Le Podcast Des Établissements Médico-sociaux (Arnaud Chevalier)

Dans cet épisode je discute avec Marc-Antoine HAVERBEKE, le directeur général de l'AGE2S une association gestionnaire d'un EHPAD et de deux résidences autonomies. Nous étions collègues il y a quelques années. 😉

Marc-Antoine nous explique comment il a pu compenser une partie de l’inflation en étant très attentifs aux consommations d'électricité et d'eau dans ses établissements.

D'abord, il faut être vigilant à bien faire appliquer le bouclier tarifaire par son fournisseur d'énergie plutôt que l'amortisseur ou n'avoir aucun des deux. Certains établissements dont le contrat prenait fin ont vu leur facture être multipliée jusqu'à dix fois.

Les établissements habilités à l'aide sociale n'ont pas la capacité financière de payer des dizaines de milliers d'euros en plus chaque année pour régler la facture d'électricité. Cela représente une injustice extraordinaire car les personnes dépendantes qui ne disposent pas de ressources ne bénéficient pas du même avantage que tous les citoyens.

Les établissements confrontés à ce type de hausse de tarif électricité risquent de ne plus avoir de trésorerie. Imaginer un établissement qui ne sera plus en mesure de payer le salaire de son équipe.

Il faut donc bien vérifier votre situation pour faire appliquer le bouclier tarifaire !

Cela n'est pas suffisant. Il faut aussi réduire ses consommations à la fois pour diminuer les factures mais aussi pour limiter l'impact des établissements sur l'environnement.

Pour réduire sa consommation, Marc-Antoine a installé de la domotique, c’est-à-dire des capteurs pour mieux réguler le chauffage et la climatisation. Les résultats se font vite sentir sur les factures. D'autant que les capteurs peuvent être financés par le prestataire qui gère le chauffage à travers l'investissement sur l'installation.

Ce principe fonctionne aussi pour l'eau. Marc Antoine a réduit pas deux sa facture en utilisant des chasses d'eau à balancier risquant moins les fuites. L'installation de capteurs et de compteurs connectés lui permet de détecter et d'intervenir très vite sur les fuites. Résultat : le changement des WC est amorti la première année.

Ces économies permettent de ne pas augmenter les prix de journée et de maintenir des prestations de qualité.

Dernier point : si vous louez votre bâtiment, certains contrats auprès des bailleurs sociaux intègrent des amortissements. La fin des amortissements doit être anticipée pour prévoir des travaux d'amélioration du bâtiment intégré au loyer.

Certains bailleurs vont vous solliciter pour prévoir les investissements à réaliser mais peuvent oublier sans baisser votre loyer. Il faut le savoir !

Marc-Antoine est à votre disposition pour vous montrer ses chasses d'eau ! 😉

Bonne écoute

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Dans cet épisode, je discute avec Hélène BRIAND du rôle du psychomotricien dans les établissements médico-sociaux.

Ce métier n'est pas nouveau et depuis quelques années, les établissements dont les EHPAD ont la chance de compter dans leur équipe des psychomotriciens. Savons-nous vraiment quel est le rôle du psychomotricien ?

Hélène BRIAND est psychomotricienne clinicienne depuis 14 ans. Elle a travaillé dans plusieurs établissements et est maintenant psychomotricienne référente au sein de la direction médicale du groupe DOMUSVI pour coordonner le réseau des psychomotriciens du groupe.

Nous abordons le rôle du psychomotricien par le bouleversement que représente le vieillissement pathologique est l'entrée en EHPAD. Imaginons la perte de confiance que le résident peut avoir vis-à-vis de son corps.

Le rôle du psychomotricien, entre le psychologue et le kiné, sera d'observer et de travailler avec le corps pour impacter le mental et le psychique. Les axes de prise en soins sont très nombreux : sport, motricité, accompagnement à la marche et aux gestes du quotidien, ... Les points communs sont le mouvement, la stimulation des sens et la médiation.

L'objectif est la confiance en soi et l'humanisation jusqu'au bout de la vie.

Hélène donne quelques conseils au psychomotricien pour favoriser le travail en équipe :

• Expliquer le métier et son pourquoi.

• Dire quand le psychomotricien peut être sollicité par les équipes.

• Ne pas s'isoler.

• Faire attention aux glissements de tâche en expliquant bien son rôle.

Nous discutons aussi de l'importance du travail en réseau, du partage d'expérience et de l'importance des thérapies non médicamenteuses, de la démarche thérapeutique,...

Connaissez-vous les portraits de William Utermohlen https://en.wikipedia.org/wiki/William_Utermohlen

Bonne écoute !

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🩺 La santé des soignants : un enjeu essentiel

Dans cet épisode, j’échange avec Maxime Challiot, médecin engagé dans le médico-social, qui accompagne des patients en réadaptation après un accident de vie. Ensemble, nous abordons un sujet crucial mais souvent mis de côté : la santé des soignants.

💡 Un constat préoccupant :
🔹 35% des soignants ont un mode de vie sédentaire.
🔹 1/3 consomment une alimentation déséquilibrée.
🔹 75% dorment moins de 6 heures par nuit.

💬 Pourquoi un tel épuisement ?
👉 Charge de travail excessive et manque de personnel.
👉 Une culture qui valorise la performance au détriment du bien-être.
👉 Le stress chronique qui pousse à des comportements à risque (automédication, mauvais sommeil, isolement).

🚀 Comment reprendre la main sur sa santé ?
✔ Les 3 piliers essentiels : sommeil, alimentation et activité physique.
✔ Techniques de gestion du stress : cohérence cardiaque, micropauses, activités physiques intégrées au travail.
✔ Nécessité du soutien psychologique : groupes de parole, supervisions, prévention du burn-out.
✔ Réorganiser le travail pour une meilleure qualité de vie : flexibilité des plannings, réduction du temps de travail, espaces de décompression authentiques.

📢 Likez, commentez et partagez pour faire passer le message et soutenir les soignants ! 💙

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Dans ce nouvel épisode, Delphine BRARD nous explique comment l'association "La Vie Active" a décidé il y a 4 ans de mettre en place un comité éthique pour questionner les valeurs de l'organisation et pour traiter les situations délicates rencontrées au quotidien.

L'initiative a débuté avec le soutien des espaces de réflexion éthique régionaux. L'éthique, loin d'être un concept lointain, est au cœur de la pratique quotidienne des professionnels, qu'il s'agisse de questions de fin de vie, de genre, de liberté ou même du sens du travail à l'ère actuelle de la crise des métiers humains.

Le comité, qui se réunit tous les trois mois, comprend des représentants de chaque secteur d'activité, une personne qualifiée et un philosophe.

Pour rendre leurs discussions plus accessibles, les avis sont traduits en FALC et en langue des signes.  De plus, un court métrage est produit pour chaque sujet afin de faciliter le débat sur le terrain, comme le débat en EHPAD sur la vie affective et sexuelle.

L'engagement de la direction générale et la tenue des sessions de réflexion pendant les heures de travail ont été des éléments clés de la réussite de ce comité. Le bouche-à-oreille a joué un rôle crucial pour faire connaître le comité éthique au-delà des murs de l'association.

Pour approfondir ce sujet passionnant, écoutez l’épisode complet et consultez les ressources associées sur Éthique HDF et Espace Éthique. 

Vous trouverez les vidéos illustrant les sujets abordés ici 👉 : https://vieactive.fr/comite-ethique/

N'oubliez pas de partager et de vous abonner pour plus de contenu de ce type.

L'éthique est un critère de l'évaluation HAS. La mise en place d'un comité est un très bon moyen de répondre à cette exigence.

Bonne écoute !

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Dans cet épisode je discute avec Elsa LASSALLE de médiation par l'animale.

Médiation par l'animal et non plus médiation animale par ce qu'il ne s'agit pas de faire une médiation entre le chien et le chat.

Elsa est ergothérapeute, elle a travaillé en EHPAD et en neurologie. Elle a pu se former et propose maintenant un parcours de formation pour pratiquer la médiation par l'animal.

La médiation par l'animal est un outil thérapeutique, vivant, utilisé par des professionnels pour travailler avec le bénéficiaire pour atteindre des objectifs thérapeutiques fixés en amont par l'équipe pluridisciplinaire. Les objectifs peuvent être les mouvements, les émotions, les sensations.

Nous abordons aussi les souvenirs que les animaux peuvent faire resurgir. Les émotions associées peuvent être très positives. La connexion avec l'animale va permettre de motiver la personne pour participer à un atelier.

Elsa nous donne des exemples concrets de situation où des personnes ont été très réceptives et ont pu progresser.

Bien sûr la médiation par l'animal ne s'improvise pas, il faut se former pour devenir intervenant en médiation par l'animal. Elsa a une solution réservée aux professionnels du monde médical, paramédical ou social. Vous apprendrez à préparer votre animal et à monter un projet de médiation par l'animal. Un stage permet ensuite de mettre en pratique avec Elsa.

Nous concluons l'épisode sur les bienfaits de la médiation par l'animal pour les professionnels. Que ce soit la présence du chien dans l'établissement ou la réalisation d'un projet professionnel qui a du sens.

Vous pouvez contacter Elsa sur Linkedin ou Instagram et sur le site internet ERGHOPE (lien Calendly).

Bonne écoute.

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Lancé début Avril 2022, l'Observatoire du grand-âge est une Association qui se donne pour mission de libérer la parole de l'ensemble des acteurs du grand-âges dont les résidents et les familles.

L'objectif est d'alerter sur les difficultés rencontrées et proposer des solutions. Il s'agit d'une démarche participative pour donner la parole et s'appuyer sur les acteurs de terrains.

Cette Association est à l'initiative de Laurent GARCIA : cadre de santé en EHPAD, témoin clé de l'enquête de Victor CASTANET : "LES FOSSOYEURS", Avec Florence AUBENAS, grand reporter au Monde.

Victor CASTANET est le parrain de l'Association 

L'Association prévoit des groupes de travail participatifs et démocratiques sur les thématiques jugées prioritaires par les membres et l'ensemble des acteurs qui souhaitent participer.

Les EHPAD seront visités par les membres de l'Association pour interroger les acteurs et permettre une remonté des besoins. Des rapports seront établies et diffusés.

J'échange dans cet épisode avec Aurélie AULAGNON, du pourquoi un observatoire et comment il est conçu !

Je m'interroge sur la pertinence d'une évaluation des établissements faites par des résidents ou des familles. (Pré-jugés 😁)

Nous parlons : 

De la nécessités de l'indépendance de l'Association.

Quelles différences avec les Think-tank ?

Comment éviter l'EHPAD Bashing ?

Comment être visible ?

Comment interpeler les politiques ?

Vous en saurez plus en écoutant cet épisode et en suivant l'OGRA sur les réseaux sociaux et le site internet : www.ogra.fr

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Discussion avec Dafna MOUCHENIK, directrice et fondatrice de LogiVitae (service à domicile Parisien) / Présidente du Synerpa domicile / Auteure des livres "En première ligne" et "derrière vos portes". 

Dans cet épisode nous revenons sur le quotidien des auxiliaires de vie et des services à domicile durant le confinement. 

Entre peur, manque de moyens et incertitude, comment se sont adaptés les professionnels ? 

Pourquoi les métiers du domiciles ne sont pas considérés malgré le travail indispensable réalisé chaque jour ?

https://www.linkedin.com/in/dafnamouchenik/?originalSubdomain=fr

https://logivitae.fr/

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Je discute dans cet épisode avec Delphine BRARD la directrice de la communication et de la stratégie pour l'association la Vie Active.

Le sujet est : le collectif "les métiers de l'humain en danger" qui milite depuis plusieurs mois pour revaloriser les métiers et pour améliorer l'accompagnement des personnes fragiles.

Ce collectif, rassemble des associations gestionnaires d'établissement intervenant auprès des personnes en situation de handicap, du grand âge, de la protection de l'enfance, et de la lutte contre les exclusions.

Le premier problème commence par l'absence de revalorisation salariale pour tous les métiers du social et du médico-social. Certains métiers ont bénéficié d'une prime Ségur mais pas tous. Une situation qui amène un sentiment d'injustice dans les équipes.

Malgré des moyens supplémentaires accordés à partir de 2021, les moyens restent insuffisants pour accompagner au mieux les personnes et pour rendre les métiers de l'humain attractifs.

La problématique est finalement toujours la même, comment éveiller les consciences pour que les politiques s'emparent des sujets et fassent le choix d'allouer des moyens pour améliorer les conditions de travail et de vie dans les établissements médico-sociaux.

Ce qui est intéressant avec ce collectif est la mobilisation nationale et le fait de continuer à organiser des manifestations alors que les projets de lois et de réformes n'aboutissent pas.

J'interroge donc Delphine BRARD sur la manière dont vie le collectif pour tenir. Nous savons que les professionnels de la santé et du social n'ont pas le temps de bloquer les routes pour obtenir de meilleures conditions de travail. C'est sans doute pour cela que les choses n'avancent pas.

Nous discutons aussi de la manière de communiquer de la Vie Active. Parler avec humour des sujets importants.

Comment valoriser les personnes accompagnées et le travail des équipes sur les réseaux sociaux ?

Si vous souhaitez en savoir plus sur le collectif : https://vieactive.fr/wp-content/uploads/2021/12/REVENDICATIONS_30112021.pdf

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Entre incertitude et solidarité, un témoignage sur le quotidien d'un aide soignant en EHPAD face à la pandémie de covid-19.

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J'ai eu la chance de rencontrer l'Association AQuAVIEs grace à la FNADEPA et j'ai pu suivre la formation à destination des managers.

Alliant bon sens et pragmatisme, j'ai découvert une approche portée depuis plus de 30 ans par des médecins persuadés et convaincus que prendre soins des soignants permet d'améliorer l'accompagnement des patients.

Cette approche formalisée à l'hôpital pour le binôme médecin / cadre de santé s'applique parfaitement aux établissements médico-sociaux, que ce soit pour le binôme directeur/IDEC ou directeur/chef de service.

J'échange donc dans cet épisode avec le Professeur Philippe COLOMBAT, Hématologue et Président de l'Association pour la qualité de vie des soignants. Il est à l'origine de la démarche participative et milite depuis 30 ans pour faire évoluer les pratiques managériales dans les établissements de santé.

Concrètement, l'Association promeut une organisation dans les services de soins visant à instaurer un véritable management participatif. Grace à des temps d'échange réguliers, organisés et surtout en veillant à la participation de toute l'équipe. Toute l'équipe !!! 😉

Ces temps d'échanges et de réflexions collectives permettent de limiter les conflits, d'améliorer l'organisation et de réduire la charge de travail. Le tout pour améliorer l'accompagnement des personnes en ayant une approche globale.

Le saviez vous, ce type de management est obligatoire depuis 2004 !!! Pour ma part, je n'en avais jamais entendu parlé.

Nous abordons dans cet épisode, l'origine de la démarche et surtout les composantes de ce modèle d'organisation d'unité de soins.

https://aquavies.com/

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J'échange avec Luc BROUSSY sur le contexte dans lequel il a été sollicité pour concevoir son rapport et les objectifs attendus. 

Nous discutons ensuite des défis et enjeux qui attendent la société pour faire de la transition démographique une opportunité. 

Nous revenons sur les grands axes du rapport visant à adapter la société : logement, urbanisme, transport, égalité territoriale,... 

Luc BROUSSY nous explique comment a travers son rapport il souhaite éveiller les décideurs aux sujets des attentes des nouvelles générations et faire de la transition démographique un axe majeur et transversal de la politique française. 

Nous parlons de la place de l'ehpad en tant que plateforme de service.

https://www.cohesion-territoires.gouv.fr/nous-vieillirons-ensemble-80-propositions-pour-un-nouveau-pacte-entre-generations

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Dans cet épisode j'échange avec Christophe COUSI sur l'évaluation de la qualité de vie des résidents en EHPAD. 

Christophe a été psychologue en EHPAD, il réalise une thèse sur l'évaluation de la qualité de vie en EHPAD des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou de troubles apparentés. 

On parle beaucoup de qualité de vie mais cela reste une notion abstraite et subjective.  

L'OMS la définit de la manière suivante :  

« C'est la perception qu'a un individu de sa place dans l'existence, dans le contexte de la culture et du système de valeurs dans lesquels il vit, en relation avec ses objectifs, ses attentes, ses normes et ses inquiétudes » 

Comment évaluer la qualité de vie en EHPAD et plus précisément pour les personnes désorientées ? 

Christophe nous présente un questionnaire d'évaluation créée par Rebecca Logsdon en 1996, adapté pour l’institution en 2005 et maintenant adapté en francophonie. 

Il s'agit d'un questionnaire comprenant 15 questions auxquelles le résident répond par quatre choix possibles et qui montre la possibilité d’y répondre jusqu’à un stade avancé de la maladie.  

Cette démarche permet au résident d’évaluer sa propre qualité de vie et son ressenti, car on s’est rendu compte que les soignants et les familles sous-estimaient la qualité de vie des personnes accompagnées.  

Que pensez-vous de cet outil, en avez-vous d'autres ? 

Le questionnaire est disponible sur demande auprès de
MAPI TRUST : https://bit.ly/qoladnh

Bon Episode !

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J'échange avec Christophe TRICART, formateur spécialisé dans la performance par l'humour, sur la place de l'humour dans le quotidien des organisations. 

Nous abordons les bienfaits de l'humour sur le plan physique et psychologique. 

Les bonnes pratiques pour bien manier l'humour. 

Les bienfaits de l'humour pour améliorer la communication, la cohésion et diminuer le stress. 

Nous terminons par la capacité des clowns "thérapeutiques" à créer du lien et passer des messages grâce à l'humour.

https://www.humour-au-travail.fr/profil-christophe-tricart/

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Dans cet épisode, Emilie LEBEE, directrice d'hôpital devenue directrice des programmes pour la société Dialog Health, nous présente le centre multifonctionnel AOI Care situé au Japon dans la Banlieu de Tokio. 

Ce lieu de vie unique en don genre regroupe un foyer pour personnes atteintes de troubles cognitifs, un accueil de jour et des logements sociaux. 

Ce centre créé par un infirmier se caractérise par son ouverture sur le quartier et l'implication des personnes accueillies dans les tâches du quotidien afin de réduire les troubles du comportement. 

En savoir plus sur : https://ejourney.thinkific.com/

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J'échange avec Delphine DUPRE LEVEQUE, la fondatrice du site Stop à l'isolement créé dès les premiers jours du confinement pour soutenir les résidents.

https://stopalisolement.smartrezo.com/index.html

Nous commençons par son parcours d'anthropologue l'ayant conduit à participer à la rédaction des recommandations de l'ANESM

Nous abordons la genèse du projet, les étapes ayant permis de créer une véritable communauté d'établissements et de partenaires.

Le site propose chaque jour de nouveaux contenus, parfois avec des célébrités, pour aider les équipes d'animation, les familles, les aidants,... à interagir et passer de bon moment avec les personnes les plus fragiles ou isolées.

De la page Facebook au site internet dédié, les contenus sont consultés chaque jour par des milliers de personnes qui peuvent à leur tour ammener leur pierre à l'édifice.

Mon objectif avec cet épisode été de savoir comment les EHPAD peuvent utiliser le site internet au profit des résidents pour diversifier les activités proposées. Vous aurez toutes les réponses dans l'épisode.

Avec une mention spéciale pour la chaine Arthrose TV

Le lien vers le dernier livre de Delphine :

https://www.furet.com/livres/viens-chez-moi-j-habite-dans-un-ehpad-delphine-dupre-leveque-9782812201363.html

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Dans l'épisode 18, c'est Eric Batcave, le directeur du pôle médico-social du groupe AHNAC qui nous donne sa méthode et des astuces pour : 

• faire de l'innovation un levier efficace, 
• trouver les moyens financiers et humains, 
• nouer des partenariats efficaces. 

Nous évoquons aussi de nombreux projets inspirants menés par le groupe AHNAC.

https://www.ahnac.com/

https://www.atih.sante.fr/information-sur-les-couts/etudes-nationales-de-couts-presentation-et-recrutement

https://www.mjinnov.com/

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Dans cet épisode je discute avec le Dr Candice DELBET-DUPAS de son projet d'accompagner les professionnels de santé pour éviter l'épuisement le burn-out et capitaliser sur l'humain pour de meilleurs soins.

Candice nous explique qu'elle a fait deux burn-out parce qu'elle travaille dans un désert médical et qu'elle enchaîne les consultations suite aux départs d'autres médecins.

Candice s'est formée au coaching, à la process communication, ...

Son projet est d'ouvrir un lieu dans lequel les professionnels de santé peuvent venir se ressourcer grâce à des moments d'échanges et à des soins et est des actions de prévention primaires.

Candice nous explique qu'elle est en train d'aménager un ancien hôtel et que son association Les bazars de la santé permettra de gérer ce centre de ressource.

L'une des clés que nous évoquons est la formation pour :

• Mieux se connaître

• Mieux manager

• Promouvoir l'intelligence collective et émotionnelle

• Faciliter la conduite du changement.

Vous pouvez contacter Candice via Linkedin et surtout via le site internet : https://www.lesbazarsdelasante.fr/ pour apporter votre pierre à l'édifice.

Bonne écoute,

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Dans cet épisode j'échange avec Arnaud ROUSSEAUX le directeur général de l'association groupe Orchidées.

Nous partons de l'importance pour les résidents des EHPAD de sortir des établissements pour

faire des courses, s'installer en terrasse, aller à la piscine,...

Arnaud nous présente ensuite l'association Groupe Orchidées, gestionnaire de 5 EHPAD dont le projet est de construire une offre innovante et de qualité.

C'est avec cette vision, et pour proposer aux résidents une offre de service complète, que depuis 2017 plusieurs projets complémentaires à l'EHPAD ont vu le jour :

• Un service à domicile,
• Des résidences services séniors, dans la logique de tiers-lieu, chaque résidence service sénior se trouve un restaurant ouvert à tous : YCY.
• Des maisons partagées basées sur l'approche carpe diem, avec l'acceptation des risques et surtout un rôle pour chacun dans le fonctionnement de la maison. Ces maisons accueillent 8 résidents atteints de la maladie d'Alzheimer.

Arnaud nous explique comment la dynamique de vie a été insufflée pour qu'il y ai un vrai lien entre les personnes. Résultats des ambiances très festives et moins de troubles du comportement.

L'association a aussi son propre organisme de formation Sens âge. 

L'association via le projet Séjour Azur organise des séjours vacances dans son hôtel à Djerba. Ce projet permet aux aidants de partir en vacances avec leurs proches.

La prochaine étape : ... surprise !

L'EHPAD idéal doit avoir plus de ressources et doit axer ses efforts sur l'importance du l'utilité sociale pour les résidents.

Ce sujet revient très régulièrement à travers les épisodes. Il faut donner du travail et des responsabilités aux résidents !

Bonne écoute ...

Retrouvez l'association sur son site internet : https://www.groupeorchidees.org/

Réservez votre table au restaurant YCY : https://www.ycyrestaurant.fr/

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Christine Vallin est doctorante au laboratoire CeRIES de l'Université de Lille avec Vincent Caradec comme directeur de recherche. Elle a décidé de travailler sur les directeurs et directrices d'EHPAD.

C'est son expérience personnelle qui l'a conduit à un master en sociologie après une carrière dans l'éducation nationale en tant que professeur puis inspectrice.

Nous parlons de vieillissement : notre propre vieillissement, quels sont les points de bascule ? Nous abordons aussi notre gestion émotionnelle de la fréquence des décès.

La carrière de directeur d'EHPAD n'est pas linéaire, la question des parcours se pose réellement. Formation initiale ou reconversion ? Quels sont les événements de la vie qui font que l'on arrive ou que l'on repart ?

Le sujet de l'étude est : qui sont les directeurs et directrices d'EHPAD ?

Pour y répondre, 15 entretiens ont eu lieu permettant d'aborder 3 axes :

• Le portrait des directeurs et directrices d'EHPAD et leurs activités,

• La gestion des fins et des moyens : garder en cap en faisant avec les moyens du bord,

• La gestion des problèmes qui s'accumulent toute la journée.

Les quatre problèmes récurrents :

• La gestion des crises,

• Le management et la cohésion d'équipe,

• L'évolution du profil des résidents,

• Le manque de temps.

Pour Christine les managers sont des personnes pragmatiques à la recherche de solution pour régler les problématiques rencontrées. L'outil principal du directeur est la communication : transparente et honnête (dans la gestion du covid par exemple) pour expliquer les situations et les apaiser. Mais cela prend du temps...

Au niveau du management, il ressort l'importance du management participatif pour faire avec les équipes. Et de l'absentéisme qui limite la capacité à construire avec les équipes des actions de long terme. Les directeurs et directrices aiment surtout porter des projets avec leur équipe.

Nous revenons sur la crise covid et l'impact pour certains directeurs ayant pu engendrer des symptômes de stress post-traumatique.

Si vous voulez en savoir plus et participer à la thèse de Christine, un groupe participatif va être organisé. https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7171797467754147840/

Et contacter Christine sur Linkedin ou à l'adresse : christine.vallin@univ-lille.fr

La semaine prochaine je diffuserai la suite dans l'entretien dans lequel Christine m'interroge pour sa thèse.

Bonne écoute,

Arnaud

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Dans cet épisode je discute avec Marie-Anaïs DEHOVE auparavant directrice d'EHPAD et maintenant responsable SMS au sein du cabinet AM Consultants. Marie-Anaïs organise et réalise des évaluations HAS.

Pour Marie-Anaïs l'évaluation est l'occasion de valoriser les points forts des établissements. Le problème est que les équipes sont très souvent dans une routine, ils ont donc du mal à énoncer ce qu'ils font de très bien. Elle rappelle souvent aux équipes que rien n'est évident quand il s'agit de décrire son travail.

Pour préparer une évaluation, Marie-Anaïs nous donne quatre conseils :

1. Expliquer les attendus de l'évaluation aux équipes, décrypter le référentiel et réfléchir sur l'existant.

2. Rattacher les questions à la pratique : les critères abordent parfois des thématiques très vastes, il faut faire des liens avec la pratique.

3. Préparer les résidents traceurs en leur expliquant les objectifs de l'évaluation. Le choix des résidents est très important, il faut proposer des résidents dont l'accompagnement est riche de solutions apportées pour répondre aux besoins.

4. Il faut aussi préparer le CVS pour que celui-ci ait connaissance de l'organisation mise en place pour répondre notamment aux critères impératifs.

Nous discutons aussi : 

• De l'accréditation des cabinets par le COFRAC et de l'ensemble des exigences que l'accréditation implique.

• Du système de notation et de la "moyenne" des établissements.

• De l'éthique.

• Du temps nécessaire pour se préparer (en trimestre 😉)

• ...

Marie-Anaïs est OK pour répondre à toutes vos questions via Linkedin 

Bonne écoute !

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Maud Perault est infirmière en EHPAD. Elle a initié le concours Miss Grand-Mère en Fête, un événement national qui relie les EHPAD aux écoles de coiffure. Ce concours à pour objectif d'améliorer l'estime de soi en offrant aux résidentes des EHPAD un moment de bien-être et d'évasion, tout en créant des liens intergénérationnels.

Fonctionnement du Concours

• Les écoles de coiffure coiffent gratuitement entre 6 et 8 résidentes d'EHPAD.

• Les résidentes se déplacent dans les salons d'application des écoles.

• Des photos avant et après la coiffure sont prises et mises en ligne sur une plateforme de vote.

• Le concours commence le jour de la fête des grands-mères, avec des votes à différents niveaux : établissement, départemental, régional, et national.

Participation et Impact

• Édition 2024 : 92 établissements participants.

• Édition 2025 : 170 établissements participants : éléctions en Mars 2025

• Editions 2026 : Y participerez vous ?

• Les écoles de socio-coiffure se joignent au projet, apportant une expertise dans la prise en charge des personnes avec des handicaps.

Récompenses

• Les résidentes et les coiffeurs peuvent gagner des lots tels que des coffrets Lancôme, des crèmes Vichy, des produits L'Oréal, ... Offerts par de nombreux sponsors.

Maud recherche des bénévoles pour l'aider, notamment en informatique, ainsi que des sponsors financiers pour soutenir le projet. Les personnes intéressées peuvent la contacter via LinkedIn, Instagram, Facebook, ou le site Internet du concours : https://missgrandmere.adnm.fr/

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Dans cet épisode, je discute "Démarche Qualité" avec Sylvie HENRY-ESPARGILLERE.

Sylvie est consultante et formatrice indépendante, elle accompagne les établissements dans la mise en place de leur démarche qualité.

Notre sujet est : comment faire une démarche qualité simple conforme et efficace. Surtout pas une usine à gaz !

Et comment se faire accompagner quand on n'a pas la ressource en interne. Nous prenons l'exemple des GCSMS qui partagent leurs ressources.

Nous parlons des différences entre les types d'établissements, entre les différents secteurs du médico-social.

Le premier point pour éviter de faire de la qualité une usine à gaz est le sens : il faut savoir pourquoi on le fait !

La qualité c'est la capacité à répondre à des exigences. La démarche qualité est l'organisation permettant de fournir des produits ou services de qualité.

D'ailleurs, la Loi du 2 Janvier 2002 définie les exigences du secteur médico-social : la lutte contre la maltraitance et le respect des droits et des libertés. (7 critères impératifs du référentiel HAS)

La démarche qualité doit donc être faite pour VOUS : les résidents, les professionnels, la structure, personne d'autre ! L'usine à gaz vient d'une démarche provenant d'une injonction et non pour l'établissement.

Le deuxième point : Pour que la démarche soit à jour, il faut mettre en place un système de veille efficace. C'est pour cela que Sylvie diffuse une newsletter tous les lundis matin : inscription ICI

Le troisième point : bien structurer son plan d'action, le centraliser sur un seul tableur et ne pas prévoir toutes les actions à court terme.

Le quatrième point : organiser un comité de pilotage autour d'un référent qualité pour suivre l'avancée du plan d'action. (Le COPIL remplace une réunion existante pour éviter la réunionite)

Le cinquième point : la gestion des événements indésirables pour impliquer les équipes dans le fonctionnement de la démarche qualité.

Nous terminons par la pertinence des gestions documentaires avec pourquoi pas le passage du papier à la vidéo YOUTUBE.

D'ailleurs, Sylvie propose des capsules vidéos pour sensibiliser vos équipes à la démarche qualité en 5 minutes, c'est l'instant qualité des ESMS.

Vous trouverez donc dans cet épisode tous les conseils pratiques pour construire une démarche qualité utile.

Pour toutes questions, vous pouvez contacter Sylvie sur Linkedin

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Cet épisode est extraordinaire ! L'épisode qui a eu le plus de succès. Il faut dire que Pascal est très visible sur les réseaux...

Je voulais discuter avec Pascal Segault de son projet de salle de bal en EHPAD : pourquoi ? Comment ? Quel impact pour les résidents ?

Nous parlons de ce projet, que vous pouvez soutenir par un don sur le site adage.fr , mais nous parlons surtout de management.

Alors que tous les établissements subissent de l'absentéisme et des difficultés de recrutement, ce n'est pas le cas de l'EHPAD l'Ostal du Lac que dirige Pascal SEGAULT.

Comment fait-il ?

Dès le début de l'épisode, Pascal nous donne ses astuces. Souvent évidents (plus facile à dire qu'à faire), le sens au travail et la cohésion d'équipes sont les maîtres mots.

Connaissez-vous un établissement ou les soignants peuvent choisir leurs jours de repos ?

Évaluez-vous le moral des équipes pour ne pas rappeler les soignants fatigués mais plutôt ceux qui sont vraiment OK pour revenir travailler samedi après-midi et dimanche matin ?

Connaissez-vous un établissement qui traite les conflits à la racine ? Avec une méthodologie précise que Pascal nous dévoile.

Un établissement où on peut faire des séances de sport ou de relaxation sur son temps de travail ?

Maintenant j'en connais un ! 😉

Concernant la salle de bal, Pascal débute le podcast en affirmant qu'un directeur ou une directrice doit avoir un projet d'accompagnement pour les résidents...

Le projet de Pascal c'est de ne pas attendre le 31 janvier au soir pour bien s'habiller et faire la fête ensemble.

Un épisode à écouter pour retrouver goût aux métiers de l'EHPAD. Attention, Rome ne s'est pas faite en 1 jour, l'Ostal du lac non plus. Chaque établissement a ses contraintes, ne nous rajoutons pas de la pression.

Si vous ne l'avez pas encore vu sur Linkedin, Pascal est indiscutablement le meilleur utilisateur d'entre nous.

Après avoir terminé l'enregistrement, il a posté une offre d'emploi pour un poste d'animateur, likée +25000 fois !!! Ce n'est pas un hasard et ce n'est pas la première fois : Regardez !

Bonne écoute ! 

Retrouvez l'Ostal du Lac sur Facebook 

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Discussion avec Victor PERRAZI, ancien directeur d'EHPAD et fondateur de : "Les autonomie Planners". 

Découvrez le concept d'autonomie planner :  

• Comment ce métier peut il améliorer la prévention de la perte d'autonomie? 
• Quels liens avec les établissements et services? 
• Cohérent avec les ambitions nationales ? ...

https://www.lesautonomieplanners.com/

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Vous avez peut-être vu passer des annonces d'EHPAD à vendre sur le bon coin, je discute avec Maryse de Wever de la campagne de communication : "une fausse annonce pour une vraie cause" mener par la FEHAP.

Maryse de Wever est directrice de la communication et des affaires publiques à la FEHAP. La FEHAP est la Fédération des établissements hospitaliers et d'aide à la personne privés solidaires. Les adhérents sont des acteurs associatifs acteurs du service public.

Les établissements associatifs sont depuis 2 ans particulièrement touchés par les difficultés financières consécutives à l'inflation. 73% des EHPAD termineront l'année en déficit.

Depuis des années, de nombreux rapports ont proposé les solutions nécessaires pour construire les réformes qui permettraient de faire fonctionner correctement les établissements. Mais la fameuse Loi Grand Age n'est toujours pas d'actualité.

La FEHAP a donc décidé de communiquer auprès du grand public pour alerter sur les difficultés rencontrées par les établissements et espérer que les politiques fassent de ce sujet une priorité.

Dans cet épisode nous discutons :

• De l'origine du projet et du choix d'une communication basée sur des canulars.

• Des difficultés et de l'importance des établissements associatifs dans le système de santé

• Des attentes de la FEHAP vis-à-vis des pouvoirs publics.

Et enfin, des raisons de rester optimistes.

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Dans cet épisode je discute de la gestion des données dans les établissements : comment avoir à disposition les informations nécessaires pour prendre une décision grâce à l'automatisation de la saisie des données dans un tableau de bord.

Karim CHLEBOWSKI est co-fondateur du cabinet Dynamétrie, cabinet d'expertise comptable spécialisé dans la digitalisation des organisations.

Je connais bien Karim car nous avons fait une partie de nos études ensemble et je suis devenu ensuite l'un de ses premiers clients en 2019.

Dans le cadre de l'étude nationale des coûts, Karim nous avait installé (dans un EHPAD) un système de remontée automatique des données (le temps passé par soignant auprès de chaque résident). Nous n'avions plus besoin de recopier des données d'un papier vers un tableau Excel. Au-delà du gain de temps, nous avons accès à des informations supplémentaires comme par exemple : les membres de l'équipe connectée en temps réel pour anticiper les oublies.

Imaginez si sur une page web vous retrouver toutes les informations concernant votre organisation : suivi budgétaire, taux d'occupation détaillé, absentéisme, satisfaction, dysfonctionnement, avis google, ...

J’avais été très surpris de découvrir qu'il est possible de se connecter à n'importe quelle base de données.

L'idée est de renforcer le contrôle de gestion en accélèrent la remontée d'informations pour repérer les problèmes et surtout les résoudre. Le contrôleur de gestion vous propose des solutions plutôt que des fichiers Excel.

En termes de management, s'appuyer sur des données précises permet d'éviter les a priori. Si les données sont bien saisies elles donnent une vision factuelle de la réalité.

S'appuyer sur des informations objectives permet aussi d'éviter des tensions basées sur des visions ou des ressentis différents. (Le planning par exemple)

À l'échelle d'un groupement, ces tableaux permettent la comparaison des environnements, la centralisation et la sécurisation des données.

Ce système permet la détection d'un écart par rapport à la normale pour être alerté et réagir vite.

Nous discutons de la notion de transparence. Quand les informations existent, est-il pertinent de les partager ?

Autre intérêt : la visualisation : Excel n'est pas très visuel. L'ergonomie facilite l'utilisation et la mise en évidence des informations les plus importantes.

Continueriez-vous de partager des tableaux Excel ?

Pour en savoir plus, vous pouvez contacter Karim sur Linkedin.

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Fany est architecte spécialisée dans la création de lieux de vie pour le grand âge ou le handicap.

Le sujet de cet épisode est de souligner l'importance de l'environnement dans l'accompagnement des personnes. Comment faire du projet architectural une réponse aux attentes actuelles et futures des personnes ?

L'une des forces de Fany est d'avoir commencé sa carrière en reconstruisant un EHPAD dans lequel elle a travaillé à tous les postes pour comprendre le fonctionnement et les besoins de chacun.

Le plus important pour un projet de construction ou de rénovation est d'avoir un projet précis. L'architecture est un support à l'accompagnement. Il faut donc avoir une vision et des valeurs. Le porteur de projet doit savoir ce qu'il veut faire dans le bâtiment. Ce qui n'est pas toujours une évidence, les projets ont parfois uniquement une logique de rénovation.

Nous abordons la question de la sécurisation des lieux de vie pour protéger les résidents des fugues ou autres sujets. L'impact de l'enfermement sur la santé mentale. L'enjeu est de trouver des moyens de donner aux résidents l'envie de rester, l'architecture peut-être un moyen mais cela nécessite surtout une culture partagée par l'ensemble des parties prenantes.

Pour cela il faut absolument co-construire le projet. Il faut faire très attention dans un projet à ne pas proposer des choses qui ne seront pas accessibles et qui amèneront de la frustration.

Autre question : comment aménager les espaces privatifs ? Les résidents les plus dépendants ont-ils besoin d'une cuisine ? Non, mais peut-être qu'une cuisine leur permettrait d'accueillir différemment leurs proches et de réellement habiter leur logement.

Cela pose une question de place, pourquoi construire des chambres qui font le minimum légal de surface plutôt qu'un T2 ?

Pourquoi nos EHPAD ne proposent-ils pas des logements différents plutôt que des chambres identiques ? Les EHPAD seraient plus attractifs s'ils proposaient des appartements ? On s'approche de l'EHPAD Hors les murs.

Quelles sont les différences entre les résidents et les habitants ?

Pour Fany, les habitants sont libres de faire ce qu'ils souhaitent chez eux. Les résidents sont soumis à des contraintes. Les résidents ont-ils les clés de leur porte, peuvent-ils inviter qui ils veulent, peuvent-ils personnaliser, ou pas, comme ils le veulent, ... ? On peut redonner la maîtrise aux résidents en demandant leur avis...

Retrouvez Fany sur Linkedin et sur le site : https://www.atelier-aa.fr/

Bonne écoute

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Retour d'expérience sur le métier de directrice d'EHPAD en période de covid. *

Florence DEMEDE nous explique comment elle a fait face à la pandémie, aux difficultés rencontrées (recrutements, pénuries de matériel, stress des équipes,...). 

Mais surtout des besoins des EHPAD alors que le Ségur de la Santé se termine.

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Dans cette épisode j'échange avec Pauligne Delentaigne, avocate en droit public. Nous discutons de l'opportunité de faire intervenir un détective privé au sein de vos établissement dans le cadre de certaines procédures. 

Pauline précise les limites de cette pratique mais aussi les avantages. 

Nous illustrons ces conseils avec quelques exemples et retours d'expérience pour savoir quand, comment et pourquoi solliciter un détective privé.

https://www.linkedin.com/in/pauline-delentaigne-leroy/?originalSubdomain=fr

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Dans cet épisode j'échange avec Virginie LEQUIEN DRECK et Bertrand BAVAY, tous deux directeurs de SSIAD.

Nous discutons de l'Association qu'ils ont créé avec d'autres directeurs et directrices suite à l'absence de reconnaissance des SSIAD lors de la mise en place du Ségur de la SANTE.

L'ANARESSIAD : Association Nationale des responsables de SSIAD et SPASSAD a pour objectifs de : 

• Rassembler les responsables de SSIAD et SPASAD
• Représenter les adhérents auprès des pouvoirs publics
• Défendre les intérêts des SSIAD
• Promouvoir la reconnaissance de l'expertise soignante des professionnels paramédicaux des SSIAD et SPASAD
• Entreprendre et rechercher tout moyen susceptible d'améliorer les conditions d'accompagnement médico-social à domicile te que travailler sur des outils communs et harmoniser les pratiques.

Pour cela, se sont déjà plus de 130 adhésions les 3 premiers mois.

Nous discutons lors de cet épisode sur :

• L'origine du projet et ses débuts,
• L'importance des SSIAD dans les parcours de soins,
• La difficulté pour les 2200 SSIAD de se faire une place parmi tous les établissements et services de santé,
• La difficulté de fédérer des directeurs absorbés par le quotidien de leurs services.

Nous terminons par le rôle que peuvent jouer les SSIAD dans la logique de plateforme de service et de Centre de ressources territotial.

Si vous souhaitez rejoindre cette Association, vous trouverez toutes les informations utiles sur le site internet de l'ANARESSIAD : 

https://www.anaressiad.fr/

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Dans cet épisode, j'ai la chance de discuter avec Nicole POIRIER, la fondatrice de l'approche CARPE DIEM pour les personnes atteintes de troubles cognitifs.

L'objectif de cet épisode est de comprendre l'origine de CARPE DIEM, comment Nicole POIRIER a développé une méthode adoptée par des centaines d'établissements à travers le monde.

Cette approche se diffuse en France depuis plusieurs années. Nous savons qu'il est difficile de changer les pratiques et de faire évoluer les mentalités, pourtant l'approche CARPE DIEM est de plus en plus adoptée par les établissements.

Nous avions déjà évoqué l'impact de l'approche CARPE DIEM avec Manon COUTIER dans l'épisode #45. Dans cet épisode, je voulais comprendre la genèse et le développement de ce concept.

Si CARPE DIEM fait aujourd'hui partie de notre quotidien, il faut savoir que cela fait 40 ans que le modèle a été créé, amélioré et diffusé dans le monde francophone. 40 ans de réflexion, d'expérimentation et de recherche.

Vous découvrirez dans cet épisode comment Nicole POIRIER a eu un jour l'opportunité de se lancer dans l'accompagnement des personnes âgées atteintes de troubles cognitifs.

Quels sont les événements et les rencontres qui lui ont permis de structurer et de faire évoluer le modèle ?

Nous parlons de quelques incohérences dans la manière dont nous accompagnons les personnes désorientées et comment l'environnement peut exacerber les troubles.

Nous abordons le syndrome vespéral (les angoisses liées au coucher du soleil). Avez-vous déjà constaté des troubles cognitifs liés à la peur de voir son reflet dans les vitres si la personne ne se reconnaît pas ? L'importance des rideaux...

Et beaucoup d'autres sujets !

Finalement, le secret de l'approche CARPE DIEM est, selon moi, l'importance de la formation. Si les équipes sont bien formées à l'accompagnement, c'est-à-dire qu'elles comprennent les troubles du comportement et qu'elles savent comment y faire face sereinement, tout va pour le mieux...

Si ce sujet vous intéresse, Nicole POIRIER propose des formations en ligne. Une session de 4 jours débutera en septembre 2023, inscrivez-vous vite !

Retrouvez toutes les infos concernant CARPE DIEM sur le site internet : https://alzheimercarpediem.com/

Nicole POIRIER nous conseille d'écouter le podcast "Devenir Roger". Marika LHOUMEAU raconte les 3 semaines qu'elle a passées à la maison CARPE DIEM pour accompagner son père.

Et de lire son livre : Alzheimer : de CARPE DIEM à la neuropsychologie rédigé avec le Professeur Roger GIL.

Bonne écoute !

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J'échange avec Audrey DUFEU, députée de la 8ème circonscription de la Loire-Atlantique au sujet de son rapport parlementaire sur l'agisme.

Nous abordons son parcours de soignante à directrice puis députée. 

Nous revenons sur le contexte dans lequel elle a construit son rapport intitulé : comment réussir la transition démographique et lutter contre l'âgisme. 

Apres une définition de l'âgisme et des illustrations concrètes sur les discriminations liées à l'âge, nous abordons la méthodologie de la construction du rapport, les propositions clés et les opportunités que doit saisir la société pour réussir la transition démographique.

Retrouvez ici le rapport :

https://solidarites-sante.gouv.fr/ministere/documentation-et-publications-officielles/rapports/personnes-agees/article/reussir-la-transition-demographique-et-lutter-contre-l-agisme

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Dans cet épisode, je discute avec Dominique Villa, directeur général de l’association Aid'Aisne, une structure d’aide à domicile qui s'est adaptée pour faire face à toutes les difficultés des services à domicile. Dominique nous partage son parcours, ses méthodes de management innovantes et les projets ambitieux qu’il mène au sein de l’association. Voici les points clés abordés :

Dominique commence par partager son parcours professionnel, expliquant comment il est passé de secrétaire comptable à directeur général. Il décrit sa philosophie de management, qui repose sur la collaboration et l’innovation.

Il se voit comme un capitaine guidant une flottille de projets, chacun porté par des collaborateurs avec leurs propres idées et besoins. Cette approche met en avant l’importance de la vision collective et de l’accompagnement des collaborateurs.

Le secteur de l’aide à domicile est confronté à de nombreux défis, notamment le sous-financement et le manque de reconnaissance. Dominique explique comment son projet “Rêve Évolution” répond de manière systémique à ces problèmes en créant des cercles vertueux.

Un des objectifs principaux de Dominique est de fidéliser le personnel et d’attirer de nouveaux talents. Il insiste sur l’importance de la confiance et de la transparence dans le management, des valeurs centrales dans son organisation.

Nous parlons également des équipes autonomes, organisées en petites unités pour une meilleure efficacité. Ces équipes bénéficient d’une grande autonomie et sont encouragées à prendre des décisions collectivement.

Une nouvelle ambition est l’application des principes de l'approche Montessori à l’aide à domicile. Dominique vise à former 100% du personnel et à accompagner tous les bénéficiaires selon cette méthode. Ce projet facilite le pouvoir d’agir des collaborateurs et des bénéficiaires, cherchant à croiser leurs projets individuels et collectifs.

Les résultats des projets “Rêve Évolution” et “Montessori” sont impressionnants. Dominique partage sa vision d’un futur où l’aide à domicile est plus humaine et collaborative, mettant en avant l’importance de l’innovation, de la collaboration et de la bienveillance dans le management.

En conclusion, Dominique Villa offre une perspective inspirante et audacieuse pour l’avenir de l’aide à domicile, démontrant comment des approches innovantes peuvent permettre au service de survivre.

Bonne écoute,

Je vous invite à Suivre Dominique sur Linkedin

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Dans cet épisode je discute avec Francis CARRIER de la perception et de l'image de la vieillesse dans notre société. Nous parlons de la place des vieux, en insistant beaucoup sur les termes vieux et vielles.

Aujourd'hui notre société ne veut pas parler de vieillissement, il y a donc peu d'avancés sur les droits et la qualité de vie des personnes âgées.

Le sujet et de ne pas devenir en vieillissant un objet de soins qu'il faut protéger. Comment permettre aux vieux de ne pas s'effacer et de conserver un rôle dans la société ?

Francis CARRIER a toujours milité pour les droits des personnes. Aujourd'hui à 70 ans il est à l'origine du hashtag #rienpourlesvieuxsanslesvieux

Cela implique que les personnes concernées : les vieux, se mobilisent pour exprimer leurs attentes et que des discussions puissent avoir lieu. Les vieux doivent prendre la parole !

Il faut changer l'image que la société a sur la vieillesse. Comment imaginer une société qui mettra en place des services et des accompagnements plus respectueux des vieux ? 

À partir d'un certain âge, l'individu avant de mourir. Dans le regard des autres on n'est plus reconnu comme un individu à part entière. On n'a plus de profession, on n'a plus d'identité sexuelle,... Les individus acceptent progressivement de rentrer dans cette case maltraitante.

À domicile ou en établissement, nous sommes face à une loterie, aurons nous affaire à des bons ou des mauvais professionnels. Le secteur économique vieillesse s'est auto créé sans demander l'avis aux personnes.

Francis est à l'origine en 2021 du Conseil National Auto-Proclamé de la Viellesse pour que les vieux et les vieilles soient consultés sur l'environnement dans lequel ils souhaitent vieillir. Pour que les premiers intéressés par les politiques d'accompagnement du vieillissement soient partie prenante.

Le déclic vient d'accompagnement de personnes âgées isolées avec les Petits Frères des Pauvres avec le constat que les réponses apportées aux personnes sont insuffisantes.

Un premier contre salon des vieux et des vieilles est organisé en novembre 2023 pour réunir le maximum de personne afin d'échanger sur leurs attentes et leurs projets.

Il s'agit d'une lutte joyeuse qui profitera à tous !

Plus d'infos sur le site du CNAV : https://www.cnav-demain.fr/

Francis est l'auteur du livre "vieillir comme je suis"

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Dans cet épisode, j'échange avec Thomas DELREUX, le directeur général de l'APEI de Lens et environs sur l'UEMA ouverte en septembre 2020. 

L'unité d'enseignement en maternelle (UEMA) : Les jeunes enfants autistes de 3 à 6 ans sont pris en charge dans des unités d'enseignement en maternelle. Après 3 ans en UEMA, l'objectif est de permettre aux élèves de poursuivre une scolarité en classe ordinaire, avec ou sans AVS (auxiliaire de vie scolaire). 

Ce sujet nous amène à parler d'inclusion et de la scolarisation d'enfants autiste à l'école. 

Nous revenons sur les enjeux et objectifs auxquels répond l'UEMA et son articulation avec l'IME. 

Bonne écoute

https://www.apei-lens.org/actualites/cest-la-rentree-pour-les-enfants-de-luema/

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Dans cet épisode, je discute avec Aline VICTOR de la nécessité d'améliorer l'alimentation en EHPAD.

Aline est diététicienne nutritionniste. Elle a travaillé pour une société de restauration, pour un laboratoire produisant des compléments alimentaires et pour un gérontopole.

Elle a créé la société AVISE pour aider les EHPAD à repenser l'alimentation des résidents. Elle nous explique que les textures modifiées, les fameux mixés ne doivent pas être systématiquement donnés. Il ne faut pas confondre difficulté à mastiquer et risque de fausse route.

Limiter la production de plats mixés peut aussi permettre de gagner du temps en cuisine et de limiter le gaspillage alimentaire.

Il faudra cependant mieux connaître les goûts et les habitudes alimentaires des résidents.

Les compléments alimentaires doivent être utilisés en dernier recours. Il y a beaucoup de choses à faire en amont.

Nous discutons aussi des fausses croyances concernant la réglementation de la restauration.

Pour aider les établissements, Aline lance une grande enquête consommateur auprès des établissements et des résidents.

Vous pouvez y répondre jusqu'au 31/01/2025 : https://forms.gle/otHEAbidx5MWmxu16

Et contacter ALine sur Linkedin : https://www.linkedin.com/in/aline-avise/

Bonne écoute,

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Dans cet épisode que discute avec Cédric LACRESSE du projet d'établissement qu'il a mis en place dans son EHPAD (EHPAD Les Bruyères à Epinal, Groupe SOS Sénior) depuis 12 ans pour aider les séniors à rester chez eux : à leur domicile, en résidence service ou en EHPAD.

Le maintien à domicile y est favorisé grâce à trois services : 

• L’accueil de jour pour soutenir les aidants.
• Le portage de repas pour aider au maintien à domicile
• Le dispositif Sénior Connect : des assistantes administratives pour organiser les aides à domicile

Si le maintien à domicile devient trop difficile, une résidence service et un habitat partagé ont été construits en face de l'EHPAD.

Pour que chaque lieu soit un lieu de vie un programme d'activités et d'animations très riche est proposé à tous. Les recettes de l'accueil de jour permettent de proposer plus d'animations : 5 animations par jour !

Retrouver les vidéos sur la bientraitance réalisées par les résidents de la résidence 200 000 vue sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=EeDp2RrMiIA

Nous discutons de l'avantage de dépendre d'une association tourner vers l'entrepreneuriat social : le groupe SOS Sénior.

En 2022, les projets en place ont pu s'inscrire dans le cadre du CRT : Centre de Ressources Territorial. Le service Sénior Connect qui accompagnait les séniors à domicile a servi de base au CRT.

Cédric a pu capitaliser sur tous les projets mis en place au fil des années. La dynamique des établissements les rend attractifs, les parcours d'accompagnement des résidents facilitent les admissions mais aussi les évolutions professionnelles et donc la fidélisation des équipes. 

Cédric nous explique sa vision du management par les projets. Il s'agit d'investir dans l'organisation pour gagner du temps.

Lorsque l'appel à projet CRT est sorti, la majorité des attendus étaient déjà en place. Il manquait un partenaire service à domicile, le lien s'est fait naturellement avec l'ADMR.

La logique du CRT est de : renforcer la coordination des acteurs intervenants à domicile par l'équipe de coordination de l'EHPAD.

Dans son projet de CRT, Cédric a intégré :

• Une chambre d'accueil en urgence si l'accompagnement à domicile n'est plus possible si l'aidant est hospitalisé.
• De la télémédecine dans l'EHPAD pour que les séniors à domicile puissent consulter facilement des spécialistes.
• Une équipe d'astreintes peut intervenir à domicile pour la lever de doute suite à l'utilisation d'un système d'appel. Le double effet positif est la valorisation salariale des aides-soignantes grâce à l'astreinte.
• Le renforcement des partenariats : services à domicile, DAC, CLIC, ...

Pour Cédric l'EHPAD de demain est déjà en place. Son nouveau projet : partager son expérience pour aider à mettre en place les CRT.

Bonne écoute !

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Dans cet épisode je discute avec Rosette MARESCOTTI de l'origine de l'Humanitude : une méthode de soins devenue une philosophie.

Rosette MARESCOTTI et Yves GINESTE sont les auteurs de l'Humanitude. Ils étaient professeurs d'EPS et ont eu l'opportunité de proposer à des soignants de l'hôpital des cours de sport pour éviter de se blesser au travail.

Dans les années 80, l'observation des soignants montrait que tout était fait pour que le soignant se blesse. Le patient ne sortait jamais de son lit, il n'y avait pas de matériel pour la réalisation des soins. Le lit n'était pas motorisé.

Pour améliorer les gestes et postures, une solution s'impose : le malade doit se lever et se tenir debout dans la salle de bains. Résultat : moins de TMS et moins d'escarres. Cela donnera le premier pilier de l'Humanitude : la verticalité !

Après des années de sensibilisation et de promotion à la verticalité, Rosette MARESCOTTI rédige un mémoire sur la maltraitance en dénonçant les soins réalisés de force pour les résidents atteints de la maladie d'Alzheimer.

En 40 ans, l'Humanitude est devenu une approche, une méthode puis une philosophie de soins. Les Instituts Gineste-Marescotti permettent de former les soignants à travers toute la France.

Depuis 2010, l'association ASSHUMEVIE délivre aux établissements un label lorsque tous les critères de l'Humanitude sont mis en place par un établissement.

Nous discutons du chemin parcouru et de tout ce qu'il reste à mettre en place.

Nous partageons les évidences qui permettraient d'améliorer le quotidien des personnes et des soignants mais qui pourtant ne sont pas des acquis.

Pour en savoir plus et rencontrer Rosette MARESCOTTI, il ne vous reste qu'à vous inscrire au colloque ANM au mois de Novembre à Paris : https://colloque-anm.fr/

Bonne écoute,

Arnaud

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Arnaud CAILLE est directeur d'un service à domicile. Lorsqu'il a pris son poste en 2019, la situation était très compliquée : déficit budgétaire et démobilisation des équipes qui étaient en souffrance.

Afin de changer la situation et pour réenchanter le quotidien des auxiliaires de vie, Arnaud a fait le choix d'un nouveau mode de management basé sur le modèle BUURTZORG : les équipes autonomes.

Le bilan est impressionnant : les équipes ont retrouvé le goût de leur métier et l'organisation permet de bonnes conditions d'accompagnement pour les usagers.

Nous parlons de la différence de gestion entre un SAAD et un EHPAD. Comment être proche des équipes quand il n'y a pas de contact direct.

Nous discutons des actions à mettre en place pour conduire le changement vers les équipes autonomes. Comment retirer les strates hiérarchiques ? Comment faciliter le travail en équipes ? ...

Pour Arnaud, La clé du changement est la confiance qu'il faut donner aux équipes. L'autonomie conduit à la responsabilisation.

Nous sommes arrivés à la conclusion que pour savoir comment les équipes vivent ce modèle, il faut leur demander. Donc rendez-vous la semaine prochaine pour le point de vue d'une auxiliaire de vie.

Pour plus d'infos, Arnaud vous recommande :

Le livre "réinventing organization" de Frédéric LALOUX

La page Linkedin du collectif l'Humain d'abord.

Vous pouvez contacter Arnaud via Linkedin.

Bonne écoute.

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Discussion avec Alexis Bataille, étudiant infirmier et ancien aide soignant militaire. 

Nous échangeons :

• Sur le déroulement de l'année universitaire 2020 très perturbée. 
• Sur la nécessité du sens au travail que recherchent les soignants. 

Enfin sur les conditions pour maintenir chez ces professionnels du soins leur engagement.

Alexi est l'auteur du livre : vous avez mal où ?

https://g.co/kgs/9WNdYi 

https://www.linkedin.com/in/alexis-bataille/?originalSubdomain=fr

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Dans cet épisode, je discute "Démarche Qualité" avec Sylvie HENRY-ESPARGILLERE.

Sylvie est consultante et formatrice indépendante, elle accompagne les établissements dans la mise en place de leur démarche qualité.

Notre sujet est : comment faire une démarche qualité simple conforme et efficace. Surtout pas une usine à gaz !

Et comment se faire accompagner quand on n'a pas la ressource en interne. Nous prenons l'exemple des GCSMS qui partagent leurs ressources.

Nous parlons des différences entre les types d'établissements, entre les différents secteurs du médico-social.

Le premier point pour éviter de faire de la qualité une usine à gaz est le sens : il faut savoir pourquoi on le fait !

La qualité c'est la capacité à répondre à des exigences. La démarche qualité est l'organisation permettant de fournir des produits ou services de qualité.

D'ailleurs, la Loi du 2 Janvier 2002 définie les exigences du secteur médico-social : la lutte contre la maltraitance et le respect des droits et des libertés. (7 critères impératifs du référentiel HAS)

La démarche qualité doit donc être faite pour VOUS : les résidents, les professionnels, la structure, personne d'autre ! L'usine à gaz vient d'une démarche provenant d'une injonction et non pour l'établissement.

Le deuxième point : Pour que la démarche soit à jour, il faut mettre en place un système de veille efficace. C'est pour cela que Sylvie diffuse une newsletter tous les lundis matin : inscription ICI

Le troisième point : bien structurer son plan d'action, le centraliser sur un seul tableur et ne pas prévoir toutes les actions à court terme.

Le quatrième point : organiser un comité de pilotage autour d'un référent qualité pour suivre l'avancée du plan d'action. (Le COPIL remplace une réunion existante pour éviter la réunionite)

Le cinquième point : la gestion des événements indésirables pour impliquer les équipes dans le fonctionnement de la démarche qualité.

Nous terminons par la pertinence des gestions documentaires avec pourquoi pas le passage du papier à la vidéo YOUTUBE.

D'ailleurs, Sylvie propose des capsules vidéos pour sensibiliser vos équipes à la démarche qualité en 5 minutes, c'est l'instant qualité des ESMS.

Vous trouverez donc dans cet épisode tous les conseils pratiques pour construire une démarche qualité utile.

Pour toutes questions, vous pouvez contacter Sylvie sur Linkedin

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Les ESPrévE sont des équipes mobiles chargées d'accompagner les EHPAD à mettre en place des actions de prévention sur des thématiques prioritaires comme : les chutes, la douleur, les contentions, l'hygiène bucco-dentaire,...

L'idée général est de regroupé les compétences via les métiers trop peu représentés en EHPAD (ergothérapeute, psychomotricienne, diététicien, enseignant APA,...) surtout dans les petites structures. Cette équipes pluridisciplinaires pourra intervenir à la demande des établissements pour répondre à leurs problématiques.

C'est un projet expérimental lancé par l'ARS Haut de France via la procédure d'appel à projet. 

Le groupe hospitalier LOOS HAUBOURDIN y a répondu et assure la coordination territoriale et régionale des 12 ESPrévE des Hauts de France.

Dans cet épisode, j'échange avec Camille SCAPPE la coordinatrice régionale sur :

👉 les enjeux de ce projet et les objectifs attendus,

👉  Les modalités d'intervention et de coopération avec les EHPAD,

👉  Les bénéfices pour les résidents et les soignants.

Bonne écoute !

Plus d'infos sur le site du GHLH : https://ghlh.fr/le-groupe-hospitalier/espreve/

Vous pouvez joindre Camille SCAPPE par mail : cscappe@ghlh.fr

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Dans cet épisode, j'échange avec Vincent BLANCHARD, secrétaire général et co-fondateur de l'association SilverGEEK, de l'usage et de l'intérêt des jeux vidéos pour les séniors.

Silvergeek c'est une Association créée en 2014 pour promouvoir le bienvieillir via l'inclusion numérique et l'intergénérationel.

Le concept est d'organiser des ateliers numériques auprès des personnes âgées par des jeunes en service civique. Les jeux vidéos deviennent un prétexte pour créer du lien et passer de bons moments.

Les jeux utilisés stimulent la mobilité et les réflexes. Ce qui associé à des moments de partage ne peut qu'être bon pour la santé et le bien-être des résidents.

Pour les jeunes qui sont en contact avec les séniors, l'intérêt est de donner une image positive du grand-âge et des établissements et pourquoi pas créer des vocations auprès des jeunes en service civique.

Pour aller plus loin, l'association organise des tournois à travers la France. Ce qui motive encore plus les participants. Les finales ont lieu lors d'évenements nationaux majeurs comme la Paris Games week.

Connaissez-vous Marcel (95 ans) et Monique (70 ans) ? Champions de bowling sur WII à la Paris Games Week 2022.

L'association accompagne des établissements à travers toute la france pour mettre en lien des jeunes et des séniors autours d'ateliers numériques. 

A vous de jouer pour emmener vos résidents à Paris défier Marcel et Monique !

toutes les infos sur l'Association ici : https://silver-geek.org/

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J'échange avec Richard CAPMARTIN le dirigeant du cabinet de recrutement RC Human Recruitement au sujet d'abord de l'impact du covid sur l'attractivité du métier de directeur d'EHPAD, après une année plus qu'éprouvante. 

Nous détaillons les spécificités du métier et les compétences nécessaires pour mener à bien la mission. 

Nous parlons de l'intérêt des neurosciences dans le recrutement et du développement du coaching pour accompagner les managers. 

Bonne écoute 😉,

https://www.rc-humanrecruitment.com/

https://www.youtube.com/channel/UCw7gjcg75LkThBfPxAfwoeQ/about

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Que se passe-t-il si on perd le contrôle de sa vie ? Si on est enfermé et que l'on ne trouve plus de sens à sa vie ?

C'est ce que ressentent la majorité des personnes atteintes de troubles cognitifs.

Dans cet épisode, j'échange avec Jérôme ERKES, directeur du développement chez Montessori Lifestyle AG&D. Jérôme est neuropsychologue de formation, il travaille depuis 10 ans sur l'adaptation de l'approche de Maria Montessori à l'accompagnement des personnes âgées.

La vision de l'approche Montessori en EHPAD est de partir des besoins de la personnes pour déterminés l'organisation de l'accompagnement.

On part des capacités des personnes, qu'est ce qui fonctionne encore ? Pour proposer un rôle en fonction des capacités.

Proposer un accompagnement qui répond à des grands besoins fondamentaux implique trois objectifs : 

1. Redonner à la personne du contrôle sur sa vie : participer aux décisions qui la concerne
2. Favoriser l'engagement dans des activités qui ont du sens pour la personne, chaque être humain a besoin d'une raison pour se lever le matin.
3. Favoriser le sentiment d'appartenance à une communauté, avoir une place et un rôle reconnu.

Si ces besoins fondamentaux ne sont pas satisfaits il va y avoir d'importantes réactions comportementales comme de l'agressivité ou une détérioration de l'état de santé.

L'approche Montessori consistera à créer un environnement qui répond aux besoins fondamentaux de la personne. 

On transforme les lieux pour créer des lieux de vie dans lequel je me sent chez moi et je fais des choses qui m'intéresse et me motivent.

Si les résidents sont heureux d'être là, les liens sociaux se créeront plus facilement.

Sauf que personne ne veut aller en EHPAD !

Alors comment impliquer les résidents pour décider de l'évolution des lieux pour mieux répondre aux besoins ?

Jérôme nous donne des éléments de réponses :

Demander aux résidents leur avis et proposer des choix.

Solliciter les résidents pour contribuer à la vie de la communauté à partir de leurs capacités.

Seriez-vous prêt à organiser des comités de résidents pour impliquer les résidents dans les décisions et dans leur mise en oeuvre ?

Aujourd'hui les équipes ont une liste de tâches et non pas une mission d'accompagnement, avec une organisation en silo sans vision globale. (Il y a les soignants et les autres ...)

Il est urgent de changer de modèle car ce schéma amène aussi une perte de sens pour les professionnels d'où les tensions RH !

Alors pourquoi ne pas adapter les grands principes qui répondent à des besoins universels pour les équipes afin de les réengager ?

Les études en cours, menées par Jérôme, montrent que l'approche Montessori devrait d'abord être proposé aux équipes pour remettre les équipes dans de bonne conditions de travail. Management participatif, Management libéré ...

Les formations Montessori portent d'abord sur les représentations que peuvent avoir les soignants en allant rencontrer les résidents pour les considérés d'avantage comme des personnes plus que des malades.

La difficultés n'est pas la mise en oeuvre des 12 principes Montessori, la difficulté est le changement des pratiques et des représentations.

Retrouver le site internet d'AG&D : https://www.ag-d.fr/

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De l'origine du projet à l'aventure humaine extraordinaire, découvrez les coulisses du documentaire "Prendre soin" réalisé par Bertrand Hagenmuller. 

Co-écrit par Bertrand Hagenmuller et Bernard Benattar. 

Tourné en immersion dans le quotidien de l'unité de vie Alzheimer d'un EHPAD, le documentaire montre le quotidien des équipes et des résidents. 

D'où vient ce projet ? Comment s'est passé le tournage ? Quel impact pour les équipes ?

http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/57269_1

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Kamel ABDESSELAM est entrepreneur et éducateur sportif. Il est le fondateur de V Punch, une salle de boxe Parisienne. En parallèle, il forme des soignants à la boxe thérapie.

Son expérience en EHPAD ou en clinique est particulièrement intéressante. Il en a tiré un programme de formation pour les professionnels soignants.

Dans cet épisode nous discutons de l'intérêt de faire pratiquer la boxe à des personnes âgées. Il y en a plusieurs :

• La stimulation cognitive en plus des mouvements à effectuer, mettre les gants et un premier jeu cognitif

• Partager un moment de rencontre et exprimer ses émotions

• Pratiquer un sport de combat améliore l'estime de soi, surtout pour une personne qui ne s'estime pas capable de boxer

• ...

Bien évidemment les résidents ne se donnent pas de coups. La boxe, comme d'autres sports, est un excellent moyen de favoriser le bien-être.

Pour en savoir plus, vous pouvez contacter Kamel sur Linkedin ou sur le site : https://vpunchgym.com/

Besoin de relâcher la pression, allez vous défouler sur le ring !

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Dans cet épisode, je discute avec Vincent RONCA de la bonne manière de construire les projets d'accompagnement personnalisé.

Vincent est un ancien directeur d'EHPAD. Il est maintenant consultant et intervient entre autres sujets sur les projets d'accompagnement personnalisés. Nous discutons de son parcours et de sa vision de la méthodologie qu'il propose pour que les PAP soient réellement utiles sans prendre trop de temps à concevoir.

Les astuces proposées pour faire vivre les PAP sont les suivants :

• Trouver un moyen de les mettre à jour régulièrement

• Travailler le recueille d'information en amont

• Utiliser des outils, nous évoquons les logiciels de soins ou un outil dédié comme ANISSEN

• Impliquer les professionnels (nécessite une équipe stable).

Nous évoquons les critères de l'évaluation HAS et comment faire pour que la méthodologie soit en phase avec le référentiel.

Retrouvez Vincent sur Linkedin ou sur son site : vertualité.fr

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Dans cet épisode, j'échange avec le Docteur Paul-Emile HAŸ, directeur médical et qualité du groupe Colisée France.

Cet échange fait suite à la publication d'une étude menée par le docteur HAŸ via l'Association du bon usage du médicament et de nombreux partenaires.

L'étude porte sur l'évolution de la prescription des médicaments aux propriétés anticholinergiques en EHPAD.

Concrètement, de nombreux médicaments du quotidien ont, en plus de leur caractéristiques principales, des propriétés "anticholinergiques" pouvant entrainer des effets secondaires et des risques iatrogéniques.

Il est donc important d'identifier les médicaments de ce type pour optimiser les prescriptions.

La communication par les médecins coordonnateurs auprès des médecins traitants sur les risques potentiels pour les personnes âgées permet de faire évoluer les prescriptions pour éviter certains de ces médicaments quand cela est possible.

Dans cet épisode, mon objectif était de comprendre comment s'y prendre pour sensibiliser les médecins traitants et les impliquer dans cet objectif de changement.

Lien vers la publication : 

https://www.linkedin.com/posts/paul-emile-hay_communiquer-pour-r%C3%A9duire-la-iatrog%C3%A9nie-activity-6852327622211334144-51P4

Lien vers le site de l'Association bon usage du médicament

https://bonusagedumedicament.com/

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Proposer un accompagnement en soins palliatif permet d’améliorer la qualité de vie des personnes et de leur famille. Les soins palliatifs pourraient permettre de réduire le souhait du recours à l'euthanasie.

20 départements en France ne disposent pas de service de soins palliatifs ! Selon la Cour des comptes, seulement 50% des Français ayant besoin de soins y auraient accès (Juillet 2023).

Que faire ?

Dans cet épisode, je discute avec Aude LE DIVENAH des soins palliatifs en France.

• Que signifie l'accompagnement en soins palliatif ?

• Quelles différences avec la fin de vie ?

• Que va apporter le plan décennal proposé par l'instance de réflexion stratégique sur la fin de vie ?

Aude est médecin gériatre à la retraite. Son un parcours l'a amené à travailler : en médecine générale, en gériatrie, et en santé publique.

Aude, comme tous médecins, a été régulièrement confrontée aux soins Palliatifs et à la difficulté de se retrouver parfois seule pour prendre les décisions.

Mais avant de commencer : qu'entendons-nous par "soins palliatifs" ?

Une définition des soins palliatifs serait : Des soins actifs pour une prise en charge médico-psycho-sociale. Il s'agit d'un accompagnement global et continu pour écouter et répondre au besoin de la personne et souvent de sa famille. (Une définition très médico-sociale).

Aujourd'hui en 2024 en France, l'instance de réflexion stratégique sur la fin de vie vient de rendre son rapport. Ce rapport fait suite aux travaux du comité national d'éthique et à la convention citoyenne.

L'objectif était d'explorer l'ensemble des besoins de la population. Les résultats montrent que les besoins sont importants mais que l'offre est insuffisante.

Par exemple, il n'y a pas d'unité de soins palliatifs dans 20 départements.

Parmi les propositions de l'instance de réflexion stratégique, on retrouve les suivantes :

• Faire des soins palliatifs une spécialité médicale

• Créer une unité par département

• Renforcer les équipes mobiles : beaucoup d'équipes mobiles sont intra-hospitalières. Elles n'ont pas la capacité de répondre à tous les besoins de l'hôpital et donc la capacité d'accompagner les patients à domicile.

• Les établissements doivent aussi s'engager à faire des soins palliatifs une priorité. Les services sont parfois cachés dans des établissements secondaires.

Nous terminons par quelques conseils pour les EHPAD ou autres établissements médico-sociaux qui auraient pour objectif de s'améliorer sur cette thématique.

Au-delà de la formation qui est indispensable, la clé est la mise en place d'espace d'échanges pluridisciplinaires pour que les équipes puissent prendre des décisions collégiales après avoir partagé leurs points de vue.

L'implication de bénévoles spécialisés dans l'accompagnement peut être une option très intéressante pour les personnes accompagnées. Nous avons mentionné l'Association JALMALV.

Nous concluons sur le fait que les soins palliatifs sont un enjeu de santé publique et peut-être une partie de la réponse concernant le débat sur l'euthanasie.

Si les patients sont mieux accompagnés, peut-être que la demande d'euthanasie baissera ?

Tout est encore question de moyens et d'arbitrage 😉

Aude est membre des Associations AQUAVIE et SPS

Bonne écoute,

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Je discute avec Anaïs Le Meur, psychologue spécialisée neuropsychologie et experte du médico-social, pour parler d’une approche innovante du handicap et de l’accompagnement personnalisé : le Modèle de Développement Humain.

🧠 Comprendre le Modèle de Développement Humain

Cette approche, développée par le RIPPH, propose une vision globale du handicap en analysant l’interaction entre la personne et son environnement, plutôt que de se focaliser uniquement sur ses déficiences.

💡 Pourquoi est-ce important ?
🔹 On s’éloigne d’une approche purement médicale pour s’intéresser aux habitudes de vie et aux rôles sociaux.
🔹 Le handicap est vu comme le résultat d’une interaction avec l’environnement, et non uniquement comme une déficience.
🔹 L’objectif est de favoriser l’inclusion sociale et l’autonomie, en adaptant l’accompagnement aux besoins réels de chaque personne.

🚀 L’autodétermination : redonner du sens à l’accompagnement

L’autodétermination, c’est permettre aux personnes d’être actrices de leur parcours en définissant leurs propres objectifs.

✔ Évaluer les attentes réelles plutôt que d’imposer une rééducation standardisée.
✔ Favoriser la prise de décision en impliquant activement la personne dans son accompagnement.
✔ Adapter l’environnement pour maximiser l’autonomie et la participation sociale.

📌 Exemples concrets :
✅ Un adulte cérébro-lésé qui retrouve une autonomie en développant un réseau local d’entraide.
✅ Un enfant en difficulté scolaire dont l’environnement est repensé pour optimiser son apprentissage.
✅ Une personne souhaitant retrouver une activité sociale : l’accompagnement est adapté à ses habitudes et à ses capacités.

📍 Outils et ressources pour appliquer cette approche

🔹 MHAVI (La Mesure des habitudes de vie) et MQUE (La Mesure de la qualité de l’environnement) : outils permettant de cartographier les habitudes de vie et l’environnement d’une personne.
🔹 Formations du RIPPH et du RFPPH : accessibles aux professionnels souhaitant intégrer cette approche dans leurs pratiques.

✨ Un épisode enrichissant qui propose une nouvelle manière d’accompagner les personnes en situation de handicap, en mettant en avant leurs capacités et leur inclusion sociale.

💬 Votre avis nous intéresse ! Avez-vous déjà appliqué cette approche dans vos pratiques ? Partagez vos expériences en commentaire ⬇️

📢 Likez, commentez et partagez pour diffuser ces nouvelles perspectives d’accompagnement !

#Podcast #MédicoSocial #Neuropsychologie #Autodétermination #Handicap #Innovation #Bienveillance #EHPAD #RIPPH #Inclusion

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Je repartage cet épisode parce qu'il est d'actualité avec la rentrée universitaire qui approche. Quoi de mieux que de l'intergénérationnel sur le long terme dans nos établissements en accueillant des étudiants dans les logements libres.

Dans cet épisode, j'échange avec Anne-Sophie LAPALUS la directrice de l'Association Générations et Cultures.

Cette Association, œuvre dans les Hauts de France pour promouvoir les liens entre les générations et éviter l'isolement des personnes âgées.

L'un de ses dispositifs s'intitule : Un toit parmi les âges ! Il s'agit de proposer à des étudiants un logement à loyer modéré dans un EHPAD ou autre ESMS en contrepartie pour l'étudiant de passer 30h/mois avec les résidents pour des activités ou juste pour apprendre à se connaître.

Le dispositif rencontre un franc succès auprès des établissements médico-sociaux des Hauts de France.

Nous découvrons dans cet épisode les belles histoires de cette initiative et les coulisses pour faire en sorte que tout se passe bien !

Bonne écoute,

Plus d'infos sur le site de l'Association Générations et Cultures : https://www.generationsetcultures.fr/

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Dans cet épisode j'échange avec Florence Braud, l'aide soignante la plus connue du web et peut-être de France.

Florence rédige chaque semaine la minute de Flo dans le magazine ASH

Nous parlons de son parcours, sa vision du métier d'aide-soignante et sur son point de vue concernant les attentes des soignants vis à vis de leur directeur ou de leur directrice.

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Dans cet épisode j'échange avec Jean-Pierre RISO sur le rôle militant des directeurs et directrices d'EHPAD et son importance pour faire évoluer la société. 

La FNADEPA a proposé 25 propositions pour réformer durablement l'accompagnement des personnes âgées.

Nous abordons aussi l'actualité autour de la loi grand âge, l'évolution du secteur médico-social depuis 25 ans.

https://www.fnadepa.com/

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Sylvain GUILLAUME est le directeur de l’EHPAD Le Grand Pré en Ardèche.

Nous parlons de l'intérêt d’un projet de biographie professionnelle intergénérationnelle : les résidents sont accompagnés pour rédiger leur biographie pour un ouvrage collectif avec l’aide d’élèves de première d'un lycée sous la supervision d’un biographe professionnel.

Ce projet permet de renforcer les liens intergénérationnels et de valoriser les souvenirs des résidents.

Les familles ont été touchées par cette initiative et plusieurs fondations et associations ont soutenu le projet pour un budget de 18 000 euros.

• Fondation de France

• Fondation Française des Jeux

• Fondation Crédit Mutuel

• Fondation La Poste

• Lyon’s Club de Romand

• Mairie de Saint-Sylvestre

Sylvain GUILLAUME partage également d’autres projets innovants de l’EHPAD comme les activités physiques adaptées (escrime) et la médiation animale (lama thérapie).

Vous pouvez contacter Sylvain Guillaume Via Linkedin et découvrir tous les projets de l'EHPAD Le grand Pré sur le site internet : https://www.residencelegrandpre.fr/actualites/

Bonne écoute et n’oubliez pas de vous abonner et de partager ce podcast si vous l’appréciez.

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Dans cet épisode, Nathalie GYOMLAI, directrice d'un pôle d'établissements pour personnes en situation de handicap et vice-présidente de l'association ANDICAT, revient sur le contexte difficile pour les ESAT pendant la crise sanitaire. 

La situation difficile ayant ayant nécessité la sollicitation de la secrétaire d'état chargée des personnes handicapées pour demander des réponses urgentes.

https://www.andicat.org/

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Cet épisode fait suite à la tempête médiatique faisant suite à la publication du livre : "Les fossoyeurs".

Entre ambition de contrôle et de réforme, de défiance et d'amalgame, j'ai eu envie de d'échanger avec les personnes au coeur de la commission des affaires sociales.

Que pense la commission des auditions des personnes mentionnées dans le livre les fossoyeurs et que peut-on attendre de cette affaire ?

Après l'abandon de la Loi Grand-âge et la pandémie covid, la transition démographique est-elle réellement un sujet qui préoccupe les français ?

Je remercie Mme la Députée Annie VIDAL d'avoir accepté d'échanger avec moi le temps d'un podcast.

Dans cet épisode, nous abordons : 

• Le ressenti des députés vis à vis du livre "Les Fossoyeurs",
• La notion de maltraitance institutionnelle : comment mieux les repérer et se donner les moyens de les combattre,
• Comment changer le regard sur les personnes âgées et sur les personnes qui les accompagnent,
• Comment permettre plus de transparence vis à vis de la qualité dans les EHPAD : évaluer la qualité grâce à un référentiel commun pour comparer les établissements et valoriser les bonnes pratiques.  

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Dans cet épisode, je discute avec Sylvie HENRY ESPARGILLERE, consultante formatrice spécialisée en qualité et gestion des risques dans le secteur social et médico-social.

Sylvie nous partage ses outils et son approche pour faire vivre les droits des usagers au quotidien dans les établissements.

Cet épisode fait suite. Aller, épisode XXL. Dans lequel nous abordions la démarche qualité anti-usine à gaz.

👉 Au programme :

• La charte des droits et libertés comme socle de la démarche qualité. Comment faire pour que ce ne soit pas qu'une affiche ?

• L’importance de vulgariser ces droits dans un langage simple, à travers des exemples concrets : droit à l’image, droit de vote, liberté d’aller et venir…

• L’initiative “Un mois, un droit” : un article de la charte exploré chaque mois via des groupes de réflexion participatifs.

• Réflexion sur le règlement de fonctionnement et proposition de distinguer les volets administratifs d’un document de vie collective construit avec les résidents.

• Exemples d’application sur le terrain : création d’une buvette en accueil de jour, livret des droits pour les enfants, débats autour de la consommation d’alcool, etc.

• Rôle central des CVS pour construire des règles adaptées aux réalités de chaque structure.

✨ Un épisode riche et concret pour rendre les droits vivants, compréhensibles et accessibles, tout en renforçant la participation des usagers et des professionnels.

Nous discutons aussi de la chaîne YouTube de Sylvie (vidéos courtes de 5 min), de sa newsletter suivie par plus de 2500 abonnés, et de l'utilisation active de LinkedIn pour diffuser les pratiques.

Rendez-vous sur le site internet de Sylvie : https://www.conseilqualite.com/

#Podcast #EHPAD #DroitsDesUsagers #MédicoSocial #Qualité #CVS #Participation #Autodétermination #Bienveillance #CharteDesDroits

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Dans cet épisode, j'ai le plaisir de m'entretenir pour la deuxième fois avec Emilie LEBEE, directrice des programmes de Dialogue Health. Dialogue Health est un organisme de formation qui organise des voyages d'études à travers le monde pour découvrir les meilleures pratiques dans les établissements et services de santé.

Dans notre discussion d'aujourd'hui, nous abordons l'accompagnement des personnes âgées aux États-Unis. Bien que nous prenions souvent exemple sur les pays nordiques en matière de soins de santé, j'étais curieux de savoir comment les établissements fonctionnent de l'autre côté de l'Atlantique.

Tout d'abord, comme c'est souvent le cas lorsqu'il est question de santé en Amérique du Nord, le coût de l'accès aux soins est un sujet central. Par exemple, le coût d'un hébergement médicalisé s'élève à environ 80 000 dollars par an. Les soins sont payants, et ce, de manière directe.

Tout comme chez nous, l'objectif principal est de favoriser le maintien à domicile, et cela ne vise pas seulement à réduire les coûts.

La plupart des EHPAD sont associés à des offres complémentaires telles que des résidences services pour seniors ou des services à domicile.

Une particularité réside dans la création de communautés de personnes. Chaque résident paie le même tarif journalier, qu'il vive dans une résidence service ou dans un EHPAD. L'objectif est de répartir les coûts de manière équitable, sans augmentation excessive pour les personnes de plus en plus dépendantes. 

Ces communautés nécessitent la mise en place de campus. Par exemple, sur un campus à San Francisco, des services sanitaires et des consultations psychiatriques sont proposés en plus de l'hébergement et des services.

Ces campus permettent également de partager des espaces de vie, que l'on pourrait qualifier de tiers-lieux, tels que des piscines, des cinémas, des auditoriums, des cafés, et bien d'autres.

Ce regroupement de structures se retrouve également dans le contexte du maintien à domicile. Les associations de soins à domicile proposent également des activités visant à favoriser l'autonomie et les liens sociaux.

Les "villages aidants" sont des réseaux d'entraide et de soutien composés de bénévoles. Par exemple, une permanence téléphonique permet de répondre aux besoins du quotidien, tels que le transport, l'organisation ou les travaux. 

Il s'agit d'une conciergerie qui met en relation des prestataires avec les personnes à des tarifs réduits. Cela constitue un moyen efficace de coordonner les intervenants et de prévenir les arnaques.

En ce qui concerne la Silver économie, ces campus peuvent initier et accompagner les personnes dans l'utilisation des nouvelles technologies.

N'hésitez pas à retrouver les programmes de Dialogue Health sur leur site internet : https://www.fr.dialog-health.com/ 

Bonne écoute !

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Hervé Andriot est consultant spécialisé dans la réduction de l'absentéisme et du turnover en EHPAD.

Il a un parcours de juriste puis de directeur d'EHPAD et de directeur régional.

Nous abordons un sujet crucial pour les établissements : la fidélisation des équipes et la diminution de l'absentéisme.

Depuis la crise covid, beaucoup de métiers sont confrontés à des difficultés de recrutement. C'est le cas des établissements de santé. Les conséquences sont nombreuses :

Les établissements présentent des déficits budgétaires car les recrutements et l'intérim coûtent cher.

Mais surtout la qualité de l'accompagnement baisse si l'équipe n'est pas stable.

Hervé nous propose comme indicateur numéro 1 pour mesurer la qualité de l'accompagnement : sur 30 jours, combien de professionnels d'un même métier sont intervenus auprès de la personne ? Plus le nombre est élevé moins la qualité de l'accompagnement est bonne.

Il y a ensuite le nombre de postes vacants et le ratio d'encadrement.

La cause de cette difficulté à stabiliser les équipes viendrait du manque de valorisation des métiers.

De nombreux soignants ont honte de parler de leur métier alors que ce sont des métiers indispensables à la société et porteurs de beaucoup de sens. Comment rendre les équipes fières de leur travail ?

Parfois les équipes sont frustrées de voir des collègues qui dégradent le service rendu par un mauvais comportement.

La méthode pour les managers qui décident d'enrailler cette spirale négative sera de valoriser le travaille en équipe. Hervé propose dans sa méthode plusieurs points qu'il nous explique :

• Recentrer le cœur de métier sur les besoins des résidents. Quel est le moment de votre journée de travail qui a le plus de sens. Reprendre en compte le cœur de métier.

• Éliminer les incertitudes du travail : avec qui je vais travailler, comment cela va se passer.

• Mettre en place une démarche projet.

• Repérer les moments de frictions mais laisser parler le terrain pour trouver des solutions.

Une équipe stable permettrait d'économiser en coûts directs et indirects en moyenne 30000€ / mois pour un EHPAD.

Vous pouvez contacter Hervé par mail andriotherve@gmail.com ou sur : linkedin

Bonne écoute

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🎙️ Pour ce 46ème épisode , je discute avec Jean-Daniel Muller cofondateur et Directeur Général de Siel Bleu.

Nous abordons les sujets suivants :

📌 L'Association Siel Bleu
    ✔L'idée, les premiers pas et les premières difficultés,
    ✔La vision de l'Association,
    ✔L'ensemble des activités proposées.

📌 Les enjeux :
    ✔ Proposer aux personnes fragiles de l'activité physiques,
    ✔ Proposer un rendez-vous, un moment d'échange qui donne le sourire.

📌 Les réussites :
    ✔ Le développement international et la découvertes des approches spécifiques de chaque pays,
L'exemple d'un projet de prévention des chutes pour les personnes âgées au Brésil qui n'a pu se faire qu'en musique !
    ✔ L'institut de recherche,
    ✔ De nombreuses récompenses.

Vous saurez aussi pourquoi le nom Siel Bleu ! 

https://www.sielbleu.org/

https://2400sourires.org/

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Dans cet épisode, j'échange pour la 4ème fois sur ce podcast avec Jean-Pierre RISO le Président de la FNADEPA.

Nous faisons un bilan de l'année 2021 marquée par l'impact du covid qui s'installe et par les nombreux rebondissements et l'abandon de la Loi Grand Age.

Nous parlons de ce que nous pouvons attendre pour l'année 2022. L'élection Présidentielle est une opportunité de mener des débats de société. Le grand-âge sera t-il d'actualité ?

Nous parlons de l'épuisement des équipes dans les établissements après deux années de pandémie, des limites du Ségur de la santé,...

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Discussion avec Arnold Fauquette le fondateur de VIVAT, une entreprise de service à domicile du Nord, ayant adapté le modèle Buurtzog.

Decouvrez le concept du management libéré appliqué à un service d'aide à domicile. Comment ce concept peut-il être une opportunité dans un secteur en tension ? 

Quels sont les impacts pour les usagers et les équipes ?

https://www.vivat.fr/

https://www.soignonshumain.com/

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Dans cet épisode j'échange avec Benjamin Zimmer le CEO de la Silver Alliance : Une alliance de marque dont l'objectif est de regrouper le maximum des services nécessaires aux personnes âgées.

J'ai choisi ce sujet pour remettre en question les préjugés que j'ai envers la silver économie.

Nous abordons l'origine, le fonctionnement et les enjeux d'une alliance de marques pour des produits et services à destination des personnes âgées.

Silver Alliance permet aux personnes âgées et à leurs proches aidants de s’informer et de choisir les meilleures solutions pour conserver leur autonomie le plus longtemps possible.  

Créer un impact social grâce à l'économie, faire mieux et autrement grâce à l'économie collaborative en rapprochant des marques qui ont des valeurs fortes pour répondre à des défis sociétaux.

Créer des offres pour mieux répondre aux besoins des aidants et des établissements. Faire face aux nouvelles problématiques et autres sujets complexes en coopérant.

Des services de qualité pour les personnes fragiles peuvent aussi être un moyen de limiter des facteurs de fragilité et de prévenir les accidents et limiter leur nombre. C'est plus d'autonomie et d'économies pour la collectivité.

Conclusion, la silver économie peut-être une bonne chose pour l'accompagnement des personnes âgées ! Mais pas n'importe comment 😉!

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Dans cet épisode je discute avec Marie-Anaïs DEHOVE auparavant directrice d'EHPAD et maintenant responsable SMS au sein du cabinet AM Consultants. Marie-Anaïs organise et réalise des évaluations HAS.

Pour Marie-Anaïs l'évaluation est l'occasion de valoriser les points forts des établissements. Le problème est que les équipes sont très souvent dans une routine, ils ont donc du mal à énoncer ce qu'ils font de très bien. Elle rappelle souvent aux équipes que rien n'est évident quand il s'agit de décrire son travail.

Pour préparer une évaluation, Marie-Anaïs nous donne quatre conseils :

1. Expliquer les attendus de l'évaluation aux équipes, décrypter le référentiel et réfléchir sur l'existant.
2. Rattacher les questions à la pratique : les critères abordent parfois des thématiques très vastes, il faut faire des liens avec la pratique.
3. Préparer les résidents traceurs en leur expliquant les objectifs de l'évaluation. Le choix des résidents est très important, il faut proposer des résidents dont l'accompagnement est riche de solutions apportées pour répondre aux besoins.
4. Il faut aussi préparer le CVS pour que celui-ci ait connaissance de l'organisation mise en place pour répondre notamment aux critères impératifs.

Nous discutons aussi : 

• De l'accréditation des cabinets par le COFRAC et de l'ensemble des exigences que l'accréditation implique.
• Du système de notation et de la "moyenne" des établissements.
• De l'éthique.
• Du temps nécessaire pour se préparer (en trimestre 😉)
• ...

Marie-Anaïs est OK pour répondre à toutes vos questions via Linkedin 

Bonne écoute !

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Je vous repartage cet épisode car il est sans doute une des clés pour améliorer le quotidien des établissements.

J'ai eu la chance de rencontrer l'Association AQuAVIEs grâce à la FNADEPA et j'ai pu suivre la formation à destination des managers.

J'ai eu la chance de rencontrer l'Association AQuAVIEs grace à la FNADEPA et j'ai pu suivre la formation à destination des managers.

Alliant bon sens et pragmatisme, j'ai découvert une approche portée depuis plus de 30 ans par des médecins persuadés et convaincus que prendre soin des soignants permet d'améliorer l'accompagnement des patients.

Cette approche formalisée à l'hôpital pour le binôme médecin / cadre de santé s'applique parfaitement aux établissements médico-sociaux, que ce soit pour le binôme directeur/IDEC ou directeur/chef de service.

J'échange donc dans cet épisode avec le Professeur Philippe COLOMBAT, Hématologue et Président de l'Association pour la qualité de vie des soignants. Il est à l'origine de la démarche participative et milite depuis 30 ans pour faire évoluer les pratiques managériales dans les établissements de santé.

Concrètement, l'Association promeut une organisation dans les services de soins visant à instaurer un véritable management participatif. Grace à des temps d'échange réguliers, organisés et surtout en veillant à la participation de toute l'équipe. Toute l'équipe !!! 😉

Ces temps d'échanges et de réflexions collectives permettent de limiter les conflits, d'améliorer l'organisation et de réduire la charge de travail. Le tout pour améliorer l'accompagnement des personnes en ayant une approche globale.

Concrètement, l'Association promeut une organisation dans les services de soins visant à instaurer un véritable management participatif. Grâce à des temps d'échange réguliers, organisés et surtout en veillant à la participation de toute l'équipe. Toute l'équipe !!! 😉

Nous abordons dans cet épisode, l'origine de la démarche et surtout les composantes de ce modèle d'organisation d'unité de soins.

https://aquavies.com/

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Dans cet épisode, Rémi LOQUET, directeur de l'innovation, de la recherche, et de la formation pour l'Hospitalité Saint Thomas de Villeneuve nous explique la mise en place d'un projet d'EHPAD Hors les murs.

• D'un appel à projet de l'ARS, à une expérimentation dans le cadre de l'article 51, quelles ont été les étapes du projet ? 
• Comment fonctionne un EHPAD hors les murs ? 
• Quels intérêts pour les usagers et les professionnels ?

L'EHPAD hors les murs consiste à faire bénéficier aux voisins de l'EHPAD un service de coordination des soins.

La problématique à domicile est le manque de communication entre de multiples intervenant. La force de l'EHPAD est la capacité à travailler en équipe.

Donc si l'on peut rester chez soi en bénéficiant de soins coordonnés, on répond mieux aux attentes et aux besoins des personnes.

Lorsque le déménagement en EHPAD est nécessaire, le résident connaît déjà l'équipe !

Plus d'infos :

https://rennes-stlouis.hstv.fr/ehpad-hors-les-murs-une-experimentation-inedite-en-bretagne-lancee-par-hstv/

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Dans cet épisode, Audrey Wargnier nous explique comment et pourquoi elle pratique la médiation animale.

Comment, dans les services accueillant des personnes ayant des troubles cognitifs, les animaux permettent de capter l'attention et permettent de très beau moment ?

La médiation animale permet de toucher tous les publics : de l'enfance à la personne âgée pour travailler la mobilité, détourner l'attention en cas de douleur, canaliser la déambulation, rompre l'isolement, ...

Dans les écoles, la médiation animale peut être utilisée pour travailler la confiance en soi d'enfant victime de harcèlement scolaire. 

La force de la médiation animale est que l'on ne se sent pas jugé par l'animal. Les émotions créées permettent de faire du lien.

Nous rappelons :

• Que la médiation pour être un complément non médicamenteux. 
• L'importance de prendre soin de l'animal, de respecter ses besoins et de ne pas l'épuiser. 
• L'importance de la formation. 
• La notion de gestion du risque lors des séances

Nous évoquons des expériences extraordinaires nous ayant marquées.

Pour mettre en place des séances de médiation, Audrey nous conseil : 

• De choisir l'intervenant en fonction de ses formations et ses tarifs (la qualité a un coût)
• De bien sensibiliser les équipes et avoir un référent qui accompagne l'intervenant pour faire le lien (la médiation est un travail d'équipe)
• De préparer les résidents en amont et regarder les effets à court et moyen terme.

Audrey fait remarquer que le mot thérapie est parfois critiqué. Si la thérapie est le fait de prendre soin et que le soin consiste aussi à apporter du bien-être alors la médiation animale est à considérer comme une thérapie. J'aime bien cette idée.

Si vous voulez en savoir plus vous pouvez contacter Audrey sur Linkedin.

Bon épisode !

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Decouvrez le concept de la société Carthagéa fondée par Alexandre Canabal : l'Ehpad haut de gamme Tunisien qui promet aux occidentaux un soignant par résident et du soleil à volonté.

https://www.carthagea.fr/

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Dans cet épisode, je discute avec Richard Capmartin, fondateur de RC Human Recruitment. Richard s'est formé au coaching, aux neurosciences et à la médiation. Ensemble, nous parlons donc de médiation pour accompagner les conflits dans les établissements médico-sociaux.

Nous commençons par évoquer l’évolution du métier de directeur d’EHPAD, qui s’est fortement complexifié depuis la crise Covid. De nombreux professionnels quittent leur poste, parfois épuisés, parfois en quête de sens ou de missions plus courtes. Le métier est devenu particulièrement exposé, dans un contexte de tensions croissantes avec les familles, les résidents, les équipes et les autorités. Il devient alors indispensable pour les directeurs de trouver un équilibre personnel, et de disposer d’outils pour mieux gérer les émotions et les conflits.

Parmi ces outils, la médiation permet de restaurer le dialogue dans des situations de crise, en créant un espace sécurisé, neutre, confidentiel. Richard nous explique les fondements de cette pratique, et notamment l’utilisation de la roue de Futac, un processus en plusieurs étapes : des entretiens individuels pour permettre à chacun de s’exprimer, puis une réunion plénière pour poser les faits, les raisons, les ressentis, et avancer vers des solutions co-construites.

Nous abordons aussi l’impact économique de la médiation. Selon une étude du Parlement européen, une décision de justice coûte en moyenne 9 200 euros, contre 3 400 euros pour une médiation. Mais au-delà du coût, c’est l’énergie humaine et organisationnelle que cette approche permet de préserver.

Richard insiste sur l’importance de la formation : un bon médiateur ne donne pas de solution, il crée les conditions pour que les parties les trouvent elles-mêmes. Cela demande une posture bienveillante, un vrai travail sur soi, et une connaissance fine des réalités du secteur. Il recommande d’ailleurs de faire appel à des médiateurs formés et spécialisés, notamment ceux du GIMES ou issus de cabinets qui connaissent bien le médico-social.

Enfin, il encourage les établissements à intégrer la médiation dans leur management global, à former leurs équipes à l’écoute active, et à créer une culture où le conflit n’est plus un tabou, mais un point de départ pour recréer du lien.

✨ Un épisode précieux pour tous les professionnels confrontés à des tensions, des non-dits, ou des émotions qui bloquent le dialogue.

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Dans cet épisode, je discute avec François Xavier COLLE des difficultés rencontrées par les établissements depuis plusieurs mois pour négocier leur contrat d'énergie. Entre inflation, modalités de contractualisation et dispositifs d'encadrement des prix à faire appliquer.

De nombreux établissements deviennent déficitaires. Le coût de l'énergie y a souvent une responsabilité importante.

Le Cèdre est un groupement d'achat qui regroupe 12000 adhérents dont de nombreux établissements médico-sociaux associatifs. Le Cèdre négocie des conditions et des remises commerciales pour ses adhérents.

François Xavier a travaillé pour des fournisseurs d'énergie mais aussi comme directeur adjoint dans une association gestionnaire d'EHPAD pour la réhabilitation de bâtiments.

Aujourd'hui, tous les établissements subissent l'augmentation des coûts et la difficulté de signer un contrat ne multipliant pas par 3 la facture.

Il convient de préciser qu'aujourd'hui il n'existe pas de meilleure solution car l'achat d'énergie s'apparente à de la gestion de risque. Il faut anticiper l'achat sur les marchés et en gros avoir de la chance.

Le monde de l'énergie est risqué car les prix ont été multipliés par 10 à 15 avec une répercussion très rapide sur les factures. Les augmentations sont multifactorielles : géopolitique, offre et demande, approvisionnement, ... En gros le marché est très volatil. L'énergie est vraiment un produit financier et non de la matière première.

Lorsque l'on sollicite une offre auprès d'un fournisseur, le prix de l'énergie est basé sur le prix du jour. Un événement géopolitique peut avoir fait monter de 20% le coût la veille. Les établissements ayant signé pendant la covid ont eu des tarifs très bas pendant 3 ou 4 ans. Il ne s'agit que d'une question de chance ou de timing. Le risque est d'achever son contrat quand le prix est au plus haut.

Malheureusement les contrats d'énergie ne peuvent pas être renégociés en cours de route. Et lorsque notre contrat s'arrête, ne pas signer un nouveau contrat coûtera encore plus cher. Il faut donc signer même si le prix est très haut.

Une solution pour les établissements est de déléguer à un groupement d'achat pour acheter en volume et en répartissant les risques. Concrètement le groupement achète régulièrement pour avoir une moyenne des prix sur une période. Le groupement vise l'achat d'énergie lorsque le prix est à la baisse. L'idée est de lisser le prix sur la période. Les adhérents payent la moyenne des prix achetés pour l'année.

Pour compenser les augmentations, des aides ont été mises en place : bouclier, amortisseur, aide au paiement des factures, ... Pour 2023

L'amortisseur se demande auprès du fournisseur. Les EHPAD pouvaient avoir des aides pour le gaz et l'électricité directement déduite de leur facture en 2023. Il faut avoir fourni une attestation au fournisseur d'énergie pour bénéficier des réductions.

Les aides risquent de diminuer en 2024, les modalités seront connues via le projet de Loi de finance.

Les établissements les plus impactés sont ceux ayant signé au quatrième trimestre 2022. Les prix ont ensuite baissé.

Je remarque que les aides pour les ESMS ne sont pas du même niveau que pour les particuliers. Il y a donc une inégalité de traitement entre les citoyens...

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Dans cet épisode je discute avec Florian ROGER le directeur de l'EHPAD la Mélod'hier à Coubert (77). Il s'agit d'un EHPAD familial car Florian dirige l'EHPAD ouvert par son grand-père.

Florian nous explique sa vision du rôle des EHPAD mais surtout le modèle qu'il a mis en place pour favoriser le bien-être des résidents, ouvrir un centre de santé dans un désert médical et surtout construire un modèle réduisant les coûts pour l'assurance maladie.

Le principe est très simple, il faut réduire l'iatrogénie médicamenteuse est les hospitalisations inutiles. Pour cela Florian a embauché un médecin présent 6j/7 (quelques heures par jour suffisent) et une dizaine de thérapeutes (sophrologue, kinésiologue, phytothérapeute, ...). Les résidents bénéficient donc d'un accompagnement spécifique grâce à la présence et la réactivité d'une équipe très pluridisciplinaire.

Le résultat de cette médecine intégrative est de trouver des résidents qui vont mieux et de réduire les coûts liés aux hospitalisations. La baisse des dépenses de santé pour l'assurance maladie est possible grâce à l'intervention des thérapeutes financée par la section hébergement.

Le combat de Florian pour que ce modèle soit utilisable partout est de reconnaître l'économie et le sens de ce projet pour permettre aux établissements non lucratifs d'investir dans les soins pour réduire les hospitalisations et pourquoi pas le reste à charge.

Pour en savoir plus, vous pouvez contacter Florian via son site Internet : https://website24.melodhier.fr/

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Dans cet épisode c'est Jean-Pierre RISO, le Président de la FNADEPA et DG de l'ADMR du Gard, qui nous rappelle les attentes et les besoins des établissements pour accompagner au mieux les personnes âgées dépendantes en établissement. 

Nous revenons : 

• sur le projet de loi grand âge que les professionnels du secteur attendent depuis longtemps et 
• sur l'impact qu'aura le covid sur les besoins des établissements et 
• sur le calendrier et le contenu de la loi grand âge

https://www.fnadepa.com/

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Dans cet épisode, j'échange avec Marie-Odile DUPLOUY, la coordinatrice du Ssiad Précarité AbriSanté.

Porté par le groupe la maison de l'aide à domicile et l'Association pour la justice l'accueil et la réinsertion, le Ssiad intervient sur 82 communes du Valenciennois.

Ce Ssiad a pour but d'éviter les ruptures dans le parcours de soins des personnes les plus isolées.

Nous revenons sur la création récente de ce service suite à la réponse à un appel à projet de l'ARS et sur la généralisation de ce type de dispositif sur les territoires.

Nous détaillons les particularités de ce Ssiad comme l'équipe composée uniquement d'IDE et la mission d'éducation thérapeutique.

Favoriser le maintien en hébergement et faciliter les soins permet d'éviter les hôspitalisations récurrentes.

Pour cela la coopération entre tout les acteurs du territoire est indispensable. Mais difficile à mettre en place.

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Dans cet épisode, je discute avec Jean Pierre RISO, le président de la FNADEPA, de l'état d'épuisement dans lequel sont les directeurs et les équipes des établissements et services qui accompagnent les personnes âgées. 

A la sorti du confinement nous étions persuadés que la covid serait l'élément déclencheur pour qu'enfin le secteur bénéficie des réformes attendues depuis de nombreuses années. 

Sauf que la Loi grand âge n'est toujours pas là. 

Dans cet épisode nous faisons le point sur les avancées qui ont quand même eu lieu comme la création du 5ème risque et le Ségur de la Santé.

https://www.fnadepa.com/

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Kévin Charras est docteur en psychologie, il est le cofondateur du Living lab Vieillissement et vulnérabilité depuis 3 ans et président du gérontopôle Kozh Ensemble.

L'objectif d'un Living Lab est de faire des recherches sur l'impact des innovations.

Beaucoup d'entrepreneurs proposent des solutions dont les prototypes n'ont pas pu être évalués scientifiquement. Cela amène une difficulté pour les établissements qui est d'intégrer de nouvelles solutions sans avoir de recul sur le produit ou le service.

Comment être certain que l'innovation est utile et efficace ?

C'est face à ce constat que le living lab a été créé.

Un Living lab permet avant tout la coconstruction avec les professionnels et les usagers.

L'innovation doit suivre une méthodologie pour maximiser les chances de réussites pour être intégrées dans les pratiques.

Le contexte favorise l'innovation de la part des pouvoirs publics mais aussi des acteurs pour tester des innovations afin d'améliorer les pratiques.

Nous discutons dans cet épisode des sujets sur lesquels portent les innovations.

N'oublions pas que l'innovation doit répondre à un besoin. Et il faut que cela fonctionne.

Le living tab travail sur une méthodologie de preuve du CARE.

La solution répond-elle à un besoin, est-elle acceptable, est-elle réalisable et pertinente ?

Pour innover il faut d'abord s'assurer de l'acceptabilité. Souvent les solutions innovantes sont focalisées sur la technologie mais pas sur l'acceptabilité : réglementaire mais surtout éthique et pratique.

Pour rejoindre un Living lab il suffit de le contacter le plus souvent par son site internet. Certains Living lab ont des spécialités sur certaines expertises et pourront vous réorienter.

Vous pouvez retrouver les livres sur la maladie d'alzheimer et les thérapies non médicamenteuses de Kévin CHARRAS aux Editions in Press

Bonne écoute

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Dans cet épisode, j'échange avec Guillaume GONTARD, aide-soignant et président de la fédération nationale des aides-soignants (FNAAS). 

Nous abordons :

• la difficulté du métier, 
• la place des aides-soignants dans le système de santé, 
• la démobilisation des soignants exacerbés par la crise sanitaire 

Et enfin : comment susciter l'intérêt pour le métier d'aide-soignant ?

http://www.fnaas.fr/contact/

https://www.linkedin.com/in/guillaume-gontard-a82269180/?originalSubdomain=fr

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Discussion avec Vincent GALIBERT, directeur du groupement d'intérêt public gestionnaire et à l'origine du projet. 

Nous revenons sur la genèse de cette aventure inspirée du village de Hogeweyk aux Pays-Bas qui accueille depuis 2009 des résidents atteints de troubles cognitifs sévères. 

Comment le village s'adapte t-il aux besoins des personnes ? Quelles sont les différences entre le village Landais et le village Hollandais ? Comment se passe l'ouverture en période post covid ?...

https://villagealzheimer.landes.fr/

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Anne FONTAINE est directrice des EHPAD : Résidence de Kerloudan et Résidence Ter et Mer à Ploemeur en Bretagne. (Groupe VYV)

Nous discutons dans cet épisode du système d'appel malade basé sur les sons. Le système écoute et alerte les équipes si la personne appelle ou si l'intelligence artificielle détecte une chute ou une situation nécessitant l'intervention de l'équipe.

Nous commençons par l'importance des projets dans les établissements pour maintenir une dynamique porteuse de sens.

OSO-AI est l'un des projets d'envergure portés par l'établissement. Comme beaucoup d'établissements le système de médaillon avait tendance à ne plus fonctionner en fin de journée et était vétuste. À la recherche d'un système plus innovant, l'entreprise OSO-AI (situé à Brest) est apparue comme une alternative intéressante.

Le système OSO, consiste à brancher des boîtiers sur une prise de courant pour écouter les bruits. Il faut du wifi. Une intelligence artificielle tri les sons pour reporter des alertes sur des smartphones à la disposition des équipes. OSO se qualifie comme l'oreille augmentée au service des soignants.

L'établissement est parti sur un test en gardant les deux systèmes en parallèle. Mauvaise idée, difficile de faire cohabiter deux systèmes.

Il a fallu bien expliquer le nouveau système et le principe "apprenant" aux résidents et aux familles. Des solutions ont été trouvées pour remplacer la logique du médaillon : avoir une action physique pour déclencher un appel plutôt qu'utiliser la voix. En attendant la génération "OK GOOGLE"

Le système permet de prioriser les appels pour mettre en avant les urgences et simplifier le quotidien des soignants en organisant les réponses. Autre intérêt : la nuit le dispositif précise si la personne dort ce qui évite aux soignants de rentrer dans les chambres pour vérifier que tout va bien au risque de réveiller les résidents.

Le système est capable de reconnaître un soignant ou une famille qui entre dans la chambre pour stopper l'écoute et respecter l'intimité.

Rassurez-vous, le système écoute mais n'enregistre pas sauf les 10 secondes avant une alerte déclenchée par le système. Le système apprend pour ne pas déclencher de fausse alerte et ainsi ne pas solliciter les soignants pour rien.

Nous abordons aussi la notion de smartphone professionnel. L'immense avantage : l'équipe partage des messages vocaux. Plus efficace et surtout moins stigmatisant pour les fautes d'orthographe.

Au-delà de l'alerte, demain le système d'écoute sera capable de détecter des informations sur la santé des personnes : apnée du sommeil, épilepsie, ...

L'appel malade de demain est dispo 😉. (Pour les centres de ressources territoriaux le système pourrait aider au maintien à domicile).

Bonne écoute.

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La santé des soignants est dégradée !

De nombreuses enquêtes montrent que 50% des soignants sont très proches de l'épuisement professionnel ou du burn-out. La majorité de ces personnes ne savent pas vers qui se tourner, les soignants ne sont pas accompagnés.

Cette situation date d'avant la crise sanitaire. Depuis la situation est pire. Une étude (ODOXA MHN) montre que 64% des professionnels de santé présentent des troubles du sommeil. 

Une autre étude de la fédération nationale des étudiant(e)s en sciences infirmières précise que :

• 62, 3 % ne dorment pas assez
• 28,1% prennent des somnifères
• 80% ont des douleurs de TMS
• 30% prennent des antalgiques toutes les semaines
• 63,2% ont une activité physique mineure
• 61, 4 % ont une santé mentale dégradée
• 30% des étudiants prennent des anxiolytiques
• Cette situation date d'avant la crise sanitaire. Depuis la situation est pire. Une étude (ODOXA MHN) montre que 64% des professionnels de santé présentent des troubles du sommeil.

Des chiffres dramatiques qui illustrent à quel point notre système de santé va mal. Il épuise les futurs professionnels !

Dans cet épisode, j'ai découvert l'association SPS. Dirigée par Catherine CORNIBERT, cette Association s'est donnée en 2015 la mission d'accompagner l'ensemble des soignants en souffrance psychologique.

Tous les professionnels de santé et étudiants en santé peuvent appeler 24h/24, de manière anonyme et confidentielle, un numéro vert pour être immédiatement en contact avec un psychologue : 0 805 23 23 36

L'Association a développé une application gratuite pour améliorer l'accès à l'accompagnement : la possibilité de choisir le psychologue disponible pour un appel et accéder à des contenus.

En parallèle de ce soutient direct aux soignants, l'Association SPS réalise des études pour comprendre les besoins des soignants, organise des colloques et des formations pour sensibiliser les professionnels aux signes de souffrance et propose des actions de prévention.

De nombreux soignants sont épuisés, leur métier a un impact négatif sur leur santé. Ce sujet ne doit pas être tabou !

L'Association SPS, soutenue par de nombreux partenaires, apporte une réponse efficace pour prendre soin de nos soignants.

Il faut relayer ce message pour que l'application soit téléchargée de manière préventive par nos équipes. Avoir l'application dans son téléphone, c'est pouvoir se tourner vers un professionnel en cas de besoin.

Vous trouverez toutes les informations nécessaires sur le site de l'Association : https://www.asso-sps.fr/

Il est possible de faire un don (défiscalisable) directement sur le site !!!

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Faustine est psychologue clinicienne et intervient depuis 20 ans en gérontologie. Après a un DU éthique et maladie d'Alzheimer, Faustine a coécrit un livre : "Bien vivre avec un proche atteint de la maladie d'Alzheimer".

Nous discutons de l'évolution, depuis 20 ans, de l'importance du social et de la psychologie dans l'accompagnement. Aujourd'hui nous parlons de lieu de vie et du bien-être psychique.

La réflexion éthique devient elle aussi incontournable ce qui rapidement amène à la question de la sexualité. C'est dans ce contexte que Faustine propose avec OPYXIS une formation pour les EHPAD.

Nous partons d'une situation vécue par un établissement pour lister toutes les questions que pose la sexualité :

• Comment s'assurer du consentement ?

• Faut-il alerter les familles ?

• Que faire en cas d'agression ?

• Comment préserver la vie privée, la liberté et l'intimité ?

• Quelle confidentialité des informations au sein de l'équipe ?

L'important comme toujours est de libérer la parole pour débattre et poser une réflexion éthique.

Un objectif sera de préserver l'autonomie décisionnelle, la capacité pour le résident de continuer de faire des choix.

Il faut aussi douter et constamment remettre en question les choix pris en équipes pour les réévaluer si besoin.

Aborder ce type de question est un moyen de dynamiser les équipes et de redonner du sens au travail en participant aux décisions.

Si les questions ne sont pas traitées, il peut y avoir une souffrance éthique chez les soignants si leurs valeurs sont heurtées par les situations, qu'il n'y a pas de dialogue et pas de réponse adaptée.

Défendre les droits des résidents peut amener à entrer en conflit avec les familles. Parfois il va falloir réfléchir en équipe s'il faut prévenir les familles et les impliquer dans la décision. Pas simple !

Cet épisode ne répond pas à toutes les questions que l'on peut se poser. Il amène au contraire de nouvelles questions à aborder en équipe pour trouver ensemble les meilleures solutions. En gros, faire de l'éthique.

Bonne écoute !

Vous voulez en savoir plus :

Le profil Linkedin de Faustine,

La formation OPYXIS sur la sexualité en institution

Le livre de Faustine : Bien vivre auprès d'un proche atteint de la maladie d'Alzheimer

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Episode spécial pour un bilan 2022 !

Un épisode que je n'avais pas envie de faire. Qu'est ce que je vais dire ? Finalement 18 minutes de monologue. Un talent de directeur 😏.

Je fais le point sur le podcast, ses statistiques : 48h d'enregistrement, 73 épisodes, plus de 15000 écoutes, ...

Au départ l'idée était de faire connaitre au grand public les belles réalisations des EHPAD puisque l'on entend parler que des problèmes (quoique dans le dernier épisode des résidents passe à la télé pour leurs exploits sur la WII). 

Finalement les sujets portant sur les EHPAD intéressent les gens qui y travaillent. Et je suis très content de partager et parfois promouvoir les belles expériences qui fleurissent aux 4 coins de la France.

L'audience est très modeste, surtout par rapport aux célèbres youtubeur, mais tous les jours il y a au minimum une dizaine de personne qui écoute un épisode. Où au moins une minute d'un épisode 😁.

En parcourant la liste des épisodes, je repense à des belles surprises que j'ai pu avoir en écoutant mon interlocuteur. C'est en parlant des sujets abordés avec chacun que je tiens 18 minutes...

Cet épisode c'est aussi l'occasion de vous souhaiter une très belle année 2023.

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Dans cet épisode, j'échange avec l'équipe du service d'aide et d'accompagnement à la parentalité (SAAP) du secteur Habitat de l'APEI de Douai au sujet de la Clé Com'Unique : un outil co-construit pour permettre la communication entre l'école et les parents non lecteurs.

Nous partons des constats réalisés par les équipes et les usagers : 

Comment préparer le cartable de votre enfant si vous ne savez pas le programme de la journée ?

Faut-il un gouter ? Des affaires de sport ? ...

Nous parlons ensuite de l'outils et de la manière dont la clé a été co-construite par les équipes, les parents, les partenaires. 

Comment rendre l'outils suffisament simple et efficace pour qu'il soit adopté par tous : les familles ? Les enseignants ? ...

Ce projet a ensuite été présenté à d'autres Associations et est aujourd'hui disponible à travers toute la France.

L'outil est gratuit en contre-partie de la participation à son amélioration continue.

Bon épisode.

Retrouver toutes les modalités sur le site internet de la Clé Com'Unique :

https://www.laclefacile.org/contact/

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J'échange avec Estelle AST, la fondatrice de la société WATCHELP, des intérêts de l'application pour montre connectée développée dans le but de rendre plus autonomes des personnes confrontées à des troubles cognitifs. 

Les notifications de la montre permettent de séquencer les actions à faire. 

L'aidant ne doit plus répéter constamment les consignes. 

La communication s'améliore au bénéfice de tous. 

Nous discutons de la genèse de ce projet porter par une maman qui a du construire une solution.

https://watchelp-app.com/

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Bastien KLEPPER-BERTRAND est kinésithérapeute depuis 2019. Sa formation l'a conduit en EHPAD ou il a été sensibilisé à l'accompagnement des personnes âgées. Il nous donne dans cet épisode sa vision du rôle du kiné en EHPAD.

L'importance de la mobilité pour préserver l'autonomie et la qualité de vie n'est plus à démontrer. Le problème est que les kinésithérapeutes passent trop peu de temps auprès des résidents.

Tous les kinés ne cherchent pas à passer le moins de temps possible dans l'EHPAD en passant le maximum de cartes vitales. Certains nouent des liens avec les résidents et aussi avec les équipes pour partager les informations qui permettent de mieux accompagner les personnes.

Si les kinés ne passent pas beaucoup de temps dans l'EHPAD, il faut aussi peut-être revoir la manière dont on les accueille et les moyens que l'on met à leur disposition.

C'est dans ce contexte de Bastien, à travers sa start-up K3W, vous propose des équipements modulables pour transformer dès que nécessaire une salle d'activité en salle de kinésithérapie.

À cela s'ajoutent des supports pour réaliser les exercices qui permettront le renforcement des résidents et pourquoi pas des équipes (QVT, réduction de l'absentéisme).

Nous discutons aussi prévention des chutes, Bastien propose des formations pratiques pour que les équipes sachent proposer des exercices avec ou sans plateau technique pour limiter le risque de chute. (Critère 2.4.3 de l'évaluation HAS)

Vous pouvez contacter Bastien sur Linkedin ou sur le site K3W

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🔎Une méthodologie pour faire que la restauration en EHPAD apporte encore plus de plaisir aux résidents en combattant la dénutrition et le gaspillage alimentaire !

🎙️ Pour ce 49ème épisode j'échange avec Mélanie LEBLAY responsable RSE à la FNAQPA.

Nous discutons du projet maison gourmande et responsable qui a impliqué 500 EHPAD pendant 2 ans et dont nous pouvons bénéficier maintenant des premiers résultats.

Nous abordons les sujets suivants : 

✔ L'origine du projet, les ambitions !

        📌 Augmenter la satisfaction concernant les repas

        📌 Lutter contre la dénutrition

        📌 Réduire le gaspillage

        📌 Faire des économies pour investir dans la satisfaction et le plaisir.

✔ La méthodologie proposée :

        📌La mise en place d'une équipe projet et la sensibilisation de chacun

        📌L'auto-diagnostique via un outil construit avec l'ANAP 

        📌La mise en œuvre des actions

        📌Le suivi des actions

✔ Les retours d'expériences et des initiatives à partager !

Les liens de l'épisode : 

FNAQPA 👉 https://fnaqpa.fr/fr/

Maison Gourmande et responsable 👉 https://www.maison-gourmande-responsable.org/

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Valérie MARTIN, la directrice de l'EHPAD VILANOVA à Corbas, nous explique comment et pourquoi elle a fait le choix de confiner son établissement pendant 47 jours en période de Covid. 

Elle revient sur l'organisation, la responsabilité, les doutes et les résultats qu'a donné cette expérience pour les résidents et pour l'équipe.

Valérie raconte cette expérience dans son livre "Moi Vilanova"

https://editions-sydney-laurent.fr/livre/moi-vilanova-confidences-dun-confinement/

http://acsh-vilanova.fr/

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Dans cet épisode, j'échange avec Xavier Mélin, le co-fondateur de la société Virtysens d'un outil révolutionnaire : la capsule multisensorielle.

Il s'agit d'un dispositif qui va permettre de stimuler à la fois la vue, l'ouïe, le toucher et l'odorat pour voyager virtuellement.

Les bénéfices sont nombreux : reduire le stress et l'anxiété, se relaxer, faire resurgir des souvenir, et même dans certains cas réduire la douleur.

Ce projet c'est Xavier qui en est à l'origine après avoir remarqué que sa fille régissait positivement à la réalité virtuelle malgré des troubles du spectre de l'autisme.

Aujourd'hui la machine est disponible pour tous les établissements médico-sociaux. La surprise a été l'intérêt très fort des hôpitaux pour réaliser des études sur les bénéfices d'un tel dispositif.

Découvrez la capsule multisensorielle à travers cet épisode qui vous donnera probablement envie de la tester pour de vrai !

Le tout made in Somain #HautsdeFrance ! 😀

https://www.virtysens.com/

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Dans cet épisode j'échange avec Didier Meyrand, directeur et gérant de l'Ehpad Les Monts du Matin et cofondateur de la solution Jouvenc'I.A.

Jouvenc'I.A est l'outil basé sur l'intelligence artificielle qu'il a créé et mis en place dans son établissement pour améliorer le quotidien des résidents, des équipes et des familles. 

Nous discutons des opportunités mais aussi la réflexion éthique qui entoure le projet.

https://jouvencia.net/

https://lesmontsdumatin.fr/

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Dans cet épisode, Laëtitia CAIL nous explique son quotidien d'auxiliaire de vie à domicile et surtout la transformation de son service lors du passage en équipe autonome.

Cet épisode fait suite à l'échange avec Arnaud CAILLE, le directeur de l'association AMF-AD pour laquelle Laëtitia travaille.

Laëtitia nous explique son parcours, d'un poste en EHPAD à la décision de travailler au domicile des personnes.

Après plus de 15 ans de travail auprès des personnes à domicile, Laëtitia nous explique qu'elle n'en pouvait plus des conditions de travail, des changements de planning, ... Elle a tenu pour les bénéficiaires jusqu'au jour où un nouveau directeur a voulant transformer toute l'organisation.

Si au départ peu de personnes croyaient dans ce projet qui donnait le sentiment de donner encore plus de travail. Ce n'était pas simple au départ, mais l'équipe s'est investie et tout a changé.

Le principe : des équipes de 6 personnes d'un même périmètre ont été amenées à se rencontrer pour travailler sur leur planning.

Objectif : gagner du temps de déplacement en organisant le planning en fonction de la distance entre les bénéficiaires et le domicile du bénéficiaire.

Le fait que chaque membre de l'équipe fasse des propositions, des solutions ont été trouvées très rapidement.

Les membres de l'équipe se sont ensuite réparti les rôles : planning, recrutement, qualité, animation de réunion

Le fait que les collègues fassent les recrutements nous choisissons des personnes qui vont s'adapter à l'équipe. Nous discutons de l'importance de l'envie de prendre soin par rapport au diplôme.

Les talents de chaque membre de l'équipe sont valorisés !

Le fait de réduire le nombre d'intervenant permet de mieux connaître les personnes et de détecter les changements de comportement et d'éviter les hospitalisations en sollicitant directement le médecin traitant.

Les équipes autonomes proposent des actions pour soutenir les aidants et leur permettre de prendre soin d'eux.

Retrouver le pouvoir d'agir a redonné du sens et à amener les équipes à s'investir dans les équipes autonomes pour avoir l'énergie de prendre soin des autres. Et ne pas oublier de prendre soin de soit.

Le parcours de formation (ou de détransformation) proposé par le collectif l'humain d'abord pour construire l'équipe autonome était basé sur la recherche du sens du travail. La suite consistait à savoir travailler en équipe : communication, animation de réunion (avec la déclusion à la fin), ...

Le retour en arrière semble impossible.

Bonne écoute.

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Dans cet épisode je discute avec David CHASSAGNE de la manière de gérer la violence et l'agressivité dans les établissements de santé.

David CHASSAGNE est ancien militaire, ancien infirmier et cadre de santé. Il a fondé l'organisme de formation DFC Formation pour transmettre son expérience en particulier auprès des soignants pour gérer les situations de violences que les équipes peuvent rencontrer au quotidien.

Le covid a exacerbé les situations de violence. Par exemple : le réflexe "je paie donc j'ai droit" ! Détériore la relation résident soignant.

L'enjeu n'est surtout pas d'avoir une réponse physique de la part des soignants. La gestion de l'agressivité est relationnelle, il faut négocier d'abord en écoutant ! Avec l'écoute active et l'empathie. Il faut montrer que l'on a compris le problème de la personne. Cela permet d'éviter le conflit et l'agressivité.

Il faut comprendre les émotions pour réajuster la relation et éviter l'explosion. Cela passe par la déculpabilisation des proches pour ensuite pouvoir travailler une relation de confiance. La période d'admission est cruciale pour réassurer les résidents et leurs proches. Les proches ne connaissent pas notre manière de fonctionner.

Pour les personnes atteintes de troubles cognitives, il faut trouver les causes.

Nous parlons de l'agressivité réactive : Je réagis négativement à une situation qui me gêne.

Et l'agressivité proactive : J'interagis avec violence pour obtenir quelque chose.

Nous discutons aussi de la manière de gérer l'agressivité entre collègue. Il s'agit très souvent d'un problème de management.

Comment revenir aux bases ? Se focaliser sur les besoins et le bien-être des résidents. Le manager doit faire le lien entre chaque professionnel pour que tous les métiers soient en phase.

À tout cela s'ajoutent aujourd'hui les aspirations des différentes générations.

Et nous concluons par la manière de gérer un manager ou un supérieur hiérarchique dont l'attitude est agressive.

Vous trouverez plus d'informations sur le site DFC formation et vous pouvez contacter directement David CHASSAGNE sur Linkedin.

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Julie REIG est consultante en démarche qualité pour les ESSMS et spécialiste de Séraphin PH.

Dans cet épisode nous discutons des enjeux de la réforme de la tarification des ESSMS accompagnant des personnes en situation de handicap proposer par Séraphin PH.

SERAPHIN PH est l'acronyme de Services et établissements : réforme pour une adéquation des financements aux parcours des personnes handicapées. La réforme a été lancée en 2014 mais est toujours en phase de test.

L'idée initiale est de sortir des dotations globales annuelles pour les ESSMS et de fournir des moyens en fonction de l’activité réalisée. Pour cela il faut mesurer l'activité et les besoins. Ce n'était ni dans les habitudes ni réellement objectivable.

Une nomenclature des actes a été proposée pour permettre aux professionnels de chaque ESSMS de parler le même langage et d'utiliser les mêmes données.

Julie nous explique dans cet épisode comment utiliser la nomenclature, même si la tarification n'est pas encore effective, pour mieux répondre aux besoins des usagers par une meilleure évaluation et une meilleure analyse du besoin.

Cette réforme inquiète fortement les professionnels par rapport à la charge de travail administratif qui se ferait aux dépens de l'accompagnement des usagers. Par contre si le changement fonctionne, ce serait un outil très efficace la construction et le suivi des projets personnalisés, pour la gestion des parcours et pour l'analyse des besoins à l'échelle d'un territoire.

Les informations générées peuvent âtre un outil de management très intéressant.

Pour en savoir plus, vous pouvez contacter Julie par Linkedin et télécharger le Kit Séraphin PH sur le site de la CNSA.

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Sachez que quand vous serez vieux ou si vous avez un accident votre argent ne vous appartiendra plus.

Dans cet épisode, je discute avec Sébastien VRAY, le fondateur d'EZIO : la fintech du médico-social. Notre sujet est comment permettre aux résidents des établissements médico-sociaux d'accéder à leur argent pour acheter librement ce qui leur fait plaisir.

Comme d'habitude, le dilemme est l'équilibre entre liberté et sécurité. Donne-t-on l'accès aux résidents à leur argent ou sécurise-t-on leurs ressources ? Sont-ils capables de gérer leur argent, ne vont-ils pas dépenser n'importe comment ?

Sébastien a créé une plateforme permettant de mettre à disposition des équipes des cartes professionnelles. L'objectif : ne pas manipuler d'argent liquide ou de chèque et avoir une traçabilité des dépenses réalisées par les équipes pour les résidents.

Cela fonctionne très bien pour la réalisation des courses par les auxiliaires de vie des services à domicile. Traçabilité, accès personnel, et toujours de l'argent à disposition pour que ce ne soit pas l'auxiliaire qui doive avancer l'argent. Il paraît que ça existe ! En tout cas, transporter une carte bancaire est moins stressant que l'argent des résidents.

Mais dans les établissements : EHPAD, MAS, FAM, ... La caisse est toujours gérée à l'ancienne : une boîte et un carnet pour noter les entrées et sortie d'argent. Qui est prêt à se passer de sa carte bancaire ?

Pourquoi les établissements sont-ils toujours les derniers à bénéficier des outils du quotidien. Imaginer le gain de temps si le soignant utilise sa carte plutôt que de devoir demander des espèces. Surtout le week-end !

Si la technologie peut rendre des services, cela ne répond pas à plusieurs questions éthiques que nous évoquons dans ce podcast :

• Les dépenses des résidents doivent-elles être obligatoirement tracées et remontées à leurs familles ?
• Jusqu'où laisse-t-on l'accès aux ressources aux personnes ayant des troubles cognitifs ?
• Est-ce que les EHPAD doivent gérer l'argent des résidents ? Est-ce le rôle des soignants, des animatrices, du directeur ?

Qu'en pensez-vous ?

Vous trouverez toutes les informations sur la solution EZIO sur le site internet : https://ezio.app/

Bonne écoute.

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Dans cet épisode j'échange avec Maxime Klein le fondateur de la start-up Mediflash qui met en relation les soignants et les établissements pour faciliter la gestion des remplacements. 

Après la présentation de Maxime et de la société Mediflash nous parlons de l'importance de l'accueil et intégration des nouveaux soignants pour être attractif et permettre aux soignants de travailler dans les meilleures conditions ainsi que des pratiques et réflexes simples à adopter.

https://mediflash.fr/

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Dans cet épisode j'échange avec Déborah ENSMINGER, responsable réseaux et relations institutionnelles à la FNADEPA.

Nous parlons de la réforme de l'évaluation. Maintenant que de nombreux décrets et circulaires sont disponibles, nous pouvons enfin nous projeter sur les évolutions à mettre en place.

Nous partons du contexte : la réforme de l'évaluation a été initiée avec la Loi ASV en 2016. La première étape a été le transfert des missions de l'ANESM (entrainant sa disparition) vers la HAS.

Nous pouvions imaginer une transformation de l'évaluation en certification comme pour les hôpitaux. Nous savons maintenant que cela se ferra progressivement...

Les 5 points majeurs de la réforme sont : 

1. La suppression de l'évaluation interne pour ne garder que l'évaluation externe (nécessitant tout de même une auto-évaluation)
2. Un changement de calendrier : L'évaluation aura lieu tous les 5 ans, contre 7 ans pour l'évaluation externe.
3. Un référentiel unique d'évaluation
4. Un nouveau système d'information avec la plateforme Synaé
5. L'accréditation des évaluateurs par le COFRAC

Un arrété de programmation des évaluations doit sortir en Octobre 2022. Les établissements prioritaires sont ceux qui n'ont pas fait d'évaluation externe car ouverture après 2014.

Un flou subsiste pour les premiers établissements qui seront évalués car l'accréditation COFRAC nécéssite 18 mois. Les évaluateurs seront en cours d'accréditation... Déborah nous explique ce cas de figure.

Nous discutons :

• Des enjeux pour les établissements et pour les tutelles.
• Y aura-t-il diffusion des résultats ?
• Qui paie les évaluateurs ?
• Du lien entre évaluation et autorisation

En conclusion, pas de panique ! Et si besoin la FNADEPA prévoit des formations pour préparer votre évaluation.

Bonne écoute !

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Dans cet épisode nous abordons un sujet aussi simple qu’essentiel : l’adaptation des vêtements pour les résidents en EHPAD ou en situation de handicap.

Je discute avec Clémence Mastin, cofondatrice de l’Adaptelier, un service de couture innovant qui transforme les vêtements du quotidien pour faciliter l’habillage des personnes âgées.

💡 Pourquoi c’est important ?
L’habillage en établissement peut être un moment contraignant pour les résidents et fatigant pour les soignants. Les vêtements classiques ne sont pas toujours adaptés, ce qui peut engendrer :
✔ Des douleurs et des difficultés pour les résidents, notamment en cas de perte d’autonomie.
✔ Une charge physique importante pour les soignants (gestes répétitifs, flexions, risques de TMS).
✔ Une perte d’identité pour les résidents lorsqu’ils doivent porter des vêtements médicalisés impersonnels.

🚀 Ce que propose l’Adaptelier :
✔ Modifier les vêtements existants avec des fermetures pratiques (aimants, scratch, pressions).
✔ Offrir une alternative aux vêtements médicalisés en conservant le style personnel.
✔ Gagner du temps sur l’habillage tout en réduisant la charge physique des soignants.

🔎 Au programme de cet épisode :
🔹 Pourquoi et comment adapter les vêtements en établissement ?
🔹 L’impact sur le quotidien des soignants et des résidents.
🔹 Le coût et l’accessibilité de ces solutions.
🔹 Les résultats concrets d’une étude menée sur l’adaptation des vêtements.
🔹 L’avenir du projet avec le lancement de packs de vêtements adaptés en 2025.

🎧 Un échange inspirant qui montre qu’une simple innovation peut améliorer considérablement le bien-être en établissement.

Vous pouvez contacter Clémence sur Linkedin et visiter le site internet de L'adaptelier.

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Dans cet épisode, je discute avec Hélène BRIAND du rôle du psychomotricien dans les établissements médico-sociaux.

Ce métier n'est pas nouveau et depuis quelques années, les établissements dont les EHPAD ont la chance de compter dans leur équipe des psychomotriciens. Savons-nous vraiment quel est le rôle du psychomotricien ?

Hélène BRIAND est psychomotricienne clinicienne depuis 14 ans. Elle a travaillé dans plusieurs établissements et est maintenant psychomotricienne référente au sein de la direction médicale du groupe DOMUSVI pour coordonner le réseau des psychomotriciens du groupe.

Nous abordons le rôle du psychomotricien par le bouleversement que représente le vieillissement pathologique est l'entrée en EHPAD. Imaginons la perte de confiance que le résident peut avoir vis-à-vis de son corps.

Le rôle du psychomotricien, entre le psychologue et le kiné, sera d'observer et de travailler avec le corps pour impacter le mental et le psychique. Les axes de prise en soins sont très nombreux : sport, motricité, accompagnement à la marche et aux gestes du quotidien, ... Les points communs sont le mouvement, la stimulation des sens et la médiation.

L'objectif est la confiance en soi et l'humanisation jusqu'au bout de la vie.

Hélène donne quelques conseils au psychomotricien pour favoriser le travail en équipe :

• Expliquer le métier et son pourquoi.

• Dire quand le psychomotricien peut être sollicité par les équipes.

• Ne pas s'isoler.

• Faire attention aux glissements de tâche en expliquant bien son rôle.

Nous discutons aussi de l'importance du travail en réseau, du partage d'expérience et de l'importance des thérapies non médicamenteuses, de la démarche thérapeutique, ...

Connaissez-vous les portraits de William Utermohlen https://en.wikipedia.org/wiki/William_Utermohlen

Bonne écoute !

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Dans cet épisode nous abordons la situation des services à domicile depuis le début de la crise covid.

Entre grandes difficultés de recrutement et manque de moyens pour financer les services.

Les services à domicile sont les grands oubliés du Ségur ! Les auxiliaires de vie partent dont travailler à l'hôpital ou en EHPAD.

Entre autres, parce que les saad ne dépendent pas des ARS, faut-il changer cette situation ?

Dafna nous explique les objectifs du collectif des professionnels de l'aide et du soin à domicile.

Comment regrouper l'ensemble des acteurs pour parler d'une même voix et peser dans les débats de l'élection présidentielle en rédigeant un manifeste.

Rdv sur la plateforme lnkd.in/eVieUgg2 pour écrire ensemble le manifeste ✌ !

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J'échange avec Sylvie LENFANT, directrice du développement et des formation du Groupe Orchidées et enseignantes certifiée en validation®️. 

Nous définissons la validation, les méthodes, enjeux et résultats attendus. 

Nous revenons sur le parcours de Naomie FEIL, conceptrice de la validation puis sur les facteurs clés de succès pour utiliser la validation au quotidien.

https://www.lesorchidees.fr/

https://vfvalidation.fr/naomi-feil/la-methode-de-validation-de-naomi-feil/

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Dans cet épisode, j'échange avec Matthieu Gerber, le fondateur "des opticiens mobiles" sur l'enjeu de santé publique qu'est la santé visuelle des personnes fragiles. 

Matthieu nous explique l'offre de service qu'il a développé et les avantages à la fois pour les résidents, pour les familles, pour les établissements et aussi pour la collectivité. 

Les opticiens mobiles permettent d'améliorer l'accès aux soins et de gérer la coordination les soins d'optique. 

Ce podcast n'a pas vocation à faire de la publicité mais comme pour l'épisode portant sur la télémédecine, certains nouveaux services peuvent se révéler de réelles opportunités pour améliorer le quotidien des établissements et des personnes. 

A vous de juger !

https://www.lesopticiensmobiles.com/

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