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Blast - L’édito de Denis Robert (Denis Robert)

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10 Jul 2024Face à l'extrême droite, le rempart, ce sont les vrais journalistes00:28:05
« La marée monte, mais elle n'est pas montée assez haut cette fois-ci, mais elle continue à monter et, par conséquent, notre victoire n'est que différée » L’autrice de cette citation, sans s’en rendre compte, sans doute occupée à imposer ses vues, double la négation et le refus, ce qui a tendance à l’annuler. En multipliant les « mais », elle parvient à parler pour ne rien dire. Et à nous laisser face à un vide inquiétant. Mais il reste une petite musique que les esprits faibles vont interpréter comme une prédiction. Le pays a failli sombrer, coulé par cette marée noire, mais il s’est relevé. Cette citation est de Marine Le Pen leader du Rassemblement national, fille de Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front national, parti qui a changé de patronyme dans la perspective des élections que nous venons de vivre. A part l’éviction du père qui sentait un peu la vieille chaussette, rien n’a vraiment changé dans le nouveau FN, baptisé RN, y compris dans les individus composant ce parti d’extrême droite. Oui d’extrême droite. Car comme le précise le conseil d’État, l’attitude hostile du RN envers les contre-pouvoirs et l’État de Droit (en particulier le Conseil constitutionnel mais aussi les juges), les attaques répétées contre les traités et conventions internationales et plus généralement toutes les lois protégeant nos droits et libertés, le fait de placer la préférence nationale au cœur de son projet politique, classe ce parti à l’extrême droite de l’échiquier politique. Malgré Bolloré, Europe 1, le JDD et Hanouna, il faut le dire et le marteler, car les mots ont du sens : Le RN est un parti d’extrême droite, au même titre que Reconquête ou tous les groupuscules de fachos qui gravitent dans cette sphère nationaliste, autoritaire et raciste. Le Front national, devenu Rassemblement national, ses militants et ses références idéologiques inscrivent le parti aujourd’hui ripoliné par Jordan Bardella dans la filiation directe de l’extrême droite française la plus moisie. La stratégie patiemment élaborée par les officiers traitants autour de Marine Le Pen, les Tanguy, Chenu, Leggeri et cie, a failli fonctionner et c’est un petit miracle de la voir échouer… » : Ainsi commence l’édito sur les chapeaux de roue de Denis Robert…
27 Mar 2024Macron, Poutine, Trump : le règne de la peur, du néant et de l'inversion de réalité00:25:06
En 45 ans, notre rapport à l’information a explosé. La fibre, les réseaux, les puces, les écrans amènent des stimuli à nos cerveaux, sans que nous puissions tout maitriser. Dans cet édito renversant, Denis Robert, à partir d’exemples mêlant géopolitique et affaires plus locales ou anciennes, explique comment le pouvoir se joue et des guerres se gagnent ou se perdent sur les champs de batailles, mais aussi et surtout dans le cyberespace. Le but et de contrôler et d’exercer une influence sur l’information en inventant un monde parallèle. A la suite d’un documentaire diffusé récemment sur France 5 (« Russie, un peuple qui marche au pas »), il décline la proposition d’une psychologue selon laquelle le peuple russe souffrirait d’une « psychose de masse induite » à d’autres pays en particulier la France. « Quand votre vie n’a plus de sens, quand vous n’avez plus confiance en vous et au monde qui vous entoure, il suffit qu’un homme vous redonne une raison d’être, vous renvoie un minimum de fierté, qu’il vous mette dans la tête que vous n’êtes ni nul, ni bête, ni dégueulasse, vous devenez alors la particule élémentaire d’un ensemble plus grand et par une sorte d’effet vital, à force de l’entendre et de le voir sur vos écrans, vous vous mettez à aimer cette grande nation, son ou ses dirigeants. Et tous ceux qui disent le contraire passe pour des ennemis, des dégénérés. Ou des islamo gauchistes. Vous vous mettez à croire à quelque chose qui est le parfait inverse de la réalité. » écrit Denis Robert qui quitte Moscou pour Gaza ou Paris où les truqueurs d’infos et les grands malades sont légion. La contagion est produite et légitimée par le pouvoir et les médias. Le délire devient collectif et imprègne les discours dominants. On le voit en Russie, on l’a vu aussi en Chine et en Europe au moment du Covid. On l’a vu aux USA, principalement quand Donald Trump, bien aidé par Qanon, s’accrochait au pouvoir. On le voit à Paris quand le pouvoir et les médias inventent une affaire d’antisémitisme à Science po. « Les idées délirantes ou paranoïaques infusent en s’attaquant d’abord aux plus fragiles, aux moins informés. Puis elle gagne en puissance, en raffinement, en efficacité. A travers les réseaux, le virus de la peur et des solutions faciles se propage à grande vitesse. La science a étudié ces phénomènes. Des conditions sont nécessaires pour qu’advienne cette psychose de masse. ( …) Lorsque ces conditions préalables – pauvreté, anxiété, isolement - sont présentes au sein d’une population, si les médias fournissent un récit qui indique un objet dangereux pour cible, qui permet à l’anxiété de se focaliser, alors toutes les anxiétés vont s’y accrocher. Si on propose, en même temps, une stratégie pour lutter contre ce danger, la foule suivra la stratégie pour combattre cet objet d’anxiété. C’est ainsi qu’on invente des grands remplacements, puis des France aux français.» poursuit l’éditorialiste de Blast qui place cet édito sous l’ombre tutélaire d’Alexeï Navalny. La contamination gagne jusqu’au plus haut niveau de l’Etat. Un président puis son premier ministre – on se demande qui et comment ils sont informés- vont sauter sur Sciences po pour dénoncer l’acte antisémite. Alors qu’il n’était pas antisémite. L’inversion du réel, on y est en plein. Les gens intoxiqués, souffrant de cette psychose de masse, deviennent intolérants à l’égard des voix dissidentes qui menacent de rompre l’équilibre fragile qui s’est construit et qui se solidifie avec le temps. Les faits ne comptent plus pour les personnes dans cet état. D’où l’importance des journalistes et la nécessité de les voir retrouver de l’indépendance et de la crédibilité. D’où Blast. Merci de nous suivre et de partager. »
20 Nov 2023Paris - Gaza - Jérusalem : mets ton casque c'est la guerre00:29:15
Le sujet est casse gueule. L’autre jour, je prends le train pour Paris. Au départ à Metz, un cheminot cégétiste me dit : « J’espère que vous allez arrêter de faire la propagande d’Israël, ce sont eux les oppresseurs ». Lui n’avait pas encore été arrêté par la police à 6 h du matin pour incitation au terrorisme. A l’arrivée à Paris, un jeune homme énervé, les yeux cernés, se pointe devant moi et m’agresse : « C’est vous Blast. Ce que vous faites est dégueulasse. Il faudrait mettre un drapeau israélien sur tous vos programmes. Rien de pire ne nous est arrivé depuis la Shoah » : ainsi démarre l’édito de Denis Robert qui reconnait que ce dernier est sans doute le plus difficile qu’il ait eu à écrire tant le sujet est douloureux et divise les partisans des deux camps. Il tente de réhabiliter et de remettre au centre du jeu le journalisme et les reporters et les médias libres et indépendants. Il nous propose donc un édito casqué « pour éviter les coups » écrit-il, avant de s’intéresser aux images et aux commentaires qui remontent de Gaza. Pour qui les as vues une fois, les images de cadavres reviennent en boucle. Celles des hommes, des femmes, des bébés, des chiens, celles des blocs soufflés par les missiles, les sanglots lents des familles israéliennes, les cris des Palestiniens transportant des enfants enveloppés dans des draps. Sauf que ce ne sont que des images, des vidéos, des impressions. Et les guerres se jouent sur ce trafic où des guetteurs doivent nous montrer des chemins. Les guerres d’aujourd’hui sont d’abord des guerres d’informations. L’Ukraine nous avait préparé au pire. On y est. La comptabilité macabre des morts est le sujet de cette guerre naissante qui attaque sa troisième semaine. Sur les réseaux et dans les médias occidentaux en particulier français, les victimes israéliennes ont des visages, des histoires, des sourires, des sourires figés. On les voit, on les sent. On nous montre du bonheur qui s’échappe. Ces morts nous renvoient à l’holocauste. « Rien de pire nous est arrivé depuis la Shoah » : C’est le message qu’on reçoit à jet continu d’Israël. Les morts palestiniens n’ont pas d’images, pas de story. Ce sont des fantômes. On les discerne sous des draps gris, portés par des types en larmes. Est-on sûr qu’un cadavre est sous ces draps ? Est-on sûr qu’un fœtus a été arraché du ventre de sa mère ? Est-on sûr que des bébés et des enfants ont été brulés dans certains kibboutz ? Est-on sûr que le djihad islamique a envoyé une roquette sur le parking de l’hôpital de Gaza ? On avance avec lui dans une nuit emplie d’orages. De menteurs, de tueurs, de tricheurs. Et les plus emmerdants, ce sont les types sûrs d’eux qui commencent leurs phrases par « Laisse- moi vous dire une chose… » On en croise beaucoup sur les plateaux télé en France…
29 Mar 2022Si Macron repasse, ça va être un massacre (re upload)00:20:28
"Et ton patrimoine Manu ? 500 000 euros, ce n’est même pas l’addition de tes salaires de Président… Avez-vous lu sa lettre aux Français ? Cette volonté de tirer un trait sur le passé, de prendre un nouveau départ en s’affranchissant de tout ce qui l’emmerdait avant, c'est-à-dire pas grand-chose. Après Jupiter, Emmanuel Macron se rêve en Napoléon. Il veut devenir intraitable et rêve d’élever la toute-puissance de la France en Europe."
04 Dec 2022Journaliste, une espèce en voie de liquidation00:14:58
«Si on est puni pour ça Alors j'dis "Halte à tout !" Explique-moi, Papa, C'est quand qu'on va où ? Je dois écrire un édito de moins de 15 minutes. Plus mon texte est long, plus il est compliqué à monter et plus il coute cher à Blast. C’est ce qu’ils m’ont répété à la prod. Faut faire éco-efficace. D’où le timing et la nécessité de parler vite. Et le chrono qui tourne contre moi et ma propension à m’étendre. Je suis comme un train qui doit speeder. Ça tombe bien, j’écris dans un TGV. Comme un boxeur qui doit conclure avant le gong. Le combat est permanent, je prends quelques coups, j’en donne aussi. Comme un marathonien pressé qui cherche au loin l’horizon. C’est quand qu’on va où papa ?»
11 Oct 2021Résister face à l'univers médiatique saturé par l'extrême droite 00:20:54
« Joie après joie Victoire après victoire Gens de couleur de l’Afrique à Cuba C’est dans la victoire que l’homme n’a pas de couleur C’est dans la joie que l’unique couleur est la couleur de l’homme » Pier Paulo Pasolini (Rage)
10 Oct 2022Inégalités, climat, guerre : on va tous exploser en vol00:20:25
Comment un pays aussi riche que le nôtre peut produire autant de pauvreté et laisser tant se creuser les inégalités ? Pourquoi accepte-t-on collectivement cet asservissement à l’ordre qu’établissent les champions et les actionnaires du CAC 40 ? Inutile d’aller chercher loin. Ce sont les mêmes qui possèdent et produisent les systèmes d’information qui nous enfument et tuent en nous toute révolte. Prenons le chauffage et la chaleur des pauvres. En serions-nous là si Gaz de France, joyau du service public, n’avait pas été vendu à Suez et au milliardaire Albert Frère avec la complicité de Nicolas Sarkozy et la faiblesse insigne de François Hollande alors secrétaire général du parti socialiste ? Je parle de chauffage au gaz, au fioul et au bois, car ce sujet occupe notre espace mental et médiatique sans que jamais on ne revienne à la genèse, à l’origine de nos maux. Pour cet édito de rentrée, Denis Robert prend le TGV et nous fait voyager de San Sebastian à Doha en passant par Paris et Mexico. Il nous fait voir du paysage et revisiter les films de Godard et d’Antonionni. Il nous parle de littérature, de fiscalité, de paradis fiscaux, de révolution, d’un accident nucléaire toujours possible et des papillons monarques qui se font la malle pour ne plus revenir. Sinueuse et survitaminée, cette énergie nous avait manqué…
17 Jun 2024Macron/RN : Les vrais extrêmes contre le nouveau front populaire 00:35:25
« Il reste encore quelques vagues lueurs d’espoir dans cet abattoir barbare connu autrefois sous le nom d’humanité. Il était une de ces lueurs » dit un personnage du « Grand Budapest Hotel », le film de Wes Anderson. Ici, dans ce grand cloaque médiatique qui nous pompe les neurones chaque jour, les médias indépendants sont comme un refuge et un dernier espace de liberté, écrit Denis Robert qui signe ici un édito coup de poing. Il remonte le fil de notre histoire politique jusqu’aux accords de Munich et septembre 1938 pour trouver l’inspiration chez Winston Churchill. Et il achève son propos avec Noam Chomsky qui a si bien su analyser l’importance des médias dans l’aliénation des foules et la main-mise des multinationales. Entre temps, il adresse un ultime message à notre président dissolvant : « Monsieur Macron, cela fait maintenant sept ans que je vous subis, que je vous écoute, que je cherche à vous trouver des excuses, vous êtes resté ici trop longtemps pour le bien que vous avez pu faire et pour les malheurs que vous nous avez amené. Je sais que vous ne voulez pas démissionner mais partez, je vous en prie, qu’on en finisse avec vous. ». Cette adresse au chef de l’État a été lui a été inspiré par l’Histoire anglaise. Quand Neville Chamberlain s’est adressé piteusement aux députés anglais après que l’Allemagne ait agressé la Pologne en mai 1940, un député conservateur, Leopold Amery, journaliste et alpiniste, avait pointé du doigt son premier ministre en le suppliant de partir. La citation exacte fut " Vous êtes resté ici trop longtemps pour le bien que vous avez pu faire. Partez, vous dis-je, et qu'on en finisse avec vous. Pour l'amour de Dieu, partez ! ". Lui-même reprenait une citation d’Oliver Cromwel, le fondateur du premier gouvernement anglais trois cent ans plus tôt. En politique, tout est souvent une question d’héritage, de plagiat, de filiation et de trahison…
09 Sep 2021Ce ne sont pas les beaux jours jours qui profilent...00:18:40

C’est une pièce de Becket, elle s’appelle « Oh les beaux jours ». C’est un souvenir personnel. Madeleine Renaud, splendide et douce comédienne, est postée sur une dune de papiers journaux. Les actualités et les bruits du monde remontent jusqu’à elle. Elle a son sac posé et regarde l’horizon. Elle voit ainsi venir. Elle est coincée là et elle dit : Les mots vous lâchent, il est des moments où même eux vous lâchent. 

03 Mar 2023Capitalisme et asservissement : résister à la propagande ou disparaître 00:19:20
Après deux mois de stand by, Denis Robert revient avec un édito newlook peuplé d'images et de vidéos dénichées sur les réseaux sociaux."Des sons, des images. Des coups. Des chiens. Des cris. Des meufs qui dansent. Des mecs qui se battent. Des acrobates. Des chanteurs. Des gros balaises qui se filent des baffes au point de se détruire le cortex pariétal. Des renards pris au piège. Des crocodiles qui avalent des tigres. Des députés qui multiplient les punchline débiles à l’Assemblée nationale. Des extraits d’émissions TV de plus en plus trash. En France la patte de Bolloré, le deus ex machina de nos lobotomies. Partout, les algorithmes de Zuckerberg, ceux de Youtube, ceux de TikTok nous façonnent. La manière dont la Chine et les Gafam s’occupent de nos envies, influencent jusqu’à nos pensées, assouvissent nos penchants les plus vils, font de la politique à leur bénéfice. Nous intoxiquent. C’est ce monde-là qui nous enveloppe tous les jours et auquel il faut résister sans y renoncer. Résister à ce déferlement, à ce bruit, à ces injonctions. Utiliser les failles." écrit le boss de Blast. Il en appelle à des fantômes comme ceux d'Ernest Backes, d'Edward Snowden ou de Julian Assange pour mieux dire le brouillard dans lequel on fonce. Au final, on revient en Macronie avec le combat que mènent la rue et les syndicats contre "les voleurs de vie". Quand il prend le train direction Paris pour enregistrer son édito, il croise des émules et des clones d'Emmanuel Macron... " Des jeunes types qui bossent dans des banques du quartier de gare de Metz, en pantalon slim, veste courte et godasses brillantes. Ils parlent comme lui, sourient comme lui. Ils se sentent dans le camp des winners. Ils râlent quand ils croisent un gréviste, pouffent quand c’est un gilet jaune. Macron aura aussi été l’homme de cette fracture entre nous. Nous sommes devenus irréconciliables" Selo DR, Macron n’est pas un animal politique comme pouvait l’être Sarkozy. Il est une "anomalie politique... Il a gagné sans débattre, sans convaincre. Il est le contraire d’un conquérant comme pouvait l’être Chirac ou Mitterrand. Même François Hollande qui a été suffisamment benêt pour nous l’amener à l’Elysée, s’est battu et a débattu. Macron n’en a pas eu besoin. Il sera ad vitam aeternam celui qui a tué la politique et le service public. Il va laisser cette trace-là, une trace sale."
28 Nov 2024Bolloré, Arnault, etc : La guerre de l'info s'aggrave, Blast en 1ère ligne 00:10:09
Chaque soutien à Blast est une force pour pour continuer à participer à cette guerre de l’information. Car, même si on n’est pas belliqueux, face à la désinformation orchestrée par les médias d’extrême droite et à leur infusion dans le paysage, c’est vraiment de guerre qu’il s’agit. On l’a vu avec l’élection de Trump. Twitter, les réseaux sociaux, les youtubeurs fachos, Fox news : tout un réseau de petits et de grands soldats de la désinformation se sont mis au service du président orange. Comme beaucoup de grand média ont joué la carte faisandée de la fausse neutralité, la situation est devenue catastrophique. La première des raisons est la défaite cuisante du journalisme. Dans tous les États où Trump a gagné, ses électeurs n’ont pas eu accès à une information libre et indépendante. L’extrême droite dispose de ressources financières considérables, et elle véhicule une information orientée. Elle assomme nos cerveaux fatigués de propagande réactionnaire, inégalitaire, distillant un venin raciste. Quand j’ai vu cette semaine que Bolloré, Arnault et neuf autres milliardaires ou millionnaires rachetaient l’ESJ, la plus vieille école de journalisme de Paris avec une publicité vantant une formation de référence, une modernisation ambitieuse, l’excellence de son enseignement… j’ai cru à un gag, à une pure fake new. Et bien non, ces gens-là poussés par les médias de leurs maitres, du JDD de Bolloré au Figaro de Dassault, des Échos de Bernard Arnault à BFM de Saadé veulent inventer « l’avenir du journalisme ». C’est super flippant. Ils ont l’argent, les profs, j’imagine déjà Pascal Praud en rombière d’honneur et Philipe De Villiers en conférencier ultime. Ils ont le programme – pas d’autres alternatives que le libéralisme et la lutte contre l’immigration. Ils ont leurs candidats, disons de Le Pen à Attal. Pourquoi rachètent-ils cette école ? Posons-nous sérieusement la question. Pour nous envoyer un message. Ne plus s’emmerder avec des empêcheurs de penser en rond. Ils fabriquent leurs petits soldats de la bavasse et du papier aimablement torché. C’est du circuit court. On laisse pousser. On forme. On récolte. On envoie sur les écrans. Et ça remplit nos temps de cerveau disponible. Et bien à Blast, on n’en veut pas de ces journalistes déformés. On pose la règle que jamais on n’en embauchera. On préfère et de loin ceux qui viennent d’ailleurs. Ceux qui empêchent de penser en rond. Nous ne sommes pas des militants. Nous sommes des journalistes avec pour seule ambition de mettre un peu de mesure et de rationalité dans un univers saturé de boniments, de racolage, de haines recuites et de passions identitaires.
22 Apr 2022Un second tour qui donne envie d'un troisième00:20:52
“L’isolement n’est pas possible en temps d’élection, pas plus que la solitude au milieu d’un champ de bataille” Victor Hugo. J’avais prévu une autre citation que cette prémonition hugolienne pour démarrer cet édito. Elle était très bien d’ailleurs, ma citation, mais un peu compliquée à mettre en exergue car réversible... Hannah Arendt est reprise en boucle sur les réseaux sociaux pour avoir dit : “Politiquement, la faiblesse de l’argument du moindre mal a toujours été que ceux qui choisissent le moindre mal oublient très vite qu’ils ont choisi le mal.”
06 Dec 2021Le succès de Zemmour et Macron, c'est l'échec du journalisme 00:17:17
"Un journal n’est plus fait pour éclairer, mais pour flatter les opinions. Ainsi, tous les journaux seront, dans un temps donné, lâches, hypocrites, infâmes, menteurs, assassins. Ils tueront les idées, les systèmes, les hommes, et fleuriront par cela même. Ils auront le bénéfice de tous les êtres de raison : le mal sera fait sans que personne en soit coupable.”
03 Jul 2024La France au bord du gouffre RN : « Réveillez-vous merde ! »00:26:17
Nelson Mandela ouvre l’édito par cette citation : « Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends » « On est tous fatigué et tendu et je n’ai pas spécialement envie de me lancer dans un édito à rallonge pour finir par vous dire que rien n’est perdu, qu’on ne sait pas comment vont voter les abstentionnistes ou que des législatives c’est différent des européennes. En gros, tous ceux qui font les malins à la télé ben font les malins, mais n’en savent pas plus que vous et moi. On navigue à vue. Et d’ailleurs j’espère que les gens ne regardent pas trop la télé parce que ça peut rendre fou et aveugle… » démarre Denis Robert avant de poser ses valises entre télévisions poubelles, hystérie de plateaux, injures racistes et manipulations autour de l’antisémitisme. Il développe les enquêtes faites à Blast sur l’hypothèse d’un vote massif pour l’extrême droite aux législatives : quel est le rôle des animateurs télés ? des apprentis sorciers politicards ? Comment va réagir l’armée ? La police ? La magistrature ? L’édito y répond pour chuter sur la citation d’entrée et sur la proposition de Mandela : « Je n’ai pas très envie d’apprendre à vivre dans un pays où les noirs et les arabes, les musulmans et les homos, les journalistes et les travailleurs sociaux, les punks à chien et les rappeurs, les enfants africains ou franco-algériens seront ostracisés, relégués, moqués, enfermés ou noyés en Méditerranée. Je n’ai pas envie de voir Hanouna dire la messe tous les soirs à 20 heures ou Thierry Mariani diriger le quai d’Orsay. Je n’ai pas envie de vivre dans un pays où un robot de 28 ans prénommé Jordan se retrouve à Matignon. J’aurais trop l’impression de vivre dans un roman d’Asimov en pire, car ses robots à lui ne pouvaient pas nuire à l’humanité. » Et un cri du cœur : « Réveillez- vous merde ! » Vous pouvez commander les t-shirts de Christophe Dettinger ici : https://www.yaplusqua.org/dilemme-de-... Télécharger le livre de Sébastien Fontenelle « Macron et l’extrême droite » là (Attention le lien est opérationnel jusqu’au 14 juillet. https://boutique.massot.com/ebook/978... Pour les enquêtes podcast tribunes cités dans l’édito connectez-vous sur le site de Blast là : https://www.blast-info.fr/ Et pour vous abonner ou faire des dons c’est ici Allez salut (et déconnez pas)
24 Jan 2024France 2024 : L'attalisme, maladie infantile du macronisme00:24:47
Il y a une question que je me pose de plus en plus. Est-ce moi qui suis fou ou les autres ? Ceux de la télé et des débats et analyses tous plus plombés les uns les autres. Quand vous voyez la déferlante des commentaires moutonniers et laudatifs autour de ce remaniement, vous vous dites : ça y est, on est reparti pour un tour. Le train des poncifs, des unes de Paris Match et de BFM, de l’argent facile, des inégalités et du néant abyssal de nos projections politiques est en marche. Les médias sont sous contrôles et prêts pour le tabassage des cerveaux. Le massacre. Ils ont fabriqué Macron comme un produit manufacturé en vente partout. Ils reprennent les mêmes recettes pour nous fourguer Attal. Jeune, beau, intelligent, libre, courageux, audacieux, indépendant des partis, 34 ans, homo, homme d’action. En un an, le môme s’est transformé en petit prince de la politique carrossé par Gucci, parfumé par LVMH. Et encaissez-vous ça dans la courbure. De quoi Attal est-il le nom ? D’une combinaison politique et d’un tiroir-caisse… Le dernier édito de Denis Robert nous conte la fabrication d’un plagiat ou comment Gabriel Attal a été porté par une oligarchie affairiste et affairée pour poursuivre le travail entrepris en 2017, par son maitre en manipulation, Emmanuel macron. Rien que ça ? Rien que ça…
01 Nov 2024La vérité prend du temps, la révéler peut coûter très cher 00:11:12
Dans un monde idéal avec une campagne de dons et d’abonnements idéale, il faudrait que nous ayons les moyens de créer, après trois ans d’existence, un pool enquête qui soit comme une machine de guerre dont l’information est la munition. La principale raison pour laquelle l’extrême droite, avec la complicité de l’Élysée, est aux portes du pouvoir tient à cette question. Quelle information nourrit l’imaginaire et les consciences du plus grand nombre ? Comme dans Dune, le roman de science fiction de Frank Herbert, les armées qui nous font face et tiennent le territoire sont suréquipées, gavées du fric des milliardaires et diffusent leur propagande politique à jet continu. On l’a vu pour Gaza. On l’a vu sur la guerre en Ukraine. On l’a vu pour la lente dérive qui voudrait que Macron soit centriste, que le RN ne soit plus un parti d’extrême droite, ou que tous ceux qui soutiennent la cause des Palestiniens deviennent des terroristes. C’est une folie, un inversement de réalité. C’est une guerre des mots et une résistance à mener face à la novlangue qui voit des antisémites et des gauchistes partout. C’est une guerre des mots et donc une guerre de l’information. "Celui qui contrôle l’épice contrôle l’univers", annonce Frank Herbert au début de Dune. "Celui qui contrôle l'information contrôle l’univers" lui répond ici Denis Robert qui ajoute: « la vérité prend du temps, la révéler coute des ronds ». Merci de nous soutenir et de partager cette vidéo.
10 Jan 2022Macron emmerde les Français, et la gauche se déchire. Simple, tragique. 00:15:33
"En France, les deux candidats d’extrême droite comptabilisent plus d’intentions de vote que les 8 candidats de gauche s’ils étaient réunis. J’ai fait le calcul dans le dernier sondage de Marianne, Zemmour et Le Pen sont au coude-à-coude avec 29,5% des voix. Les huit autres arrivent à 28%. À huit.... C’est vrai que parmi eux, il y en a un qui en a 13. Macron, tout seul lui, est à 23%."
16 Feb 2022Présidentielle : ne vous inquiétez pas, tout va bien se passer00:22:31
"Ça a été long. Un mois, presque, sans vous parler. Sans faire vivre ce lien particulier entre Blast et vous. Je ne suis qu’un intermédiaire ici dans cet édito… un déviant… J’aime bien l’idée de dévier le cours commun des choses et du long fleuve tranquille de l’information produite par les médias dominants et les GAFAM… On invente un métier, comme on invente notre quotidien en fabriquant Blast."
19 May 2023La République des affranchis00:27:59
Edito républicain à Blast… Denis Robert reprend ses bonnes habitudes et nous délivre ici un édito qui démarre sur une citation de De Gaulle qui critique le capitalisme obsédé par le profit et s’achève sur Pompidou qui a peur de vivre dans une bulle, trop éloigné des sentiments et des peurs des français : entre les deux, dans le viseur de l’éditorialiste Emmanuel Macron qui apparait ici comme un chef de bande isolé, obsédé par le capitalisme financier et entouré de petites frappes et d’affranchis. On n’est pas dans un film de Scorsese mais en France en 2023. Bienvenu au Blast club et dans le 18ième éditorial de Denis Robert : « Je suis né dans un pays où le président avait combattu Pétain, de l’allure, un grand pif et était au final anticapitaliste. Je finis dans le même pays avec un jeune centriste et hypercentré qui rend hommage à Pétain, fait du capital et du profit une quasi religion. Je suis né dans un pays où le président était clairement de droite mais adorait les communistes. Je finis dans un pays où le boss s’est appuyé sur la gauche pour interdire les ménagères à casseroles et autoriser les défilés de néonazis. De Gaulle voulait répartir les richesses. Macron les estourbit. Ce que nous vivons tous n’est que la lente dégénérescence de cette histoire racontée par le général De Gaulle. Sauf qu’on morfle aujourd’hui comme jamais. On prend cher, non ? »
22 Jan 2025Esprit de Charlie, où es-tu ?00:29:22
« Si j’avais su que j’aurais un jour une histoire, je l’aurais choisie, j’aurais vécu avec plus de soin pour la faire belle et vraie en vue de me plaire. Maintenant, c’est trop tard » : Denis Robert cite Marguerite Duras en exergue de son édito de janvier pour mieux s’interroger sur le sens de ce que nous entreprenons à Blast, dans les médias… et sur la planète. Duras, mais aussi Cavanna et David Lynch. On avance en eau trouble, poussé par ces esprits sereins. Comment retrouver une vie tranquille ? Comment surmonter les fractures post Charlie? Comment lutter contre la montée du nazisme et des fake news (qui avancent ensemble)? L'édito brasse large et remonte au 11 septembre 2001, moment de bascule, pour très vite arriver aux attentats de 2015 et à Charlie. En être ou pas. Telle était et est toujours la question. Un édito assez sombre mais pas cafardeux, car à la fin, l’ami de la bande à Charlie Hebdo, biberonné par Choron and cie, nous livre un rayon d’optimisme : « La bataille va être rude, mais rien n’est perdu même si les vents contraire soufflent fort. Entre eux et nous, il y a la réalité du terrain. Je pense qu’ils s’en foutent de la réalité. Les 70 ou 80 000 morts de Gaza, comme le comptabilise cette semaine la revue scientifique The Lancet ne les préoccupe pas. L’histoire de la Palestine non plus. Ils ne voient rien, aveuglés qu’ils sont par leur croyance et leur esprit belliqueux. Il faut tenir bon, revenir au réel toujours. Et avoir confiance en l’avenir. Il est imprévisible. Tout peut arriver et le meilleur n’est pas à exclure. » Allez salut, et vive Blast.
27 Jul 2023Racisme, novlangue, état policier : un été sous macron 00:28:55
« Une insurrection qui éclate, c’est une idée qui passe son examen devant le peuple » disait Victor Hugo. Dans ce dernier édito de la saison 2, Denis Robert a relu LTI de Victor Klemperer et vu Athena de Romain Gavras. Il part de là pour refaire l’histoire des émeutes ayant suivant la mort de Nahel et fait le lien avec la montée de l’extrême droite en France. "Si j’avais à corriger la copie de la semaine d’émeutes suivant la mort de Nahel, je dirais « a fait peur aux bourgeois et au pouvoir bien plus que toutes les manifs de Gilets jaunes et les cortèges non violents d’opposants à la retraite, mais sans appui, sans organisation, ni discours s’est vite retourné contre ses initiateurs et s’est effondré. Si l’insurrection était votre projet, peux mieux faire » dit-il. Athena est une fiction à haute dose de testostérone mais à faible intensité politique s’inspirant de la réalité des banlieues et des émeutes. LTI est un récit introspectif autour d’une fiction auquel les allemands étaient priés de croire : l’existence d’une race pure et supérieure. Les deux traitent du même sujet, le délitement d’une démocratie et la toxicité des discours de haine pouvant mener à une dictature. L’un surfe sur des images de luttes urbaines en plan séquence hypnotisant. L’autre plonge dans la folie collective et l’antisémitisme du troisième Reich. Les deux témoignent d’un monde en vase à peu près clos. A Athena comme dans la maison de Klemperer à Dresde, on passe son temps à chercher l’ouverture. Prof de littérature à la retraite, juif et marié à Eva, une aryenne qui lui permet d’échapper à la déportation, Victor Klemperer a accumulé une abondante matière faite de notes, de réflexions et d’observations qu’il entreprend dés 1934 pour montrer comment les nazis et leur grand Yaka Adolf Hitler ont mis en place une novlangue et des fake news, tendant à faire croire qu’une grande Allemagne blanche et blonde avec un langage, un passé et même un alphabet oublié pré existait et avait été corrompue par des élites cosmopolites. L’arsenic, sa propagation. La peur. Klemperer raconte comment les nazis ont élaboré entre eux des croyances et un langage dans le but d’acquérir le pouvoir et d’en jouir. Dire sans dire. Amener à. Faire du buzz avec tout et n’importe quoi. Conchier la presse juive et la bourgeoisie suceuse du sang du peuple allemand. Das Volk. Le peuple. « On va dire que j’atteins très vite mon point Godwin. Je sais, j’assume… » lance l’éditorialiste. On le suit sans faillir, en nous demandant si le cauchemar pourrait revenir sous Macron… La réponse est oui.
30 May 2022Bernard-Henri Lévy, Mbappé et Blast au pays de l'or noir00:20:34
"Du fric, que du fric, des pétrodollars, de la corruption et des fables inventées pour endormir le peuple. Le ballon rond est devenu un outil de propagande. Nasser, Macron et Mbappé peuvent paraître marrants, voire dévoués. Ce ne sont que les mauvais acteurs d’une fable pornographique."
12 Jul 2024Menace fasciste : ils ne lâcheront rien, nous non plus00:12:34
Il y a quatre jours à peine, nous avons frolé le pire, nous avons failli définitivement passer d'un régime autoritaire, à un régime totalitaire, et certainement, au fascisme pur et dur. On est passé tout près de la catastrophe. Mais la machine a grippé. La clé de ce retournement, ça a été l’information, puis la mobilisation. Le travail exceptionnel des médias indépendants et d’une partie du service public, qui nous ont informés sur l’état mental des candidats RN dont la plupart n’était même pas en photo sur les affiches, nous ont sauvé la mise. Dans ce contexte, Blast a fait TOUT son possible pour être ce contre-pouvoir médiatique au bruit ambiant et pour faire face à la machine médiatique réactionnaire. On compte sur vous, et vous pourrez compter sur nous pour ne rien lâcher, jamais, même quand la situation semble perdue et désespérée. Car, la France est loin d’être tirée d’affaire et partout les médias qui n’ont pas tous viré leur cuti après les résultats de dimanche, nous expliquent que la victoire du RN ne serait que différée. Ils ne lâcheront rien. Nous non plus.
04 Jun 2024Macron, Darmanin, etc : massacreurs de la République00:32:19
« Pourquoi un pays aussi riche que le nôtre produit autant de pauvreté ? Pourquoi s’y habituer ? L’Europe a grandi et s’est déshumanisée. Les USA ont perdu de leur puissance et se préparent à un combat de vieux coqs plus proches du cercueil que de la résurrection. L’avenir s’est embrumé, le monde est une vieille cocotte-minute qui brûle à feu doux. Il y a ces atteintes aux libertés, la plongée abyssale de notre politique étrangère. La France a perdu de son influence sur les affaires de la planète. En Asie, en Afrique, au Moyen-Orient, surtout avec le soutien aveugle à Israël et le déni de réalité qu’il implique, c’est pathétique. Perdre autant de crédit en si peu de temps, c’est une forme d’exploit olympique. » Un édito qui part de loin cette semaine et brasse large entre mise en bouche de Stephen King « Nous avons eu l’occasion de changer le monde, nous avons préféré le télé-achat. » et au dessert Guy Debora et le sempiternel enfumage Macron-Lepen avec Attal et Bardella en embuscade : « Le vide de la pensée politique devient sidérant et ce n’est pas le dernier débat pour les élections européennes qui peut nous ragaillardir… Depuis 2017, les rapports humains se sont encore durcis, l’écart entre les riches et les pauvres s’est creusé, le journalisme a perdu sur presque tous les fronts. A la fin des années 90 et la mort de Renaud Van Ruymbeke est venue nous le rappeler, les juges d’instruction tiraient leurs dernières cartouches. Et les ministres démissionnaient quand ils étaient mis en examen. Aujourd’hui, jurisprudence Macron, plus tu as de casseroles, plus tu as de chances d’entrer au gouvernement. » " Nous allons bientôt élire en pôle position en Europe un jeune homme de 28 ans aussi taiseux qu’un balai. Et derrière, une ribambelle de fachos – comment les appeler autrement ? - prêts à laisser couler tous les migrants qui auraient la mauvaise idée de traverser la Méditerranée. Et qui n’ont qu’un mot à la bouche. Islamisme. Pour le reste, c’est le néant. Du repli. Du national libéralisme promu à longueur d’antenne par des titulaires de carte de presse lobotomisés. »: Un édito roboratif et enlevé qui montre avec lucidité comme le spectacle intégré arrive à son apogée et comment il nous faut continuer à sourire et garder dans le regard cette braise qui dit « Cause toujours tocard, je ne suis pas dupe. » Pour compléter l’édito de Blast et en soutien à Sud Solidaire Finistère, nous publions ici le tract qui a valu à son éditeur, le secrétaire du syndicat Olivier Cuzon, des poursuites du ministre de l’Intérieur pour injure et diffamation : https://www.blast-info.fr/articles/2024/brest-plainte-de-darmanin-contre-un-syndicaliste-de-sud-solidaire-education-O3jfl7XqT5mp52hKbvVzvA
12 Nov 2021Tenir et rire face au cauchemar annoncé 00:15:46

Montrent leurs visages meurtris
Grande est l’impatience de ceux
qui vivent en sécurité.
De quoi vous plaignez-vous ? demandent-ils
Vous avez lutté contre l’injustice ! 
C’est elle qui a eu le dessus,
Alors taisez-vous

18 Oct 2024Guerre de l'information : Blast ne cédera jamais aux menaces et aux pressions00:28:52
Il y a vingt ans, Patrick Lelay, le PDG de TF1, avait énoncé son credo : « Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible ». Aujourd’hui les marques ont toujours la main, mais les nouveaux oligarques ont tous un dessein politique. Ils préfèrent Marine Le Pen à n’importe quelle figure de gauche. Et les médias dominants sont à leur service. Contre la dota, Blast résiste. Berthold Brecht a dit « Qui ne connaît la vérité n'est qu'un imbécile. Mais qui, la connaissant, la nomme mensonge, celui-là est un criminel ». La vérité, le mensonge. Le sens des mots. Le journalisme. Les engrenages dans lesquels on se laisse prendre. "Je me suis donné beaucoup de mal pour en arriver à cet instant. Je voudrais évoquer ici, dans cet édito d’automne, le cas assez dramatique, liberticide et in fine invraisemblable des programmes de CNEWS tous les matins, en particulier une émission qui a pour nom Morandini Live. » balance notre éditorialiste. Tout ça pour ça? Oui absolument. Jean Marc Morandini. Son cas est intéressant, car cet homme-là est le maillon faible d’une histoire qui parviendra peut-être, avec le temps, à ébranler l’édifice qu’il supporte et à faire trembler la main qui le nourrit... Edito coup de poing de Denis Robert en réaction aux attaques violentes, outrancières et injustes proférées contre Blast et ses journalistes et chroniqueurs sur le traitement de la guerre au Moyen-Orient.
22 Dec 2023Extrême droite : la combattre et la vaincre ou périr00:24:27
En 1975, au moment où sort le film Dupont Lajoie, un jeune catholique intégriste qui se balade partout avec des photos de Saint dans les poches de son veston et son frère, prennent le contrôle de la banque de l’Union européenne industrielle et financière. C’est le début de l’ascension de Saint-Vincent Bolloré. Le jeune breton a de grands desseins pour la France. Il a compris très tôt que les politiques étaient du menu fretin, qu’on pouvait acheter les présidents à coup de yacht et de Rolex, qu’il fallait être patient. Il a compris très tôt que pour compter dans le paysage et faire aboutir ses idées, il fallait acheter des médias. Y mettre le prix. Pour Bolloré, les journalistes aussi sont du menu fretin. Et les commissions parlementaires une sorte de grande vespasienne où on peut se déboutonner sans risques. Un peu comme chez Pascal Praud le soir. Le grand déversoir, la vérité parallèle, les obsessions sécuritaires. Les braises chaudes de la guerre de civilisation. La petite bande est là avec un petit contradicteur qui sert d’alibi et ça y va à fond les manettes. Chaque soir, c’est un florilège, une quintessence. Les gars vivent en monde clos. Bolloré a réussi son coup. CNews allume la mèche. Le lendemain, Europe 1 reprend et puis ensuite le JDD, Paris Match… Et maintenant l’édition. Depuis le 7 octobre, l’attaque du Hamas et la riposte d’Israël, la situation se tend dans les médias français. On a le droit de partir en guerre de son salon et de dire à peu près n’importe quoi. Plus c’est inhumain, violent, islamophobe, con, mieux c’est. Et la course à l’audience les rend tous dingues : Pour son dernier édito de 2023, Denis Robert pare au plus pressé ...

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