouvé un partenaire-titre, Eurochef – évoquant au passage un budget global de « 1,2-1,3 million d’euros » - mais également comment il a dû gérer certains aléas, entre crise sanitaire aux Antilles et toute récente éruption volcanique sur l’île de La Palma !


Nos deux invités évoquent le succès de la Mini Transat, avec un nombre record de candidats sur cette édition 2021 qui a conduit l’organisation à ouvrir six places supplémentaires (90 au lieu de 84), Jean Lorre détaillant au passage le parcours qualificatif pour gagner le droit de s’élancer.


Le président de la classe Mini dresse le profil de ces 90 inscrits – 35 ans de moyenne d’âge –, et un état des lieux des forces en présence, parlant de « jeu très ouvert » tant en proto qu’en série. Interrogé sur le budget d'une participation à la Mini Transat, il donne une fourchette « entre 20 000 et 100 000 euros sur deux ans. »


Pour finir, Marc Chopin explique comment la ville des Sables d’Olonne, après n’avoir vécu que pour le Vendée Globe, s’ouvre à d’autres courses, il confirme par ailleurs la création d’un centre d’entraînement qui accueillera 14 Mini en 2022 et cherche son entraîneur !


Diffusé le 21 septembre 2021

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Clovis Tisserand


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29 Nov 2022Pos. Report #97 avec Michel Desjoyeaux et Didier Ravon01:00:59

Deux sujets au menu de ce 97e épisode de Pos. Report : la Route du Rhum-Destination Guadeloupe, dont le palmarès de la 12e édition est désormais complet, et l’élection du Marin de l’Année 2022, dont le lauréat sera connu vendredi 2 décembre lors de la Soirée des champions organisée à l’Olympia par la Fédération française de voile. Pour en parler, un marin qui a été élu Marin de l’Année à trois reprises, Michel Desjoyeaux, par ailleurs vainqueur de la Route du Rhum en Orma en 2002, et le journaliste Didier Ravon (pour Voiles & Voiliers et Libération entre autres).


Nous commençons donc par revenir sur la 12e édition de la Route du Rhum, Michel Desjoyeaux évoquant “un joli cru”, même s’il se montre un peu "chafouin" quant au report du départ. Didier Ravon parle de son côté d’une “belle Route du Rhum, difficile, avec des fronts à passer, beaucoup de suspense et de superbes vainqueurs.”


Des vainqueurs que nous passons ensuite en revue. Didier Ravon se montre impressionné par Yoann Richomme, qui est un peu “le Mbappé de la voile”, victorieux pour la deuxième fois de suite en Class40, nos deux invités louent le côté “dur au mal” de Thomas Ruyant, qui s’est imposé en Imoca, Michel Desjoyeaux estime que Charles Caudrelier, vainqueur en Ultim, a navigué à son image, “très propre, jamais dans le paraître”, et qu’Erwan Le Roux a réussi à l’emporter en Ocean Fifty parce qu’il avait “le cuir un peu plus épais” que son dauphin Quentin Vlamynck, dont Didier Ravon tient à souligner la prestation.


Nous évoquons ensuite l’élection du Marin de l’Année, titre que Michel Desjoyeaux a donc remporté à trois reprises, en 2001, 2007 et 2009, confiant sa surprise d’avoir été élu en 2009 - il pensait que la récompense irait à l’équipage de Banque Populaire V de Pascal Bidégorry pour son record de l’Atlantique -, au point de ne rien avoir préparé avant de monter sur scène.


Nos deux invités commentent ensuite la liste des six nommés - Charles Caudrelier, Thomas Ruyant, Jean-Baptiste Bernaz, Marion Mortefon, Adrien Bosson, Pauline Courtois. Didier Ravon, qui a fait partie de tous les jurys depuis la première édition en 2001, estime qu’il manque peut-être “Tom Laperche, Yoann Richomme et Lauriane Nolot”, il fait ensuite part de sa préférence, différente de celle de Michel Desjoyeaux.


Diffusé le 29 novembre 2022

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Post-production : Grégoire Levillain


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23 Mar 2021Pos. Report #21 avec Dimitri Despierres, Francis Hueber et Antoine de Véricourt01:07:44

Pour ce 21e épisode de Pos. Report, l’heure est au bilan de la 36e Coupe de l’America et à un peu de prospective avec nos trois invités : Dimitri Despierres, ingénieur français qui compte sept campagnes à son actif - la dernière avec American Magic - Francis Hueber, qui a quant à lui participé à cinq reprises à la Coupe en tant qu’architecte naval spécialisé en CFD - il collaborait sur cette édition avec Luna Rossa - et Antoine de Véricourt, président de Team France depuis juin 2020.

Nous commençons par revenir sur la 36e édition : Dimitri Despierres raconte l’ambiance à Auckland au moment de célébrer la victoire de Team New Zealand, proche, selon lui, de ce qu’avait connu la France au moment de la Coupe du monde de football remportée par les Bleus en 1998 ! Francis Hueber explique de son côté en quoi les Néo-Zélandais ont été meilleurs au niveau du design de leur AC75, apparu plus rapide que celui de Luna Rossa.

Antoine de Véricourt, après avoir présenté son parcours, entre passion pour la voile depuis toujours et parcours professionnel dans le monde de l’entreprise, nous fait partager son ressenti sur cette 36e édition.

Nous évoquons ensuite de l’avenir de la Coupe, en passant en revue les différents scénarios, dont celui, sur la table, d’un duel unique entre Team New Zealand et Ineos Team UK à Cowes - loin de faire l’unanimité, y compris parmi nos invités - avant d’ouvrir une large page sur Team France avec Antoine de Véricourt.

Ce dernier nous fait d’abord une photographie à date du projet, dans lequel sont impliqués des acteurs bien connus de la course au large française, avant de détailler les ambitions de financement, mais également technologiques, à propos desquelles réagissent Dimitri Despierres et Francis Hueber.

Dernier sujet, celui du « mercato » des architectes et ingénieurs, déjà très actif, avec des prochaines semaines « décisives » aux dires de Dimitri Despierres.

Diffusé le 16 mars 2021

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Post-production : Clovis Tisserand


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19 Oct 2021Pos. Report #45 avec Stéphane Névé et Jacques Pelletier01:05:42

Ce 45e épisode de Pos. Report est consacré, une fois n’est pas coutume, au circuit IRC et plus particulièrement à la Middle Sea Race, dont la 42e édition s’élance samedi 23 octobre de La Valette (Malte). Nos deux invités seront sur la ligne de départ, Stéphane Névé à bord du TP52 Paprec Recyclage, Jacques Pelletier à la barre de son proto de 41 pieds sur plans Valer L’Ange de Milon.


L’un comme l’autre commencent par présenter leur parcours nautique : Jacques Pelletier a beaucoup navigué en solitaire, participant à sept reprises à la Solitaire du Figaro, entre 1979 et 1985, avant de courir la Transquadra puis de se consacrer aux courses en équipage sur le circuit IRC ; Stéphane Névé a, quant à lui, débuté par la planche avant de découvrir l’habitable puis de faire la rencontre de Jean-Luc Petithuguenin, patron de Paprec, avec lequel il a monté un projet sportif qui se poursuit vingt ans plus tard.

Nos deux invités évoquent également leurs bateaux respectifs, un proto de 12 mètres signé Jacques Valer et construit par Charlie Capelle pour Jacques Pelletier, un TP52 de 2011 pour Stéphane Névé, que l’équipe Paprec a fait évoluer l’hiver dernier pour le typer davantage vers le large, son objectif étant désormais de se consacrer davantage aux courses hauturières qu’aux épreuves de type Grand Prix.


Ils nous expliquent comment fonctionne la jauge IRC qui permet, via un système de coefficient, « de faire courir les uns contre les autres des bateaux ayant des caractéristiques de dimension et de forme différentes », rappelle Jacques Pelletier. Ce dernier disputera ainsi la Middle Sea Race, à laquelle il a participé une première fois en 2019, en IRC 4, tandis que Paprec Recyclage est inscrit en IRC 1, soit la catégorie qui réunit les plus grandes unités comme le dernier né de 125 pieds Skorpios, mais aussi Comanche ou Rambler, - qui détient toujours le record de l’épreuve (47 heures et 55 minutes).


Stéphane Névé fait par ailleurs une photographie du circuit des 52 Super Series, auquel l’équipe Paprec participe depuis plusieurs saisons, un circuit très professionnel, sur lequel lui et ses équipiers ont « appris beaucoup de choses », ce qui leur permet de mieux maîtriser leur TP52.


Nos deux invités finissent par raconter comment ils organisent leur logistique, sachant qu’ils naviguent entre Manche, Atlantique, Méditerranée, mais aussi parfois Caraïbes l’hiver et dans l’hémisphère Sud pour la Sydney-Hobart. 


Diffusé le 19 octobre 2021

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Post-production : Clovis Tisserand 


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19 Dec 2023Pos. Report #145 avec Didier Ravon et Paul Gury00:51:21

Ce 145e épisode de Pos. report revient sur les moments forts de l’année 2023 en compagnie de deux journalistes spécialisés, Didier Ravon, qui collabore notamment avec Voiles & Voiliers, et Paul Gury, de Voile Magazine.

Nous commençons par évoquer The Ocean Race, l’un comme l’autre estimant que l’essai de la classe Imoca sur la course autour du monde en équipage a été transformé, augurant davantage de bateaux sur la prochaine édition, en 2027/2028. Place ensuite au circuit Figaro, avec là encore un pari réussi, celui d’imposer le format mixte sur la Transat Paprec, ouvrant la classe et la navigation au large à des navigatrices qui y ont peu accès, comme Pauline Courtois, venue du match-racing.

Nos deux invités nous donnent ensuite leurs coups de coeur respectifs sur la 16e édition de la Transat Jacques Vabre Normandie-Le Havre, avant de revenir sur la saison de l’équipe de France olympique, marquée par ses cinq médailles au test-event de Marseille, et le titre de Marin de l’Année pour Lauriane Nolot, que l’un comme l’autre estiment mérité.

Nous nous projetons ensuite sur l’année 2024 qui s’annonce exceptionnelle, marquée par quatre grands rendez-vous que nous détaillons avec les deux journalistes, l’Arkea Ultim Challenge-Brest, les Jeux olympiques, la Coupe de l’America et le Vendée Globe !


Diffusé le 19 décembre 2023 

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Post-production : Grégoire Levillain 


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06 Feb 2024Pos. Report #150 avec Thomas Rouxel et Thierry Chabagny00:45:10

Ce 150e épisode de Pos. Report est de nouveau consacré à l’Arkea Ultim Challenge-Brest, nos invités du jour font partie de deux teams engagés sur la course autour du monde : le premier, Thomas Rouxel oeuvre au sein du team Sodebo aux côtés de Thomas Coville, Thierry Chabagny auprès d’Anthony Marchand, skipper d’Actual Ultim 3.


Tous les deux, après avoir donné des nouvelles de “leurs” skippers respectifs, racontent comment se sont passées les escales techniques qu’Anthony Marchand et Thomas Coville ont été contraints de faire, le premier au Cap pour retirer le foil bâbord endommagé d’Actual Ultim 3, le second à Hobart pour plusieurs réparations, que décrit Thomas Rouxel.


Ce dernier explique que cet arrêt de deux jours a permis à Thomas Coville de se reposer et de repartir avec un bateau à 100% de son potentiel, il a en outre rejoint Armel Le Cléac’h qui, après avoir fait le tour de la Nouvelle-Zélande par le nord, le devance de moins de 300 milles, un duel bienvenu à ce stade du tour du monde.


Les deux marins, qui évoluent actuellement à l’avant d’une dépression, sont attendus au cap Horn le week-end prochain, tandis qu’Actual Ultim 3 a franchi le cap Leeuwin lundi soir, avec quelques jours favorables devant lui, explique Thierry Chabagny, qui a été son co-skipper sur la dernière Transat Jacques Vabre.


Nos deux invités commentent par ailleurs la performance en tête de Charles Caudrelier et son choix, légitime à leurs yeux, de freiner le week-end dernier pour éviter de passer le cap Horn dans des conditions trop dangereuses, même si, souligne Thomas Rouxel, elles ne sont pas pour autant faciles, avec un fort vent de nord qui l’attend ce mardi au moment de retrouver l’Atlantique Sud.


Nous terminons par évoquer les projets personnels de Thierry Chabagny et Thomas Rouxel : le premier, qui va disputer en février la Caribbean 600 sur le MOD70 Zoulou, attend l’arrivée de l’Arkea Ultim Challenge-Brest pour décider de la suite, le second a toujours pour ambition de s’engager sur le circuit Ocean Fifty, à condition de trouver des partenaires.


Diffusé le 6 février 2024

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Post-production : Grégoire Levillain 


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15 Dec 2020Pos. Report #7 avec Anne Combier et Franck Cammas00:54:58

Il se passe tous les jours quelque chose sur le Vendée Globe ! Au lendemain de l'avarie de Charlie Dalin qui a chamboulé le classement du trio de tête, nous recevons Anne Combier, team manager de Maître Coq, skippé par Yannick Bestaven, et Franck Cammas, co-skipper du Maxi Edmond de Rothschild.

Avec eux, nous examinons les changements en tête de la course en particulier la belle performance de Yannick Bestaven - meilleur temps entre Bonne Espérance et l'Indien ! - et le scénario météo favorable qui se dessine pour eux. On discute aussi du passage de Leeuwin, toujours clé sur les précédents Vendée Globe, on parle bien sûr des bonifications attendues, qui peuvent changer la donne finale, on évoque aussi l'organisation des teams, révolutionnée par WhatsApp...

Encore un épisode très dense avec plein d'infos !

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29 Dec 2020Pos. Report #9 avec Christopher Pratt et Dominic Vittet00:56:05

Pour ce neuvième épisode de Pos. Report, le podcast de Tip & Shaft consacré chaque semaine au Vendée Globe, nous recevons Dominic Vittet, spécialiste du routage météo, et le skipper marseillais Christopher Pratt, qui a aidé Jérémie Beyou à préparer le Vendée Globe 2020.

Avec ce dernier, nous évoquons  la remontée du skipper de Charal qui, depuis son retour en course, a découvert un nouveau mode de navigation, mais également celle d'Armel Tripon qui a impressionné nos deux invités.

Dominic Vittet revient par ailleurs sur la dernière semaine de course, analysant les stratégies différentes dans le Pacifique entre les trois hommes de tête, Yannick Bestaven, Charlie Dalin et Thomas Ruyant, qui ont plutôt tourné en faveur du premier. Les deux évoquent enfin la remontée de l'Atlantique Sud qui promet une intense bataille jusqu'au bout entre les onze premiers bateaux. Diffusé le 29  décembre 2020

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Photo : Boris Herrmann / Seaexplorer - Yacht Club de Monaco


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16 Mar 2021Pos. Report #20 avec Thierry Fouchier et Joseph Ozanne01:01:30

Pour ce 20e épisode de Pos. Report, c'est à nouveau la Coupe de l’America qui est au menu, au moment où Emirates Team New Zealand vient de faire le break pour mener 6 à 3 dans le Match l’opposant à Luna Rossa, ce qui signifie trois « balles de match » pour le defender.

Nos invités sont deux spécialistes de l’épreuve, Thierry Fouchier, cinq campagnes à son actif, la dernière avec Groupama Team France en 2017, commentateur de la 36e édition sur Canal +, et Joseph Ozanne, ingénieur français qui compte quant à lui quatre campagnes, toutes avec un défi américain – il était sur cette édition responsable du simulateur au sein du design team d’American Magic.

Nous commençons par l’actualité de la nuit dernière, avec une neuvième manche qui aura tenu les passionnés en haleine, Luna Rossa ayant longtemps eu l’avantage avant de perdre la régate en fin de parcours. Nos invités expliquent les différences entre les AC75 des deux défis et pourquoi celui de Team New Zealand est plus rapide, de l’ordre de 2 nœuds selon Thierry Fouchier.

Ils mettent également la domination des Kiwis sur le compte d’une meilleure maîtrise de la part de leur cellule arrière, et notamment de Peter Burling, le barreur de l’AC 75 néo-zélandais, même si, analysent-ils, les Italiens ont su, depuis le coup d’envoi du Match, prendre les meilleurs départs.

Les jeux sont-ils faits pour autant ? Certes, le defender a désormais un avantage indéniable, mais pour nos deux spécialistes, Luna Rossa tient en James Spithill un argument pour éventuellement renverser la tendance. D’autant que l’Australien l’a déjà fait, en 2013 quand il défendait les couleurs américaines d’Oracle. Joseph Ozanne évoque pour finir l’avenir, avec un mercato qui a d’ores et déjà démarré entre les différentes équipes.

Diffusé le 16 mars 2021
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Post-production : Clovis Tisserand


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13 Nov 2024Pos. Report #188 avec Elodie Bonafous, Yoann Richomme,- Gaston Morvan et Loïs Berrehar00:56:30

Pour cette première édition de Pos. Report Live, enregistrée en public à la Cité de la Voile Eric Tabarly, nous recevons une brochette de figaristes : Elodie Bonafous, Gaston Morvan et Loïs Berrehar. Avec, en prime, une vacation avec un double vainqueur de la Solitaire, en la personne du skipper Paprec Arkéa, Yoann Richomme.


Au programme un retour sur la séquence de départ des Sables d'Olonne et ses émotions, à terre comme en mer ; l'analyse des deux premières séquences stratégiques - traversée du golfe de Gascogne et passage du cap Finisterre -, et, bien sûr une projection vers les enjeux tactiques et stratégiques des prochains jours.


Une heure passionnante en compagnie de la jeune garde de la course au large - qui se prépare pour le Vendée Globe 2028 - écoutant avec beaucoup d'attention le "taulier" Yoann Richomme, passé en tête de la course pendant la nuit !


Enregistré en public le 12 novembre 2024 de 18h30 à 19h30


Diffusé le 13 novembre 2024

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Post-production : Grégoire Levillain 


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07 Feb 2023Pos. Report #105 avec Quentin Delapierre et Aloïse Retornaz01:00:55

Coupe de l’America, SailGP et voile olympique au programme de ce 105e épisode de Pos. report qui reçoit Quentin Delapierre, skipper de l’équipe de France de SailGP et du futur AC75 du défi français Orient Express Team, présenté le jeudi 2 février à Paris, et Aloïse Retornaz, qui, en plus du circuit SailGP et de sa préparation olympique en 470 pour les Jeux de Paris 2024, participera en septembre 2024 à Barcelone à la toute première Women’s America’s Cup, également sous les couleurs d’Orient Express Team. 


Nous commençons par évoquer “l’affaire Clarisse Crémer”, Aloïse Retornaz confiant que “c’est décevant d’en arriver là”, elle qui a été indirectement concernée par ce sujet de la maternité des sportives de haut niveau, puisque sa coéquipière en 470 en vue des Jeux de Tokyo, Camille Lecointre, s’était arrêtée quelques mois au début de leur préparation olympique. “La Fédération française de voile s’était à l’époque préparée à ça, il y avait eu beaucoup d’échanges.” 


Nous ouvrons ensuite une large page Coupe de l’America, nos deux invités racontant comment ils ont vécu de l’intérieur la naissance du défi Orient Express Team, porté par le duo Stéphane Kandler/Bruno Dubois. Quentin Delapierre souligne “l’abnégation” dont a fait preuve le premier pour aller chercher Orient Express, marque du groupe Accor, et explique que Bruno Dubois lui a confirmé après le Grand Prix SailGP de Dubaï, qu’il serait le skipper du défi tricolore. “Les résultats de l’équipe de France de SailGP ont joué en ma faveur.” 


Aloïse Retornaz détaille quant à elle comment elle a monté un projet féminin avec une autre spécialiste de 470, Paola Amar, l’objectif dans les semaines à venir étant de monter un équipage pour s'aligner sur des circuits "volants", ce qui nécessite de trouver des partenaires complémentaires. L’une comme l’autre évoquent les échéances à venir, avec, en attendant la livraison, l’été prochain, de l’AC40 qui servira de base d’entraînement, un travail sur simulateur déjà commencé, grâce à l’outil développé par Benjamin Muyl, "chief designer" du défi. 


Place ensuite à SailGP, Quentin Delapierre revient sur le dernier Grand Prix de Singapour dont la France a pris la 8e place - “On n’a pas été bons” - avant de se projeter sur les trois derniers Grands Prix de la saison, l’objectif étant pour la France de se qualifier pour la “Super finale” à trois de San Francisco début mai. Aloïse Retornaz parle pour finir de sa préparation olympique avec Hippolyte Machetti, avec de nombreuses sessions d’entraînement cet hiver aux Canaries et un grand objectif cette année, le test-event de Marseille en juillet.


Diffusé le 07 février 2023

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06 Jul 2021Pos. Report #36 avec Ronan Deshayes et Bernard Stamm00:55:32

Pour son 36e épisode, Pos. Report se penche sur une course mythique de l’autre côté du Channel, qui a fêté samedi dernier sa 90e édition : le tour de l’île de Wight.  Nos deux invités y ont participé à bord de trimarans Ultime, terminant sur le podium en temps réel : Ronan Deshayes, directeur technique d’Actual Ultim 3, deuxième à 16 minutes du vainqueur, le MOD70 PowerPlay, et Bernard Stamm, qui était à bord d’Idec Sport, le trimaran de Francis Joyon, arrivé troisième.


Les deux marins racontent comment se gère un départ au milieu de 1 169 bateaux, surtout quand, comme cela a été le cas pour Idec Sport, il s’agit de repasser une ligne coupée trop tôt à cause du courant et d’une panne de vent ! Ce qui a obligé l’équipage du trimaran à remonter le Solent, l’étroit bras de mer entre l’île de Wight et le sud de l’Angleterre, au milieu de nombreux concurrents, un exercice difficile sur une machine peu manœuvrante.

Ronan Deshayes, qui remplace actuellement le skipper Yves Le Blevec, victime d’une fracture de la malléole il y a quelques semaines, explique comment cette épreuve, très différente des conditions de large auxquelles sont habitués les grands trimarans, permet de répéter les manœuvres à haute fréquence, un exercice riche d’enseignement pour l’équipage en vue de la suite de la saison.

Nos deux invités détaillent ensuite leur programme à venir, avec dès cette semaine Cowes-Dinard à bord des mêmes bateaux, puis la préparation de la Transat Jacques Vabre pour Actual Ultim 3, le record en équipage de la Route de la Découverte pour Idec Sport. Ronan Deshayes raconte la prise en main du nouveau trimaran (l’ex Macif) par l’équipe d’Yves Le Blevec, estimant qu’il faudra presque deux ans pour en prendre la pleine mesure.

Il évoque également comment faire face à la concurrence des derniers Ultims, forcément plus performants, ainsi que les optimisations prévues sur Actual Ultim 3, entre un nouveau safran de coque centrale et des recherches importantes pour prévenir les collisions avec les ofnis.


Une problématique qui concernera également Bernard Stamm s’il parvient à aller au bout de son projet de tour de l’Arctique sur un multicoque de 50 pieds, sur lequel il travaille depuis des années… 


Diffusé le 6 juillet 2021
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16 Jul 2024Pos. Report #173 avec Achille Nebout, Fabien Delahaye et Amélie Grassi01:05:07

Ce 173e épisode refait le match en Class40 de la Transat Québec Saint-Malo, en compagnie du vainqueur, Achille Nebout (Amarris), du deuxième, Fabien Delahaye (Legallais) et d’Amélie Grassi, qui a pris la quatrième place sur La Boulangère Bio.


Nos trois invités commencent par raconter la descente du Saint-Laurent, expliquant comment ils ont profité du spectacle, que deux d’entre eux découvraient (Fabien Delahaye avait déjà couru la transat en 2016), tout en étant concentrés sur la navigation qui, sur le fleuve, nécessite beaucoup de vigilance et de réglages.


Ils évoquent ensuite le changement de mode en sortie de Saint-Laurent, Fabien Delahaye décrivant comment on passe de conditions estivales à un décor très différent, avec du froid et la brume typique de Terre-Neuve. Amélie Grassi détaille quant à elle la délicate opération de débarquement de Claudia Conti, blessée au thorax, une opération qui a pompé pas mal d’énergie à l’équipage de La Boulangère Bio et l’a obligé à se réorganiser.


Achille Nebout et Fabien Delahaye enchaînent en expliquant l’option sud qui a été la leur au moment d’attaquer la traversée de l’Atlantique proprement dite, un choix à leurs yeux moins risqué que celui suivi par les nordistes, comme Crédit Mutuel et Alla Grande Pirelli. Achille Nebout raconte ensuite la perte d’un de ses deux safrans, la décision prise, après avoir songé à l’abandon, de continuer la course et de transborder le safran restant de bâbord à tribord.


Les trois marins continuent de dérouler le fil de la course avec un regroupement général à l’approche des côtes bretonnes, forcément moins bien vécu à bord de Legallais, qui occupait la tête de course depuis quatre jours et l’a finalement perdue à Ouessant au profit d’Amarris, parvenu à la conserver jusqu’au bout. A l’arrivée, Achille Nebout confie sa joie de remporter l’épreuve, nos trois invités finissant par évoquer la suite de leur saison, en Ultim pour Amélie Grassi, sur la Normandy Channel Race pour Fabien Delahaye, la Med Max pour Achille Nebout.


Diffusé le 16 juillet 2024

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15 Oct 2024Pos. Report #184 avec Christian Karcher et Thierry Douillard00:51:20

Ce 184e épisode de Pos. Report est consacré au Match de la 37e Coupe de l’America entre Ineos Britannia et Emirates Team New Zealand, décrypté par nos deux invités, Christian Karcher, six participations à la Coupe, dont trois victoires (deux avec Alinghi, une avec BMW Oracle) et Thierry Douillard, coach d'Orient Express Racing Team sur cette campagne 2024.


Nous commençons d’ailleurs par évoquer l’actualité du défi français avec ce dernier, qui raconte comment l’AC75 tricolore a continué à naviguer après son élimination à l'issue des deux round robin de la Coupe Louis Vuitton, donc à progresser. Nous revenons avec les deux invités sur la campagne française, qui s’est achevée à la fin du deuxième round robin, avant d’évoquer la victoire d’Ineos Britannia sur les Italiens de Luna Rossa Prada Pirelli en finale de la Coupe Louis Vuitton, Thierry Douillard estimant notamment que le remplacement de Giles Scott par Dylan Fletcher comme deuxième barreur a été décisif.


Nous décryptons ensuite les quatre manches disputées de samedi à lundi, avec pour l’instant un net avantage 4-0 au defender néo-zélandais qui, selon nos deux invités, se montre supérieur dans les phases de transition, bien plus efficace dans les relances en sortie de manœuvres. Christian Karcher explique comment Ineos Britannia s’est vu infliger une pénalité lors du pré-départ de la manche 3, injuste à ses yeux, Thierry Douillard détaille la manche 4, la plus serrée jusqu’ici avec un bon départ anglais, même si encore conclue par une victoire néo-zélandaise.


Nous finissons par nous projeter sur la suite et fin de ce Match qui, selon Thierry Douillard, devrait se disputer dans des conditions météo encore assez faibles, donc plutôt favorables aux Kiwis, la solution par les Britanniques passant, selon les deux spécialistes de la Coupe, par de l’agressivité au départ et des progrès dans les transitions.


Diffusé le 15 octobre 2024

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08 Aug 2023[REDIFFUSION] - Pos. Report #119 avec Loïs Berrehar, Gaston Morvan et Pauline Courtois01:07:21

Chaque mardi du 25 juillet au 15 août, Tip & Shaft vous propose de ré-écouter 4 épisodes de Pos Report qui ont marqué la saison. Troisième volet sur la Transat Paprec, courue pour la première fois en double mixte, en compagnie de Loïs Berrehar (vainqueur avec Charlotte Yven sur Skipper Macif), Gaston Morvan (deuxième avec Anne-Claire Le Berre à bord de Région Bretagne-CMB Performance), et Pauline Courtois (troisième sur Mutuelle Bleue avec Corentin Horeau). Écoutez-les dans Pos Report #119, enregistré le 23 mai 2023.



Après avoir commenté  leurs résultats respectifs, ils reviennent trois semaines en arrière, expliquant chacun dans quel état d’esprit ils étaient au départ de Concarneau le 30 avril, avec pour Pauline Courtois quelques interrogations sur la durée, elle qui n’avait jusqu’ici pas passé plus de deux nuits en mer. Interrogations vite levées, en raison de l’intensité de la course, les bateaux de tête ayant passé une grande partie des 3 890 milles très proches les uns des autres.


Nos invités déroulent le fil de la course, avec une descente vers les Canaries en trois phases, puis un passage à La Palma redouté car souvent très venté, ce qui avait été le cas il y a deux ans. Pas de grande stratégie par la suite, mais des petits coups, comme celui tenté avec succès par Gaston Morvan et Anne-Claire Le Berre, que le premier explique. Il raconte ensuite le choc avec un ofni ayant endommagé un safran et son choix assumé de continuer, malgré les doutes de sa co-skipper.


Ils finissent par évoquer le sprint final, favorable finalement au duo de Skipper Macif en raison d’un coup de la dernière chance tenté par Loïs Berrehar qui s'avérera payant. Au moment de tirer le bilan de cette première transat courue en double mixte, nos trois invités l’estiment très positif, Pauline Courtois ayant visiblement apprécié le jeu du large, même si son avenir proche passe par du match-racing et la première Coupe de l’America féminine.


Première diffusion le 23 mai 2023 

Rediffusé le 8 août 2023

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07 Sep 2021Pos. Report #39 avec Thierry Douillard et Thibault Laudren00:56:05

Le 39e épisode de Pos. Report est consacré au circuit SailGP dont le cinquième rendez-vous de la saison, le Grand Prix de France, se dispute les 11 et 12 septembre à Saint-Tropez.

Nos deux invités font partie de l’équipe française : Thierry Douillard en est l’entraîneur, tandis que Thibault Laudren occupe le poste de directeur des opérations. Ce dernier commence d’ailleurs par évoquer son parcours, avec notamment des expériences sur le circuit des Extreme Sailing Series, sur la Solitaire du Figaro ou chez Spindrift, mais également dans d’autres univers professionnels.


Thierry Douillard, qui a pris la succession en 2020 de Franck Citeau en tant que coach, raconte les difficultés de sa tâche, sachant que les équipes ont très peu de jours de navigation d’entraînement - un seul à Saint-Tropez. Et que, faute pour l’instant de budget suffisant, les Français, s’ils naviguent sur d’autres supports pendant l’année, n’ont pas (ou très peu) l’occasion de le faire ensemble sur des circuits volants.


"Notre manque de régularité est avant tout lié à ce manque de navigations en commun", commente-t-il pour expliquer les résultats en dents de scie des hommes de Billy Besson depuis le début de la saison. Sur le podium aux Bermudes (3e) et à Plymouth (2e), ils se classent avant-derniers et derniers à Tarente puis Aarhus.


Thierry Douillard confirme par ailleurs que le patron du circuit SailGP, Russell Coutts, exerce une grosse pression sur toutes les équipes, allant même jusqu’à détecter des traces de sel sur un appendice mal rincé ! Une pression qui est le signe d’une "implication totale" et teintée de "bienveillance."


Celle-ci s’exerce aussi sur le fonctionnement interne de l’équipe de 15 personnes (dont 5 à temps plein) et sur son financement (le budget est de 2,5 millions d’euros par équipe, financé par SailGP ou par un partenaire pour celles qui en ont trouvé). "On doit en permanence justifier et faire approuver nos dépenses",  explique Thibault Laudren.  Ce dernier évoque également la politique ambitieuse de "sustainability", qui donne lieu à un classement mis en place depuis le dernier Grand Prix, l’Impact League, établi au regard de dix critères environnementaux et sociétaux.

Nos deux invités concluent cet épisode en évoquant le Grand Prix de Saint-Tropez, important à double titre pour l’équipe française : sportivement car les objectifs de podium sont intacts, mais également pour séduire des partenaires potentiels, élément clé pour sa pérennité.

 

Diffusé le 7 septembre 2021

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Clovis Tisserand 


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20 Apr 2021Pos. Report #25 avec Billy Besson, Hélène Noesmoen et Philippe Presti00:45:57

Pour ce 25e épisode de Pos. Report, nous ouvrons une page SailGP au moment où s’apprête à débuter la saison 2, les 24 et 25 avril aux Bermudes. Nos invités sont d’ailleurs tous sur place : les deux premiers font partie de l’équipe de France, le skipper, Billy Besson, et Hélène Noesmoen, spécialiste de planche à foil (championne du monde de Formula Foil et d’Europe d’iQFoil en 2020) qui vient d’intégrer l’équipe. Le troisième, Philippe Presti, sort de la 36e Coupe de l’America, où il a coaché Luna Rossa, il officie désormais auprès de l’équipe américaine emmenée par James Spithill.

Nos invités commencent par raconter leurs difficultés à s’entraîner depuis leur arrivée aux Bermudes début avril, entre quatorzaine obligatoire pour les Français parce qu’un cas de Covid a été détecté dans leur avion en provenance d’Europe, et consignation à terre pour les Américains suite au chavirage de leur F50 d’entraînement, partagé avec les Australiens ! Philippe Presti détaille au passage les modifications sur le F50, qui concernent essentiellement l’aile.

Hélène Noesmoen explique ensuite pourquoi elle, qui vient du monde de la planche à voile, a postulé pour intégrer un circuit dont l’objectif est de s’ouvrir aux femmes, d’où la présence aux Bermudes de deux navigatrices par équipe, qui sont là d’abord pour découvrir le support.

Billy Besson donne les raisons pour lesquelles Hélène, mais aussi Amélie Riou, ont été choisies parmi d’autres candidates, tandis que Philippe Presti, qui auparavant, coachait l’équipe australienne, raconte son choix de suivre James Spithill avec les Américains et les changements au sein du team US.

Nos trois invités détaillent ensuite les forces en présence, le niveau d’un circuit qui n’a rien à envier à celui de la Coupe et leurs ambitions sur cette saison 2, qui réunit huit équipes, dont une nouvelle, néo-zélandaise, menée par le duo Peter Burling/Blair Tuke. Nous terminons en évoquant leurs autres programmes cette année.

Diffusé le 20 avril 2021
Générique : Fast and wild/EdRecords
Post-production : Clovis Tisserand


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10 Dec 2024Pos. Report #192 avec Marine Legendre, Charles Caudrelier, Antoine Koch et Charlie Dalin00:58:34

Pour cette cinquième édition de Pos. Report Live, enregistrée en public à la Cité de la Voile Eric Tabarly, nous recevons Marine Legendre, team manager du Biotherm Sailing de Paul Meilhat ; Antoine Koch, ingénieur et navigateur, qui a conçu avec le cabinet Finot-Conq les Imoca de Yoann Richomme et Thomas Ruyant ; Charles Caudrelier, vainqueur, en début d'année, de l'Arkea Ultim Challenge à bord du Maxi Edmond de Rothschild, entre autres.


Au cours de cette nouvelle édition, nous revenons sur le rythme imprimé par Charlie Dalin en tête de la course et son option payante de rester au sud devant la première grosse dépression de l'Indien, on évalue son impact sur la tête de la flotte et la capacité des poursuivants à revenir ou pas.

La vacation avec Charlie Dalin le skipper de Macif Santé Prévoyance a pris un tour particulier puisque si nous l'entendions, lui ne nous recevait pas, nous avons donc mené l'échange en posant nos questions par messages, avec un Charlie qui a bien su jouer le jeu !


Enregistré en public le 9 décembre 2024 de 18h30 à 19h30


Diffusé le 10 décembre 2024

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Grégoire Levillain


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21 Dec 2021Pos. Report #54 avec l'équipe de Tip & Shaft00:35:14

Format particulier pour ce 54e et dernier épisode de l’année de Pos. Report, qui est l’occasion de présenter les huit personnes composant aujourd’hui l’équipe de Tip & Shaft et de leur demander quels sont leurs coups de cœur de l’année voile 2021.

Violette Genot, chargée de contenus et marketing digital, est la première à s’exprimer, confiant avoir particulièrement apprécié le Pro Sailing Tour, nouveau circuit des Ocean Fifty, et son équipage vainqueur, celui de Leyton, mené par Sam Goodchild.

Marine Guillemot, chargée de projet sur les événements, a quant à elle beaucoup aimé les arrivées successives du Vendée Globe, toujours riches en émotions, elle a d’ailleurs suivi sur l’eau celle du dernier à avoir franchi la ligne, le Finlandais Ari Hussela. Cheffe de projet contenu et marketing digital, Amandine Luce retient avant tout la Solitaire du Figaro, entre domination de Pierre Quiroga et persévérance de ceux qui, chaque année, remettent ça, à l’instar de Xavier Macaire et Alexis Loison.


Directeur des opérations, Frédéric Chevance a, lui, particulièrement apprécié le profil du skipper allemand Boris Herrmann, 5e du Vendée Globe, il adresse également un coup de cœur « auto-promo » à Sailorz, la plateforme de vidéo à la demande dédiée à la voile de compétition, lancée par Tip & Shaft le 1er décembre.


Axel Capron, rédacteur en chef de Tip & Shaft, a quant à lui retenu la victoire de Pierre Quiroga sur la Solitaire, pleine de maîtrise, et la Transat Jacques Vabre en Class40, qui a révélé une multitude de talents et de profils différents. Même coup de cœur pour la Class40 chez Pierre-Yves Lautrou, éditeur de Tip & Shaft, qui met en avant l’évolution technologique des bateaux, l’ancien ministe place également en haut de la pile de ses moments forts de l'année l’édition 2021 de la Mini Transat, riche en rebondissements.

Nous terminons ce tour de table avec Violette Lemercier, cheffe de projet événements, qui, comme Violette Genot, a retenu le Pro Sailing Tour, tout en gardant une affection particulière pour les séries olympiques – elle a navigué à haut niveau en 49er FX -, et notamment la performances de Charline Picon sur les Jeux (médaille d’argent en planche RS:X). 


Diffusé le 21 décembre 2021

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Clovis Tisserand


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26 Nov 2024Pos. Report #190 avec Allyson Mousselon, Nicolas Lunven, Yann Eliès et Christian Dumard00:54:08

Pour cette troisième édition de Pos. Report Live, enregistrée en public à la Cité de la Voile Eric Tabarly, nous recevons Yann Eliès, triple vainqueur de la Solitaire du Figaro et de la Transat Jacques Vabre, 5e du Vendée Globe 206-2017 et, last but not least, co-skipper et remplaçant de Yoann Richomme sur le projet Paprec Arkéa ; Christian Dumard, routeur et consultant météo officiel du Vendée Globe, à la tête de Weather Marine Intellignece ; Allyson Mousselon, team manageuse du Hublot Sailing Team d'Alan Roura.


Au programme, comme toujours, l'analyse de la séquence météo en cours, avec la tête de flotte lancée pleine balle vers le cap Bonne Espérance, mais aussi l'explication du nouveau cadre réglementaire des échanges entre les skippers et les équipes et une vacation avec Nicolas Lunven... qui montre que les communications ne sont pas toujours aussi faciles qu'un simple coup de fil WhatsApp !  Et le simple bruit de fond des foils qui sifflent en dit long sur l'ambiance à bord d'Holcim PRB !


Enregistré en public le 25 novembre 2024 de 18h30 à 19h30


Diffusé le 26 novembre 2024

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Post-production : Grégoire Levillain 


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14 Nov 2023Pos. Report #140 avec Sébastien Josse et François Gabart00:33:23

Ce 140e épisode de Pos. report refait le match de la Transat Jacques Vabre-Normandie Le Havre dans la catégorie Ultim, en compagnie du vainqueur, Sébastien Josse, co-skipper d’Armel Le Cléac’h sur Banque Populaire XI, et du deuxième, François Gabart, qui faisait quant à lui équipe avec Tom Laperche sur SVR Lazartigue.


Les deux marins reviennent sur les moments clés de la course : l’appréhension du départ dans des conditions musclées, qui nécessitent de brutalement rentrer dans le match, le premier petit coup météo de SVR Lazartigue à l’extérieur du DST d’Ouessant, l’option décisive à Madère de Banque Populaire XI, conseillée par le routeur Marcel Van Triest, qui donne l’avantage au duo Le Cléac’h/Josse, François Gabart demandant d’ailleurs à “Jojo” dans quel timing a été prise cette décision.


Ils finissent par évoquer les derniers passages clés, à savoir la traversée du Pot-au-noir, pas très pénalisante, le contournement de l’île de l’Ascension, qui voit SVR Lazartigue reprendre les commandes, puis le bord de portant vers le Brésil, sur lequel Banque Populaire XI prend définitivement l’avantage grâce à un réglage dont Sébastien Josse ne dévoilera pas le secret. 


Diffusé le 14 novembre 2023 

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Post-production : Grégoire Levillain 


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22 Oct 2024Pos. Report #185 avec Yannick Bestaven et Romain Attanasio00:57:18

Ce 185e épisode de Pos. Report reçoit deux marins qui prendront le départ, le 10 novembre, de leur troisième Vendée Globe, à savoir le tenant du titre, Yannick Bestaven, qui s’élancera sur Maître CoQ V, plan Verdier mis à l’eau en août 2022, et Romain Attanasio, 15e en 2016, 14e en 2020, qui sera quant à lui à bord de Fortinet Best-Western, plan VPLP Verdier mis à l’eau en août 2015.


Les deux marins commencent par raconter leur arrivée aux Sables d’Olonne la semaine dernière, un moment toujours fort car il concrétise plusieurs années de travail, et particulièrement pour Romain Attanasio dans la mesure où il a été victime d’un démâtage en septembre lors du Défi Azimut. Ce dernier raconte la course contre la montre à laquelle il a été confronté avec son équipe, non seulement pour trouver un mât de remplacement, proposé par Maxime Sorel, mais surtout pour trouver le financement, de 480 000 euros.


Nous effectuons ensuite un retour en arrière, nos deux invités expliquent comment, peu après le précédent Vendée Globe, ils ont décidé de repartir sur une troisième campagne, Romain Attanasio ayant racheté l’ancien Imoca de Boris Herrmann, Yannick Bestaven ayant fait le choix d’en construire un, mais dans des moules existants, en l’occurrence ceux de l'ex 11th Hour Racing Team. Ce dernier a choisi d’appliquer la même méthode, gagnante, que lors de son précédent Vendée Globe, à savoir peu faire évoluer le bateau, mais beaucoup naviguer pour le fiabiliser et bien le connaître.


Ils reviennent ensuite sur leurs résultats au cours des trois années précédentes, évoquent leurs attentes sur cette édition 2024, et ils terminent par parler d’après-Vendée Globe : Yannick Bestaven souhaite se tourner vers le double et l’équipage, avec The Ocean Race en tête, avant de transmettre la barre à un marin qu’il aura formé pour l’édition 2028, Romain Attanasio se verrait bien repartir sur une quatrième campagne de suite, avec lui aussi pour ambition de proposer The Ocean Race à ses partenaires.


Diffusé le 22 octobre 2024

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Post-production : Grégoire Levillain 


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12 Sep 2023Pos. Report #131 avec Philippe Presti, Maxime Bachelin et Kevin Peponnet00:46:07

Ce 131e épisode est consacré à la 37e Coupe de l’America, dont la première régate préliminaire se déroule du jeudi 14 au dimanche 17 septembre à Villanova, au sud de Barcelone, sur les monotypes AC40 à foils. Philippe Presti, coach de l’équipe Luna Rossa Prada Pirelli, et Maxime Bachelin, jeune prodige de la voile suisse, second barreur de l’AC40 d’Alinghi Red Bull Racing à seulement 25 ans, décryptent les enjeux de cette première régate.


Elle a lieu au lendemain du Grand Prix de France de SailGP à Saint-Tropez dont rentre juste Kevin Peponnet, troisième voix de ce Pos. report en tant que second barreur de l’AC40 de l’équipe française Orient Express Racing Team.


Les trois régatiers racontent les passerelles entre les deux circuits, la place de la coupe de l’America dans leur carrière et l’organisation de leurs teams respectifs. Ils évoquent également la navigation à bord de ces AC40, imaginés par le design team d’Emirates Team New Zealand, le defender de la Coupe, qui participera aux côtés des cinq challengers à la régate de Villanova.


L’occasion aussi de rappeler les stades d’avancement très différents de chaque projet. Si les Francais n’ont reçu leur AC40 que fin Août, les Suisses s’entraînent à bord de leurs deux exemplaires depuis le mois de février sur leur base de Barcelone… Ce 130e épisode est consacré à l’Ocean Globe Race, dont la première édition s’élance le dimanche 10 septembre de Southampton, en compagnie de Lionel Régnier, skipper de L’Esprit d'Équipe, qui concourt en classe Flyer, l’une des trois classes de cette course autour du monde en équipage créée par Don McIntyre pour célébrer le cinquantième anniversaire de la première Whitbread, en 1973.


Le marin de 64 ans raconte ce qui l’a poussé à se lancer dans cette aventure - l’envie de faire, enfin, un tour du monde en course - et comment il s’y est pris pour monter le projet L’Esprit d'Équipe, et notamment pour dénicher, aux confins de l’Amérique du Sud, puis ramener en France au terme d’un convoyage épique, son plan Philippe Briand, mis à l’eau en 1981 et vainqueur, en temps compensé, de l’édition 1985-86 avec Lionel Péan à sa barre.

Il nous présente ensuite son équipage et les règles d’une course qui, comme la Golden Globe Race, également lancée par Don McIntyre, impose la navigation “à l’ancienne”, avec cartes en papier et sextant. Il finit par faire un état des lieux des forces en présence - avec notamment en classe Flyer Pen Duick VI de Marie Tabarly et Maiden de Tracy Edwards - et évoquer les objectifs de L’Esprit d'Équipe. 


Diffusé le 12 septembre 2023 

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Post-production : Grégoire Levillain 


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13 Dec 2022Pos. Report #99 avec Jacques Guyader, Stéfan L’Hermitte et Paul Gury01:02:51

Ce 99e épisode de Pos. Report propose une rétrospective de quelques grands faits marquants de l’année 2022, commentés par trois journalistes spécialisés dans la voile de compétition, Jacques Guyader (Ouest-France), Stéfan L’Hermitte (L’Équipe) et Paul Gury (Voile Magazine).


Nous commençons par revenir rapidement sur l’élection du Marin de l’Année, avec un titre pour Jean-Baptiste Bernaz que Stéfan L’Hermitte juge mérité car il estime qu’une victoire, en l’occurrence au championnat du monde d’ILCA 7 (Laser) pour le Varois, “se mesure à l’adversité”, très forte dans cette discipline olympique. Jacques Guyader trouve de son côté “que ça n’a pas de sens de mélanger des choux et des carottes” dans cette élection, à savoir marins olympiques et coureurs au large.


Nous ouvrons ensuite une page Imoca, avec une domination sur la saison du trio Thomas Ruyant-Charlie Dalin-Jérémie Beyou, “les plus entraînés, les plus expérimentés, les plus talentueux et ceux qui ont les meilleurs bateaux”, selon Jacques Guyader. Paul Gury estime cependant que “le jeu va s’ouvrir” l’an prochain, avec notamment Maxime Sorel, “qui a fait une course extraordinaire” sur la Route du Rhum, ou Kevin Escoffier, tandis que la performance sur le Rhum de Justine Mettraux, 7e, est également soulignée. Nous fermons ce chapitre par la prochaine Ocean Race dont ce sera la première en Imoca, “un pari” que Jacques Guyader, malgré seulement 5 bateaux au départ, voit gagnant dans le temps, persuadé qu’ils seront le double lors de l’édition suivante.


Place ensuite à la classe Ultim, marquée cette année par “l’affaire Gabart vs la classe", “une sorte de rupture de digue pour la voile qui était jusqu’ici à l’écart d’une certaine vision du monde”, pour Stéfan L’Hermitte, tandis que Jacques Guyader pense que les “prochaines semaines seront décisives” pour la résolution, ou non, du conflit. D’un point de vue sportif, Paul Gury note que “l’écart se réduit entre le Maxi Edmond de Rothschild et Banque Populaire et SVR Lazartigue”, ce qui promet dans la perspective de l’Arkea Ultim Challenge Brest, première course autour du monde en solitaire qui s’élancera dans un an.


Nous enchaînons par le circuit Figaro avec la domination sans partage cette saison de Tom Laperche, vainqueur notamment de la Solitaire du Figaro, dont l’édition 2022 aura été “celle de la jeunesse” pour Paul Gury qui, comme nos autres invités, s’interroge sur le devenir d’une classe soumise à une forte concurrence, notamment de la part de la Class40 et de la classe Mini 6.50, “qui permettent de raconter des histoires”, selon Jacques Guyader.


Nos invités commentent ensuite la saison de SailGP, circuit qui ne convainc ni Stéfan L’Hermitte, qui l’estime “à contre-temps” avec un côté business trop marqué, ni Jacques Guyader, même s’il reconnaît qu’il est de “très haut niveau avec le gratin mondial”. Nous finissons par évoquer la voile olympique et les chances de l’équipe de France de briller dans un an et demi lors des Jeux de Paris 2024.


Diffusé le 13 décembre 2022

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Post-production : Grégoire Levillain


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29 Jun 2021Pos. Report #35 avec Thibault Parent et Cédric Chateau01:00:43

Le Tour Voile 2021, qui débute le 2 juillet à Dunkerque pour s’achever le 24 sur le lac de Serre-Ponçon, est au menu de ce 35e épisode de Pos. Report. Pour nous en parler, nous recevons le nouveau directeur de l'épreuve, Thibault Parent, également directeur des projets de Normandie Evénements, la société qui a repris l’organisation de cette édition après le retrait d’ASO, et Cédric Chateau, directeur sportif du Normandy Elite Team et du pôle espoir Voile Normandie basé au Havre, qui manage plusieurs équipes sur cette édition 2021.


Thibault Parent commence par raconter les raisons qui ont poussé Normandie Evénements à saisir l’opportunité d’organiser ce Tour Voile, il détaille ensuite comment s’est structurée l’équipe, qui s’appuie notamment sur les compétences nautiques de la Ligue de voile de Normandie, mais également sur des personnes déjà en place lors des précédentes éditions organisées par ASO, comme le directeur de course Christophe Gaumont ou l’agence de communication et de relations presse Effets Mer.

Cédric Chateau explique que les équipes de Diam 24 od ont vu d’un bon œil l’arrivée d’un nouvel organisateur, car il aurait été difficile pour les partenaires de vivre une deuxième année consécutive sans Tour Voile, l’épreuve phare du circuit. Une épreuve que Normandie Evénements a voulu, selon Thibault Parent, novatrice dans son parcours, d’où pas mal de nouvelles villes d’accueil, souvent proches les unes des autres pour remettre en place les étapes de ralliement (au nombre de quatre, la plus longue de 65 milles), pas de Méditerranée au programme et une arrivée dans les Alpes.


Les deux invités évoquent ensuite le plateau, réduit à dix équipages, composés en bonne partie d’amateurs et de jeunes, dont les quatre normandes managées par Cédric Chateau, qui, sur cette édition, s’occupe également en partie de celle de Royan Atlantique, soit un total de 35 personnes et un gros défi logistique, qui lui fait dire qu’il aurait dû trouver un partenariat avec une compagnie d’autocars !


Pour finir, Thibault Parent parle d’avenir, avec une édition 2022 sur laquelle l’organisateur travaille d’ores et déjà, et le maintien du Diam 24 od, qui reste, pour Cédric Chateau le support le plus accessible, même s’il évoque avec une certaine nostalgie l’époque du Farr 30 et regrette qu’il n’y ait plus de navigations de nuit sur le Tour, très formatrices pour les jeunes. Ce dernier présente enfin sa participation à la prochaine Transat Jacques Vabre aux côtés du spécialiste de 470 Jérémie Mion, à bord d’un nouveau Pogo S4 dont il disposera cet été. 


Diffusé le 29 juin 2021
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Post-production : Clovis Tisserand


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24 Oct 2023Pos. Report #137 avec Thomas Coville00:37:48

Ce 137e épisode est de nouveau consacré à la Transat Jacques Vabre Normandie-Le Havre avec un unique invité, qui, aux côtés de Thomas Rouxel, s’alignera au départ du Havre pour la huitième fois, Thomas Coville, skipper de l’Ultim Sodebo Ultim 3.


Tout juste arrivé au Havre - enregistrement le vendredi 20 octobre -, il commence par raconter son convoyage, notamment avec l’acteur Jacques Gamblin - et ses routines de pré-départ, entre besoin de prendre du recul et de s’entretenir physiquement, pour peu à peu entrer dans sa bulle.


Thomas Coville explique ensuite son attachement pour la transat en double, qu’il a remportée deux fois, la première en 1999 pour sa première sous les couleurs de Sodebo en Imoca avec Hervé Jan, la seconde en 2017 avec Jean-Luc Nélias en Ultim, il évoque au passage son partenariat record (25 ans) avec son sponsor.


Nous rentrons ensuite dans le vif du sujet de la 16e édition, le skipper détaille les optimisations faites cette année sur son trimaran, entre allongement du mât et allègement de la plateforme (450 kilos), qui permettent à Sodebo Ultim 3 de décoller plus tôt, d’où des performances à la hausse et des ambitions de victoire sur la Transat Jacques Vabre.


Nous finissons par évoquer le rendez-vous suivant, l’Arkea Ultim Challenge-Brest, toute première course autour du monde en solitaire en Ultim, dont le départ sera donné le 7 janvier, “le graal des graals”, selon Thomas Coville, heureux de faire partie de cette histoire. 


Diffusé le 24 octobre 2023 

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Post-production : Grégoire Levillain 


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22 Dec 2020Pos. Report #8 avec Sam Manuard et Antoine Gautier00:51:03

Pour ce huitième épisode de Pos. Report, le podcast de Tip & Shaft consacré chaque semaine au Vendée Globe, nous recevons Sam Manuard, l'architecte naval qui a dessiné L'Occitane, l'Imoca d'Armel Tripon, et Antoine Gautier, directeur des études de MerConcept, qui s'occupe notamment du projet Apivia.

Avec ce dernier, nous évoquons la réparation qu'a dû effectuer Charlie Dalin au niveau de la cale basse de son foil tribord, juste avant d'entrer dans le Pacifique, et la lutte à trois qu'il livre avec Yannick Bestaven et Thomas Ruyant en tête de la course. Avec des heures à venir qu'Antoine Gautier estime peut-être cruciales si le skipper de Maître CoQ parvient à s'échapper.

Sam Manuard évoque de son côté de la manière dont il suit la "remontada" d'Armel Tripon, aujourd'hui 14e, et les performances d'un bateau qui était très attendu sur ce tour du monde. On aborde également du peu de différences entre les Imoca à grands foils et les autres, mais aussi des coups de coeur de nos invités respectifs, notamment pour l'Anglaise Pip Hare !

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Post-production : Clovis Tisserand


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25 Jan 2021Pos. Report #13 avec Jacques Caraës et Sébastien Josse00:55:58

Pour ce treizième épisode de Pos. Report, le podcast de Tip & Shaft consacré chaque semaine au Vendée Globe, nous recevons Jacques Caraës, le directeur de course, et Sébastien Josse, consultant météo de la direction de course, trois participations au Vendée Globe au compteur.

Avec eux, nous évoquons le « finish de folie » de la neuvième édition et l’incertitude qui risque de planer jusqu’au bout, avec 700 derniers milles qui peuvent encore accoucher de nombreux scénarios différents en fonction des variations du vent à l’approche des Sables d’Olonne - où les premiers sont attendus mercredi.

Dans quel ordre ? Suspense. D’autant que le jeu des bonifications dont bénéficieront Boris Herrmann (6 heures) et Yannick Bestaven (10 heures 15 minutes) pour avoir participé au sauvetage de Kevin Escoffier peut chambouler le classement sur l’eau.

Jacques Caraës explique comment cette incertitude sportive engendre un véritable casse-tête pour l’organisation protocolaire et logistique des arrivées, renforcé par le fait que le chenal des Sables d’Olonne n’est pas accessible à marée basse. Ce qui pourrait conduire des skippers à patienter dans la nuit de mercredi à jeudi dans leur bateau, à moins qu’ils ne préfèrent rejoindre le ponton de Port Olona en semi-rigide.

Sébastien Josse et Jacques Caraës tirent par ailleurs part les premiers enseignements de cette neuvième édition très atypique, le premier ayant pour projet de s’aligner sur le Vendée Globe 2024.

Diffusé le 25 janvier 2021
Générique : Fast and wild/EdRecords
Post-production : Clovis Tisserand


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19 Nov 2024Pos. Report #189 avec Sophie Faguet, Romain Attanasio, Éric Péron et Thomas Gavériaux00:55:53

Pour cette deuxième édition de Pos. Report Live, enregistrée en public à la Cité de la Voile Eric Tabarly, Eric Peron, finisher, en début d'année, de l'Arkea Ultim Challenge sur Adagio, Sophie Faguet, habituée du Figaro et du Class40, en préparation pour la Route du Rhum 2026, et Thomas Gavériaux, le CEO de TR Racing, l'écurie de Thomas Ruyant et Sam Goodchild, sont venus partager leurs regards sur la course.


Au programme, une analyse pointue sur le positionnement des groupes de concurrents sur le plan d'eau, l'explication de cette zone de vents faibles qui a redistribué les cartes, et les choix à venir alors que se profile le Pot-au-noir...


Et en prime un échange de 15 minutes avec un Romain Attanasio en pleine forme, profitant des conditions "idylliques" de navigation, qui n'a pas manqué de rappeler qu'il savait, fort de ses deux premiers Vendée Globe, que ça n'allait pas durer !


Enregistré en public le 18 novembre 2024 de 18h30 à 19h30


Diffusé le 19 novembre 2024

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Post-production : Grégoire Levillain 


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07 Jun 2022Pos. Report #76 avec Thomas Ruyant, Romain Attanasio et Benjamin Ferré01:06:23

Ce 76e épisode de Pos. Report est consacré à la Vendée Arctique-Les Sables d'Olonne, dont le départ sera donné dimanche 12 juin à 17h depuis le port de départ et d'arrivée du Vendée Globe. Nos invités sont trois concurrents parmi les 25 inscrits à cette course en solitaire réservée aux Imoca : Thomas Ruyant, Romain Attanasio et Benjamin Ferré.


Nous commençons cet épisode par l'évocation de la grande parade des skippers du Vendée Globe, qui s'est déroulée vendredi dernier : un moment sympa, avec "un monde fou", comme toujours aux Sables d'Olonne, et un moyen aussi de se retrouver entre coureurs du Vendée plus d'un an après l'arrivée, Benjamin Ferré, bizuth en Imoca, l'ayant suivi depuis... son balcon !


Place, ensuite à l'analyse de la première épreuve Imoca de la saison, la Guyader Bermudes 1000 Race : confirmation que les costauds, comme Jérémie Beyou, Thomas Ruyant - "déçu" de son abandon mais "dans le match" - et Charlie Dalin sont au rendez-vous de ce début de saison, Thomas Ruyant confiant que le skipper d'Apivia s'annonçait difficile à prendre dans les courses avec des phases de transition. Et confirmation, côté Benjamin Ferré, qui n'avait pas navigué en solo depuis sa dernière Mini Transat en 2019, qu'il prenait beaucoup de plaisir à découvrir l'Imoca, cornaqué par Jean Le Cam. Quant à Romain Attanasio, accaparé par des opérations de RP entre Angleterre et Portugal, il n'a pas couru mais a beaucoup navigué sur bateau pendant un mois.

Nos invités évoquent ensuite le parcours très particulier de cette Vendée Arctique, avec cette route plein Nord ou presque, le tour de l'Islande, avec le Groënland à proximité. Tous s'accordent à dire que l'épreuve, longue de 3 500 milles, s'annonce plus dure que la Route du Rhum, censée être le point d'orgue de l'année - "la Vendée Artcique est le très gros morceau de la saison", selon Thomas Ruyant, Romain Attanasio rappelant que, contrairement aux habitudes, "les marins seront traversés par les systèmes météo".


De quoi rendre prudent Benjamin Ferré - bien content de ne pas avoir de foils ! -, qui a pour objectif principal de terminer l'épreuve, de "naviguer à mon niveau" et de poursuivre son apprentissage en Imoca, ses deux aînés s'attendant à une course très physique, avec beaucoup de changements de voiles...  Thomas Ruyant, depuis qu'il a gagné la Transat Jacques Vabre, vise désormais le podium et en particulier sa plus haute marche : "On ne va pas se mentir, je veux finir, mais devant". Romain, lui, garde en tête les milles à accumuler et la nécessité de ramener le bateau de contrées particulièrement peu hospitalières en cas de soucis. Quant à Benjamin Ferré, s'il est concerné lui aussi par la course aux milles, il cherche à ne pas trop y penser, participant à toutes les courses du circuit Imoca d'ici le départ du Vendée Globe.


Nos trois invités concluent cet échange par un point sur l'évolution de leurs projets : un bateau neuf - plan Koch-Finot/Conq - mis à l'eau début 2023 pour Thomas Ruyant ; des évolutions en cours de réflexion côté Romain Attanasio, qui continue la prise en main de l'ex Malizia ; de la fiabilisation avant toute chose et pas de foils pour l'ex SMA de Benjamin Ferré.


Diffusé le 7 juin 2022

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Julien Badoil/Studio Juno


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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