
IMPACT POSITIF - les solutions existent (LCI - Sylvia Amicone)
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Pub. Date | Title | Duration | |
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23 Sep 2024 | IMPACT POSITIF L'EMISSION - Clarisse Crémer : changer les règles pour plus d'égalité | 00:11:31 | |
Clarisse Crémer sera sur le départ du Vendée Globe le 10 novembre prochain. Elle a réussi à se qualifier malgré de nombreuses embuches. Après la naissance de sa fille, son ancien sponsor avait décidé de ne pas prendre le risque d'une éventuelle non-qualification. Aujourd'hui, elle a trouvé un nouveau soutien, et espère pouvoir faire évoluer les règles de cette course pour permette à toutes les femmes de vivre sereinement leur maternité. On se souvient qu'après son coup de gueule sur les réseaux sociaux, de nombreuses sportives de haut niveau s'étaient reconnues dans cet épisode. Avec Clarisse Crémer, nous parlons aussi de ses autres défis pour le Vendée Globe et de ce qu'elle a retenu de sa précédente édition il y a quatre ans. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
07 Dec 2022 | REPLAY : IMPACT POSITIF L'EMISSION avec Sarah Chouraqui | 00:08:35 | |
Lutter contre le gaspillage alimentaire, c’est lutter contre le changement climatique Impact Positif a reçu la directrice France des leaders mondiaux TOO GOOD TO GO Sarah Chouraqui. Too Good To Go, c’est l’application anti-gaspi que tout le monde connaît : aujourd’hui, un Français sur 5 l’utilise, plus de 12 millions de paniers ont été sauvés en 2021, l’équivalent de 33 773 vols Paris-New York ! Leaders mondiaux, ils veulent aussi sensibiliser les pouvoirs publics, les jeunes, les citoyens, et ont lancé déjà plusieurs campagnes. Dernière en date, celle que vous pouvez observer sur 3280 gammes de produits avec un pictogramme qui alerte sur les dates de consommation : ne jetez pas mais « Observez, Sentez, Goutez ». A l’occasion de la journée internationale de lutte contre le gaspillage alimentaire fin septembre, Too Good To Go a également publié son top 10 des bonnes et des mauvaises nouvelles. Parmi celles-ci, un chiffre : 40% de la nourriture mondiale produite est jetée. Un chiffre qui est en hausse, il y a deux ans, c’était un tiers. En cause : cette frénésie toujours plus grande en tout point de la chaîne alimentaire pour ne pas manquer. D’où l’urgence de combattre ce gaspillage qui est aussi à l’origine de 10% des émissions de CO2. Un chiffre qui interpelle et c’est aussi ce lien entre écologie et gaspillage alimentaire qu’il faut absolument avoir à l’esprit. C’est ce que Sarah Chouraqui nous explique dans Impact Positif. https://www.tf1info.fr/replay-lci/video-replay-impact-positif-du-samedi-8-octobre-2022-lutter-contre-le-gaspillage-alimentaire-c-est-lutter-contre-le-changement-climatique-2234770.html Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
20 Apr 2022 | Solution n° 67 : « Ta voix compte », reconnecter les jeunes aux urnes | 00:35:00 | |
Au premier tour, plus de 40% des 18-24 ans (Ifop) se sont abstenus de voter. Et pourtant, une majorité de la jeunesse est engagée (13 :30). Pourquoi s’est-elle éloignée des urnes et des partis ? Comment, plus globalement, embarquer tout le monde, toutes les jeunesses, même celles qui sont moins insérées et qui ne se sentent pas concernées ? C’est l’objectif de « Ta Voix Compte », une initiative portée notamment par Ashoka et qui a sélectionné il y a moins d’un an 11 jeunes de 13 à 25 ans. Des jeunes qui ont été formés, outillés, « encapacités » pendant plusieurs mois (06 :44). Objectif ? Faire remonter des propositions de toute la France, aller à la rencontre d’autres jeunes et leur expliquer tout simplement qu’ils ont des idées, qu’ils peuvent eux-mêmes formuler des propositions et que leur voix compte (08 :27). En d’autres mots : redonner confiance mais aussi donner à comprendre cette jeunesse. Ces 11 jeunes ont ensuite rencontré des candidats (08 :51), ils se sont confrontés à leur discours et leur programme. Dans ce podcast avec Elsa Grangier, directrice générale d’Ashoka et l’un des jeunes, Victor Quilichini, 21 ans, engagé pour l’écologie, on essaie de comprendre comment ce mouvement peut perdurer au-delà de la présidentielle, pour devenir un organisme à part entière (20:45). Celui-ci pourrait relayer la parole des jeunes et surtout, il servirait à co-construire des politiques publiques qui les concernent directement. Car comment faire de la politique pour les jeunes sans les jeunes ? En attendant, une soixantaine de propositions ont été formulées, elles sont consultables sur le site tavoixcompte.org et certains anciens candidats, comme Anne Hidalgo vont s’emparer de l’une d’entre elles : « un jeune/un député » (11:11) afin d’associer les jeunes à la politique qui se fait au quotidien. N’hésitez pas à aller découvrir les parcours de ces jeunes, les propositions et pourquoi pas, engagez-vous auprès de « Ta voix compte » car l’aventure ne fait que commencer. Vous retrouvez également à la fin de l’épisode l’interview « Déclic » (28 :12) avec des conseils et des idées lectures inspirantes (31:07). Très bonne écoute avec Impact Positif. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
25 Jul 2021 | Solution n°57 - Moussa Camara : créer de nouveaux modèles de réussite | 00:44:18 | |
Voilà plus de six ans que Moussa Camara travaille sans relâche avec « Les Déterminés », la structure qu’il a créée. Objectif : révéler des talents d’entrepreneurs d’où qu’ils viennent et quel que soit leur niveau d’étude. Rendre l’entrepreneuriat plus inclusif. Si une idée est bonne, parfois l’absence de réseaux et d’opportunités empêche sa réalisation. Mais ce n’est pas une fatalité, au contraire. Grâce aux « Déterminés », Moussa Camara accompagne ces entrepreneurs qui ne sont pas « nés du bon côté », situés notamment en zone rurale ou encore dans les quartiers, et ne les lâche plus. Ses critères de sélection ? La détermination et la disponibilité. Résultat ? 80% des entreprises créées sont encore là trois ans plus tard. Sa formation cartonne, 500 personnes sont passées par les Déterminés, et les objectifs seront doublés en 2024. Une quinzaine de promotions existe aujourd’hui et le concept se déploie dans la France entière. De nombreux acteurs institutionnels lui font confiance ainsi que des personnalités de tout bord. Son mantra : tout le monde peut réussir, et plus on créera de nouveaux modèles de réussite, plus il y aura d’histoires à raconter, et mieux la France s’en portera. Promu « fellow » Ashoka, le réseau international d’entrepreneurs sociaux, il a aussi reçu le titre Chevalier de l’Ordre Nationale du Mérite. Mais il garde la tête froide et reste concentré sur ses objectifs. Mieux vaut avoir de l’impact que des médailles, assure-t-il. Très bonne écoute avec Impact Positif. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
14 Mar 2023 | REPLAY : IMPACT POSITIF L'EMISSION avec Christophe Itier | 00:08:14 | |
Mod’Emplois, c’est plus de 60 parcours d’entrepreneurs qui livrent leurs secrets et qui expliquent sans tabou comment ils ont réussi à monter leur structure. Quels sont les écueils qu’ils ont évités, pourquoi ont-ils choisi telle structure plutôt qu’une autre, quels financements ? Des conseils précieux surtout dans certains territoires où les aides sont moins visibles ou moins nombreuses. Ces entreprises ont été choisies partout en France car elles ont un business model durable et que leur impact social et/ou environnemental est avéré. Parmi ces entrepreneurs, Antoine Fuyet, le co-fondateur de Champerché, une ferme urbaine qui cultive des fruits et légumes toute l’année. Il est venu sur le plateau d’Impact Positif nous présenter son projet et nous dire pourquoi il a choisi de témoigner pour Mod’Emplois. Plus globalement, selon Christophe Itier qui connaît très bien le secteur, aider ces nouveaux entrepreneurs est capital car demain, l’économie à impact sera l’économie dominante. Pour l’ancien Haut Commissaire, elle est la seule qui permettra de répondre à tous les enjeux qui se présentent à nous aujourd’hui, défi climatique, urgence sociale et sociétale. D’ici un an, la plateforme s’enrichira encore de nouveaux parcours et de nouveaux partenaires. Plusieurs centaines de témoignages seront à disposition, avec un dispositif d’aides encore plus soutenu afin d’accompagner dans la durée ces entrepreneurs. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
28 Jul 2023 | IMPACT POSITIF L'EMISSION - La Fresque du Climat, un million de personnes touchées | 00:08:47 | |
42 cartes basées sur les rapports du GIEC pour comprendre que tout est lié, et pour comprendre les liens de cause à effet. En 5 ans, la Fresque s’est déployé partout : dans les entreprises, les écoles, les associations, au sein des pouvoirs publics. Et quand on l’a faite, cette Fresque, on n’est plus tout à fait le même. Et c’est justement l’objectif : faire comprendre pour faire agir. Cédric Ringenbach, le créateur, insiste sur la notion de bascule : « Notre but, en sensibilisant le public, est de déclencher une prise de conscience et un changement de comportement. Une bascule vitale si nous souhaitons limiter au maximum les effets dévastateurs des changements climatiques ». La Fresque est aussi un outil puissant car tout le monde peut s’en emparer. Pas besoin d’être un expert pour devenir un « fresqueur», la personne qui anime l’atelier. Chacun peut se former en quelques heures et s’améliorer au fil des animations. C’est ce qui constitue en grande partie le succès de la Fresque, de nombreux citoyens proposent ainsi bénévolement des ateliers au sein de l’école de leurs enfants, dans leur cercle, dans des associations, etc. La Fresque va à présent continuer son déploiement à l’international et continuer de toucher de plus en plus de monde. « Une brique nécessaire mais pas suffisante, explique le fondateur. Un million de personnes c’est beaucoup, mais c’est encore trop peu. Il faut se rendre compte que cette transition ne va se faire que si tout le monde s’y met. C’est tellement systémique que tout le monde doit trouver là où il peut agir. Progressivement, il faut embarquer tout le monde.» Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
15 Dec 2021 | <EXTRAIT> Episode 62 - L'interview dans l'interview de "La France s'engage" | 00:08:43 | |
Je termine toujours mon podcast par cette "interview dans l'interview". Je l'ai appelée "L'interview déclic" car j'espère que c'est ce qu'elle provoquera en vous quand vous l'écouterez. Surtout, j'espère aussi qu'elle vous donnera l'envie d'écouter le podcast en entier ! Résumé ci-dessous. ------------------------------------ Toutes les années depuis 7 ans, « La France s’engage », la Fondation créée par François Hollande, met à l’honneur des entrepreneurs. Dans différents domaines, ils ont une seule promesse : apporter une innovation sociale et environnementale qui ait de l’impact, qui soit viable et duplicable dans les territoires. Des lauréats qui grâce à la Fondation recevront un soutien financier et un accompagnement pendant 3 ans pour changer d’échelle, mais surtout qui intégreront un éco-système de 203 entrepreneurs à impact. 17 projets ont été choisis parmi plus de 476 candidatures cette année ! Difficile de choisir deux d’entre eux pour en parler dans l’épisode, ils valent tous le détour. Le Rire Médecin, Règles élémentaires, Carib’Opéra, L’Onde Porteuse, Solenciel, l’Ecole des Cuistots Migrateurs, Chemins d’Avenirs, InSite, bref ! En voici tout de même deux : « SAUV Life » et « Duo for a Job ». SAUV Life va peut-être faire de vous un citoyen sauveteur même si vous n’avez jamais été formés aux geste de premier secours. Il s’agit d’une simple application à télécharger pour tenter de sauver des vies autour de vous. Son créateur, le médecin Lionel Lamhaut saura vous convaincre : selon lui, avoir peu de mal faire tue beaucoup plus que de mal faire. Un seul objectif : enlever cette peur d’agir ! 550 000 personnes ont déjà téléchargés SAUV Life. « Duo for a Job » est une idée de génie pour à la fois profiter des compétences d’un professionnel expérimenté et aider des jeunes issus de la diversité à trouver leur voie professionnelle. Une méthode qui a un nom : le mentorat intergénérationnel et interculturel. « Duo for a Job » a démarré en Belgique il y a 8 ans, et essaime aujourd’hui en France dans plusieurs villes. A l’issue de leur programme de mentorat, 3 jeunes sur 4 décrocheront un emploi, un stage ou une formation. J’espère que ces projets vous redonneront de l’espoir, beaucoup d’envie, et toujours, qu’ils vous inspireront en cette fin d’année 2021. On se retrouve évidemment en 2022 avec plein de nouveaux projets dans les yeux. Bonne écoute avec Impact Positif. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
30 Mar 2023 | Solution n°80 - Jean-Marc Potdevin : créer du lien social et inclure par l’emploi | 00:55:00 | |
Ce numéro d’Impact Positif s’insère dans la semaine du « podcasthon » qui se tient du 25 au 31 mars 2023. Plus de 350 podcasts francophones y participent afin de mettre en avant - dans le cadre de leur émission habituelle - une association. N’hésitez pas à jeter un coup d’œil au site podcasthon.org pour aller écouter d’autres podcasts participants, découvrir d’autres associations et surtout faire des dons. J’ai quant à moi décidé de vous parler de l’association Entourage et d’un de ses prolongements : Linkedout. Clin d’œil à Linkedin (qui leur a accordé une licence de marque), un jeu de mot plutôt malin autour du réseau social des opportunités professionnelles. Linkedout se veut un réseau inclusif et tourné vers les personnes qui n’arrivent pas à trouver de travail : les grands exclus, les précaires, les accidentés de la vie. Il permet de partager les cv des personnes qui sont inscrites sur le site afin de leur apporter le plus de visibilité possible. Objectif : leur donner plus de chances de décrocher un job et leur redonner l’énergie de rebondir. Et cela marche, car les taux de « sortie positive » dépassent les 60%, voire 70% pour les jeunes. Quant à celles et ceux qui ne décrochent pas toujours un contrat, l’expérience Linkedout leur a redonné confiance. Plus de 500 entreprises accompagnent désormais Linkedout. Mais il y a quelques années encore, elles n’étaient que 5. Il faut dire que le Vendée Globe et la Route du Rhum sont passés par là et que le logo Linkedout a flotté sur le bateau de Thomas Ruyant ces dernières années. Magnifique sponsor que ces courses au large qui font rêver tant de gens et qui ont aussi permis d’engager une course contre l’exclusion. Jean-Marc Potdevin nous raconte comment les entreprises ont littéralement embarqué le projet avec elles ; comment les collaborateurs qui ont rencontré les postulants de Linkedout ou les membres d’Entourage ont parlé de rencontres transformatrices. « Il y a une puissance de transformation, potentiellement systémique, de la rencontre entre les plus pauvres qui vivent en marge de nos sociétés, et nous qui profitons à plein du système dans cette course à la performance et à la réussite », explique Jean-Marc Potdevin. Ce que dit surtout le fondateur d’Entourage, c’est que l’on n’est rien sans l’autre, que l’on n’accomplit rien sans les autres et que ce sont les rencontres qui sont importantes dans la vie. D’ailleurs, c’est en discutant matin et soir avec des SDF il y a plus de 10 ans sur le chemin du travail que Jean-Marc Potdevin a eu l’idée de créer Entourage. Son seul et unique but ? Créer du lien social, encadrer et susciter des rencontres avec ces personnes qui souffrent de leur invisibilité. Avec Jean-Marc Potdevin, on parle également de la « Tech for Good ». A-t-elle tenu ses promesses ? Que nous raconte la jeunesse qui porte ce mouvement ? Enfin, il nous parle un peu de son propre parcours. Alors qu’il était au summum de sa carrière à 40 ans et qu’il croyait qu’il n’avait besoin de personne, il a failli mourir. C’est alors qu’il s’est posé cette question : « Qu’ai-je fait de ma vie ?». Comme il ne trouvait pas de réponse, une autre vie a commencé pour lui. C’est cette vie-là qu’il nous raconte dans ce podcast et dans les réponses qu’il donne à notre interview déclic traditionnelle à la fin de l’épisode. Très bonne écoute avec Impact Positif et si vous avez envie de soutenir Entourage et Linkedout, allez sur le site faire un don. Merci ! www.entourage.social, télécharger l’application sur votre smartphone Linkedout.fr Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
11 Nov 2024 | IMPACT POSITIF L'EMISSION : COP 29 - Lola Vallejo : agir dans les 5 à 10 ans ! | 00:08:43 | |
Alors que s'ouvre la COP 29 en Azerbaïdjan ce lundi 11 novembre pour deux semaines, les engagements des Etats pour lutter contre le changement climatique ne sont pas au rendez-vous. Pourtant, il nous reste encore 5 à 10 années pour agir, et tout ce que l'on fera pendant ce laps de temps sera capital. Les impacts du changement climatique, eux, deviennent un fait politique qui déclenchera peut-être un réveil de la part des décideurs ! C'est du moins ce qu'espère Lola Vallejo, conseillère spéciale climat au sein de l'IDDRI. Avec elle, nous revenons sur les enjeux de cette COP 29 mais aussi sur les conséquences de l'élection de Donald Trump aux Etats-Unis. Bonne écoute avec Impact Positif. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
30 Mar 2023 | <EXTRAIT> Solution n°80 - Jean-Marc Potdevin : créer du lien social et inclure par l’emploi | 00:12:21 | |
Retrouvez l'interview "Déclic" de Jean-Marc Potdevin, un moment fort du podcast que vous retrouvez à la fin de l'épisode. ----------- Ce numéro d’Impact Positif s’insère dans la semaine du « podcasthon » qui se tient du 25 au 31 mars 2023. Plus de 350 podcasts francophones y participent afin de mettre en avant - dans le cadre de leur émission habituelle - une association. N’hésitez pas à jeter un coup d’œil au site podcasthon.org pour aller écouter d’autres podcasts participants, découvrir d’autres associations et surtout faire des dons. J’ai quant à moi décidé de vous parler de l’association Entourage et d’un de ses prolongements : Linkedout. Clin d’œil à Linkedin (qui leur a accordé une licence de marque), un jeu de mot plutôt malin autour du réseau social des opportunités professionnelles. Linkedout se veut un réseau inclusif et tourné vers les personnes qui n’arrivent pas à trouver de travail : les grands exclus, les précaires, les accidentés de la vie. Il permet de partager les cv des personnes qui sont inscrites sur le site afin de leur apporter le plus de visibilité possible. Objectif : leur donner plus de chances de décrocher un job et leur redonner l’énergie de rebondir. Et cela marche, car les taux de « sortie positive » dépassent les 60%, voire 70% pour les jeunes. Quant à celles et ceux qui ne décrochent pas toujours un contrat, l’expérience Linkedout leur a redonné confiance. Plus de 500 entreprises accompagnent désormais Linkedout. Mais il y a quelques années encore, elles n’étaient que 5. Il faut dire que le Vendée Globe et la Route du Rhum sont passés par là et que le logo Linkedout a flotté sur le bateau de Thomas Ruyant ces dernières années. Magnifique sponsor que ces courses au large qui font rêver tant de gens et qui ont aussi permis d’engager une course contre l’exclusion. Jean-Marc Potdevin nous raconte comment les entreprises ont littéralement embarqué le projet avec elles ; comment les collaborateurs qui ont rencontré les postulants de Linkedout ou les membres d’Entourage ont parlé de rencontres transformatrices. « Il y a une puissance de transformation, potentiellement systémique, de la rencontre entre les plus pauvres qui vivent en marge de nos sociétés, et nous qui profitons à plein du système dans cette course à la performance et à la réussite », explique Jean-Marc Potdevin. Ce que dit surtout le fondateur d’Entourage, c’est que l’on n’est rien sans l’autre, que l’on n’accomplit rien sans les autres et que ce sont les rencontres qui sont importantes dans la vie. D’ailleurs, c’est en discutant matin et soir avec des SDF il y a plus de 10 ans sur le chemin du travail que Jean-Marc Potdevin a eu l’idée de créer Entourage. Son seul et unique but ? Créer du lien social, encadrer et susciter des rencontres avec ces personnes qui souffrent de leur invisibilité. Avec Jean-Marc Potdevin, on parle également de la « Tech for Good ». A-t-elle tenu ses promesses ? Que nous raconte la jeunesse qui porte ce mouvement ? Enfin, il nous parle un peu de son propre parcours. Alors qu’il était au summum de sa carrière à 40 ans et qu’il croyait qu’il n’avait besoin de personne, il a failli mourir. C’est alors qu’il s’est posé cette question : « Qu’ai-je fait de ma vie ?». Comme il ne trouvait pas de réponse, une autre vie a commencé pour lui. C’est cette vie-là qu’il nous raconte dans ce podcast et dans les réponses qu’il donne à notre interview déclic traditionnelle à la fin de l’épisode. Très bonne écoute avec Impact Positif et si vous avez envie de soutenir Entourage et Linkedout, allez sur le site faire un don. Merci ! www.entourage.social, télécharger l’application sur votre smartphone Linkedout.fr Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
26 Dec 2024 | Label Emmaüs : l'alternative aux grandes plateformes | 00:09:29 | |
Pas facile de conjuguer plaisir d'offrir et impact social et environnemental ! Pourtant, il existe des alternatives comme le site de e-commerce Label Emmaüs qui propose plus de 2 millions d'objets à la vente. Des objets de seconde main qui ont un supplément d'âme et des histoires que les plateformes du low-cost, du jetable et de la fast fashion ne peuvent pas raconter. Le site, qui travaille également avec des travailleurs en insertion, souffre d'un déficit de notoriété par rapport à l'univers Emmaüs. Aujourd'hui, il est difficile de rivaliser avec les mastodontes du numérique qui peuvent débourser des millions dans de la communication. Avec Maud Sarda, DG de Label Emmaüs, on parle aussi de cette difficulté de survivre dans cet univers hyperconcurrentiel et de la nécessité de réguler.
Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
31 Mar 2022 | Solution n°66 : Victorien Erussard, vers un transport maritime zéro carbone | 00:30:31 | |
Il y a 5 ans, Victorien Erussard entamait un tour du monde avec un bateau laboratoire inédit, l’Energy Observer. Il s’agit du premier navire propulsé à l’hydrogène, premier bateau à produire sa propre énergie, véritable plaidoyer pour un mix d’énergies renouvelables. Objectif : prouver que cela marche, que l’on peut créer un cercle vertueux. Plus qu’un bateau, Energy Observer est une entreprise qui veut à tout prix apporter sa pierre à l’édifice pour un transport maritime propre. 5 ans plus tard, quel bilan tirer ? ( 04:54) L’équipe a beaucoup testé, appris, corrigé ses erreurs et travaillé avec les industriels. Elle s’est aussi développée pour regrouper aujourd’hui 90 salariés. Au passage, elle a inspiré d’autres marins qui ont lancé leurs propres projets, comme « Plastic Odyssey », un autre bateau laboratoire, co-fondé par Simon Bernard et c’est d’ailleurs lui qui posera la « question surprise » à notre invité (19:20). Alors que ce tour du monde est quasiment bouclé, cap sur un autre projet : l’Energy Observer 2 présenté au « One Ocean Summit » en février à Brest (09:30). Un bateau complètement décarboné et qui pourrait préfigurer l’avenir du transport marchand maritime. Car aujourd’hui, 90% des marchandises sont transportées par la mer, et cela représente 3% des émissions de gaz à effet de serre. Avec Energy Observer 2, plus question de produire sa propre énergie à bord, le bateau sera entièrement électrique et pour générer de l’électricité, il sera doté de réservoirs d’hydrogène liquide. Si cela marche, l’objectif est de décarboner un tiers de la flotte mondiale ! Pour Victorien Erussard, il représente une rupture technologique, et est une vitrine de l’excellence française. Dans le podcast, il sera donc beaucoup question d’énergie, un sujet qui se retrouve aujourd’hui plus que jamais sur le devant de la scène. Et alors que la présidentielle arrive à grand pas, il émet plusieurs souhaits : poursuivre cette transformation énergétique, accompagner tout le monde et surtout accélérer cette décarbonation (17:55). Bonne écoute avec Impact Positif ! Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
11 Sep 2018 | Solution 4 – lutter contre la "Malfringue" Sakina M’Sa, une styliste engagée | 00:56:03 | |
Dans cet épisode, je plonge dans l’univers de Sakina M’Sa, styliste et entrepreneur social, elle a créé la première entreprise d’insertion par la mode en France. D’origine comorienne, arrivée enfant à Marseille, elle nous raconte les étapes de son parcours engagé sur plusieurs décennies au service d’une mode sexy et désirable mais surtout éthique et responsable. La mode pour elle n’est pas une fin, mais un moyen de se mettre au service des autres, ceux-là même qu’on ne croise jamais sur les podiums parisiens : les sans-emplois, les sans-logements, les détenues, les personnes âgées laissées pour compte. Grâce à son talent et son art, grâce à sa bienveillance et sa luminosité, elle vous emmène, elle vous embarque dans son aventure collective : la lutte contre la « malfringue », au même titre que la malbouffe. Pour elle, c’est sûr, c’est par la prise de conscience des citoyens que viendra le changement. Elle, elle a déjà commencé. Ecoutez. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
12 Dec 2023 | IMPACT POSITIF L'EMISSION - "Scientifiques en rébellion" : quand les scientifiques sortent de leurs labos | 00:10:15 | |
Rapport après rapport, alertes après alertes, les gouvernements ne prennent pas la mesure de l’urgence climatique et la parole des scientifiques est mise en doute. C’est ce qui a poussé certains d’entre eux à se mobiliser au sein d’un collectif mondial « Scientifiques en Rébellion ». Nous accueillons deux d’entre elles sur LCI dans Impact Positif. Léa Bonnefoy est docteur en planétologie et André de Backer est chercheuse en Sciences des matériaux. Toutes deux font partie des « Scientifiques en rébellion », c’est à dire des scientifiques qui pensent qu’il faut sortir des laboratoires et agir. Ils prônent la désobéissance civile, mais celle-ci n’est qu’une action parmi d’autres. Leur objectif : ramener des lieux de débats grâce à l’apport de leurs connaissances, permettre aux gens de poser des questions, de réfléchir afin de se mettre en action. Pour Andrée de Backer, « la parole des citoyens doit être écoutée à l’échelle de la société, on ne va pas changer le monde avec des injonctions verticales ». La semaine dernière, alors que la COP 28 venait d’ouvrir à Dubaï, ils ont organisé à Bordeaux une « contre-COP » avec des débats, des conférences, et notamment un procès fictif contre TotalEnergies. Pour eux, pas question de se rendre sur place, les COP se succèdent et il n’y a pas d’effets visibles. Quant à l’issue de cette COP 28 de Dubaï, il n’y a pas beaucoup d’espoir, ce sera « business as usual ». Les énergies fossiles continueront de progresser, l’idée est de développer des techniques de captage de CO2 pour atténuer les émissions. Une hérésie pour les scientifiques : « Ces techniques ne sont pas matures et ne marcheront pas à grande échelle, cela mettra trop de temps or d’ici 10-20 ans, ce sera trop tard » conclut Léa Bonnefoy. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
11 Dec 2020 | Solution 45 : Pablo Servigne ou la collapsologie mobilisatrice | 00:57:25 | |
Cinq ans après la sortie de son livre « Comment tout peut s’effondrer », Pablo Servigne se justifie encore : « L’objectif n’a jamais été de faire peur à tout le monde ou de prouver que tout est foutu, bien au contraire », écrit-il dans son dernier opus, publié aux Liens qui Libèrent avec la revue Imagine Demain Le Monde. Il a également répondu aux reproches qui lui avaient été faits, dont celui de ne pas parler des causes des effondrements. Son dernier ouvrage « Aux origines de la catastrophe, pourquoi en sommes-nous arrivés là ? » est donc entièrement consacré à ce sujet. Avec Raphaël Stevens, ils ont invité 25 auteurs à raconter 25 causes, même s’il y en a certainement encore d’autres à trouver. L’idée est de sortir d’une réflexion monothématique, binaire et d’essayer de comprendre en ayant une approche pluridisciplinaire. Les lecteurs pourront donc découvrir aussi bien Nancy Huston sur les mythes que Corinne Maier sur la surpopulation ou encore le patron du Shift Project Mathieu Auzanneau sur les énergies fossiles. On parle aussi bien de la finance débridée que de l’invention de l’agriculture. Objectif : tisser des liens, de lancer des ponts pour montrer finalement que tout est lié. Au-delà de ce nouveau livre, l’idée était d’interroger Pablo Servigne sur l’actualité, ces deux confinements, cette crise planétaire encore en cours, et regarder en arrière. Qu’a-t-il appris de sa rencontre avec le grand public ? Que s’est-il passé depuis ces 5 dernières années pour celui qui est devenu le fondateur de la collaspsologie ? Il le dit volontiers, la collapsologie est devenue un monstre médiatique qu’il ne maîtrise plus. Si bien qu’il n’y pas qu’une collapsologie, mais des collapsologies : c’est devenu un mouvement multicolore. La sienne est clairement mobilisatrice. On lui a souvent reproché d’effrayer son auditoire et ses lecteurs. A tort. « Il ne faut pas attendre l’espoir, dit-il, il faut se mettre en mouvement et c’est en se mettant en mouvement que l’espoir revient ». C’est un peu aussi la philosophie de ce podcast. Bonne écoute avec Impact Positif. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
05 Jul 2023 | REPLAY - IMPACT POSITIF L'EMISSION - Hugo Viel : retraite et climat, même combat ! | 00:08:42 | |
Retraite, Climat, même combat. Le slogan est aujourd’hui bien connu dans les cortèges ! Et c’est ce que viennent dire les jeunes en se mobilisant : quelles seront leurs conditions de travail dans 30, 40 ans avec peut-être 2 degrés supplémentaires sur la planète ? Les métiers pénibles le seront encore plus ; quant aux autres, ils travailleront dans des conditions dégradées. Au-delà des conditions de travail, pour de nombreuses ONG environnementales, travailler plus revient à compliquer encore plus l’objectif de réduire de 55 % nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, comme le prévoit le plan vert européen. « Travailler plus, c'est produire plus, c'est extraire plus, c'est polluer plus », disent-elles dans une tribune publiée récemment. Se pose aussi la question de l’action militante. Comment continuer à se faire entendre face à l’urgence climatique ? Les « marches climat » existent toujours mais ne mobilisent pas suffisamment. On sait que c’est une question qui génère de l’angoisse chez certains jeunes, ils n’hésitent plus à recourir à des actions radicales non violentes comme asperger des œuvres d’art dans des musées. Selon Hugo VIEL, c’est la complémentarité de différentes actions qui permettra de peser dans le débat : « Cela va du plaidoyer à la désobéissance civile non violente, (…) en passant par des manifestations maniant l’humour, il y a tout un tas d’actions qui sont complémentaires et qui in fine réussissent à mettre la pression sur les décideurs ». Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
27 Jun 2024 | IMPACT POSITIF L'EMISSION - François Gemenne : " Le programme du RN nous ramène au temps des fossiles" | 00:10:07 | |
A quelques jours des législatives, Impact Positif regarde les programmes des 3 blocs et déplore le fait que ce thème de la transition écologique et sociale soit absent de la campagne. Explications avec François Gemenne, chercheur, co-auteur du dernier rapport du GIEC, Président du comité scientifique de la Fondation pour la Nature et l’Homme. Des trois programmes, qui peuvent tous être critiqués, celui du Rassemblement National est celui qui nous ramènera au temps des fossiles, à « rebours » de la transition. Le chercheur François Gemenne n’y va pas par quatre chemins pour qualifier le programme de Jordan Bardella. Le gouvernement actuel, lui, met en avant ses bons chiffres : baisse de 5,8% par de ses émissions de CO2 en 2023 par rapport à 2022. Une bonne performance, mais qui est aussi due pour un tiers à des raisons conjoncturelles. Mais, nous explique l’expert, « il est important de reconnaître les progrès réalisés car si on a en permanence des nouvelles plombantes, les gens vont avoir l’impression qu’on ne va jamais s’en sortir ! ». C’est pourquoi le sujet de la transition et du climat n’est pas mis en avant dans cette campagne car il ne rapporte pas de voix. Quel candidat peut prétendre régler le problème en 4 ou 5 ans ? Personne. Pour François Gemenne, il est important de parler de l’écologie autrement, de la rapprocher de nos intérêts. Pour inciter à l’action, il faut montrer pourquoi nous avons intérêt à agir pour notre santé, notre alimentation, notre portefeuille. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
20 Jan 2021 | Solution 47 - Camille Etienne, porter la voix de la jeunesse face au changement climatique | 00:38:06 | |
Elle n’a que 22 ans, elle est activiste pour le climat, porte-parole du mouvement « On est Prêt ». Camille Etienne a mis ses études sur pause cette année à Sciences Po Paris pour se consacrer à ses engagements. L’école lui fait confiance, il faut dire qu’elle a l’engagement dans la peau. Les années sont comptées, et il n’y a pas de temps à perdre pour la jeune femme. Elle le dit et elle le répète, elle fait partie de cette génération qui peut encore agir pour changer les choses, mobiliser, pousser les pouvoirs publics à agir et prendre des décisions. Alors, il faut y aller. Après avoir tourné un court-métrage « Réveillons-nous » pendant le confinement qui a été vu plus de 15 millions de fois, après avoir tenu tête face aux ricanements et aux moqueries d’une salle à l’Université d’Eté du Medef suite à ses propositions, Camille Etienne continue de répondre aux invitations et surtout, elle construit. Objectifs de cette année ? Travailler le fond des sujets, apprendre toujours plus, faire du lobbying auprès des décideurs, des membres de gouvernement, des PDG et des médias. Porter la voix de la jeunesse partout où c’est possible, partout où on lui donne la parole. Tenter de construire un nouveau récit autour du climat et des enjeux de notre époque. Avec d’autres jeunes femmes en Europe - dont Greta Thunberg est le fer de lance- elle fait partie de ces visages qui se mettent en avant, imaginant des campagnes et mobilisant sans arrêt sur les réseaux sociaux pour avoir un impact. Et quand on lui demande si elle souhaite s’engager en politique, voici ce qu’elle répond : « Je fais de la politique sur Instagram ! ». Alors, si elle est l’objet de moqueries, de jalousies ou encore d’insultes sur les réseaux sociaux, peu importe car la cause est bien plus grande qu’elle. « Des gens meurent du réchauffement climatique, proportionnellement, je peux bien faire cet effort de supporter ces insultes», conclut-elle d’une incroyable sagesse. Qu’est-ce qui la pousse à faire tout cela ? Comment le fait-elle et pour quels impacts ? Comment parvient-elle à garder le sourire et la tête froide face aux attaques ? C’est tout cela que nous évoquons dans ce podcast. Bonne écoute avec Impact Positif. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
20 Feb 2023 | Solution n°78 : Lucie Pinson, mettre la finance au service du climat | 00:35:53 | |
Lucie Pinson est la fondatrice de l’ONG Reclaim Finance créée en 2020. Depuis des années, elle se bat pour décarboner la finance. La finance, c’est le nerf de la guerre, l’un des moyens de toucher le cœur du réacteur. Son objectif : pousser les banques et les assurances à se désengager des énergies fossiles. Début février, le groupe TotalEnergies a annoncé des résultats historiques, avec un bénéfice net de 19,5 milliards de dollars. A cette occasion, l’ONG a appelé avec d’autres associations « les acteurs financiers à cesser de soutenir la « stratégie climaticide de TotalEnergies ». Plusieurs projets sont contestés, l’oléoduc EACOP entre l’Ougadan et la Tanzanie ou encore des gisements de gaz offshore en Afrique du Sud. Selon TotalEnergies, ses bénéfices permettent à l’entreprise « d’accélérer les investissements dans les énergies décarbonées pour réussir la transition énergétique ». Un argument complètement balayé par Lucie Pinson pour qui TotalEnergies est loin du compte. En 2022, 75% de ses dépenses d’investissement ont été consacrés au gaz et au pétrole. Plus largement, Lucie Pinson pointe du doigt les banques et les assurances qui continuent de soutenir certaines entreprises. Elle souligne l’incohérence entre les promesses pour limiter le réchauffement et le financement de nouveau projet d’énergies fossiles. Ce grandes institutions n’ont par ailleurs mis en place aucune mesure pour pousser les entreprises qu'elles financent à renoncer au déploiement de nouveaux projets. L’ONG ne mène pas ces combats en vain. Reclaim Finance peut se targuer d’avoir eu des victoires, notamment sur le charbon. Grâce à son travail, 43 banques et assurances européennes ont arrêté de soutenir les nouveaux projets dans le charbon dont la banque AXA en France. C’est ce qui a valu à Lucie Pinson le prix Goldman pour l’environnement, l’équivalent du Prix Nobel vert. Très bonne écoute avec Impact Positif. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
10 Mar 2025 | Thomas Brail : « Il ne faut jamais désespérer dans la vie ! » | 00:10:47 | |
Arboriste-grimpeur, il s’est fait connaître en occupant des platanes centenaires pour empêcher qu’ils ne soient abattus sur le trajet de l’A69 entre Toulouse et Castres. Quand la décision est tombée, le vendredi 28 février, les militants n’y croyaient plus. Thomas Brail nous parle de l’utilité des arbres et de la nécessité de tourner la page des projets d’un autre monde. « La terre, elle sert à nourrir nos enfants », dit-il. Bonne écoute avec Impact Positif.
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11 Jun 2023 | <Extrait> Solution 81 : Camille Etienne, comment dépasser notre impuissance collective | 00:04:57 | |
Vous écouterez ici l'interview "Transmission" de Camille Etienne, un moment fort du podcast que vous retrouvez à la fin de l'épisode. -----------
Au cœur de l’ouvrage de Camille Etienne, démontrer que l’impuissance est une construction, qu’elle est une obéissance et qu’il faut se « soulever » face à l’urgence écologique. « On a l’impression que la chose publique nous échappe, dit-elle, mais il faut que l’on se réapproprie notre puissance ». Pourquoi choisir le mot « soulèvement » ? Camille Etienne explique avoir envie de créer ou de participer à réveiller cette étincelle en nous et cite La Boétie : « Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux », alors on se soulève, ajoute-t-elle. La militante insiste aussi beaucoup sur cette idée du déclic. Pour elle, il s’agit d’un mythe, il ne faut pas l’attendre pour agir sinon, il ne se passera rien. Au cœur de cette interview également, on aborde le sujet de l’éco-anxiété avec cette campagne lancée par « On est Prêt » et qui souhaite accompagner les jeunes (et moins jeunes) qui se sentent concernés par ce phénomène. Selon Camille Etienne, cette éco-anxiété est une réaction saine face à un monde malade et si les citoyens pensent qu’ils ne peuvent pas agir, elle leur répond qu’ils se trompent. « On n’est pas uniquement des consommateurs. Nos existences sont éminemment politiques, avance-t-elle. Ce n’est pas facile d’être écolo aujourd’hui mais les règles du jeu devraient nous encourager à l’être or ce n’est pas le cas donc, il faut aussi parfois changer les règles du jeu quand elles sont injustes».
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27 Mar 2024 | Solution 85 - Sofyane Mehiaoui : dépasser son handicap, créer son club, jouer en Equipe de France. | 00:31:13 | |
Sofyane Mehiaoui est un passionné et c’est cela qui transpire quand vous discutez avec lui. Sa passion du sport le pousse à se dépasser : il joue en Equipe de France, a un palmarès impressionnant et tente de se qualifier pour les JO 2024. Sa passion du sport le pousse aussi à transmettre aux jeunes et à dérouler sa philosophie de vie : il y a toujours des solutions à tout ! C'est pour cela qu’il a créé son club, le Paris Basket Fauteuil, dans le le 18ème arrondissement de la capitale. Chaque lundi, bénévolement, il y donne ses cours et se consacre à ces jeunes handicapés qui ont parfois traversé tout Paris pour être là. Ils sont heureux d’être dans le club, de pratiquer un sport de façon régulière, de progresser, de vivre une expérience humaine avec lui, d’être tous les jours un peu plus autonomes malgré leur handicap. Sofyane Mehiaoui sait de quoi il parle. Il a dû attendre d’avoir son permis pour jouer au basket fauteuil, le seul club existant se trouvant dans le 15ème à Paris : impossible pour lui qui réside à l’opposé d’y aller chaque semaine. Pendre les transports à Paris pour une personne handicapée s’apparente à un périple bien trop risqué, trop compliqué, trop long. Quand il est rentré à Paris en 2020, après avoir joué dans différents clubs européens, il s’est rendu compte que rien n’avait changé et que le basket fauteuil était encore inaccessible. Sofyane Mehiaoui donne également des ateliers dans les écoles pour sensibiliser au handicap, (même si les enfants sont prêts selon lui,) dans les entreprises et même dans les prisons, histoire de faire comprendre aux caïds qu’il rencontre qu’ils pourront toujours s’en sortir dans la vie. Impact Positif est heureux de participer à la 2ème édition du Podcasthon et de mettre en avant le Paris Basket Fauteuil. Si vous avez apprécié, n’hésitez pas à donner pour faire prospérer le club ! Et n’hésitez pas à les solliciter si vous voulez faire du bénévolat, leur porte est ouverte. Très bonne écoute avec Impact Positif ! https://www.parisbasketfauteuil.com/ https://podcasthon.org/ Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
04 Nov 2021 | EXTRAIT : L'interview dans l'interview de Flore Vasseur (épisode 60) | 00:06:42 | |
Retrouvez dans cet extrait "l'interview dans l'interview" de Flore Vasseur, un temps fort du podcast que vous retrouvez à la toute fin de l'épisode. Pour Flore Vasseur, c'est l'interview "du monde d'après". ------------------- Chercher à comprendre, en écrivant et en filmant, c’est un peu l’objectif de Flore Vasseur depuis qu’elle a changé de vie. Depuis qu’elle a assisté à New York au 11 septembre, depuis qu’elle a décidé de répondre à une seule question : qui nous gouverne ? A partir de ce moment, elle a déconstruit tout le système sur lequel reposait son existence. Elle s’est penchée sur les lanceurs d’alerte, elle a publié plusieurs livres, et réalisé des documentaires. C’est en réalisant l’éco-anxiété de son fils qu’elle décide de partir à la rencontre de plusieurs jeunes aux quatre coins de la planète. Des jeunes qui ont chacun fait bouger les lignes dans leur pays : en Indonésie pour l’interdiction des sacs plastique, pour l’éducation dans des camps de réfugiés syriens au Liban, en Afrique pour lutter contre les violences faites aux jeunes filles ou encore en Grèce pour venir en aide aux réfugiés. Des portraits saisissants de jeunes en action, qui proposent des solutions, des leaders qui s’ignorent mais qui ont le pouvoir immense d’embarquer les spectateurs. Ils sont sept, et s’affichent en rôle modèle pour les jeunes du monde entier, ils sont les personnages de « Bigger than Us », le dernier film de Flore Vasseur. Un film co-produit notamment par Marion Cotillard, une alliée qui l’a accompagnée tout au long de cette aventure et qui lui a ouvert les portes des plateaux de TV pour une visibilité maximale. Ce film, c’est aussi un nouveau chemin professionnel pour Flore Vasseur avec la naissance de sa maison de production, Big Mother Productions, qui sera intégralement consacrée aux récits à impact. Enfin, « Bigger than Us » entend prolonger au maximum son action, ce n’est pas qu’un film, c’est aussi un mouvement qui est lancé à travers un site, biggerthanus.film, des idées pour agir, se mobiliser, aider ces lanceurs d’alerte et d’autres. Bref, le début d’une aventure que nous raconte Flore Vasseur pour Impact Positif. Bonne écoute ! Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
06 Oct 2021 | Solution 59 : Plastic Odyssey, accélérer le recyclage du plastique partout dans le monde | 00:28:16 | |
Dans quelques mois, le bateau-laboratoire « Plastic Odyssey » va s’élancer pour un tour du monde de 3 ans. 3 ans, 3 continents et 30 escales. Et ce sont ces escales qui sont au cœur du projet. A chaque fois, des solutions seront proposées dans les pays émergents pour réduire la production de plastique et améliorer le recyclage. A la base, ce constat simple : une fois le plastique en mer, il est trop tard. Seul 1% des déchets plastique flotte quand le reste coule ou se dégrade en micro-particules, impossible à repêcher. Objectif de ces escales : s’adapter aux situations locales, l’idée est d’aller là où le plastique fait le plus de ravage dans les pays émergents, les villes côtières d’Amérique du Sud, d’Asie et d’Afrique qui représentent 90% de la pollution plastique mondiale. A bord, le bateau emporte plusieurs prototypes dont cette machine qui peut transformer du plastique en carburant, mais l’équipe de Plastic Odyssey compte aussi s’inspirer de ce qu’elle découvrira sur place. Certaines solutions sont déployées par des entrepreneurs ingénieux, mais elles sont méconnues, Plastic Odyssey veut les faire grandir et les dupliquer, créer des filières de recyclage partout où c’est possible. C’est Simon Bernard, l’un des co-fondateurs de Plastic Odyssey qui nous raconte la genèse et les développements de ce projet depuis ses débuts en 2016. Malgré les coups durs, les obstacles, il tient la barre, avec le sourire et surtout parvient à trouver les financements nécessaires : à ses côtés aujourd’hui, des sponsors d’envergure (L’Occitane, Clarins, le Crédit Agricole, la Matmut) qui souhaitent l’accompagner et entreprendre avec lui. Bonne Ecoute avec Impact Positif. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
08 Aug 2021 | REDIFF : Pablo Servigne, la collapsologie mobilisatrice | 00:57:25 | |
Un des mes invités les plus marquants de cette 3ème saison. Je vous invite à réécouter Pablo Servigne que j'ai interrogé en novembre. Cinq ans après la sortie de son livre « Comment tout peut s’effondrer », Pablo Servigne se justifie encore : « L’objectif n’a jamais été de faire peur à tout le monde ou de prouver que tout est foutu, bien au contraire », écrit-il dans son dernier opus, publié aux Liens qui Libèrent avec la revue Imagine Demain Le Monde. Il a également répondu aux reproches qui lui avaient été faits, dont celui de ne pas parler des causes des effondrements. Son dernier ouvrage « Aux origines de la catastrophe, pourquoi en sommes-nous arrivés là ? » est donc entièrement consacré à ce sujet. Avec Raphaël Stevens, ils ont invité 25 auteurs à raconter 25 causes, même s’il y en a certainement encore d’autres à trouver. L’idée est de sortir d’une réflexion monothématique, binaire et d’essayer de comprendre en ayant une approche pluridisciplinaire. Les lecteurs pourront donc découvrir aussi bien Nancy Huston sur les mythes que Corinne Maier sur la surpopulation ou encore le patron du Shift Project Mathieu Auzanneau sur les énergies fossiles. On parle aussi bien de la finance débridée que de l’invention de l’agriculture. Objectif : tisser des liens, de lancer des ponts pour montrer finalement que tout est lié. Au-delà de ce nouveau livre, l’idée était d’interroger Pablo Servigne sur l’actualité, ces deux confinements, cette crise planétaire encore en cours, et regarder en arrière. Qu’a-t-il appris de sa rencontre avec le grand public ? Que s’est-il passé depuis ces 5 dernières années pour celui qui est devenu le fondateur de la collaspsologie ? Il le dit volontiers, la collapsologie est devenue un monstre médiatique qu’il ne maîtrise plus. Si bien qu’il n’y pas qu’une collapsologie, mais des collapsologies : c’est devenu un mouvement multicolore. La sienne est clairement mobilisatrice. On lui a souvent reproché d’effrayer son auditoire et ses lecteurs. A tort. « Il ne faut pas attendre l’espoir, dit-il, il faut se mettre en mouvement et c’est en se mettant en mouvement que l’espoir revient ». C’est un peu aussi la philosophie de ce podcast. Bonne écoute avec Impact Positif. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
07 May 2024 | IMPACT POSITIF L'EMISSION - "Le Sport des Solutions" avec David Blough ou le sport comme levier de transformation | 00:08:28 | |
Impact Positif reçoit David Blough, auteur et expert en innovation sociale par le sport. Il a écrit et réalisé « Le Sport des Solutions » ( éditions Rue de l'Echiquier), un livre et un documentaire qui nous emmènent dans le monde entier pour découvrir les initiatives positives autour du sport. Pour David Blough, ancien directeur de l’ONG Play International, cela fait 30 ans que l’on assiste à un mouvement des innovations sociales et environnementales par le sport. De nombreux entrepreneurs sociaux, associations s’emparent de l’outil « sport » pour répondre à des besoins dans l’éducation, la santé, l’environnement. Ainsi de « Bike Bridge » qui apprend en Allemagne à des migrantes à rouler à vélo et à s’émanciper, tout en tissant des liens sociaux ou encore « Waves for Change » au Cap en Afrique du Sud qui a littéralement inventé la thérapie par le sport, en l’occurence le surf. Avec les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris cette année, le mouvement s’est accéléré grâce à un fonds de dotation créé en 2019 et qui a distribué 50 millions d’euros. Objectif : mettre l’accent sur l’impact social du sport. Plus de 1100 lauréats ont bénéficié de ce fonds qui a profité à plus de 4,5 millions de bénéficiaires. « Il y a un avant et un après les JO », affirme David Blough qui se pose toutefois la question de l’après : « Demain, comment continue-t-on ? Il y a un vrai enjeu sur l’éducation physique et sportive à l’école, comment lui donne-t-on autant d’importance que le français et les mathématiques ? ». Bonne écoute avec Impact Positif ! Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
04 May 2022 | Solution 68 : Marine Calmet, reconnaître des droits à la Nature | 00:45:09 | |
Avec son livre publié aux éditions Tana, « Devenir Gardiens de la Nature », Marine Calmet propose que l’on se penche sur ce concept de « gardien » et que l’on en découvre tous les contours. Et si nous étions responsables de la Terre où nous habitons ? Et si nous étions redevables ? Il ne s’agit pas d’ailleurs d’un nouveau concept puisqu’ailleurs sur la planète, c’est une réalité : en Nouvelle-Zélande, l’Etat a doté le fleuve Whanganui d’une personnalité juridique et ce sont les Maori qui en sont les gardiens. La Colombie a fait de même pour le fleuve Atrato (05 : 41). Pour Marine Calmet, reconnaître des droits à la Nature est même une nécessité pour retisser des liens entre nous, remettre de l’harmonie. C’est une manière holistique (06 :15) de s’engager pour l’écologie, dit-elle, en allant plus loin que les éco-gestes, les manifestations, les pétitions. Avec ses propres expériences (16 :44) , ses combats contre le projet Montagne d’Or en Guyane finalement abandonné et les forages de Total au large de la Guyane, Marine Calmet nous explique comment, grâce au droit, les citoyens peuvent obtenir des victoires, et faire progresser la jurisprudence. Car si l’arsenal juridique dont nous disposions était suffisant jusqu’au 18ème siècle, il est aujourd’hui dépassé pour répondre aux défis posés par la voracité de l’homme sur les ressources naturelles. Parmi ses outils également, un incubateur qu’elle a fondé, Wild Legal, et qui permet à des juristes de se former grâce à des procès simulés (27:55). Alors que nous tournons ce podcast, nous sommes dans l’entre-deux tours de la présidentielle. La jeune juriste nous dit à quel point le mandat d’Emmanuel Macron a déçu les militants écologistes (22:00 ; 33 :00), notamment après la Convention Citoyenne pour le Climat. Le dernier « coup de couteau » étant survenu dans l’entre-deux tours précisément avec des ordonnances prises par le gouvernement pour modifier le code minier. Mais l’espoir reste permis pour ces 5 prochaines années, et surtout l’action. Plus que jamais, les militants sont décidés à obtenir des avancées et des changements systémiques. Comme pour tous nos invités, Marine Calmet nous partage ses lectures inspirantes et les personnes qui l’ont influencée (38 :42). Merci à Fabrice Bonnifet, patron du C3D, pour sa question surprise (33 :28) et bonne écoute avec Impact Positif ! Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
11 Feb 2024 | IMPACT POSITIF L'EMISSION - "La Ferme des Bertrand", 50 ans de la vie d'une ferme | 00:09:09 | |
En pleine crise agricole, le film « La ferme des Bertrand » est sorti au cinéma. Il raconte l’histoire d’une ferme de Haute-Savoie sur plusieurs générations. Un film émouvant aux personnages attachants, un film sur le sens du travail et de la vie, et qui donne à voir la réalité des campagnes. Rencontre avec Gilles Perret, le réalisateur. Si la date de sortie du film était fixée depuis longtemps, l’actualité a permis de le mettre en valeur. Avec des tracteurs qui sont allés jusqu’à Bruxelles et des agriculteurs venus crier leur colère. Colère contre des règles injustes, colère contre le fait de ne pas pouvoir vivre de son travail. Gilles Perret, lui, a voulu raconter une autre histoire, celle de trois frères qui ont tout donné pour leur ferme, sans doute trop, mais qui, au terme d’une vie de labeur, sont fiers du travail fourni, fiers également d’avoir pris soin de la nature autour d’eux. Leur ferme est une affaire qui marche, mais pourquoi ? Parce ce qu’ils sont dans une zone d’appellation d’origine protégée. Leur lait sert à fabriquer du Reblochon; ils le vendent deux fois plus cher car ils sont astreints à un cahier des charges bien précis. Des règles qui protègent ? Cela fait réfléchir dans le contexte actuel et alors que l’UE est en pleine négociation pour signer le Mercosur : « Il faut aussi raconter les belles histoire » nous explique Gilles Perret, le réalisateur, « Les AOP, c’est très intéressant, on fait du protectionnisme sur une zone géographique, avec des règles assez contraignantes mais qui contribuent aussi au respect de l’environnement, et grâce à cela le revenu des agriculteurs est conséquent. Ici, c’est la règle qui sauve les agriculteurs ». Gilles Perret est un habitué de ce genre de cinéma, réalisateur de « La Sociale », « Ma mondialisation » ou encore « Debout les Femmes », c’est un cinéma social qui cherche à avoir un impact sur la société. « Je fais en sorte que mes films servent à quelque chose. On emmène le spectateur par les émotions, et cela reste positif, le spectateur ressort avec la banane et je pense qu’il sera peut-être plus à même de changer les choses ou en tout cas de proposer des choses pour améliorer les conditions de vie de tout le monde ». Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
25 Jun 2021 | Solution n°55 : BackMarket, la tentation du reconditionné | 00:40:38 | |
Le modèle est unique dans le monde. BackMarket est la seule "marketplace" qui propose du reconditionné : des téléphones portables bien sûr, mais aussi du matériel informatique ou encore des jeux vidéos. Une diversification qui a été amplifiée par les périodes de confinement en France et qui a surtout profité à un public précaire, satisfait de s’équiper à moindre frais. Objectif pour Backmarket ? Faire du business bien sûr mais aussi lutter âprement contre la pollution numérique, faire sa part dans la protection de la planète. « Un smartphone reconditionné consomme quatre fois mois de CO2 qu’un neuf », explique un co-fondateur. Créé en 2014, BackMarket est rapidement devenu le n°1 des téléphones reconditionnés en France. Aujourd’hui, l’entreprise compte près de 500 salariés et est présente dans 13 pays. Si les reconditionneurs ne les ont pas toujours vu arriver d’un bon œil, BackMarket met en avant ses atouts : organiser un marché qui ne l’était pas avant et apporter de la confiance à toutes les parties. Il y a quelques semaines, l’entreprise est même devenue la 14ème licorne française, c’est-à-dire ces entreprises de la Tech qui sont valorisées à plus d’un milliard de dollars. Un basculement opéré après une nouvelle levée de fonds de 276 millions d'euros. Leur ambition ? Se développer à l’international et surtout aux Etats-Unis où là-bas, convaincre les consommateurs de ne pas acheter du neuf est un vrai challenge ! « Notre conviction, explique Vianney Vaute, notre invité et l’un des co-fondateurs, c’est que les gens continueront de consommer. Autant les emporter vers des options plus vertueuses grâce à l’économie circulaire». Et en effet, BackMarket préfère se qualifier d’entreprise de déproduction, plutôt que d’entreprise de déconsommation. En France, l’idée d’acheter du reconditionné progresse même si les consommateurs sont avant tout motivés par l’attractivité du prix. Les achats dans le reconditionné ne représentent que 10 à 15% de l’ensemble des ventes, la marge est encore importante, la table du neuf n’est pas encore renversée mais la direction est prise ! Bonne écoute avec Impact Positif. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
05 Jul 2023 | IMPACT POSITIF L'EMISSION - Romain Troublé : la nouvelle mission de Tara en Méditerranée | 00:08:47 | |
Pour Romain Troublé, la pollution invisible est tout aussi importante que la pollution plastique. Elle comprend par exemple la pollution chimique, les médicaments que l’on prend et qui se retrouvent dans la mer. « L’intérêt de cette mission, c’est essayer de comprendre comment ces molécules ont un impact sur les écosystèmes, quelle politique mettre en œuvre, comment réfléchir sur la qualité de l’eau, c’est-à-dire la qualité de vie ». Pour la première fois aussi, les marins de l’expédition vont s’approcher très près des côtes pour récolter des milliers d’échantillons pendant ces 18 mois de recherche. L’EMBL, le laboratoire européen qui accompagne TARA dans cette mission est très enthousiaste et espère faire des découvertes qui pourraient être de l’ordre de celles que Darwin a faites en son temps. Une expédition qui prend aussi tout son relief avec le rapport du GIEC publié ces derniers jours, une synthèse des derniers travaux parus. Pour Romain Troublé, il s’agit d’une synthèse qui résume très bien les risques du réchauffement climatique et qui reprend les chiffres que nous connaissions déjà : nous sommes à 1,1° de réchauffement par rapport à l’ère préindustrielle et nous pourrions atteindre les 1,5° dès 2030. « Il faut prendre des décisions fortes aujourd’hui , explique le directeur général de Tara Océan. Quand vous avez un degré de plus dans votre corps, vous avez de la fièvre, vous êtes dans votre lit. Pour la vie, c’est pareil. Tout change. C’est bien cela qu’il faut comprendre ». Une mission qui n’aurait pas été possible il y a 5 ans parce que la technologie n’existait pas encore. Une mission qui permettra de faire des découvertes pour prendre les bonnes décisions demain. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
30 Mar 2021 | Solution 50 : Alexia Barrier, jusqu'au bout du Vendée Globe pour la protection des Océans | 00:27:40 | |
« Rien n’est impossible ! » a clamé Alexia Barrier à son arrivée du Vendée Globe aux Sables d’Olonne. La navigatrice fait partie des six femmes qui ont réussi à aligner un bateau pour cette course en novembre dernier. En soi, c’est déjà une victoire, vu les budgets qui sont nécessaires pour participer ! Le Vendée Globe, c’est la course la plus spectaculaire, la plus difficile, en solitaire, sans escale et sans assistance autour du monde. Avec son bateau, dit « Le Pingouin », elle savait qu’elle ne pourrait jamais gagner cette course : trop vieux, pas assez élaboré pour challenger les machines de guerre qui étaient alignées. Malgré les nombreux obstacles sur son passage, malgré une mauvaise chute qui a entraîné une fracture au dos, Alexia Barrier n’a rien lâché, toujours souriante, toujours la pêche, elle a franchi la ligne d’arrivée le 28 février. Elle est la 10ème femme à avoir bouclé le Vendée Globe, même si pour elle : « il n’y a pas d’histoire de genre, c’est une histoire de détermination et de travail ! ». Alexia Barrier courait aussi aux couleurs de son association 4MyPlanet, pour la préservation des Océans. Sur son bateau, elle a embarqué des capteurs, des bouées, tout un tas d’outils qui lui ont permis de rapporter des données capitales pour les scientifiques qui étudient les conséquences du changement climatique sur les Océans. Qui va aussi loin dans les mers du Sud ? Personne. Le Vendée Globe est une occasion formidable pour mieux connaître ces recoins de la Terre. Quitte à s’alourdir donc, car tout cela pèse. Avec son association, Alexia Barrier travaille aussi et surtout avec de nombreuses classes partout en France. Grâce à elle, des centaines d’enfants ont pu la suivre dans ses aventures via les enregistrements audio et vidéos qu’elles postaient pour eux. L’axe éducatif est capital pour la navigatrice, pour parvenir à éveiller les consciences le plus tôt possible face au changement climatique et son impact. Elle dit d’ailleurs que les enfants sont bien plus intelligents et faciles à convaincre que les adultes quand il s’agit de préservation de la planète. Dès qu’elle sera de nouveau sur pied, reposée et d’attaque, elle entamera en train un Tour de France des écoles qui ont travaillé avec elle. A travers ce podcast, vous écouterez aussi la détermination et la persévérance d’Alexia Barrier. Elle incarne le dépassement de soi, la preuve qu’à force de travail et de volonté, tout peut arriver. « On ne connaît pas un quart de ses possibilités », dit-elle ! Vous avez lu ? Très bonne écoute avec Impact Positif ! Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
06 Jan 2025 | Claire Pétreault : Décrocher un job dans la transition écologique | 00:09:23 | |
Claire Pétreault est la créatrice des "Pépites Vertes", un média, un site et une communauté pour soutenir les jeunes professionnels de la transition écologique. Elle publiera également en février "Je bosse pour le planète" chez Eyrolles, un livre pour aider les jeunes à se repérer dans les métiers de la transition; elle en profite pour leur dispenser quelques conseils afin de trouver plus facilement leur voie ! Très bonne écoute avec Impact Positif. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
22 Sep 2020 | Solution 42 - Paul Duan : le pionnier de la "Tech For Good" | 00:45:58 | |
Il dit qu’il n’est plus si jeune que cela et qu’il a un coup de vieux en regardant en arrière… Mais tout de même, Paul Duan n’a que 27 ans et son parcours est précoce et fulgurant. Je lui dis qu’il a eu de l’intuition, lui me répond plutôt : « instinct de survie ». Mais j’insiste, il y a un peu de génie dans ce garçon et surtout un grand sens de l’humilité et de l’engagement. Paul Duan vient d’un foyer modeste, mais il a réussi à prendre l’ascenseur en marche, celui qui fonctionne toujours en France mais qui n’est réservé qu’aux élèves brillants. Grâce à ses parents, à ses rencontres, il réalise un très beau parcours scolaire : après Sciences Po et la Faculté, Paul Duan part à l’Université de Berkeley aux Etats-Unis, il devient l’un des premiers data scientist chez EventBrite, il a 19 ans. Loin de s’installer dans le poste, il est tenté par la création d’entreprise et fonde son ONG Bayes Impact. Dans la Silicon Valley, et dans ce monde de start-ups ou tout tourne autour de l’argent, Paul détonne. Lui, l’argent ne l’intéresse pas trop, c’est l’impact qu’il recherche, à travers les solutions digitales qu’il va déployer : par exemple une plateforme pour faire la transparence sur les violences policières, débat très prégnant aux Etats-Unis. Le concept est très novateur, personne à l’époque ne parle de Tech for Good, Paul, lui, ne pense qu’à cela. Les challenges le titillent et il décide de s’attaquer au fléau de ces dernières décennies : le chômage. Comment être plus efficace ? Comment accompagner les chercheurs d’emploi en parallèle de leurs démarches officielles ? Et toujours cette question du sens, de l’utilité de son travail. Aux Etats-Unis, son entourage trouve sa démarche étrange, pourquoi s’attaquer au chômage ? A l’époque, il n’y en a pas vraiment et puis si quelqu’un est au chômage, c’est parce qu’il n’est pas assez autonome, entend-t-il ! Le jeune entrepreneur décide de rentrer en France, c’est ici qu’il développera Bob avec Pôle Emploi, une intelligence artificielle qui a réussi à accompagner plus de 250 000 personnes et qui a montré son utilité au plus fort de la crise du coronavirus. Plus globalement, c’est ici aussi qu’il va aussi théoriser son grand projet, le coucher sur papier et le faire connaître : créer un service public citoyen. Très bonne écoute avec Impact Positif ! Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
02 Sep 2024 | IMPACT POSITIF L'EMISSION - Quel impact social et environnemental pour Paris 2024 ? | 00:12:15 | |
Alors que les Jeux Paralympiques ont démarré, Sylvia Amicone reçoit Marie Barsacq, directrice Héritage et Impact de Paris 2024. Des jeux qui ont beaucoup d’ambitions, au-delà de tous les enjeux d'inclusion pour les sportifs et la société entière lors de ces 10 jours des Paralympiques. L'idée motrice était surtout d'avoir un impact positif avant de commencer avec le soutien de plus de 1000 projets à impact, pérennisés après les Jeux grâce à un fonds de dotation. Ensuite, être les Jeux les plus propres de l’Histoire. L'ambition était notamment de diviser par deux les émissions de gaz à effet de serre par rapport à Londres et Rio, ou encore de diviser par deux la quantité de plastique à usage unique. « On est bien partis » nous explique Marie Barsacq qui publiera fin octobre un rapport sur ces impacts. La directrice Impact et Héritage insiste également sur le bâti : seuls deux sites ont été construits, le Village Olympique et le Centre Aquatique en Seine-St-Denis, ce qui représente un fait inédit par rapport à toutes les autres éditions. Merci pour votre écoute et votre fidélité ! N'hésitez pas à nous contacter sur les réseaux sociaux ! Belle écoute avec Impact Positif ! Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
07 May 2021 | Solution 52 - Lucie Lucas : mettre sa notoriété au service de la planète | 00:40:22 | |
Lucie Lucas est comédienne, et vous la voyez en ce moment dans la série « Clem » sur TF1 en prime time. Un personnage qui a propulsé la jeune actrice sur le devant de la scène en la faisant pénétrer dans le salon des Français. Elle aurait pu ne rien partager de ce qui l’anime et essayer de vivre discrètement sa propre transition vers un mode de vie plus vertueux, et surtout plus proche de la nature. Mais c’est tout le contraire. Au risque de perdre des fans, de s’attirer des critiques de tous bords – celles et ceux qui pensent qu’elle ferait mieux de se taire, qui lui reprochent de ne pas assez « savoir » pour parler -elle assume de ne pas être une spécialiste et met surtout en avant son alignement avec ses convictions. Elle partage aussi ses craintes sans filtre et essaie d’agir de là où elle est : à la fois à travers son personnage de « Clem » et donc sur le scénario, sur les conditions de tournage et puis tout simplement dans sa vie. Voilà plusieurs années qu’elle vit à la campagne dans une ferme en permaculture avec mari et enfants. Un endroit qu’elle veut développer en tiers lieu expérimental et ouvrir au public afin de le sensibiliser à la terre et aux cycles du vivant. Un lieu où elle court se réfugier entre deux tournages. La comédienne le dit sans détour, le contact avec la nature l’a définitivement aidée à être plus apaisée. Enfin et c’est tout nouveau, Lucie Lucas est également devenue porte-parole du mouvement citoyen « On est Prêt ». On la verra donc de plus en plus s’exprimer sur ces sujets, notamment sur les réseaux sociaux puisque le mouvement organise des campagnes ciblées pour avoir un maximum d’impact, notamment sur les jeunes. En attendant, Lucie Lucas nous raconte sa prise de conscience, sa décision de quitter Paris, ses objectifs, et puis tout simplement la vie, les bonheurs du quotidien, et ce que son expérience au contact avec la nature lui a déjà appris. Sans oublier la question surprise d’un ancien invité et l’interview du « monde d’après ». Bonne Ecoute avec Impact Positif. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
03 Jul 2018 | Solution 1 : Navi Radjou : l'innovation frugale, ou comment faire mieux avec moins | 00:56:02 | |
Pour ce 1er épisode d’Impact Positif, je suis fière et particulièrement heureuse d’avoir rencontré Navi Radjou. Navi est franco-américano-indien. C’est lui qui a fait émerger le concept de frugalité, l’art de la débrouille, l’art de trouver des solutions simples mais ingénieuses à des problèmes complexes… C’est la révolution Jugaad… Il a insufflé partout ce concept et il le susurre à l’oreille de beaucoup de PDG en France, dans le monde et dans la Silicon Valley où il vit… Il accompagne le changement, et sillonne la planète pour inspirer. Aujourd’hui, il travaille sur le concept de société consciente… Quand on regarde autour de soi, l’innovation est partout… Mais à quoi sert-elle véritablement ? Comment redonner du sens à ce progrès ? C’est tout l’objet de ses réflexions, Navi nous parlera aussi de son parcours, depuis les rues de son enfance en Inde, de ses propres doutes et comment il les surmonte, de ses révolutions intérieures… Un personnage passionnant, foncièrement épris de l'humanité, que vous allez découvrir. Vous pouvez vous abonner à ce podcast sur itunes ou sur votre plateforme de podcast préférée. Merci si il vous a plus de le noter 5 *****, cela m'aide beaucoup N’hésitez pas à le notez, le commenter, le partager. Ce podcast a vocation a faire circuler les idées, et à faire de ses auditeurs des porteurs d'histoires et d'espoirs. A vous de jouer ! Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
24 Nov 2022 | Solution n°75 - Julia Faure (LOOM) en lutte contre la fast fashion (pour produire moins et consommer mieux) | 00:32:58 | |
Julia Faure a créé sa propre marque de vêtement éthique « Loom » mais elle est aussi militante au sein du Collectif en Mode Climat. Avec ce collectif, elle essaie d’alerter sur les dangers de la fast fashion, voire de l’ « ultra fast fashion » représentée notamment par la marque Shein dont la croissance et les parts de marché sont vertigineux partout dans le monde. Avec En Mode Climat, elle tente de mettre sur la table des propositions pour une mode plus respectueuse de la planète et des humains, elle tente aussi tout simplement de faire respecter les lois existantes. Et si j’interroge Julia Faure aujourd’hui, c’est parce que le Black Friday arrive avec son lot de promotions annuelles. Comment acheter mieux ? Quel comportement avoir face à ce flot de messages publicitaires ? Pour Julia Faure, la réponse est directe et sans détour : « N’achetez rien ». Regardez dans votre armoire, nous ne mettons que 30% de nos habits. Si vous devez tout de même acheter, quels conseils vous donnerait-elle ? C’est difficile de combattre le greenwashing et de s’y retrouver dans la jungle des labels, même les spécialistes ont dû mal à démêler le vrai du faux. Mais un seul conseil tout de même : regardez les étiquettes. Posez-vous ensuite cette question : enverriez-vous vos enfants en colonie dans le pays qui a fabriqué votre vêtement ? Ensuite regardez s’il s’agit vraiment d’un coton bio. Quelques chiffres font également réfléchir. La mode est responsable de 2 à 8% des émissions de CO2. 2,8 milliards de vêtements arrivent en France chaque année, deux fois plus que dans les années 90. Une quantité impressionnante, un gaspillage terrible car ces vêtements se retrouvent ensuite soit dans les bennes à vêtements dans la rue, soit dans nos déchets. Une fois dans ces bennes, que deviennent-ils ? La moitié est recyclée, l’autre moitié est envoyée en Afrique, dans des pays qui n’auront pas les moyens de les recycler. Cela donnera les montagnes d’habits tristement célèbres que l’on trouve au Ghana ou encore au Chili. Dans cette émission, Julia Faure dénonce tous les effets délétères de la fast fashion, un rouleau compresseur qui a des conséquences sur la planète, sur la société, sur les entreprises françaises. Elle cite le récent exemple de Camaïeu et ses 2600 emplois perdus. Perdus non pas parce que le marché ne se porte pas bien, perdus car nous sommes incapables de lutter contre la fast fashion. Rien ne s’oppose à elle, d’où l’urgence pour les pouvoirs publics de faire appliquer les lois existantes mais aussi de ne pas encourager la surproduction, la surconsommation et les prix dérisoires. Comme d’habitude, Julia Faure répond aussi aux questions de l’interview du « monde d’après » avec ses conseils lecture et ses conseils de vie. Très bonne écoute avec Impact Positif. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
28 Feb 2024 | EXTRAIT - Solution 84, Frédéric Laloux et le projet «The Week » : sensibiliser à l’urgence écologique en une semaine | 00:06:39 | |
Frédéric Laloux est l’auteur du célèbre best-seller ressorti en poche cette année, « Reinventing Organizations ». Une bible du management vendu à des centaines de milliers d’exemplaires, un ouvrage devenu une référence pour toutes les entreprises qui veulent associer sens, intelligence collective et efficacité. Avec sa femme Hélène, ils sont entrés dans le sujet de l’urgence écologique un peu par hasard, mais ils y sont entrés avec passion et de leurs discussions avec des amis, du partage d’expériences, est né ce projet : « The Week ». Et si en une semaine, 3 films, 3 échanges entre amis, dans la famille ou entre collègues, on arrivait à sensibiliser à l’urgence écologie ? En s’appuyant sur la science et des exemples concrets ? Et si on montrait aussi les solutions déjà existantes pour atténuer et s’adapter ? Enfin, et si grâce à ces films et ces échanges, les participants avaient envie aussi d’agir à leur échelle ? « The Week », c’est tout cela ensemble. Plusieurs dizaines de milliers personnes ont déjà vécu l’expérience, mais il faut grossir encore pour avoir plus d’impact. Le couple a voulu reproduire le processus transformatif qu’il a vécu dans son parcours, un processus en forme de U : un épisode dans le sens de la chute, un arrêt, et une remontée. Le premier épisode propose de regarder la réalité en face, le 2ème d’identifier les sources d’espoir, le 3ème d’agir à partir de ce que nous sommes. Surtout, ils voulaient un récit positif et montrer qu’autour d’eux, « les gens qui se sont mis en action ont vu leur vie devenir plus riche, ils y ont gagné bien plus que ce qu’ils ont perdu ! » Le processus est simple : en quelques clics, on planifie ses séances, on prévient ses amis et/ou ses collègues. Avec un seul objectif pour « The Week » : ne pas laisser les participants sur le carreau, les emmener dans l’action et poser des questions simples, sans juger. En plus de celles proposées dans les films, toute une série d’activités sont listées sur le site de « The week » au niveau de l’individu, la collectivité, du politique. Lui qui connait si bien les entreprises, l’urgence climatique est-elle de nature à changer les organisations ? On voit de plus en plus d’entreprises libérées, entreprises contributives, entreprises régénératrices ? « Personne ne sait encore comment faire et du coup, on vit de vraies aventures », avance Frédéric Laloux. Et de citer Ray Anderson, le patron d’Interface qui avait dit ceci à ses salariés : « Il faut être prêt à rêver grand sans avoir de réponses ». Bonne écoute avec Impact Positif. Frédéric Laloux, Reinventing Organizations, Diateino, 2015. Aussi en poche et en édition illustrée. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
06 Feb 2022 | <EXTRAIT > Solution 64 : Diariata N’Diaye, une « artiviste » pour sensibiliser les jeunes aux violences faites aux femmes | 00:07:36 | |
Dans cet extrait, écoutez "l'interview dans l'interview" de Diariata N'Diaye, un temps fort du podcast que vous retrouvez à la toute fin de l'épisode. ------------ Qu’est-ce qui fait courir Diariata N’Diaye ? Depuis qu’elle a compris que son spectacle de slam avait un impact incroyable auprès des jeunes, elle n’a pas pu suivre un autre chemin. Alors, elle va à leur rencontre avec son association « Résonantes » basée à Nantes. Elle parcourt le pays, elle a compris comment les faire écouter, les faire comprendre, et ces jeunes vont s’en rappeler pendant des années. Avec des mots, de la musique, ou encore une exposition, elle raconte une histoire, la sienne et puis celles de tant d’autres. Elle n’aime pas se mettre en avant, Diariata N’Diaye, mais c’est bien parce qu’elle a été victime d’un mariage forcé que le mécanisme s’enclenche chez elle. Elle devient alors artiste, activiste, ou plutôt : « artiviste ». Mais pas seulement : ajoutons entrepreneur car en 2015, elle est la première en France à lancer une application destinée à aider les femmes victimes de violence, c’est App’Elles : téléchargée 80 000 fois avec aujourd’hui 5000 appels par mois. Avec cette innovation sociale, elle gagne une flopée de prix qui la crédibilisent, que ce soit au CES de Las Vegas ou encore avec la Fondation La France s’Engage. Pourtant, au début, elle se sent mal à l’aise, elle n’a pas vraiment le profil de la start-uppeuse de la French Tech, mais elle comprend rapidement que sa différence est sa force. Aujourd’hui, elle poursuit le combat et les différents volets de son action : le développement de son application aujourd’hui disponible en 6 langues et dans 13 pays, et toujours et encore, la sensibilisation des jeunes. Les choses ont beaucoup changé depuis le lancement de l’application, depuis l’avalanche #MeToo. Quand on parle avec elle de libération de la parole, elle vous répond que les femmes ont toujours parlé, mais la différence, c’est qu’aujourd’hui, on les écoute. En tant qu’experte, elle nous livre aussi son diagnostic sur ce quinquennat où les violences faites aux femmes ont été érigées en Grande Cause. Quels chemins prendre aujourd’hui ? Quels leviers activer ? Il y a la question des moyens sans aucun doute. Faire en sorte que les associations comme Résonantes puissent se concentrer sur leur travail et pas sur les recherches de financement car nul besoin de se voiler la face, c’est sur plusieurs générations que l’on arrivera à bout de ces violences. Retrouvez l’interview Déclic en toute fin de podcast, mais également publiée à part, sans oublier la question surprise d’un ancien invité : Mélanie Péron, fondatrice de Bliss, s’est prêtée au jeu pour Diariata N’Diaye. Bonne écoute, bonne inspiration avec Impact Positif. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
07 Nov 2018 | Solution 8 – diversité de convictions, unité dans l’action des jeunes - Samuel Grzybowski | 00:43:09 | |
« Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années »… Qui mieux que Samuel Grzybowki pour incarner cette célèbre réplique de Corneille ? Il y a 10 ans, il décide de fonder sa propre association, il n’a que 16 ans, de l’énergie à revendre, des convictions au cœur, et c’est le début d’une grande aventure. Celle de « Co-Exister » qui se bat pour que les différences soient une richesse, pour que les jeunes se parlent, se construisent ensemble quelque soit leur religion, leurs convictions spirituelles. Sa devise : diversité de convictions, unité dans l’action. 10 ans plus tard, 2500 membre plus tard, tout est encore bien là. L’association a non seulement grandi et touche toujours plus de jeunes partout sur le territoire mais elle organise aussi des « InterFaith Tour » autour de la planète, à la recherche de solutions interreligieuses à dupliquer en France. Samuel a également créé sa start-up sociale de conseil aux entreprises. Il a écrit 3 livres et reçu de nombreux prix. Il est devenu le plus jeune Fellow Ashoka de France pour le modèle qu’il a construit et son impact sur la société. Peut-être trop pour un seul homme, ou trop de vies pour un jeune homme de son âge. Il y a deux ans, il tombe dans la rue, et découvre qu’il souffre d’un burn-out. Commence alors une année de césure pendant laquelle il va réfléchir à son avenir, et à son engagement, guidé par cette réflexion soufflée un jour à son oreille : « Toute recherche d’unité entre les hommes implique que l’on fasse d’abord l’unité en soi-même ». C’est cette quête, ce retour à soi qu’il nous raconte dans « Fraternité Radicale » aux éditions les Arènes, et dans Impacts Positifs. Allez plus loin : Son site : http://www.samuelgrzybowski.com/ Le livre "Fraternités radicales" : http://www.arenes.fr/livre/fraternite-radicale/ le suivre sur Twitter : https://twitter.com/samgrzybowski?lang=fr Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
14 Apr 2021 | Solution n°51 : Christian Vanizette, le pouvoir de la communauté pour changer de monde | 00:45:55 | |
Quand on demande à Christian Vanizette s’il est content de son parcours, il répondrait presque… non ! Et pourtant ! Quand on regarde derrière lui, il y a de quoi être fier. L’entreprise qu’il a co-fondée il y a plus de 10 ans « MakeSense » est toujours là, elle a réussi à mobiliser plus de 200 000 citoyens dans le monde, elle est présente dans plus de 100 villes et 45 pays, et emploie 110 personnes. Quant à lui, son parcours est brillant. Il a par exemple été classé par Forbes parmi les entrepreneurs de moins de 30 ans les plus influents, il est fellow Ashoka, cette fédération internationale d’entrepreneurs sociaux, il a aussi été boursier de la Fondation OBAMA pendant un an à l’Université de Columbia à New York. Il y a 10 ans, Christian Vanizette pensait qu’il aurait fait dix fois plus ! Il pensait qu’il aurait frappé encore plus fort. Mais il avait cette impatience des 24 ans sans jamais avoir piloté lui-même d’entreprise ni dirigé son développement. « L’entreprenariat social, dit-il, ce n’est pas juste une histoire de super héros. C’est encore plus dur que de monter une boîte normale ! ». Le résultat reste impressionnant. Aujourd’hui, « MakeSense » s’est fixé un objectif pour la prochaine décennie : mobiliser 10% des jeunes de la planète autour des Objectifs du Développement Durable de l’ONU. Soit 180 millions de personnes. Le chiffre peut paraître énorme, mais lorsqu’il s’agit de mobiliser des communautés, « MakeSense » est un maître de l’art. Ils ont été les premiers à miser sur les communautés pour faire éclore des projets. Ils l’ont encore prouvé lors des deux derniers confinements en mobilisant rapidement plusieurs milliers de personnes. Lors de cette conversation, Christian reviendra bien sûr sur cet ambitieux objectif autour des ODD, mais aussi sur son parcours, ses conseils, comment ses convictions se sont forgées en Polynésie Française où il est né. Il nous parlera également de cette année à Columbia, chamboulée par la pandémie. Il en est reparti avec la certitude que sa conviction était la bonne au début : « Le changement démarre toujours à l’échelle du citoyen ». Bonne écoute avec Impact Positif ! Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
07 Oct 2024 | IMPACT POSITIF L'EMISSION : L'après Paris 2024 : le mobilier du Village Olympique pour Emmaüs | 00:10:37 | |
Les Jeux de Paris 2024 avaient pour vocation d'être les plus verts de l'histoire, avec un impact social fort dans les territoires. Le pari va-t-il être tenu ? Voici en tous cas un exemple d'impact social et environnemental des Jeux avec le mobilier du Village Olympique : tout réemployer et confier ce mobilier à Emmaüs Défi qui emploie 273 travailleurs en insertion. Gwendoline Lafarge est responsable projet JO pour Emmaüs Défi, l'une des branches d'Emmaüs. Voilà deux ans que les discussions ont démarré avec Paris 2024 pour récupérer le matériel du Village Olympique, soit 54 000 meubles, 9 000 matelas et 11 oreillers. Ils ont très peu servi et se retrouveront dans les centres Emmaüs mais aussi serviront à équiper des familles dans le besoin via la Banque Solidaire de l'Equipement. Jusqu'à 4000 ménages seront aidés grâce à ces dons. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
14 Apr 2025 | « Cinéma for change » : un festival pour éveiller les consciences | 00:10:03 | |
La force du récit, l’émotion sont des moteurs puissants pour embarquer sur les enjeux climatiques et sociétaux. Depuis 14 ans, c’est ce que fait le festival « Cinema for Change » en réunissant des courts et long-métrages à impact. S’il y a 14 ans, c’était une « galère » de trouver des films, nous explique le fondateur Marc Obéron, aujourd’hui, il y a beaucoup de choix, la preuve que ces sujets interpellent. Bonne écoute avec Impact Positif. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
15 Apr 2024 | IMPACT POSITIF L'EMISSION : La Suisse condamnée par la CEDH, une décision historique ! | 00:08:19 | |
On revient dans cette épisode sur cette décision de la Cour Européenne des Droits de l’Homme et on essaie de comprendre en quoi cette décision est historique avec Jérémie Suissa, délégué général de l’association « Notre Affaire à tous ». « Notre Affaire à tous » est une association qui a été créée en 2015 et qui oeuvre pour l’instauration d’une justice climatique. Qu’est-ce que la justice climatique ? C’est faire en sorte que personne ne soit lésé dans la transition sociale et écologique et faire en sorte que celles et ceux qui le sont puissent obtenir des « réparations ». Elle cherche donc à faire reconnaître, au niveau pénal international, les atteintes les plus graves portées à l’environnement. A Strasbourg, ce ne sont pas de jeunes militants écologiques qui ont eu gain de cause. C’est l’association des Aînées suisses pour la protection du climat, 2500 femmes âgées de 73 ans en moyenne. Bien qu’elles ne seront pas concernées par les effets à moyen et long terme du changement climatique, elles indiquent aujourd’hui que le dérèglement climatique a un impact sur leur santé et que cela aura aussi un impact sur la santé de leurs enfants et petits-enfants. Les publics ne sont pas touchés de la même manière, disent-elles aussi. « C’est admirable », explique Jérémie Suissa car grâce elles, la Cour « note qu’il y a un problème de prise en compte des générations futures dans la manière dont les politiques publiques sont prises ». Avec cet arrêt, la CEDH étend les droits de l’homme à la question climatique, et cela fait considérablement avancer la cause, selon les experts. Un arrêt qualifié d’historique qui devrait faire jurisprudence dans les quarante-six Etats membres du Conseil de l’Europe. Il sera en mesure de mettre la pression sur les gouvernements pour qu’ils renforcent leur action. La tendance est en tous cas mondiale, le nombre de contentieux a plus que doublé en cinq ans dans le monde, atteignant 2 180 cas en 2022, selon un rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement publié en 2023. Bonne écoute avec Impact Positif ! Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
27 Apr 2023 | REPLAY - IMPACT POSITIF L'EMISSION : "Mieux inclure les malades du cancer au travail" | 00:08:55 | |
A Davos, Arthur Sadoun a un objectif, lui qui vient justement d’affronter un cancer : rallier le plus grand nombre de grands groupes afin d’accompagner les malades et faire en sorte qu’ils puissent se soigner et rester en entreprise, ne pas avoir peur de perdre leur job. La situation est tellement différente d’un pays à l’autre. Publicis a lancé toute une campagne, et la démarche a déjà embaqué une 30taines d’entreprises dans le monde. En France, Cancer@Work travaille sur l’inclusion des personnes malades du cancer en entreprise depuis dix ans. L’association réunit plus d’une centaine d’entreprises, dont Malakoff Humanis. Les entreprises s’engagent à signer une charte pour mieux inclure le salarié touché par la maladie et renforcer le dialogue notamment. Les chiffres sont parlants : chaque jour, plus 1200 personnes apprennent qu’elles ont un cancer. Parmi elles, 400 travaillent. Des salariés qui travailleront toujours de plus en plus tard, et on sait que l’âge est un facteur de risque. « Très vite, les entreprises vont devoir se saisir pleinement de cette problématique, qui est aussi un enjeu de société », déclare Anne Ramon. Pour Cancer@Work, les entreprises y seront gagnantes : « Ces hommes et ces femmes ont développé des qualités exceptionnelles de courage, de force, et de ténacité en combattant leur cancer, bref des qualités qui sont précieuses dans le monde professionnel ». Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
13 Jan 2025 | Nicolas Chabanne : "2025 est l'année où il doit se passer quelque chose !" | 00:09:46 | |
Fort de ses 8 ans d'existence et de son succès, "C'est qui le patron" veut inspirer d'autres démarches. Son fondateur, Nicolas Chabanne, espère surtout que le gouvernement prendra enfin en compte ces solutions qui permettent aux producteurs d'avoir un revenu juste et équitable et qui ont prouvé leur efficacité. Avoir un revenu, c'est toujours la principale revendication des agriculteurs, de nouveau mobilisés en ce début d'année. Très bonne écoute avec Impact Positif. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
16 Jul 2024 | IMPACT POSITIF - L'EMISSION : les nouveaux lauréats de la France S'engage | 00:09:54 | |
Chaque année, la Fondation La France s’engage repère les pépites de l’innovation sociale et environnementale. La Fondation fête ses dix ans cette année, l’occasion de s’arrêter sur deux des quinze lauréats 2024. Ils sont présents dans tous les secteurs : éducation, santé, inclusion, etc. et ils ont tous en commun un fort impact social ou environnemental, un caractère résolument innovant, l’ambition d’essaimer leur solution sur de nouveaux territoires. La France s’engage a été lancée par François Hollande en 2014. Une fondation qui a 10 ans et qui a déjà primé 233 solutions ! 15 nouveaux lauréats viennent d’être sélectionnés, et nous avons choisi de vous en présenter 2 : l’un qui s’attache à la lutte contre la désertification des campagnes « La Ville à Joie » avec Marius Drigny, le fondateur et président. Objectif : ramener de la vie et des services dans les communes rurales. Et l’autre lauréat « Aida » qui accompagne les jeunes qui ont été touchés par la maladie, avec Sybille d’Arfeuille, la déléguée générale. Pour ces jeunes qui sortent d’un cancer, Aida propose un accompagnement sous forme de week-end afin de les aider à se reconstruire. Bonne écoute avec Impact Positif ! Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
03 Feb 2025 | Alexia Barrier : le trophée Jules Verne avec une équipe 100% féminine | 00:11:23 | |
Après le Vendée Globe, Alexia Barrier a décidé de se lancer à l'assaut du Trophée Jules Verne, le tour du monde en équipage sans escale et sans assistance. Son équipe sera 100% féminine, et son projet s'appelle "The Famous Project". Alors qu'aucune femme n'a jamais réussi à boucler ce tour du monde, l'objectif est d'obtenir un temps de référence pour faire bouger les lignes dans le monde de la voile. Alexia Barrier nous parle également des leçons qu'elle a tirée du Vendée Globe qu'elle a réalisé il y a 4 ans, ainsi que de sa passion pour transmettre aux enfants ses connaissances et son amour de l'Océan. Objectif : en faire des héros de la conservation marine. Alexia nous explique également qu'elle embarquera de nouveau des capteurs pour collecter des données pour la science. Bonne écoute avec Impact Positif. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
03 Nov 2023 | IMPACT POSITIF L'EMISSION : le modèle de Recyclivre par son co-fondateur David Lorrain | 00:08:40 | |
Recyclivre est le premier revendeur en ligne de livres d’occasion en France. L’entreprise est aussi membre du 1% For the Planet, un collectif d’entreprises qui reversent chaque année 1% de leur chiffre d’affaires à des associations environnementales. Recyclivre coche toutes les cases : sociale, sociétale et environnementale. L’entreprise revend, donne ou recycle tous les livres qu’elle collecte chez des particuliers ou dans des points relais. Tous les ans, elle en collecte plus de 3 millions et en vend 4000 par jour. Elle évite ainsi que ces livres ne se retrouvent à la poubelle ou sans utilité chez son propriétaire. Elle fait également travailler dans son entreprise des personnes en insertion, et enfin grâce à ses bas prix, elle donne un accès plus élargi à la culture. Pour l’entreprise, l’impact environnemental et social et le business ne sont pas incompatibles, au contraire, « c’est comme cela qu’on change le monde, » déclare David Lorrain, le fondateur de l’entreprise, qui estime que ce type d’entreprises sont celles qui résistent le mieux aux crises. Mais ce n’est pas tout, Recyclivre est également membre du 1% for The Planet, un collectif d’entreprises qui fait le choix de verser chaque année 1% de son chiffre d’affaires à des associations environnementales. Ces associations sont sélectionnées chaque année par le 1% et viennent pitcher lors des Rencontres pour la Planète, celles-ci se dérouleront ce mardi 10 et mercredi 11 octobre. En France, les 1200 membres versent 10 millions d’euros chaque année. La plupart sont des TPE qui ont intégré dès leur création la philanthropique dans leur business modèle. C’est aussi le cas pour Recyclivre. « Pour nous c’était une évidence », explique David Lorrain pour qui être membre du 1% est aussi un élément attractif en externe pour recruter, et en interne pour mobiliser les équipes. Bonne écoute avec Impact Positif ! N'hésitez pas à nous contacter sur les réseaux sociaux si vous avez une remarque ou une suggestion : INSTA @impactpositif.podcast ou Twitter ou Linkedin @SylviaAmicone Merci ! Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
27 Mar 2024 | <EXTRAIT> Solution 85 - Sofyane Mehiaoui : dépasser son handicap, créer son club, jouer en Equipe de France. | 00:07:41 | |
Voici l'interview "déclic" du podcast avec Sofyane Mehiaoui que vous retrouvez à la fin de l'épisode. --------- Sofyane Mehiaoui est un passionné et c’est cela qui transpire quand vous discutez avec lui. Sa passion du sport le pousse à se dépasser : il joue en Equipe de France, a un palmarès impressionnant et tente de se qualifier pour les JO 2024. Sa passion du sport le pousse aussi à transmettre aux jeunes et à dérouler sa philosophie de vie : il y a toujours des solutions à tout ! C'est pour cela qu’il a créé son club, le Paris Basket Fauteuil, dans le le 18ème arrondissement de la capitale. Chaque lundi, bénévolement, il y donne ses cours et se consacre à ces jeunes handicapés qui ont parfois traversé tout Paris pour être là. Ils sont heureux d’être dans le club, de pratiquer un sport de façon régulière, de progresser, de vivre une expérience humaine avec lui, d’être tous les jours un peu plus autonomes malgré leur handicap. Sofyane Mehiaoui sait de quoi il parle. Il a dû attendre d’avoir son permis pour jouer au basket fauteuil, le seul club existant se trouvant dans le 15ème à Paris : impossible pour lui qui réside à l’opposé d’y aller chaque semaine. Pendre les transports à Paris pour une personne handicapée s’apparente à un périple bien trop risqué, trop compliqué, trop long. Quand il est rentré à Paris en 2020, après avoir joué dans différents clubs européens, il s’est rendu compte que rien n’avait changé et que le basket fauteuil était encore inaccessible. Sofyane Mehiaoui donne également des ateliers dans les écoles pour sensibiliser au handicap, (même si les enfants sont prêts selon lui,) dans les entreprises et même dans les prisons, histoire de faire comprendre aux caïds qu’il rencontre qu’ils pourront toujours s’en sortir dans la vie. Impact Positif est heureux de participer à la 2ème édition du Podcasthon et de mettre en avant le Paris Basket Fauteuil. Si vous avez apprécié, n’hésitez pas à donner pour faire prospérer le club ! Et n’hésitez pas à les solliciter si vous voulez faire du bénévolat, leur porte est ouverte. Très bonne écoute avec Impact Positif ! Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
25 Dec 2022 | REPLAY : IMPACT POSITIF L'EMISSION avec SANDRA REY (Glowee) | 00:08:21 | |
Retrouvez aussi ici les replays de l'émission "Impact Positif" diffusée sur LCI le samedi à 14H45. ------ Depuis le 1er novembre, les bureaux et les commerces parisiens doivent éteindre les lumières après la fermeture. Dans un mois, ce sont les panneaux publicitaires qui s’éteindront. Sobriété oblige, les villes sont obligées de réagir. Face à cette contrainte, des solutions existent pour repenser l’éclairage. Exemple avec la bioluminescence développée par la start-up GLOWEE. On connaît tous les lucioles, les vers marins ou encore les méduses. La bioluminescence s’inspire de la lumière créée par la nature et notamment les organismes marins afin de la reproduire pour l’éclairage urbain. En résumé, des bactéries marines sont développées en laboratoire et se retrouvent dans du mobilier urbain. Glowee développe ce procédé depuis 8 ans, et en décembre, les mobiliers seront disposés à Rambouillet dans les Yvelines, avant de nombreuses autres municipalités en 2023. Les impacts sont nombreux sur tout le cycle de vie du produit : tant du point de vue des ressources (inépuisables et biosourcées), que de la biodiversité qui est préservée, de la lumière plus apaisante, ou encore du déchet qui est ici totalement biodégradable. Pour Glowee, la sobriété permet de repenser l’éclairage urbain dans sa globalité. Avec la bioluminescence, c’est une nouvelle philosophie de mise en lumière qui est proposée, en réduisant notamment le nombre de points lumineux et l’intensité. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
24 Jul 2023 | REDIFF : Timothée Parrique, vers une société de la post-croissance | 00:40:45 | |
Timothée Parrique est docteur en économie de l'écologie, il vient de publier « Ralentir ou Périr, l’économie de la décroissance » aux éditions du Seuil. Il s’agit en fait de sa thèse de doctorat simplifiée, une thèse qui a eu un retentissement surprenant, à tel point qu'elle a attiré l’intérêt des éditeurs. Son objectif était d'écrire un livre qui soit accessible à tous (4'15). On n'a plus plus temps d'avoir un diplôme d'économie pour participer au débat public, dit-il. Car la décroissance, on en parle de plus en plus, mais sait-on vraiment de quoi il s’agit ? Le concept est clivant, vilipendé par certaines personnalités politiques, elle est présentée par d’autres comme le seul moyen de faire face aux enjeux climatiques et sociétaux. Si certains ne veulent pas en entendre parler, lorsque la pandémie nous a frappé (3'), on s’y est intéressé de près afin de savoir si cela pouvait être une solution pour envisager le monde d’après et pour ralentir, tout simplement. Ce que dit Timothée Parrique, c’est qu’il ne peut y avoir de croissance tout en baissant les émissions de CO2 (4'45); que la décroissance est une transition vers une économie de la post-croissance. Une décroissance qui doit être sélective (12'13), et cibler ceux qui contribuent le plus au dépassement écologique. Avec Timothée Parrique, on s'interroge aussi sur la pertinence de l'indicateur de croissance représenté par le PIB. Complètement désuet aujourd'hui, incapable de mesurer le bien-être, la qualité de vie au travail ou encore la dégradation de la planète. Pour l'économiste, il s'agit d'un indicateur de guerre, il nous indique comment l’économie tourne mais pas dans quelle direction ! Cependant, aujourd'hui, l'important n'est pas de changer d'indicateur mais surtout de freiner ( 22'). On évoque également le besoin d'utopies. Et le fait qu'on a oublié comment on fabrique de nouvelles économies. Pour lui, rien n'est écrit dans la roche ( 10:50), c’est le système dans son ensemble qu’il faut changer. Sur le terme "décroissance"... Ne fait-il pas peur ? Ne valait-il pas mieux l'appeler différemment (14') ? Economie mature, positive, croissance verte. Si certains proposent d'autres termes plus acceptables depuis des années, on a bien compris qu'ils n'ont pas réussi à transformer la société. Pour le scientifique, pas question de changer, il faut au contraire maintenir "ce mot de combat". Retrouvez enfin l'interview du "Monde d'Après" de Timothée Parrique (28'). Très bonne écoute avec Impact Positif. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
10 Oct 2023 | IMPACT POSITIF L'EMISSION - Bertrand Piccard : "Il faut montrer les solutions" | 00:08:27 | |
On ne présente plus Bertrand Piccard, explorateur, psychiatre, pilote. Il nous a fait rêver avec son avion solaire le « Solar Impulse » et aujourd’hui, il expose à la Cité des Sciences à Paris jusqu’au 7 janvier une centaine de solutions pour des villes plus durables et surtout plus efficientes, un adjectif qui lui est très cher. Avec sa Fondation Solar Impulse, Bertrand Piccard labellise à travers le monde des solutions, déjà plus de 1000 dans tous les domaines : énergie, habitat, déchets, transports, etc. Car pour l’explorateur, il est essentiel d’aborder les problèmes climatiques sous l’angle des solutions et de l’opportunité sociale et économique. Pour aller au-delà du sentiment d’impuissance que l’on peut tous ressentir face aux catastrophes qui s’enchaînent, il faut transformer le récit. D’où la création de cette exposition à la Cité des Sciences de Paris, « Ville de demain ». Pourquoi dans la ville ? Parce qu’elles concentrent 75% des émissions des CO2. « On créé de l’éco-anxiété, et finalement, les gens ne savent plus quoi faire ! Moi, je voulais y répondre avec des solutions : redonner de l’espoir, pas de l’espoir béat en disant : tout ira bien. Non ! Tout risque d’aller très mal, mais ça ira beaucoup mieux si on implémente des solutions, il y a en énormément déjà existantes, ce ne sont pas de grandes idées pour le futur, mais elles sont disponibles alors utilisons-les et pour cela, il faut les montrer». Et c’est vrai qu’en cheminant dans l’exposition, on découvrira que ces solutions sont déjà exploitées ici et là : des panneaux solaires ultra-légers et flexibles pour s’adapter aux surfaces courbes et non rectilignes; un système de filtrage et recyclage des eaux pour réutiliser 25 à 45% de l’eau d’un réseau, ou encore une remorque 100 % électrique qui permet de transporter jusqu’à 250 kg en livraison, sans effort pour le cycliste. Loin d’un « techno-solutionisme » brandi par certains, Bertrand Piccard invite les visiteurs à se poser la question du bon sens : « Il faut moderniser !, dit-il, quitter le monde du passé, polluant et inefficient pour un monde efficient et économisateur ». Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
16 Sep 2024 | IMPACT POSITIF L'EMISSION : Pascal Demurger : l'appel à diriger autrement ou "rediriger" | 00:11:46 | |
Pascal Demurger est le directeur général du Groupe MAIF et le co-président d'Impact France, ce réseau de 15 000 entreprises qui placent l'intérêt général au centre de leur business modèle. Son nom a été cité comme "premier ministrable". Il porte des propositions politiques fortes au sein d'Impact France : conditionner les baisses d’impôts, voire toutes les aides publiques, à un comportement social et écologique des entreprises ou encore mettre en place un « dividende écologique » comme à la MAIF, c’est-à-dire consacrer 10% de ses bénéfices annuels pour la préservation de la planète. Il avait d'ailleurs lancé un appel aux dirigeants du CAC40 à le suivre. Avec nous ce WE, il commente la rentrée politique, les défis qui s'imposent aux entreprises et la nécessité de diriger autrement dans ce contexte. Bonne écoute avec Impact Positif ! Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
12 Jul 2022 | <EXTRAIT> Solution n°71 - Alain Cojean : l'humain au centre | 00:07:52 | |
Retrouvez dans cet extrait l'interview "Déclic". C'est un des temps forts du podcast que vous pouvez écouter à la fin de l'épisode complet. ------
Ce qui frappe chez Alain Cojean, c’est son humilité chevillée au corps. (05 :00) Même s’il est à l’origine du concept de « fast food » de qualité avec les restaurants Cojean, copiés mille fois depuis, avec ses recettes originales et les meilleurs produits de la place de Paris ; qu’il a ouvert une trentaine de restaurants et créé des centaines d’emplois, c’est comme s’il n’avait rien fait… Ou pas grand-chose. Chez Cojean, pendant près de vingt ans, presque pas de turnover. (08 :00) Les collaborateurs sont heureux d’être là, « pas de différence, explique-t-il, entre le directeur général et celui qui fait la plonge » ; la promotion interne est reine et le recrutement à l’extérieur l’exception. Bref, un tableau idéal, presque pas croyable et pourtant, ce fut le quotidien d’Alain Cojean. Et ce n’est pas fini. Alain Cojean n’a jamais conçu d’entreprendre sans donner (17 :20). Ainsi dès le début, 10% des bénéfices partent dans sa fondation pour financer des projets à impact au Cambodge, en Inde, au Bangladesh, mais aussi en France. (17:50) Il a par exemple créé une biscuiterie à Calcutta, et donné du travail à de jeunes handicapés. Aujourd’hui, Alain Cojean a tourné la page, quitté l’aventure de ses restaurants et capitulé face aux financiers qui voulaient développer à tout va (13:40). Il peut alors raconter dans son livre « Nourritures Célestes » (Editions Mama) le cheminement de sa vie, les déclics et les opportunités, les rencontres. (11 :32) Surtout, il donne des conseils, même s’il déteste ce terme. Qui est-il pour donner des conseils ? Personne, bien sûr. Mais tout de même, on les prend volontiers (38 :00) et on les appliquera, soyez-en sûr. « Nourriture Célestes », c’est aussi un livre à destination de celles et ceux qui ont perdu un proche. (24 :10) Alain Cojean y raconte le décès de sa maman et le vide auquel il a dû faire face ensuite. Aux personnes qui sont aussi dans le deuil, il veut les réconforter et leur dire que leur proche n’est pas bien loin. C’est une belle rencontre que j’ai faite avec Alain Cojean, une très belle personne que je ne suis pas près d’oublier. Avec Impact Positif, nous le suivrons dans ses aventures, car il n’a pas perdu son sens d’entreprendre. Bientôt, de nouveaux projets verront le jour. Ils lui ressemblent : originaux et profondément altruistes. Très bonne écoute avec Impact Positif. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
31 Mar 2022 | EXTRAIT Solution n°66 : Victorien Erussard, vers un transport maritime zéro carbone | 00:07:24 | |
Dans cet extrait, écoutez "l'interview dans l'interview" de Victorien Erussard, un temps fort du podcast que vous retrouvez à la toute fin de l'épisode. Si cela vous a plu, n'hésitez pas à écouter l'épisode entier. -------- Il y a 5 ans, Victorien Erussard entamait un tour du monde avec un bateau laboratoire inédit, l’Energy Observer. Il s’agit du premier navire propulsé à l’hydrogène, premier bateau à produire sa propre énergie, véritable plaidoyer pour un mix d’énergies renouvelables. Objectif : prouver que cela marche, que l’on peut créer un cercle vertueux. Plus qu’un bateau, Energy Observer est une entreprise qui veut à tout prix apporter sa pierre à l’édifice pour un transport maritime propre. 5 ans plus tard, quel bilan tirer ? ( 04:54) L’équipe a beaucoup testé, appris, corrigé ses erreurs et travaillé avec les industriels. Elle s’est aussi développée pour regrouper aujourd’hui 90 salariés. Au passage, elle a inspiré d’autres marins qui ont lancé leurs propres projets, comme « Plastic Odyssey », un autre bateau laboratoire, co-fondé par Simon Bernard et c’est d’ailleurs lui qui posera la « question surprise » à notre invité (19:20). Alors que ce tour du monde est quasiment bouclé, cap sur un autre projet : l’Energy Observer 2 présenté au « One Ocean Summit » en février à Brest (09:30). Un bateau complètement décarboné et qui pourrait préfigurer l’avenir du transport marchand maritime. Car aujourd’hui, 90% des marchandises sont transportées par la mer, et cela représente 3% des émissions de gaz à effet de serre. Avec Energy Observer 2, plus question de produire sa propre énergie à bord, le bateau sera entièrement électrique et pour générer de l’électricité, il sera doté de réservoirs d’hydrogène liquide. Si cela marche, l’objectif est de décarboner un tiers de la flotte mondiale ! Pour Victorien Erussard, il représente une rupture technologique, et est une vitrine de l’excellence française. Dans le podcast, il sera donc beaucoup question d’énergie, un sujet qui se retrouve aujourd’hui plus que jamais sur le devant de la scène. Et alors que la présidentielle arrive à grand pas, il émet plusieurs souhaits : poursuivre cette transformation énergétique, accompagner tout le monde et surtout accélérer cette décarbonation (17:55). Bonne écoute avec Impact Positif ! Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
09 Apr 2023 | REPLAY : IMPACT POSITIF L'EMISSION avec Time for the Planet | 00:09:17 | |
L’objectif de Time For The Planet est de lever un milliard d’euros d’ici 2030. Avec les plus de 15 millions déjà levés, TFTP a déjà financé cinq innovations. Parmi celles-ci, Cool Roof qui permet de protéger des bâtiments et des villes contre les fortes chaleurs liées au dérèglement climatique. Une innovation qui pourra permettre d’éviter la climatisation très polluante si elle est déployée largement. Des innovations, des idées, il en existe beaucoup, il en existe déjà. Le problème, c’est qu’elles ne parviennent pas à passer à l’échelle, d’où l’importance d’un fonds comme Time For The Planet. Le Fonds ne s’occupe pas juste d’investir de l’argent mais de créer des sociétés qui seront profitables, qui pourront se développer et surtout être dupliquées un peu partout dans le monde entier. Time For The Planet a aussi dépassé son objectif qui était d’atteindre les 100 000 actionnaires au 1er janvier 2023. Des actionnaires qui peuvent acheter des actions à partir d’un euro. La particularité avec TFTP, c’est qu’ils ne reçoivent pas de dividendes, mais un dividende climat, qui comptabilise le nombre de tonnes de gaz à effet de serre évitées ou stockées grâce à leurs investissements. Selon Mehdi Coly, l’enjeu de chaque innovation dans laquelle ils investissent, c’est de « faire en sorte qu’on ait plus besoin d’émettre du CO2, car même en étant hyper sobre cela ne va pas être suffisant pour éviter une catastrophe climatique ». Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
06 Feb 2022 | Solution 64 : Diariata N’Diaye, une « artiviste » pour sensibiliser les jeunes aux violences faites aux femmes | 00:46:56 | |
Qu’est-ce qui fait courir Diariata N’Diaye ? Depuis qu’elle a compris que son spectacle de slam avait un impact incroyable auprès des jeunes, elle n’a pas pu suivre un autre chemin (6':15). Alors, elle va à leur rencontre avec son association « Résonantes » basée à Nantes. Elle parcourt le pays, elle a compris comment les faire écouter, les faire comprendre, et ces jeunes vont s’en rappeler pendant des années. Avec des mots, de la musique, ou encore une exposition, elle raconte une histoire, la sienne et puis celles de tant d’autres. Elle n’aime pas se mettre en avant, Diariata N’Diaye, mais c’est bien parce qu’elle a été victime d’un mariage forcé (2':30) que le mécanisme s’enclenche chez elle. Elle devient alors artiste, activiste, ou plutôt : « artiviste ». Mais pas seulement : ajoutons entrepreneur car en 2015, elle est la première en France à lancer une application destinée à aider les femmes victimes de violence, c’est App’Elles : téléchargée 80 000 fois avec aujourd’hui 5000 alertes par mois (8'). Avec cette innovation sociale, elle gagne une flopée de prix qui la crédibilisent, que ce soit au CES de Las Vegas ou encore avec la Fondation La France s’Engage. Pourtant, au début, elle se sent mal à l’aise, elle n’a pas vraiment le profil de la start-uppeuse de la French Tech, mais elle comprend rapidement que sa différence est sa force (11:35). Aujourd’hui, elle poursuit le combat et les différents volets de son action : le développement de son application aujourd’hui disponible en 6 langues et dans 13 pays, et toujours et encore, la sensibilisation des jeunes. Les choses ont beaucoup changé depuis le lancement de l’application, depuis l’avalanche #MeToo. Quand on parle avec elle de libération de la parole, elle vous répond que les femmes ont toujours parlé, mais la différence, c’est qu’aujourd’hui, on les écoute. En tant qu’experte, elle nous livre aussi son diagnostic sur ce quinquennat où les violences faites aux femmes ont été érigées en Grande Cause (34'). Quels chemins prendre aujourd’hui ? Quels leviers activer ? Il y a la question des moyens sans aucun doute. Faire en sorte que les associations comme Résonantes puissent se concentrer sur leur travail et pas sur les recherches de financement car nul besoin de se voiler la face, c’est sur plusieurs générations que l’on arrivera à bout de ces violences. Retrouvez l’interview Déclic ( 39') en toute fin de podcast, mais également publiée à part. Sans oublier la question surprise d’un ancien invité : (35') Mélanie Péron, fondatrice de Bliss, s’est prêtée au jeu pour Diariata N’Diaye. Bonne écoute, bonne inspiration avec Impact Positif. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
20 Jan 2025 | Mandat de Donald Trump : à quoi faut-il s'attendre ? | 00:11:12 | |
Alors que Donald Trump s'apprête à devenir le nouveau président des Etats-Unis, quelles leçons tirer des feux de Los Angeles ? Comment également expliquer les visées expansionnistes de Donald Trump sur le Groenland, le canal de Panama et le Canada ? Si on analyse par le prisme du réchauffement climatique, les intentions géopolitiques deviennent tout de suite plus claires. Explication avec Ilian Moundid, auteur de "Comment s'adapter au changement climatique" (Tana). Bonne écoute avec Impact Positif. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
28 Feb 2023 | Solution 79 : Audrey Bourolleau (HECTAR), innover pour l'agriculture de demain | 00:38:11 | |
Alors que le Salon de l’Agriculture a ouvert ses portes, de nombreux défis attendent le secteur : vers quels modèles faut-il aller et surtout avec quels agriculteurs ? On sait que la moitié d’entre eux seront à la retraite en 2030. Qui pour les remplacer et comment les aider à tenir le choc des années à venir ? Beaucoup de question se posent et pour y répondre, nous recevons Audrey Bourolleau, la co-fondatrice d’HECTAR, un campus d’innovations agricoles près de Paris mais aussi Aymeric Ferté, agriculteur dans l'Aisne, et collaborateur chez HECTAR. Difficile de résumer HECTAR, un concept unique en France. A la fois une ferme pilote dans les Yvelines, un incubateur de start-up agricoles, un centre de formation, et un laboratoire d’innovations. La spécificité de ce campus ? Essayer de répondre à tous les enjeux : climatiques, sociaux, économiques. Il faut apporter des solutions qui doivent à la fois créer de la valeur, avec un impact environnemental positif, et plus de qualité de vie pour les exploitants. L’objectif est aussi de donner envie : « Il faut inspirer, donner des rôles modèles, c’est un formidable métier et on doit attirer la prochaine génération vers ces métiers du vivant », explique la co-fondatrice. Avec ces start-ups incubées, 42 réparties sur plusieurs promotions, l’idée est aussi de se servir de la technologie et des données pour mieux accompagner les agriculteurs. « Il faut inscrire ces métiers dans leur temps avec des innovations qui peuvent être digitales. Il faut outiller avec de la donnée pour nous faire gagner du temps et de l’argent. Des données qui vont nous aider à mieux nous organiser et à faire la transition environnementale », explique Audrey Bourolleau. Cinq coopératives ont d’ailleurs rejoint Hectar récemment, elles représentent 45 000 agriculteurs sur tout le territoire, elles aideront à valider ces solutions proposées. Aymeric Ferté nous raconte quand à lui son parcours d'agriculteur, ses difficultés au quotidien mais aussi les opportunités qui se présentent à lui. Il nous raconte aussi comme il perçoit HECTAR et ce que le campus peut apporter au monde agricole. Sans oublier l'ITW déclic à la fin du podcast. Très bonne écoute avec Impact Positif. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
30 Dec 2024 | Cybèle Idelot : décrocher une étoile verte au Michelin | 00:09:45 | |
C'est une récompense qui vient consacrer toute une démarche écoresponsable engagée depuis des années. Pour "Ruche", son restaurant dans les Yvelines, Cybèle Idelot s'est vue décerner une étoile verte au Michelin l'année dernière. Tout est pensé dans la chaîne alimentaire : produits locaux, en circuit court, produits cultivés sur place, gestion des déchets. Cybèle Idelot donne également des conseils pour mieux manger et moins gaspiller. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
22 Jun 2022 | <EXTRAIT> Solution n°70 : Kat Borlongan, redéfinir la réussite d'une start-up | 00:07:04 | |
Retrouvez dans cet extrait l'interview "Déclic", un des temps forts du podcast que vous pouvez écouter à la fin de l'épisode. ------ Quand elle a quitté la French Tech, Kat Borlongan s’est mise en quête du job parfait. Son poste, finalement, c’est elle qui l’a quasiment créé (18 :40). Elle est devenue il y a quelques mois Chief Impact Officer, c’est-à-dire cheffe de l’Impact au sein de la licorne française Contentsquare. Mais pour incarner le job, pas question de passer son temps à convaincre en interne : avec son poste, elle veut une place au Comex et un budget (25 :24). Ce sera chose faite car le fondateur de Contentsquare Jonathan Cherki est sur la même ligne qu’elle. Elle a donc les mains libres pour écrire avec lui l’histoire des trois prochaines années de l’entreprise. Kat Borlongan travaillera à la fois sur la diversité, l’inclusion, le respect de la vie privée, le climat. Vaste programme, mais elle a une idée très précise de ce qu’il faut faire. Elle n’a qu’un objectif pour Contentsquare : devenir réellement une entreprise à mission (24 :00), une entreprise qui symbolisera une nouvelle forme de réussite pour les start-up. Pour Kat Borlongan, il faut écrire un autre narratif (29 :00) : « On peut raconter qu’on est rentable et soutenable mais il faut aussi montrer que cela crée énormément de la valeur et ça, c’est la responsabilité de tous », explique-t-elle. Kat Borlongan revient aussi sur son parcours inspirant. Elle a appris le français en quelques mois à 20 ans avant d’intégrer une grande école (03 :20). Comme elle ne trouve pas de job, elle créé sa propre boîte en open innovation et c’est une belle carrière qui commence, et qui l’amènera à diriger la Mission French Tech pendant 3 ans. Elle devient alors le visage des entreprises numériques en France, à 35 ans et alors qu’elle n’a même pas la nationalité française ! Instantanément, les médias l’érigent en symbole de la diversité (15:30), mais elle refuse d’endosser ce rôle et décline les interviews. Elle préfère plutôt qu’on la juge sur ses actes. Elle changera finalement d’avis mais entre-temps, elle fait bouger les lignes au sein de la French Tech et remplit ses missions : mettre en place le Next40, augmenter le nombre de « licornes », faciliter l’installation d’entrepreneurs étrangers en France avec le Visa French Tech (12 :50), et distiller de la diversité avec notamment le programme French Tech Tremplin. Un chemin qu’elle continue de tracer chez Contentsquare. Kat Borlongan en est sûre, si son job peut paraître original aujourd'hui, il sera certainement la norme demain. Très bonne écoute avec Impact Positif. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
24 Nov 2022 | EXTRAIT : Solution n°75 Julia FAURE (LOOM) en lutte contre la fast fashion (pour produire moins et consommer mieux) | 00:05:53 | |
Dans cet extrait, retrouvez "l'Interview Déclic", des questions du tac au tac, un moment fort du podcast à la fin de l'épisode ----------- Julia Faure a créé sa propre marque de vêtement éthique « Loom » mais elle est aussi militante au sein du Collectif en Mode Climat. Avec ce collectif, elle essaie d’alerter sur les dangers de la fast fashion, voire de l’ « ultra fast fashion » représentée notamment par la marque Shein dont la croissance et les parts de marché sont vertigineux partout dans le monde. Avec En Mode Climat, elle tente de mettre sur la table des propositions pour une mode plus respectueuse de la planète et des humains, elle tente aussi tout simplement de faire respecter les lois existantes. Et si j’interroge Julia FAURE aujourd’hui, c’est parce que le Black Friday arrive avec son lot de promotions annuelles. Comment acheter mieux ? Quel comportement avoir face à ce flot de messages publicitaires ? Pour Julia Faure, la réponse est directe et sans détour : « N’achetez rien ». Regardez dans votre armoire, nous ne mettons que 30% de nos habits. Si vous devez tout de même acheter, quels conseils vous donnerait-elle ? C’est difficile de combattre le greenwashing et de s’y retrouver dans la jungle des labels, même les spécialistes ont dû mal à démêler le vrai du faux. Mais un seul conseil tout de même : regardez les étiquettes. Posez-vous ensuite cette question : enverriez-vous vos enfants en colonie dans le pays qui a fabriqué votre vêtement ? Ensuite regardez s’il s’agit vraiment d’un coton bio. Quelques chiffres font également réfléchir. La mode est responsable de 2 à 8% des émissions de CO2. 2,8 milliards de vêtements arrivent en France chaque année, deux fois plus que dans les années 90. Une quantité impressionnante, un gaspillage terrible car ces vêtements se retrouvent ensuite soit dans les bennes à vêtements dans la rue, soit dans nos déchets. Une fois dans ces bennes, que deviennent-ils ? La moitié est recyclée, l’autre moitié est envoyée en Afrique, dans des pays qui n’auront pas les moyens de les recycler. Cela donnera les montagnes d’habits tristement célèbres que l’on trouve au Ghana ou encore au Chili. Dans cette émission, Julia Faure dénonce tous les effets délétères de la fast fashion, un rouleau compresseur qui a des conséquences sur la planète, sur la société, sur les entreprises françaises. Elle cite le récent exemple de Camaïeu et ses 2600 emplois perdus. Perdus non pas parce que le marché ne se porte pas bien, perdus car nous sommes incapables de lutter contre la fast fashion. Rien ne s’oppose à elle, d’où l’urgence pour les pouvoirs publics de faire appliquer les lois existantes mais aussi de ne pas encourager la surproduction, la surconsommation et les prix dérisoires. Comme d’habitude, Julia Faure répond aussi aux questions de l’interview du « monde d’après » avec ses conseils lecture et ses conseils de vie. Très bonne écoute avec Impact Positif. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
10 Feb 2021 | Solution 48 - Lucie Basch : créer un mouvement mondial de lutte contre le gaspillage alimentaire | 00:30:58 | |
Elle n’a pas encore 30 ans, mais elle part déjà la conquête du monde. Il y a quatre ans à peine, elle créait l’application TOO GOOD TO GO. Pourtant, elle n’était pas la première à se lancer sur ce créneau. Aujourd’hui, 60 millions de repas ont été sauvés à travers le monde. L’application est présente dans 15 pays avec 31 millions d’utilisateurs et 60 000 commerçants partenaires. Elle vient de lever plus de 25 millions d’euros pour poursuivre ce développement. Grâce à ces fonds, les Etats-Unis lui ouvrent grand les bras. En pleine crise pandémique, l’application se développe à toute vitesse. Dans un pays où 40% de la nourriture est jetée; dans un pays où, bizarrement, elle n’a presque aucun concurrent ! Plus que tout, Lucie représente cette nouvelle génération d’entrepreneurs. Avec ses collaborateurs, ils sont littéralement portés par une mission : avoir un impact mondial sur ce gaspillage insoutenable, qui a également sa part de responsabilité dans le réchauffement climatique. D’ailleurs, chez eux, pas question de parler de bénéfices quand on aborde la mesure de l’impact, c’est en nombre de repas sauvés que tout s’évalue. La jeune entrepreneure ne s’en tient pas là car elle a aussi publié un « Guide Anti-gaspi » aux éditions Leduc.s, et lancé des campagnes ainsi qu’un Pacte sur les dates de consommation, responsables de 20% du gaspillage. Elle se concentre aussi sur l’éducation aux enfants. Bref, un cercle vertueux, où elle partage les valeurs de Too Good To Go, tout en continuant en faisant parler d’eux. Petite nouveauté dans le podcast : un invité surprise posera une question. Cette semaine, l’entrepreneur philanthrope Alexandre Mars se prête au jeu. Normal, c’est lui qui a accepté d’investir récemment dans l’application via son fond. Lucie est une femme pressée, un œil constamment rivé sur son téléphone, peu de temps pour elle, mais une vie à cent à l’heure où elle s’épanouit pleinement dans son travail-passion. Le tout avec le sourire. Bienvenue dans le monde de Lucie Basch. Bonne écoute avec Impact Positif. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
15 Jan 2019 | Solution 12 : Le challenge Zéro Déchets en 2019 | 00:54:13 | |
Suivez moi sur le compte twitter du podcast @ipositifs 🐦 🎧 Si vous aimez ce podcast, partagez le autour de vous. Ca m'aide beaucoup et m'encourage. Et n'hésitez pas à me faire un feedback, un commentaire, et à le noter 5***** de préférence sur votre plateforme d'écoute Nouvel épisode : Rencontre : Les soldes sont là et vous êtes tentés de dépenser, d’acheter ? Pas de problème… mais avez-vous vraiment besoin de cet achat ? Savez-vous comment il a été fabriqué ? Comment est-il arrivé jusqu’à vous ? Et si vous vous absteniez ou utilisiez les objets déjà en circulation ? C’est le défi que vous propose Zéro Waste France. J'ai rencontré sa directrice, Flore Berlingen. Résister, échapper à la surconsommation, ou tout simplement mieux acheter ? Zéro Waste France, une association qui milite depuis plus de 20 ans pour une société zéro déchet, vous lance un challenge : #RiendeNeuf en 2019 ! Objectif : réunir 100 000 participants pour commencer à avoir de l’impact. C’est simple, il suffit de s’inscrire sur riendeneuf.org et de se laisser guider. Pourquoi ne pas tenter le prêt, l’occasion, la mutualisation, ou encore la réparation ? Vous pourrez même mesurer votre impact en temps réel. Saviez-vous qu’un jean a nécessité plus de 7000 litres d’eau potable pour être fabriqué ? Un manteau 110 kg de ressources naturelles pour atterrir sur vos épaules ? Pas besoin de se « priver », mais l’idée est simplement d’avoir toutes les informations à portée de main pour pouvoir mieux guider ses achats. Plongez-vous dans cette conversation très instructive avec Flore Berlingen, militante de longue date. Avec elle, vous comprendrez quels sont nos impacts et quels sont les leviers d’action qui se présentent à nous. Il y a des petits pas qui peuvent peser lourd, et vous verrez qu’ils sont nombreux. De plus en plus de citoyens se reconnaissent dans cette démarche sans être forcément des militants ni des écolos, ces personnes souhaitent surtout reprendre la main sur leur consommation. Un mode de vie plus sain, plus durable, à partager avec ses proches et qui permet aussi de se réapproprier certains savoirs dont l’urbanité nous a parfois coupés. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
29 Jan 2019 | Solution 13 - Alexandre Mars ou l’envie de réussir pour ensuite se consacrer aux autres | 00:51:48 | |
En préambule, merci à tous de votre soutien. Vous êtes des milliers à écouter ce podcast, et à en parler autour de vous. Continuez à me soutenir en partageant les épisodes, et en notant ce podcast 5***** sur iTunes notamment. Ca m'aide vraiment à le faire connaitre ! J'attends aussi vos feedback via les applications ! Suivez le podcast aussi sur Twitter : @iPositifs -------------------------------------------------- Solution 13 Ecouter Alexandre Mars ne laisse personne indifférent. Après de belles réussites entrepreneuriales, il a décidé de fonder Epic, à la fois une plateforme qui permet de donner à des entreprises sociales performantes, mais aussi une start-up qui propose des solutions pour faciliter le don au quotidien. Explications. Il a sorti un livre il y a quelques mois en français et la version anglaise sortira dans quelques semaines au Royaume-Uni. La « Révolution du Partage » chez Flammarion (« Giving » en anglais) vous propose une plongée dans la vie fascinante de ce jeune entrepreneur qui n’a eu qu’un seul objectif, réussir pour ensuite pouvoir se consacrer à sa mission : aider les jeunes qui n’ont pas eu la chance du Premier Jour. Ceux qui ne sont pas nés du bon côté. Il pensait réussir à en 5 ans, il s’était trompé, la réussite s’est faite attendre, mais elle n’en a été que plus savoureuse. Après la vente de deux start-ups, Alexandre Mars a pu commencer à échafauder son projet : ce sera Epic. Sa start-up sociale créée en 2014 sélectionne des ONG, entreprises à impact partout dans le monde grâce à un processus drastique. Une fois dans le portefeuille Epic, elles seront aidées et soutenues pour démultiplier leur impact. Aujourd’hui, Epic a sélectionné 29 organisations dans 11 pays, sur plus de 4000 dossiers. L’ « investisseur » sait où va son argent et peut suivre son don grâce à une application. Epic va plus loin en élaborant des solutions pour faciliter le don au quotidien : par l’arrondi sur salaire, l’arrondi en caisse, avec un partenariat avec la Ligue Professionnelle de Football qui verse de l’argent dès qu’un but est marqué en Ligue 1 ou encore avec les rangs solidaires au théâtre ou au rugby. Le don peut être indolore, et s’il est massif, il peut changer le monde. Alexandre Mars parcourt ainsi la planète pour partager son expérience, convaincre sans relâche les entreprises, femmes et hommes d’affaire, grands groupes, PME, salariés, particuliers. Il en a vu des portes se refermer sur son nez depuis le début de sa carrière. Mais il continue, sourire accroché aux lèvres, car le monde évolue vite, porté par les jeunes générations qui arrivent. Elles ont soif de sens, et par effet de domino, elles vont bousculer toutes les autres générations. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
12 Feb 2019 | Solution 14 : Mélanie Marcel, la science et l’innovation au service de l’homme | 00:52:10 | |
En préambule, merci à tous de votre soutien. Vous êtes des milliers à écouter ce podcast, et à en parler autour de vous. Continuez à me soutenir en partageant les épisodes, et en notant ce podcast 5***** sur iTunes notamment. Ça m'aide vraiment à le faire connaitre ! J'attends aussi vos Feedback via les applications ! Suivez le podcast aussi sur Twitter : @iPositifs ----------------------------------------- Solution 14 : Rencontre : Mélanie Marcel, ingénieur en neurosciences, a choisi de casser les codes et de s’affranchir d’une carrière déjà toute tracée. Au lieu de faire sa thèse, elle choisit de monter sa boîte et de contribuer à faire naître des projets qui l’ont toujours fait rêver. Des projets qui mettent l’humain et la planète au centre de toute recherche. Explications Tout est parti d’une conviction forte chez Mélanie Marcel : et si la science réintégrait la question du pourquoi dans son processus de recherche ? Et si la recherche scientifique essayait de répondre aux grands enjeux sociaux et environnementaux ? Ne trouvant pas la possibilité de réaliser sa thèse en lien avec ses valeurs, la jeune chercheuse décide de bifurquer pour créer sa start-up. SoScience sera l’entreprise qui permettra de lancer des ponts entre recherche et impact social. La start-up mettra en lien des mondes qui ne se connaissent pas. Par des programmes concrets, elle fera aboutir des collaborations entre des scientifiques et des entrepreneurs sociaux. Résultat ? 250 chercheurs ont été formés à l’impact social et une quarantaine de projets sont nés. Cela fait 5 ans que SoScience cartonne et rafle des récompenses internationales. La jeune femme, elle, peut se targuer d’avoir inventé une 3ème voix à côté de la recherche fondamentale et de la recherche appliquée : celle de la recherche et de l’innovation responsable. Elle espère que son projet va faire des émules et que bientôt, les collaborations se mettront en place d’elles-mêmes dans les laboratoires et les universités. Elle pourra alors se consacrer à d’autres dossiers épineux, comme le financement par exemple. A moins de 30 ans, elle est devenue experte pour la commission européenne et a écrit son livre chez Diateino « Science et Impact social : vers une innovation responsable ». Aujourd’hui, elle rêve de prise de position forte de la part de la France, pays connu pour l’excellence de sa recherche et pour son savoir-faire unique en innovation sociale. Pour Mélanie Marcel, il faut porter cette voie, parce que c’est une voie d’avenir mais aussi une voie d’espoir. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
26 Feb 2019 | Solution 15 : Et si au lieu de donner, je prêtais ? L’aventure de Babyloan, 10 ans de micro-crédit solidaire en France et en Europe. | 00:58:39 | |
Après 12 ans d’une carrière dans la banque, c’est un voyage au Tadjikistan qui change sa vie. De gestionnaire de grande fortune, Arnaud Poissonnier devient créateur de start-up sociale en s’inspirant d’une idée qui existe déjà aux Etats-Unis. Pour lui, tout devient clair et ce projet est le moyen de trouver un alignement total entre ses aspirations profondes et sa carrière. Babyloan va bousculer les mentalités en proposant aux Français de financer en ligne des entrepreneurs dans des pays en voie de développement. L’idée est simple et géniale : un prêt à taux zéro avec un remboursement garanti à 99%. Le cercle est vertueux : l’entrepreneur trouve l’argent nécessaire pour monter son business en dehors des circuits bancaires classiques dont il est exclu et le donneur participe à la création d’une activité à coût zéro. Il peut prêter encore et encore et faire partie d’une communauté : les « Babyloaniens ». L’idée fonctionne, mais les blocages sont nombreux, les obstacles réguliers dans ce secteur de la micro-finance encore en friche. Grâce à son expérience de banquier mais aussi à sa ténacité, Arnaud Poissonnier a tenu la barre envers et contre-tout. Serial entrepreneur, il a monté d’autres projets, et continue de nourrir de nombreuses idées pour répondre à toute une série d’enjeux sociétaux. Fervent défenseur des start-ups sociales, prenant régulièrement la parole sur ce sujet, c’est son expérience et ses conseils qu’il nous livre dans ce podcast. Mais aussi sa vision passionnante et enrichissante du secteur de l’innovation sociale, les promesses qu’il contient et son avenir. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
12 Mar 2019 | Solution 16 : La jeunesse dit non au changement climatique | 00:38:49 | |
Rencontre : Il est polytechnicien, elle est étudiante à la Sorbonne et à Sciences Po. Tous deux sont engagés pour alerter sur l’urgence climatique. Aujourd’hui plus que jamais. L’un a co-rédigé un manifeste, l’autre fait partie des Youth For Climate. Ensemble, ils représentent une jeunesse qui se met inexorablement en mouvement. Corentin Bisot est à l’origine avec d’autres étudiants de grandes écoles du « Manifeste pour un réveil écologique » publié cet automne. Il est interviewé dans ce podcast avec Claire Renauld, étudiante à la Sorbonne et à Sciences Po. Elle fait partie des « Youth For Climate », ces jeunes qui se mobilisent tous les vendredis dans le sillage de la suédoise Greta Thunberg… Lycéens, étudiants et professeurs sont appelés à défiler car à quoi bon aller en cours dans un monde qui sera détérioré plus tard, disent-ils. Un appel aussi à réfléchir aux savoirs enseignés aujourd’hui et qui doivent permettre de répondre aux crises futures. Le « Manifeste pour un réveil écologique » pose, lui, clairement les constats et cherche à mettre la pression sur les futurs employeurs de ces étudiants convoités… Un manifeste qui est un succès, il a été signé à ce jour par plus de 30 000 étudiants, sans doute plus à l’heure où vous écouterez ce podcast. Avec ses compères, depuis quelques semaines, Corentin rencontre des Grands Groupes, des entreprises du CAC40 pour discuter de ce manifeste et comprendre où sont les blocages. Des entreprises qui sont curieuses de ce texte, certaines ont fait elles-mêmes la démarche vers ces étudiants, sans doute aussi par peur d’être « blacklistées » par ces jeunes talents. Alors, ensemble, ils réfléchissent. Claire prépare elle la grande grève du climat du 15 mars, qui sera le summum selon elle de la mobilisation mondiale. 300 scientifiques dans le monde ont décidé d’arrêter le travail également. Avec les autres étudiants, elle prépare aussi tous les autres vendredis qui suivront et qui portent à chaque fois une revendication différente. Pour ces deux jeunes, que ce soit le manifeste ou les manifestations du vendredi, leur mobilisation a permis de libérer la parole sur le sujet, premier pas essentiel et crucial vers l’action. Voici une conversation croisée entre deux étudiants engagés, qui illustre cette mise en mouvement planétaire. Voici leurs convictions, leurs espoirs, leurs mains tendues, leurs solutions. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
26 Mar 2019 | Solution 17 : Inès Leornaduzzi, la pionnière de l’écologie digitale | 01:04:35 | |
Rencontre : elle n’a que 31 ans, mais déjà jongle avec un concept assez peu connu : l’écologie digitale. A la fois une réponse à la pollution numérique mais aussi un courant de pensée, une nouvelle façon d’envisager le numérique. Inès Leonarduzzi a décidé de donner corps et forme à ce concept avec son entreprise « Digital for The Planet ». Explications. Tout ce que l’on fait sur internet a une empreinte écologique. Nous, les 4 milliards d’internautes, les entreprises, les institutions. Ecrire un e-mail, regarder une vidéo, ne pas vider sa messagerie, envoyer des pièces lourdes. L’écologie digitale vise notamment à canaliser cette pollution numérique. Et quand Inès Leornaduzzi a réalisé le potentiel de son idée, elle n’a plus pensé qu’à cela et a tout plaqué pour fonder « Digital For the Planet », c’était il y a deux ans. A la fois, ONG mais aussi entreprise et laboratoire technologique pointu. L’un de ses objectifs : apporter des outils aux entreprises pour qu’elles puissent freiner leur pollution digitale, qu’elles puissent s’emparer puissamment de ce sujet et de façon très pragmatique. Et cela fonctionne, elle travaille aujourd’hui avec une vingtaine d’entreprises, et des collectivités, et ouvre des bureaux à l’international. Avec Inès, vous comprendrez les différents aspects de cette pollution invisibles à nos yeux, à nos sens et contre laquelle les citoyens peuvent pourtant agir chaque jour. Car pour Inès, c’est sûr, ce sont eux qui ont le « lead » aujourd’hui, eux qui font remonter les problèmes, eux qui ont le pouvoir de faire bouger les lignes dans les entreprises et partout ailleurs. Ce qu’elle dit aussi, et surtout, c’est que le numérique n’est pas une fin en soi, mais un moyen de mieux vivre et qu’il existe encore des milliers de modèles économiques à trouver. Ainsi la discussion prendra parfois un tour philosophique sur cette époque que l’on vit, cette ère du digital qui ne vient pourtant que de commencer mais qui provoque déjà tant de bouleversements. Vous découvrirez aussi une femme curieuse et inspirante, qui promeut la sororité et l’empowerment des femmes via un réseau qu’elle a créé, les « Women Inspiring Talks ». Son parcours vous prouvera qu’il existe 1001 chemins possibles pour s’explorer, être à l’écoute des autres et trouver sa place aujourd’hui et demain. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
16 Apr 2019 | Solution 18 : l’urgence de rééquilibrer la place des femmes dans le numérique | 00:51:51 | |
Petite introduction pour vous encourager à suivre IMPACT POSITIF sur INSTAGRAM ! @impactpositifpodcastEt vous encourager à me faire de retours sur votre plateforme de podcast préférée, à le noter, 5**** de préférence. Cela m'aide en permettant aux mécanismes notamment d'iTunes de proposer ce podcast à des gens ne le connaissant pas. MERCI POUR CA. Et maintenant.... --------------------------------------------------------------------- Alors que le monde est en pleine révolution numérique, où sont les femmes et quelles places occupent-elles ? Le constat est cinglant : les femmes ne représentent que 28% des effectifs dans le digital. Et seules 10% des start-ups sont créées par des femmes. Rencontre avec Delphine Remy-Boutang, co-fondatrice de la Journée de la Femme Digitale et avec Tatiana Jama, créatrice de plusieurs start-ups et de l’initiative « Sista ». Les algorithmes ne sont pas neutres, et c’est tout un nouveau monde qui est en train de se créer avec des stéréotypes. Pourquoi ? Parce que ce sont des hommes qui en sont à l’origine. Et pas assez de femmes. Dans cet épisode, nous allons nous penchons sur ce constat, voir comment on peut l’améliorer alors que les pratiques et les services sont en train de se transformer drastiquement via le numérique et l‘intelligence artificielle. Tatiana Jama, entrepreneur, a lancé il y a quelques mois l’initiative « Sista », pour essayer de faciliter l’accès des femmes entrepreneurs aux fonds d’investissement. Le saviez-vous ? Moins de 3% des fonds qui sont levés le sont par des entreprises co-fondées par des femmes. 97% par des hommes ! Un chiffre catastrophique dans une économique qui est en train de façonner les usages de demain. Pour Tatiana, c’est un danger sociétal et économique qu’il faut résorber au plus vite avec une démarche pédagogique et non de clivage. Avec « Sista », elle s’adresse donc à une catégorie toute particulière de femmes entrepreneurs, celles qui doivent lever des sommes d’argent importantes dans un secteur numérique en forte croissance. Delphine Remy-Boutang est aussi entrepreneur, à la tête de la Journée de la Femme Digitale qui organise cette année sa 7ème édition à Paris le 17 avril et le 13 juin à DAKAR. Une envie de s’étendre à un continent africain duquel on pourrait fortement s’inspirer : 30% des femmes y sont entrepreneurs ! La Journée de la Femme Digitale, c’est un forum pour mettre les femmes du numérique en avant, donner envie d’entreprendre aussi, et surtout chercher à rééquilibrer la situation dans laquelle on se trouve. C’est Delphine Remy-Boutang qui a lancé la riposte des chemises blanches à la double page de Capital sur la « Start-up Nation » : un panel de 11 hommes du même profil et pas une seule femme à l’horizon. Selon le Forum Davos, il faudrait attendre l’année 2186 pour atteindre l’égalité Femmes-Hommes. Et parce qu’elles n’ont pas envie d’attendre encore 167 ans, elles lancent chacune des initiatives, et tous les domaines sont couverts : formation, financement, confiance en soi. Ce sont ces initiatives que nous allons explorer ainsi que leur propre expérience de vie et de carrière. https://lajourneedelafemmedigitale.fr/ 17 avril PARIS et 13 juin à Dakar. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
29 Apr 2019 | Solution 19 : 1083 - créer une filière du jean en France, éco-conçu, relocalisé et recyclable à 30 ans. | 00:46:50 | |
Dans cet épisode, je vous propose de plonger dans l’univers de Thomas Huriez, le créateur des Jeans 1083. Ou comment un petit commerçant de Romans-sur-Isère dans la Drôme a réussi à se faire connaître dans toute la France en inventant un nouveau modèle économique autour d’un jean MADE in France presqu’entièrement relocalisé et éco-conçu. Il fourmille d’idées et de projets novateurs. Bientôt, il vous proposera un jean consigné qui vous rapportera 10 à 20 euros si vous le rendez pour qu’il soit recyclé… Il vient aussi d’ouvrir une boutique à Paris dans le Marais, en plus de ces trois autres magasins à Romans, Lyon et Grenoble. Plus qu’une boutique, il s’agira aussi d’un atelier pour réaliser des jeans sur-mesure, et une vitrine de ce nouveau savoir-faire. Un savoir-faire qu’il veut développer. Devant les difficultés pour recruter dans les métiers de la fabrication, et pour former des talents, Thomas Huriez a également créé son Ecole du Jean. Pour Impact Positif, il retrace toutes les étapes de son parcours : de l’informaticien en manque de sens qu’il était hier à l’entrepreneur d’aujourd’hui. Il vous raconte son déclic, son raisonnement face au déclin de l’industrie textile dans sa région, les surprises avec par exemple le superbe élan de sa communauté, les échecs formateurs, bref les différentes étapes, comme la levée de fonds qu’il a effectuée récemment, sa première. Comme dans tous les épisodes, Thomas Huriez vous transmettra aussi les conseils qu’il retire de son expérience, tout cela avec douceur et acharnement deux mots qui le caractérisent si bien et qu’il aime lui-même associer dans son quotidien. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
14 May 2019 | Solution 20 : changer de vie, retrouver la nature, agir pour la préservation du vivant (LanDestini) | 00:56:40 | |
Rencontre : Alors que les villes se végétalisent, que la mobilité douce envahit nos trottoirs, et que les consciences s’aiguisent, eux font le choix de partir s’installer à la campagne. La journaliste Fanny Agostini et son mari Henri Landes seront désormais basés en Haute-Loire, à la tête de leur propre ONG Landestini. Explications. Après 10 années de vie parisienne, ils ont décidé de retrouver la terre. De retrouver la nature et une vie plus simple en dehors de la ville. Fanny Agostini et Henri Landes ont mis le cap vers une ferme en Haute-Loire : elle est journaliste à la tête de Thalassa, ancienne présentatrice météo, lui est notamment auteur, enseignant et militant associatif. Ensemble, ils ont décidé de se lancer pour agir en accord avec ce qu’ils prônent : le ralentissement, la préservation de la biodiversité, une vie et une alimentation en harmonie avec la nature. Désormais, ils seront entourés par 3 hectares et demi de terrain et de forêt, avec potagers en permaculture, agroforesterie, sans oublier un petit élevage. Surtout, ils ont créé l’ONG « Landestini » qui a l’ambition d’agir sur 3 axes : l’éducation, l’emploi et le changement de comportement. L’éducation comme pilier central avec divers programmes en direction de la jeunesse parfois complètement déconnectée de ses racines au sens premier ; l’activité économique car la biodiversité est un gisement d’emploi insoupçonné. C’est de tous ces projets dont nous parlons dans ce podcast, mais aussi de ce changement de vie, de cette envie de passer à l’action, de retrouver du concret et des projets à l’échelle locale. Un choix qui n’est pas pour autant radical. Pas question pour le couple de s’isoler et de vivre en totale autonomie. Leur ferme sera avant tout un lieu de rencontre, un lieu de passage, de sensibilisation où les touristes pourront également venir se ressourcer. Fanny Agostini continuera de porter son message engagé dans les médias -dans d’autres projets que Thalassa- Henri Landes pilotera lui plus globalement ce projet d’ONG en Haute-Loire mais aussi en Corse, et aux Etats-Unis d’où il est originaire. Enfin, ce podcast parlera aussi et surtout du « pourquoi » nous avons perdu ce lien avec la nature et de l’urgence de le retrouver où que l’on soit. pour suivre cette aventure :
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28 May 2019 | Soution 21 - Changer les vies par l'éloquence (Eloquentia), et créer un réseau social d'entraide solidaire (Indigo). Stephane de Freitas | 00:43:01 | |
Stéphane de Freitas est un auteur, réalisateur et entrepreneur social prolifique. Son brillant parcours prend naissance dans une blessure. Adolescent, repéré pour ses talents de basketteur et prédestiné à une carrière de sportif professionnel, il change d’école et débarque dans un collège huppé de la Porte d’Auteuil. Pour lui, le petit gosse d’Aubervilliers, le choc culturel est immense. Il se retrouve pointé du doigt parce qu’il n’est pas comme les autres, et surtout, parce qu’il ne S’EXPRIME pas comme les autres. Comme deux langages parallèles dans deux univers parallèles que séparent juste quelques kilomètres. Cet acte est fondateur pour lui car il commence à lire, se cultiver, puiser dans les classiques et corriger sa prise de parole en public. Il abandonne rapidement sa carrière de basketteur toute tracée et intègre des écoles prestigieuses. Mais un autre événement lui fera prendre un chemin de traverse. Après un accident de voiture, il décide de faire ce qui le passionne, ce qui lui tord le cœur depuis le début : apprendre la prise de parole en public au cœur du « 93 », et donner à tous ces jeunes des quartiers populaires la chance de réorienter leur destin, de l’embrasser, de le prendre en main grâce à la parole. En 2012, le concours d’éloquence et la formation Eloquentia nait à St Denis. Un concours qui essaimera vite dans toute la France, et fera l’objet d’un film diffusé à la télévision puis au cinéma. « A Voix Haute » marquera les esprits, qualifié de laboratoire du « vivre ensemble » car on y voit des jeunes, de tous horizons, de toutes origines, qui se parlent, qui apprennent ensemble. En se révélant aux autres, ils se révèlent à eux-mêmes. C’est cette aventure incroyable que raconte ce podcast, ainsi que tous les autres projets qui en ont découlé. Le podcast évoque aussi la difficulté de dialoguer, propre à notre époque. La difficulté de s’écouter, de se comprendre et de « faire-société ». Stéphane de Freitas fait bien sûr écho à l’actualité : de la crise des gilets jaunes aux résultats des Européennes, il nous rappelle l’urgence de réapprendre le dialogue dans un monde à voix multiple. Il nous décrit une époque transitoire aux grandes tensions mais qui peut trouver son chemin grâce à la pression de la société civile. Bonne écoute avec Impact Positif. Aujourd'hui Stéphane lance INDIGO. Un réseau social d'entraide solidaire, associé à une monnaie virtuelle, le DIGO. Dans un esprit zero déchet, et pour recréer du lien social, l'application est une plateforme d'échange de biens, et services. une nouvelle approche pour révolutionner l'accès de tous aux objets ou aux prestations, basée sur une approche 100% solidaire. Objectif : réduire les inégalités, favoriser la solidarité et le partage, et aider les associations. => en savoir plus sur INDIGO, le projet de réseau social d'entraide => Télécharger l'application pour iPhone => Télécharger l'application pour Android Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
12 Jun 2019 | #22 - LIVE VIVATECH - L'innovation au service de demain. Sparknews - Startup For Kids - Guiti News | 00:37:24 | |
Note introductive - contrairement aux autres épisodes, cet épisode a été tourné en direct, au cœur d'un salon professionnel, et en public. Nous sommes conscients que la qualité du son n'est pas exactement celle que vous connaissez sur nos précédents épisodes, et nous en excusons. Nous espérons que l'épisode vous plaira, malgré ses défauts sonores inhérents à l'exercice. Bonne écoute ! -- Vivatech, ces 13 000 start-ups, ses têtes d’affiche de la Silicon Valley et d’ailleurs, ses ministres qui arpentent les allées, ses intervenants de haut-vol. Ca vrombit partout, les stands sont rutilants et l’énergie est omniprésente. L’innovation aussi. Mais quelle innovation ? Quelle technologie ? Pour aller où et pour faire quoi ? Cette année, on a senti un petit quelque chose en plus, une envie de sens, une envie d’aller au-delà de la technologie-gadget et de l’utiliser au service de l’homme et de la planète… Pour preuve, cette « Better Life Avenue » plantée en plein salon et qui était notamment bordée de quelques « green-tech », ces entreprises de l’économie circulaire. Pour la 4ème année consécutive, Sparknews a élaboré son parcours du « Positive Impact » dans les allées de Vivatech. Pendant trois jours, ils emmènent les entreprises à la découverte de ces start-ups qui ont un impact positif sur la société et l’environnement. On les a donc tout naturellement invité sur le podcast pour qu’ils nous parlent de cet engouement pour la « Tech for Good » et ce que cela sous-tend précisément. Aux côtés de Sparknews et de sa directrice générale, Sandra de Baillancourt, deux autres start-ups : Guiti News et Start-up for Kids. Guiti NEWS (voir le site) a été exposé sur le Média Lab de TF1. Il s’agit d’un média en ligne indépendant, créé notamment par un journaliste réfugié afghan, et qui fait travailler en binôme des journalistes français et réfugiés. Ils se définissent eux-mêmes comme un média « franco-réfugié ». Objectif : croiser les regards, parler de l’immigration différemment, lutter contre les préjugés et surtout ré-humaniser ces sujets. Quant à Start-up For Kids, le projet est porté par la flamboyante Sharon Sofer. Elle nous raconte que c’est sur un échec qu’elle a construit sa start-up aujourd’hui au succès grandissant. Elle organise des mini-Vivatech afin d’initier les enfants aux métiers de la technologie et de la science. Objectif : faire par soi-même, devenir acteur de son apprentissage, apprendre en s’amusant. Et ça marche, des dizaines de milliers d’enfants ont déjà mordu à l’hameçon, ainsi que leurs parents et enseignants. Des start-ups à impact comme celles-là, Vivatech en a recensé 200. D’accord, ce n’est pas grand chose par rapport au volume total des start-ups et grands groupes exposés mais c’est un beau début. Nous, chez Impact Positif, c’est d’elles qu’on a choisi de parler. Vous nous aidez en relayant le podcast ? Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
25 Jun 2019 | S.23 - Le prêtre qui murmure le bien commun à l'oreille de la Silicon Valley | 00:42:04 | |
On dit de lui qu’il a un profil unique, et c’est un peu vrai. Le personnage intrigue par son parcours peu commun. Après avoir travaillé dans la banque, Eric Salobir décide d’entrer dans les ordres chez les Dominicains. Passionné de technologie depuis toujours, il créé des sites internet, met ses compétences au service de la communauté dans le monde entier et devient rapidement responsable des médias de l’Ordre. Il s’installe à deux pas du Vatican et décide alors d’aller rencontrer les grands dirigeants de la Silicon Valley pour discuter avec eux. Quels sont les impacts de leur technologie sur la société ? Quelles traces vont-ils laisser sur la terre ? Quel sens donner à leur travail ? De ces rencontres vont naître des amitiés privilégiées avec les entrepreneurs les plus influents de notre époque. Il faut dire que l’homme est également consulteur auprès du Saint Siège depuis 8 ans. Eric Salobir tisse alors tout un réseau mondial auquel s’ajoute des universitaires, des chercheurs, des experts de renom. Objectif : réfléchir ensemble aux moyens de remettre l’humain au centre ainsi que la protection de la planète, dans un monde où la technologie avance plus vite que la réflexion politique ou sociétale autour d’elle. Et pourtant, elle façonne profondément notre société et l’économie. Le Réseau Optic est né et avec lui, l’envie d’emmener ces leaders dans sa réflexion. Ainsi le Réseau produit des livres blancs sur l’état de ses recherches accessible à tous sur son site internet (www.optictechnology.org), il donne également des conférences de haut niveau chaque année. Enfin, Eric Salobir vient de lancer un laboratoire d’idées et un hub événementiel, le LAB.222 à Paris, pour offrir aux entreprises de nouveaux outils, pour les aider à mettre les innovations au service du bien commun. Comment Eric Salobir a-t-il fait pour murmurer à l’oreille des plus grands de la Silicon Valley ? Comment fait-il pour convaincre ces leaders à l’agenda surchargé, très discrets dans les médias, de venir s’exprimer lors des événements qu’il organise ? L’habit intrigue—t-il tout comme son côté résolument entrepreneurial ? Quels sont ses projets avec le LAB.222 ? C’est ce que je vous propose de découvrir dans ce nouveau numéro d’Impact Positif. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
09 Jul 2019 | S24 - L'ascenseur, un lieu unique pour propulser l'ascencion sociale | 00:47:15 | |
Et si l’ « ascenseur social » n’était plus en panne en France ? C’est sans conteste l’objectif de ce lieu qui est né il y a quelques semaines à Paris. Dans cet épisode, nous vous proposons de visiter « L’Ascenseur », un espace unique en Europe dédié à l’égalité des chances près de la place de la Bastille. L’immeuble regroupe une 20taine d’associations et d’entreprises. Ensemble, elles créent des parcours enchevêtrés, complémentaires qui pourront accompagner le candidat tout au long de sa vie et dans tous les domaines. Ensemble, ils sont plus forts. Et si le premier « Ascenseur » a été créé à Paris, l’objectif est d’essaimer un peu partout en France. Dans cet épisode, nous vous proposons de vous balader dans les étages à la rencontre de ces associations et entreprises inventives, créatives et à l’impact social fort. Un lieu qui est né sous l’impulsion de Mozaïk RH, Article 1 et BNP Paribas. Justement, nous vous proposons de découvrir l’un des instigateurs de l’Ascenseur, Saïd Hamouche. C’est un des entrepreneurs sociaux les plus costauds de notre époque. Un des plus brillants. Discret et humble, l’entrepreneur a pourtant de quoi être fier du chemin parcouru. En 2007, il a créé Mozaïk RH qui est devenu le premier cabinet de recrutement et de conseil spécialisé dans la promotion de la diversité. Depuis plus de 10 ans, 6000 personnes ont été recrutées et 80% des entreprises du CAC 40 accompagnées ! Oui, il a fait bouger les lignes dans les têtes et dans les entreprises, il a changé la vie de milliers de jeunes et moins jeunes aux origines sociales, économiques, culturelles diverses en leur ouvrant la voie. Mozaïk RH leur a permis de montrer l’étendue de leurs talents dans les bonnes conditions. Impact Positif vous raconte tout : les débuts de Saïd Hamouche, les développements de son entreprise, le déclic pour créer l’Ascenseur ainsi que son concept. Avec lui, on a aussi essayé de comprendre où sont encore les blocages en France sur la diversité et comment les lever. Montez avec nous dans l’Ascenseur. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
13 Aug 2019 | LA GRANDE SYNTHÈSE des 24 épisodes de l'année | 00:34:47 | |
C’est le dernier podcast de la saison et il est un peu particulier.Pas d’invité dans cet épisode, mais plutôt un condensé de la saison. En écrivant ce podcast, j’ai réalisé la richesse et la diversité de tous ces intervenants. 24 épisodes, 24 univers parfois différents, qui se croisent et se complètent. Des parcours atypiques, de la détermination, de la gentillesse. Pour recevoir les nouveaux épisodes à la rentrée, abonnez vous ! sur instagram @impactpositif.podcast et Twitter @IPositifs --------------------------------- Je l’avoue, j’ai été passionnée par les solutions proposées par ces projets, par ces initiatives fortes, et leurs impacts, leur capacité à changer le monde à leur échelle. Fascinée par l’énergie que ces invités m’ont communiquée. Ces entrepreneurs –artistes-étudiants-scientifiques ont tout donné pour leur projet, ils ont pris tous les risques pour certains. J’ai eu la chance de rencontrer de jeunes leaders émergents, je suis sûre qu’ils seront encore là dans 10 ans. Pour ce dernier épisode de la saison, j’ai donc eu envie de brosser l’année avec vous. Vous y découvrirez plusieurs catégories d’invités : il y a eu les grands inspirateurs, les jeunes leaders, les émissions délocalisées, les parcours atypiques, les grands thèmes d’actualité. Parmi les grands inspirateurs, je placerai évidemment celui qui a ouvert la saison : Navi Radjou qui a popularisé l’innovation frugale ; Cyril Dion qui veut nous embarquer dans un nouveau récit pour gagner la bataille du changement climatique. Comment ne pas parler de Nicolas Chabanne ? Le co-fondateur de C’est Qui le Patron, la marque des consommateurs devenue la marque au plus grand succès en grande distribution ces dernières décennies. Mais vous découvrirez aussi Alexandre Mars, l’ancien start-upper multi-millionnaire qui veut lutter contre les inégalités du premier jour avec EPIC. Sakina M’sa la styliste engagée, la belle réussite de « Phénix » avec Jean Moreau ou encore Arnaud Poissonnier, créateur de la plateforme de microcrédit « Babyloan », un entrepreneur social passionnant aux épaules solides et aux projets foisonnants. Nous vous emmènerons à Vivatech ou encore au Change Now Summit à Station F. Vous discuterez également avec des parcours atypiques comme PLANTU, ou encore Eric Salobir, le prêtre qui murmure à l’oreille des patrons de la Silicon Valley. Enfin, chez les jeunes leaders, Corentin de Chatelperron vous emmènera faire un tour du monde des « Low Tech ». Samuel Grzybowski vous ouvrira à la différence. Fanny Agostini vous expliquera pourquoi il faut retrouver la nature. De grands thèmes d’actualité traverseront également les épisodes : comment moins consommer en 2019 ? Comment les Civic Tech peuvent-elles faire la différence dans le contexte post-Gilets Jaunes ? Comment faire en sorte que les femmes prennent toute leur place dans le numérique ? Enfin Saïd Hamouche, le fondateur de MOZAIK RH, nous fera visiter l’Ascenseur à Paris, un lieu unique en Europe dédié à l’égalité des chances. Sans oublier l’interview déclic, c’est la signature du podcast, et vous retrouverez celle de Thomas Huriez, le fondateur des jeans 1083. Très bel été à toutes et à tous ! Et merci pour cette belle saison. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
03 Sep 2019 | Solution 25 - Emmanuelle Duez : transformer l’entreprise en misant sur l’humain | 00:49:39 | |
Emmanuelle Duez est notre première invitée de cette 2ème saison… Entrepreneure, passionnée, militante, débordante d’énergie, je vous invite pendant ce podcast à plonger dans son univers, dans l’univers des « Boson », comme elle les appelle, du nom des collaborateurs du cabinet de conseil ou plutôt du mouvement qu’elle a créé il y a plus de 6 ans : The Boson Project. Sa raison d’être : la transformation des entreprises en misant sur le capital humain, les femmes et les hommes de l’organisation. Avec Emmanuelle Duez, nous essaierons de répondre à ces quelques questions passionnantes : comment garder les talents dans les entreprises ? Et enrayer cette fuite de cerveaux, de potentiels qui ne se retrouvent plus dans l’entreprise d’aujourd’hui. Comment voient-ils leur avenir et où seront-il dans 5 à 10 ans ? Comment se transformer en tant qu’entreprise pour devenir « meilleure » et plus performante ? Le processus est long et parfois risqué. La performance étant un tout indissociable à la fois économique, social et sociétal, et environnemental. On verra que les entreprises les plus discrètes sont souvent celles qui vont le plus loin. Autre question : comment comprendre les (r)évolutions en cours ? The Boson Project est aussi un laboratoire de recherches, qui mise sur l’interdisciplinarité et qui multiplie les lunettes pour mieux lire la société. Emmanuelle Duez nous parlera de la dernière étude effectuée par The Boson Project et son enseignement, notamment sur la génération Y et sa vision du monde professionnel. Qu’est-ce qu’être un bon manager aligné avec son entreprise et ses collaborateurs ? Quelles sont les qualités essentielles d’un bon manager ? Vous serez surpris ! Elle-même a été classée parmi les 30 personnalités les plus iconoclastes à suivre dans le monde en management, leadership et business. Elle est la seule Française dans la liste. Voilà quelques-unes des questions auxquelles Emmanuelle Duez répondra sans oublier notre interview Déclic où elle délivrera ses conseils de vie et d’entrepreneure… Merci infiniment de nous suivre pour cette 2ème saison. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
19 Sep 2019 | #REDIFF - Cyril Dion - l'importance des nouveaux récits | 00:49:53 | |
En cette période de rentrée, et en attendant une organisation permettant de nouveau de vous offrir des interviews passionnantes régulièrement, j'ai décidé de vous proposer, pour ceux qui ne l'auraient pas écouté, la rediffusion de l'épisode que j'ai tourné avec Cyril DION. Un entretien ou Cyril nous raconte l'histoire extraordinaire du film DEMAIN. Mais au delà, nous allons parler de l'importance de créer un nouveau récit du monde. Je vous souhaite une bonne (ré)écoute et vous dit à très bientôt Cet épisode a été initialement diffusé en août 2018 Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
01 Oct 2019 | Solution 26 - Elyx by Yacine Ait Kaci : du petit dessin aux grands desseins | 00:39:57 | |
Mon invité pour ce nouvel épisode, c’est Yacine Ait KACI. Si son nom ne vous dit rien, vous connaissez sans doute ELYX, c’est lui qui l’a créé : un petit bonhomme qui se balade sur les réseaux sociaux, souriant et bienveillant, et qui est devenu le premier ambassadeur virtuel des Nations-UNIES. Avec Elyx, qui nous ressemble un peu tous, Yacine veut « décomplexifier » les enjeux de notre époque et surtout décomplexer les citoyens. Pour le SOMMET CLIMAT qui s’est tenu à New York le 23 septembre, il a mis à disposition en Open Source avec l’ADEME toute une documentation autour des thématiques abordées. Pour chacune d’entre elles : une fiche claire avec la situation actuelle, les défis à réaliser et l’ODD qui lui correspond. Les ODD, Objectifs de Développement Durable : ils sont 17 et seuls 9% des Français en ont entendu parler. Pourtant, le temps presse, ces objectifs doivent être atteints en 2030, autant dire : demain ! Mais le sursaut, le réveil, et l’action, ça commence par l’éducation et la sensibilisation. C’est de ce travail dont nous parlons avec Yacine Ait Kaci. Avec lui, on se plongera également dans cette année écoulée ponctuée des marches pour le climat dans lesquelles il a été impliqué, mais aussi dans cette nouvelle ère dans laquelle nous sommes entrés. Assez parlé du Développement Durable, cela fait 30 ans qu’on en parle avec les résultats que l’on connaît ! Place à l’ère du « RE » pour régénérer, réparer. Place au sursaut citoyen face à une vie virtuelle qui prend de plus en plus d’espace. Yacine nous expliquera pourquoi nous devons aussi reprendre en main notre démocratie digitale. Retrouvez sur elyx.net toute la documentation en Open Source, tous ces gestes du quotidien qui nous mettent sur la trace des ODD et toutes les grandes thématiques déchiffrées du sommet CLIMAT de New York sans passer par les pavés indigestes des rapports d’experts mis en ligne. Et surtout partagez, partagez, partagez ! Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
15 Oct 2019 | Solution 27 : "ON EST PRÊTS" - Mobiliser 47 millions de comptes sur les réseaux sociaux | 00:53:35 | |
La campagne « On est Prêts » a touché 47 millions de comptes l’an dernier. En novembre 2018, plus de 60 créateurs, des « Youtubers », des « influenceurs » se sont coordonnés pour chaque jour communiquer sur un geste à leur communauté. Un geste pour lutter à son échelle contre le réchauffement climatique, un geste pour s’engager davantage : devenir zéro déchet, s’engager dans une association, passer au vélo, changer de banque pour ne plus financer de projets fossiles, baisser le chauffage, etc. Norman, EnjoyPhenix, ou encore Max Bird se sont prêtés au jeu, et derrière cette campagne, un grand chef d’orchestre, Magali Payen, coordinatrice et productrice de contenus à impact. Pour ce 27ème épisode d’Impact Positif, Magali Payen a répondu à nos questions ainsi qu’Axel Lattuada, l’un des fondateurs de la chaîne Youtube à succès « Et tout le monde s’en fout », participant à « On est Prêts ». Comment cette campagne a—t-elle été mise sur pied, quelles difficultés ont été rencontrées sur la route, et surtout quels ont été les impacts ? Les créateurs expliquaient dans la bande-annonce que si 3,5 % de la population était touchée, soit 2 millions et demi de personnes, elles pouvaient faire basculer le système de façon non-violente. Qu’en est-il aujourd’hui ? Que faire de ces 47 millions de comptes sensibilisés ? Magali Payen nous explique le cheminement de la campagne et surtout les projets à venir : une autre campagne en préparation dont elle nous dit quelques mots et surtout, l’un des aboutissements d’On est Prêts : la Convention Citoyenne pour le Climat qui a démarré il y a quelques jours. De son côté Axel Lattuada, le Youtuber aux plus de 20 millions de vues, nous racontera comment cette campagne a changé sa vie, ce qu’elle lui a apporté au quotidien dans son métier et comme cela a été perçu dans sa communauté. Axel Lattuda qui publie un nouveau livre avec "Et tout le monde s'en fout" et qui monte sur scène à Paris, vous pouvez allez le voir et l'applaudir à la Comédie des Boulevards. Merci pour votre fidélité ! Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
03 Mar 2025 | Atypique, une start-up qui offre un complément de revenus aux agriculteurs | 00:09:03 | |
Chaque année, 11% des récoltes sont jetées dans les champs. En cause ? Des fruits et légumes « déclassés » : trop grands, trop petits, biscornus qui ne rentrent pas dans les calibres de la grande distribution. Atypique collecte ces fruits et légumes et les vend à des prix attractifs à la restauration collective. Plus de 5 millions d’euros ont déjà été reversés aux agriculteurs et 5 000 tonnes sauvés de la poubelle. En 2025, la start-up vise la rentabilité et en 2030, elle espère devenir le leader de l’anti-gaspi en BtoB. Et multiplier par 5 ce qu'ils ont fait en 4 ans : sauver 30 000 tonnes de fruits et légumes par an, soit 3 % du gaspillage alimentaire en France ! Bonne écoute avec Impact Positif. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
08 Nov 2019 | Solution 28 - Chiara Corazza - Pousser les femmes dans tous les domaines, partout sur la planète. | 00:54:49 | |
Chiara Corazza est un sacré bout de femme ! Pour Impact Positif, elle vous embarque dans ses combats, ses passions qu’elle mène depuis qu’elle est enfant. Tout a commencé très tôt : avec ses parents, ses sœurs, elle voulait déjà changer le monde. A la tête du Women’s Forum depuis presque trois ans, l’un des réseaux féminins les plus puissants au monde, Chiara Corazza n’a qu’un seul objectif : pousser les femmes dans tous les domaines, partout sur la planète. Selon McKinsey, 240 millions d’emplois (femmes et hommes compris) sont à la clé si plus de femmes étaient actives au niveau mondial. Et surtout, on y gagnerait un monde plus sain, plus équilibré. Son rôle ? Porter les arguments partout, susurrer à l'oreille des grands patrons. Dans sa besace également, une charte pour le climat signée par de nombreuses entreprises avec des engagements à l'horizon 2030 afin que les femmes prennent toute leur place face au défi climatique, elles sont les premières concernées par les conséquences du réchauffement ! Nous parlons aussi du gouvernement qui vient de lui confier une tâche, celle d’améliorer la place des femmes dans les métiers d’avenir : finance, numérique, intelligence artificielle, les femmes sont trop peu présentes, seulement 28% de femmes scientifiques dans le monde ! Il y a urgence, car c’est tout un monde qui est en train de se construire sans les femmes. Chiara Corazza évoque les pistes qu'elle a dans la tête en vue du grand projet de loi qui sera porté par Marlène Schiappa en 2020. Enfin, et surtout, elle nous dévoile le programme du Women's FORUM qui se déroulera à PARIS du 20 au 22 novembre, Kristin Scott Thomas en est la présidente d'honneur. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
26 Nov 2019 | Solution 29 - Maxime de Rostolan. La terre et les paysans : l’infatigable activiste | 00:54:56 | |
Difficile de qualifier Maxime de Rostolan. Il est à la fois entrepreneur, militant, auteur, lobbyiste-activiste. Sa passion, la terre et les paysans. C’est lui qui a fondé les Fermes d’Avenir, un projet expérimental au sein du domaine de la Bourdaisière. Il avait pour ambition de prouver en cinq ans que la permaculture pouvait être plus rentable que l’agriculture conventionnelle; il nous expliquera où en est ce projet et ce qu’il a permis de construire dans toute la France. Cette première partie de carrière l’a amené à porter la voix de cette agriculture partout en France et surtout dans les arcanes du pouvoir. Nicolas Hulot disait d’ailleurs de lui il y a quelques années qu’il serait son ministre de l’Agriculture s’il devenait président ! Une expérience qui l’a amené à comprendre et mettre le doigt sur les blocages aujourd’hui qui empêchent d’aller vers cette transition que les Français appellent de leur vœux.
Maxime est donc au croisement de tous les sujets d’actualité, accompagnement vers une agriculture plus durable, lutte contre le changement climatique, il était aux côtés des militants d’Extinction Rebellion en octobre sur la place du Châtelet. Mais aussi redynamisation de la démocratie. Ces derniers mois, il s’est consacré à la Bascule, un mouvement citoyen qui vient faciliter et amplifier les bonnes initiatives par toute une série de moyens : des événements, de la coopération, du lobbying citoyen. Une fois la Bascule lancée, il se consacre maintenant à la publication de son prochain livre au printemps. Et en attendant, il nous livre ses réflexions sur l’époque, la mobilisation de la jeunesse mais aussi les conflits dans la société, les menaces de radicalisation qui guettent, l’urgence intacte de toujours mobiliser ainsi que ses conseils et pistes pour demain.
Conseils de lecture de Maxime de Rostolan (Pour les réseaux sociaux):
« Sauvons le climat », Gildas Véret, Rustica éditions.
« Les mots sont des fenêtres », Marhall Rosenberg, La Découverte Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
08 Jan 2020 | Solution 30 : We Demain 100% Ado, le magazine de la génération Greta | 00:31:55 | |
Ca y est ! Les 10-18 ans vont à leur tour pouvoir se plonger dans un magazine qui va leur permettre de changer le monde (à leur échelle). We Demain 100% ado est né d’une collaboration entre « We Demain », le magazine qui décrypte les mutations de notre époque et deux titres phares de la jeunesse, « Phosphore » et « OKAPI ». Premier dossier de ce trimestriel : comment sauver la planète avant d’avoir 18 ans. Au programme : des initiatives venues des quatre coins du pays et d’ailleurs, des « activistes kit », des BD hilarantes et des rubriques concrètes : sauver la planète dans ta douche, dans ta chambre, sur ton portable, dans ton lycée, à la cantine, etc. Justement, pour cet épisode, nous sommes allés au lycée Hélène Boucher dans le 20ème arrondissement de Paris et nous y avons rencontré Corisande, une élève de Terminale. Avec ses amis, ils ont eu l’idée d’inviter des scientifiques qui travaillent sur les questions environnementales pour informer les élèves. Objectif : chasser les peurs et les fake news, avoir les BONNES informations. Ils ont donc lancé un cycle de conférences : Clim’action, qui inspire à son tour d’autres lycées. Mais ils ne comptent pas s’arrêter là : ils vont introduire des jeux autour des enjeux du climat, ils vont végétaliser leur lycée et organisent déjà des vide-dressings. Et c’est tout un lycée qui est en train de se transformer grâce à leur impulsion. Corisande nous explique ce que les éco-délégués mis en place depuis cette rentrée ont changé, comment Clim’action a vu le jour et pourquoi il est important de s’engager. David Groison est également avec nous, rédacteur en chef du magazine et directeur des magazines Phosphore et Okapi. Comment ont-ils fabriqué ce numéro ? Quel est le regard d’un professionnel de la presse jeunesse sur cette génération un peu à part ? Comment se renouveler sans cesse face à un public qui change tous les trois ans ? Voilà quelques-unes des questions posées. N’hésitez pas à aller voir l’actu de Clim’action sur Instagram @climaction_hb. Quant au magazine, vous le trouvez en kiosque au prix de 6,5 euros ou près de chez vous ici : www.trouverlapresse.com.
Bonne écoute ! Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
26 Jan 2020 | Solution 31 - TOUS ELUS - Pousser les jeunes à se présenter aux élections municipales | 00:40:22 | |
Saviez-vous qu’en 2014, seuls 2% des maires avaient moins de 40 ans ? Et si beaucoup plus de jeunes s’engageaient en politique ? Et si ils se mêlaient à la vie de la Cité et se présentaient aux élections municipales ? Une association a décidé d’y croire : c’est « Tous Elus », née d’un brainstorming entre copains en 2017. Depuis, ils sont passés à l’action et ont monté des modules de formation, multiplié les « happennings » pour sensibiliser - dans le métro ou encore au Congrès des Maires. Ils ont aussi lancé avec succès une campagne : « Pourquoi pas toi ? ».Plusieurs milliers de jeunes ont déjà été formés gratuitement. Leur objectif ? Qu’au moins 500 de ces jeunes intègrent des listes. Il faut dire que tout a changé depuis 2014 : mobilisation pour le climat, pour le pouvoir d’achat, les citoyens se sont littéralement mis en mouvement mais ils continuent de bouder les urnes : selon l’INSEE, moins d'un électeur sur cinq âgé de moins de 29 ans avait voté à tous les tours des élections en 2017.Les Municipales seront un test important pour voir où en est réellement cette envie de prendre le pouvoir. A ces jeunes, ou moins jeunes qui pensent que c’est inaccessible pour eux, à ceux qui sont écartés depuis trop longtemps de la vie citoyenne, « Tous Elus » veut donner toutes les clés et dédramatiser la fonction. Impact Positif soutient cette initiative et pense que l’engagement à tous les niveaux est fondamental.La conversation avec Vianney Louvet est passionnante : ensemble, nous tentons d’explorer l’époque, et ce nouveau sursaut de la jeunesse. Vianney Louvet est l’un des fondateurs de « Tous Elus ».Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
12 Feb 2020 | Solution 32 - YVAN BOURGNON - récolter des déchets en pleine mer grâce à un bateau intelligent | 00:39:41 | |
Il est surnommé le gladiateur des mers, vous le connaissez pour ses exploits, ses récits d’aventuriers, mais Yvan Bourgnon est aussi un homme profondément engagé. Engagé car intimement lié à la nature qu’il côtoie depuis l’enfance. Il l’a vue peu à peu se détériorer sous ses yeux. Aujourd’hui, près de 9 millions de tonnes de déchets plastiques terminent dans les mers chaque année, provoquant la mort d’un million d’oiseaux et quelque 100 000 mammifères marins par an. Et si rien n’est fait, d’ici à 2050, 2 à 3 fois plus de plastiques pollueront les océans, jusqu’à atteindre le ratio d’une tonne de plastiques dans l’eau pour une tonne de poissons. Face à ces chiffres alarmants, Yvan Bourgnon a décidé d’agir. Il y a 3 ans, il a créé son association « The Seacleaners ». Avec elle, il porte un projet ambitieux, le projet MANTA. Son objectif : mettre à l’eau dans 2 ans un super-bateau qui permettra de collecter en mer des déchets tout en les stockant. Un projet qui prend beaucoup de temps à se développer car il faut convaincre et récolter des fonds. Un vrai parcours du combattant qu’il a saisi à bras le corps en multipliant les rendez-vous avec les PME et les multinationales. C’est de ce travail dont nous parlons dans ce podcast, de l’impact que le projet MANTA pourrait avoir avant que l’on parvienne en amont à ne plus déverser autant de déchets dans la mer. Se débarrasser du plastique en mer, Yvan Bourgnon n’est pas le seul à avoir eu cette idée, nous parlerons de ceux qui sont sur le même créneau comme le très médiatique Boyan Slat. On verra en quoi les projets sont complémentaires. Nous évoquerons aussi ses détracteurs qui pensent qu’il perd son temps et son argent. Enfin, nous aborderons ses propres expériences de navigateur de l’extrême, comment elles l’ont changé et ce que la nature, la faune et la flore lui ont apporté depuis toujours. Un épisode à cœur ouvert où puiser beaucoup de force et bien sûr, de l’inspiration. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
10 Mar 2020 | Solution 33 - Elisabeth LAVILLE : la « papesse » de l’impact positif | 00:54:57 | |
Elisabeth Laville est à la tête du think tank et du cabinet UTOPIES. Un cabinet de conseil leader sur les stratégies de développement durable en France. Surtout, elle l’a créé il y a 27 ans quand personne ou presque ne parlait d’innovation sociale ou environnementale, quand personne ou presque ne se souciait de transformer son modèle en un modèle plus vertueux pour l’homme et la planète. Alors qu’aujourd’hui, les discours de grandes entreprises qui prônent le changement et affichent leur raison d’être se multiplient, à l’époque, personne ne savait de quoi parlait Elisabeth Laville. Bref elle avait plusieurs coups d’avance : elle a été la première entreprise classée B Corp en France, c’était en 2014 et c’est elle qui a importé ce fameux label (gratuit et accessible en ligne à tous) dans le pays. Discuter avec elle près d’une heure a donc été très instructif afin de faire le lien entre deux mondes : celui de l’entreprise d’il y a 25 ans et celui d’aujourd’hui, challengé sur ces enjeux de transformation. Elle vous décortique les soubresauts de notre société tiraillée entre son envie, son besoin de consommer et la réalité du dérèglement climatique. Avec elle, nous parlerons aussi de l’importance du récit collectif, du point de bascule que nous sommes sur le point d’atteindre et qui permettra justement le changement culturel à grande échelle. Si la RSE pour vous n’était qu’un concept vague et abstrait, voici le podcast qu’il vous faut pour tout comprendre : de la philanthropie à la naissance de la RSE d’il y a 15 jusqu’à celle d’aujourd’hui qu’Elisabeth Laville rebaptise la RSE 2.0. La fondatrice d’UTOPIES nous parle également de son livre qu’elle vient de publier aux éditions Pearson, « Les marques positives » avec 50 cas inspirants de marques qui « changent le monde en bien ». L’occasion de revenir sur certains leaders absolus comme « Patagonia », cité très souvent en exemple par l’auteur. Et quand on lui demande si aujourd’hui, il ne serait pas temps de changer le nom de son cabinet, elle nous répond avec cette citation d’Eduardo Galeano : « L’utopie est à l’horizon. Je fais deux pas en avant, elle s’éloigne de deux pas. Je fais dix pas de plus, elle s’éloigne de dix pas. Aussi loin que je puisse marcher, je ne l’atteindrais jamais. A quoi sert l’utopie ? A cela : elle sert à avancer ». Très bonne écoute avec Impact Positif ! Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
08 Apr 2020 | Solution 34 - Klassroom : comment une application est devenue un outil de première nécessité | 00:39:58 | |
« C’est une croissance exponentielle, mais au goût amer », nous confie Philippine Dolbeau, la vice-présidente de Klassroom. L’application permet de créer des classes virtuelles et de maintenir le lien entre élèves, professeurs et parents. Depuis le 12 mars, jour où le Président a annoncé la fermeture des écoles en pleine crise sanitaire, l’application a vu des centaines de milliers de personnes s’inscrire. A tel point que les serveurs ont lâché et Klassroom est en train de lever des fonds pour renforcer toutes ses infrastructures. Une toute nouvelle fonctionnalité a même été développée pour répondre à la demande depuis que la crise sanitaire a débuté dans l’Oise : la visioconférence. Pour Philippine Dolbeau, cette crise sera peut-être l’occasion d’un choc d’innovation pour l’Education Nationale. Elle nous raconte son parcours, très peu commun : elle a lancé son entreprise, Newschool, à l’âge de 16 ans ! Qualifiée de plus jeune entrepreneure de France, elle est propulsée dans les médias, coachée par Apple et multiplie les titres et les prix. Philippine nous raconte cette frénésie, cette détermination à mener à bien son entreprise malgré les obstacles, notamment sa difficulté à lever des fonds en tant que femme, de moins de 20 ans et sans diplôme encore. Dans le podcast, elle aborde aussi avec nous son envie de prendre du recul en allant étudier à Londres trois ans. Aujourd’hui, Newschool a été rachetée par Klassroom, une étape qu’elle évoquera ainsi que tous les défis qu’il reste à relever dans ce contexte inédit. Très bonne écoute avec Impact Positif. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
23 Apr 2020 | Solution 35 - #GardonsLeLien : comment de grandes entreprises ont décidé de s’engager contre l’isolement | 00:27:35 | |
C’est d’Isabelle Kocher, l’ancienne directrice générale d’Engie, que l’idée a émergé. Elle-même touchée dans sa famille par le coronavirus, l’initiative lui a été soufflée par un médecin, et elle a fait le reste. Mobiliser son carnet d’adresse ainsi que ceux des dirigeant-e-s qu’elle a l’habitude de côtoyer. Derrière ce hashtag GardonsLeLien qui a été lancé début avril : le Collectif d’entreprises pour une économie plus inclusive en France dont elle assure la coordination, la Simplon Foundation et “La France, Une chance : les entreprises s’engagent”. De nombreuses autres entreprises ont également prêté main forte. Le résultat est impressionnant : après quelques jours de lancement, 10 000 tablettes ont déjà été distribuées dans les hôpitaux et les Ehpad, 20 000 sont sécurisées. Le numérique peut aider à rompre l’isolement et c’est cela l’objectif de l’opération #GardonsLeLien, faire en sorte que les contacts ne soient pas coupés entre nos aînés à protéger et leur famille. Les soignants ne le cachent pas : l’isolement tue plus que le coronavirus. Dont acte. L’initiative est déployée par Simplon, une école du numérique qui forme gratuitement au code des publics éloignés de l’emploi. Dans ce podcast, c’est Frédéric Bardeau qui prend la parole, le co-créateur de Simplon, l’un des entrepreneurs sociaux les plus solides de sa génération. Pas question pour lui de rester les mains croisées pendant ce confinement, d’autant plus que lui aussi vit la crise par les yeux de sa femme médecin. Avec Isabelle Kocher, ils se sont mis en « mode commando » pour parvenir à leurs objectifs. Frédéric Bardeau nous raconte comment cette solution est en train de se déployer, et ce dont ils ont le plus besoin pour continuer. Le concept est déclinable et durable car au-delà de cette crise sanitaire inédite, l’isolement et la fracture numérique sont une réalité ancrée dans les territoires. Frédéric Bardeau nous livre également ses conseils et sa vision pour la construction de ce monde d’après. Bonne écoute avec Impact Positif. Si vous voulez aider #GardonsLeLien, regardez ici : https://gardonslelien.org/ Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
09 May 2020 | Solution 36 - Emery Jacquillat : l’entrepreneur du monde d’après…depuis longtemps déjà | 00:40:52 | |
Emery Jacquillat est l’entrepreneur du monde d’après par excellence. Entrepreneur à mission avant l’heure et ce, bien avant la loi PACTE. Avec la CAMIF, dont il est le PDG, il porte depuis plus de 10 ans un modèle de transformation qu’il n’a cessé de promouvoir. Pourquoi ? Parce qu’il porte ses fruits. La CAMIF, labellisée BCorp depuis 5 ans, affiche aujourd’hui une croissance à deux chiffres et veut d’ici 2040 détrôner IKEA, rien que ça ! Dès la reprise de cette entreprise, il a compris que la seule façon d’y arriver était de mettre de l’impact positif au cœur de son projet : avec des produits made in France, durables, des relations équilibrées avec les fournisseurs et une grande implication de ses salariés. Pour lui, la crise du coronavirus est un facteur accélérateur de la transformation des entreprises. Si avant, il avait l’impression de prêcher dans le désert, aujourd’hui, les conséquences concrètes de cette crise, la multiplication des tribunes lui donnent raison. La crise a mis en lumière les fragilités de nos sociétés, et ce qu’il faut reconstruire de toute urgence. Dans son secteur, 20 000 emplois ont disparu de façon silencieuse en 20 ans. L’entreprise, selon lui, est aux avant-postes. Elle est le levier le plus puissant pour agir face aux prochains défis qui s’annoncent. Si nous ne sommes pas au rendez-vous, l’humanité pourrait retomber dans une autre crise dont elle ne se remettrait pas. Pour Emery Jacquillat, également Président de la Communauté des Entreprises à Mission, si une entreprise est capable de montrer son utilité pour la société, demain, ce sera la condition pour faire du profit. Le levier de performance économique, il sera social et environnemental. Très bonne écoute avec Impact Positif ! Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
23 May 2020 | Solution 37 - Femmes entrepreneures : la force du collectif pour surmonter la crise | 00:38:47 | |
C’est un fait, la crise du coronavirus a bousculé les entreprises. Plus d’un patron sur 5 va procéder à des licenciements dans les prochaines semaines. L’entrepreneuriat au féminin a été aussi durement éprouvé durant ce confinement. En un mois, 40% des cheffes d’entreprise ont perdu plus de 70% de leur chiffre d’affaires et 54% considèrent que leur société est menacée de dépôt de bilan. Comment sortir de cette spirale ? Si rien n’est fait, on risque un recul sans précédent de l’entrepreneuriat au féminin en septembre. Pour beaucoup de femmes à la tête de TPE, de PME -c’est à dire la plupart des entreprises françaises -les tâches du quotidien, les écoles fermées ont compliqué leur vie professionnelle. Une réalité qu’il ne faut pas nier et à laquelle il faut faire face. Comment faire en sorte de soutenir ces femmes cheffes d’entreprises ? Marie Eloy a créé et fondé la start-up « Bouge Ta Boîte » il y a 3 ans. Présente dans 80 villes, il s’agit du premier réseau « business » féminin en France, le plus actif du pays. Quelle est la différence avec les autres réseaux ? Au-delà de l’entraide et du networking, voilà enfin une possibilité de faire évoluer son entreprise, de parler marge, chiffres. De parler de sens, mais aussi de croissance. Plusieurs centaines d’événements en ligne ont été créés pendant ce confinement pour aller de l’avant ensemble car pour Marie Eloy, il n’y a que le collectif qui va permettre à ces femmes de corriger ce déséquilibre et devenir plus fortes, de balayer les présomptions d’incompétence, et de leur donner tous les outils pour tenir la barre. Loin de la victimisation, Marie Eloy en a assez de ne parler que des freins sur le chemin de ces entrepreneures. Au contraire, elle veut mettre en avant les nombreux exemples de femmes qu’elle rencontre partout en France : leur énergie, leur expertise. Un seul objectif pour les équipes de « Bouge Ta Boîte » : les rendre visibles ! Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
13 Jun 2020 | Solution 38 - Alexandre Mars : faire de la solidarité la norme | 00:23:11 | |
« Ose ! », c’est le dernier livre d’Alexandre Mars publié chez Flammarion, soit 21 chapitres qui sont autant de conseils pour tous ceux qui veulent lancer leur entreprise, mais qui ne se sentent pas un entrepreneur dans l’âme. L’homme d’affaire à succès est allé chercher une multitude de témoignages auprès d’entrepreneurs emblématiques partout dans le monde pour essayer d’en extraire quelques règles et conseils essentiels. Ne pas attendre l’idée la plus originale pour se lancer, écoutez les signaux faibles, travailler énormément, être une éponge, écouter et ne pas s’enfermer, mais encore bien d’autres. Après cette crise du coronavirus, peut-on toujours autant oser qu’avant ? Oui, nous répond Alexandre Mars car chaque crise amène son lot d’opportunités. Et s’il n’y aura pas forcément un monde d’après, il y a avec certitude un avant et un après, et des leçons à tirer : la solidarité n’a jamais été aussi nécessaire et essentielle. Il n’y a pas de voie de sortie sans solidarité. Pour le prouver, Alexandre Mars a lancé une plateforme « Tous pour Tous » qui centralise toutes les initiatives de solidarité qui ont été initiées pour combattre le coronavirus, celles des entreprises et celles des citoyens. Objectif : inspirer d’autres entreprises et impliquer le citoyen, au centre de tout. Avec sa carte bleue, il vote finalement tous les jours et peut directement influer sur son écosystème. C’est lui qui a désormais le pouvoir. Avec Alexandre mars, nous nous interrogeons aussi sur la signification du succès de nos jours, quel est-il ? Aujourd’hui, il n’est pas forcément le succès qu’on imaginait il y a 5, 10 ou 20 ans lorsqu’il se mesurait au nombre de zéro dans les profits. Aujourd’hui, on peut avoir du succès en partageant des valeurs avec le plus grand nombre. Le succès peut être défini différemment, notamment dans son impact positif social et environnemental, et c’est cela qui rend notre époque intéressante. Bonne écoute avec Impact positif !
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28 Jun 2020 | Solution 39 - La Convention Citoyenne pour le Climat : et maintenant ? | 00:26:22 | |
Pour cet épisode, place aux travaux de la Convention Citoyenne pour le Climat. Ils se sont achevés fin juin et les 150 propositions ont été rendues. Surtout, voici un exercice inédit de démocratie qui a été réalisé. Impact Positif vous propose d’écouter Mathilde Imer, experte en démocratie participative et membre du comité de gouvernance de la Convention, ainsi que Mélanie, une des 150 citoyennes tirées au sort. La vie de Mélanie a drastiquement changé depuis qu’elle a reçu un appel l’informant avoir été tirée a sort. Elle nous raconte comment elle a vécu cette expérience incroyable, ce qu’elle en retire et ce qu’elle espère des propositions sur lesquelles elle a planché pendant 9 mois. A peine publiées, les 150 propositions ont aussitôt déclenché une salve de critiques avec une polarisation sur quelques mesures, comme la réduction de la vitesse sur les autoroutes à 110 km/h. Avec Mathilde et Mélanie, nous parcourons cet ensemble de mesures car pour les 150, il s’agit bien d’un ensemble cohérent à prendre tel quel et « sans filtre » comme l’a assuré le président : pas question de piocher une mesure ici et là. Et en attendant les réponses apportées par le gouvernement et le Président, nous nous penchons sur le fonctionnement de cette Convention. Comment les travaux ont-ils été menés pendant ces 9 mois ? A quel rythme ? Et comment ces 150 ont-ils travaillé ensemble, eux qui sont représentatifs de toute la diversité du pays ? Mathilde Imer nous parlera également du bond gigantesque effectué par cette Convention en terme de démocratie. Jamais on a autant parlé du tirage au sort ! Une méthode éprouvée à l’étranger, et qui permet d’avoir une meilleure représentation de toute la population. Dans le cas français, et sur cette question de l’urgence climatique, cette Convention a surtout montré que les Français n’avaient jamais été aussi prêts à aller vite et fort pour faire face aux défis. Les autorités politiques l'ont bien compris. Après cette expérience unique dans l'Hexagone sur le climat, d’autres initiatives vont être lancées à l’étranger. Très bonne écoute avec Impact positif. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
18 Jul 2020 | Rediffusion : Emery Jacquillat, le pionnier des entrepreneurs du monde d'après | 00:40:52 | |
Emery Jacquillat est l’entrepreneur du monde d’après par excellence. Entrepreneur à mission avant l’heure et ce, bien avant la loi PACTE. Avec la CAMIF, dont il est le PDG, il porte depuis plus de 10 ans un modèle de transformation qu’il n’a cessé de promouvoir. Pourquoi ? Parce qu’il porte ses fruits. La CAMIF, labellisée BCorp depuis 5 ans, affiche aujourd’hui une croissance à deux chiffres et veut d’ici 2040 détrôner IKEA, rien que ça ! Dès la reprise de cette entreprise, il a compris que la seule façon d’y arriver était de mettre de l’impact positif au cœur de son projet : avec des produits made in France, durables, des relations équilibrées avec les fournisseurs et une grande implication de ses salariés. Pour lui, la crise du coronavirus est un facteur accélérateur de la transformation des entreprises. Si avant, il avait l’impression de prêcher dans le désert, aujourd’hui, les conséquences concrètes de cette crise, la multiplication des tribunes lui donnent raison. La crise a mis en lumière les fragilités de nos sociétés, et ce qu’il faut reconstruire de toute urgence. Dans son secteur, 20 000 emplois ont disparu de façon silencieuse en 20 ans. L’entreprise, selon lui, est aux avant-postes. Elle est le levier le plus puissant pour agir face aux prochains défis qui s’annoncent. Si nous ne sommes pas au rendez-vous, l’humanité pourrait retomber dans une autre crise dont elle ne se remettrait pas. Pour Emery Jacquillat, également Président de la Communauté des Entreprises à Mission, si une entreprise est capable de montrer son utilité pour la société, demain, ce sera la condition pour faire du profit. Le levier de performance économique, il sera social et environnemental. Très bonne écoute avec Impact Positif ! Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
02 Aug 2020 | Solution 40 - Yvan Bourgnon : de la navigation à l'engagement | 00:39:41 | |
Il est surnommé le gladiateur des mers, vous le connaissez pour ses exploits, ses récits d’aventuriers, mais Yvan Bourgnon est aussi un homme profondément engagé. Engagé car intimement lié à la nature qu’il côtoie depuis l’enfance. Il l’a vue peu à peu se détériorer sous ses yeux. Aujourd’hui, près de 9 millions de tonnes de déchets plastiques terminent dans les mers chaque année, provoquant la mort d’un million d’oiseaux et quelque 100 000 mammifères marins par an. Et si rien n’est fait, d’ici à 2050, 2 à 3 fois plus de plastiques pollueront les océans, jusqu’à atteindre le ratio d’une tonne de plastiques dans l’eau pour une tonne de poissons. Face à ces chiffres alarmants, Yvan Bourgnon a décidé d’agir. Il y a 3 ans, il a créé son association « The Seacleaners ». Avec elle, il porte un projet ambitieux, le projet MANTA. Son objectif : mettre à l’eau dans 2 ans un super-bateau qui permettra de collecter en mer des déchets tout en les stockant. Un projet qui prend beaucoup de temps à se développer car il faut convaincre et récolter des fonds. Un vrai parcours du combattant qu’il a saisi à bras le corps en multipliant les rendez-vous avec les PME et les multinationales. C’est de ce travail dont nous parlons dans ce podcast, de l’impact que le projet MANTA pourrait avoir avant que l’on parvienne en amont à ne plus déverser autant de déchets dans la mer. Se débarrasser du plastique en mer, Yvan Bourgnon n’est pas le seul à avoir eu cette idée, nous parlerons de ceux qui sont sur le même créneau comme le très médiatique Boyan Slat. On verra en quoi les projets sont complémentaires. Nous évoquerons aussi ses détracteurs qui pensent qu’il perd son temps et son argent. Enfin, nous aborderons ses propres expériences de navigateur de l’extrême, comment elles l’ont changé et ce que la nature, la faune et la flore lui ont apporté depuis toujours. Un épisode à cœur ouvert où puiser beaucoup de force et bien sûr, de l’inspiration. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
25 Aug 2020 | Solution 41 - Eva Sadoun : militante, entrepreneure, co-présidente du Mouves, autrice… What else ? | 00:33:36 | |
Ce sont les crises qui ont forgé sa carrière. Eva Sadoun obtient son bac en 2008 en pleine crise financière, et crée après ses études la première plateforme d’investissement citoyen. Aujourd’hui à 30 ans, toujours à la tête de son entreprise, à peine élue co-présidente du Mouvement des Entrepreneurs Sociaux (le Mouves), la voilà en pleine crise post-Covid. Mais avec un immense challenge : saisir l’occasion de cette secousse mondiale pour emmener le plus d’entreprises possible dans la transition écologique et sociale afin de les accompagner dans ce tournant. C’est un des objectifs d’Eva Sadoun à la tête du Mouves avec Jean MOREAU, l’autre co-président (que nous avons eu le plaisir d’accueillir dans la 1ère saison d’Impact Positif). Et tous ces objectifs seront égrenés lors des Universités d’Eté de l’économie de demain, ce sera la 27 et 28 août prochain à la Cité Internationale Universitaire de Paris. Pour elle, plus aucun doute, les entreprises sociales et écologiques ont démontré qu’elles étaient plus résilientes lors de cette crise, et surtout, ce sont les citoyens qui vont faire ce « monde d’après » dont on parle tant. Ce sont eux qui ont pris conscience des enjeux sociétaux, et qui vont pousser le changement jusqu’au pouvoir. Dans le podcast, Eva nous parle de son parcours et de ses origines, de cette force qu’il faut avoir quand on est une femme entrepreneure, de son envie de changer le monde par la finance avec 1001 Pact puis Lita.co. Dès cet automne, son équipe lancera le « Yuka de la finance », une application mobile qui vous renseignera sur votre épargne, avec dans l’idée de développer une communauté d’activistes financiers. Surtout, elle évoque pour nous son envie viscérale de se battre par tous les moyens pour un monde plus équitable, plus respectueux de l’homme et de l’environnement. Jamais à court d’idées et de temps, elle publiera à la rentrée un livre sur l’éco (no)-féminisme et nous incite fortement à nous engager, toutes nos actions sont politiques, dit-elle, et elles ont un impact, c’est selon elle un moyen fort de se « booster » au quotidien. Bonne écoute avec Impact Positif ! Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
07 Aug 2023 | EXTRAIT : Solution 82 : Laetitia Vasseur, lutter contre l'obsolescence programmée et obtenir de belles victoires | 00:10:05 | |
Retrouvez dans cet extrait du podcast "l'interview déclic" qui vient clore l'épisode. Bonne écoute ! ---------- Laetitia Vasseur est la co-fondatrice de l’association Halte à l’Obsolescence Programmée. Depuis 8 ans, elle a obtenu de nombreuses victoires dont l’indice de réparabilité et aujourd’hui le bonus réparation. Sur Impact Positif, on fait un tour d’horizon des outils à disposition et des enjeux liés à la lutte contre l’obsolescence. Saviez-vous que chaque Français jette entre 16 et 20 kg de déchets électriques et électroniques chaque année ? Des chiffres faramineux qui font réfléchir, voilà pourquoi Laetitia Vasseur est depuis tant d’années au combat. Avec ce bonus réparation, l’idée est d’aider chaque Français à conserver ses produits le plus longtemps possible : lave-linge, grille-pain, téléphone ou encore télévision. En se rendant chez un réparateur agréé, la réparation sera facilitée grâce à ce bonus qui sera amplifié à la rentrée. L’idée est d’avoir un prix assez incitatif pour ne pas être tenté d’aller vers du neuf, avec des rabais pouvant aller jusqu’à 65 euros sur la facture. Autre nouveauté aussi, avoir la possibilité de réparer son écran de téléphone portable. A la rentrée, ce sera désormais possible avec ce bonus, alors qu’il s’agit des réparations parmi les plus courantes. Mais ce n’est pas tout. Après le bonus réparation, viendra l’indice de durabilité pour lequel l’association HOP a également longuement milité. Ainsi en 2024, on devrait savoir à quoi s‘attendre en achetant nos produits : va-t-il durer ? Lequel est le plus solide, le plus réparable, le plus durable ? Une révolution à l’instar du Nutriscore, le consommateur sera alors parfaitement éclairé. Laetitia Vasseur ne craint pas de s’attaquer à ce sujet titanesque, elle a même obtenu d’Apple qu’il paie une amende de 25 millions d’euros pour pratique commerciale trompeuse par omission. Une nouvelle procédure est en cours contre la firme à la pomme pour obsolescence programmée et entrave à la réparation. «Ils sont peut-être puissants mais nous sommes des millions », lance Laetitia Vasseur, jamais découragée. Retrouvez egalement l'emission LCI en replay sur tf1info.fr, rubrique REPLAY Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
04 Nov 2024 | IMPACT POSITIF L'EMISSION : Lucie Basch et la Climate House : "Accélérer la transition" | 00:11:47 | |
Lucie Basch est la co-fondatrice de l'application anti-gaspi Too Good To Go, mais elle est également depuis peu la présidente de la "Climate House" à Paris. Un lieu qui réunit 80 entrepreneurs engagés dans la transition écologique et sociale, mais aussi des activistes, des artistes, des chercheurs, des investisseurs. Objectif : unir toutes ces forces et accélérer la transition. On verra avec elle en quoi il est nécessaire de réunir des publics différents pour faire avancer les idées. L'objectif est également de créer un écosystème afin de pouvoir inspirer d'autres entreprises et des grands groupes qui ont besoin d'être accompagnés dans leur transition. Enfin, la Climate House est ouverte à toutes et tous avec des ateliers et des conférences. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. |