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26 Jun 2019Le corps // Bertrand Quentin: Quels maux pour le corps? - Le corps souffrant00:23:09
« Je ne suis pas seulement logé dans mon corps ainsi qu’un pilote en son navire… mais lui suis conjoint très étroitement, et tellement confondu et mêlé que je compose un seul tout avec lui » écrit Descartes. Mais est-ce par l’entendement qu’on le réalise ? La « preuve » de cette « fusion » n’est-elle pas dans la souffrance elle-même ? À quelles expériences de pensée ouvre le corps qui souffre, le corps privé de certaines de ses fonctions, le corps handicapé, le corps fatigué, diminué ? Le corps n’est-il jamais vraiment senti et pensé que lorsqu’il impose ses douleurs psychiques ou physiques ?

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26 Jun 2019Le corps // Claire Marin: Quels maux pour le corps? - Le corps souffrant00:20:58
« Je ne suis pas seulement logé dans mon corps ainsi qu’un pilote en son navire… mais lui suis conjoint très étroitement, et tellement confondu et mêlé que je compose un seul tout avec lui » écrit Descartes. Mais est-ce par l’entendement qu’on le réalise ? La « preuve » de cette « fusion » n’est-elle pas dans la souffrance elle-même ? À quelles expériences de pensée ouvre le corps qui souffre, le corps privé de certaines de ses fonctions, le corps handicapé, le corps fatigué, diminué ? Le corps n’est-il jamais vraiment senti et pensé que lorsqu’il impose ses douleurs psychiques ou physiques ?

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26 Jun 2019Le corps // Georges Vigarello: Sculpter son corps - Corps sportif, corps érotique, corps esthétique00:12:24
Peut-on toujours façonner le corps comme s’il était un matériau étendu, malléable, transformable ? Le « sculpter » pour en faire l’extension esthétique de soi-même, le rendre plus performant, plus désirable, plus érotique ? Que signifie philosophiquement un tel geste ? Son corps propre peut-il être le reflet esthétisant de sa pensée ? Si oui, comment le juger beau ou laid ? Quels critères permettent de statuer sur ce que serait la beauté ou la laideur d’un corps ? Et si de tels critères existent, comment juger du dépérissement inévitable du corps ?

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26 Jun 2019Le corps // Ali Benmakhlouf : Le corps augmenté - Les robots ont-ils un corps?00:20:12
Et si le corps n’est pas pensable en tant que simple « objet », pourrait-il devenir infini ? Pourrait-il arriver à vaincre la finitude de l’humain ? Se profile ainsi, devant la philosophie actuelle, la question du transhumanisme. Les possibilités techniques (bio et nanotechnologies) grandissantes, permettant de prendre possession des corps et d’en faire des machines ultra performantes où l’humain se verrait augmenté tant dans ses facultés physiques qu’intellectuelles, ouvrent-elles la voie à l’immortalité ? Si oui, quelles en seraient les conséquences existentielles, et par extension, éthiques, politiques, psychologiques et sociologiques ?

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26 Jun 2019Le corps // Yves Panis : Dans quel état est le corps? - Corps médical, corps politique 00:34:05
Platon pensait qu’il devait y avoir analogie entre le corps harmonieux de l’homme et la composition raisonnée d’une cité idéale. Que vaut cette analogie ? Est-elle judicieuse pour penser notre rapport à la décision politique ou encore à commémorer notre histoire politique? Quelles seraient les dérives d’une politique fondée sur le corps et d’un vivre-ensemble ancré dans une doctrine du corps sain ? La santé d’un corps doit-elle ressembler à la « santé » d’un État, d’un corps politique ? Et sous l’œil d’un médecin, qu’est-ce qu’un « corps sain » ?

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13 Aug 2019Le corps // Frédéric Worms : Dans quel état est le corps? - Corps médical, corps politique 00:29:18
Platon pensait qu’il devait y avoir analogie entre le corps harmonieux de l’homme et la composition raisonnée d’une cité idéale. Que vaut cette analogie ? Est-elle judicieuse pour penser notre rapport à la décision politique ou encore à commémorer notre histoire politique? Quelles seraient les dérives d’une politique fondée sur le corps et d’un vivre-ensemble ancré dans une doctrine du corps sain ? La santé d’un corps doit-elle ressembler à la « santé » d’un État, d’un corps politique ? Et sous l’œil d’un médecin, qu’est-ce qu’un « corps sain » ?

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13 Aug 2019Le corps // Xavier Guchet : Dans quel état est le corps? - Corps médical, corps politique00:25:34
Platon pensait qu’il devait y avoir analogie entre le corps harmonieux de l’homme et la composition raisonnée d’une cité idéale. Que vaut cette analogie ? Est-elle judicieuse pour penser notre rapport à la décision politique ou encore à commémorer notre histoire politique? Quelles seraient les dérives d’une politique fondée sur le corps et d’un vivre-ensemble ancré dans une doctrine du corps sain ? La santé d’un corps doit-elle ressembler à la « santé » d’un État, d’un corps politique ? Et sous l’œil d’un médecin, qu’est-ce qu’un « corps sain » ?

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13 Aug 2019Le corps // Marie-Aude Baronian : Langages des corps - Corps écrit, corps exhibé, corps habillé00:21:47
Habiller le corps est-ce le contraindre ou bien le libérer ? Draper le corps, est-ce uniquement le cacher du regard des autres en se le dissimulant également à soi-même, ou bien serait-ce aussi l’émanciper, voire dégager la réalisation d’une liberté et d’une égalité dans la société ? En réalité, quelle « langue » parlent les vêtements ? Et à quelles fins veut-on faire de son corps une « écriture » ? Si la peau est « ce qu’il y a de plus profond en l’homme », pourquoi, et pour qui, y surajoute-t-on signes et graphes ?

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14 Aug 2019Répondre de la violence // Jean-Pierre Dupuy: Les origines de la violence 00:24:57

D’où vient la violence ? Quelle en serait la source, la cause, l’origine ? Depuis quel prétexte ou au sein de quel contexte la violence se déchaîne-t-elle ?

Ces questions auront, et ce depuis toujours, accompagné l’être humain. En effet, depuis que l’humain est l’humain, il se sera toujours confronté à ce qui risquait de le détruire et ainsi il en aura incessamment recherché l’origine. Serait-elle naturelle et toujours à l’œuvre dans la nature, ou bien ne surgit-elle que dans la sphère sociétale où les hommes se voient engagés dans la lutte et le combat pour la reconnaissance ?

Si nous ouvrons nos Ateliers philosophiques par ces questions fondamentales, c’est parce qu’il nous faut, comme il se doit en philosophie, découvrir et ainsi définir ce qui engage la violence, le lieu depuis lequel celle-ci se voit incitée et excitée ainsi que là où elle se manifeste, se propage, se déploie en risquant de tout emporter dans sa persévérance. Il nous appartiendra ainsi de révéler l’essence de la violence en cherchant à repérer le point où elle tire sa sève destructrice.



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14 Aug 2019Répondre de la violence // Frédéric Gros: Les origines de la violence00:22:48

D’où vient la violence ? Quelle en serait la source, la cause, l’origine ? Depuis quel prétexte ou au sein de quel contexte la violence se déchaîne-t-elle ?

Ces questions auront, et ce depuis toujours, accompagné l’être humain. En effet, depuis que l’humain est l’humain, il se sera toujours confronté à ce qui risquait de le détruire et ainsi il en aura incessamment recherché l’origine. Serait-elle naturelle et toujours à l’œuvre dans la nature, ou bien ne surgit-elle que dans la sphère sociétale où les hommes se voient engagés dans la lutte et le combat pour la reconnaissance ?

Si nous ouvrons nos Ateliers philosophiques par ces questions fondamentales, c’est parce qu’il nous faut, comme il se doit en philosophie, découvrir et ainsi définir ce qui engage la violence, le lieu depuis lequel celle-ci se voit incitée et excitée ainsi que là où elle se manifeste, se propage, se déploie en risquant de tout emporter dans sa persévérance. Il nous appartiendra ainsi de révéler l’essence de la violence en cherchant à repérer le point où elle tire sa sève destructrice.



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14 Aug 2019Répondre de la violence // Donatien Grau: Esthétiques de la violence 00:22:10
La singularité de l’esthétique est de faire apparaître une représentation harmonieuse de l’homme et de la société. Cependant, elle ne saurait se cantonner à cette tâche : elle s’aventure aussi dans l’examen de ce qui déborde toute représentation conceptuelle du Beau. En effet, l’esthétique expose aussi la pensée à ce qui lui arrive et qu’elle ne peut convertir en représentation : elle l’entraîne dans une confrontation abyssale avec le sublime. Or c’est très précisément là que se situe l’impossibilité de distinguer la beauté de l’horreur, l’harmonie de la monstruosité, la raison de l’injustifiable. C’est dans ce lieu d’indifférenciation que l’homme court le risque d’abîmer la possibilité même de sa rationalité, et de s’ouvrir à la propagation d’une violence inhumaine sans nom. Si l’esthétique renferme bien une forme de connaissance, comment peut-elle nous fournir une compréhension de cette violence incompréhensible et injustifiable, et les moyens de l’endiguer ?

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14 Aug 2019Répondre de la violence // Philippe Grosos: Esthétiques de la violence 00:24:42
La singularité de l’esthétique est de faire apparaître une représentation harmonieuse de l’homme et de la société. Cependant, elle ne saurait se cantonner à cette tâche : elle s’aventure aussi dans l’examen de ce qui déborde toute représentation conceptuelle du Beau. En effet, l’esthétique expose aussi la pensée à ce qui lui arrive et qu’elle ne peut convertir en représentation : elle l’entraîne dans une confrontation abyssale avec le sublime. Or c’est très précisément là que se situe l’impossibilité de distinguer la beauté de l’horreur, l’harmonie de la monstruosité, la raison de l’injustifiable. C’est dans ce lieu d’indifférenciation que l’homme court le risque d’abîmer la possibilité même de sa rationalité, et de s’ouvrir à la propagation d’une violence inhumaine sans nom. Si l’esthétique renferme bien une forme de connaissance, comment peut-elle nous fournir une compréhension de cette violence incompréhensible et injustifiable, et les moyens de l’endiguer ?

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14 Aug 2019Répondre de la violence // Caroline Dayer: Violence des mots 00:24:39
Si le langage est le moyen privilégié pour déjouer, voire freiner ou contrecarrer les conflits, les discordes et les mésententes qui peuvent souvent dégénérer en manifestations de violence réelles, il peut aussi attiser et provoque des violences tout aussi brutales. Il déclenche en effet des situations d’inextricables barbaries où les hommes se trouvent pris dans des luttes de pouvoir excitées par des volontés aiguës de domination. De l’insulte à la médisance, du mensonge à la manipulation, du dénigrement à l’indifférence, le langage peut s’avérer être le théâtre non pas d’une rencontre mais d’une violente stratégie d’exclusion, d’ostracisme et de rejet de l’autre. En quoi et comment la pensée philosophique peut-elle empêcher le langage de sombrer dans de tels effets, capables, à eux seuls, de miner le tissu de nos rapports personnels et publics ?

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12 Sep 2019Les leçons de philosophie // Patrick Savidan: John Rawls et la justice 00:55:58

Chacune des leçons de philosophie entendra déployer la pensée d’un philosophe majeur du XXème siècle à partir d’un concept ou d’une thématique, d’un sujet ou d’un objet central à son œuvre. Les participants choisiront les leçons auxquelles ils assisteront parmi les douze offertes et, libres de déambuler entre les enseignements donnés dans la Maison de la philosophie, écouteront des penseurs d’aujourd’hui interpréter les cheminements intellectuels qui auront jalonné et façonné le XXème siècle.

Ces leçons de philosophie souhaitent offrir une pédagogie soutenue à travers la présentation d’interprétations critiques et de lectures raisonnées des plus importants philosophes contemporains et ouvrira à un dialogue entre le conférencier et le public.




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12 Sep 2019 Les leçons de philosophie // Monique Lauret: Mélanie Klein et la haine00:47:45

Chacune des leçons de philosophie entendra déployer la pensée d’un philosophe majeur du XXème siècle à partir d’un concept ou d’une thématique, d’un sujet ou d’un objet central à son œuvre. Les participants choisiront les leçons auxquelles ils assisteront parmi les douze offertes et, libres de déambuler entre les enseignements donnés dans la Maison de la philosophie, écouteront des penseurs d’aujourd’hui interpréter les cheminements intellectuels qui auront jalonné et façonné le XXème siècle.

Ces leçons de philosophie souhaitent offrir une pédagogie soutenue à travers la présentation d’interprétations critiques et de lectures raisonnées des plus importants philosophes contemporains et ouvrira à un dialogue entre le conférencier et le public.



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12 Sep 2019Les leçons de philosophie // Bruno Karsenti: Émile Durkheim et le fait social 00:46:31


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12 Sep 2019Les leçons de philosophie // François L'Yvonnet: Simone Weil et la grâce00:47:07

Chacune des leçons de philosophie entendra déployer la pensée d’un philosophe majeur du XXème siècle à partir d’un concept ou d’une thématique, d’un sujet ou d’un objet central à son œuvre. Les participants choisiront les leçons auxquelles ils assisteront parmi les douze offertes et, libres de déambuler entre les enseignements donnés dans la Maison de la philosophie, écouteront des penseurs d’aujourd’hui interpréter les cheminements intellectuels qui auront jalonné et façonné le XXème siècle.

Ces leçons de philosophie souhaitent offrir une pédagogie soutenue à travers la présentation d’interprétations critiques et de lectures raisonnées des plus importants philosophes contemporains et ouvrira à un dialogue entre le conférencier et le public.



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24 Oct 2019Quelles maisons pour les cultures? // Alain Fleischer00:16:14

Depuis quel lieu imaginer une maison pour les cultures ? Comment construire, bâtir, élever un espace dédié à la transmission et à la propagation des cultures ? A partir de quelle instance, loi ou dessein ouvrir à une institution pour l’amplification des savoirs traversant et habitant, informant et affectant chacune de nos cultures ? En déployant ces questions, interrogeant la possibilité de penser un espace d’où peuvent se confier les savoirs et se façonner les cultures, nous entendons interroger l’alliance entre le lieu et les cultures, et donc cherchons à questionner l’emplacement des cultures et des savoirs. Une culture est-elle toujours tributaire d’un lieu ou bien peut-elle s’en dispenser et ne pas s’ancrer dans un emplacement déterminé ? Le lieu est-il toujours la condition nécessaire à la transmission des cultures, à la diffusion des savoirs ou bien, au contraire, celles-ci peuvent-elles se priver de toute attache, de toute appropriation, de toute fixation dans un lieu particulier ? Et en quoi l’établissement d’un lieu pour les cultures peut-il assurer l’avenir de la culture des savoirs, du savoir des cultures ?

Présenté par Raphaël Zagury-Orly



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24 Oct 2019Parole publique, parole privée // Anne Dufourmantelle00:19:12

La parole est ce médium toujours à la fois public et privé. Par la parole, en effet, l’humain outre passe continûment la démarcation entre le singulier et l’universel, entre la sphère commune et la sphère personnelle. Or si la parole est bien un tel médium, elle s’exerce néanmoins très différemment selon sa visée et sa finalité. En effet, la parole publique est sujette à des réseaux de signifiants et de référents qui, dans la sphère privée sont souvent inopérants, voire incongrus. Et inversement, la parole privée fait appel à des motifs et des prétextes tout autres que ceux reconnus et caractéristiques dans la sphère publique. Quelles sont ces différences ? Et comment penser une telle distinction au sein d’un même médium, la parole ?

Faut-il chercher à concilier l’intimité de la parole privée et l’universalité de la parole publique ? Si oui, de quel droit et en fonction de quel but ? Et sinon, comment régler l’équilibre entre ces deux paroles si profondément différentes, voire étrangères ?



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24 Oct 2019Parler ou communiquer ? // Barbara Cassin00:19:31

Parler à quelqu’un, disait Levinas, c’est faire que la personne à qui on s’adresse soit, ne serait-ce qu’un instant, la personne la plus importante du monde. Comment serions-nous, en effet, si personne, jamais, ne nous adressait la parole ? Outre cette vertu morale, la parole a bien d’autres facultés : elle agit quand elle est performative, elle impressionne, blesse, sauve, construit une histoire avec l’autre et, surtout, en tant que manifestation la plus sophistiquée et complexe du langage, elle sert à traduire la pensée, avec toutes les difficultés soulignées par Bergson que cela comporte. Pourtant, aujourd’hui, si on demandait quelle est sa fonction première, nul doute que la réponse, immédiate, serait : communiquer.

La valorise-t-on ainsi, ou bien la réduit-on, ou condamne-t-on à n’être qu’un vecteur technique de messages ?



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24 Oct 2019Quelles maisons pour la philosophie? // Benoît Goetz 00:13:54

Le philosophe erre dans le monde. S’exposant aux événements qui y surviennent, il cherche à y déceler une piste afin de les interpréter, et ainsi se met à inventer une certaine trajectoire qui, loin de l’abstraire du réel, lui ouvre les voies lui permettant d’y cheminer. Mais ce cheminement n’est jamais sûr et assuré, prédéterminé ou tout tracé. Il est bien plutôt jalonné de questionnements et de doutes, façonné d’interrogations et d’hypothèses, traversé par de multiples possibles et ouvert sur différentes orientations. Ainsi, il se dessine lentement et patiemment, il s’esquisse, à la fois, par percées de réflexion et par éclats d’imagination. Or à même cette errance et engagé dans ce cheminement fait d’incertitudes et de conjectures, clairsemé de soupçon tout autant que de désir, le philosophe rêve aussi de voir poindre, à l’horizon de sa pensée errante, un lieu.

Posons ainsi la question : quels lieux la philosophie peut-elle construire ? Ou encore, quel lieu pourrait l’accueillir, et l’animer, l’éveiller, voire la transmettre et la léguer aux générations futures ? Et que signifierait, pour le philosophe, séjourner ou habiter en un lieu ? Faire d’un lieu l’espace depuis lequel il pourrait bâtir l’édifice d’où la philosophie pourrait recevoir tout autant que donner ? Faire d’un lieu quelque chose comme sa maison ?

Présenté par Joseph Cohen.



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24 Oct 2019Quelles maisons pour les cultures? // Bruno Racine00:13:21

Depuis quel lieu imaginer une maison pour les cultures ? Comment construire, bâtir, élever un espace dédié à la transmission et à la propagation des cultures ? A partir de quelle instance, loi ou dessein ouvrir à une institution pour l’amplification des savoirs traversant et habitant, informant et affectant chacune de nos cultures ? En déployant ces questions, interrogeant la possibilité de penser un espace d’où peuvent se confier les savoirs et se façonner les cultures, nous entendons interroger l’alliance entre le lieu et les cultures, et donc cherchons à questionner l’emplacement des cultures et des savoirs. Une culture est-elle toujours tributaire d’un lieu ou bien peut-elle s’en dispenser et ne pas s’ancrer dans un emplacement déterminé ? Le lieu est-il toujours la condition nécessaire à la transmission des cultures, à la diffusion des savoirs ou bien, au contraire, celles-ci peuvent-elles se priver de toute attache, de toute appropriation, de toute fixation dans un lieu particulier ? Et en quoi l’établissement d’un lieu pour les cultures peut-il assurer l’avenir de la culture des savoirs, du savoir des cultures ?

Présenté par Raphaël Zagury-Orly.



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24 Oct 2019Parler ou communiquer? // Claude Hagège00:21:19

Parler à quelqu’un, disait Levinas, c’est faire que la personne à qui on s’adresse soit, ne serait-ce qu’un instant, la personne la plus importante du monde. Comment serions-nous, en effet, si personne, jamais, ne nous adressait la parole ? Outre cette vertu morale, la parole a bien d’autres facultés : elle agit quand elle est performative, elle impressionne, blesse, sauve, construit une histoire avec l’autre et, surtout, en tant que manifestation la plus sophistiquée et complexe du langage, elle sert à traduire la pensée, avec toutes les difficultés soulignées par Bergson que cela comporte. Pourtant, aujourd’hui, si on demandait quelle est sa fonction première, nul doute que la réponse, immédiate, serait : communiquer.

La valorise-t-on ainsi, ou bien la réduit-on, ou condamne-t-on à n’être qu’un vecteur technique de messages ?



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24 Oct 2019Qu'appelle-t-on prier? // Delphine Horvilleur00:13:24
Pour Aristote, la « prière » est l’une des figures de l’élocution. Mais le philosophe s’est gardé d’en analyser la logique inhérente. Arrachant la prière au rapport entre l’humain et Dieu, Aristote a cherché à la penser dans l’horizon de la Cité et donc comme une des modalités langagières du rapport entre humains. Prier, c’est s’adresser à l’Autre sans jamais pouvoir prédire ou présager de l’avenir de notre appel. Bien qu’elle puisse parfois offrir consolation ou donner une certaine tranquillité à l’âme, rien ne pourrait, dans la prière, se dire sûr ou assuré. Sa « logique » en appelle ainsi à un débordement de la logique. La prière demeure-t-elle une expérience religieuse particulière et personnelle, ou bien peut-elle être généralisée, et donc thématisée philosophiquement ? Et si la prière peut effectivement devenir un « thème », peut-elle aller jusqu’à se passer de Dieu ? Pour en discuter, ainsi que pour déployer ensemble les dynamiques propres et multiples de la « prière », nous recevrons trois philosophes et spécialistes des trois monothéismes : judaïsme, christianisme, islam.

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24 Oct 2019Quelles maisons pour les cultures? // Frédérique Aït-Touati00:08:42

Depuis quel lieu imaginer une maison pour les cultures ? Comment construire, bâtir, élever un espace dédié à la transmission et à la propagation des cultures ? A partir de quelle instance, loi ou dessein ouvrir à une institution pour l’amplification des savoirs traversant et habitant, informant et affectant chacune de nos cultures ? En déployant ces questions, interrogeant la possibilité de penser un espace d’où peuvent se confier les savoirs et se façonner les cultures, nous entendons interroger l’alliance entre le lieu et les cultures, et donc cherchons à questionner l’emplacement des cultures et des savoirs. Une culture est-elle toujours tributaire d’un lieu ou bien peut-elle s’en dispenser et ne pas s’ancrer dans un emplacement déterminé ? Le lieu est-il toujours la condition nécessaire à la transmission des cultures, à la diffusion des savoirs ou bien, au contraire, celles-ci peuvent-elles se priver de toute attache, de toute appropriation, de toute fixation dans un lieu particulier ? Et en quoi l’établissement d’un lieu pour les cultures peut-il assurer l’avenir de la culture des savoirs, du savoir des cultures ?

Présenté par Raphaël Zagury-Orly.



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24 Oct 2019Philosopher maintenant // Gisèle Sapiro : Crise et nouveaux défis 00:13:51


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24 Oct 2019Philosopher maintenant // Marc Crépon : Crise et nouveaux défis00:13:48


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24 Oct 2019Parole publique, parole privée // Mazarine Pingeot 00:20:23

La parole est ce médium toujours à la fois public et privé. Par la parole, en effet, l’humain outre passe continûment la démarcation entre le singulier et l’universel, entre la sphère commune et la sphère personnelle. Or si la parole est bien un tel médium, elle s’exerce néanmoins très différemment selon sa visée et sa finalité. En effet, la parole publique est sujette à des réseaux de signifiants et de référents qui, dans la sphère privée sont souvent inopérants, voire incongrus. Et inversement, la parole privée fait appel à des motifs et des prétextes tout autres que ceux reconnus et caractéristiques dans la sphère publique. Quelles sont ces différences ? Et comment penser une telle distinction au sein d’un même médium, la parole ?

Faut-il chercher à concilier l’intimité de la parole privée et l’universalité de la parole publique ? Si oui, de quel droit et en fonction de quel but ? Et sinon, comment régler l’équilibre entre ces deux paroles si profondément différentes, voire étrangères ?



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24 Oct 2019Parler ou communiquer ? // Michel Blay00:18:22

Parler à quelqu’un, disait Levinas, c’est faire que la personne à qui on s’adresse soit, ne serait-ce qu’un instant, la personne la plus importante du monde. Comment serions-nous, en effet, si personne, jamais, ne nous adressait la parole ? Outre cette vertu morale, la parole a bien d’autres facultés : elle agit quand elle est performative, elle impressionne, blesse, sauve, construit une histoire avec l’autre et, surtout, en tant que manifestation la plus sophistiquée et complexe du langage, elle sert à traduire la pensée, avec toutes les difficultés soulignées par Bergson que cela comporte. Pourtant, aujourd’hui, si on demandait quelle est sa fonction première, nul doute que la réponse, immédiate, serait : communiquer.

La valorise-t-on ainsi, ou bien la réduit-on, ou condamne-t-on à n’être qu’un vecteur technique de messages ?



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24 Oct 2019Qu'appelle-t-on prier? // Olivier-Thomas Venard00:24:05
Pour Aristote, la « prière » est l’une des figures de l’élocution. Mais le philosophe s’est gardé d’en analyser la logique inhérente. Arrachant la prière au rapport entre l’humain et Dieu, Aristote a cherché à la penser dans l’horizon de la Cité et donc comme une des modalités langagières du rapport entre humains. Prier, c’est s’adresser à l’Autre sans jamais pouvoir prédire ou présager de l’avenir de notre appel. Bien qu’elle puisse parfois offrir consolation ou donner une certaine tranquillité à l’âme, rien ne pourrait, dans la prière, se dire sûr ou assuré. Sa « logique » en appelle ainsi à un débordement de la logique. La prière demeure-t-elle une expérience religieuse particulière et personnelle, ou bien peut-elle être généralisée, et donc thématisée philosophiquement ? Et si la prière peut effectivement devenir un « thème », peut-elle aller jusqu’à se passer de Dieu ? Pour en discuter, ainsi que pour déployer ensemble les dynamiques propres et multiples de la « prière », nous recevrons trois philosophes et spécialistes des trois monothéismes : judaïsme, christianisme, islam.

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24 Oct 2019De l'opinion, regards philosophiques sur l'actualité // Patrick Savidan00:20:29
De l’actualité, de ce qui est en acte après avoir été en puissance, de ce qui arrive, de l’événement, la philosophie, depuis Aristote, n’a cessé de parler. Mais de l’actualité au sens usuel, des « actualités », telles qu’elles sont présentées à la télévision, à la radio ou dans les journaux, le philosophe est souvent un spectateur discret ou un témoin sans fonction particulière. Il n’est pas douteux pourtant que « ce qui arrive », les faits qui au jour le jour font l’« actualité », s’éclairerait d’un jour nouveau s’il était soumis au regard ou au crible des philosophes, analysé avec le langage et les concepts de la philosophie et non simplement décrit avec le langage stéréotypé des « observateurs » attitrés. Philosophie de l’actualité, actualité de la philosophie.

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13 Aug 2019Le corps // Catherine Rioult : Langages des corps - Corps écrit, corps exhibé, corps habillé00:22:24
Habiller le corps est-ce le contraindre ou bien le libérer ? Draper le corps, est-ce uniquement le cacher du regard des autres en se le dissimulant également à soi-même, ou bien serait-ce aussi l’émanciper, voire dégager la réalisation d’une liberté et d’une égalité dans la société ? En réalité, quelle « langue » parlent les vêtements ? Et à quelles fins veut-on faire de son corps une « écriture » ? Si la peau est « ce qu’il y a de plus profond en l’homme », pourquoi, et pour qui, y surajoute-t-on signes et graphes ?

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24 Oct 2019Philosopher maintenant // Frédéric Gros : Crise et nouveaux défis00:15:40


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24 Oct 2019Quelles maisons pour la philosophie ? // Thierry Paquot00:25:09

Le philosophe erre dans le monde. S’exposant aux événements qui y surviennent, il cherche à y déceler une piste afin de les interpréter, et ainsi se met à inventer une certaine trajectoire qui, loin de l’abstraire du réel, lui ouvre les voies lui permettant d’y cheminer. Mais ce cheminement n’est jamais sûr et assuré, prédéterminé ou tout tracé. Il est bien plutôt jalonné de questionnements et de doutes, façonné d’interrogations et d’hypothèses, traversé par de multiples possibles et ouvert sur différentes orientations. Ainsi, il se dessine lentement et patiemment, il s’esquisse, à la fois, par percées de réflexion et par éclats d’imagination. Or à même cette errance et engagé dans ce cheminement fait d’incertitudes et de conjectures, clairsemé de soupçon tout autant que de désir, le philosophe rêve aussi de voir poindre, à l’horizon de sa pensée errante, un lieu.

Posons ainsi la question : quels lieux la philosophie peut-elle construire ? Ou encore, quel lieu pourrait l’accueillir, et l’animer, l’éveiller, voire la transmettre et la léguer aux générations futures ? Et que signifierait, pour le philosophe, séjourner ou habiter en un lieu ? Faire d’un lieu l’espace depuis lequel il pourrait bâtir l’édifice d’où la philosophie pourrait recevoir tout autant que donner ? Faire d’un lieu quelque chose comme sa maison ?

Présenté par Joseph Cohen.



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06 Dec 2019Le temps // L'irréversible et la nostalgie : Cynthia Fleury - Temps et conscience00:54:42

L’être humain recèle toujours une certaine nostalgie. Et sans doute cette expérience de la nostalgie est-elle, avec l’émerveillement, la source du philosopher. En quoi consiste-t-elle, la nostalgie ? En l’appel d’un passé révolu ou d’un lieu perdu. Or cet appel n’émane pas d’un passé ou d’un lieu vers lequel l’être humain n’aurait qu’à retourner afin de s’y installer ou s’y cloîtrer au détriment de son présent. Cette interpellation, comme le remarquait Novalis, engage l’être humain à voir au cœur du présent se révéler la pleine conscience du temps, et donc l’irréversibilité essentielle de la temporalité. Pleine conscience du temps au cœur du présent, la nostalgie n’est ainsi jamais le retour à ce qui aura été oublié, à la terre natale que l’on aurait quittée ou à l’enfance perdue. Bien plutôt, la nostalgie, cette « douleur que pose la proximité du lointain », pour reprendre ici la phrase de Heidegger, si elle nous expose à une certaine expérience du retour, nous fait se retourner vers une autre terre que celle que nous aurions quittée, une autre enfance que celle que nous aurions vécue, et nous engage à une autre remémoration que la représentation de ce qui aurait été oublié. La nostalgie, justement parce que le temps a et est passé, nous plonge dans la constatation que l’instant vécu au présent, on ne le vivra jamais plus. On le vit pleinement et en le vivant, il passe aussi hors du présent pour se conjuguer au passé. C’est pourquoi l’instant vécu, même s’il passe et se voit dépassé, n’est jamais entièrement perdu. Il vient habiter la mémoire, là où la réminiscence peut toujours rappeler le passé au présent dans l’expérience du souvenir. Mais est-ce là une chance ou un malheur ? Une richesse ou un tourment ? L’être humain, pris dans l’invariabilité irréversible du temps, se voit-il condamné à vivre dans la douleur du temps passé ou alors celle-ci peut-elle le projeter vers ce qu’il a à être ? Et si oui, comment ? À partir de quel temps la pensée philosophique ouvre-t-elle à la possibilité pour l’humain de constituer une idée d’humanité capable d’incarner à la fois une conscience du passé historique tout en l’orientant vers un avenir ?

Présenté par Robert Maggiori.



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06 Dec 2019Le temps // L'irréversible et la nostalgie : Camille Riquier - Temps et conscience00:32:23

L’être humain recèle toujours une certaine nostalgie. Et sans doute cette expérience de la nostalgie est-elle, avec l’émerveillement, la source du philosopher. En quoi consiste-t-elle, la nostalgie ? En l’appel d’un passé révolu ou d’un lieu perdu. Or cet appel n’émane pas d’un passé ou d’un lieu vers lequel l’être humain n’aurait qu’à retourner afin de s’y installer ou s’y cloîtrer au détriment de son présent. Cette interpellation, comme le remarquait Novalis, engage l’être humain à voir au cœur du présent se révéler la pleine conscience du temps, et donc l’irréversibilité essentielle de la temporalité. Pleine conscience du temps au cœur du présent, la nostalgie n’est ainsi jamais le retour à ce qui aura été oublié, à la terre natale que l’on aurait quittée ou à l’enfance perdue. Bien plutôt, la nostalgie, cette « douleur que pose la proximité du lointain », pour reprendre ici la phrase de Heidegger, si elle nous expose à une certaine expérience du retour, nous fait se retourner vers une autre terre que celle que nous aurions quittée, une autre enfance que celle que nous aurions vécue, et nous engage à une autre remémoration que la représentation de ce qui aurait été oublié. La nostalgie, justement parce que le temps a et est passé, nous plonge dans la constatation que l’instant vécu au présent, on ne le vivra jamais plus. On le vit pleinement et en le vivant, il passe aussi hors du présent pour se conjuguer au passé. C’est pourquoi l’instant vécu, même s’il passe et se voit dépassé, n’est jamais entièrement perdu. Il vient habiter la mémoire, là où la réminiscence peut toujours rappeler le passé au présent dans l’expérience du souvenir. Mais est-ce là une chance ou un malheur ? Une richesse ou un tourment ? L’être humain, pris dans l’invariabilité irréversible du temps, se voit-il condamné à vivre dans la douleur du temps passé ou alors celle-ci peut-elle le projeter vers ce qu’il a à être ? Et si oui, comment ? À partir de quel temps la pensée philosophique ouvre-t-elle à la possibilité pour l’humain de constituer une idée d’humanité capable d’incarner à la fois une conscience du passé historique tout en l’orientant vers un avenir ?

Présenté par Robert Maggiori.



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02 Sep 2019Pudeur et intimité // Éric Fiat 01:09:38

La pudeur, aidos, est un cadeau des dieux. Elle a été, semble-t-il donnée aux hommes en même temps que le sens de la justice, selon le Protagoras de Platon, ou en même temps que la liberté, selon la Science nouvelle de Giambattista Vico.

C’est dire qu’on ne saurait la réduire a son aspect psychologique de protection de l’intimité. Elle tient à cette « honte » ou « vergogne » qui nous retient de léser autrui et retient autrui de nous léser, en tant qu’elle « tient caché » ce qu’on ne saura jamais d’autrui et ce qu’autrui ne saura jamais de nous, désarmant ainsi toute emprise, des autres sur nous, de nous sur les autres.

En ce sens, la pudeur dessine une « zone sacrée », où naît le respect et où peut croître l’humanité elle-même.



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24 Oct 2019Qu'appelle-t-on prier? // Abdennour Bidar 00:28:42
Pour Aristote, la « prière » est l’une des figures de l’élocution. Mais le philosophe s’est gardé d’en analyser la logique inhérente. Arrachant la prière au rapport entre l’humain et Dieu, Aristote a cherché à la penser dans l’horizon de la Cité et donc comme une des modalités langagières du rapport entre humains. Prier, c’est s’adresser à l’Autre sans jamais pouvoir prédire ou présager de l’avenir de notre appel. Bien qu’elle puisse parfois offrir consolation ou donner une certaine tranquillité à l’âme, rien ne pourrait, dans la prière, se dire sûr ou assuré. Sa « logique » en appelle ainsi à un débordement de la logique. La prière demeure-t-elle une expérience religieuse particulière et personnelle, ou bien peut-elle être généralisée, et donc thématisée philosophiquement ? Et si la prière peut effectivement devenir un « thème », peut-elle aller jusqu’à se passer de Dieu ? Pour en discuter, ainsi que pour déployer ensemble les dynamiques propres et multiples de la « prière », nous recevrons trois philosophes et spécialistes des trois monothéismes : judaïsme, christianisme, islam.

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26 Jun 2019Le corps // Anne Gotman : Sculpter son corps - Corps sportif, corps érotique, corps esthétique00:26:34
Peut-on toujours façonner le corps comme s’il était un matériau étendu, malléable, transformable ? Le « sculpter » pour en faire l’extension esthétique de soi-même, le rendre plus performant, plus désirable, plus érotique ? Que signifie philosophiquement un tel geste ? Son corps propre peut-il être le reflet esthétisant de sa pensée ? Si oui, comment le juger beau ou laid ? Quels critères permettent de statuer sur ce que serait la beauté ou la laideur d’un corps ? Et si de tels critères existent, comment juger du dépérissement inévitable du corps ?

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08 Nov 2019Leçons de philosophie // Camille Riquier : Bergson et le temps 00:57:53


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08 Nov 2019Leçons de philosophie // Catherine Chalier : Levinas et le visage 00:55:20


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08 Nov 2019Qu'est-ce que la philosophie? // Emanuele Coccia 00:20:58
Conférence Qu'est-ce que la philosophie? donnée par Emanuele Coccia le 7 juin 2018 au Musée océanographique dans le cadre du Colloque des Rencontres Philosophiques de Monaco.

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08 Nov 2019Leçons de philosophie // Géraldine Muhlmann : Arendt et le mal00:59:27


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08 Nov 2019Leçons de philosophie // Gérard Bensussan : Derrida et l'hospitalité 01:09:33


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14 Aug 2019Répondre de la violence // Jacques de Saint-Victor : Violence des mots 00:30:09
Si le langage est le moyen privilégié pour déjouer, voire freiner ou contrecarrer les conflits, les discordes et les mésententes qui peuvent souvent dégénérer en manifestations de violence réelles, il peut aussi attiser et provoquer des violences tout aussi brutales. Il déclenche en effet des situations d’inextricables barbaries où les hommes se trouvent pris dans des luttes de pouvoir excitées par des volontés aiguës de domination. De l’insulte à la médisance, du mensonge à la manipulation, du dénigrement à l’indifférence, le langage peut s’avérer être le théâtre non pas d’une rencontre mais d’une violente stratégie d’exclusion, d’ostracisme et de rejet de l’autre. En quoi et comment la pensée philosophique peut-elle empêcher le langage de sombrer dans de tels effets, capables, à eux seuls, de miner le tissu de nos rapports personnels et publics ?

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15 Aug 2019L'Humain // Judith Revel : Suis-je responsable de l'humanité ? 00:27:22
Si l’humain appartient indubitablement à l’humanité, en quoi cette appartenance affecte-t-elle nos existences singulières ? Entre le fait de se sentir humain et appartenir à l’humanité entière, y aurait-il un rapport, une relation, un passage, et si oui, comment le penser et le déterminer ? Pourquoi appartenir à l’humanité exigerait-il de tout humain une responsabilité, voire un engagement éthique ? Si l’humain doit se sentir responsable de l’humanité entière comment ce sentiment de responsabilité peut-il s’incarner et se réaliser en un agir concret, une politique réelle capable de reconnaître l’humanité au cœur de tout humain ?

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14 Aug 2019Répondre de la violence // Marc Crépon : Sortir de la violence 00:29:41
Que peut la philosophie face aux manifestations innombrables de la violence ? Peut-elle se satisfaire de les décrire, d’en expliquer les causes et les effets ou d’expliciter en quoi sont-elles capables d’abîmer l’humain ? Certes, la philosophie ne saurait se passer de l’exigence d’analyser les multiples violences qui nous traversent. Mais peut-elle s’en tenir à cette activité explicative et descriptive ? Ne doit-elle pas aussi offrir des possibilités, proposer des pistes, suggérer des passages où poindrait une sortie de la violence ? N’est-ce pas là justement la tâche, voire l’espoir de la philosophie : ouvrir pour l’humain la voie vers un monde au-delà de la violence ?

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08 Nov 2019Leçons de philosophie // Marlène Zarader : Heidegger et la mort00:58:18


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08 Nov 2019Leçons de philosophie // Michel Contat : Sartre et la liberté 00:48:01


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08 Nov 2019Leçons de philosophie // Miguel de Beistegui : Deleuze et le désir 00:50:51


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14 Aug 2019Répondre de la violence // Céline Spector : Violences politiques, politiques de la violence 00:26:50
La pensée politique, depuis Platon, a toujours tenté de rendre possible un « vivre ensemble », et donc d’enrayer ce qui l’empêche : la violence. En effet, sortir l’homme d’un état de nature où chaque individu est engagé dans une perpétuelle lutte pour sa survie, où l’autre est d’emblée une menace, sinon un ennemi à abattre, a été la première exigence du politique. Mais jusqu’où le politique peut-il aller dans la mise en œuvre de cette exigence ? Plus encore : jusqu’à quel point le politique est-il justifié à user de violence pour circonscrire la violence ? Lui est-il permis d’entraver les libertés individuelles pour garantir la sécurité de la société en général ? Et, si oui, où tracer la limite d’une telle atteinte, comment éviter la dérive du politique vers la violence autoritaire ?

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14 Aug 2019Répondre de la violence // Guillaume le Blanc : Violences politiques, politiques de la violence00:32:38
La pensée politique, depuis Platon, a toujours tenté de rendre possible un « vivre ensemble », et donc d’enrayer ce qui l’empêche : la violence. En effet, sortir l’homme d’un état de nature où chaque individu est engagé dans une perpétuelle lutte pour sa survie, où l’autre est d’emblée une menace, sinon un ennemi à abattre, a été la première exigence du politique. Mais jusqu’où le politique peut-il aller dans la mise en œuvre de cette exigence ? Plus encore : jusqu’à quel point le politique est-il justifié à user de violence pour circonscrire la violence ? Lui est-il permis d’entraver les libertés individuelles pour garantir la sécurité de la société en général ? Et, si oui, où tracer la limite d’une telle atteinte, comment éviter la dérive du politique vers la violence autoritaire ?

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14 Aug 2019Répondre de la violence // Geneviève Delaisi de Parseval : Les violences au secret 00:27:46
Les scènes de violences emplissent notre quotidien. Même si elles se déroulent aux confins de la planète, nous en sommes les témoins directs, grâce à la multitude des réseaux d’information. Notre société ne cesse aussi de représenter la violence, d’en décrire les effets dévastateurs, voire d’en inventer de nouvelles, comme si elle était mystérieusement fascinée par celle-ci. Mais que dire de ces scènes de violences secrètes, refoulées et occultées par la société ? Que dire de ces violences qui ne se déchaînent que dans la sphère de l’intimité privée, qui se propagent loin du regard de la sphère publique ? Comment la pensée philosophique peut-elle éclairer les arcanes de ces violences secrètes qui, chaque fois singulièrement, violent la dignité de nos individualités et de nos relations personnelles ?

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14 Aug 2019Répondre de la violence // Simon Lemoine : Les violences au secret 00:26:22
Les scènes de violences emplissent notre quotidien. Même si elles se déroulent aux confins de la planète, nous en sommes les témoins directs, grâce à la multitude des réseaux d’information. Notre société ne cesse aussi de représenter la violence, d’en décrire les effets dévastateurs, voire d’en inventer de nouvelles, comme si elle était mystérieusement fascinée par celle-ci. Mais que dire de ces scènes de violences secrètes, refoulées et occultées par la société ? Que dire de ces violences qui ne se déchaînent que dans la sphère de l’intimité privée, qui se propagent loin du regard de la sphère publique ? Comment la pensée philosophique peut-elle éclairer les arcanes de ces violences secrètes qui, chaque fois singulièrement, violent la dignité de nos individualités et de nos relations personnelles ?

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13 Aug 2019Le corps // Philippe Liotard : Langages des corps - Corps écrit, corps exhibé, corps habillé00:26:34
Habiller le corps est-ce le contraindre ou bien le libérer ? Draper le corps, est-ce uniquement le cacher du regard des autres en se le dissimulant également à soi-même, ou bien serait-ce aussi l’émanciper, voire dégager la réalisation d’une liberté et d’une égalité dans la société ? En réalité, quelle « langue » parlent les vêtements ? Et à quelles fins veut-on faire de son corps une « écriture » ? Si la peau est « ce qu’il y a de plus profond en l’homme », pourquoi, et pour qui, y surajoute-t-on signes et graphes ?

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14 Aug 2019Répondre de la violence // Mark Alizart : Esthétiques de la violence 00:25:59
La singularité de l’esthétique est de faire apparaître une représentation harmonieuse de l’homme et de la société. Cependant, elle ne saurait se cantonner à cette tâche : elle s’aventure aussi dans l’examen de ce qui déborde toute représentation conceptuelle du Beau. En effet, l’esthétique expose aussi la pensée à ce qui lui arrive et qu’elle ne peut convertir en représentation : elle l’entraîne dans une confrontation abyssale avec le sublime. Or c’est très précisément là que se situe l’impossibilité de distinguer la beauté de l’horreur, l’harmonie de la monstruosité, la raison de l’injustifiable. C’est dans ce lieu d’indifférenciation que l’homme court le risque d’abîmer la possibilité même de sa rationalité, et de s’ouvrir à la propagation d’une violence inhumaine sans nom. Si l’esthétique renferme bien une forme de connaissance, comment peut-elle nous fournir une compréhension de cette violence incompréhensible et injustifiable, et les moyens de l’endiguer ?

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08 Nov 2019Leçons de philosophie // Robert Maggiori : Jankélévitch et l'amour00:56:44


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08 Nov 2019Leçons de philosophie // Sabine Prokhoris : Freud et le rêve 00:56:48


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08 Nov 2019Leçons de philosophie // Sandra Laugier : Wittgenstein et le langage 00:52:53


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14 Aug 2019Répondre de la violence // Hicham-Stéphane Affeissa : Nature et violence 00:34:53
Si la nature est à la fois le vivier ou la ressource bienfaisante et l’environnement protecteur de l’humain, elle peut aussi devenir la plus puissante et dévastatrice des menaces pour l’humanité. Pourquoi, de bienfaisante, la nature peut-elle se transformer en péril ? Est-ce depuis elle-même qu’elle s’élève contre l’homme ou bien est-ce suite à la volonté humaine de la maîtriser et de l’approprier, de la dominer pour satisfaire ses besoins ? Or, si la nature aujourd’hui ne cesse de se retourner violemment contre l’homme, de se révolter face aux multiples atteintes et attaques que celui-ci lui inflige, ne faut-il pas aussi se demander qui est le responsable de ce retournement ? Et, en second lieu, si, en réalité, il ne s’agit pas d’une violence de l’homme contre l’homme ?

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14 Aug 2019Répondre de la violence // Markus Gabriel : Nature et violence 00:29:36
Si la nature est à la fois le vivier ou la ressource bienfaisante et l’environnement protecteur de l’humain, elle peut aussi devenir la plus puissante et dévastatrice des menaces pour l’humanité. Pourquoi, de bienfaisante, la nature peut-elle se transformer en péril ? Est-ce depuis elle-même qu’elle s’élève contre l’homme ou bien est-ce suite à la volonté humaine de la maîtriser et de l’approprier, de la dominer pour satisfaire ses besoins ? Or, si la nature aujourd’hui ne cesse de se retourner violemment contre l’homme, de se révolter face aux multiples atteintes et attaques que celui-ci lui inflige, ne faut-il pas aussi se demander qui est le responsable de ce retournement ? Et, en second lieu, si, en réalité, il ne s’agit pas d’une violence de l’homme contre l’homme ?

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15 Aug 2019L'Humain // Christian Godin : Être humain00:19:31
« Etre humain » peut s’entendre comme un appel à définir ce qu’est l’humain, ce qui le signifie et le détermine, le fonde et le constitue. L’histoire de la philosophie a, depuis toujours, cherché à répondre à cet appel, et tenté d’exprimer l’être de cet être nommé « humain », son origine et sa provenance, son essence et sa substance, ce qui le différencie ou le rapproche des autres êtres. Mais l’expression « être humain » peut aussi s’entendre comme une injonction éthique et révéler un « supplément moral » irréductible à sa définition ontologique. « Etre humain », dès lors, peut signifier non seulement ce qu’est l’humain, mais aussi ce que l’humain doit devenir et ce envers quoi il se doit d’advenir. Il ne s’agit pas, en effet, pour l’« être humain » de se définir uniquement en termes d’être, ni de comprendre le sens de son être, mais également de se hisser au-delà de ce qu’il est, par-delà sa définition ou compréhension ontologique, et de s’élever vers un idée éthique, celle d’humanité.

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15 Aug 2019L'Humain // Cynthia Fleury : Être humain00:20:36
« Etre humain » peut s’entendre comme un appel à définir ce qu’est l’humain, ce qui le signifie et le détermine, le fonde et le constitue. L’histoire de la philosophie a, depuis toujours, cherché à répondre à cet appel, et tenté d’exprimer l’être de cet être nommé « humain », son origine et sa provenance, son essence et sa substance, ce qui le différencie ou le rapproche des autres êtres. Mais l’expression « être humain » peut aussi s’entendre comme une injonction éthique et révéler un « supplément moral » irréductible à sa définition ontologique. « Etre humain », dès lors, peut signifier non seulement ce qu’est l’humain, mais aussi ce que l’humain doit devenir et ce envers quoi il se doit d’advenir. Il ne s’agit pas, en effet, pour l’« être humain » de se définir uniquement en termes d’être, ni de comprendre le sens de son être, mais également de se hisser au-delà de ce qu’il est, par-delà sa définition ou compréhension ontologique, et de s’élever vers un idée éthique, celle d’humanité.

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06 Dec 2019Le temps // Le temps file : Temps et accélération - Pierre-Antoine Chardel 00:27:47

Si sa définition traditionnelle marque en quoi le temps est une présence indéfinie, homogène et invariable au sein de laquelle se déploient êtres, choses et événements se succédant de façon ininterrompue, l’expérience du temps dévoile aussi cette présence constante comme tantôt alourdie par des lenteurs, tantôt avivée par des accélérations. Comment penser à la fois ces deux données irréconciliables du temps : son écoulement continu et les singularités de ses expériences vécues, qui en font varier la durée ? Sa constance et sa persévérance irréversibles et les moments, les instants, les scansions de ses expériences, parfois accusant des atermoiements, parfois filant telles des précipitations ? Il nous faudra aussi chercher à savoir en quoi ce qu’il convient de nommer l’accélération du temps entraîne des changements sociaux considérables, des transmutations politiques, des modifications insoupçonnées de la sphère intersubjective. En effet, l’actualité est traversée par une accélération du temps où de nouvelles possibilités d’existence ne cessent de s’ouvrir à un rythme effréné. Fort paradoxalement, nous ressentons le sentiment de ne plus posséder le temps nécessaire pour entreprendre quoi que ce soit. Et ainsi, les individus tendent à privilégier des activités de faible satisfaction, de court terme, par rapport à d’autres plus valorisantes, mais toujours différées. Or la technique n’est pas seule responsable de ce phénomène, la cause est aussi idéologique et correspond au « projet de la modernité » : le désir d’autonomie. Nous ne voulons être liés à rien et être toujours disponibles de sorte à ne jamais manquer quoi que ce soit. Quelles sont les sources et quelles seront les conséquences de cette situation temporelle affectant l’ensemble de nos expériences, personnelles et sociales ?

Présenté par Joseph Cohen.



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06 Dec 2019Le temps // Le temps file : Temps et accélération - Jean-Pierre Dupuy00:40:56

Si sa définition traditionnelle marque en quoi le temps est une présence indéfinie, homogène et invariable au sein de laquelle se déploient êtres, choses et événements se succédant de façon ininterrompue, l’expérience du temps dévoile aussi cette présence constante comme tantôt alourdie par des lenteurs, tantôt avivée par des accélérations. Comment penser à la fois ces deux données irréconciliables du temps : son écoulement continu et les singularités de ses expériences vécues, qui en font varier la durée ? Sa constance et sa persévérance irréversibles et les moments, les instants, les scansions de ses expériences, parfois accusant des atermoiements, parfois filant telles des précipitations ? Il nous faudra aussi chercher à savoir en quoi ce qu’il convient de nommer l’accélération du temps entraîne des changements sociaux considérables, des transmutations politiques, des modifications insoupçonnées de la sphère intersubjective. En effet, l’actualité est traversée par une accélération du temps où de nouvelles possibilités d’existence ne cessent de s’ouvrir à un rythme effréné. Fort paradoxalement, nous ressentons le sentiment de ne plus posséder le temps nécessaire pour entreprendre quoi que ce soit. Et ainsi, les individus tendent à privilégier des activités de faible satisfaction, de court terme, par rapport à d’autres plus valorisantes, mais toujours différées. Or la technique n’est pas seule responsable de ce phénomène, la cause est aussi idéologique et correspond au « projet de la modernité » : le désir d’autonomie. Nous ne voulons être liés à rien et être toujours disponibles de sorte à ne jamais manquer quoi que ce soit. Quelles sont les sources et quelles seront les conséquences de cette situation temporelle affectant l’ensemble de nos expériences, personnelles et sociales ?

Présenté par Joseph Cohen.



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27 Apr 2016De l'amour // Frédéric Worms : Aime ton prochain comme toi même - Amour et politique00:26:02
Si amour en politique il y a, c’est toujours afin de concilier ou réconcilier les êtres autour d’un projet de société commun et partagé. Il s’agit d’un dessein éthique au sein duquel les citoyens s’adonnent à faire valoir une conception du « vivre- ensemble ». Pourquoi alors parler d’amour ? Il se construit en effet au sein de ce « vivre-ensemble » non pas simplement une rationalité politique collective, mais aussi la possibilité de son dépassement ou de son débordement dans une « aimance » capable de transformer la socialité en communauté, voire en fraternité. Il nous appartiendra de poser la question philosophique de savoir comment maintenir l’équilibre entre l’agir et la décision politiques et cette « aimance » où les citoyens se reconnaissent, au-delà de la raison politique, en tant que frères et sœurs engagés dans un destin commun.

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25 Jun 2019Le corps // Sabine Prokhoris : Quels maux pour le corps? - Le corps souffrant00:23:05
« Je ne suis pas seulement logé dans mon corps ainsi qu’un pilote en son navire… mais lui suis conjoint très étroitement, et tellement confondu et mêlé que je compose un seul tout avec lui », écrit Descartes. Mais est-ce par l’entendement qu’on le réalise ? La « preuve » de cette « fusion » n’est-elle pas dans la souffrance elle-même ? À quelles expériences de pensée ouvre le corps qui souffre, le corps privé de certaines de ses fonctions, le corps handicapé, le corps fatigué, diminué ? Le corps n’est-il jamais vraiment senti et pensé que lorsqu’il impose ses douleurs psychiques ou physiques ?

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25 Feb 2016De l'amour // Christian Godin : Peut-on tout pardonner? - Amour et justice 00:30:05
L’amour relève la justice. Non pas qu’il la supprime ou l’abolit, mais bien plutôt parce que s’y exprime son accomplissement. Nous le voyons, par exemple, dans les scènes de pardon ou de grâce où la justice rétributive se suspend pour laisser se dire l’instant d’une réconciliation effective. En ces scènes, l’exigence n’est plus celle de la Loi, mais se fait supplément amoureux de miséricorde. D’où la question : comment penser ensemble la Loi qui juge en déterminant les peines selon un calcul de la rétribution et le geste d’absolution toujours au-delà̀ de la Loi ? Certes cette question se pose dans le sillage de l’histoire de la philosophie, mais elle touche aussi et permet d’aborder l’apport de la religion.

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14 Jan 2016De l'amour // Patrick Pharo: Amour narcissique et amour de l'autre00:30:51
Est-ce toi que j’aime ou aimé-je moi en toi ? Quel amant(e) ne s’est pas posé(e), au moins une fois, cette question ? Car elle interroge précisément l’ambiguïté qui hante toute relation amoureuse, à savoir celle entre le narcissisme de l’amant(e) et le désir d’aimer l’autre comme autre. Nous touchons ainsi au difficile équilibre entre amour narcissique et amour de l’autre. N’aime-t-on en l’autre que le reflet de soi-même ? Peut-on jamais aimer l’autre en tant qu’autre ? Comment ne pas transformer la relation amoureuse en une stratégie narcissique de manipulation, voire de domination, où l’autre n’est aimé que parce qu’il est utilisé en tant que moyen pour le bénéfice du soi ?

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21 Mar 2016De l'amour // Michel Erman : Aimer, mentir, trahir00:24:24
Tout amour porte en lui une promesse. Mais si la promesse ne peut se donner qu’en supposant l’impossibilité de la tenir, comment ne pas y voir déjà une logique mensongère et l’inévitabilité d’une trahison ? La promesse d’amour, pour se dire vraiment, est-elle toujours assujettie à la pure transparence ou bien doit elle aussi se réserver dans une certaine obliquité ? Aimer est-ce « tout » dire ou bien se garder de dire « tout » ? Peut-on mentir et trahir par fidélité à l’amour ? Ou aimer dans l’infidélité mensongère et traîtresse ?

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27 Jan 2015De l'amour // Denis Kambouchner : Désir, passion, jalousie00:21:04
L’amour se vit dans le désir de l’autre et là où les amants ne cessent de relancer leur relation en se livrant passionnément pour l’autre. Désir de l’autre et passion pour l’autre forment ainsi l’influx perpétuellement réinventé du rapport amoureux. C’est, en quelque sorte, son langage secret et unique ; l’expressivité qui rythme et offre la cadence insubstituable entre amants. Or si désir et passion traduisent l’expression propre et la dynamique personnelle, impénétrable, inaccessible de l’amour, peut-on éviter la jalousie de s’y immiscer ? En effet, comment ne pas jalousement retenir l’autre désiré à n’être que pour soi-même et ainsi restreindre sa liberté ? Comment, au coeur du désir et de la relation passionnelle, accepter dans la confiance la liberté de l’autre, voire donner à l’autre sa liberté dans l’alliance aimante ?

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27 Jan 2015De l'amour // Giulia Sissa : Désir, passion, jalousie 00:22:20
L’amour se vit dans le désir de l’autre et là où les amants ne cessent de relancer leur relation en se livrant passionnément pour l’autre. Désir de l’autre et passion pour l’autre forment ainsi l’influx perpétuellement réinventé du rapport amoureux. C’est, en quelque sorte, son langage secret et unique ; l’expressivité qui rythme et offre la cadence insubstituable entre amants. Or si désir et passion traduisent l’expression propre et la dynamique personnelle, impénétrable, inaccessible de l’amour, peut-on éviter la jalousie de s’y immiscer ? En effet, comment ne pas jalousement retenir l’autre désiré à n’être que pour soi-même et ainsi restreindre sa liberté ? Comment, au coeur du désir et de la relation passionnelle, accepter dans la confiance la liberté de l’autre, voire donner à l’autre sa liberté dans l’alliance aimante ?

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21 Mar 2016De l'amour // Monique Canto-Sperber : Aimer, mentir, trahir 00:25:22
Tout amour porte en lui une promesse. Mais si la promesse ne peut se donner qu’en supposant l’impossibilité de la tenir, comment ne pas y voir déjà une logique mensongère et l’inévitabilité d’une trahison ? La promesse d’amour, pour se dire vraiment, est-elle toujours assujettie à la pure transparence ou bien doit elle aussi se réserver dans une certaine obliquité ? Aimer est-ce « tout » dire ou bien se garder de dire « tout » ? Peut-on mentir et trahir par fidélité à l’amour ? Ou aimer dans l’infidélité mensongère et traîtresse ?

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17 Mar 2016De l'amour // Corine Pelluchon : Aime ton prochain comme toi-même 00:26:17
Si amour en politique il y a, c’est toujours afin de concilier ou réconcilier les êtres autour d’un projet de société commun et partagé. Il s’agit d’un dessein éthique au sein duquel les citoyens s’adonnent à faire valoir une conception du « vivre- ensemble ». Pourquoi alors parler d’amour ? Il se construit en effet au sein de ce « vivre-ensemble » non pas simplement une rationalité politique collective, mais aussi la possibilité de son dépassement ou de son débordement dans une « aimance » capable de transformer la socialité en communauté, voire en fraternité. Il nous appartiendra de poser la question philosophique de savoir comment maintenir l’équilibre entre l’agir et la décision politiques et cette « aimance » où les citoyens se reconnaissent, au-delà de la raison politique, en tant que frères et sœurs engagés dans un destin commun.

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21 Mar 2016De l'amour // Paul Audi : Aimer, mentir, trahir00:27:06
Tout amour porte en lui une promesse. Mais si la promesse ne peut se donner qu’en supposant l’impossibilité de la tenir, comment ne pas y voir déjà une logique mensongère et l’inévitabilité d’une trahison ? La promesse d’amour, pour se dire vraiment, est-elle toujours assujettie à la pure transparence ou bien doit elle aussi se réserver dans une certaine obliquité ? Aimer est-ce « tout » dire ou bien se garder de dire « tout » ? Peut-on mentir et trahir par fidélité à l’amour ? Ou aimer dans l’infidélité mensongère et traîtresse ?

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18 Oct 2016De l'amour // Nicolas Grimaldi : La rencontre amoureuse00:36:46
L’instant de la rencontre ouvre à l’entièreté de l’amour. Non pas qu’elle prédit ce qui arrivera entre l’amant(e) et l’aimé(e) ou détermine d’emblée ce qui peut arriver lorsque deux êtres se rencontrent, mais en ce qu’elle marque ineffaçablement les êtres qui se rencontrent. Et ce parce que la rencontre amoureuse suspend le monde environnant et projette les êtres dans un instant hors du temps où tout disparaît sauf le regard, le toucher, les paroles de l’autre. Or cet instant de la rencontre, hors du temps et où tout commence pourtant, en quoi et pourquoi est-il empreint d’amour ? Qu’est ce qui fait de la rencontre une rencontre amoureuse ? Est-elle reconnaissable et si oui comment et pourquoi ? Que se passe-t-il et qu’est-ce qui passe entre deux êtres au moment intempestif de leur rencontre amoureuse ?

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18 Oct 2016De l'amour // Cynthia Fleury : La rencontre amoureuse00:22:13
L’instant de la rencontre ouvre à l’entièreté de l’amour. Non pas qu’elle prédit ce qui arrivera entre l’amant(e) et l’aimé(e) ou détermine d’emblée ce qui peut arriver lorsque deux êtres se rencontrent, mais en ce qu’elle marque ineffaçablement les êtres qui se rencontrent. Et ce parce que la rencontre amoureuse suspend le monde environnant et projette les êtres dans un instant hors du temps où tout disparaît sauf le regard, le toucher, les paroles de l’autre. Or cet instant de la rencontre, hors du temps et où tout commence pourtant, en quoi et pourquoi est-il empreint d’amour ? Qu’est ce qui fait de la rencontre une rencontre amoureuse ? Est-elle reconnaissable et si oui comment et pourquoi ? Que se passe-t-il et qu’est-ce qui passe entre deux êtres au moment intempestif de leur rencontre amoureuse ?

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27 Jan 2020Le temps // Catherine Chalier : Ces passés qui ne passent pas - Temps, histoire, témoignage00:27:14

L’histoire – Hegel nous l’a enseigné – engage l’humanité à témoigner des événements qui l’ont constituée et façonnée. L’humanité se doit ainsi de se reconnaître dans le déploiement de son histoire, et donc se comprendre comme le devenir historique du sens, de l’éthique et de la raison. Paradoxalement, et à même ce devenir historique, il survient des événements aussi singuliers qu’imprévisibles qui, loin d’avancer et conforter le récit progressiste de l’histoire, le consomment et l’interrompent. En ce sens, tout en passant, le temps se voit toujours rattrapé par des événements historiques qui ne passent pas et ne se laissent pas reléguer au passé. Comment penser ces passés qui se refusent à leurs mises au passé et qui incessamment rompent, par leurs singularités ineffables, le fil directeur et conducteur, le sens, l’orientation et la raison de l’histoire ? Dans le sillage de cette question, il faudra donc repenser les modalités selon lesquelles l’homme peut se rapporter à ces événements historiques singuliers et comment ceux-ci affectent la possibilité même de constituer un discours rationnel quant à son devenir historique. Comment l’humanité doit-elle témoigner de son propre passé dès lors que ce passé emporte la possibilité même d’en témoigner ? Comment penser le témoignage d’événements historiques singuliers sans les réduire à une narrativité – narration ? – toujours déterminée et déjà trop prompte à les justifier ?

Présenté par Raphael Zagury-Orly.



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27 Jan 2020Le temps // Marc De Launay : Ces passés qui ne passent pas - Temps, histoire, témoignage00:28:10

L’histoire – Hegel nous l’a enseigné – engage l’humanité à témoigner des événements qui l’ont constituée et façonnée. L’humanité se doit ainsi de se reconnaître dans le déploiement de son histoire, et donc se comprendre comme le devenir historique du sens, de l’éthique et de la raison. Paradoxalement, et à même ce devenir historique, il survient des événements aussi singuliers qu’imprévisibles qui, loin d’avancer et conforter le récit progressiste de l’histoire, le consomment et l’interrompent. En ce sens, tout en passant, le temps se voit toujours rattrapé par des événements historiques qui ne passent pas et ne se laissent pas reléguer au passé. Comment penser ces passés qui se refusent à leurs mises au passé et qui incessamment rompent, par leurs singularités ineffables, le fil directeur et conducteur, le sens, l’orientation et la raison de l’histoire ? Dans le sillage de cette question, il faudra donc repenser les modalités selon lesquelles l’homme peut se rapporter à ces événements historiques singuliers et comment ceux-ci affectent la possibilité même de constituer un discours rationnel quant à son devenir historique. Comment l’humanité doit-elle témoigner de son propre passé dès lors que ce passé emporte la possibilité même d’en témoigner ? Comment penser le témoignage d’événements historiques singuliers sans les réduire à une narrativité – narration ? – toujours déterminée et déjà trop prompte à les justifier ?

Présenté par Raphael Zagury-Orly.



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28 Jan 2020Conférences // Georges Didi-Huberman : Allons-nous donc renoncer à être romantiques?00:52:02

L’assassinat de Rosa Luxemburg et de Karl Liebknecht, le 15 janvier 1919, fut comme un prélude déjà cruel aux « sombres temps » à venir du nazisme. Une question se posait déjà à certains penseurs de ce temps, au premier rang desquels Walter Benjamin et Ernst Bloch : comment construire une espérance politique à partir d’une telle barbarie en marche ? On s’aperçoit que les « testaments » des deux spartakistes assassinés avaient fait appel à un lyrisme poétique quelque peu surprenant au premier abord. Or ce lyrisme doit se comprendre à partir d’une position philosophique issue du premier romantisme allemand, ainsi que du romantisme républicain des Français des années 1830-1848. Les textes de jeunesse de Walter Benjamin en donnent, non seulement un témoignage, mais encore une raison d’être philosophique.

La conférence sera suivie d’un dialogue avec les membres fondateurs philosophes Joseph Cohen, professeur au University College Dublin, Robert Maggiori, critique littéraire (Libération) et Raphael Zagury-Orly, professeur à Sciences po.

La conférence se fait dans le cadre du Prix de la Principauté 2019 qui a été décerné à Georges Didi-Huberman conjointement par la Fondation Prince Pierre et les Rencontres Philosophiques de Monaco pour l’ensemble de son oeuvre.




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21 Feb 2020Le temps // D'où vient le temps? : Nicolas de Warren - Temps et être00:34:20

En quel lieu se lient temps et être ? Depuis quelle origine le temps se révèle-t-il comme le milieu où l’être apparaît ou peut apparaître ? Depuis quelle source le temps détermine-t-il l’être de tous les êtres ? En allant à la limite de cette question : d’où provient le don du temps et comment constitue-t-il l’horizon à partir duquel nous pouvons percevoir l’être des mots et des choses, des êtres et des existences ? D’où vient, en somme, le présent du temps, ce à partir de quoi nous pouvons penser à la fois le temps qui passe et le temps qui vient ?

Présentée par Joseph Cohen.



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21 Feb 2020Enseigner la philosophie // Brigitte Sitbon 00:11:06

Poser la question de l’enseignement de la philosophie en France, c’est, d’abord, reconnaître cette caractéristique française qui est d’exposer dès le secondaire les élèves non aux grands courants ni à l’histoire de doctrine, mais aux problèmes et aux problématiques de la pensée philosophique et ainsi rappeler, maintenir, soutenir l’engagement pédagogique de faire de la philosophie une pierre de voûte de la formation intellectuelle, culturelle et civique de tout un chacun. Mais c’est aussi, et peut-être surtout, ne pas esquiver la lourde tâche d’élaborer une réflexion approfondie et circonstanciée sur les nouveaux défis et difficultés que pourrait connaître l’enseignement de la discipline aujourd’hui : défis « internes », tenant à sa réorganisation, dont il faut évaluer la nécessité, et défis « externes », venant de nouvelles donnes sociales, économiques, politiques et technologiques. Faire l’état des lieux de l’enseignement de la philosophie en France, c’est s’interroger sur le sens que doit avoir une « réforme » et les perspectives que celle-ci peut ouvrir ou fermer. La « pensée française » doit grandement à la présence d’un enseignement de la philosophie dispensé aux lycéens et lycéennes. Cette présence est-elle toujours garantie ? Sous quelle forme peut-elle se révéler encore plus féconde ? Qu’en est-il aujourd’hui, qu’en sera-t-il demain, de l’enseignement de la philosophie en France ?

Présentée par Robert Maggiori, philosophe et membre fondateur des Rencontres Philosophiques de Monaco.



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21 Feb 2020Table ronde sur les Soins palliatifs dans la société moderne // Court spectacle par l’Equipe de l’Unité de Soins Palliatifs01:18:42

Table ronde sur les Soins palliatifs dans la société moderne : M. le Conseiller de Gouvernement, Mme le Directeur du CHPG ; Dr Jean-Marc LA PIANA, Directeur de La Maison de Gardanne, pionnier et figure des Soins palliatifs en France, le Président de l’EAPC (European Association for Palliative Care) ; Mme Josiane TADDEI, Présidente de JATALV, et Robert Maggiori, philosophe et membre fondateur des Rencontres Philosophiques de Monaco.

Modérateur : un ou une représentant(te) soignant(te).

Animation en cours de table ronde par Sandra MEUNIER, art-thérapeute et clown.

Débat avec le public.

Modérateur : Dr JF CIAIS, Chef de service des Soins palliatifs et supportifs



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21 Feb 2020Où va la philosophie française? // Hélène Cixous : Où va la pensée française? 00:26:57

Au sein de la grande tradition de la philosophie, celle-ci s’est toujours pensée comme la possibilité inhérente à l’être humain de se départir de son discours national en vue de le faire accéder à l’universalité de la raison. En même temps, la philosophie n’aura jamais cessé de s’inspirer de langues singulières. C’est ainsi que nous parlons, par exemple, de « philosophie allemande », « américaine » ou « anglo-saxonne », « grecque », et, aussi, « française ». En effet, toute l’histoire de la philosophie témoigne de cette tension à tel point qu’elle n’a jamais su se fixer dans l’une ou dans l’autre de ces deux tendances.

Notre dessein sera de penser le rapport entre la langue française et la pensée philosophique dans chacune de ces modalités en avançant les questions suivantes : comment l’universalité de la pensée philosophique se voit-elle interrogée, voire réorientée par la singularité de la langue française ? Quel avenir se tient encore en réserve au cœur de cette rencontre exceptionnelle entre ces deux langues, philosophique et française ? Comment cette rencontre, si prolifique et subtile, peut-elle encore aujourd’hui, créer et inventer ? Quelles sont les préoccupations majeures de ce que l’on entend par « philosophie française » aujourd’hui ?

Afin d’avoir quelque chance de comprendre les enjeux actuels à l’œuvre dans les multiples transformations de la philosophie française contemporaine, il nous faudra repenser non pas uniquement son rapport aux autres traditions philosophiques, mais aussi aux autres disciplines du savoir. Nous tenons à déployer la multiplication impressionnante des « gestes » à l’œuvre en philosophie française et en misant sur le débat entre ses différents courants, nous chercherons à présenter les questions les plus pressantes pour celle-ci tout en suggérant, sinon des passerelles entre ses multiples tendances au moins des mises au jour de leurs principaux motifs. Ainsi, nous rouvrirons au cœur de la philosophie française un dialogue soutenu entre ses différentes composantes et ses courants divergents en proposant à la fois des intersections entre philosophie française et les autres régimes de connaissance, tout en requérant les courants aujourd’hui majeurs de la philosophie française à confronter leurs approches : phénoménologique, herméneutique, théorie critique, déconstruction, épistémologie, philosophie analytique, néo-réalisme ou réalisme spéculatif, etc. Nous verrons se construire depuis ces vecteurs multiples, une reprise capable de mettre en question le statut du politique, de l’éthique, du sociétal ainsi que les différents domaines du savoir scientifique.

Ce colloque, coordonné par Isabelle Alfandary, Sandra Laugier, Astrid von Busekist, Raphael Zagury-Orly et Joseph Cohen, interrogera la « philosophie française » telle qu’elle s’énonce au présent et face à notre monde contemporain. En somme : « où va la philosophie française ? »



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21 Feb 2020Où va la philosophie française? // Georges Didi-Huberman : Où va la pensée française? 00:21:26

Au sein de la grande tradition de la philosophie, celle-ci s’est toujours pensée comme la possibilité inhérente à l’être humain de se départir de son discours national en vue de le faire accéder à l’universalité de la raison. En même temps, la philosophie n’aura jamais cessé de s’inspirer de langues singulières. C’est ainsi que nous parlons, par exemple, de « philosophie allemande », « américaine » ou « anglo-saxonne », « grecque », et, aussi, « française ». En effet, toute l’histoire de la philosophie témoigne de cette tension à tel point qu’elle n’a jamais su se fixer dans l’une ou dans l’autre de ces deux tendances.

Notre dessein sera de penser le rapport entre la langue française et la pensée philosophique dans chacune de ces modalités en avançant les questions suivantes : comment l’universalité de la pensée philosophique se voit-elle interrogée, voire réorientée par la singularité de la langue française ? Quel avenir se tient encore en réserve au cœur de cette rencontre exceptionnelle entre ces deux langues, philosophique et française ? Comment cette rencontre, si prolifique et subtile, peut-elle encore aujourd’hui, créer et inventer ? Quelles sont les préoccupations majeures de ce que l’on entend par « philosophie française » aujourd’hui ?

Afin d’avoir quelque chance de comprendre les enjeux actuels à l’œuvre dans les multiples transformations de la philosophie française contemporaine, il nous faudra repenser non pas uniquement son rapport aux autres traditions philosophiques, mais aussi aux autres disciplines du savoir. Nous tenons à déployer la multiplication impressionnante des « gestes » à l’œuvre en philosophie française et en misant sur le débat entre ses différents courants, nous chercherons à présenter les questions les plus pressantes pour celle-ci tout en suggérant, sinon des passerelles entre ses multiples tendances au moins des mises au jour de leurs principaux motifs. Ainsi, nous rouvrirons au cœur de la philosophie française un dialogue soutenu entre ses différentes composantes et ses courants divergents en proposant à la fois des intersections entre philosophie française et les autres régimes de connaissance, tout en requérant les courants aujourd’hui majeurs de la philosophie française à confronter leurs approches : phénoménologique, herméneutique, théorie critique, déconstruction, épistémologie, philosophie analytique, néo-réalisme ou réalisme spéculatif, etc. Nous verrons se construire depuis ces vecteurs multiples, une reprise capable de mettre en question le statut du politique, de l’éthique, du sociétal ainsi que les différents domaines du savoir scientifique.



Ce colloque, coordonné par Isabelle Alfandary, Sandra Laugier, Astrid von Busekist, Raphael Zagury-Orly et Joseph Cohen, interrogera la « philosophie française » telle qu’elle s’énonce au présent et face à notre monde contemporain. En somme : « où va la philosophie française ? »




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05 Mar 2020Où va la philosophie française ? // Gérard Bensussan : Philosophie et religion00:21:53

Au sein de la grande tradition de la philosophie, celle-ci s’est toujours pensée comme la possibilité inhérente à l’être humain de se départir de son discours national en vue de le faire accéder à l’universalité de la raison. En même temps, la philosophie n’aura jamais cessé de s’inspirer de langues singulières. C’est ainsi que nous parlons, par exemple, de « philosophie allemande », « américaine » ou « anglo-saxonne », « grecque », et, aussi, « française ». En effet, toute l’histoire de la philosophie témoigne de cette tension à tel point qu’elle n’a jamais su se fixer dans l’une ou dans l’autre de ces deux tendances.

Notre dessein sera de penser le rapport entre la langue française et la pensée philosophique dans chacune de ces modalités en avançant les questions suivantes : comment l’universalité de la pensée philosophique se voit-elle interrogée, voire réorientée par la singularité de la langue française ? Quel avenir se tient encore en réserve au cœur de cette rencontre exceptionnelle entre ces deux langues, philosophique et française ? Comment cette rencontre, si prolifique et subtile, peut-elle encore aujourd’hui, créer et inventer ? Quelles sont les préoccupations majeures de ce que l’on entend par « philosophie française » aujourd’hui ?

Afin d’avoir quelque chance de comprendre les enjeux actuels à l’œuvre dans les multiples transformations de la philosophie française contemporaine, il nous faudra repenser non pas uniquement son rapport aux autres traditions philosophiques, mais aussi aux autres disciplines du savoir. Nous tenons à déployer la multiplication impressionnante des « gestes » à l’œuvre en philosophie française et en misant sur le débat entre ses différents courants, nous chercherons à présenter les questions les plus pressantes pour celle-ci tout en suggérant, sinon des passerelles entre ses multiples tendances au moins des mises au jour de leurs principaux motifs. Ainsi, nous rouvrirons au cœur de la philosophie française un dialogue soutenu entre ses différentes composantes et ses courants divergents en proposant à la fois des intersections entre philosophie française et les autres régimes de connaissance, tout en requérant les courants aujourd’hui majeurs de la philosophie française à confronter leurs approches : phénoménologique, herméneutique, théorie critique, déconstruction, épistémologie, philosophie analytique, néo-réalisme ou réalisme spéculatif, etc. Nous verrons se construire depuis ces vecteurs multiples, une reprise capable de mettre en question le statut du politique, de l’éthique, du sociétal ainsi que les différents domaines du savoir scientifique.

Ce colloque, coordonné par Isabelle Alfandary, Sandra Laugier, Astrid von Busekist, Raphael Zagury-Orly et Joseph Cohen, interrogera la « philosophie française » telle qu’elle s’énonce au présent et face à notre monde contemporain. En somme : « où va la philosophie française ? »




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05 Mar 2020Où va la philosophie française? // Philippe Portier : Philosophie et religion00:32:27

Au sein de la grande tradition de la philosophie, celle-ci s’est toujours pensée comme la possibilité inhérente à l’être humain de se départir de son discours national en vue de le faire accéder à l’universalité de la raison. En même temps, la philosophie n’aura jamais cessé de s’inspirer de langues singulières. C’est ainsi que nous parlons, par exemple, de « philosophie allemande », « américaine » ou « anglo-saxonne », « grecque », et, aussi, « française ». En effet, toute l’histoire de la philosophie témoigne de cette tension à tel point qu’elle n’a jamais su se fixer dans l’une ou dans l’autre de ces deux tendances.

Notre dessein sera de penser le rapport entre la langue française et la pensée philosophique dans chacune de ces modalités en avançant les questions suivantes : comment l’universalité de la pensée philosophique se voit-elle interrogée, voire réorientée par la singularité de la langue française ? Quel avenir se tient encore en réserve au cœur de cette rencontre exceptionnelle entre ces deux langues, philosophique et française ? Comment cette rencontre, si prolifique et subtile, peut-elle encore aujourd’hui, créer et inventer ? Quelles sont les préoccupations majeures de ce que l’on entend par « philosophie française » aujourd’hui ?

Afin d’avoir quelque chance de comprendre les enjeux actuels à l’œuvre dans les multiples transformations de la philosophie française contemporaine, il nous faudra repenser non pas uniquement son rapport aux autres traditions philosophiques, mais aussi aux autres disciplines du savoir. Nous tenons à déployer la multiplication impressionnante des « gestes » à l’œuvre en philosophie française et en misant sur le débat entre ses différents courants, nous chercherons à présenter les questions les plus pressantes pour celle-ci tout en suggérant, sinon des passerelles entre ses multiples tendances au moins des mises au jour de leurs principaux motifs. Ainsi, nous rouvrirons au cœur de la philosophie française un dialogue soutenu entre ses différentes composantes et ses courants divergents en proposant à la fois des intersections entre philosophie française et les autres régimes de connaissance, tout en requérant les courants aujourd’hui majeurs de la philosophie française à confronter leurs approches : phénoménologique, herméneutique, théorie critique, déconstruction, épistémologie, philosophie analytique, néo-réalisme ou réalisme spéculatif, etc. Nous verrons se construire depuis ces vecteurs multiples, une reprise capable de mettre en question le statut du politique, de l’éthique, du sociétal ainsi que les différents domaines du savoir scientifique.

Ce colloque, coordonné par Isabelle Alfandary, Sandra Laugier, Astrid von Busekist, Raphael Zagury-Orly et Joseph Cohen, interrogera la « philosophie française » telle qu’elle s’énonce au présent et face à notre monde contemporain. En somme : « où va la philosophie française ? »




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05 Mar 2020Où va la philosophie française ? // Nathalie Sarthou Lajus : Philosophie et religion00:28:46

Au sein de la grande tradition de la philosophie, celle-ci s’est toujours pensée comme la possibilité inhérente à l’être humain de se départir de son discours national en vue de le faire accéder à l’universalité de la raison. En même temps, la philosophie n’aura jamais cessé de s’inspirer de langues singulières. C’est ainsi que nous parlons, par exemple, de « philosophie allemande », « américaine » ou « anglo-saxonne », « grecque », et, aussi, « française ». En effet, toute l’histoire de la philosophie témoigne de cette tension à tel point qu’elle n’a jamais su se fixer dans l’une ou dans l’autre de ces deux tendances.

Notre dessein sera de penser le rapport entre la langue française et la pensée philosophique dans chacune de ces modalités en avançant les questions suivantes : comment l’universalité de la pensée philosophique se voit-elle interrogée, voire réorientée par la singularité de la langue française ? Quel avenir se tient encore en réserve au cœur de cette rencontre exceptionnelle entre ces deux langues, philosophique et française ? Comment cette rencontre, si prolifique et subtile, peut-elle encore aujourd’hui, créer et inventer ? Quelles sont les préoccupations majeures de ce que l’on entend par « philosophie française » aujourd’hui ?

Afin d’avoir quelque chance de comprendre les enjeux actuels à l’œuvre dans les multiples transformations de la philosophie française contemporaine, il nous faudra repenser non pas uniquement son rapport aux autres traditions philosophiques, mais aussi aux autres disciplines du savoir. Nous tenons à déployer la multiplication impressionnante des « gestes » à l’œuvre en philosophie française et en misant sur le débat entre ses différents courants, nous chercherons à présenter les questions les plus pressantes pour celle-ci tout en suggérant, sinon des passerelles entre ses multiples tendances au moins des mises au jour de leurs principaux motifs. Ainsi, nous rouvrirons au cœur de la philosophie française un dialogue soutenu entre ses différentes composantes et ses courants divergents en proposant à la fois des intersections entre philosophie française et les autres régimes de connaissance, tout en requérant les courants aujourd’hui majeurs de la philosophie française à confronter leurs approches : phénoménologique, herméneutique, théorie critique, déconstruction, épistémologie, philosophie analytique, néo-réalisme ou réalisme spéculatif, etc. Nous verrons se construire depuis ces vecteurs multiples, une reprise capable de mettre en question le statut du politique, de l’éthique, du sociétal ainsi que les différents domaines du savoir scientifique.

Ce colloque, coordonné par Isabelle Alfandary, Sandra Laugier, Astrid von Busekist, Raphael Zagury-Orly et Joseph Cohen, interrogera la « philosophie française » telle qu’elle s’énonce au présent et face à notre monde contemporain. En somme : « où va la philosophie française ? »




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05 Mar 2020Où va la philosophie française? // Olivier Abel : Philosophie et religion00:25:28

Au sein de la grande tradition de la philosophie, celle-ci s’est toujours pensée comme la possibilité inhérente à l’être humain de se départir de son discours national en vue de le faire accéder à l’universalité de la raison. En même temps, la philosophie n’aura jamais cessé de s’inspirer de langues singulières. C’est ainsi que nous parlons, par exemple, de « philosophie allemande », « américaine » ou « anglo-saxonne », « grecque », et, aussi, « française ». En effet, toute l’histoire de la philosophie témoigne de cette tension à tel point qu’elle n’a jamais su se fixer dans l’une ou dans l’autre de ces deux tendances.

Notre dessein sera de penser le rapport entre la langue française et la pensée philosophique dans chacune de ces modalités en avançant les questions suivantes : comment l’universalité de la pensée philosophique se voit-elle interrogée, voire réorientée par la singularité de la langue française ? Quel avenir se tient encore en réserve au cœur de cette rencontre exceptionnelle entre ces deux langues, philosophique et française ? Comment cette rencontre, si prolifique et subtile, peut-elle encore aujourd’hui, créer et inventer ? Quelles sont les préoccupations majeures de ce que l’on entend par « philosophie française » aujourd’hui ?

Afin d’avoir quelque chance de comprendre les enjeux actuels à l’œuvre dans les multiples transformations de la philosophie française contemporaine, il nous faudra repenser non pas uniquement son rapport aux autres traditions philosophiques, mais aussi aux autres disciplines du savoir. Nous tenons à déployer la multiplication impressionnante des « gestes » à l’œuvre en philosophie française et en misant sur le débat entre ses différents courants, nous chercherons à présenter les questions les plus pressantes pour celle-ci tout en suggérant, sinon des passerelles entre ses multiples tendances au moins des mises au jour de leurs principaux motifs. Ainsi, nous rouvrirons au cœur de la philosophie française un dialogue soutenu entre ses différentes composantes et ses courants divergents en proposant à la fois des intersections entre philosophie française et les autres régimes de connaissance, tout en requérant les courants aujourd’hui majeurs de la philosophie française à confronter leurs approches : phénoménologique, herméneutique, théorie critique, déconstruction, épistémologie, philosophie analytique, néo-réalisme ou réalisme spéculatif, etc. Nous verrons se construire depuis ces vecteurs multiples, une reprise capable de mettre en question le statut du politique, de l’éthique, du sociétal ainsi que les différents domaines du savoir scientifique.

Ce colloque, coordonné par Isabelle Alfandary, Sandra Laugier, Astrid von Busekist, Raphael Zagury-Orly et Joseph Cohen, interrogera la « philosophie française » telle qu’elle s’énonce au présent et face à notre monde contemporain. En somme : « où va la philosophie française ? »




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11 Mar 2020Où va la philosophie française? // Camille Froidevaux-Metterie : Genre et sexualité 00:31:18

Au sein de la grande tradition de la philosophie, celle-ci s’est toujours pensée comme la possibilité inhérente à l’être humain de se départir de son discours national en vue de le faire accéder à l’universalité de la raison. En même temps, la philosophie n’aura jamais cessé de s’inspirer de langues singulières. C’est ainsi que nous parlons, par exemple, de « philosophie allemande », « américaine » ou « anglo-saxonne », « grecque », et, aussi, « française ». En effet, toute l’histoire de la philosophie témoigne de cette tension à tel point qu’elle n’a jamais su se fixer dans l’une ou dans l’autre de ces deux tendances.

Notre dessein sera de penser le rapport entre la langue française et la pensée philosophique dans chacune de ces modalités en avançant les questions suivantes : comment l’universalité de la pensée philosophique se voit-elle interrogée, voire réorientée par la singularité de la langue française ? Quel avenir se tient encore en réserve au cœur de cette rencontre exceptionnelle entre ces deux langues, philosophique et française ? Comment cette rencontre, si prolifique et subtile, peut-elle encore aujourd’hui, créer et inventer ? Quelles sont les préoccupations majeures de ce que l’on entend par « philosophie française » aujourd’hui ?

Afin d’avoir quelque chance de comprendre les enjeux actuels à l’œuvre dans les multiples transformations de la philosophie française contemporaine, il nous faudra repenser non pas uniquement son rapport aux autres traditions philosophiques, mais aussi aux autres disciplines du savoir. Nous tenons à déployer la multiplication impressionnante des « gestes » à l’œuvre en philosophie française et en misant sur le débat entre ses différents courants, nous chercherons à présenter les questions les plus pressantes pour celle-ci tout en suggérant, sinon des passerelles entre ses multiples tendances au moins des mises au jour de leurs principaux motifs. Ainsi, nous rouvrirons au cœur de la philosophie française un dialogue soutenu entre ses différentes composantes et ses courants divergents en proposant à la fois des intersections entre philosophie française et les autres régimes de connaissance, tout en requérant les courants aujourd’hui majeurs de la philosophie française à confronter leurs approches : phénoménologique, herméneutique, théorie critique, déconstruction, épistémologie, philosophie analytique, néo-réalisme ou réalisme spéculatif, etc. Nous verrons se construire depuis ces vecteurs multiples, une reprise capable de mettre en question le statut du politique, de l’éthique, du sociétal ainsi que les différents domaines du savoir scientifique.



Ce colloque, coordonné par Isabelle Alfandary, Sandra Laugier, Astrid von Busekist, Raphael Zagury-Orly et Joseph Cohen, interrogera la « philosophie française » telle qu’elle s’énonce au présent et face à notre monde contemporain. En somme : « où va la philosophie française ? »




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11 Mar 2020Où va la philosophie française? // Anne Emmanuelle Berger : Genre et sexualité00:35:07

Au sein de la grande tradition de la philosophie, celle-ci s’est toujours pensée comme la possibilité inhérente à l’être humain de se départir de son discours national en vue de le faire accéder à l’universalité de la raison. En même temps, la philosophie n’aura jamais cessé de s’inspirer de langues singulières. C’est ainsi que nous parlons, par exemple, de « philosophie allemande », « américaine » ou « anglo-saxonne », « grecque », et, aussi, « française ». En effet, toute l’histoire de la philosophie témoigne de cette tension à tel point qu’elle n’a jamais su se fixer dans l’une ou dans l’autre de ces deux tendances.

Notre dessein sera de penser le rapport entre la langue française et la pensée philosophique dans chacune de ces modalités en avançant les questions suivantes : comment l’universalité de la pensée philosophique se voit-elle interrogée, voire réorientée par la singularité de la langue française ? Quel avenir se tient encore en réserve au cœur de cette rencontre exceptionnelle entre ces deux langues, philosophique et française ? Comment cette rencontre, si prolifique et subtile, peut-elle encore aujourd’hui, créer et inventer ? Quelles sont les préoccupations majeures de ce que l’on entend par « philosophie française » aujourd’hui ?

Afin d’avoir quelque chance de comprendre les enjeux actuels à l’œuvre dans les multiples transformations de la philosophie française contemporaine, il nous faudra repenser non pas uniquement son rapport aux autres traditions philosophiques, mais aussi aux autres disciplines du savoir. Nous tenons à déployer la multiplication impressionnante des « gestes » à l’œuvre en philosophie française et en misant sur le débat entre ses différents courants, nous chercherons à présenter les questions les plus pressantes pour celle-ci tout en suggérant, sinon des passerelles entre ses multiples tendances au moins des mises au jour de leurs principaux motifs. Ainsi, nous rouvrirons au cœur de la philosophie française un dialogue soutenu entre ses différentes composantes et ses courants divergents en proposant à la fois des intersections entre philosophie française et les autres régimes de connaissance, tout en requérant les courants aujourd’hui majeurs de la philosophie française à confronter leurs approches : phénoménologique, herméneutique, théorie critique, déconstruction, épistémologie, philosophie analytique, néo-réalisme ou réalisme spéculatif, etc. Nous verrons se construire depuis ces vecteurs multiples, une reprise capable de mettre en question le statut du politique, de l’éthique, du sociétal ainsi que les différents domaines du savoir scientifique.



Ce colloque, coordonné par Isabelle Alfandary, Sandra Laugier, Astrid von Busekist, Raphael Zagury-Orly et Joseph Cohen, interrogera la « philosophie française » telle qu’elle s’énonce au présent et face à notre monde contemporain. En somme : « où va la philosophie française ? »




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11 Mar 2020Où va la philosophie française ? // Geneviève Fraisse : Genre et sexualité00:30:33

Au sein de la grande tradition de la philosophie, celle-ci s’est toujours pensée comme la possibilité inhérente à l’être humain de se départir de son discours national en vue de le faire accéder à l’universalité de la raison. En même temps, la philosophie n’aura jamais cessé de s’inspirer de langues singulières. C’est ainsi que nous parlons, par exemple, de « philosophie allemande », « américaine » ou « anglo-saxonne », « grecque », et, aussi, « française ». En effet, toute l’histoire de la philosophie témoigne de cette tension à tel point qu’elle n’a jamais su se fixer dans l’une ou dans l’autre de ces deux tendances.

Notre dessein sera de penser le rapport entre la langue française et la pensée philosophique dans chacune de ces modalités en avançant les questions suivantes : comment l’universalité de la pensée philosophique se voit-elle interrogée, voire réorientée par la singularité de la langue française ? Quel avenir se tient encore en réserve au cœur de cette rencontre exceptionnelle entre ces deux langues, philosophique et française ? Comment cette rencontre, si prolifique et subtile, peut-elle encore aujourd’hui, créer et inventer ? Quelles sont les préoccupations majeures de ce que l’on entend par « philosophie française » aujourd’hui ?

Afin d’avoir quelque chance de comprendre les enjeux actuels à l’œuvre dans les multiples transformations de la philosophie française contemporaine, il nous faudra repenser non pas uniquement son rapport aux autres traditions philosophiques, mais aussi aux autres disciplines du savoir. Nous tenons à déployer la multiplication impressionnante des « gestes » à l’œuvre en philosophie française et en misant sur le débat entre ses différents courants, nous chercherons à présenter les questions les plus pressantes pour celle-ci tout en suggérant, sinon des passerelles entre ses multiples tendances au moins des mises au jour de leurs principaux motifs. Ainsi, nous rouvrirons au cœur de la philosophie française un dialogue soutenu entre ses différentes composantes et ses courants divergents en proposant à la fois des intersections entre philosophie française et les autres régimes de connaissance, tout en requérant les courants aujourd’hui majeurs de la philosophie française à confronter leurs approches : phénoménologique, herméneutique, théorie critique, déconstruction, épistémologie, philosophie analytique, néo-réalisme ou réalisme spéculatif, etc. Nous verrons se construire depuis ces vecteurs multiples, une reprise capable de mettre en question le statut du politique, de l’éthique, du sociétal ainsi que les différents domaines du savoir scientifique.



Ce colloque, coordonné par Isabelle Alfandary, Sandra Laugier, Astrid von Busekist, Raphael Zagury-Orly et Joseph Cohen, interrogera la « philosophie française » telle qu’elle s’énonce au présent et face à notre monde contemporain. En somme : « où va la philosophie française ? »




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24 Mar 2020ANASTASIA COLOSIMO // Antivirus philosophique Nº100:04:32

Anastasia Colosimo en conversation avec Joseph Cohen.

Anastasia Colosimo est enseignante en théologie politique à l’Institut d’études politiques de Paris. Elle a étudié le droit et la criminologie à la faculté Panthéon-Assas, et à Columbia University.

Joseph Cohen est un des membres fondateurs des Rencontres Philosophiques de Monaco.



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24 Mar 2020CLAIRE MARIN // Antivirus philosophique Nº200:05:23

Claire Marin en conversation avec Joseph Cohen.

Claire Marin est philosophe et membre du Centre international d’études de la philosophie française contemporaine à l’École normale supérieure et professeur de philosophie en classes préparatoires.

Joseph Cohen est un des membres fondateurs des Rencontres Philosophiques de Monaco.



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24 Mar 2020ÉTIENNE BIMBENET // Antivirus Philosophique Nº300:07:26

Étienne Bimbenet en conversation avec Joseph Cohen.

Étienne Bimbenet est professeur à l’université Bordeaux-Montaigne, il enseigne la philosophie contemporaine et la phénoménologie. Ses recherches portent sur l’origine animale de l’être humain et sur l’anthropologie du point de vue phénoménologique.

Joseph Cohen est un des membres fondateurs des Rencontres Philosophiques de Monaco.



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24 Mar 2020CYNTHIA FLEURY // Antivirus philosophique Nº400:06:10

Cynthia Fleury en conversation avec Joseph Cohen.

Cynthia Fleury est enseignant – chercheur en philosophie politique et psychanalyste. Professeur à l’École des mines (PSL/Mines-ParisTech) et à l’American University of Paris. Elle est membre du Comité consultatif national d’éthique et membre fondateur du réseau européen des femmes philosophes de l’Unesco et dirige la chaire de philosophie à l’Hôpital Hôtel-Dieu (AP-HP/Paris et ENS).

Joseph Cohen est un des membres fondateurs des Rencontres Philosophiques de Monaco.



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27 Mar 2020CAMILLE RIQUIER // Antivirus Philosophique Nº500:09:07

Camille Riquier en conversation avec Joseph Cohen.

Camille Riquier est professeur de philosophie et vice-recteur à la Recherche à l’Institut catholique de Paris, membre de la revue Esprit et lauréat de l’Académie française pour son ouvrage Archéologie de Bergson qui a reçu le prix La Bruyère. Il est co-rédacteur des annales bergsonniennes.

Joseph Cohen est un des membres fondateurs des Rencontres Philosophiques de Monaco.



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29 Mar 2020GÉRARD BENSUSSAN // Antivirus Philosophique Nº600:10:27

Gérard Bensussan en conversation avec Joseph Cohen.


Gérard Bensussan est philosophe, professeur à l’université de Strasbourg et chercheur aux Archives Husserl de Paris de l’École Normale Supérieure. Spécialiste de l’idéalisme classique allemand et de la philosophie juive, il fut à l’initiative de la fondation du Parlement des philosophes de Strasbourg.

Joseph Cohen est un des membres fondateurs des Rencontres Philosophiques de Monaco.



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31 Mar 2020GUILLAUME LE BLANC // Antivirus Philosophique Nº700:08:00

Guillaume Le Blanc en conversation avec Joseph Cohen.

Guillaume Le Blanc est philosophe et professeur de philosophie à l’université Paris Est Créteil. Son travail porte essentiellement sur la question de la « critique sociale ». Il étudie plus spécifiquement les limites complexes qui distinguent précarité, exclusion, vie décente et normalité. Il explore la créativité des vies ordinaires comme réinvention des normes.

Joseph Cohen est un des membres fondateurs des Rencontres Philosophiques de Monaco.



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03 Apr 2020AVITAL RONELL // Antivirus Philosophique Nº800:14:02

Avital Ronell en conversation avec Joseph Cohen.

Avital Ronell est critique littéraire et philosophe, ainsi que professeur de littérature comparée et d’allemand à l’Université de New York, et professeur de philosophie et médias à la European Graduate School en Suisse.

Joseph Cohen est un des membres fondateurs des Rencontres Philosophiques de Monaco.



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