Chronique économique (RTBF)
Explore every episode of Chronique économique
| Pub. Date | Title | Duration | |
|---|---|---|---|
| 06 Mar 2025 | Distribution en Belgique : Colruyt, dernier rempart contre les géants étrangers ? | 00:03:43 | |
Rediffusion du 15 janvier 2025 : La guerre fait rage dans la distribution belge ! Marges écrasées, rachat de Louis Delhaize par son lointain cousin Delhaize, mondialisation galopante : seul Colruyt tient encore le drapeau national. Mais pour combien de temps ? Mais pourquoi le commerce de proximité n’est qu’une façade et comment les multinationales redessinent nos habitudes. Qui sortira vainqueur ?
Début 2025, la distribution en Belgique ressemble à un champ de bataille. Ici, chaque mètre carré de surface commerciale est arraché à coups de stratégies féroces, pourquoi ? Parce que les marges sont ridicules, souvent à peine 1%. Autant dire qu’il n’y a pas de place pour tout le monde. Dans ce jeu-là, une seule règle : prendre des parts de marché ou disparaître. Simple, direct, brutal. Et ça se voit. Regardez le dernier coup de théâtre : Louis Delhaize, le groupe belge, passe sous pavillon néerlandais avec son rachat par Delhaize, 325 magasins qui changent de main en un claquement de doigts. Résultat : Colruyt devient le dernier rempart belge face à une mondialisation qui avance comme un rouleau compresseur. Pourquoi un tel remue-ménage ? Mots-Clés : bataille, terrain, panier moyen, concurrent, emplacement stratégique, arme, guerre économique, objectif, séduire, consommateur, captif, et surtout, hypermarchés, proximité, has-been, temple, consumérisme, rapide, local, relais, promesse, accessibles, épicier, data, algorithmes, efficacité, économies d’échelle, message, nationaux, transnationaux, séduire, service rapide, assortiment, vitrine, machine implacable, optimisé, maximiser les profits, année charnière, distribution belge, identité nationale, secteur, marketing, bataille, parts de marché, Mohicans, grandir, mourir, illusion, bienveillant. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 03 Mar 2025 | Et si les empereurs de la Silicon Valley ne se contentaient plus d’inventer le futur, mais décidaient carrément de le gouverner ? | 00:04:00 | |
Rediffusion du 22 janvier 2025 : Avec Trump, les géants de la tech – Peter Thiel, Marc Andreessen, Elon Musk… – prennent le pouvoir : surveillance, intelligence artificielle, armée privée… Ils ont 530 milliards de dollars et un plan : diriger l’Amérique comme une entreprise. Finie la démocratie, place aux CEO. comment la tech est en train de redessiner le monde et pourquoi l’Europe regarde ça depuis le balcon. Mesdames et Messieurs, oubliez tout ce que vous savez sur la Silicon Valley. Finie l’image des geeks idéalistes, place aux nouveaux maîtres du monde. Setec Brothers, comme on l’appelle aux États-Unis, ont fait alliance avec Donald Trump. Et ce n’est pas juste une question d’influence, ils veulent diriger littéralement. Exit donc la démocratie, place aux CEO de la Silicon Valley. Marc Andreessen et Peter Thiel, figure emblématique de la tech américaine, pensent que les gouvernements sont lents, bureaucratiques, inutiles. Leur vision : une Amérique dirigée comme une entreprise avec un patron tout en haut et zéro contre-pouvoirs. Plus besoin de la démocratie, plus besoin des débats. Juste du pouvoir concentré entre quelques mains. Et ce pouvoir, en fait, ils l’ont déjà. Peur modèle, c’est la domination, pas du tout la concurrence. Et pendant ce temps, en Europe, on débat, on réglemente, on tergiverse, tandis que l’histoire, elle, s’écrit ailleurs… Mots-Clés : problème, convaincre, avis, monde, unilatéralement, citation, traduction, investir, startups, entreprises, réalité, État, Palantir, exemple, renseignement, surveillance, chasse aux clandestins, Anduril, pépite, systèmes automatisés, défense, drones, murs intelligents, armée, 2.0 SpaceX, contrôle, télécommunications mondiales, Starlink, armée spatiale, puissance financière, milliards, dollars, valorisation cumulée, Airbus, Safran, Dassault, Thalès, spéculation, contrats gouvernementaux, omniprésence technologie, losers, objectif, dominer, Chine, technologiquement, économiquement, nation dominante, arme de guerre économique, Joker, liberté d’expression totale, Tesla, idée géniale, bureaucrates, algorithmes, gouvernement, élus, décisions, modèle du pouvoir sans partage, Mark Zuckerberg, chef-d’œuvre, Meta, actions préférentielles, contrôle, votes, dictature privée, déloger, majorité, barons du pétrole, financiers, siècle dernier, empire, allié, Maison-Blanche, carte blanche. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 27 Jan 2025 | Menaces américaines de droits de douane, pourquoi l’Europe ne bouge que quand elle est acculée ? | 00:03:33 | |
Fabriquez en Amérique ou payez le prix fort ! La dernière menace de Donald Trump aux entreprises étrangères fait trembler l’Europe. Coup de bluff électoral ou véritable ultimatum ? Et surtout, comment l’Europe, compte-t-elle réagir ? Le Forum de Davos est terminé. Vendredi dernier, des milliers de chefs d’entreprise, de dirigeants politiques et de financiers s’étaient réunis dans les Alpes suisses pour parler du monde. Mais c’est un Américain, resté bien au chaud chez lui, qui a volé la vedette. Donald Trump en visioconférence, fidèle à lui-même, a lancé une nouvelle salve de menaces économiques. Son message est très simple venez produire aux États-Unis ou préparez-vous à payer des droits de douane. Dit autrement, vous êtes libres, mais si vous faites un autre choix, il sera douloureux. Face à ce genre de déclaration, que fait l’Europe ? Eh bien, elle adopte une stratégie en trois temps la carotte, le bâton et la négociation… Mots-Clés : idée, annexer, Canada, prétexte, pays, État vassal, Panama, canal, ambitions chinoises, Groenland, Danemark, shopping, géopolitique, dirigeant, chinois, russe, scandale, chancelleries, diplomatiques, éditorialistes, menace existentielle, résigné, enfant turbulent, Bruxelles, gaz naturel liquéfié, diplomatique, armes américaines, réarmement, détail, France, épargne européenne, financer, rafales, Dassaut, F35, Washington, droits de douane, Commission européenne, bras de fer, époque, Union européenne, Harley Davidson, Bourbon représailles, surtaxe, acier, négociation, accès, marché américain, signer, accords, Malaisie, Inde, diversifier, partenaires, message, réalité, tradition, seconde Guerre mondiale, menace soviétique, structurer, invasion, Ukraine, Poutine, défense commune, allié, statu quo, option. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 04 Mar 2025 | DeepSeek secoue Wall Street, révolution ou menace ? Décryptage de ce séisme technologique… | 00:04:31 | |
Rediffusion du 28 janvier 2025 : On pensait que l’IA était un club fermé, réservé aux géants bardés de milliards et gavés de supercalculateurs. Erreur. Ce lundi 27 janvier, une start-up chinoise a bousculé les certitudes : DeepSeek fait aussi bien que les mastodontes américains, mais avec une fraction de leurs moyens. Résultat ? Les marchés boursiers plongent et effacent 1000 milliards de dollars. OpenAI vacille, Nvidia s’inquiète et Pékin jubile. Quant à l’Europe, elle découvre qu’elle doit copier la Chine. Alors, DeepSeek : révolution ou menace ? Accrochez-vous bien, car l’intelligence artificielle vient de prendre un virage inattendu. Un nom est d’ailleurs sur toutes les lèvres : Diptyque, c’est le nom d’une Start-Up chinoise qui vient de balancer un pavé dans la mare de l’intelligence artificielle. Openai, Meta, Microsoft sont tous en train donc de recalculer leur trajectoire. Pour quelle raison ? Car Deep Tech fait aussi bien, voire mieux que les mastodontes américains, mais avec un budget riquiqui en comparaison. On nous vend depuis des années que l’intelligence artificielle, c’est une course aux milliards, aux supercalculateurs, aux centres de données qui pompe autant d’électricité qu’un pays entier. Oui, sauf que Deep Tech vient de montrer ce lundi qu’il est possible de rivaliser avec les meilleurs sans dépenser des sommes astronomiques. Et ça, évidemment, ça change tout. La Silicon Valley ne l’a pas vu venir. Alors quel est le secret de son succès ? Mots-Clés : application mobile, Deep Tech, raflé, passage, numéro un, téléchargement, iPhone, Etats-Unis, Canada, Australie, Chine, chatbot, réponse prémâchée, raisonnement, conclusion, prof de maths, détail, étape, solution, résultat, convertir, sceptique, séduire, IA, transparente, humaine, logique, impact, marchés financiers, séisme, tremblement de terre, actions technologiques, plongé Nvidia, Asml Microsoft, ultra-performante, montagnes, puces, prix d’or, investisseur, explosion, budgets, infrastructures, bloquer, course à l’intelligence artificielle, accès, semi-conducteurs, Washington, progression, freiner, Pékin, sanctions américaines, accéléré, innovation, ingénieurs chinois, optimiser, ressource disponible, modèle, Gpt4, millions, résultats similaires, Ferrari, budget, Renault Clio, conséquences, carnage, modèle économique, consort, empire, serveurs, puissance, low-cost, open source, mastodonte, outil de référence, monopole, changement d’équilibre, majeur, guerre technologique, démontrer, version, David, battre, Goliath. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 29 Jan 2025 | L’Europe est-elle en train de devenir une simple filiale des États-Unis ? | 00:04:01 | |
Et si l’Europe n’était plus qu’une simple filiale des Etats-Unis ? Trump est revenu au pouvoir mais cette fois avec un plan : plus grand, plus radical, plus impérial. Avec Musk comme bras armé, il veut faire de l’Occident un vassal docile et nous, on regarde sans réagir. Mondialisation heureuse ou vassalisation assumée ? Il est temps d’ouvrir les yeux. Avec le retour de Trump en 2025, ce n’est plus seulement un changement de président, mais un basculement géopolitique majeur qui se profile. Et si on n’y prend pas garde, on risque de se réveiller un matin en se demandant : depuis quand l’Europe est-elle devenue une simple filiale des États-Unis ? 2025, ce n’est pas 2017. Cette fois, Trump revient avec un plan. Et on le voit se dessiner un peu plus chaque jour. Il ne revient pas avec un programme improvisé, mais avec une stratégie claire, structurée et assumée. Son idée ? Finie l’Amérique isolationniste. Place à l’Amérique impériale. Un empire ? Oui. Mais pas à la romaine, avec des légions et des territoires conquis. Un empire technologique, militaire et idéologique. Et ça, ça change tout. L’OTAN version Trump : un pacte de Varsovie inversé ? Vous pensiez que l’OTAN était une alliance où tout le monde avait son mot à dire ? Erreur. Le retour du “techno césarisme”, le cœur du projet trumpiste, parce qu’en 2025, un empire ne se construit plus avec des armées, mais avec des monopoles technologiques. Un Occident sous tutelle américaine ? Cette domination ne passe même pas par la force. Elle s’impose en douceur, par un pacte faustien : vous, Européens, vous abandonnez votre souveraineté, et en échange, on vous offre une illusion de stabilité. L’Europe, dernier rempart ? On fait quoi ? On continue à regarder ça en spectateurs ? Ou on décide d’agir ? Mots-Clés : directoire, souveraineté, numérique, Washington, transition écologique, règles du jeu, alliés fidèles, Danemark, indépendance. Objectif, État souverain, planète, nerf de la guerre, dispositif milliardaire, ordre mondial, futur, SpaceX, Starlink, colonisation martienne, X, Twitter, outil de propagande, mission, Compagnie des Indes, épices, données, or noir, Alain Minc, ennuis, deal, loyer, cerveau, média, politiques, Russie, Poutine, contre-pouvoirs, failles, aiguillon, Amérique, modèle alternatif, hypnose collective, Histoire, Chine, DeepSeek, empire, éternel. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 30 Jan 2025 | Protection de la vie privée et des jeunes : DeepSeek, Tik Tok, l’ennemi n’est pas forcément là où on croit ! | 00:04:20 | |
Vol de données, espionnage, manipulation…, quand une entreprise chinoise innove, on crie au scandale. Mais quand OpenAI ou Meta font exactement la même chose, c’est du "business". Hypocrisie ou paranoïa occidentale ? Et pendant qu’on s’inquiète pour nos données, nos enfants naviguent sans protection sur des sites qu’ils ne devraient jamais voir. Décryptage d’un grand écart absurde. Chaque fois qu’une entreprise chinoise s’illustre dans la tech, eh bien c’est la même rengaine. Accusations de vols, soupçons d’espionnage, menaces sur la souveraineté et la dernière entreprise à en faire les frais c’est DeepSeek, la nouvelle intelligence artificielle chinoise. Cette entreprise qui a secoué la bourse de New York lundi dernier et qui a effacé plus de 1000 milliards de dollars de capitalisation boursière auprès de ses concurrents. L’entreprise Deep Tech est soupçonnée d’avoir siphonné des données d’OpenAI, la maison mère de Chatgpt, pour entraîner son modèle d’intelligence artificielle. Scandale ! Openai et Microsoft hurlent à la triche. Et pourtant, ils oublient un tout petit détail leur propre intelligence artificielle a été entraînée en pillant allègrement tout le web, y compris des contenus protégés par les droits d’auteur. Et pendant que l’on s’inquiète de nos précieuses données, un autre paradoxe saute aux yeux on laisse nos enfants sans défense. Face à l’explosion des contenus pornographiques en ligne, on déploie des efforts considérables pour contrôler ce que Tik Tok ou Deepfake sait ou savent sur nous… Mots-Clés : volcan, boîte chinoise, innovation, entreprise américaine, accusation, technique appelée, distillation, entraîner, modèle, résultats, puissant, méthode interdite, milliard, données en ligne, sans consentement, livres, articles, posts, réseaux sociaux, génie, deepfake, vol, David Sykes, ancien conseiller, intelligence artificielle, Donald Trump, propriété intellectuelle, compte , patrimoine numérique mondial, Américain, cinéma, Tik Tok, application chinoise, espionner, utilisateurs, Parti communiste chinois, chiffres, concurrents, Instagram, données personnelles, utilisateurs, entreprises tierces, Facebook, Google, Microsoft, Amazon, course, traceurs invisibles, résultats, Meta, infos revendues, banc des accusés, surveillance numérique, concurrence, plateformes, mineurs, contenu inapproprié, adulte, réglementer, couple, jeunes, véritables priorités. On prétend protéger la vie privée, scroller, questions, espionnage chinois, surveillance de masse, made in USA, pillage des données, leçons. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 31 Jan 2025 | L’Allemagne patine, la France s’emmêle, et l’Espagne… surprend tout le monde ! | 00:03:27 | |
Et maintenant, la commission européenne promet un énième choc de simplification pour relancer la machine. Faut-il encore y croire ? Plongée dans un renversement économique inattendu Avec notre chroniqueur Amid Faljaoui --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 03 Feb 2025 | L'accord de l'Arizona : une véritable révolution, une transformation profonde ou un simple coup de peinture ? | 00:04:15 | |
Après sept mois de négociations laborieuses, le gouvernement Arizona marque-t-il un tournant historique ou n’est-il qu’un nouvel épisode du surréalisme belge ?
Si les économistes affichent un scepticisme appuyé, les organisations patronales adoptent, elles, un optimisme prudent, reconnaissant des avancées. Des économistes ont disséqué l’accord et leur constat est assez clair : malgré les promesses de transformation, l’Arizona accouche d’un simple catalogue d’aménagement sur la fiscalité. La Belgique continue donc de surtaxer le travail sans s’attaquer au cœur du problème.
Côté emploi, l’extension des flexi-jobs devrait simplifier le marché, mais ajoute surtout de la complexité. On prétend fluidifier le travail, mais on empile encore des statuts. Du côté des employeurs, le ton est plus mesuré. Les organisations patronales saluent une meilleure flexibilité, mais regrettent un manque d’ambition face au défi des compétences. Il ne suffit pas d’élargir les flexi-jobs, encore faut-il aligner les talents sur les besoins du marché.
L’accord du gouvernement prévoit aussi une taxation accrue des actifs financiers. Mais son efficacité laisse perplexe. Les organisations patronales reconnaissent la nécessité d’un équilibre fiscal, mais s’inquiètent aussi du frein potentiel à l’investissement et à la transmission des entreprises.
Ce gouvernement incarne-t-il la génération des hommes forts ou se contente-t-il de gérer le compromis belge habituel ? Bart De Wever a affirmé à la télévision flamande que si l’accord marque une simple évolution pour la Flandre, il constitue une véritable révolution pour la Wallonie et Bruxelles. Transformation profonde ou simple coup de peinture ?
L'accord de l'Arizona est-il une véritable révolution, une transformation profonde ou est-ce un simple coup de peinture, une simple retouche cosmétique ?
--- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 04 Feb 2025 | Crise des opioïdes qui ravagent les États-Unis, et si Trump avait trouvé un prétexte en or pour mener sa guerre commerciale ? | 00:04:54 | |
Trump a déclaré la guerre commerciale sous couvert de guerre contre la drogue qui ravage les États-Unis. La ficelle est grosse mais marche auprès de ses compatriotes américains. Trump veut être le shérif qui nettoie l’Amérique, même si en réalité, il se contente de taxer à tout va sans stopper la crise. Et donc une guerre commerciale sous couvert de guerre contre la drogue. Le 4 décembre dernier, au Mexique, une saisie record de fentanyl a eu lieu. L’objectif montrer patte blanche à Donald Trump et tenter de calmer ses ardeurs protectionnistes. Et c’est vrai qu’en quelques mois, le Mexique a annoncé avoir intercepté 20 millions de doses de cette drogue de synthèse ultra-puissante qu’est le Fentanyl. Alors le Canada, lui aussi, a serré la vis sur ce trafic. Pourtant, malgré ses efforts, Trump n’a pas hésité. 25% de taxes en plus sur les importations mexicaines et canadiennes, puis 10% sur celles venues de Chine. Officiellement, c’est pour lutter contre la crise des opioïdes qui ravage les États-Unis. Officieusement, c’est un levier de plus pour mener sa guerre commerciale. Et derrière la croisade contre la drogue, le nouveau président dégaine la vieille recette des républicains : faire de la lutte contre la drogue une arme politique et économique… Mots-Clés : discours, coupable, meurtrière, droits de douane, faute, problème, arme économique, fléau, overdoses, opioïdes de synthèse, héroïne, morphine, coût officiel, Pékin, précurseurs chimiques, substances de base, fabriquer, plaques tournantes, production, exportation, San Francisco, Philadelphie, apocalypse, Kensington, ghettos, consommateurs, police, fléau, métropoles, Virginie-Occidentale, hôpitaux, chaos, terrain politique, mandat, Joe Biden, décès, opioïdes, base électorale, punir, cartels, produits chimiques, consommateurs américains, PME, inonder, étranger, vendre, ennemi, récit, storytelling, récit, compatriotes. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 05 Feb 2025 | La prospérité belge menacée, Bart De Wever sort le scalpel et annonce l'ère de l'austérité XXL... | 00:03:53 | |
Chômage, pensions, dépenses publiques, immigration, suppression du Sénat…, la Belgique va subir l’assainissement le plus difficile de l’histoire moderne du pays. Traduction accrochez-vous, ça va secouer. "Le voyage qui nous attend n’a rien d’une promenade de santé, mais est plutôt de l’ordre d’un col hors catégorie." annonce Bart De Wever. Alors oui, mais avec combien de coureurs sur le vélo ? Et surtout qui arrivera jusqu’au sommet ? Ce mardi 3 février, l’ambiance était plutôt électrique à la Chambre. Bart De Wever devait dévoiler son grand plan pour redresser la Belgique. Mais surprise, à l’ouverture de la séance, toujours pas de tableau budgétaire détaillé. Un oubli qui a fait bondir l’opposition. Et pire encore, la version francophone et néerlandophone du texte différait sur des points clés et notamment la fameuse taxe sur les plus-values. Bref, un démarrage un petit peu bancal, surtout pour un Premier ministre qui veut mettre de l’ordre. Mais pas de panique. D’abord, parce que le Parlement a fini par recevoir les tableaux budgétaires, et fort heureusement d’ailleurs, car un budget sans chiffres, c’est un petit peu comme un Noël sans sapin. Et puis parce que lorsque Bart De Wever est monté à la tribune, il avait le regard déterminé et le ton grave. "Notre prospérité est menacée" a-t-il asséné. Et il a même enfoncé le clou "Si on ne fait rien, eh bien la Belgique aura bientôt le pire budget du monde occidental". Alors la solution ? Mots-Clés : solution, gros chantier, allocations, durée indéterminée, monde, boulot, effets pervers, salaire, actifs, employeurs, syndicats, terrain miné, chirurgien, amputer, calcul, bonus-malus, retraite, maison de repos, effectif, message, récréation, services, sécurité, cure, efficacité, Premier ministre, coupes, armée, Otan, PIB, politique, budgets, accueil, conditions, regroupement familial, investir, centres fermés, charges, politique, réforme institutionnelle, indépendantiste, symbole, révolution, métaphore sportive, programme. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 06 Feb 2025 | Fusillades à Anderlecht, Bruxelles est-elle devenue une plaque tournante du trafic et du business de la drogue ? | 00:03:52 | |
Bruxelles, notre capitale est tombée sous la coupe du narco business. L’Arizona veut renverser la vapeur en frappant au portefeuille des narcos trafiquants pour éviter que la capitale ne suive le chemin de Marseille, où la violence liée au narco business est devenue un problème hors de contrôle. Notre État fédéral peut-il réellement rivaliser avec une économie parallèle qui brasse des milliards ? C’est tout l’enjeu. Encore une fusillade à Bruxelles, capitale de l’Europe, mercredi matin devant la station Clémenceau, à Anderlecht. Deux hommes ont ouvert le feu à l’arme de guerre avant de disparaître dans les couloirs du métro. Alors, pas de blessés cette fois-ci, fort heureusement, mais une pagaille monstre dans les transports et surtout un message clair : les gangs règlent leurs comptes en pleine rue sans la moindre crainte. Derrière ces balles, il y a une réalité très simple : le marché de la drogue est un business comme un autre, mieux organisé qu’une Start-Up, plus rentable que bien des multinationales. Ils brassent des millions d’euros et transforment certains quartiers en véritables zones de non-droit. Aujourd’hui, Bruxelles est devenue une plaque tournante du trafic de coke. Pour quelle raison ? Mots-Clés : or blanc, masse, port d’Anvers, tonnes, conteneurs, terrain, contrôler, points de deal, lieux stratégiques, coke, cannabis, pilules, millions d’euros, blanchi, réinvesti, réinjecté, économie légale, commerces, immobiliers, restaurants, narcos, placements, gouvernement fédéral, chasse, blanchisseurs, service d’enquêtes fiscales, financières, circuits de l’argent sale, objectif, robinet financier, cartels, cible, durcissement, peines, chefs de réseaux, déchéance, nationalité, binationaux, crime organisé, fusion, zones de police bruxelloises, réforme, coordonner, forces, magistrats, monstre bureaucratique, ingérable, plan canal, justice, effectifs, traque des gangs, réaction, anticipation, fusillade, arme à feu, Arizona, traque, flux financiers, renforcement, forces de l’ordre, opportunité, emparer, jeu. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 05 Mar 2025 | Taxe sur les plus-values de 10% | 00:04:35 | |
Rediffusion du 7 février 2025 : Avec sa taxe sur les plus values de 10%, le nouveau gouvernement punit les investisseurs. Cette mesure va les décourager, raréfier le capital à risque et, au final, ralentir la croissance. Pourtant, c’est ce capital à risque qui permet aux entreprises d’innover, de se développer et d’embaucher.
Résultat, moins d’argent pour l’innovation, plus de difficultés pour les PME et un impact direct sur l’emploi. Et le plus absurde, c’est que ce manque d’investissement privé finira par coûter cher à l’Etat lui-même. Moins d’investissements, c’est moins de croissance, moins de bénéfices et donc moins d’impôts collectés.
Au final, en Belgique, on préfère taxer les audacieux. C’est moins visible, plus sournois, mais tout aussi destructeur. Et donc, au final, cette taxe sur les plus-values est un pari risqué, et probablement perdant. Alors, certes, elle rapportera peut-être quelques millions à court terme, mais elle risque de freiner la croissance et, à terme, de coûter plus qu’elle ne rapporte.
--- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 10 Feb 2025 | Taxe sur les plus-values, un casse-tête monumental ! | 00:04:36 | |
Taxer les plus values comme veut le faire le gouvernement Arizona va être tout sauf une promenade santé. Ce sera même un casse-tête monumental en vue ! Démonstration de l’inaptitude de nos gouvernants à penser à long terme. C’est un sujet aussi captivant qu’un bon polar ou presque : la taxation des plus-values sur actions, c’est au programme de notre nouveau gouvernement et autant vous prévenir, c’est tout sauf simple. On nous promet une révolution fiscale pour effectivement détaxer le travail, mais en réalité, on s’apprête à compliquer la vie de presque tout le monde. Rappelons d’abord que depuis le code des impôts sur les revenus de 1962, la Belgique avait choisi de ne pas taxer les plus-values. Pourquoi cette absence de taxation ? Mais parce qu’en Belgique, les revenus sont déjà lourdement taxés. La pression fiscale chez nous, ce n’est pas une légende. Alors pourquoi changer une logique fiscale qui certes n’arrange sans doute pas tout le monde, mais a tenu bon pendant plus de 60 ans ? Mots-Clés : rappel, économiste, Bruno Colmant, travail, taux marginal, dividendes, impôt des sociétés, précompte mobilier, taxation, exemple, 2026, entrer en vigueur, action, plus-value, moyenne pondérée, banque, produire, relevé détaillé, achats, ventes, contribuables, déclaration fiscale, comptes, étranger, cauchemar fiscal, cohabite, fisc, Bourse, opérations, taxer, impôt progressif, activité, professionnel, critères, mortels, doute, État fédéral, risque, millions, euros, grandes fortunes, titres, rentiers, moralité, investisseurs modestes, fructifier, économies, classe moyenne, caisse, ministre des Finances, Télévision flamande, résultat, Bourse de Bruxelles, introduction, rythme, Palais, temple du capitalisme, musée de la bière, coalition, bricoler, négociations gouvernementales, chaotique. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 11 Feb 2025 | Dictature de Trump ou dictature des oligarques, la démocratie américaine menacée ! | 00:04:06 | |
Nous venons de vivre le premier cyber coup d’Etat de l’Histoire et nous assistons au retour des "barons voleurs" du siècle dernier. Les riches ont toujours rôdé autour des puissants et parfois même pris leur place. L’argent et le pouvoir dansent une sorte de tango passionné, les milliardaires influencent les politiques. J’ai eu le plaisir d’interviewer Alain Minc, l’un des intellectuels les plus brillants de la République française. Et dès les premières minutes, il a jeté un pavé dans la mare. Nous venons de vivre, dit-il, le premier cyber coup d’État de l’histoire. Il explique qu’avant, un coup d’État nécessitait des tanks et des soldats. Il fallait mettre sous tutelle la radio et la télévision publiques. Aujourd’hui, tout se passe en ligne. Elon Musk, en s’appuyant sur des hackers, a infiltré les systèmes du Trésor américain. Et cela dit, il dévoile une fragilité inédite du système américain, ce fameux équilibre des pouvoirs qu’on pensait inébranlable. Les blessures infligées prendront des décennies à guérir, selon Alain Minc. Et Alain Minc ne s’arrête pas là. Il pointe également l’émergence d’une nouvelle ploutocratie technologique aux Etats-Unis. Je le cite "Les grandes entreprises du numérique sont devenues des monstres incontrôlables. Nous assistons à une concentration de pouvoir comparable à celle des barons voleurs du début du XXᵉ siècle.’’ Mais cette fois, il n’y a aucune régulation pour les freiner. Et à cet instant, il est impossible de ne pas rapprocher cette analyse de celle d’un autre intellectuel, Jacques Attali, qui s’inquiète lui aussi de la tournure prise aux États-Unis… Mots-Clés : Médicis, Florence, fugueur, Allemagne, Rothschild, Angleterre, familles pétrolières, Moyen-Orient, Etats-Unis, institutionnalisé, Rockefeller, Carnegie, Morgan, Zuckerberg, retours sur investissement, marchés publics, lois favorables, fiscalité avantageuse, échange, Trump, prédécesseurs, partenaire, milliardaires, pion, élites économiques, rival, création, cryptomonnaie, dollar, preuve, domination, alliés, duel au sommet, scénarios, pouvoir, soutien populaire, influence, riches, mécènes, obstacles, victimes, Chine, Jackman, silence, Russie, Khodorkovski, emprisonné, oligarques, empire mondial, dépendance, États-Unis, influence, maîtres, Washington, monde, dilemme, terrible, bataille, adversaires, compromis, affrontement, duel, Titans. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 12 Feb 2025 | L’Europe et l’intelligence artificielle : un grand saut ? Ou un saut dans le vide ? | 00:03:57 | |
C’est une bataille mondiale passionnante, celle de l’intelligence artificielle. L’Europe, clairement, se retrousse les manches et annonce 200 milliards d’euros pour rattraper son retard face aux Etats-Unis et à la Chine. Alors avant de crier victoire, creusons un petit peu, car tout n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. Affaire à suivre. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a donc lancé la charge : "La course est loin d’être terminée" a-t-elle déclaré lors du sommet de l’intelligence artificielle à Paris qui vient de se clôturer. Son objectif est de faire de l’Europe un leader mondial. Alors, sur les 200 milliards d’euros annoncés, 50 viendront des fonds publics européens et 150 de grandes entreprises comme Airbus ou Siemens. Encore une alliance, donc entre le privé et le public qui est ambitieuse, très ambitieuse. Et la France, qui est le pays hôte, n’est pas en reste puisqu’Emmanuel Macron a annoncé 100 et 9 milliards d’euros d’investissements pour renforcer l’effort européen. On sent bien l’envie de rivaliser avec les géants américains et chinois. Mais voilà, tout le monde n’est pas convaincu par ces chiffres. Eric Sadin, par exemple, philosophe et auteur, a organisé en parallèle un contre-sommet intitulé "Pour un humanisme de notre temps". Son objectif, c’est montrer l’envers du décor. Et selon lui, cette course à l’intelligence artificielle est une gigantesque messe propagandiste. Orchestrée par qui ? Et pour faire quoi ? Mots-Clés : barons de la tech, valeur boursière, politiques européens, techno positivisme aveugle, bénéfices économiques, impacts sociétaux, culturels, civilisationnels, oubliettes, réunion de lobbyistes, tabac, vertus, cigarette, tableau, différencier, intelligence artificielle éthique, IA Act, cadre réglementaire, unique au monde, vice président, américain, J. Evens, freiner, innovation, philosophe Eric Sadin, illusion, innovation, réglementation, déshumaniser, société, Paris, chance, révolution technologique, risque, course aveugle, impacts humains, équilibrer, innovation, réglementation, illusion, construction, ingénieurs, citoyens, vigilants et curieux, feuilletons. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 13 Feb 2025 | Fin de la loi anti-corruption aux USA, quand soudoyer devient un acte patriotique | 00:03:33 | |
Donald Trump réinvente le business à l’américaine : fini les règles, place aux deals. En suspendant une loi emblématique contre la corruption, il transforme les pots-de-vin en stratégie patriotique. Ethique ou cynisme, pourquoi le Make America Graisse Again n’a jamais été aussi percutant ? Focus sur le business à l’américaine, et qui dit business, dit forcément Donald Trump. Cette fois, le maître des deals a décidé de donner un coup de balai à une vieille loi, le Foreign Corrupt Practices Act ou FCFP pour les intimes. Cette loi, promulguée en 1977, interdisait aux entreprises américaines de soudoyer des fonctionnaires étrangers. Une loi anti pots-de-vin mais pour Trump, et bien, ça, c’est du passé, de l’histoire ancienne, un frein au business. D’un coup de stylo, il vient de suspendre son application. Pour quelles raisons ? Pourquoi s’embarrasser de règles quand le reste du monde joue déjà ? À qui glissera l’enveloppe la plus dodue ? Mots-Clés : traduction, entreprises américaines, compétitives, éthique, business, décret, graisser la patte machine économique, lubie, mandat, loi, anticorruption, sécurité nationale, soudoyer, fonctionnaire étranger, contrat, monde, accord, Richard Nephew, coordinateur, arme précieuse, législation, immoral, inefficace, perte sèche, Transparency International, ONG, sonnette d’alarme, champion, éthique, classement mondial, ministre de la Justice, Pam Bondi, fidèle, allié, enquête, cartels, gangs, transnationaux, méchants, opportunistes, message, corruption, stratégie. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 14 Feb 2025 | Donald Trump et Vladimir Poutine sont autour de la table de négociation. | 00:04:02 | |
Donald Trump a pris son téléphone pour discuter pendant 1,5 h directement avec Vladimir Poutine. Une conversation entre les deux hommes forts, et personne d’autre. Pas d’Europe, pas de Zelenski. Résultat, Kiev et les capitales européennes ont découvert la nouvelle en même temps que nous, simples citoyens, via un communiqué de Trump.
Là où Trump frappe fort, c’est en imposant ses termes sans détour. Il a déjà offert à Vladimir Poutine deux cadeaux monumentaux. Un, l’Ukraine n’entrera jamais dans l’OTAN. Deux, les territoires occupés par la Russie ne reviendront pas sous contrôle ukrainien. Et ce n’est pas fini. Trump exige maintenant que Kiev rembourse l’aide américaine. Comment ? En cédant ses richesses minières. Oui, vous avez bien entendu : 500 milliards de dollars en nature pour équilibrer les comptes.
Alors Trump, clairement, n’est pas là pour plaire, il est là pour imposer sa vision. Il a déjà démontré qu’il préfère les solutions expéditives. Il prétend avoir fait la paix à Gaza en zappant les Palestiniens. Aujourd’hui, il applique la même méthode en Ukraine, sans consulter ni Kiev, ni la Commission européenne, ni les capitales européennes.
Et les Européens, évidemment, ils crient à l’injustice. Mais soyons sérieux, les options européennes sont limitées, presque risibles. Se réarmer massivement, cela coûterait des centaines de milliards. Produire du matériel militaire à grande échelle ? Il faudrait des années pour le faire. S’opposer frontalement aux Etats-Unis ? Impensable.
L’adage se confirme : quand vous n’êtes pas autour de la table des négociations, c’est bien que vous êtes au menu.
--- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 17 Feb 2025 | Guerre en Ukraine, pourquoi Trump veut-il court-circuiter l’Europe ? | 00:04:35 | |
Trump a affirmé pouvoir arrêter cette guerre en 24 heures. Trump négocie directement avec Moscou en évinçant les Européens alors que nous sommes les premiers concernés par cette guerre en Ukraine. Pourquoi Trump a-t-il une autre lecture sur l origine de ce conflit ? Quel est son plan ? Depuis le début de la guerre en Ukraine, la culpabilité de Vladimir Poutine semble évidente. Pourtant, une autre lecture émerge depuis plusieurs mois, portée notamment par Jeffrey Sachs, économiste renommé et reprise d’ailleurs par Donald Trump. Leurs arguments : ce conflit serait le résultat d’erreurs stratégiques occidentales. La première la sortie des États-Unis du traité ABM, traité ABM Antibalistiques Missiles Treaty signé en 1962 avec l’URSS. Ce pacte empêchait le déploiement de bouclier antimissile à grande échelle. Et la seconde, l’expansion de l’OTAN. Une vision troublante, mais qui mérite qu’on s’y attarde, vu notamment les conséquences dramatiques sur le plan humain et sur le plan économique... Mots-Clés : Moscou, unilatéralement, équilibre, terreur, Washington, systèmes, neutraliser, missiles, confiance stratégique, provocation directe, élargissement, Est, promesse, Gorbatchev, retrait, bouclier, capacité, dissuasion nucléaire, russe, vulnérable, attaque préventive, parole, 1999, Pologne, Hongrie, République tchèque, Etats baltes, progression, encerclement militaire, inacceptable, Ukraine, pays, historique, ligne rouge, encerclement, missiles, Cuba, frontière, crise des missiles, guerre nucléaire, menace, équivalent, Mexique, Canada, alliance militaire, hostile, Washington, réaction, critique, analyse, intellectuels de gauche, administration, Biden, défier, tensions, plan, Kiev, pragmatisme, faits concrets, mépris, avertissement, climat explosif, excuse, Poutine, erreurs stratégiques, Occident, complices, éclairage, justifier, injustifiable. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 18 Feb 2025 | Industrie de la Défense en Belgique, le jackpot wallon garanti ou redistribution forcée vers la Flandre ? | 00:03:43 | |
C’est la question qui dérange et qui n’est pas politiquement correcte. En Belgique, l’industrie de la Défense est surtout localisée en Wallonie. Avec le lâchage des Américains, la Wallonie devrait profiter des investissements à réaliser en matière de défense. Oui, sauf que le ministre de La Défense est Théo Francken, un nationaliste flamand qui tient le chéquier. Il y a quelques années encore, parler d’industrie de la défense, c’était comme parler d’armement nucléaire dans une réunion Greenpeace : malaise général. Aujourd’hui, c’est open bar. On filme au sein des usines de la Défense, on applaudit et on serre des mains au vu et au su de tout le monde. La guerre en Ukraine a transformé ce secteur en star du business. En réalité, l’invasion de l’Ukraine a été une sorte de plan marketing gratuit pour toute l’industrie de la défense en Europe. Et devinez qui se frotte les mains ? La Wallonie, parce que si on parle d’armement en Belgique, on parle de FN, Herstal, de John Cockerill et bien d’autres entreprises. Un secteur qui pèse lourd et qui jusqu’ici est encore largement dominé par le sud du pays. Quant à la Flandre, elle est plus discrète sur le sujet. Enfin, pour l’instant. Je dis pour l’instant parce que coup de théâtre, si je puis dire, c’est maintenant un ministre N-VA, Theo Francken, qui pilote la Défense. Et là, certains commencent à s’inquiéter. Pourquoi ? Mots-Clés : projet d’investissement, équivalent, exemple, port de Bruges, années 60, état, milliards, francs belges, Wallons, barre chocolatée, compenser, menu gastronomique, PIB, Américains, part du gâteau, ministère de la Défense, guerre en Ukraine, ministère, industrie, erreur, séparatisme, Belgique, euros, iconoclaste, renforcer, région, autonome, usines, savoir faire, carnets de commandes, mission, réécrire, règles, imposer, sites d’exploitation, budgets, bras de fer politique, répartition, portefeuilles ministériels, gouvernement Arizona, francophones. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 19 Feb 2025 | Contrôle des métaux stratégiques, la guerre cachée des USA et de la Chine | 00:03:41 | |
Derrière l’Ukraine, une guerre invisible fait rage : celles des métaux stratégiques. Trump, Poutine, Pékin..., tous veulent le contrôle des ressources qui façonnent l’avenir. Qui dominera l’économie de demain ? Plongeons dans les coulisses d’un affrontement explosif. On oublie les discours grandiloquents sur la démocratie et la géopolitique. Parce que derrière les discussions entre Trump et la Russie, il y a une histoire bien plus pragmatique : une guerre des métaux, une bataille économique féroce où les Etats-Unis et la Chine s’affrontent pour sécuriser les matières premières stratégiques. Trump ne fait rien au hasard. Ce qu’il veut, c’est assurer l’indépendance des Etats-Unis en récupérant les ressources qui comptent, celles qui font tourner la technologie, l’industrie militaire et l’économie du futur. Et ça, ça passe par les terres rares et autres métaux critiques. Pour Trump, c’est toujours la même logique. Le Groenland, il voulait l’acheter non pas pour ses paysages enneigés, mais pour ses minerais stratégiques. Le canal de Panama, il veut contrôler la route maritime, un point clé du commerce mondial et notamment pour freiner l’expansion chinoise. Et pour l’Ukraine alors ? Il a suggéré que les Etats-Unis continuent d’aider militairement l’Ukraine, mais en échange de 500 milliards de dollars de terres rares. Rien que ça. Alors ces terres rares, c’est quoi exactement ? Mots-Clés : smartphone, batteries, voitures électriques, missiles, guidage laser, avions de chasse, F35, fleuron de, aviation militaire, sous-Marin nucléaire, classe, Virgin. Plus de quatre tonnes, technologie, armement moderne, raffinage mondial, Chine, Pékin, contrôle, marché, prix, Washington, dépendant, opportunité, réserves, trésor, terres rares, Ukrainien, zones occupées, bluff, diplomatique, soutien, jackpot, minier, lithium, titane, graphite, ressources indispensables, high-tech, conflit, Kiev, Moscou, guerre économique, fidèle, crise, opportunité, sécuriser, ressources, dépendance, renforcer, hégémonie, discours, souveraineté, ressources, intérêts économiques, politique internationale. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 20 Feb 2025 | Inflation, chaos et méfiance mondiale : le vrai coût des errements de Trump | 00:04:07 | |
Trump va bientôt découvrir qu’il vit dans l’illusion du retour en arrière. Il a juste oublié une chose : aucun pays aujourd’hui ne peut fabriquer un iPhone tout seul. Démonstration de l’absurdité de la politique de Donald Trump à travers l’exemple du smartphone d’Apple. Regardez bien votre iPhone. Vous l’avez peut-être acheté dans une boutique Apple aux Etats-Unis, en Europe, en Asie, que sais-je ? Mais ce bijou de technologie n’est pas vraiment américain. Son écran vient de Corée du Sud, ces puces de Taïwan, sa batterie du Japon, son assemblage de Chine… Apple, l’une des entreprises les plus emblématiques des Etats-Unis, n’existe que grâce à un réseau mondial tentaculaire. Une alchimie parfaite entre des dizaines de pays et Trump veut casser cet équilibre. 60% de taxes sur les importations chinoises, des surtaxes sur les voitures mexicaines et canadiennes, un protectionnisme à coups de marteau qui prétend ramener l’Amérique à une époque où tout était fabriqué sur son sol. Seulement voilà, cette époque n’a jamais existé. L’économie moderne repose sur des écosystèmes interconnectés et pas sur des blocs nationaux fermés… Mots-Clés : Thomas Friedman, éditorialiste, vedette, New York Times, résumé, casser, chaînes d’approvisionnement, coûts, ralentir, innovation, affaiblir, imposer, tarif, humeurs, plan cohérent, protéger, industrie américaine, caisses de l’État, lutte, fentanyl, drogue, ravage, population, stratégie, chefs d’entreprise, inquiets, Jim Farley, PDG, Ford, courage, patrons, tarif, importations automobiles, fabriquer, voiture, acier, plastique, réseau complexe, fournisseur, pièces, technologies, frontières, microprocesseurs, intelligence artificielle, vaccins, produit, écosystème global, ARN message, Covid 19, record, coopération mondiale, réseaux, innovation, pénaliser, commerce, confiance, règles du jeu, stables, exemption, explication rationnelle, chaos, certitude, partenaire, imprévisible, instabilité, inflation, baisse, taux d’intérêt, Banque centrale, crédit, investissement, coût de la vie, électorat, ouvrier, scène internationale, tombe, humilier, alliés, européens, président ukrainien, fragiliser, Otan, signal, désastre, Asie, Japon, Indonésie, Australie, défendre, Taïwan, invasion chinoise, confiance, partenaires économiques, stratégiques, pions, coup de génie. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 21 Feb 2025 | Donald Trump a trouvé un moyen de rassurer la Bourse américaine | 00:03:55 | |
La bourse est comme un funambule. Tant qu'elle avance, tout va bien. Mais dès qu'elle vacille, il lui faut un filet de sécurité.
Alan Greenspan, l'ancien patron de la banque centrale américaine, avait compris ça mieux que personne dans les années 90-2000. Dès que les marchés boursiers déprimaient il baissait les taux d'intérêt pour relancer la machine. Résultat, les investisseurs savaient qu'en cas de chute boursière, la banque centrale américaine serait là pour les rattraper. On a appelé ça le Greenspan Put.
Aujourd'hui, Donald Trump reprend cette recette, mais avec son propre style. Lui ne contrôle pas les taux d'intérêt mais il a trouvé une autre manière de rassurer la Bourse à travers sa politique économique et ses coups de com.
Mais au fond, c'est quoi un puts? En bourse, un puts, c'est un contrat qui permet de vendre un actif, une action par exemple, à un prix fixé d'avance, même si sa valeur plonge. En gros, c'est une assurance contre les crashs boursiers. Avec Trump, les investisseurs savent qu'ils ont un protecteur qui souffle autant le chaud que le froid.
Jusqu'ici, tout va bien, la bourse monte, les marchés sont confiants. Mais il y a un détail qui intrigue, c'est l'or. L'or, la valeur refuge, grimpe aussi en flèche en ce moment. Pour quelle raison? Parce que certains sentent que ce petit jeu a ses limites. Entre tensions commerciales, dettes records et incertitudes géopolitiques, la bulle pourrait éclater. En fait, le Trump put marche tant que les marchés boursiers veulent y croire. Mais si un jour Wall Street doute, alors il n'y aura peut être plus personne pour amortir la chute.
--- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 24 Feb 2025 | Allemagne : quels défis pour Friedrich Merz, le nouvel homme fort de Berlin ? | 00:04:14 | |
Friedrich Merz peut-il sauver l’Allemagne du déclin ? Bonne question car l’Allemagne vacille. Son industrie souffre, son énergie coûte une fortune, sa population vieillit, et même son automobile est en danger. Fin d’un cycle ou début d’une renaissance ? Après des années d’errance, un nouvel homme prend les commandes depuis dimanche soir. Peut-il redresser la barre ou l’Allemagne est-elle condamnée à décrocher ? Les élections de ce dimanche en Allemagne ont répondu très clairement à la question l’Allemagne est elle en crise ? La réponse est évidemment un grand oui. Et cette crise n’est pas un simple passage à vide, mais une véritable onde de choc qui a frappé toutes les bases de son modèle économique. Imaginez un tabouret à trois pieds, un pied, c’était l’énergie bon marché grâce au gaz russe. Le deuxième pied, c’était le made in Germany qui cartonnait à l’export et notamment en Chine. Et puis le troisième pied, c’était la protection militaire quasiment gratuite des Etats-Unis. Eh bien ce tabouret a volé en éclat et l’économie allemande vacille. Entrons un peu plus dans ce modèle qui s’effondre… Mots-Clés : Résultat, usines, hypercompétitive, maîtrisés, industrie, Europe, invasion, Ukraine, explosion des prix, fermeture, secteurs en difficulté, chimie, sidérurgie, Chine, Pékin, Mercedes, BMW, machines-outils, marché, véhicules électriques, constructeurs chinois, Volkswagen, consorts, pari, énergies renouvelables, nucléaire, système, instable, importations, problème, démographie, vieillir, femme, population, travailleurs, retraites, financer, modèle social, pression, immigration, solution, politiquement, explosif, extrême droite, urnes, atout, dette publique, maîtrisée, Belgique, France, Italie, prudent, PIB, investir, injecter, milliard, moderniser, infrastructures, retard, secteurs d’avenir, intelligence artificielle, batteries, semi-conducteurs, dépenser, scène, patron, CDU, banquier, avocat d’affaires, pragmatique, dur, libéral, credo, bureaucratie, compétitivité, carcan budgétaire, flexibilité, marché du travail, scène internationale, emprunt européen, défense, révolution, dogmes, passé, cycle de croissance. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 25 Feb 2025 | Submerger pour mieux régner, la stratégie du chaos de Trump ou comment anesthésier l’opinion publique | 00:03:52 | |
Vous avez l’impression d’être noyé sous un flot incessant d’annonces, de provocations et de polémiques ? Normal, c’est voulu. Trump et ses sbires appliquent la stratégie du chaos : submerger les médias, inonder l’espace public avec du bruit, de la confusion et des fake news. Objectif : noyer l’opposition, saturer les cerveaux et faire passer ses réformes en douce. Accrochez-vous, on vous plonge dans la tornade. Comment gouverner sans opposition réelle ? Facile, Il n’y a qu’à regarder ce qui se passe tous les jours. Faites comme Donald Trump, noyez l’opposition sous un torrent d’informations, de polémiques et de scandales. Steve Bannon, son ancien conseiller médiatique, l’avait d’ailleurs dit cyniquement et je le cite "les médias sont la véritable opposition. La seule manière de les gérer, c’est d’inonder la zone avec de la merde", excusez-moi de l’expression, mais c’est la sienne. Mission accomplie, depuis son retour au pouvoir, Donald Trump applique cette recette avec une intensité jamais vue. Et il n’est pas seul avec Elon Musk en allié stratégique, la saturation médiatique atteint des sommets. C’est vrai, nous assistons à une avalanche d’informations, un chaos. Mais attention, un chaos maîtrisé. Chaque jour, une nouvelle annonce choc, un décret anti-immigration au petit-déjeuner, une purge de fonctionnaires à midi, menace d’annexer le Groenland avant le coucher. Ajoutez-y un tweet incendiaire, un scandale exagéré, une fake news savamment orchestrée et recommencez le lendemain. Personne ne sait plus où donner de la tête... --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 26 Feb 2025 | De l’Ukraine à Taïwan : quand Trump redéfinit la loyauté américaine | 00:03:47 | |
L'Asie vient de comprendre une chose essentielle : l'Amérique de Trump ne protège plus personne.
À peine réinstallé à la Maison-Blanche, Donald Trump a décroché son téléphone, appelé Vladimir Poutine et s'est mis à négocier un accord pour mettre fin à la guerre en Ukraine, sans impliquer ni l’Ukraine ni l’Europe. Et si Trump est capable d'abandonner l'Ukraine, pourquoi protégerait-il Taïwan ? Pourquoi viendrait-il au secours du Japon ou de la Corée du Sud si Pékin décidait d'en finir avec Taipei ? L'engagement américain en Asie, ce pacte tacite selon lequel Washington défendrait ses alliés en cas d'attaque, vient de voler en éclats.
C'est là qu'intervient une très vieille leçon d'histoire. L’anthropologue Margaret Mead disait que le premier signe de civilisation n'est ni une arme, ni une poterie, ni l'écriture, ni le feu, ni une cité, mais un fémur fracturé et guéri. Dans la nature, un animal blessé meurt à coup sûr. Chez l’homme, un os réparé est la preuve qu'un autre humain s'est arrêté, l'a soigné, nourri et protégé. C'est là que commence la civilisation.
Visiblement, Trump n'a jamais eu de fémur cassé. Pour lui, l'entraide est une faiblesse, les alliances sont un fardeau et les engagements, une option. L'Amérique, autrefois pilier du monde libre, n'a plus rien à offrir à ses alliés, si ce n'est des accords de marchands de tapis avec des autocrates. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 27 Feb 2025 | Elon Musk : le nouveau pire ennemi de Tesla | 00:03:11 | |
Elon Musk aime le chaos, et il en a fait une stratégie. Sauf que cette fois, c'est Tesla qui en paie le prix.
En trois mois, l'action Tesla s'est effondrée de 36 %. Mais ce n'est pas seulement en Bourse que la marque vacille : elle ne séduit plus. Alors qu’en Europe, le marché de l'électrique explose avec une croissance de 34 % en janvier, les ventes de Tesla ont chuté de 40,5 %.
Les raisons de cette baisse sont multiples. D'abord, Tesla n'a plus la cote, car elle ne propose plus d’innovations marquantes, tandis que les marques chinoises comme BYD ou MG Motors offrent mieux et moins cher. Ensuite, le marché de l’occasion est en crise : une Tesla achetée neuve aujourd’hui aura déjà perdu 30 % de sa valeur l’année suivante. Enfin, sous l’impulsion de Musk, les prix changent constamment, et plus personne ne sait à quoi s’attendre.
Au fil du temps, Musk est devenu le pire ennemi de Tesla. Depuis son rachat de Twitter en 2022, il se met progressivement tout le monde à dos, notamment en soutenant Trump, en finançant l’extrême droite en Europe et en enchaînant les déclarations polémiques. Résultat : son image de visionnaire, qui faisait vendre des Tesla par millions, s’est effondrée. Musk est devenu toxique, et Tesla plonge en Bourse.
Mots-clés : dollars, bilan, part de marché, dégringolade, futur, Modele Y, Cybertruck, instabilité, VRP, publicité, pub, plateforme, politique, baisse
--- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 28 Feb 2025 | L'Europe s'unifie contre la menace trump | 00:03:43 | |
L'Europe se serre les coudes. 2020, le COVID, on mutualise les dettes. 2022, Poutine envahi l'Ukraine, Berlin triple son budget militaire. 2024, Trump menace de lâcher l'OTAN, insulte l'Europe et taxe à tout va. Et, miracle, Paris, Berlin, Varsovie, Londres, Madrid, Rome commencent à parler le même langage, celui de la puissance.
Merci Donald Trump de nous forcer à briser les tabous. Premier tabou : l'Europe ne peut pas avancer à 27. Très bien, avançons avec ceux qui en ont les moyens et la volonté. La réunion de Paris, ici en février, a montré la voie. Une alliance militaire européenne se dessine avec ou sans les grincheux. Merci Donald Trump de nous rappeler que défendre un continent, ça coûte 250 milliards d'euros par an pour être exact. C'est le prix de notre indépendance militaire. Merci Donald Trump de nous forcer à ouvrir les yeux sur notre propre puissance.
Merci Donald Trump de fulminer contre notre excédent commercial de 150 milliards d'euros avec les Etats-Unis. Nos Airbus, nos voitures, notre industrie vous envahissent et ça vous rend fou. Mais si vous nous attaquez autant, c'est bien parce que nous sommes un adversaire de taille et que vos produits nous plaisent moins. Merci Donald Trump de nous bousculer, parce qu'au fond, l'Europe c'est un petit peu comme la Belgique en taille XXL. Brillante, inventive, prospère, mais toujours en train de douter d'elle même, toujours persuadée d'être petite alors qu'elle pèse plus lourd que n'importe quelle rivale. Et peut-être qu'avec vous, Donald Trump, l'europe va enfin s'en rendre compte et se tenir debout.
--- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 10 Mar 2025 | Banquière des Etats-Unis, cliente n°1 de la Chine,pourquoi l’Europe est toujours en train de douter ? | 00:03:52 | |
L’Europe, cette puissance économique qui refuse de se voir comme telle. Ce banquier qui alimente les déficits américains. Ce client VIP qui fait tourner l’industrie chinoise. Et pourtant, toujours ce réflexe de soumission, ce complexe d’infériorité. Nous prêtons aux États-Unis pour qu’ils financent leur train de vie impérial. Nous sommes le premier client de la Chine, sans qui son économie s’effondrerait. Nous avons un PIB dix fois supérieur à celui de la Russie, qui fait trembler nos dirigeants au moindre discours martial. Et malgré cela, nous passons notre temps à quémander, à supplier Washington de nous défendre, à subir Pékin et à craindre Moscou. À quel moment avons-nous décidé d’être la marionnette de l’ordre mondial ? Mots-Clés : Colosse, parapluie militaire, augmentation, capitaux européens, Washington, investissement, subvention, armes, chèques, dette publique, déficit commercial, millions, habitants solvables, Pékin, produits chinois, usines chinoises, marché européen, soumettre, règles, client, imposer, géant de pacotille, PIB, production mondiale, ministre, polonais, pays, écraser, Ukraine, intimider, erreur, milliards, défense, argent, bâtir, industrie militaire, autonome, bureaucratiser, armée, fiasco, prévisions, croissance, récession, décisions, chaotique, Nasdaq, Bourse, valeurs technologiques, protectionnisme, résultat, marchés, panique, déficit américain, risque, tourmente, banquier, aveugle, empire, vacille, puissance, technologie, influence commerciale, créancier, mirage, puissance mondiale. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 11 Mar 2025 | Des berlines contre des blindés, la réponse sécuritaire de l’Allemagne face à Trump | 00:03:39 | |
Les Allemands ne peuvent plus vendre aussi facilement leurs berlines, alors ils vont se mettre à vendre des blindés. Cette phrase très forte, lâchée par un grand patron français et reprise par mes confrères du Financial Times, résume à elle seule le séisme qui secoue l’Europe. Et ce séisme a un nom Donald Trump ! Trump, l’homme qui a menacé l’OTAN, qui a courtisé la Russie, attaqué l’Union européenne à coups de tarifs douaniers et encouragé les populistes sur le Vieux continent, pourrait donc bien décrocher malgré lui le titre de plus grand artisan de l’unité européenne depuis des décennies. Alors pourquoi ? Mais parce qu’au lieu de s’effondrer sous la pression, l’Europe se ressoude. Pas par amour, non, mais par instinct de survie, comme le démontre très bien le Financial Times. Alors, première secousse la défense : jusqu’ici, vous le savez bien, les Européens vivaient sous le parapluie militaire américain, confortablement installé dans l’illusion d’une protection éternelle. Et puis Trump a commencé à traiter l’OTAN comme un service d’abonnement qu’il pourrait donc couper à sa guise sur un coup de tête. Le résultat, c’est que l’Union européenne met sur la table 150 milliards d’euros pour renforcer son industrie de défense et réduire sa dépendance aux armes et aux technologies américaines. Et donc, l’Allemagne, qui a été longtemps pacifiste par nécessité, voit désormais l’intérêt économique de ce virage… Mots-Clés : berlines, blindés, dette commune, hérésie, pandémie, Covid 19, dogme, rigueur budgétaire, dollar, stable, girouette, tempête, Berlin, changer de ton, marché obligataire, européen, euro, alternative, Brexit, Royaume-Uni, Union européenne, Amérique, Londres, Keir Starmer, Emmanuel Macron, question ukrainienne, alliance militaire, tabou, débat explosif, disputes, gestion, milliards, douleur, contrainte, crises, union monétaire, naissance, construction, chaos, césarienne, rôle de catalyseur, Prix Nobel de la paix, Charlemagne, récompense, unité. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 12 Mar 2025 | Chute des marchés boursiers, Wall Street vacille et Trump reste de marbre | 00:04:07 | |
La Bourse va mal. Elle vient de passer de l’euphorie au chaos. Merci qui ? Merci Trump qui apparaît comme une sorte de tigre en papier ! C’est une expression qui est très à la mode en bourse : les Trump Trade. Alors c’est quoi un Trump trade ? C’est un pari financier basé sur l’idée que la politique économique de Donald Trump va inévitablement faire grimper certains actifs. Et c’est vrai que lors de son premier mandat, les marchés avaient identifié les placements dits gagnants actions américaines et plus précisément les valeurs de la technologie, sans oublier l’action Tesla, le Bitcoin et bien entendu le dollar. C’est vrai que le retour de Trump à la Maison-Blanche a ravivé cet espoir. Les Trump Trade étaient donc de retour. Il fallait miser sur les actions américaines dopées par son programme de baisse des impôts, se jeter sur la tech, soutenue par un président pro business, acheter ou plutôt charger du Tesla parce que Musk et Trump, c’est l’alliance du capitalisme triomphant, accumuler du bitcoin et pour les plus téméraires, acheter de la crypto Trump, parier sur le dollar, symbole de la toute-puissance des Etats Unis. Mais voilà, les chiffres sont violents et montrent que la bourse se méfie de Trump. La preuve, le Dow Jones a enchaîné les pertes moins 3% sur les deux premiers jours de la semaine. Le S&P 500, donc l’indice le plus fiable de la Bourse, a abandonné 7% depuis l’investiture de Trump. Le Nasdaq, donc la Bourse des valeurs technologiques, vit sa pire séance depuis 2022… Mots-Clés : jackpot. D’ailleurs, investiture, euphorie, Wall Street, réalité, guerre commerciale, marche forcée, taxes, Chine, menaces, Canada, Mexique, surtaxe, acier, aluminium, revirements incessants, sanctions, incertitude, consommation américaine, ralentir, achats, voyages, investissements, ridicule, consommateurs gauchistes, plongeon, milliards, mandat, épargne, records, chaos, verdict, âge d’or. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 13 Mar 2025 | USA : les investisseurs s'inquiètent, le résultat de la bêtise des uns et de la cupidité des autres | 00:03:42 | |
Un Jean Luc Melanchon serait-il le véritable locataire de la Maison Blanche ? On pourrait le penser car les amis milliardaires de Donald Trump ont perdu 200 milliards de dollars depuis qu’il est entré à la Maison Blanche. Le Président reste de marbre, les marchés montent et descendent, ça ne l’inquiète pas. Ils étaient venus, ils étaient tous là, les grands manitous de la finance et de la tech, les poches pleines d’espoirs et de dividendes. Souvenez-vous, à l’investiture de Donald Trump, ils savouraient déjà le retour d’une Amérique great again, en tout cas pour leur portefeuille. Un mois plus tard, la gueule de bois est sévère. 200 milliards de dollars envolés, le cadeau de bienvenue du président à ses alliés milliardaires, une bourse en chute libre et un marché sous tension. Comme quoi, la bourse est encore plus efficace que Jean-Luc Mélenchon pour taxer la bêtise des uns et la cupidité des autres. Wall Street était habitué à voir Trump, en tout cas durant sa première législature, s’affoler à la moindre baisse des marchés. Et donc logiquement, vu que la bourse va mal, on attendait une intervention divine, une sorte de garantie contre la baisse que les financiers ont appelée le "Trump spot", moment où la banque centrale américaine intervient pour calmer les marchés en cas de panique. On pensait que Trump, soucieux de la performance boursière, agirait donc aussi au premier signe de faiblesse. Taratata, cette fois-ci, rien du tout. Donald Trump ne bouge pas. Il se fout de la bourse. Le président garde son cap, décidé visiblement à chambouler l’ordre économique mondial… Mots-Clés : hausses, droits de douane, annonces, Ukraine, rassurer, investisseurs, marchés, revirement, indice, S&P500, sommet, Nasdaq, valeurs technologiques, géants de la tech, action, direction, hausse, vaciller, Apple, Microsoft, Nvidia, Google, Amazon, Meta, Tesla, chute, bear market, financiers, marché baissier, sommet récent, Elon Musk, fidèle, allié, milliards, dollars, fortune, riche, monde, cryptos, Bitcoin, Ethereum, chute libre, Coinbase, réveil, brutal, industrie, relocaliser, pertes financières. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 14 Mar 2025 | L’or brille, mais pas assez ! | 00:03:55 | |
L’or est censé être la valeur refuge ultime, un actif intemporel qui protège de l’inflation, des crises et des secousses boursières. Pourtant, alors que les marchés actions sont en train de dévisser, l’or n’a pas explosé à la hausse, comme beaucoup l’attendaient.
Pourquoi le métal jaune ne bondit-il pas alors que tout le reste s’effondre ? Pour comprendre cette "stagnation", il faut regarder du côté d’un phénomène bien connu des investisseurs, mais rarement évoqué dans les médias : les appels de marge. Quand un investisseur achète des actions ou des matières premières à crédit, il doit déposer un certain montant en garantie, appelé la marge. Mais si les marchés chutent brutalement, son courtier lui demande de remettre du cash immédiatement, faute de quoi sa position sera liquidée de force. C’est ça l’appel de marge. Et là, c’est le coup de stress. Il faut trouver du cash rapidement. Et quoi de plus facile à vendre que de l’or ? Résultat, plutôt que de monter, l’or est vendu en urgence pour couvrir les pertes ailleurs.
La moralité c’est que, quand tout s’écroule, l’or peut être vendu dans la panique à court terme. Mais l’or a toujours su rebondir et reprendre sa place de valeur refuge une fois la tempête passée. Au-delà des jeux de marché, l’or s’apprête aussi à vivre un moment hautement médiatique. Donald Trump et Elon Musk prévoient une visite très commentée à Fort Knox, là où les États-Unis stockent leur or. L’objectif affiché est de rassurer le public sur la présence effective de l’or américain.
Cette opération peut-elle influencer les cours de l’or ? C’est vrai que rétablir la confiance dans les réserves américaines pourrait en tout cas, à court terme, rassurer les investisseurs et stabiliser le marché. Mais l’enjeu est ailleurs. Aujourd’hui, ce sont les banques centrales des pays émergents qui dictent réellement la tendance en achetant massivement du métal jaune pour justement se protéger du dollar.
Pour comprendre le calme relatif de l'or, il faut évoquer le piège caché des appels de marge. un phénomène connu des investisseurs mais peu commenté par les médias ! Amid nous en dit plus --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 17 Mar 2025 | Problème du réarmement belge : quelles options et comment financer ? | 00:04:09 | |
La Belgique veut se réarmer, mais comment et surtout avec quel argent alors que les caisses de l’Etat crient famine ? Quelles sont les options sur la table du gouvernement et qui va payer la facture ? L’Europe se réarme et la Belgique suit évidemment le mouvement. Objectif du gouvernement belge atteindre 2% du PIB pour la défense dès cet été. C’est un sacré bond quand on sait qu’en 2024, on en était encore à 1,31% du PIB. Alors concrètement, ça veut dire trouver 3,8 milliards cette année et 17 milliards sur la législature. Mais avec un déficit déjà en roue libre. La vraie question, c’est qui va payer la facture ? Alors jusqu’ici, la Belgique comptait sur l’OTAN et surtout sur la protection américaine pour assurer sa sécurité. Mais c’est fini la tranquillité, entre les menaces russes et l’incertitude sur la politique américaine, l’Europe n’a plus le choix, elle doit se défendre seule. Résultat, la Commission européenne sort le chéquier, comme d’ailleurs le reste du continent. Mais au-delà du montant, la véritable question c’est comment on va dépenser cet argent ? Acheter des chars et des avions de chasse, est-ce vraiment ce dont un petit pays comme la Belgique a besoin ? Ou serait il plus malin de miser sur la cybersécurité, sur le renseignement ou sur les infrastructures critiques ? Comment donc financer cet effort militaire alors ? Mots-Clés : piste, vendre, bijoux de famille, idée, participations de l’Etat, Proximus, Belfius, BNP Paribas Fortis, encaissé, dividendes, marge, avenir, solution, court terme, règle, durée, dette, critères, déficit, rembourser, taux d’intérêt, piège. Option, subventions, dépenses sociales, efficacité, services publics, logique, explosé, milliards, niche fiscale, emploi, infrastructure, transition énergétique, impact, croissance, entreprises, échelle, pays, booster, problème, achats militaires, Etats-Unis, autonome, dépendante, industrie de la défense, américaine, réinvestir, cyber, renseignement, technologies stratégiques, défense, financer, actifs publics, impôts, enjeu, complexe. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 18 Mar 2025 | L’Europe doit s’affranchir militairement des USA, l’exemple édifiant du F35 | 00:03:38 | |
Et si les avions de chasse F-35 étaient comparables à des iPhones en mode contrôle parental américain ? La remilitarisation de l’Europe coûtera des milliards, c’est sûr. Mais elle pourrait aussi avoir des effets positifs, des effets entraînants sur l’économie. Depuis toujours, les innovations militaires ont débordé sur le civil, que ce soit Internet, le GPS, les ailes en carbone des avions ou les satellites de communication, ce sont autant d’avancées qui sont d’abord nées dans des laboratoires de défense avant de transformer notre quotidien. Mais pour que cet investissement bénéficie à l’industrie européenne, encore faut-il que cet armement soit européen. Or, aujourd’hui, une grande partie des nouveaux avions de chasse commandés par onze pays européens sont des F-35 américains. Et ces appareils posent un véritable problème de souveraineté. Pour quelle raison ? Mots-Clés : hypersophistiqué, surpuissant, dépendant, écosystème, centralisé, maintenance, mise à jour, pièces détachées, géré, centre informatique, base, Eglin, Floride, Washington, désaccord, verrou, fichiers, missions, avion, cibles, défenses ennemies, naviguer, territoire hostile, validé, pays, européen, générer, patron, Airbus Defence and Space, Michael Collins, Danemark, Groenland, menace, décoller, contrôle indirect, Washington, mise en œuvre, clics. Résultats, Résultats, fichiers, mises à jour, Israël, État hébreu, exception, constat, Canada, révision, contrat, Portugal, alternative, industries, dépenses militaires, investir, technologies, produire, avions de chasse, systèmes de défense, garantir, souveraineté technologique, armées équipées, iPhones, mot de passe. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 19 Mar 2025 | Jackpot à 1 milliard pour EsoBiotec, l'exemple d'une success-story wallonne ! | 00:03:32 | |
Une start-up de la biotech wallonne de 13 personnes seulement, fondée il y a 5 ans à peine, va se faire racheter pour 1 milliard d’euros par AstraZeneca. C’est la preuve que le secteur wallon de la Biotech a encore un bel avenir. Dans une actualité morose, ce rachat d’une pépite wallonne montre que la science réalise d’énormes progrès contre la lutte contre le cancer mais cela donne aussi un formidable coup de boost au moral. Une superbe victoire économique pour la Wallonie, explications. Dans cette ambiance plutôt morose où les mauvaises nouvelles économiques s’accumulent, la géopolitique est sous tension, où on a parfois l’impression que rien ne va plus, on va parler d’une belle histoire qui redonne le sourire et qui montrent que l’innovation et l’audace payent, même et surtout en Wallonie. Vous avez sans doute entendu dire que le secteur de la biotech était en crise chez nous : levées de fonds sont plus compliquées, certaines boîtes souffrent, l’âge d’or est derrière nous. Et puis voilà qu’une start-up wallonne, boîte fondée en 2020 de treize personnes à peine, met tout le monde d’accord en se faisant racheter pour pratiquement 1 milliard de dollars par AstraZeneca (montant qui se fera en deux phases). Le nom de cette entreprise c’est EsoBiotec et son innovation, une approche révolutionnaire contre le cancer transformé… Mots-Clés : grand public, corps, patient, usine, cellules tueuses, tumeurs, injecter, laboratoire, système immunitaire, patient, générer, traquer, éliminer, médecin, formation, résultats cliniques, mastodonte, multinationale pharmaceutique, chéquier, pépite, technologie, maladie, auto-immune, potentiel, révolutionner, histoire scientifique, délocalisation, fuite, Etats-Unis, patron, équipe continue, acquisition, start-up, départ, fonds d’investissement public, wallon, millions d’euros, opération, rachat, recherche, innovation, miracle, généré, emploi, richesse, visibilité, région, nuages, éclats de génie, avenir, bravo, success-story. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 20 Mar 2025 | Orienter l’épargne des Belges vers la défense, une fausse et très mauvaise idée ! | 00:03:44 | |
Mobiliser l’épargne des Belges pour financer le secteur de La Défense ? Arrêtez le sketch ! L’argent des Belges ne dort et n’attend pas d’être dirigé vers le réarmement. Arrêtons de faire croire à la population qu’il y a un trésor caché qu’on va enfin libérer. On entend souvent et partout en ce moment qu’on va mobiliser l’épargne des Belges ou des Européens pour financer le réarmement de notre bon vieux continent. Franchement, qui croit encore à cette histoire ? Comme si des milliards dormaient bien sagement sur des comptes en banque, en mode on attend patiemment qu’un ministre vienne nous réveiller pour aller sauver l’Europe. Spoiler alert, cet argent ne dort pas. Non seulement il bosse déjà, mais en plus si on le détourne vers l’armement, ça va forcément coincer quelque part. Et ça, bizarrement, personne n’en parle. Mobiliser l’épargne des Belges ou des Européens, ça veut surtout dire en priver d’autres. Premier constat l’épargne des Belges, ce n’est pas un matelas. C’est un moteur. Parce que oui, quand vous mettez votre argent sur un compte d’épargne ou une assurance vie, il ne prend pas des vacances aux Bahamas en attendant des jours meilleurs. Il bosse, il tourne, il finance… Mots-Clés : crédits immobiliers, maison, emprunte, banque, entreprises, PME, machine, crédit financé, projets, infrastructure, transition énergétique, coffre, obligations d’Etat, innovation, parking, autoroute, armement, défense, conséquences, chars d’assaut, missiles, taux d’intérêt, emprunt, cash, transition écologique, énergies renouvelables, tech verte, planète, booster, financement, secteurs, vases communicants, basique, lever de la dette, relouer, budget, impôts, dépenses sociales, niches fiscales, vendre, illusion, cagnotte secrète, déplacement de flux, pans de l’économie, réarmer l’Europe, choix politique, prioritaire, menace, russe, conséquences, final. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 21 Mar 2025 | 5 minutes pour charger la voiture électrique et ... changer le monde ! | 00:03:43 | |
Bonne nouvelle si vous hésitez encore à passer à la voiture électrique à cause de la recharge trop lente, le problème est en passe d’être réglé grâce à BYD, le constructeur chinois qui s’impose comme le plus sérieux rival de Tesla.
Pour une fois, ce n’est pas du bla-bla marketing, c’est une véritable révolution technique. BYD vient de dévoiler cette semaine ce qu’il appelle la Super I Platform. Derrière ce nom un petit peu futuriste, une avancée très concrète : 460 kilomètres d’autonomie en cinq minutes de recharge. C’est plus rapide qu’un plein d’essence ou qu’un passage au drive.
Avec cette technologie, BYD frappe un très grand coup dans l’un des points faibles majeurs des voitures électriques, à savoir la lenteur du rechargement. Et les Chinois n’ont pas seulement gagné en vitesse, ils ont aussi surmonté les défis techniques que ça pose.
Et puis cerise, non pas sur le gâteau, mais sur la batterie, si je puis dire, BYD offre, depuis peu, un système de conduite assistée avancée dénommée God’s Eye, gratuitement sur toute sa gamme. Cette montée en puissance chinoise est aussi le reflet d’un recul technologique de l’Europe.
Pour les consommateurs, c’est un immense progrès. L’obstacle psychologique et pratique du temps de recharge est en train de voler en éclat, de disparaître. Et c’est peut-être ça la véritable bascule vers une adoption massive des voitures électriques. Alors, oui, pour l’instant cette innovation reste réservée au marché chinois, mais le bénéfice, lui, sera mondial.
--- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 24 Mar 2025 | Gare aux rêves assistés par IA, le sommeil une richesse à protéger non pas à optimiser | 00:04:10 | |
Et si le sommeil était le dernier espace que la Big Tech veut conquérir pour nous vendre des choses dont on n’a pas besoin pour épater des gens qu’on ne connaît pas. Comment nous garder dans l’écosystème numérique, même quand nous sommes censés dormir ? L’économie de l’attention, c’est comme ça qu’on l’appelle aujourd’hui est arrivé à sa limite physique économique. "Notre principal concurrent, ce n’est pas une autre plateforme de streaming online comme Disney + ou Apple TV. Non. C’est le sommeil.’’ cette phrase signée Red Hastings, le cofondateur de Netflix, date de 2017 et à l’époque, elle faisait sourire. On la prenait pour une provocation bien marketée, un bon mot pour une conférence. Mais aujourd’hui, elle sonne comme une prophétie. Pire encore, comme un plan stratégique. Car voilà où nous en sommes. Au cours de la dernière quinzaine d’années, notre temps d’écran a littéralement explosé, l’on passe plus de 8 heures par jour à consommer du contenu numérique. Le problème, c’est que pendant que le temps reste figé, le contenu, lui, ne fait qu’exploser. La faute ou le mérite, selon de quel côté vous êtes, revient donc à l’intelligence artificielle générative. Avec Chatgpt, Sora et compagnie, créent une vidéo, un article, un podcast ou une chanson ne prend plus que quelques secondes, le résultat, c’est une avance permanente de contenus nouveaux. Et tous ces contenus veulent la même chose vos yeux, vos oreilles et votre attention et où trouver du temps ? La nuit, évidemment ! C’est pour ça que la phrase de Reid Hastings était prémonitoire. Le sommeil est devenu le dernier bastion à conquérir et la big Tech s’y attaque… Je dédie cette chronique pour ceux et celles qui éteignent encore leur téléphone avant de s’endormir. Bravo ! Vous êtes les nouveaux rebelles. Mots-Clés : site d’information, Marketeer, Américains, chiffre, ados, intraveineuse, Tik Tok, réalité, sommeil, chance, manger, aimer, travailler, faire du sport, humains, journée, applis, dormir, relaxant, méditation, intention, objectif, écosystème numérique, rêves, IA, publicité subliminale, phases paradoxales, en ligne, multi-tasking, multitâche, message, Slack, plateformes payantes, audience, grignoter, gratuit, infini, gâteau, grandir, analyse, Internet, société d’investissement, Bernstein, richesse, protéger, précieux, optimiser, préserver, traqué, connecté, privilège, réservé, élites numériques, détox. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 25 Mar 2025 | Indicateur économique, et si le bonheur national se jouait à table ? | 00:03:49 | |
En effet, oubliez le PIB, les taux d’intérêt ou les plans de relance. Le dernier rapport de l’ONU sur le bonheur révèle une vérité étonnante : les pays les plus heureux ne sont pas forcément les plus riches, mais ceux où l’on mange ensemble. Et si le repas partagé devenait le nouvel indicateur du bien-être économique ? Et si le bonheur d’un pays ne se mesurait pas seulement au PIB mais à la longueur de ses repas. C’est l’un des enseignements les plus frappants du World Happiness Report 2025 publié il y a quelques jours à peine sous l’égide des Nations Unies. Sans surprise, la Finlande reste en tête du classement mondial du bonheur, suivi par les autres pays nordiques, des nations à haut niveau de vie, mais aussi à très forte confiance sociale. Des endroits où l’on rend encore les portefeuilles perdus, même quand il y a de l’argent dedans et où l’on prend encore le temps de s’asseoir autour d’une table. Mais cette année, il y a deux pays inattendus qui font leur entrée dans le top dix : Costa Rica et le Mexique, pourtant, leur PIB par habitant sont très loin de ceux de la Scandinavie. Alors pourquoi est ce que leurs citoyens se déclarent-ils donc aussi heureux ? La réponse des chercheurs, c’est le lien social, notamment à travers la culture du repas partagé, un moment où l’on ne produit rien, où l’on n’achète rien, où l’on prend simplement le temps d’être avec les autres. Et si demain, relancer le repas partagé devenait une véritable politique publique de bien être ? Mots-Clés : Amérique latine, familles, étude, rapport, taille idéale, foyer, maximiser, bonheur, confort matériel, qualité, interactions humaines, anecdotique, portée économique, Jacques Attali, vidéos, Europe, anticapitaliste, quotidien, gratuit, improductif, marchand, productif, lien social, cohésion, sens, modes de vie, modernes, plats industriels, grignotage, restauration rapide, déjeuner, snack, écran, rituel, repas collectif, structure, journée, temps, lien, antidote, atomisation, spectaculaire, plan de relance, efficace, offrir, humain, solide, durable, bonheur, goût, maison, visages familiers, indicateurs, classiques, attention. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 26 Mar 2025 | Propos hostiles à l’Europe, la claque diplomatique de l’équipe Trump ! | 00:03:46 | |
L’Europe est perçue comme un fardeau, comme un client capricieux, dépendant et qui est en plus en retard de paiement. C’est ce que pense l’équipe de Trump et nous le savons depuis hier grâce à une fuite malheureuse à un journaliste américain ajouté par accident dans un groupe confidentiel. Enfin pas tout fait malheureuse car cette fuite est en fait une excellente nouvelle pour les Européens. Désormais, on sait exactement ce que les États-Unis pensent vraiment de l’Europe. Et le constat est dur. Il est frontal, mais il est désormais incontestable. L’Europe n’est plus perçue par les Etats-Unis comme un allié stratégique. Elle est vue plutôt comme un fardeau, comme un client et comme un profiteur. Alors comment est-ce qu’on le sait ? Il n’y a qu’à lire les comptes rendus qui sont un peu partout dans la presse depuis hier sur cette fuite improbable. Une erreur grossière, mais surtout une immense claque diplomatique. L’Europe n’est plus perçue comme un allié stratégique. Paradoxalement, cette brutalité, elle a au moins un mérite : elle va nous réveiller si nous dormions encore, car cette fois, plus personne ne peut faire semblant... Mots-Clés : Signal, messagerie sécurisée, hauts responsables, administration, Vice-Président, ministre de la Défense, Stephen Miller, conseiller, stratégique, résultat, échanges, dévoilés, aperçu brut, non filtré, vision américaine, monde, constat, fardeau, client, facturer, profiteur, intérêts européens, mer Rouge, attaque, Houthis, commerce américain, région, Asie, transit, sécuriser, routes, conseiller, extraction, gains économiques, diplomatie, mépris, structurel, logique commerciale, business, libération, ambiguïté, illusions, puissance, Washington, paiement, bourde, illusions, lucidité, client, sous contrat, Otan, abonnement, prix, augmenter. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 27 Mar 2025 | L’IA nouvelle salariée préférée des employeurs, la génération Z en danger… | 00:04:14 | |
Et si, demain, les jeunes ne servaient plus à rien dans les entreprises ? Plus de stagiaires, plus d’analystes débutants, plus de juniors à former. Pourquoi ? Car l’intelligence artificielle s’empare de leurs tâches et les prive d’avenir, ce n’est plus une hypothèse, c’est une lame de fond que décrit le Financial Times. Imaginez une entreprise sans jeunes recrues, sans juniors, sans stagiaires, un monde du travail où il ne resterait plus que des seniors. Que des personnes expérimentées mais encadrant des intelligences artificielles ultra-performantes, ce n’est pas du tout un scénario de science-fiction, c’est même une alerte lancée par le Financial Times. Un article percutant de la bible du monde des affaires fait part d’un constat assez glaçant : les tâches que l’intelligence artificielle réalise le mieux aujourd’hui sont précisément celles que l’on confie aux débutants, aux juniors, aux stagiaires. Reporting, rédiger une synthèse, préparer une présentation, c’est la base même de l’apprentissage dans les métiers du tertiaire, ces tâches sont en train d’être absorbées massivement par des outils comme Chatgpt. Selon une étude menée par le Brookings Institution, le risque d’automatisation est jusqu’à 5 fois plus élevé pour un analyste junior que pour son manageur, 3 fois plus élevé pour un commercial que pour son directeur commercial. Autrement dit, plus vous êtes jeune, plus votre poste est remplaçable. Et certaines entreprises commencent déjà à en tirer les conclusions avec quelles conséquences ? Mots-Clés : banques d’investissement, cabinets d’avocats, embaucher, juniors, travail, clients, payer, profils, job, attention, maison, entreprise, senior, apprendre, contact, tremplins, talents, Matt Bean, chercheur américain, auteur, livre, Skillshot, tire, sonnette d’alarme, transmission, expert, débutant, millénaire, richesse, métiers, robotisation, chirurgie, progrès, médecins, opportunité, former, revaloriser, apprentissage, logique, compagnonnage, modèle, facturation, élite, surqualifié, pilote, exclus, système, modèle, préindustriel, époque, famille, riche, payer, enfant, apprentissage, aristocratie, technologie, avenir du travail, choix stratégiques faits par les entreprises, conseil. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 28 Mar 2025 | La gratuité de l'IA, une arme de guerre économique pour la Chine ? | 00:04:27 | |
Si la Chine rendait l’intelligence artificielle gratuite, juste pour ruiner et détruire le business des Américains ?
Les Etats-Unis font tout, pour le moment, pour garder leur avance en intelligence artificielle. Les Américains interdisent notamment l’accès aux puces Nvidia à la Chine. Ils posent des barrières technologiques, verrouillent les licences. Bref, ils construisent une véritable forteresse autour de l’IA. La Chine, elle, ne tape pas du poing sur la table. Pas du tout. Elle sourit et répond avec un coup de maître : vous nous bloquez, très bien, nous allons rendre l’intelligence artificielle totalement gratuite.
Cela commence sérieusement à faire transpirer les stratèges de la Silicon Valley parce que ces modèles sont de plus en plus proches, voire totalement équivalents, à ceux d’OpenAI de Google. Sauf que là où les Américains font payer leurs intelligences artificielles, la Chine, elle, les distribue comme des tracts dans le métro. Elle ne contourne pas seulement les sanctions américaines, elle change littéralement les règles du jeu.
Au lieu de courir après les États-Unis, elle tente de les faire trébucher, tomber. Pas en les affrontant directement. En rendant leurs business dépassés, obsolètes. Si ce qu’on vend neuf ne vaut plus rien, le modèle économique des Américains s’effondre. C’est l’arme atomique version numérique.
Dans une partie d’échecs économique, ce n’est pas toujours celui qui a les meilleures pièces qui gagne, c’est parfois aussi celui qui change les règles pendant la partie. Et cette fois-ci, la Chine, elle, a retourné l’échiquier.
Mots clés : AI, intelligence artificielle, pékin chine, etats-unis, silicon valley, openAI, google, guerre, economie, nvidia, ruiner, detruire, business, gratuit, gratuitement, gratuite, puces, interdiction, accès, USA, tencent, stratégie, secrète, Financial Times, affaires, démonstration, puissant, puissance, marché, barrières, technologiques, technologies, verrouillage, licences, forteresse, retournement, spectaculaire, réponse, coup de maître, blocage, les géants chinois, Alibaba, Baidu, secret, modèles, open source, libre, modifiable, adaptable, stratèges, raison, équivalents, Anthropic, paiement, abonnement, distribution, tracts, transparence, numérique, géopolitique, stratégie, deepseek, QWk, ouverture, modèles, monde entier, sanctions américaines, règles, jeu, economie, bourse, course, tomber, business, dépassé, périmé, obsolète, chatGPT, chat, GP4 4, Claude 3, Gemini, paiement, fortunes, marché, zéro, valeur, effondrement, arme atomique, arme de dissuasion massive, coup, génie, guerre, victoire, récolte, monde, développeur, amélioration, entreprise, chercheur, enrichissement, écosystème chinois, réponse économique, piège, chronique, partie, échecs, changement, règles, retournement, échiquier.
Dans cette chronique, Amid Faljaoui nous explique --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 31 Mar 2025 | Trump veut interdire aux entreprises belges et européennes de pratiquer des politiques d'inclusion et d'égalité | 00:03:58 | |
Donald Trump vient encore de dégainer son arme préférée : l’intimidation. Cette fois-ci, ce sont nos entreprises européennes qui sont dans le viseur, et notamment en France. Certaines ont reçu un courrier pour le moins musclé de l’ambassade américaine.
En substance, je vous lis : si vous voulez continuer à travailler avec l’Etat fédéral américain, abandonnez vos politiques de diversité, d’équité et d’inclusion, signé un mystérieux agent contractant basé à Paris. Donc cet agent donne cinq jours pour prouver que nous ne pratiquons aucune forme de discrimination positive. Et si, par malheur, l’entreprise en question a mis en place un programme de diversité, d’égalité et d’inclusion dans ses ressources humaines, ce serait contraire au décret fraîchement signé par Donald Trump, qui estime que ces politiques menacent la méritocratie, menacent la sécurité nationale et probablement aussi, si on l’écoute, les fondements même de l’univers.
Evidemment, l’indignation est totale. Le Medef, le patronat français, parle de dérives. Bercy (le surnom du ministère de l’économie en France) rappelle fermement que ce ne sont pas nos valeurs. Bref, c’est la douche froide diplomatique. Car cette exigence, qui s’applique aussi aux sous-traitants de sous-traitants, va bien au-delà des frontières américaines. C’est, il faut le dire, une tentative d’exportation idéologique à coups de contrats et de menaces.
Quelle serait la meilleure réponse à cette offensive ? C’est de continuer évidemment à défendre nos valeurs, de ne pas renier ce qui fait notre force sous prétexte de contrats juteux. Et surtout, garder la tête froide. L’administration Trump passera. La souveraineté, elle, ne devrait pas plier.
Mots clés : Donald Trump, Maison-Blanche, intimidation, entreprises, européennes, viseur, France, courrier, musclé, ambassade américaine, travailler, Etat fédéral américain, abandon, politiques, diversité, équité, inclusion, courrier, signé, agent contractant, interdiction, interdire, Paris, forme, discrimination positive, programme, égalité, ressources humaines, contraire, décret, signé, menace, méritocratie, sécurité nationale, fondements, univers, indignation, medef, patronat, francais, bercy, dérive, ministère, économie, valeurs, sous-traitants, douche froide diplomatique, exigence, frontières, tentative, exportation, idéologique, idéologie, anti-américains, contrats, menaces, cible, Amérique, états-unis, président, ingérence, guerre, culturelle, culture, idéologie, menace, conviction, administration, belge, Belgique, europe, union européenne, contrats
--- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 01 Apr 2025 | Les milliardaires, nouveaux gourous de l’immortalité ? | 00:04:27 | |
Le magazine britannique The Economist a consacré un dossier à un sujet qui aurait pu sortir d’un film de science-fiction : les nouveaux gourous de l'immortalité.
Peter Thiel, Elon Musk, Brian Johnson et toute une brochette de multimilliardaires jouent les apprentis sorciers du corps humain. On parle d’ailleurs de hack du vivant, de piratage du vivant, pour repousser les limites du vieillissement.
Les plus téméraires prennent la direction de Prospera, au Honduras, où l’on peut modifier son ADN dans une clinique financée par le multimilliardaire Peter Thiel. Mais le nec plus ultra, c’est l’interface cerveau-ordinateur Neuralink. La boîte d’Elon Musk a déjà implanté des puces dans des cerveaux humains.
The Economist pointe le fait que certaines idées sont sérieuses, d’autres sont des paris fous, et beaucoup sont de simples arnaques bien marketées. Mais le vrai problème, c’est qu'il n'y a pas assez de réglementation pour distinguer la science de la poudre de perlimpinpin. Le magazine plaide pour changer les règles du jeu médical, notamment en acceptant qu’améliorer un corps sain soit aussi une mission de la médecine. Si un traitement anti-âge permettait de gagner ne serait-ce qu’un an d'espérance de vie en bonne santé pour tout un pays, ce serait une manne économique colossale. Mais si cela devient réalité, les plus riches seront les premiers servis ! Ils seront non seulement plus riches, mais aussi plus forts, plus intelligents et peut-être immortels.
Mots-clés : mégalomane, mégalomanie, pilule, corps, trader, contrôle, pulsation, protéine, hormone, vieux, mort, metformine, médicament, diabète, souris, injection, gènes, muscle, télomère, chromosome, geek, contrôle, recherche, financement, fortune, business, Etats-Unis
--- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 02 Apr 2025 | Guerre commerciale : Trump frappe, la Chine contre-attaque en silence | 00:04:14 | |
Ce mercredi 2 avril, Donald Trump célèbre son "Liberation day" : ce jour de libération où il va taxer la terre entière.
Mais ce n’est pas tant une libération qu’une revanche assumée contre le monde entier, déguisée en politique commerciale. Après les défaites électorales, la disgrâce judiciaire et la tentative d'assassinat, il revient d’entre les morts pour régler ses comptes. Trump impose des tarifs douaniers massifs, menace les pays qu’il qualifie de "profiteurs" et parle de réciprocité totale. Mais le ton est celui d’un règlement de comptes global.
Ce faisant, Trump voulait frapper la Chine, mais il lui ouvre en réalité une autoroute. Pendant que les États-Unis insultent leurs alliés, la Chine renforce ses partenariats. Ces derniers mois ont donné l'illusion d'une Chine un peu à la peine, avec une croissance de seulement 5 %, une crise immobilière, une consommation plutôt atone et un chômage élevé des jeunes. Mais la Chine ne vit pas à l'heure du court terme occidental. Elle s'inscrit dans une autre temporalité. Et là où Trump construit sa revanche en 100 jours, Xi Jinping pense en décennies. Pendant que Trump agite ses épées tarifaires, Pékin aiguise ses lames industrielles. L'un joue la revanche, l'autre joue l'histoire. Et c'est toute la différence.
Mots-clés : marché public, diplomatie, punition, Edmond Rostand, Le Figaro, Comte de Monte-Cristo, vengeance, Martin Wolf, éditorialiste, Financial Times, Pékin, sabotage, accord, stabilité, tweet, alliance, twitter, Amérique, clash, adrénaline, plan, planification, japon, tokyo, court terme, occident, revanche, hyperactivité, alliance, mandarin, marchand, OpenAI, DeepSeek, ChatGPT, BYD, chargeur, voiture électrique, autonomie, Palais du peuple, Xi Jinping, Huawai, Xiamo, Alibaba, Christophe Colomb
--- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 03 Apr 2025 | Trump secoue les marchés : entre guerre commerciale et calcul politique | 00:04:12 | |
La Bourse américaine a dévissé au premier trimestre, et ce n'était pas dans le scénario de début d'année, mais la réalité a violemment corrigé cette narration.
Deux éléments ont déstabilisé les marchés. Le premier, c’est la crainte d’un retour de la stagflation, c’est-à-dire une croissance en berne et une inflation persistante. Cette perspective fait plonger les valeurs technologiques. Le deuxième élément qui a déstabilisé les marchés, c’est l’annonce par Donald Trump, le 2 avril, d’un décret prévoyant des droits de douane réciproques sur toutes les importations, avec une taxe de base de 10 %, mais avec des surtaxes allant jusqu'à 34 % pour certains pays comme la Chine, le Japon et, évidemment, l'Union européenne.
Aujourd'hui, deux scénarios sont sur la table. Soit Trump bluffe et ces tarifs sont une carte pour renégocier le meilleur accord, soit la guerre commerciale est bien réelle, avec des effets malheureusement durables sur les prix, la croissance et la stabilité mondiale. Mais une autre hypothèse, plus politique, est en train d’émerger : Trump pourrait utiliser ces droits de douane comme levier pour supprimer l'impôt sur le revenu des classes moyennes. L'idée serait simple : taxer les importations, comme il veut le faire maintenant, pour financer une réforme fiscale spectaculaire, populaire, lisible et redoutablement efficace. Cela expliquerait aussi pourquoi la Bourse tremble.
Mots-clés : indice, Nasdaq, Dow Jones, actions, analyste, banque, investissement, économie, américain, américaine, banque centrale, confiance, marché, taux d'intérêt, incertitude, cours, or, actif, EFT, fonds, lingot, épargne, record, covid, turbulence, valeur refuge, chaos, turbulence, dépendance, dollar, intuition, stratège, stratégie, élections, mid-term, game changer, basculement, incertitude, scénario.
--- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 04 Apr 2025 | En frappant ses propres supporters, Trump ouvre un boulevard aux entreprises chinoises | 00:03:32 | |
Hier Wall Street, la bourse donc, s’est pris une claque monumentale, une vraie ! Pas une petite oscillation technique, non, un véritable revers en pleine figure, à la Trump. C’est la pire séance depuis le Covid, ou presque.
Donald Trump a en effet décidé de taxer massivement tout ce qui vient d’Asie (Chine, Vietnam, Cambodge, Taïwan, Inde). Aucun passe-droit, aucune exception, même pas pour "ses amis de la Silicon Valley". Mais les premières victimes de ce grand retour du protectionnisme, ce sont les barons de la tech américaine, ceux-là mêmes qui avaient soutenu Trump. Ceux qui misaient sur une présidence business friendly, comme on dit. Résultats : Apple -8%. Amazon -7%. Meta -6%. Nvidia -6%. Tesla -5%. Microsoft -2% et, en cadeau bonus, Nike perd 10%, soit 9 milliards de capitalisation boursière envolés. Et tout ça en une seule journée.
La raison est simple : tous ces groupes dépendent massivement de l’Asie pour produire leurs iPhones, leurs puces, leurs baskets, leurs batteries. Et maintenant, chaque produit va se prendre un supplément de 20 à 50% à la douane. Même Taiwan, pourtant un partenaire stratégique pour les Etats-Unis, voit ses exportations de composants visées.
Le plus ironique dans tout ça, c’est que ce grand coup de massue tarifaire pourrait profiter à la Chine. Car pendant que les Américains taxent leurs propres champions, les concurrents chinois se frottent les mains. Tous sont prêts à occuper l’espace en Europe, en Afrique, en Asie du Sud.
C’est donc une double gifle. A la fois pour les chefs d’entreprise de la tech, qui pensaient avoir Trump dans leur poche, et pour l’idée même de suprématie américaine dans le numérique. Trump, en voulant soi-disant libérer son économie, est peut-être en train de libérer les parts de marché de la Chine.
Mots clés : Gifle, stratégique, stratégie, Wall Street, bourse, claque, oscillation, technique, revers, pleine figure, Trump, S&P500, Nasdaq, indice, valeurs technologiques, Amérique, Dow Jones, pire, séance, Covid, déclencheur, guerre commerciale, 2018, taxer, massivement, taxation, Asie, Chine, Vietnam, Cambodge, Taïwan, Inde, Passe-droit, exception, Silicon Valley, victimes, retour, protectionnisme, barons, tech, technologie, américaine, soutient, Trump, investiture, financement, présidence, business friendly, Apple, Amazon, Meta, Nvidia, Tesla, Microsoft, Nike, perte, milliards, dollars, capitalisation boursière, baskets. Raison, groupes, iPhones, puces, batteries, produit, supplément, douane, dirigeants, boîtes, choix, choisir, réduire, réduction, marges, augmenter, augmentation, prix, consommateur, épargnant, Chaîne, approvisionnement, mondial, vacille, Taiwan, partenaire, Etats-Unis, exportations, composants, intelligence artificielle, menace, profit, bénéfice, bénéficiaire, massue, tarifaire, concurrents, chinois, Xiaomi, BYD, Alibaba, Taimu, Lenovo, Afrique, Asie du Sud, Europe, gifle, chefs, entreprise, poche, suprématie américaine, numérique, parts, marché, économie, libérer, libération, douanier, crédibilité
--- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 07 Apr 2025 | Les experts de l'économie mondiale se plantent, encore et encore ! | 00:04:10 | |
Les experts changent d’avis plus vite que la Bourse ne chute. Les oracles de la finance, les experts de l’économie mondiale vous l’annoncent chaque jour, les yeux dans les yeux, c’est la fin, la Bourse va encore plus s’effondrer. La récession est inévitable et Trump nous mène tout droit vers la troisième guerre mondiale.
Il y a deux à trois mois à peine, ces mêmes experts chantaient une tout autre chanson. Ils nous expliquaient que les marchés allaient surfer sur une nouvelle vague haussière. Ils ne misaient quasiment que sur les actions américaines, ce qu’on appelait les Trump Trades. Ils ne juraient que par les magnifiques Seven, c’est-à-dire les sept sociétés magnifiques (Apple, Meta, Google, Microsoft, Tesla…), toutes des actions qui ont, depuis lors, bu la tasse. Et ces mêmes experts n’avaient rien vu venir en 2016, ni Trump version numéro un, ni le Brexit d’ailleurs. Mais ces experts sont toujours là, invités en boucle à expliquer l’avenir. Ce sont toujours les mêmes qu’on retrouve et qui disent tout et son contraire, sans jamais devoir rendre de comptes.
Ce qu’il faudrait dire, c’est exactement ce que disait Jean Gabin dans sa chanson "Je sais que je ne sais pas". C’est peut-être ce qu’on pourrait faire de plus honnête quand les certitudes se retournent aussi vite qu’un tweet. Prenez, par exemple, le grand débat du moment sur les tarifs douaniers relancé par Donald Trump. On nous dit qu’ils vont faire flamber les prix, grignoter le pouvoir d’achat, casser la croissance américaine. Peut-être pas si vite. Même avec 20% de droits de douane, un ouvrier mexicain restera bien moins cher qu’un ouvrier américain. Les entreprises localisées au Mexique ne vont pas relocaliser en un week-end. Créer une usine aux États-Unis, ça prend plusieurs années et, d’ici là, peut-être que Trump aura perdu les élections de mi-novembre 2026. Les midterm elections, comme on les appelle, qui sont importantes puisqu’elles renouvellent une bonne partie du Congrès américain.
Mots clés : Experts, avis, bourse, chute, oracles, finance, économie mondiale, annonce, fin, effondrement, récession, inévitable, Trump, troisième, guerre mondiale, conserves, discours, marchés, explications, surfer, nouvelle vague haussière, mise, actions américaines, Trump Trade, magnifiques Seven, sept sociétés, Apple, Meta, Google, Microsoft, Tesla, boire, tasse, chute, 2016, brexit, mêmes, comptes, invités, contraire, rendre, comptes, certitudes, retournement, situation, débat, tarifs douaniers, douanes, frais, taxes, flambée, prix, pouvoir, achat, croissance, droits, américaine, ouvrier, mexicain, Mexique, Amérique, états-unis, entreprises, localisées, relocaliser, délocalisation, relocalisation, création, usine, années, élections, mi-novembre, midterm, renouvellement, congrès, iphone, Chine, cout, calculs, chaos, industriel, décomptes, ajout, baisse, prix, pétrole, recul, taux, intérêt, dollar, faible, effets, négatifs, anarchie, négociation, négocier, Mi-mandat, novembre 2026, distribution, redistribution, distribuer, recettes, droits, impôts, classes, populaires, stratégie, idéologie, banque centrale, patron, président de la Réserve fédérale, Fed, Jerome Powell, licenciement, logique, turque, influence, inflation, risque, débridé, délirant, tremblement, monde, renouveau, prédictions, emporte-pièce, acceptation, incertitude, lucide, certitude
--- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 08 Apr 2025 | Déroute boursière : le dur réveil des supporters de Trump | 00:04:07 | |
Après trois jours de chute libre sur les marchés boursiers, les grands noms de la finance sonnent l’alarme. Bill Ackman, Elon Musk, Jamie Dimon…, tous dénoncent la guerre commerciale déclenchée par Trump. Mais le président, lui, s’en fiche et il fonce. Pendant des années, Wall Street a fermé les yeux. Tant que les baisses d’impôts, la déréglementation et les petits tweets rageurs de Donald Trump faisaient grimper le Dow Jones, tout allait bien. Mais voilà que l’idylle se fissure. Pire encore, elle explose en plein vol. C’est vrai que depuis son retour à la Maison-Blanche, Trump semble avoir confondu politique économique avec kamikaze tarifaire. Le 2 avril dernier, il a donc lancé son jour de libération en décrétant des droits de douane massifs contre tout ce qui bouge : la Chine, le Mexique, le Canada et même ses soi-disant, anciens alliés ou amis comme l’Europe. Le résultat ? Trois jours de carnage boursier, un Nasdaq à genoux et un Wall Street en panique. Le réveil est donc brutal, surtout pour ceux qui pensaient avoir voté pour un businessman éclairé. Bill Ackman, par exemple, qui est un gourou financier aux États-Unis et un ex-héros du mouvement Anti-woke, résume très bien le malaise. Je le cite "Ce n’est pas pour cela que nous avons voté ". Traduction : on voulait un président pro business et pas un saboteur des marchés financiers. Et dans les coulisses, c’est d’ailleurs aussi la panique… Mots-Clés : sondage, confidentiel, Yale, grands patrons, Pfizer, Dell, JP Morgan, alarme, bourse, zone, libre échange, Europe. Milton Friedman, vidéo vintage, appui, Stan Druckenmiller, figure mythique, marchés financiers, lâche, Jimmy Diamond, JP Morgan, Dan Ivey, stratège technologique, Armageddon, Silicon Valley, méthode Coué, chute des cours, purge, retraités américains, portefeuilles, milliardaire, pyromane, pompier, instincts protectionnistes, illusion, acides, crash, fake news, réfuter, connerie, bêtise, énergie, la loi d’Alberto Brandolini. Alberto Brandolini, informaticien italien, sagesse, formaliser, analyste, quotidien, vérité, preuves, argumentaire, mensonge, conviction, micro, caméra, orfèvre. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 09 Apr 2025 | De l’empire industriel au chaos politique : Tapie hier, Musk aujourd’hui | 00:03:19 | |
Elon Musk avait tout : l’aura, le panache, la réussite. Mais depuis qu'il joue les idéologues, les faiseurs de présidents, la machine s'enraye : Tesla vacille et son action plonge. Musk, qui voulait peser dans le débat public, pèse surtout sur ses propres résultats financiers.
L’histoire se répète, et on pense à un nom bien connu en France : Bernard Tapie. Un homme d’affaires star et un patron adulé, jusqu’au jour où il accepte d'entrer dans le gouvernement de François Mitterrand. Ce jour-là, tout change : il ne devient pas ministre, il devient une cible. Contrairement à ce que pensent certains, la politique n’est pas une extension du business. Comme le disait le banquier d'affaires Alain Minc : "Gérer une entreprise, c'est gérer un pied de bilan. Gérer un pays, c'est gérer un corps social."
En politique, il ne s'agit plus de piloter des chiffres, mais des sensibilités, des frustrations, des héritages — et surtout des ennemis invisibles. Même les plus grands patrons s'y cassent les dents. Aujourd'hui, Elon Musk, qui croyait surfer sur le pouvoir, se heurte à une mécanique qui le dépasse. Il découvre que la lumière politique n'éclaire pas : elle aveugle. Et que plus on s'en approche, plus elle vous brûle.
Mots-clés : entrepreneur, SpaceX, fusée, tweet, spectacle, art, idéologie, influence, influenceur, image, culot, charisme, succès, audace, entrepreneur, boite, entreprise, Trump, PDG, tech, technologie, démocrate, républicain, siège, investiture, argent, paiement, perte, milliard
La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 10 Apr 2025 | Tarifs douaniers : Trump cède face au Congrès et aux écrans | 00:04:33 | |
Pourquoi le président américain a-t-il reculé sur ses tarifs douaniers ?
Le volte-face de Donald Trump sur les tarifs douaniers a plusieurs raisons.
La première, c’est que le Capitole tremble : des sénateurs et députés républicains s’inquiètent pour leur siège à l’approche des élections de mi-mandat en 2026. Car appliquer à la lettre la recette tarifaire de Donald Trump, c’est faire exploser l’inflation, ruiner le pouvoir d’achat des ménages, et potentiellement provoquer une récession.
La deuxième raison, ce sont les marchés financiers. Trump peut bien répéter que le long terme compte plus que le court terme, mais son électorat le plus fidèle — les classes aisées — vote à court terme. Or, ce sont elles qui détiennent l’essentiel des actions en Bourse aux États-Unis. Alors, quand la Bourse dévisse, c’est leur épargne et leur pouvoir qui vacillent.
Mais cette marche arrière s’est jouée autant dans les coulisses du Congrès que dans les studios de Fox News. Fox News, c’est le GPS de Trump. Le président a fait volte-face deux heures après que Jamie Dimon, le PDG de la banque JP Morgan, a annoncé froidement que la récession était plus que probable, sur Fox Business, ce mercredi 9 avril. Résultat : les marchés s’envolent après le mini krach boursier des derniers jours.
Cette crise montre donc qu’en 2025, la première puissance mondiale peut vaciller au gré d’une télécommande.
Mots-clés : Chine, critiques, antenne, info, news, sénat, chambre, parlement, foule, colère, assaut, attaque, défaite, pression, pouvoir, politique, cauchemar, élu, patron, leader, immigration, réseaux sociaux, wall street, progression, montée, portefeuille, caprice, panique, retraite, statut, signal, portefeuille, Maison blanche, Fox and Friends, taxes, difficulté, miroir, agenda, ministre, allié, conseil, conseiller, officieux, prime time, réalité, panique, euphorie, marché financier, économiste, rapport, krach, histoire financière, crise financière
--- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 11 Apr 2025 | Trump a-t-il manipulé la Bourse de Wall Street ? | 00:03:26 | |
On reproche aujourd’hui à Donald Trump la plus grande manipulation boursière de toute l’histoire. Rien que ça. En effet, mercredi dernier, Wall Street dégringole à 15h37. Trump poste sur son réseau social, "C’est le moment d’acheter." Et, quelques heures plus tard, il annonce la suspension des surtaxes douanières. Résultat, certains investisseurs bien inspirés auraient gagné jusqu’à 2100% en une seule heure.
Évidemment, les démocrates s’indignent. C’est une manipulation, c’est un délit d’initié. Il faut faire une enquête. La SEC, le gendarme boursier américain, est saisie. Twitter s’enflamme et tout le monde rejoue le loup de Wall Street version MAGA. Faut-il vraiment imaginer Trump orchestrant un plan machiavélique avec traders, message codé et compte offshore ? Ou faut-il simplement voir un président imprévisible ? Selon le rasoir d’Occam (règle logique vieille de 700 ans qui dit que l’explication la plus simple est souvent la meilleure), pas besoin d’un complot si l’impro suffit.
Trump, délit d’initié ? C’est une fiction très puissante. Elle a tout : le méchant, le suspense, le retournement. On veut y croire parce que ça nous rassure. Parce que c’est une belle histoire, une belle fiction. Mais, justement, ce n’est pas parce qu’un scénario est excitant qu’il est crédible. Et juridiquement alors ? Rappelons que les présidents américains doivent déclarer toute leur fortune chaque année et que la SEC, le gendarme de la bourse, peut remonter des transactions, exiger des relevés, interroger des proches. Elle a déjà fait tomber des PDG, des sénateurs et même Trump n’a pas échappé à ses audits.
Alors, oui, peut-être qu’un ami de Trump a profité, peut-être que l’info a fui, mais au lieu de crier au complot, peut-être qu’il faut simplement accepter l’hypothèse la plus humaine : Trump n’a pas manipulé les marchés, il a juste voulu rejouer le sauveur à coups de tweets. Pas besoin d’un thriller, juste de l’ego et beaucoup de bruit.
Mots clés: Donald Trump, manipulation, bourse, boursière, histoire, Wall Street, dégringolade, dégringole, réseau social, acheter, suspension, surtaxes douanières, Résultat, indice S&P500, décollage, décolle, investisseurs, gain, démocrates, indignation, manipulation, délit d'initié, enquête, SEC, gendarme boursier, américain, saisi, Etats-Unis, Amérique, Twitter, loup de Wall Street, MAGA, logique pure, réfléchir, emballement, emballer, rasoir d'Occam, Harari, règle, logique, moine franciscain, Moyen-Âge, explication, simple, orchestration, plan machiavélique, traders, message codé, compte offshore, président imprévisible, tweet, conseil, conseiller boursier, story Instagram, complot, impro, improvisation, historien israélien, rappel, fictions, argent, entreprises, nations, méchant, suspense, retournement, rassurant, scénario, excitant, crédible, juridique, juridiquement, présidents, fortune, transactions, relevés, interroger, interrogation, proches, volte-face, taxes douanières, changement, PDG, sénateurs, audit, profit, info, fuite, suicidaire, stratège, congrès, Nancy Pelosi, présidente, Chambre, oracle, votes parlementaires, complot, hypothèse, marchés, sauver, sauveur, thriller, égo, bruit, film, réalité.
--- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 14 Apr 2025 | Donald Trump vient-il de nous offrir un brillant cours d’économie libérale | 00:04:13 | |
Merci Donald Trump d'avoir démontré, à la planète entière, que la mondialisation, même bourrée d'imperfections, restait préférable à une guerre commerciale, menée à coups de sabre en plastique et de tweets capricieux. Grâce à toi, cher Donald, nous savons désormais ce qu'il en coûte de jouer avec les droits de douane.
C'est vrai qu'à force de dresser des murs tarifaires un peu partout, le commerce mondial est en train de ralentir. L'inflation va pointer son nez, la croissance va s'essouffler et le monde s'est découvert totalement allergique aux frontières économiques. Perdant. Voilà donc le modèle économique que tu as promu, cher Donald. Alors bravo! Les prix augmentent, les usines ralentissent leur cadence, les entreprises freinent leurs investissements et les exportateurs hurlent de douleur. Et qui trinque? Les classes populaires. Celles que, cher Donald, tu prétends défendre à grands coups de casquettes rouges. Mais on ne va pas t'en vouloir : tu viens d'offrir au monde la meilleure démonstration, par l'absurde, de ce que les économistes sérieux essayent d'expliquer depuis 30 ans.
Mais ce n'est pas tout. Le professeur Donald a aussi donné un petit cours surprise sur la dette publique. Petit rappel des faits. Le 9 avril dernier, notre showman décide de reporter une partie de ses droits de douane (sauf sur la Chine). Pas par bonté d'âme, ni par souci de stratégie économique. C'est juste que le marché obligataire s'est rappelé à lui et lui a mis une baffe. Une immense baffe. En clair, les taux d'intérêt sur la dette américaine ont flambé et voilà la dette publique qui, soudain, redevient un problème sérieux.
Oui, une hausse des taux d'intérêt peut tout faire grimper : l'investissement des entreprises, le crédit immobilier des ménages et la croissance. En somme, cher Donald, tu auras réussi ce que peu d'hommes politiques ont fait avant toi : expliquer l'économie mondiale avec clarté mais en foutant un bazar monstre. Alors vraiment merci d'avoir prouvé que l'économie c'est du sérieux. Merci d'avoir rappelé que la dette publique c'est pas un jeu de Monopoly. Et surtout, merci d'avoir démontré que même le président des Etats-Unis peut se faire corriger par un tableau Excel géant appelé marché obligataire.
Mots clés : merci, remerciement, monde, Donald Trump, droits de douane, volte-face, démonstration, planète, malgré lui, sans le vouloir, mondialisation, imperfections, préférable, mieux, guerre commerciale, tweets, coût, jeu, droits de douane, enfant, usine, dresser, murs tarifaires, partout, commerce mondial, ralentissement, ralentir, inflation, croissance, allergique, allergie, frontières économiques, Perdant, modèle économique, promotion, augmentation, prix, ralentissement, usines, cadence, entreprises, frein, investissements, exportateurs, exportations, douleur, classes populaires, défendre, défense, casquettes rouges, offrir, offre, démonstration, par l'absurde, économistes, sérieux, expliquer, explication, professeur, cours surprise, rappel, faits, 9 avril, showman Peroxydé, décision, remporte, partie, droits de douane, excepté, Chine, exagérer, exagération, raison, bonté d'âme, stratégie économique, marché obligataire, baffe, gifle, flambée, Maison-Blanche, mafia, économie, marchés financiers, plier, citation, message, Résultat, Trump, recul, problème, sérieux, incroyable, fin, phrases magiques, rembourser, remboursement, covid, invention, néolibérale. première puissance économique mondiale, recadrer, recadrement, marché obligataire, envoyer, envoi, message, partisans, extrême gauche, extrême droite, dette publique, illimitée, conséquence, financer, finance, marchés financiers, bisounours, costard, hausse, taux d'intérêt, grimper, investissement, entreprises, crédit immobilier, ménages, croissance, réussite, hommes politiques, expliquer, mondiale, clarté, clair, bazar, preuve, rappel, dette publique, jeu, Monopoly, démonstration, président, Etats-Unis, correction, tableau, Excel, marché obligataire, sans rancune, cours, involontaire
Une chronique aussi ironique qu’éclairante et dans laquelle Amid Faljaoui remercie Donald Trump au travers d une lettre qu il lui adresse. on écoute. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 15 Apr 2025 | Loyers plafonnés à Bruxelles : quels effets sur le marché locatif ? | 00:04:04 | |
À partir du 1er mai 2025, Bruxelles encadrera les loyers : si un propriétaire dépasse de 20 % la grille indicative fixée par la Région, son loyer sera considéré comme abusif.
Trouver un logement à Bruxelles est devenu un véritable parcours du combattant : les loyers explosent et certaines catégories de la population peinent à se loger dignement. Des loyers élevés, cela signifie une demande supérieure à l’offre, conséquence directe du ralentissement des constructions et des procédures toujours plus complexes pour obtenir un permis.
Plutôt que de s’attaquer à la racine du problème, on choisit de réglementer. Et ce faisant, on assèche encore un peu plus l’offre. Les petits propriétaires, qui louent un ou deux biens pour compléter leur pension, finissent par jeter l’éponge. D’autres, qui envisagent de mettre un bien en location, hésitent. Et ceux qui persistent deviennent de plus en plus sélectifs. Résultat : moins de logements disponibles. Et les locataires qu’on entendait protéger risquent, paradoxalement, d’être encore plus exclus.
Le véritable défi, c’est l’offre. Il faut construire, rénover, fluidifier, mais surtout raccourcir les délais d’octroi des permis. Car le danger, à terme, c’est de se retrouver avec des loyers encadrés pour des logements introuvables.
Mots-clés : rénovation, isolation, modernisation, risque, sanction, amende, mesure, législation, jeunes, famille, retraité, pensionné, symptôme, fiscalité, incertitude, bailleur, blocage, adversaire, spéculateur, spéculation, héritier, héritage, travaux, pompier, région bruxelloise
--- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 16 Apr 2025 | Trois événements passés inaperçus mais qui vont changer le business mondial | 00:04:24 | |
Depuis des semaines, on ne parle que de Trump, mais pendant ce temps, trois événements majeurs sont passés sous les radars.
Tout d’abord, Uber a lancé à grande échelle ses voitures 100 % autonomes dans deux grandes villes américaines, Atlanta et Austin. Fini le chauffeur, fini le coût salarial, finis les retards, demain ce modèle pourrait se déployer dans toutes les métropoles et bouleverser la mobilité urbaine.
Le deuxième événement a eu lieu en Chine, où seize robots humanoïdes ont dansé en direct à la télévision après avoir assemblé des voitures électriques durant la journée. La Chine annonce une production de masse de robots humanoïdes dès cette année, et cela signifie que des pans entiers de l’économie pourraient basculer vers l'automatisation physique intelligente.
En Ukraine, une offensive a été menée sans un seul soldat en première ligne, avec drones aériens et terrestres, une coordination intelligente et des cibles identifiées et neutralisées sans intervention humaine. C'est la naissance de la guerre autonome.
Eric Schmidt, l'ancien PDG de Google, affirme que dans un an, les développeurs humains seront déjà partiellement remplacés par des intelligences artificielles, et que dans cinq ans maximum, elles égaleront ou dépasseront les meilleurs humains dans tous les domaines.
Alors la vraie question, c’est : qu'est-ce que nous faisons pendant ce temps-là ? Pour l'instant, rien n'est joué, et la seule vraie urgence, c'est de se réveiller.
Mots-clés : anecdote, grève, accident, fatigue, plateforme, client, indépendant, infrastructure, algorithme, intégration verticale, Amazon, entrepôt, modèle d’emploi, fiscalité, revenus fiscaux, taxes, impôts, performance, laboratoire, industrialisation, logistique, industrie, service, automatisation physique intelligente, grande échelle, équilibre, géopolitique, Thomas Friedman, éditorialiste, New York Times, droits de douane, business, transport, production de masse, mathématique, physique, écriture, stratégie, négociation, amélioration, progrès, progression, validation, Europe, parent, chef d’entreprise, dirigeant, déficit budgétaire, grève, logiciel, emploi
. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 17 Apr 2025 | La Chine n’a pas triché : c’est l’Occident qui a perdu la partie | 00:03:19 | |
On dit que la Chine triche : transfert de technologie, dumping, subventions, espionnage industriel. Mais ce qu’il faut aussi dire, c’est que personne n'a obligé nos multinationales à transférer leur savoir-faire en Chine ; elles l’ont fait volontairement.
Aujourd’hui, on redécouvre que la Chine a appris : elle a formé ses ingénieurs, elle a protégé ses industries naissantes et elle a réinvesti ses excédents commerciaux. Pendant ce temps, nous avons racheté nos propres actions pour doper artificiellement leur cours et délocalisé pour soi-disant doper le pouvoir d’achat. Et quand on s’est réveillés, les usines étaient parties, et les compétences aussi.
La Chine n'a pas triché, elle a juste joué un jeu qu'on avait oublié : celui de la puissance industrielle. Et aujourd'hui, on s'indigne, on invente des sanctions, des lois de protection, des relocalisations… mais sous conditions.
Ma question est donc : est-ce que le vrai scandale est du côté de Pékin, ou plutôt chez nous ? La Chine a copié, planifié et protégé ses industries, mais elle l’a fait au nom de son intérêt national. Alors que nous avons subventionné des bulles financières, cassé des filières professionnelles et dénigré nos ouvriers.
Et donc non, le vrai problème, ce n'est pas la Chine qui agit de manière stratégique. Le vrai problème, c'est que nous avons été, en Occident, naïfs, cupides et court-termistes.
Mots-clés : Donald trump, ennemi, grief, stratégie, outil industriel, industrie, variable d’ajustement, bourse, action, écosystème, bilan, bourse, bilan, maximisation actionnariale, capitalisme, excel, vol, OMC, Organisation mondiale du commerce, lobby, prospérité, élite
--- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 18 Apr 2025 | L'IA pour développer son entreprise | 00:04:25 | |
Sur le réseau social LinkedIn, ces derniers temps, existe une tendance qui se généralise : beaucoup de publications surfent sur l'engouement pour l'intelligence artificielle. Jusque là, rien d'étonnant. Mais ce qui m'interpelle, c'est la façon dont certains en profitent pour vendre littéralement une promesse un petit peu trop belle pour être vraie.
Selon eux, grâce à l'intelligence artificielle, créer sa propre start-up serait devenu aussi simple que de commander une pizza. Plus besoin d'investisseurs, plus besoin de patron, plus besoin de passer par les grandes plateformes numériques, et plus besoin de lever des millions. Avec son ordinateur portable et les bons outils, n'importe qui pourrait donc lancer son entreprise depuis son salon et toucher le monde entier.
Evidemment, ce genre de discours fait rêver. Mais, attention, ce rêve peut rapidement devenir un mirage. Voici pourquoi : première promesse, plus besoin d'argent pour se lancer. C'est vrai que l'intelligence artificielle permet de faire beaucoup de choses sans passer par une agence digitale ou une équipe entière (créer un logo, rédiger des textes, créer un petit site internet tout seul). Mais, attention, ces outils reposent sur des infrastructures coûteuses et dès que l'activité prend un petit peu d'ampleur, il faut payer pour avoir plus de serveurs, pour un service client et pour du marketing. Donc démarrer coûte peut-être moins cher qu'avant, mais cela ne veut pas dire que c'est gratuit. Les frais n'ont pas disparu, ils arrivent juste un peu plus tard.
Deuxième promesse, on peut toucher le public sans aucune barrière. Aujourd'hui, il est plus facile de publier une vidéo sur Tik Tok ou un post sur Instagram, mais cela ne garantit pas que votre contenu soit vu. Ces plateformes fonctionnent avec des algorithmes qui choisissent eux même ce qu'ils montrent, ou pas. Résultat : sans stratégie et sans budget publicitaire, on parle souvent dans le vide.
Puis, troisième promesse, on n'a plus besoin de lever des fonds pour réussir. Certains disent même qu'avec un bon prompte, c'est à dire une bonne consigne donnée à l'intelligence artificielle, un ordinateur et une part de pizza, on pourrait conquérir le marché. Mais, dans les faits, faire grandir une entreprise demande toujours du support client, des serveurs fiables, des outils de gestion et de la conformité juridique, et une équipe. Bref, il faut des ressources. Et même les start ups les plus célèbres ont fini par lever des millions après leur lancement.
Mots clés : réseau social, LinkedIn, tendance, publications, engouement, intelligence artificielle, IA, promesse, réelle, start-up, commander, pizza, besoin, investisseurs, fonds, investissements, argent, patron, plateformes numériques, discours, rêver, mirage, promesses, lancement, entreprise, société, agence digitale, équipe, logo, texte, site internet, cout, infrastructure, activité, ampleur, serveurs, service client, marketing, tik tok, instagram, gratuit, frais, public, vidéo, publication, post, contenu, plateformes, fonctionnement, algorithmes, résultat, stratégie, budget publicitaire, budget, réussir, visibilité, levée, fonds, réussite, prompt, consigne, ordinateur, marché, conquête, faits, support client, fonder, créer, mettre sur pied, grandir, entreprise, fiabilité, outils, gestion, conformité juridique, ressources, célèbre, millions, lancement, moteur puissant, construction, test, idées, moyens, réduction, opportunité, entrepreneuriat, facile, parcours exigeant, travail, choix, renoncements, simple, affaire, clics, promesse, algorithmiques, bon sens, endurance, réalité, terrain, fondateur, Blablacar, entrepreneur, outil, puissant, bâtisseur, accès, chemin, court, technologie, gain, gagner, temps, vitesse, valeur, mettre sur pied
--- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 23 Apr 2025 | Les marchés lynchent leur idole : Trump n’a plus la cote | 00:04:24 | |
En janvier 2025, le consensus était clair : il fallait acheter les actions américaines, le dollar, les bons du Trésor. Pourquoi ? Parce que Trump revenait, et qu’il allait mettre les marchés sous stéroïdes. C’était l’heure des "Trump Trades".
Aujourd’hui ? C’est l’exact inverse. Le nouveau mot à la mode, c’est "Sell America" : vendez les actions américaines, les obligations, le dollar. Un retournement aussi brutal qu’inattendu, dû au fait que Trump semble vouloir rendre son pays tout simplement non investissable.
Il a menacé de limoger Jerome Powell, le président de la banque centrale américaine — une mesure qu’il ne peut théoriquement pas prendre, mais qui a suffi à faire paniquer les investisseurs. Résultat : ils ont retourné leur veste.
Trump a aussi relancé sa guerre des tarifs douaniers. Tous les pays y passent : amis comme ennemis. Conséquence le S&P 500 a perdu 10 % depuis début avril, le dollar chute malgré la hausse des taux et même les bons du trésor, valeurs refuges historiques, sont délaissés.
Le socle de l’hégémonie financière américaine est fissuré. Et c’est bien ça, le programme de Trump. Il veut refonder le système mondial, quitte à le faire exploser. Mais attention à ne pas enterrer trop vite l’empire américain. Le dollar reste présent dans 90 % des transactions mondiales, et pour l’instant, il n’a pas de rival sérieux.
Le monde en a peut-être marre de l’Amérique, mais il ne peut pas encore s’en passer.
En résumé, les marchés, idolâtrent un président un jour et le lynchent le lendemain. Conclusion les marchés ne vendent pas l'Amérique mais ils vendent sans doute l'idée que l'Amérique serait éternelle.
Mots-clés : investisseur, investissement, unanimité, Amérique, Etats-Unis, business, Wall Street, indice boursier, technologie, stratège, stratégie, fuite, Make America great again, guerre, constitution, twitter, allié, Chine, crédibilité, stabilité, confiance, dédollarisation, émotion, krach, franc suisse, or, euro, yuan, crypto, toxique
--- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||
| 24 Apr 2025 | Le paradoxe Trump : l’homme qui renforce l’Europe | 00:03:27 | |
À force de vociférer contre l'OTAN, de menacer l'Ukraine et de s'attaquer à la banque centrale américaine, Donald Trump a fait plus pour l’Europe que ce que vingt sommets européens n'ont jamais réussi à faire : il a réveillé un continent qui roupillait.
Merci, Donald, d'avoir réussi là où la Banque centrale européenne a échoué, c’est-à-dire faire remonter l’euro. Résultat : les capitaux fuient les États-Unis pour se loger en Europe.
Merci, Donald, d'avoir offert à l'Allemagne un prétexte pour abandonner son austérité. Même le sacro-saint frein à l'endettement a été mis entre parenthèses. Vous avez réussi à faire changer d'avis les Allemands.
Merci, Donald, de donner un sens nouveau au mot "chaos". Car, dans le brouillard que vous créez à chaque tweet, les investisseurs cherchent des refuges. Et ils découvrent que l'Europe, malgré ses lenteurs, peut être un havre de stabilité.
Merci, Donald, de nous rappeler, par la menace, l'urgence d'un vrai marché unique. Votre chaos nous redonne de la clarté.
Merci, Donald, d'être un négociateur de souk. Votre art du deal, c’est surtout l’art du bruit. Mais ce bruit-là, paradoxalement, permet à l’Europe de se remettre en ordre de marche.
Merci de faire tomber les masques. Votre imprévisibilité oblige l'Europe à penser à long terme, à parler souveraineté, à se projeter stratégiquement. Vous êtes donc le plus grand agent de transformation involontaire du Vieux Continent.
Merci, Donald Trump. Et surtout, continuez comme ça.
Mots-clés : consistance, Danemark, pro-americain, doute, Jerome Powell, président, banque centrale américaine, FED, Russie, droits de douane, dollar, fonds européen, bourse,infrastructure, défense, armée, armement, investissement, constitution, oligarque, tech, Ursula von der Leyen, règle, prévisibilité, opportunité, Mario Draghi, calcul, biens, services, apocalypse, annonce, ristourne, moteur, changement
--- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Ainsi que nos séries : Et découvrez nos animateurs dans cette série Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. | |||